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(libre) a note on the table
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(libre) a note on the table | Jeu 12 Mar - 22:32
— Un garçon dans un petit restaurant de quartier, la tête baissée sur un carnet dans lequel il dessine, écrit. Une scène qui pourrait sembler plaisante, pourtant banale ici, qui arrive à chaque fin de garde de l’américain. Un refuge qu’il a su se trouver, loin de l’université, loin de l’hôpital. Loin de lui-même. Ses lèvres qu’il malmène pour rester le plus réaliste possible, dans les petites scènes du quotidien qu’il retrace sur papier, dans les visages qu’il ne veut pas oublier. A chaque page une nouvelle date, les chiffres qui se suivent inlassablement. A chaque page des anecdotes de la vie courante. Des brides de vie qu’il ne veut pas oublier, qu’il aimerait garder pour lui. Ses doigts fins glissent sur le papier lorsqu’il termine de remplir sa page, alors qu’il reste perdu dans ses pensées, un peu plus longtemps. Comme à chaque fois, il termine de manger le plat devenu froid qui lui fait face, tend quelques billets à la vieille femme qui tient le restaurant, et part. Dans un silence assourdissant, mais cet air paisible sur le visage. Une scène rapide qui se joue à chaque fois, alors qu’il disparait rapidement dans la nuit, les souvenirs de cette journée qu’il garde au fond de lui. Sauf que ce soir, ce carnet si cher à son coeur, ses mémoires personnelles traînent encore sur cette table occupée quelques minutes plus tôt.
Jonah a déjà quitté la rue, est déjà grimpé sur son scooter depuis de longues minutes, avant que le doute s’installe, qu’une panique certaine s’empare de lui. Ses yeux qui s’écarquillent lentement alors qu’il s’arrête déjà sur le bas-côté, fouille son sac à une allure folle. Son coeur palpite, l’appréhension le gagne déjà. Il vient de perdre un morceau de lui. Ce carnet qu’il s’évertue de toujours garder avec lui, si jamais il oublie de nouveau. Il ne lui en faut pas plus pour faire demi-tour, le souffle coupé, la peur au ventre. Et si quelqu’un découvrait tout ce qu’il cache dans ces pages ? Il refuse déjà cette idée, accélère autant que son deux roues lui permet, mais ça ne semble pas suffisant. Garé au coin de cette rue, il court déjà jusqu’à ce restaurant, son regard se figeant sur cette table qu’il occupait. Mais celle-ci est débarrassée, de son bol, ses couverts, … son carnet. « Excusez-moi ! » Sa voix est tremblante, plus forte qu’il ne l’aurait cru. « Vous n’auriez pas retrouvé un carnet sur la table ? Avec une couverture noir. » Une réponse négative qui lui parvient de la vieille dame, et ses mains qui glissent sur son visage qui se déforme déjà. « Merde… » Et le voilà à observer tout autour de lui, ces gens assis, ce qu’ils tiennent dans leurs mains. Et si quelqu’un s’amusait à lire la tristesse de sa vie d’amnésique ?
| | | a note on the table ; jonah & toi ? |
— Un garçon dans un petit restaurant de quartier, la tête baissée sur un carnet dans lequel il dessine, écrit. Une scène qui pourrait sembler plaisante, pourtant banale ici, qui arrive à chaque fin de garde de l’américain. Un refuge qu’il a su se trouver, loin de l’université, loin de l’hôpital. Loin de lui-même. Ses lèvres qu’il malmène pour rester le plus réaliste possible, dans les petites scènes du quotidien qu’il retrace sur papier, dans les visages qu’il ne veut pas oublier. A chaque page une nouvelle date, les chiffres qui se suivent inlassablement. A chaque page des anecdotes de la vie courante. Des brides de vie qu’il ne veut pas oublier, qu’il aimerait garder pour lui. Ses doigts fins glissent sur le papier lorsqu’il termine de remplir sa page, alors qu’il reste perdu dans ses pensées, un peu plus longtemps. Comme à chaque fois, il termine de manger le plat devenu froid qui lui fait face, tend quelques billets à la vieille femme qui tient le restaurant, et part. Dans un silence assourdissant, mais cet air paisible sur le visage. Une scène rapide qui se joue à chaque fois, alors qu’il disparait rapidement dans la nuit, les souvenirs de cette journée qu’il garde au fond de lui. Sauf que ce soir, ce carnet si cher à son coeur, ses mémoires personnelles traînent encore sur cette table occupée quelques minutes plus tôt.Jonah a déjà quitté la rue, est déjà grimpé sur son scooter depuis de longues minutes, avant que le doute s’installe, qu’une panique certaine s’empare de lui. Ses yeux qui s’écarquillent lentement alors qu’il s’arrête déjà sur le bas-côté, fouille son sac à une allure folle. Son coeur palpite, l’appréhension le gagne déjà. Il vient de perdre un morceau de lui. Ce carnet qu’il s’évertue de toujours garder avec lui, si jamais il oublie de nouveau. Il ne lui en faut pas plus pour faire demi-tour, le souffle coupé, la peur au ventre. Et si quelqu’un découvrait tout ce qu’il cache dans ces pages ? Il refuse déjà cette idée, accélère autant que son deux roues lui permet, mais ça ne semble pas suffisant. Garé au coin de cette rue, il court déjà jusqu’à ce restaurant, son regard se figeant sur cette table qu’il occupait. Mais celle-ci est débarrassée, de son bol, ses couverts, … son carnet. « Excusez-moi ! » Sa voix est tremblante, plus forte qu’il ne l’aurait cru. « Vous n’auriez pas retrouvé un carnet sur la table ? Avec une couverture noir. » Une réponse négative qui lui parvient de la vieille dame, et ses mains qui glissent sur son visage qui se déforme déjà. « Merde… » Et le voilà à observer tout autour de lui, ces gens assis, ce qu’ils tiennent dans leurs mains. Et si quelqu’un s’amusait à lire la tristesse de sa vie d’amnésique ?
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Re: (libre) a note on the table | Jeu 7 Mai - 22:12
— Ayant eu la flemme de se faire à manger seul et ne voulant pas manger chez ses parents, Hanbin avait décidé d’aller dans un restaurant près de son dortoir. Rien de bien gastronomique. Juste un restaurant familial qui faisait de bons petits plats. Ce n’était pas très cher et puis il y mangeait bien. Ça lui évitait de faire la cuisine pour lui ou de passer du temps avec ses parents. Il leur en voulait encore pour le choix qu’il avait dû faire malgré lui. Ils n’auraient jamais dû lui demander de choisir entre sa famille et son amour pour Youngbin. Mais ils l’avaient fait et depuis Hanbin passait donc le moins de temps possible dans la maison familiale et cela incluait donc les repas également. Il venait assez régulièrement dans ce restaurant pour ne pas avoir à passer du temps en famille ou se faire à manger seul. C’était dans ses moyens, même si la plupart du temps, il piquait dans le portemonnaie de ses parents. Il n’allait quand même pas payer avec son propre argent alors que c’était à cause d’eux qu’il devait passer son temps hors de sa propre maison. Puis il devait avouer qu’il aimait bien la cuisine et observer les gens autour de lui. Le jeune homme essayait de deviner leur vie ou même leur inventer des vies. Il s’amusait comme ça pendant tout le repas, avant de payer et s’en aller. Aujourd’hui, ne faisait pas exception à la règle. Il imagina la vie de tous les gens, et plus particulièrement, celle de ce grand mec un peu plus loin. Il l’avait imaginé artiste ou quelque chose dans le genre. Potentiellement mannequin aussi. Enfin quelque chose d’artistique où il utilisait ses mains ou son corps. Hanbin s’était mis en tête qu’il avait une petite amie, beaucoup plus petite que lui qui aimait se perdre dans ses bras et ses hoodies. Ça l’avait occupé quelques minutes avant qu’il ne passe à quelqu’un d’autre. Encore une fois, il inventa la vie de ce couple, les pensant, amoureux et bientôt mariés, avec un enfant en route. Il sourit à cette idée avant d’être interrompu par le serveur qui lui amenait ses plats. Il mangea tranquillement, les yeux parfois rivés sur son téléphone, parfois sur les gens, parfois sur son plat. Lorsqu’il eut fini, il se leva pour payer, passant devant la table de la première personne dont il avait inventé la vie, l’artiste. Il remarqua un carnet et se décida de le prendre pour essayer de le retrouver. Il n’avait pas pu aller bien loin. Hanbin n’avait pas imaginé un seul instant qu’il puisse avoir eu un véhicule pour se déplacer. Pour lui, l’artiste n’allait de lieu en lieu qu’à pieds. Il régla la note et se précipita dehors pour trouver l’inconnu. Il le chercha dans les rues adjacentes sans le trouver. Ça l’emmerda profondément de ne pas le trouver et il décida de revenir sur ses pas. Peut-être qu’il était revenu sur ses pas pour reprendre son bien. Le fils Yang entra à nouveau dans le restaurant et le retrouva. « C’est moi qui l’aie. Je l’ai trouvé et j’ai cherché dans les rues autour mais t’étais déjà parti. » Il s’excusa presque en lui tendant son carnet.
| | | a note on the table ; jonah & toi ? |
— Ayant eu la flemme de se faire à manger seul et ne voulant pas manger chez ses parents, Hanbin avait décidé d’aller dans un restaurant près de son dortoir. Rien de bien gastronomique. Juste un restaurant familial qui faisait de bons petits plats. Ce n’était pas très cher et puis il y mangeait bien. Ça lui évitait de faire la cuisine pour lui ou de passer du temps avec ses parents. Il leur en voulait encore pour le choix qu’il avait dû faire malgré lui. Ils n’auraient jamais dû lui demander de choisir entre sa famille et son amour pour Youngbin. Mais ils l’avaient fait et depuis Hanbin passait donc le moins de temps possible dans la maison familiale et cela incluait donc les repas également. Il venait assez régulièrement dans ce restaurant pour ne pas avoir à passer du temps en famille ou se faire à manger seul. C’était dans ses moyens, même si la plupart du temps, il piquait dans le portemonnaie de ses parents. Il n’allait quand même pas payer avec son propre argent alors que c’était à cause d’eux qu’il devait passer son temps hors de sa propre maison. Puis il devait avouer qu’il aimait bien la cuisine et observer les gens autour de lui. Le jeune homme essayait de deviner leur vie ou même leur inventer des vies. Il s’amusait comme ça pendant tout le repas, avant de payer et s’en aller. Aujourd’hui, ne faisait pas exception à la règle. Il imagina la vie de tous les gens, et plus particulièrement, celle de ce grand mec un peu plus loin. Il l’avait imaginé artiste ou quelque chose dans le genre. Potentiellement mannequin aussi. Enfin quelque chose d’artistique où il utilisait ses mains ou son corps. Hanbin s’était mis en tête qu’il avait une petite amie, beaucoup plus petite que lui qui aimait se perdre dans ses bras et ses hoodies. Ça l’avait occupé quelques minutes avant qu’il ne passe à quelqu’un d’autre. Encore une fois, il inventa la vie de ce couple, les pensant, amoureux et bientôt mariés, avec un enfant en route. Il sourit à cette idée avant d’être interrompu par le serveur qui lui amenait ses plats. Il mangea tranquillement, les yeux parfois rivés sur son téléphone, parfois sur les gens, parfois sur son plat. Lorsqu’il eut fini, il se leva pour payer, passant devant la table de la première personne dont il avait inventé la vie, l’artiste. Il remarqua un carnet et se décida de le prendre pour essayer de le retrouver. Il n’avait pas pu aller bien loin. Hanbin n’avait pas imaginé un seul instant qu’il puisse avoir eu un véhicule pour se déplacer. Pour lui, l’artiste n’allait de lieu en lieu qu’à pieds. Il régla la note et se précipita dehors pour trouver l’inconnu. Il le chercha dans les rues adjacentes sans le trouver. Ça l’emmerda profondément de ne pas le trouver et il décida de revenir sur ses pas. Peut-être qu’il était revenu sur ses pas pour reprendre son bien. Le fils Yang entra à nouveau dans le restaurant et le retrouva. « C’est moi qui l’aie. Je l’ai trouvé et j’ai cherché dans les rues autour mais t’étais déjà parti. » Il s’excusa presque en lui tendant son carnet.(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Mer 13 Mai - 9:34
— Bien que cela puisse paraître exagéré, la perte de ce carnet n’est pas envisageable pour Jonah. Il y tient comme la prunelle de ses yeux. De simples écrits, des dessins de visages croisés au hasard. Le récit d’une nouvelle vie, qu’il subit depuis de nombreux mois. Mais un moyen pour lui, de garder une trace de ce quotidien, si un jour, il devait à nouveau tout oublier. Il ne peut pas croire qu’il l’ai oublié, même pendant une de ces absences qu’il peut avoir. Nerveux, il semble comme désespéré, quand la vieille femme lui intime qu’elle n’a pas vu ce carnet. Observant une fois de plus la terrasse, il serait prêt à aller demander à tous ceux qui sont présents s’ils ne l’ont pas récupéré. Mais c’était sans compter cette voix, ce jeune homme qui se rapproche de lui. Ses yeux s’écarquillent un instant, alors qu’il reconnait sans grande difficulté la couverture de celui-ci. Un long soupire de soulagement finit par s’échapper d’entre ses lèvres, alors qu’il passe une main sur son visage. Il se sent rassuré, d’un seul coup. Comme s’il retrouvait cette part de lui qu’il avait si peur de perdre définitivement, une fois de plus. « Merci… » souffle-t-il simplement, avant de récupérer ce carnet, le feuilletter rapidement. Tout est bien là, il s’agit bien de son carnet. Il ne pouvait pas espérer mieux, alors qu’il reporte son attention sur le jeune homme en face de lui. « Je … Je sais pas comment te remercier. » S’il se doutait à quel point ces quelques feuilles sont importantes pour lui… « Je peux … t’offrir quelque chose à manger, ou à boire ? Pour te remercier… » C’est le moins qu’il puisse faire, alors qu’il vient de se faire une grosse frayeur. Il arrive même à lui offrir un léger sourire, alors que son coeur tambourine encore dans sa poitrine. Il doit faire plus attention, préférant déjà que cette situation ne se représente jamais.
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— Bien que cela puisse paraître exagéré, la perte de ce carnet n’est pas envisageable pour Jonah. Il y tient comme la prunelle de ses yeux. De simples écrits, des dessins de visages croisés au hasard. Le récit d’une nouvelle vie, qu’il subit depuis de nombreux mois. Mais un moyen pour lui, de garder une trace de ce quotidien, si un jour, il devait à nouveau tout oublier. Il ne peut pas croire qu’il l’ai oublié, même pendant une de ces absences qu’il peut avoir. Nerveux, il semble comme désespéré, quand la vieille femme lui intime qu’elle n’a pas vu ce carnet. Observant une fois de plus la terrasse, il serait prêt à aller demander à tous ceux qui sont présents s’ils ne l’ont pas récupéré. Mais c’était sans compter cette voix, ce jeune homme qui se rapproche de lui. Ses yeux s’écarquillent un instant, alors qu’il reconnait sans grande difficulté la couverture de celui-ci. Un long soupire de soulagement finit par s’échapper d’entre ses lèvres, alors qu’il passe une main sur son visage. Il se sent rassuré, d’un seul coup. Comme s’il retrouvait cette part de lui qu’il avait si peur de perdre définitivement, une fois de plus. « Merci… » souffle-t-il simplement, avant de récupérer ce carnet, le feuilletter rapidement. Tout est bien là, il s’agit bien de son carnet. Il ne pouvait pas espérer mieux, alors qu’il reporte son attention sur le jeune homme en face de lui. « Je … Je sais pas comment te remercier. » S’il se doutait à quel point ces quelques feuilles sont importantes pour lui… « Je peux … t’offrir quelque chose à manger, ou à boire ? Pour te remercier… » C’est le moins qu’il puisse faire, alors qu’il vient de se faire une grosse frayeur. Il arrive même à lui offrir un léger sourire, alors que son coeur tambourine encore dans sa poitrine. Il doit faire plus attention, préférant déjà que cette situation ne se représente jamais. (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Sam 6 Juin - 17:36
— Ses recherches ne le menèrent nulle part. Le propriétaire de ce carnet était déjà parti depuis bien longtemps et il ne le retrouverait probablement pas. Ça embêtait Hanbin parce qu’il se doutait que ce petit carnet était important pour la personne. Après tout, ça ressemblait à un vieux calepin qu’on avait ouvert et fermé de nombreuses fois. Peut-être un héritage de famille. Il n’en savait rien, mais ce qu’il savait c’était que ça devait être précieux pour la personne qui l’avait oublié au restaurant. Alors, tout naturellement, il retourne là-bas, se disant qu’il reviendrait sûrement le chercher au dernier endroit où il pensait l’avoir perdu. Et ce fut le cas. Il était là, désespéré à retrouver son carnet. Le jeune homme arriva donc pour lui rendre, heureux de voir qu’il avait pu restituer son bien. « De rien. C’est normal. » Hanbin observa le plus grand feuilleter les pages avec un sourire discret posé sur ses lèvres. Il avait vu juste. C’était quelque chose de précieux pour lui. ça se voyait à la façon dont il avait de le tenir et de tourner les feuilles avec précaution, comme s’il avait peur de les voir disparaitre sous ses yeux ou de les déchirer. Il secoua la tête quand il reprit la parole. « T’as pas besoin de me remercier. » Et c’était vrai. Il avait pas fait ça dans le but de recevoir quelque chose de la personne à qui ça appartenait. Il avait fait ça, juste parce que ça lui semblait être la meilleure chose à faire. Il sourit aux mots de l’inconnu. « Je viens de finir de manger, c’est gentil… » Il ne pouvait cependant pas partir come ça sans avoir été un peu curieux. « On dirait que c’est un carnet très important à tes yeux. Quand je te cherchais, je l’avais dans les mains et on aurait dit qu’il était assez usé… » Hanbin porta son regard sur le petit calepin avant de le remonter vers le jeune homme. « C’est un héritage familial ? Parce qu’il semble assez vieux. » Il était loin de se douter que c’était autre chose et que finalement, il n’était pas si vieux que ça.
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— Ses recherches ne le menèrent nulle part. Le propriétaire de ce carnet était déjà parti depuis bien longtemps et il ne le retrouverait probablement pas. Ça embêtait Hanbin parce qu’il se doutait que ce petit carnet était important pour la personne. Après tout, ça ressemblait à un vieux calepin qu’on avait ouvert et fermé de nombreuses fois. Peut-être un héritage de famille. Il n’en savait rien, mais ce qu’il savait c’était que ça devait être précieux pour la personne qui l’avait oublié au restaurant. Alors, tout naturellement, il retourne là-bas, se disant qu’il reviendrait sûrement le chercher au dernier endroit où il pensait l’avoir perdu. Et ce fut le cas. Il était là, désespéré à retrouver son carnet. Le jeune homme arriva donc pour lui rendre, heureux de voir qu’il avait pu restituer son bien. « De rien. C’est normal. » Hanbin observa le plus grand feuilleter les pages avec un sourire discret posé sur ses lèvres. Il avait vu juste. C’était quelque chose de précieux pour lui. ça se voyait à la façon dont il avait de le tenir et de tourner les feuilles avec précaution, comme s’il avait peur de les voir disparaitre sous ses yeux ou de les déchirer. Il secoua la tête quand il reprit la parole. « T’as pas besoin de me remercier. » Et c’était vrai. Il avait pas fait ça dans le but de recevoir quelque chose de la personne à qui ça appartenait. Il avait fait ça, juste parce que ça lui semblait être la meilleure chose à faire. Il sourit aux mots de l’inconnu. « Je viens de finir de manger, c’est gentil… » Il ne pouvait cependant pas partir come ça sans avoir été un peu curieux. « On dirait que c’est un carnet très important à tes yeux. Quand je te cherchais, je l’avais dans les mains et on aurait dit qu’il était assez usé… » Hanbin porta son regard sur le petit calepin avant de le remonter vers le jeune homme. « C’est un héritage familial ? Parce qu’il semble assez vieux. » Il était loin de se douter que c’était autre chose et que finalement, il n’était pas si vieux que ça.(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Dim 7 Juin - 23:35
— La richesse ne se trouve pas que dans l’argent, mais dans de simples objets du quotidien. C’est du moins l’idée que se fait Jonah, depuis son accident. Il a été le premier à essuyer des galères d’argent, mais à ses yeux — et après avoir perdu la mémoire — le plus important reste finalement ce qui peut se trouver dans ce carnet. Ces relations qu’il construit petit à petit. Cette vie qui se dessine devant lui. Et les souvenirs qu’il garde, gravés dans chacune de ces pages. Son amnésie, même après tout ce temps, reste un traumatisme qu’il a du mal à encaisser. Parce que ses peurs restent omniprésentes, toujours là, quelque part au fond de lui. Perdre ce carnet, ce serait perdre une partie de lui, si jamais le pire vient à se reproduire. Un soupire s’échappe d’entre ses lèvres, alors qu’il feuillette les pages, y revoit quelques dessins, quelques mots qu’il a pu écrire. « J’y tiens, ce carnet représente beaucoup pour moi… » souffle-t-il, avant d’enfin relever son regard vers son vis-à-vis. La curiosité de celui-ci ne l’étonne pas, mais il ne sait pas réellement quoi répondre. Jonah reste toujours très évasif sur son passé. Rien de surprenant lorsqu’on sait qu’il ne se souvient de rien. Mais plus encore, il a encore des difficultés à exprimer réellement le fait qu’il est devenu amnésique. Qu’un accident l’a probablement bien changé, au point qu’il cherche encore à savoir qui il est. Ses lèvres qu’il pince, avant de lâcher un léger rire face à ces mots. ‘un héritage familial’ il n’était pas certain qu’un jour, il puisse fonder une famille. Mais si c’était le cas, ce carnet pourrait bien en devenir un. « Pas vraiment. A vrai dire, ça doit faire qu’un an ou deux que je l’ai mais… Oui, il est très important pour moi. Il retrace … certaines périodes de ma vie, on va dire. » Pour ne pas dire, tout sa vie depuis ce tragique jour. Jonah sait, que cacher au reste du monde ce qu’il vit n’est pas la meilleure des solutions. Qu’en parler avec ses proches pourrait l’aider à surmonter cette épreuve. Et s’il a du mal à le faire avec eux, c’est encore pire devant un étranger, contrairement à ce qu’on pourrait penser.
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— La richesse ne se trouve pas que dans l’argent, mais dans de simples objets du quotidien. C’est du moins l’idée que se fait Jonah, depuis son accident. Il a été le premier à essuyer des galères d’argent, mais à ses yeux — et après avoir perdu la mémoire — le plus important reste finalement ce qui peut se trouver dans ce carnet. Ces relations qu’il construit petit à petit. Cette vie qui se dessine devant lui. Et les souvenirs qu’il garde, gravés dans chacune de ces pages. Son amnésie, même après tout ce temps, reste un traumatisme qu’il a du mal à encaisser. Parce que ses peurs restent omniprésentes, toujours là, quelque part au fond de lui. Perdre ce carnet, ce serait perdre une partie de lui, si jamais le pire vient à se reproduire. Un soupire s’échappe d’entre ses lèvres, alors qu’il feuillette les pages, y revoit quelques dessins, quelques mots qu’il a pu écrire. « J’y tiens, ce carnet représente beaucoup pour moi… » souffle-t-il, avant d’enfin relever son regard vers son vis-à-vis. La curiosité de celui-ci ne l’étonne pas, mais il ne sait pas réellement quoi répondre. Jonah reste toujours très évasif sur son passé. Rien de surprenant lorsqu’on sait qu’il ne se souvient de rien. Mais plus encore, il a encore des difficultés à exprimer réellement le fait qu’il est devenu amnésique. Qu’un accident l’a probablement bien changé, au point qu’il cherche encore à savoir qui il est. Ses lèvres qu’il pince, avant de lâcher un léger rire face à ces mots. ‘un héritage familial’ il n’était pas certain qu’un jour, il puisse fonder une famille. Mais si c’était le cas, ce carnet pourrait bien en devenir un. « Pas vraiment. A vrai dire, ça doit faire qu’un an ou deux que je l’ai mais… Oui, il est très important pour moi. Il retrace … certaines périodes de ma vie, on va dire. » Pour ne pas dire, tout sa vie depuis ce tragique jour. Jonah sait, que cacher au reste du monde ce qu’il vit n’est pas la meilleure des solutions. Qu’en parler avec ses proches pourrait l’aider à surmonter cette épreuve. Et s’il a du mal à le faire avec eux, c’est encore pire devant un étranger, contrairement à ce qu’on pourrait penser. (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Jeu 2 Juil - 22:06
— Hanbin était content de voir qu’après quelques minutes de recherches, il retrouvait le propriétaire de ce petit calepin. Il n’aurait pas aimé courir dans tous Séoul pour le retrouver. Donc, ce fut un soulagement de voir qu’il était revenu au restaurant et qu’il pouvait lui rendre son carnet. Il refusa poliment ses remerciements, n’en voyant pas réellement l’intérêt. Après tout, qu’est-ce qu’il aurait pu faire du recueil. Ce n’était pas comme si ça allait lui être d’une très grande utilité. Il aurait pu regarder à l’intérieur, lire les écrits de l’inconnu mais là encore, Hanbin n’y voyait pas grand intérêt. Ça ne lui servirait pas à grand-chose de lire. Puis il n’aurait pas aimé qu’on lui fasse si c’était lui qui avait perdu quelque chose. Donc, il ne le faisait pas aux autres. « J’avais compris je pense. Il semble beaucoup utilisé. » L’étudiant lui demanda s’il était issu d’un héritage familial. Après tout, au vu de son aspect et de son toucher, ça aurait pu être le cas. Il semblait avoir été feuilleté des dizaines, voire des centaines de fois, donc ça ne l’étonnerait pas. En revanche, quand il apprit que ce n’était pas le cas, le fils Yang le regarda surprit. Il avait réellement pensé qu’il avait quelques années déjà derrière lui mais non, seulement un an ou deux. La surprise put se lire aisément sur son visage et il n’essaya pas de la cacher. « Pourtant, on dirait pas. J’aurai pensé que tu l’avais depuis bien plus longtemps. » Il le regarda attentivement. Hanbin ne savait pas pourquoi mais il le trouvait fascinant. Qui de nos jours s’amusait à retracer sa vie sur un carnet ? Peu de personnes et c’était ce qui le rendait intriguant et intéressant. Il était curieux de nature le danseur et il ne put s’empêcher de poser la question de manière détournée. « C’est rare quelqu’un qui écrit des évènements qui se sont passés dans sa vie. Tu écris tes mémoires ou un truc dans le genre ? » Il ne voulait pas paraitre intrusif et en même temps il voulait savoir. « Par contre, faudrait qu’on sorte pour continuer de discuter. Sinon, ils vont nous mettre dehors. » Et il n’aurait pas tort. Après tout, maintenant, ils n’avaient plus rien à faire dans le restaurant parce qu’ils avaient fini de manger et que le plus grand avait retrouvé son carnet.
| | | a note on the table ; jonah & toi ? |
— Hanbin était content de voir qu’après quelques minutes de recherches, il retrouvait le propriétaire de ce petit calepin. Il n’aurait pas aimé courir dans tous Séoul pour le retrouver. Donc, ce fut un soulagement de voir qu’il était revenu au restaurant et qu’il pouvait lui rendre son carnet. Il refusa poliment ses remerciements, n’en voyant pas réellement l’intérêt. Après tout, qu’est-ce qu’il aurait pu faire du recueil. Ce n’était pas comme si ça allait lui être d’une très grande utilité. Il aurait pu regarder à l’intérieur, lire les écrits de l’inconnu mais là encore, Hanbin n’y voyait pas grand intérêt. Ça ne lui servirait pas à grand-chose de lire. Puis il n’aurait pas aimé qu’on lui fasse si c’était lui qui avait perdu quelque chose. Donc, il ne le faisait pas aux autres. « J’avais compris je pense. Il semble beaucoup utilisé. » L’étudiant lui demanda s’il était issu d’un héritage familial. Après tout, au vu de son aspect et de son toucher, ça aurait pu être le cas. Il semblait avoir été feuilleté des dizaines, voire des centaines de fois, donc ça ne l’étonnerait pas. En revanche, quand il apprit que ce n’était pas le cas, le fils Yang le regarda surprit. Il avait réellement pensé qu’il avait quelques années déjà derrière lui mais non, seulement un an ou deux. La surprise put se lire aisément sur son visage et il n’essaya pas de la cacher. « Pourtant, on dirait pas. J’aurai pensé que tu l’avais depuis bien plus longtemps. » Il le regarda attentivement. Hanbin ne savait pas pourquoi mais il le trouvait fascinant. Qui de nos jours s’amusait à retracer sa vie sur un carnet ? Peu de personnes et c’était ce qui le rendait intriguant et intéressant. Il était curieux de nature le danseur et il ne put s’empêcher de poser la question de manière détournée. « C’est rare quelqu’un qui écrit des évènements qui se sont passés dans sa vie. Tu écris tes mémoires ou un truc dans le genre ? » Il ne voulait pas paraitre intrusif et en même temps il voulait savoir. « Par contre, faudrait qu’on sorte pour continuer de discuter. Sinon, ils vont nous mettre dehors. » Et il n’aurait pas tort. Après tout, maintenant, ils n’avaient plus rien à faire dans le restaurant parce qu’ils avaient fini de manger et que le plus grand avait retrouvé son carnet.(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Dim 5 Juil - 10:23
— Un carnet trop souvent utilisé, qui vieillit bien plus rapidement que d’autres. Jonah le feuillette régulièrement, passe bien trop de temps à en user les pages. Un carnet qui arrive à sa fin, avec peu d’espaces blancs à combler. Il serait temps pour lui d’en acheter un nouveau, de ranger celui-ci avec son prédécesseur, mais il n’y pense pas encore. Préfère attendre d’arriver à la dernière page avant de se décider. En attendant, il relit parfois ces journées qui rythment sa vie, repense à ces visages qu’il dessine. Celui de Damon prend de plus en plus de place, bien malgré lui. Ceux de ses patients, ceux qui l’ont marqué, ornent le reste de ces feuilles. Mais il n’est pas réellement à l’aise pour en parler, plus encore devant un inconnu. Ses lèvres qu’il mordille, il relève son regard vers lui, lui adresse un léger sourire. « Je crois que je passe trop de temps à gribouiller les pages. » répond-t-il simplement, comme si de rien n’était. Il y a une part de vérité là dedans, même s’il omet de dire pourquoi il fait ça, pourquoi il ressent le besoin irrépressible de tout noter, tout le temps, chaque soir avant d’aller dormir. Mais comme à chaque fois, il n’est pas certain qu’on puisse le comprendre. Il a peur de voir ce regard sur lui se transformer en pitié, ou tout autre sentiment néfaste. « Des mémoires ? Oh non… Je n’ai clairement pas la prétention de vouloir devenir quelqu’un d’important. » rit-il nerveusement. Être médecin lui conviendra parfaitement. Tant qu’il pourra aider les autres, ça lui suffira. Acquiesçant aux dires du jeune homme, Jonah sort finalement du restaurant, non sans faire un signe à la propriétaire du lieu. « Tu veux aller prendre quelque chose à boire ? » demande-t-il, presque fébrilement, alors qu’il s’arrête à l’extérieur du restaurant, laissant au propriétaire des lieux l’espace nécessaire pour commencer à ranger les tables et les chaises. « Tu viens souvent ici ? » demande-t-il innocemment. Comme pour continuer à faire la conversation, même s’il n’est pas certain d’être capable de s’ouvrir à un étranger. « Au fait, je m’appelle Jonah, enchanté. » ajoute-t-il, ce léger sourire reprenant place sur ses lèvres. « Et encore merci, pour le carnet. »
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— Un carnet trop souvent utilisé, qui vieillit bien plus rapidement que d’autres. Jonah le feuillette régulièrement, passe bien trop de temps à en user les pages. Un carnet qui arrive à sa fin, avec peu d’espaces blancs à combler. Il serait temps pour lui d’en acheter un nouveau, de ranger celui-ci avec son prédécesseur, mais il n’y pense pas encore. Préfère attendre d’arriver à la dernière page avant de se décider. En attendant, il relit parfois ces journées qui rythment sa vie, repense à ces visages qu’il dessine. Celui de Damon prend de plus en plus de place, bien malgré lui. Ceux de ses patients, ceux qui l’ont marqué, ornent le reste de ces feuilles. Mais il n’est pas réellement à l’aise pour en parler, plus encore devant un inconnu. Ses lèvres qu’il mordille, il relève son regard vers lui, lui adresse un léger sourire. « Je crois que je passe trop de temps à gribouiller les pages. » répond-t-il simplement, comme si de rien n’était. Il y a une part de vérité là dedans, même s’il omet de dire pourquoi il fait ça, pourquoi il ressent le besoin irrépressible de tout noter, tout le temps, chaque soir avant d’aller dormir. Mais comme à chaque fois, il n’est pas certain qu’on puisse le comprendre. Il a peur de voir ce regard sur lui se transformer en pitié, ou tout autre sentiment néfaste. « Des mémoires ? Oh non… Je n’ai clairement pas la prétention de vouloir devenir quelqu’un d’important. » rit-il nerveusement. Être médecin lui conviendra parfaitement. Tant qu’il pourra aider les autres, ça lui suffira. Acquiesçant aux dires du jeune homme, Jonah sort finalement du restaurant, non sans faire un signe à la propriétaire du lieu. « Tu veux aller prendre quelque chose à boire ? » demande-t-il, presque fébrilement, alors qu’il s’arrête à l’extérieur du restaurant, laissant au propriétaire des lieux l’espace nécessaire pour commencer à ranger les tables et les chaises. « Tu viens souvent ici ? » demande-t-il innocemment. Comme pour continuer à faire la conversation, même s’il n’est pas certain d’être capable de s’ouvrir à un étranger. « Au fait, je m’appelle Jonah, enchanté. » ajoute-t-il, ce léger sourire reprenant place sur ses lèvres. « Et encore merci, pour le carnet. »(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Jeu 30 Juil - 0:48
— Hanbin le croyait quand il disait qu’il passait trop de temps à gribouiller sur les pages de ce petit carnet. L’ayant eu en main quelques temps, il s’était rendu compte qu’il avait été utilisé de nombreuses fois. Il ne l’avait pas ouvert et donc n’avait pas pu constater l’état des pages, mais il avait pu s’en faire une idée rien qu’avec la couverture. Elle était tellement usée qu’il avait même pensé qu’il s’agissait d’un vieux carnet de famille appartenant à un membre plus âgé de sa famille. Dans l’esprit du jeune homme, ça ne pouvait pas être possible que ce soit le plus grand qui soit le propriétaire de ce petit calepin. Il ne lui répondit pas et enchaina directement sur une question concernant de potentielles mémoires qu’il écrivait. Il avait peut être envie qu’on se souvienne de lui dans le futur pour quelque chose qu’il aurait fait par le passée. Hanbin présumait que c’était le cas parce qu’il ne le connaissait pas et qu’il ne savait pas le contenu de ces pages. « Donc tu écris pour le plaisir ? Pour te souvenir en détails de tout ce qui se passe dans ta vie ? » Quelle genre de personne faisait ça ? Déjà que se rappeler de ce qu’il avait mangé la veille ou même le jour même était quelque chose d’impossible pour Hanbin, alors retranscrire quelque chose qui s’était passé dans la journée dans les moindres détails, il ne pourrait le faire. Pas qu’il ne le voudrait pas. Cependant, il ne se souvenait souvent pas des détails et se rappelait les choses dans leur ensemble.
Le plus jeune finit par lui dire qu’ils devraient sortir parce qu’ils gênaient sûrement le service du restaurant et c’est ce qu’ils firent. Une fois dehors, le plus grand lui proposa d’aller boire quelque chose. « Avec plaisir. » lança-t-il avec enthousiasme tandis qu’il observe le propriétaire des lieux commencer à ranger ce dont il ne se servait pas. « ça m’arrive quand je n’ai pas envie de me faire à manger. Puis j’aime bien imaginer la vie des gens qui viennent ici. Ça fait passer le temps. Et toi ? Tu viens souvent ? » il finit par se présenter et un sourire s’afficha sur les lèvres de Hanbin alors qu’il lui répondit. « Enchanté Jonah. C’est pas coréen, je me trompe ? » Il s’en était rendu compte au moment où il avait prononcé son prénom. Ce n’était pas un prénom que l’on retrouvait chez les asiatiques. « Moi c’est Hanbin. Et t’en fais pas pour le carnet. C’est normal… Tout le monde l’aurait fait. » Peut-être pas avant de l’avoir lu, comme lui l’avait fait, mais au moins, ils lui auraient rendu. « Tu veux aller où ? » lui demanda-t-il, toujours un sourire sur les lèvres.
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— Hanbin le croyait quand il disait qu’il passait trop de temps à gribouiller sur les pages de ce petit carnet. L’ayant eu en main quelques temps, il s’était rendu compte qu’il avait été utilisé de nombreuses fois. Il ne l’avait pas ouvert et donc n’avait pas pu constater l’état des pages, mais il avait pu s’en faire une idée rien qu’avec la couverture. Elle était tellement usée qu’il avait même pensé qu’il s’agissait d’un vieux carnet de famille appartenant à un membre plus âgé de sa famille. Dans l’esprit du jeune homme, ça ne pouvait pas être possible que ce soit le plus grand qui soit le propriétaire de ce petit calepin. Il ne lui répondit pas et enchaina directement sur une question concernant de potentielles mémoires qu’il écrivait. Il avait peut être envie qu’on se souvienne de lui dans le futur pour quelque chose qu’il aurait fait par le passée. Hanbin présumait que c’était le cas parce qu’il ne le connaissait pas et qu’il ne savait pas le contenu de ces pages. « Donc tu écris pour le plaisir ? Pour te souvenir en détails de tout ce qui se passe dans ta vie ? » Quelle genre de personne faisait ça ? Déjà que se rappeler de ce qu’il avait mangé la veille ou même le jour même était quelque chose d’impossible pour Hanbin, alors retranscrire quelque chose qui s’était passé dans la journée dans les moindres détails, il ne pourrait le faire. Pas qu’il ne le voudrait pas. Cependant, il ne se souvenait souvent pas des détails et se rappelait les choses dans leur ensemble. Le plus jeune finit par lui dire qu’ils devraient sortir parce qu’ils gênaient sûrement le service du restaurant et c’est ce qu’ils firent. Une fois dehors, le plus grand lui proposa d’aller boire quelque chose. « Avec plaisir. » lança-t-il avec enthousiasme tandis qu’il observe le propriétaire des lieux commencer à ranger ce dont il ne se servait pas. « ça m’arrive quand je n’ai pas envie de me faire à manger. Puis j’aime bien imaginer la vie des gens qui viennent ici. Ça fait passer le temps. Et toi ? Tu viens souvent ? » il finit par se présenter et un sourire s’afficha sur les lèvres de Hanbin alors qu’il lui répondit. « Enchanté Jonah. C’est pas coréen, je me trompe ? » Il s’en était rendu compte au moment où il avait prononcé son prénom. Ce n’était pas un prénom que l’on retrouvait chez les asiatiques. « Moi c’est Hanbin. Et t’en fais pas pour le carnet. C’est normal… Tout le monde l’aurait fait. » Peut-être pas avant de l’avoir lu, comme lui l’avait fait, mais au moins, ils lui auraient rendu. « Tu veux aller où ? » lui demanda-t-il, toujours un sourire sur les lèvres.
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Re: (libre) a note on the table | Lun 24 Aoû - 15:00
— Il se souvient encore, des mots des médecins, après son réveil. Cette façon subtile de lui faire comprendre qu’il serait bien pour lui, d’entraîner sa mémoire. Leur manière de lui dire qu’il avait de grandes chances de ne jamais se rappeler de son passé, mais qu’il pourrait travailler sur le présent, pas à pas. C’est ce qu’il fait, finalement, à travers ces lignes. C’est devenu un besoin, quelque chose dont il ne peut plus se passer. Ce qu’en déduit son vis-à-vis se rapproche de la vérité, bien qu’un détail ai son importance. Un détail dont il n’ose que rarement parler, par peur. Peur qu’on le juge, peur de la pitié, de l’incompréhension. De tout sentiment néfaste qui pourrait en découler. Alors il pince simplement ses lèvres, avant de lui adresser ce léger sourire. « On peut dire ça oui. » répond-t-il, sans entrer dans les détails. Il se voit mal avouer de but en blanc qu’il est amnésique, que son passé ressemble seulement à un énorme trou noir dans sa tête, qu’il ne saurait combler. Ce n’est pas quelque chose auquel on s’attend, ce n’est pas une chose qu’on avoue si facilement. Alors il préfère se mettre en route, avancer dans la rue, à la recherche d’un endroit ou ils pourraient s’arrêter, boire un verre. Pour le remercier quelque part de lui avoir ramené son carnet, de ne pas avoir été trop curieux au point d’y lire à l’intérieur. « J’aime bien venir quand je termine une garde. Je trouve l’endroit assez reposant le soir. » avoue-t-il sans hésitation. Ce n’est pas le quartier le plus animé de la capitale, bien que plusieurs établissements y aient élu domicile. « Effectivement, je suis à moitié américain. » réplique-t-il, tandis qu’il lui offre un nouveau sourire. L’une des seules choses qu’il a réussi à apprendre sur lui-même, en retrouvant ses papiers, son identité. « Enchanté Hanbin. » ajoutait-il, gardant ses lèvres étirées sur son visage. « Il y a un bar pas très loin, si ça te tente. Ca reste un petit bar de quartier, mais qui reste ouvert tard. Si ça te tente ? »
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— Il se souvient encore, des mots des médecins, après son réveil. Cette façon subtile de lui faire comprendre qu’il serait bien pour lui, d’entraîner sa mémoire. Leur manière de lui dire qu’il avait de grandes chances de ne jamais se rappeler de son passé, mais qu’il pourrait travailler sur le présent, pas à pas. C’est ce qu’il fait, finalement, à travers ces lignes. C’est devenu un besoin, quelque chose dont il ne peut plus se passer. Ce qu’en déduit son vis-à-vis se rapproche de la vérité, bien qu’un détail ai son importance. Un détail dont il n’ose que rarement parler, par peur. Peur qu’on le juge, peur de la pitié, de l’incompréhension. De tout sentiment néfaste qui pourrait en découler. Alors il pince simplement ses lèvres, avant de lui adresser ce léger sourire. « On peut dire ça oui. » répond-t-il, sans entrer dans les détails. Il se voit mal avouer de but en blanc qu’il est amnésique, que son passé ressemble seulement à un énorme trou noir dans sa tête, qu’il ne saurait combler. Ce n’est pas quelque chose auquel on s’attend, ce n’est pas une chose qu’on avoue si facilement. Alors il préfère se mettre en route, avancer dans la rue, à la recherche d’un endroit ou ils pourraient s’arrêter, boire un verre. Pour le remercier quelque part de lui avoir ramené son carnet, de ne pas avoir été trop curieux au point d’y lire à l’intérieur. « J’aime bien venir quand je termine une garde. Je trouve l’endroit assez reposant le soir. » avoue-t-il sans hésitation. Ce n’est pas le quartier le plus animé de la capitale, bien que plusieurs établissements y aient élu domicile. « Effectivement, je suis à moitié américain. » réplique-t-il, tandis qu’il lui offre un nouveau sourire. L’une des seules choses qu’il a réussi à apprendre sur lui-même, en retrouvant ses papiers, son identité. « Enchanté Hanbin. » ajoutait-il, gardant ses lèvres étirées sur son visage. « Il y a un bar pas très loin, si ça te tente. Ca reste un petit bar de quartier, mais qui reste ouvert tard. Si ça te tente ? »(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Ven 18 Sep - 15:40
— Hanbin posait des questions parce qu’il était curieux. Cependant, il comprenait que Jonah ne lui réponde pas. Après tout, ils étaient des inconnus l’un pour l’autre et si le plus petit lui avait ramené son carnet, ça n’en faisait pas plus des connaissances. Il ne releva pas quand le plus grand lui répondit que c’était le cas, qu’il écrivait sa vie dans ce calepin. Il trouvait ça un peu bizarre, dans le sens où lui n’aurait jamais l’idée de retranscrire à l’écrit ce qui se passait dans sa vie, mais chacun faisait comme il le voulait. S’il lui, le faisait, c’était qu’il devait avoir ses raisons et ce fut pour cette raison que Hanbin ne posa pas plus de questions. Ça ne le regardait pas et même s’il était curieux, il ravala sa curiosité pour continuer de discuter avec cet inconnu. Ils sortirent enfin du restaurant et la conversation se poursuivit sur la raison de leurs présences dans ces lieux. Hanbin avoua sans honte que c’était parce qu’il n’aimait pas se faire à manger et aussi parce qu’il aimait inventer des vies aux gens qu’ils croisaient à l’intérieur pendant qu’il dégustait les plats devant lui. « Tes gardes ? Tu es médecin ? Enfin plutôt étudiant ? » Quoiqu’il pourrait très bien être médecin, ce ne serait pas étonnant. Hanbin fut content de voir qu’il ne s’était pas trompé et qu’il n’était pas totalement coréen. « Oh t’es né là-bas ou ce sont juste tes origines ? » Il posait peut-être trop de questions, mais il aimerait y aller un jour pour danser là-bas. Même s’ils avaient de très bon danseurs en Coréen du Sud, le jeune homme voulait explorer le monde à la recherche d’autres danseurs, d’autres techniques pour ensuite les apprendre et devenir meilleur. Si au début, la danse n’avait été qu’une passion et un amusement, maintenant, il comptait bien en faire son métier et continuer d’apprendre encore et encore. Ils finirent par se présenter avant que Jonah ne propose un bar pour qu’ils puissent rester là-bas tard s’ils le souhaitaient. « Pourquoi pas. Allons y. Je te suis. » Il laissa le plus grand lui montrer le chemin et sourit légèrement en regardant les passants. Même quand il n’était pas au restaurant, il se plaisait à imaginer leurs vies et ce qu’ils faisaient ici. C’était quelque chose de tout con, mais depuis tout petit, il le faisait parce que ça le faisait rire.
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— Hanbin posait des questions parce qu’il était curieux. Cependant, il comprenait que Jonah ne lui réponde pas. Après tout, ils étaient des inconnus l’un pour l’autre et si le plus petit lui avait ramené son carnet, ça n’en faisait pas plus des connaissances. Il ne releva pas quand le plus grand lui répondit que c’était le cas, qu’il écrivait sa vie dans ce calepin. Il trouvait ça un peu bizarre, dans le sens où lui n’aurait jamais l’idée de retranscrire à l’écrit ce qui se passait dans sa vie, mais chacun faisait comme il le voulait. S’il lui, le faisait, c’était qu’il devait avoir ses raisons et ce fut pour cette raison que Hanbin ne posa pas plus de questions. Ça ne le regardait pas et même s’il était curieux, il ravala sa curiosité pour continuer de discuter avec cet inconnu. Ils sortirent enfin du restaurant et la conversation se poursuivit sur la raison de leurs présences dans ces lieux. Hanbin avoua sans honte que c’était parce qu’il n’aimait pas se faire à manger et aussi parce qu’il aimait inventer des vies aux gens qu’ils croisaient à l’intérieur pendant qu’il dégustait les plats devant lui. « Tes gardes ? Tu es médecin ? Enfin plutôt étudiant ? » Quoiqu’il pourrait très bien être médecin, ce ne serait pas étonnant. Hanbin fut content de voir qu’il ne s’était pas trompé et qu’il n’était pas totalement coréen. « Oh t’es né là-bas ou ce sont juste tes origines ? » Il posait peut-être trop de questions, mais il aimerait y aller un jour pour danser là-bas. Même s’ils avaient de très bon danseurs en Coréen du Sud, le jeune homme voulait explorer le monde à la recherche d’autres danseurs, d’autres techniques pour ensuite les apprendre et devenir meilleur. Si au début, la danse n’avait été qu’une passion et un amusement, maintenant, il comptait bien en faire son métier et continuer d’apprendre encore et encore. Ils finirent par se présenter avant que Jonah ne propose un bar pour qu’ils puissent rester là-bas tard s’ils le souhaitaient. « Pourquoi pas. Allons y. Je te suis. » Il laissa le plus grand lui montrer le chemin et sourit légèrement en regardant les passants. Même quand il n’était pas au restaurant, il se plaisait à imaginer leurs vies et ce qu’ils faisaient ici. C’était quelque chose de tout con, mais depuis tout petit, il le faisait parce que ça le faisait rire.(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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