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For you - sakyang
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Re: For you - sakyang | Mar 12 Mai - 9:46 Citer EditerSupprimer
Je déteste savoir l’opinion qu’elle a d’elle. Les autres ne cessent de la juger, sans réellement se rendre compte de qui elle est. Pourquoi lui causer du tort ? Par simple jalousie, voilà ce que je pensais vraiment. Les autres lui en veulent, parce-que Sawan assume ses actes. Coucher avec un homme ce n’est pas être une trainée. Surtout lorsqu’il s’agit d’un ami. Je n’étais pas ravi d’avoir appris pour Seo Joon. Mais ça n’avait rien à avoir avec un jugement faussé sur sa personne. C’était par crainte de la perte, d’être un peu moins unique à ses yeux. Mais j’avais compris que j’avais tort. En voyant ce que nous partageons aujourd’hui, je comprends que j’ai une place importante dans cette grossesse. Je ne suis pas juste un potentiel père. Je suis peut-être, même celui qu’il faudrait. Et cette idée aussi effrayante soit-elle, est un peu réconfortante aussi. Je grimace à ses remarques, j’en ai un peu marre qu’on la juge sans cesse. Tout comme je suis lassé d’entendre Ye Won la considérer comme tel aussi. Elle ne mérite pas ça. Si seulement ils faisaient l’effort de la connaitre. Certes, nous couchions ensembles et après ? Ça ne faisait pas de nous d’horrible personne. On savait ce qu’on faisait, mais surtout ça me fatigue. Et c’est blessant pour nous. Parce-que notre relation va bien au-delà que d’une simple baise. Mais je suis lassé de devoir l’expliquer, de devoir prouver au monde entier qu’il ne se passera jamais rien entre elle et moi. Qu’importe finalement, ce qui compte ce que nous nous savons. Je souris, presque timide à sa révélation... je suis touché. Je l’admets ça me fait quelque chose qu’elle n’aurait voulu que moi. Est-ce que notre relation aurait été celle qu’elle était s’il n’y avait eu que moi ? Je ne sais pas. Mais j’aime à croire que oui. Peut-être aurait-elle été moins torturé, mais j’aime à croire que j’aurais quand même attiré son attention. C’était une évidence entre nous. Je baisse les yeux, tapote sur le haut de sa main sans savoir si je dois vraiment lui parler de ce qui s’est passé avec Seo Joon. Puis finalement j’ose enfin « Hum… je suis allé le voir pour lui dire que… je m’occuperais bien du bébé que lui. Et que tu n’avais besoin que de moi. » Je suis trop franc ? Un peu oui. Mais je n’allais pas mentir à Sawan. C’était finis tout ça. Je me redresse, nos regards se croisent et je ne suis pas vraiment désolé. Est-ce que c’est une faute ? « Je n’aurais pas dut hein ? » je cherche son approbation. Elle me connait, je suis un peu trop irréfléchi. J’agis sans prendre le temps de me dire que je pourrais faire une connerie. « Je sais c’était con. Mais il m’agace. Il se croit tellement mieux que les autres. Il pense que parce qu’il t’aime, il saura prendre soin de toi. Finalement, c’est lui qui se défile. » Et j’ai raison pas vrai ? Il n’est pas là aujourd’hui. Il ne lui parle plus. Moi je suis là. Et je suis prêt à l’aider. Soupirant, je me penche en avant, passe une main sur mon visage avant de la regarder « Si c’est à cause de moi, je suis désolé que ça te fasse de la peine. Mais je ne le suis pas vraiment, si c’est juste un crétin qui n’assume rien. » Je sais je ne devrais pas être aussi dur avec lui. Seo Joon a surement des qualités. Peut-être un peu trop, mais je ne le supporte pas. J’assume le fait d’être jaloux. Je n’ai pas besoin de m’en cacher. « J’aimerais bien te suffire je l’admets. Mais je sais qu’il compte pour toi… alors j’espère que ça s’arrangera. Parce-que je ne veux pas te voir triste. Pas à cause de lui. » et je le pense, même si je le déteste je ne veux pas qu’il blesse Sawan. Je serais prêt à aller le voir à nouveau. Pour lui demander à quoi il joue. Elle a besoin de lui, pas qu’il joue à l’égoïste blessé. J’ai su lui pardonner pire que ça, alors qu’est-ce qu’il fout ? J’étais certain que ça arriverait. Seo Joon n’a pas les épaules pour tout ça. Je le sais…
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Re: For you - sakyang | Lun 13 Juil - 1:00 Citer EditerSupprimer
Serrant ce doudou entre ses doigts elle l’écoute, sourit en coin sans pour autant le regarder. Elle, dans les propos de son meilleur ami, tout ce qu’elle voit, tout ce qu’elle entend, c’est qu’il n’a cherché qu’à la protéger. Peut-être à défendre sa légitimité à être le père de cet enfant, mais jamais elle ne lui en aurait voulu d’être allé trouver Seo Joon pour lui dire tout ça. Elle trouvait même ça mignon qu’il puisse agir ainsi même si elle était désolée car elle comprenait la douleur qu’il infligeait à son cœur. Parce que cette grossesse était tellement soudaine … mais plus encore, incertaine. Elle aurait aimé pouvoir lui dire s’il était le père, fixer une situation au lieu de lui faire peur, au lieu de le faire espérer pour rien … Parce qu’elle voyait dans son regard qu’il se raccrochait à cette grossesse, que c’était quelque chose d’important pour lui. Qu’il voulait faire ça bien. Cette loyauté, cette dévotion lui allait droit au cœur. J’aurais pas dû, hein. Si, tu avais tous les droits. Elle lui donnerait tous les droits. Elle l’aimait trop pour le contredire. Elle ne voyait pas le mal qu’il aurait pu faire en allant lancer une vérité qu’il connaissait tous les deux. Elle déglutit, croise enfin son regard avec une tendresse qu’elle n’avait que pour lui. Elle met quelques secondes à réagir avant de secouer la tête, il lui fallait le temps que l’émotion s’efface pour qu’elle puisse parler sans avoir la gorge nouée, « Kyang … » souffle-t-elle en murmurant « Tu sais pourquoi je t’aime autant ? » C’était une question déroutante, qu’il n’attendait peut-être pas. « Parce qu’on arrive toujours à se retrouver, même après l’impossible … j’aime à croire que ce qu’on a traversé tous les deux, le mal qu’on s’est infligés, nous a rapprocher finalement … nous a rendu plus fort … On n’a peut-être pas fait les choses comme il faut mais … le résultat est qu’on est là, l’un pour l’autre, toujours … est-ce que tout le monde a la chance d’avoir ça ? » elle marque une pause et se penche un peu plus vers lui pour souffler comme un secret « Moi je suis pas sûre … moi je crois qu’on est unique … » assure-t-elle en nouant ses doigts aux siens. « Et ce que tu lui as dit … c’est parce que t’en avais besoin, et … » elle cherche ses mots avant de reprendre « que tu ressentais une certaine injustice que tu voulais rétablir. T’es tout aussi légitime que lui à être le père de cet enfant Il Kyang … » murmure-t-elle comme une vérité qu’il était nécessaire pour lui d’entendre. « Preuve en est … tu es celui qui m’apporte un doudou et qui me tient la main alors que je panique … » elle vient coller son front au sien « J’entends les mots … comprends les sentiments … mais les actes sont beaucoup plus fort pour moi … et toi t’es là … même si t’es mort de trouille t’es là. Avec moi … et ça … jamais, non jamais je ne l’oublierais. Jamais. » et la voilà les larmes aux yeux à nouveau. Elle se redresse avec une moue boudeuse en poussant un léger râle. « Rah, me voilà à pleurer à nouveau, foutu hormone de grossesse. » boude-t-elle en levant les yeux au ciel pour s’éviter de pleurer. Elle était si sensible, si dépassée par la situation … Elle si forte à l’accoutumée. Mais elle savait qu’elle s’en sortirait si Il Kyang était là avec elle.
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Re: For you - sakyang | Mer 15 Juil - 7:41 Citer EditerSupprimer
Sa question m’avait clouée, je ne m’estimais pas aussi important encore moins mériter une pareille attention de sa part. Je n’étais pas le genre de type à qui on puisse s’attacher. En réalité avec Sawan j’étais simplement égoïste. Je la voulais... pour moi, dans ma vie. Qu’importe le prix et que je doive lui imposer mes défauts. Elle était aussi puissante que ça à mes yeux. Jamais je n’aurais pu lui faire croire que j’étais l’homme de la situation. J’avais envie d’y croire, de m’accrocher à l’idée que je pourrais l’aider mais je savais au fond de moi que je ne serais pas parfait. Qu’en réalité, je cherchais aussi son soutien. Sa présence pour me rassurer… cette épreuve, on la vivrait à deux. Jusqu’à ce qu’elle se transforme, devienne plus belle. Un tout qu’on puisse partager et dont on serait fier. Oui, je voyais les choses de cette façon. Avec utopie surement, parce-que je voulais quelque chose de positif dans ma vie. La seule qui pouvait me l’apporter aujourd’hui c’était elle. Et ce bébé… le moins deviendrait un plus. Le elle et moi, un nous. Et ça m’allait ! Je ne voulais rien de plus, je faisais une croix sur mes premiers rêves, pour m’en créer de nouveaux. Dans ceux-là Sawan était là… et c’était tout ce dont j’avais besoin. Tout comme ces mots finalement, cette force qu’elle me donnait. A toujours croire en moi, à voir le meilleur de moi. J’avais cette chance incroyable de l’avoir dans ma vie, cette faculté qu’on avait à se surpasser, à se pardonner même le pire… Personne n’était capable de comprendre ça. Surement parce-que nous avions nous aussi prit de mauvaises décisions. Mais je ne regrettais jamais rien… car Sawan me faisait me sentir unique. Différent des autres… Elle avait raison, nous étions unique à notre façon. Ensembles… et je me rendais compte que sans elle dans ma vie, j’étais perdu. Définitivement en chute libre… J’avais assimilé le fait que Ye Won ne voulait pas de moi. Qu’elle ferait surement sa vie loin de moi. Mais Sawan… c’était impossible de me l’imaginer. Pas parce-que j’étais amoureux d’elle, mais parce-que je l’aimais de cette façon si particulière. Celle que personne ne comprenait… dans ses yeux, j’arrivais à lire tout ce qu’elle n’osait dire. Tout ce que je ressentais moi aussi. Ces instants étaient précieux, et malgré que je garde le sourire, j’avais la subite envie de laisser les larmes s’échapper. Je n’y arriverais pas sans toi Sawan… c’était aussi évident que ça. J’avais envie de la protéger. De pouvoir la guérir de tous ces maux qui avaient pu la blesser… et toute cette haine qu’elle avait reçue. Injuste… tout ça me paraissait trop gros pour elle. Je détestais l’idée qu’on la résume à une putain. A une garce qui collectionnait les relations… si seulement ils savaient quelle fille elle était. Peut-être verraient-ils pourquoi je l’aime autant. Pourquoi je m’accroche autant… me mordillant la lèvre, je ris doucement à ses mots. Elle pleure, et moi aussi… comme deux pauvres crétins que nous étions. Trop émus par ce qui nous arrivait. Je ne résistais pas à l’envie de la prendre à nouveau dans mes bras. La serrer autant que je pouvais… « Je serais là pour toi. » elle le savait déjà. Je lui avais dit mais je ne voulais pas qu’elle en doute. Que même quand elle serait seule, elle ait peur. Nous étions juste deux gosses qui s’apprêtaient à franchir une étape de notre vie. La nôtre oui… je ne pouvais pas me résoudre à me dire que ce bébé n’était pas le mien. « J’aimerais tellement pouvoir t’offrir plus… » Un murmure, juste une confession que je lui faisais. J’aurais aimé être celui dont elle était tombée amoureuse. J’aurais aimé être celui qui pouvait l’aimer de ce véritable amour… nos chemins n’étaient pas fait pour se suivre. S’entremêler, ne devenir qu’un. Ils étaient faits pour avancer, l’un à côté de l’autre. J’étais incapable de lui dire que je l’aimais… parce-que j’avais toujours eut la trouille d’assumer ces paroles. Que ça soit pour Ye Won ou pour Sawan… ils restaient bloqués là. Juste au creux de ma gorge alors que je mourrais d’envie de lui dire. Pardonne-moi Sawan… je suis trop lâche. J’ai peur de te perdre… que ces mots soient de trop. Qu’ils puissent tout changer dans ma vie. Comme à chaque fois je pensais que les actes suffisaient… et je savais qu’elle aussi pensait ça. Mais parfois… n’était-il pas bon de se libérer de ce poids ? De dire simplement ce qu’on avait sur le cœur ? Me reculant un peu, je regardais nos mains. Essuyant vulgairement une larme qui coulait sur ma joue. Avant de rire de ce qui nous arrivait. Malgré que mes yeux parlaient pour moi. J’espérais qu’elle ne doute jamais… de ce que je pouvais ressentir pour elle. Si seulement elle pouvait rencontrer quelqu’un qui l’aime… Nous avions passé le reste de l’après-midi ensembles. A se parler, à oublier que notre avenir changerait. En discutant on avait surement moins peur de devenir des… parents. Et ce mot m’effrayait tellement. Mais c’était la seule chose à laquelle je croyais en ce moment. Douce après-midi en sa compagnie, rire légers qui nous ressemblaient. Si simple et facile à la fois… jusqu’à cette soirée, où je rentrais seul et tout basculait…
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