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Re: (libre) a note on the table | Dim 20 Sep 2020 - 13:48
— Jonah n’était pas du genre à parler de lui. Il pouvait répondre à certaines questions qu’on lui posait, surtout si elles touchaient sa vie actuelle, mais il restait toujours très flou, dès que ça touchait son passé. Ces années de trou noir, dont il ne se souvenait de rien. Avec le temps, il avait compris qu’il ne pouvait pas rester muré dans le silence, dès qu’une nouvelle personne l’abordait. Alors il faisait de son mieux, pour s’ouvrir aux autres, parler de lui quand c’était nécessaire, ou quand on lui posait des questions, mais sans jamais entrer dans les détails. « Etudiant en médecine oui. » avait-il simplement répondu dans un sourire. A vrai dire, c’était l’un des seuls sujets qu’il aimait aborder. Un pan de sa vie qui prenait beaucoup de place, surtout. Finalement, dans cet accident, il avait le sentiment d’avoir trouvé sa voie, même si les conséquences avaient été désastreuses. Au moins, dans tout ce négatif, il arrivait parfois à trouver un peu de positif, comme il le pouvait. « T’es étudiant aussi ? » osait-il demander, d’un naturel parfois curieux quand à ceux qui osaient l’approcher. Et puis, parler des autres semblait toujours plus intéressant pour lui qui estimait ne pas avoir grand chose à dire. « Ca reste des origines, je suis né ici. » répliquait-il, sans pouvoir réellement en dire plus. A vrai dire, ce n’est qu’en récupérant ses papiers d’identité, qu’il avait (re)découvert son lieu de naissance, sans être capable de dire si réellement, cela ne tenait que d’origines, ou d’autre chose. Il supposait que son père soit américain, de par le nom qu’il portait, et cette facilité surprenante de parler anglais. Mais ça s’arrêtait là, il n’avait aucune certitude, comparé à ce qu’il montrait. Un nouveau sourire qu’il offrait à son comparse, il se dirigeait vers un bar non loin, ou il se retrouvait parfois après une longue garde, plus éprouvante que les autres. « Sinon, tu fais quoi dans la vie ? » demandait-il finalement, une façon de continuer la conversation, en espérant ne pas paraitre trop intrusif, surtout.
| | | a note on the table ; jonah & toi ? |
— Jonah n’était pas du genre à parler de lui. Il pouvait répondre à certaines questions qu’on lui posait, surtout si elles touchaient sa vie actuelle, mais il restait toujours très flou, dès que ça touchait son passé. Ces années de trou noir, dont il ne se souvenait de rien. Avec le temps, il avait compris qu’il ne pouvait pas rester muré dans le silence, dès qu’une nouvelle personne l’abordait. Alors il faisait de son mieux, pour s’ouvrir aux autres, parler de lui quand c’était nécessaire, ou quand on lui posait des questions, mais sans jamais entrer dans les détails. « Etudiant en médecine oui. » avait-il simplement répondu dans un sourire. A vrai dire, c’était l’un des seuls sujets qu’il aimait aborder. Un pan de sa vie qui prenait beaucoup de place, surtout. Finalement, dans cet accident, il avait le sentiment d’avoir trouvé sa voie, même si les conséquences avaient été désastreuses. Au moins, dans tout ce négatif, il arrivait parfois à trouver un peu de positif, comme il le pouvait. « T’es étudiant aussi ? » osait-il demander, d’un naturel parfois curieux quand à ceux qui osaient l’approcher. Et puis, parler des autres semblait toujours plus intéressant pour lui qui estimait ne pas avoir grand chose à dire. « Ca reste des origines, je suis né ici. » répliquait-il, sans pouvoir réellement en dire plus. A vrai dire, ce n’est qu’en récupérant ses papiers d’identité, qu’il avait (re)découvert son lieu de naissance, sans être capable de dire si réellement, cela ne tenait que d’origines, ou d’autre chose. Il supposait que son père soit américain, de par le nom qu’il portait, et cette facilité surprenante de parler anglais. Mais ça s’arrêtait là, il n’avait aucune certitude, comparé à ce qu’il montrait. Un nouveau sourire qu’il offrait à son comparse, il se dirigeait vers un bar non loin, ou il se retrouvait parfois après une longue garde, plus éprouvante que les autres. « Sinon, tu fais quoi dans la vie ? » demandait-il finalement, une façon de continuer la conversation, en espérant ne pas paraitre trop intrusif, surtout. (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Ven 2 Oct 2020 - 18:04
— Il avait donc vu juste quand il avait parlé de médecine. En même temps, il ne fallait pas être idiot pour savoir qu’une garde faisait référence à de la médecine. Heureusement, il avait encore quelques neurones qui lui restaient et n’avaient pas été grillés par la drogue qu’il consommait autant en fumant qu’en avalant des cachets. Il sourit donc au futur médecin avant de le questionner par rapport à son métier. « Et tu comptes te spécialiser dans quoi ? » C’était sûrement le genre de question qu’il avait la plupart du temps quand il parlait de ses études, mais vu qu’il s’intéressait un peu à lui, Hanbin se disait qu’il pouvait demander. Puis, ce n’était pas tellement personnel si ? C’était comme si lui, lui demandait s’il était étudiant. Et d’ailleurs, il ne tarda pas à le faire, ce qui fit apparaitre un sourire sur les lèvres du plus petit. « Oui je suis étudiant. » Il ne donna pas plus de détails parce qu’ils se présentèrent et partir sur autre chose. Il apprit donc son prénom qui n’était autre qu’un prénom étranger bien qu’il soit né en Corée. Hanbin trouvait ça bizarre que ses parents n’aient pas voulu lui donner un prénom plus coréen. Il se souvenait avoir lu quelque part que lorsque les asiatiques étaient dans des pays différents des leurs, ils faisaient en sorte que leurs enfants aient des prénoms qui pourraient se fondre dans la masse des autres, pour s’intégrer. Comme il était curieux, il demanda de façon détournée si c’était aussi son cas. « Et tes parents t’ont donné un prénom coréen aussi ? » Il ne se doutait pas un seul instant qu’il n’avait plus accès à sa mémoire et qu’il ne connaissait pas son histoire. S’il avait su, peut-être qu’il aurait été moins indélicat et aurait surveillé ses mots. Mais comme il n’était pas au courant, il continuerait de paraitre insensible et de poser des questions qui pourraient blesser Jonah. Hanbin lui rendit son sourire quand il lui demanda à nouveau ce qu’il faisait dans la vie, souhaitant sûrement des détails et relancer la conversation. « Je suis étudiant à la Yonsei. Je fais un cursus de danse. » Il passa sous silence ses activités illégales, notamment les combats de rue parce que ça ne le regardait pas. Cependant, il avait encore les stigmates sur son visage de ses derniers accrochages. « Et avant que tu demandes, je sais pas quoi faire de ma vie après… Je fais des études pour faire plaisir à mes parents mais j’ai aucune idée si je vais continuer là-dedans ou pas. » Il faisait dans la danse parce qu’il aimait la danse, mais après en faire son métier, c’était quelque chose d’un peu abstrait pour lui, même s’il voulait continuer à faire ça plus tard.
| | | a note on the table ; jonah & hanbin ? |
— Il avait donc vu juste quand il avait parlé de médecine. En même temps, il ne fallait pas être idiot pour savoir qu’une garde faisait référence à de la médecine. Heureusement, il avait encore quelques neurones qui lui restaient et n’avaient pas été grillés par la drogue qu’il consommait autant en fumant qu’en avalant des cachets. Il sourit donc au futur médecin avant de le questionner par rapport à son métier. « Et tu comptes te spécialiser dans quoi ? » C’était sûrement le genre de question qu’il avait la plupart du temps quand il parlait de ses études, mais vu qu’il s’intéressait un peu à lui, Hanbin se disait qu’il pouvait demander. Puis, ce n’était pas tellement personnel si ? C’était comme si lui, lui demandait s’il était étudiant. Et d’ailleurs, il ne tarda pas à le faire, ce qui fit apparaitre un sourire sur les lèvres du plus petit. « Oui je suis étudiant. » Il ne donna pas plus de détails parce qu’ils se présentèrent et partir sur autre chose. Il apprit donc son prénom qui n’était autre qu’un prénom étranger bien qu’il soit né en Corée. Hanbin trouvait ça bizarre que ses parents n’aient pas voulu lui donner un prénom plus coréen. Il se souvenait avoir lu quelque part que lorsque les asiatiques étaient dans des pays différents des leurs, ils faisaient en sorte que leurs enfants aient des prénoms qui pourraient se fondre dans la masse des autres, pour s’intégrer. Comme il était curieux, il demanda de façon détournée si c’était aussi son cas. « Et tes parents t’ont donné un prénom coréen aussi ? » Il ne se doutait pas un seul instant qu’il n’avait plus accès à sa mémoire et qu’il ne connaissait pas son histoire. S’il avait su, peut-être qu’il aurait été moins indélicat et aurait surveillé ses mots. Mais comme il n’était pas au courant, il continuerait de paraitre insensible et de poser des questions qui pourraient blesser Jonah. Hanbin lui rendit son sourire quand il lui demanda à nouveau ce qu’il faisait dans la vie, souhaitant sûrement des détails et relancer la conversation. « Je suis étudiant à la Yonsei. Je fais un cursus de danse. » Il passa sous silence ses activités illégales, notamment les combats de rue parce que ça ne le regardait pas. Cependant, il avait encore les stigmates sur son visage de ses derniers accrochages. « Et avant que tu demandes, je sais pas quoi faire de ma vie après… Je fais des études pour faire plaisir à mes parents mais j’ai aucune idée si je vais continuer là-dedans ou pas. » Il faisait dans la danse parce qu’il aimait la danse, mais après en faire son métier, c’était quelque chose d’un peu abstrait pour lui, même s’il voulait continuer à faire ça plus tard.(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Lun 12 Oct 2020 - 16:23
— Il avait appris à faire en fonction de ce qu’il savait de lui. Ce qu’il avait déduit de sa propre vie, en retrouvant ses affaires, en discutant avec les médecins. Après toutes ces années, Jonah avait appris à meubler les conversations, à y mettre un terme lorsqu’il se retrouvait incapable de répondre. Même si ça pouvait encore être difficile, selon les moments. Mais il ne se voyait pas admettre devant des personnes qu’il connaissait à peine qu’il était amnésique. C’était un sujet encore trop sensible pour lui, même si le simple fait de l’aborder avec certaines personnes devenues proches pourraient expliquer certaines de ses attitudes. En attendant, il faisait ce qu’il pouvait, au quotidien, devant de nouvelles personnes, pour paraître comme tout le monde. Ca fonctionnait souvent, pas à tous les coups, mais bien assez pour ne pas créer trop d’histoires autour de lui, et ça lui convenait ainsi. « En neurologie. » avait-il simplement répondu à son comparse dans un sourire qu’il ne cachait pas. Il était passionné par ce qu’il faisait, et cela devait sûrement se deviner par l’allure qu’il abordait quand on commençait à s’étendre sur ce sujet. Pour autant, il ne voulait pas accaparer la discussion avec ça, au contraire. Continuant sa route jusqu’au bar, il écoutait Hanbin lui répondre, se doutait même des questions qu’il pourrait avoir envie de lui poser. « Pas que je sache non. » répondait-il à la dernière qu’il entendait, posément. Peut-être en avait-il un, mais il ne l’avait jamais découvert, du moins pas encore. Rien n’indiquant un potentiel prénom coréen dans ses papiers, et ça ne le dérangeait pas plus que ça, en fin de compte. Gardant son attention portée sur le jeune homme, une mine quelque peu surprise se dessinait sur son visage. « Oh tu es à la Yonsei aussi ? » A vrai dire, en apprenant son cursus, il n’y avait rien d’étonnant à voir qu’ils ne s’étaient jamais croisés avant. Chacun dans un bâtiment différent, et Jonah peu friand des soirées organisées par l’université, il était normal de voir qu’il ne connaissait finalement pas grand monde de la Yonsei. Rien légèrement à sa remarque, sans pour autant juger le jeune homme, il gardait son attention portée sur lui. « Ca ne t’intéresserait pas de bosser dans ce monde là ? » Avait-il demandé, presque naïvement. Lui avait la chance d’avoir trouvé rapidement le cursus qui lui convenait le mieux, mais il n’était pas rare que d’autres peinent à imaginer leur avenir. Pour Jonah, le sien était pourtant déjà tout tracé, depuis qu’il avait retrouvé les bancs de l’université, mais ce n’était pas le cas de tout le monde, et il en avait la preuve devant lui.
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— Il avait appris à faire en fonction de ce qu’il savait de lui. Ce qu’il avait déduit de sa propre vie, en retrouvant ses affaires, en discutant avec les médecins. Après toutes ces années, Jonah avait appris à meubler les conversations, à y mettre un terme lorsqu’il se retrouvait incapable de répondre. Même si ça pouvait encore être difficile, selon les moments. Mais il ne se voyait pas admettre devant des personnes qu’il connaissait à peine qu’il était amnésique. C’était un sujet encore trop sensible pour lui, même si le simple fait de l’aborder avec certaines personnes devenues proches pourraient expliquer certaines de ses attitudes. En attendant, il faisait ce qu’il pouvait, au quotidien, devant de nouvelles personnes, pour paraître comme tout le monde. Ca fonctionnait souvent, pas à tous les coups, mais bien assez pour ne pas créer trop d’histoires autour de lui, et ça lui convenait ainsi. « En neurologie. » avait-il simplement répondu à son comparse dans un sourire qu’il ne cachait pas. Il était passionné par ce qu’il faisait, et cela devait sûrement se deviner par l’allure qu’il abordait quand on commençait à s’étendre sur ce sujet. Pour autant, il ne voulait pas accaparer la discussion avec ça, au contraire. Continuant sa route jusqu’au bar, il écoutait Hanbin lui répondre, se doutait même des questions qu’il pourrait avoir envie de lui poser. « Pas que je sache non. » répondait-il à la dernière qu’il entendait, posément. Peut-être en avait-il un, mais il ne l’avait jamais découvert, du moins pas encore. Rien n’indiquant un potentiel prénom coréen dans ses papiers, et ça ne le dérangeait pas plus que ça, en fin de compte. Gardant son attention portée sur le jeune homme, une mine quelque peu surprise se dessinait sur son visage. « Oh tu es à la Yonsei aussi ? » A vrai dire, en apprenant son cursus, il n’y avait rien d’étonnant à voir qu’ils ne s’étaient jamais croisés avant. Chacun dans un bâtiment différent, et Jonah peu friand des soirées organisées par l’université, il était normal de voir qu’il ne connaissait finalement pas grand monde de la Yonsei. Rien légèrement à sa remarque, sans pour autant juger le jeune homme, il gardait son attention portée sur lui. « Ca ne t’intéresserait pas de bosser dans ce monde là ? » Avait-il demandé, presque naïvement. Lui avait la chance d’avoir trouvé rapidement le cursus qui lui convenait le mieux, mais il n’était pas rare que d’autres peinent à imaginer leur avenir. Pour Jonah, le sien était pourtant déjà tout tracé, depuis qu’il avait retrouvé les bancs de l’université, mais ce n’était pas le cas de tout le monde, et il en avait la preuve devant lui. (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: (libre) a note on the table | Dim 25 Oct 2020 - 0:39
— La réponse à la question de la spécialisation en médecin fit naître un sourire sur le visage de Jonah. Il voyait à ses yeux qu’il aimait ce qu’il faisait, que c’était même une passion pour lui et ça lui réchauffa le cœur. Il y avait encore des personnes qui faisaient de grandes études comme lui par envie et parce que c’était quelque chose qui le passionnait. Combien de fois il avait rencontré des gens qui n’étaient dans des cursus de droit, de médecine ou d’ingénierie parce qu’il voulait de l’argent. Ça ne semblait pas être le cas du plus grand et Hanbin lui sourit en retour. Il était content de rencontrer quelqu’un comme lui, qui avait l’air de mettre l’humain au-dessus de l’argent et du matériel. C’était toujours plaisant de rencontrer des gens comme ça, même si lui personnellement, n’était pas ce genre de personnes. L’étudiant était plus quelqu’un qui ne pensait qu’à lui et laissait souvent les autres se débrouiller seuls. Seulement, en ramenant le carnet à Jonah, il avait, en quelque sorte, prouvé le contraire de ce qu’il pensait de lui.
La conversation tourna alors sur le prénom inhabituel pour un coréen du jeune homme et quand Hanbin lui demanda s’il avait également un prénom coréen, la réponse de Jonah le laissa quelques instants surpris. Comment ça il ne savait pas ? Il n’avait plus ses parents pour lui dire ? Le plus jeune ne savait pas comment réagir à cette information et préféra rester silencieux malgré l’envie d’en savoir plus. Cependant pour une fois, il laissa sa curiosité au placard et enchainer sur ses études à lui. « Aussi ? Dois-je en conclure que tu es aussi étudiant à la Yonsei ? » Ils ne s’étaient jamais croisés mais en même temps ce n’était pas quelque chose de surprenant. Ils étaient tous les deux dans différents cursus et bâtiments. Les probabilités pour qu’ils se rencontrent étaient quasi nulle. Encore plus s’ils n’étaient pas dans le même dortoir. « J’imagine que tu n’es pas un étudiant lambda mais que t’as une fraternité ? » Parce qu’il l’aurait très certainement vu dans le dortoir des étudiants s’il l’avait été. Or, Hanbin n’avait jamais croisé sa route que ce soit là-bas où sur le campus. Sa question n’était pas donc stupide.
« Si bien sûr… Mais y a pas vraiment de débouchés. Et surtout, comme dirait mes parents, j’aurai du faire de grandes études dans le droit ou la médecine. Ou à la rigueur l’informatique parce que c’est l’avenir. Mais ils ne sont pas vraiment d’accord avec mes choix de vie. » Que ce soit ses études ou même sa vie amoureuse. Pour eux, Hanbin était un désastre, une catastrophe dont ils n’avaient pas forcément honte, mais qui n’était pas non plus une fierté pour eux. « Et toi tes parents ? Ils supportent ton choix d’études j’imagine. » En même temps, chez les asiatiques, si tu n’étais pas avocat, médecin ou ingénieur ça ne convenait pas aux parents.
| | | a note on the table ; jonah & hanbin ? |
— La réponse à la question de la spécialisation en médecin fit naître un sourire sur le visage de Jonah. Il voyait à ses yeux qu’il aimait ce qu’il faisait, que c’était même une passion pour lui et ça lui réchauffa le cœur. Il y avait encore des personnes qui faisaient de grandes études comme lui par envie et parce que c’était quelque chose qui le passionnait. Combien de fois il avait rencontré des gens qui n’étaient dans des cursus de droit, de médecine ou d’ingénierie parce qu’il voulait de l’argent. Ça ne semblait pas être le cas du plus grand et Hanbin lui sourit en retour. Il était content de rencontrer quelqu’un comme lui, qui avait l’air de mettre l’humain au-dessus de l’argent et du matériel. C’était toujours plaisant de rencontrer des gens comme ça, même si lui personnellement, n’était pas ce genre de personnes. L’étudiant était plus quelqu’un qui ne pensait qu’à lui et laissait souvent les autres se débrouiller seuls. Seulement, en ramenant le carnet à Jonah, il avait, en quelque sorte, prouvé le contraire de ce qu’il pensait de lui. La conversation tourna alors sur le prénom inhabituel pour un coréen du jeune homme et quand Hanbin lui demanda s’il avait également un prénom coréen, la réponse de Jonah le laissa quelques instants surpris. Comment ça il ne savait pas ? Il n’avait plus ses parents pour lui dire ? Le plus jeune ne savait pas comment réagir à cette information et préféra rester silencieux malgré l’envie d’en savoir plus. Cependant pour une fois, il laissa sa curiosité au placard et enchainer sur ses études à lui. « Aussi ? Dois-je en conclure que tu es aussi étudiant à la Yonsei ? » Ils ne s’étaient jamais croisés mais en même temps ce n’était pas quelque chose de surprenant. Ils étaient tous les deux dans différents cursus et bâtiments. Les probabilités pour qu’ils se rencontrent étaient quasi nulle. Encore plus s’ils n’étaient pas dans le même dortoir. « J’imagine que tu n’es pas un étudiant lambda mais que t’as une fraternité ? » Parce qu’il l’aurait très certainement vu dans le dortoir des étudiants s’il l’avait été. Or, Hanbin n’avait jamais croisé sa route que ce soit là-bas où sur le campus. Sa question n’était pas donc stupide.
« Si bien sûr… Mais y a pas vraiment de débouchés. Et surtout, comme dirait mes parents, j’aurai du faire de grandes études dans le droit ou la médecine. Ou à la rigueur l’informatique parce que c’est l’avenir. Mais ils ne sont pas vraiment d’accord avec mes choix de vie. » Que ce soit ses études ou même sa vie amoureuse. Pour eux, Hanbin était un désastre, une catastrophe dont ils n’avaient pas forcément honte, mais qui n’était pas non plus une fierté pour eux. « Et toi tes parents ? Ils supportent ton choix d’études j’imagine. » En même temps, chez les asiatiques, si tu n’étais pas avocat, médecin ou ingénieur ça ne convenait pas aux parents.
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