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✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦
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✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mar 21 Avr - 1:17 Citer EditerSupprimer
Sawan n’arrêtait pas de repenser à cette soirée. En boucle, inlassablement. Elle y avait pensé, encore et encore. Elle n’avait pas compris son changement d’attitude. Elle ressentait encore la pression de ses doigts, son souffle sur sa peau, et ce regard amusé et complice qu’il lui lança malgré cet appel. Elle savait dans le fond que c’était ce coup de téléphone qui l’avait fait changer d’attitude à ce point mais … elle ne pouvait comprendre sa froideur soudaine à son encontre. Il l’avait pressé. Lui avait demandé de se changer sans une once d’empathie. Sawan ne mentirait pas, pendant une seconde elle s’était sentie honteuse. Elle avait l’impression d‘avoir dépassé les bornes … D’avoir agis comme une trainée qui l’avait amusé un temps mais qui, une fois l’esprit claire, lui avait déplu. Sawan, avec Hwan plus qu’un autre, ne voulait pas être cette fille qu’on saute et qu’on jette. Elle voulait faire les choses bien avec lui et depuis le début ils se l’étaient dit … Prendre son temps, apprendre à se connaitre, se laisse le temps de s’apprivoiser, mais ils ne faisaient rien comme les autres. Un café, des heures de discussion, des origamis, puis des rencontres, inattendues. Puis une invitation, chez lui, un bain, une intimité qu’il partage sans jamais s’adonner aux plaisirs de la chaire. Une danse. Un autre moment volé. Un plaisir qu’ils partagent, et plus ils se voient, plus ils s’enfoncent dans une relation qu’elle ne contrôle plus. Elle voulait de la douceur, lui apprendre à aimer, mais elle se fait happer, le corps, l’âme, pire encore le cœur. Elle succombe à ses règles. A ses mesures. Il s’effraie d’une main posée sur son cou, mais elle lui offre ce qu’elle a de plus intime au détour d’une cuisine. Etait-elle salvatrice ou démon ? Un ange, oui, mais déchu. Elle se repassait en boucle leur soirée, cherchant dans le moindre détail ce qui avait pu le faire basculer. Sawan réalisait alors qu’elle ne le connaissait pas. Elle connaissait ses peurs, quelques informations précieuses qu’elle semblait être la seule à connaitre. Puis parfois, quand l’incompréhension s’était mue en tristesse puis en colère elle se disait combien elle était stupide ; stupide de croire que ce genre de relation n’était pas un jeu pour lui. Etait-ce sa petite amie qu’il avait eue au téléphone ? Lui qui avait fini de jouer avec Sawan. Alors pourquoi ne pas coucher avec elle et la jeter ? Voulait-il lui donner l’impression d’être unique ? D’être la seule qui pourrait le sauver ? La faire tomber amoureux était peut-être un challenge pour lui ? Un jeu ? Et qu’elle était comme la pauvre idiote qu’elle était en train de plonger dedans ! Elle se détestait. Puis quand sa colère se transformait en manque, elle restait des heures allongées à se dire qu’elle n’avait rien imaginé. Qu’elle avait vu ses faiblesses, que personne ne pouvait être aussi bon acteur … Elle avait vu son regard, sa sincérité. Elle voulait croire en lui. Croire en ce qu’ils avaient partagés … Mais il semblait être capable de l’oublier avec une telle facilité qu’elle en avait mal au cœur. Pourquoi ne pouvait-elle pas l’oublier elle ? Alors elle sortait, tentait de s’occuper pour ne pas regarder son téléphone. Elle trainait avec Il Kyang dans les cafés, elle prenait le soleil, assise sur un banc près de l’université. Elle riait avec Mei en mangeant des churros à Hongdae. Elle regardait les danseurs faire leur show et rentrait tranquillement. Elle essayait de masquer le fait qu’il ne l’avait pas rappelé. Qu’il ne lui avait pas envoyé de sms, pire encore qu’il n’avait pas répondu au sien … Pourquoi l’inviter chez lui si c’était pour la quitter dans la foulée ? La quitter ? Ils n’étaient même pas ensemble, que croyait-elle ? Elle avait perdu l’espoir d’avoir un jour de ses nouvelles pourtant il l’obsédait, encore et encore. Elle pouvait bien agir comme si tout allait bien, Hwan lui manquait. Elle avait bien essayé de le chercher sur les réseaux, mais rien, aucune trace de lui. N’était-ce pas étrange pour un jeune de son âge ? Pas une seule photo de lui, rien … Et alors que toutes les sonnettes d’alarmes lui demandaient de s’en méfier, la jeune femme n’y voyait qu’une frustration de plus. Celle de ne pas voir son visage, ce sourire craquant et gêné, ni ce regard acier qui lui coupait le souffle quand il était en colère. Tout lui manquait. Tout. Mais Sawan fait semblant, elle ne veut pas qu’on lui pose de questions, qu’on s’inquiète. Elle veut garder Hwan secret pour elle. Elle arrive enfin à la fraternité, monte les escaliers comme elle le fait d’habitude et pousse la porte de sa chambre avec un rire. Elle coince son téléphone entre son oreille et son épaule en disant « Okay c’est bon j’arrive dans ta chambre … t’as retiré les nouilles cette fois ? » plaisante-t-elle avant de se tourner vers sa chambre et de lâcher un faible « J’te rappelle Il Kyang. » elle vacille, pensant presque voir un fantôme dans sa chambre alors qu’il était là, sans qu’elle ne rêve, debout au milieu de la pièce à la fixer. A la transpercer de son regard acier, en colère.
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mar 21 Avr - 10:52 Citer EditerSupprimer
Regard transperçant, derrières ses vitres teintées, le garçon observe la scène de ses yeux sombres. Il est silencieux, écoute de la musique, retient les notes qu’il connait par cœur. A la vue de sa silhouette, un léger rictus se forme sur le coin de ses lèvres. Elle est belle, envoutante même à cette distance. Il ne voit qu’elle, aucune autre n’existe vraiment si ce n’est cette belle assassine qui le fait fondre. Il se mordille l’intérieur de la joue, se passe un doigt négligeant sur sa bouche, alors qu’il la désir encore plus en la sachant inaccessible. Douce folie qui le prend, à l’abri des regards, Hwan observe sa belle poupée à l’allure élégante. Féline. Elle replace une mèche de ses cheveux, semble attendre quelqu’un. Mais ce moment suspendu lui permet de mieux la regarder, de la détailler… si belle, si fragile et forte à la fois. Elle le rend dingue, le possède totalement. Mais alors qu’il se délecte de cette vision, un garçon descend les marches, tout sourire avant d’approcher d’elle. Ses mains se crispent sur le volant quand il l’aperçoit déposer un baiser sur sa joue. Il a l’air… heureux. Presque trop d’après le garçon de la nuit. Il fronce les sourcils, s’avance sur son siège et guette les réactions de sa belle. Elle aussi à l’air d’apprécier sa compagnie. Il est… négligé. Jeans délavé, trouvé, un simple tee-shirt et une veste en cuir. Rien ne signifiant, et pourtant Hwan le dévisage, l’envie presque de s’afficher aux bras de Sawan. Mâchoire serrée, il laisse l’agacement l’envahir, les observe s’éloigner avec une folle envie de venir troubler ce calme. Interrompe ce moment qu’ils lui volent… réalité qui le ramène à son rôle. Coup de téléphone d’un membre du clan qui le cherche, il a à faire aujourd’hui. Et il se prive, encore une fois. Retourne à ce qu’il sait faire de mieux. Mais les jours suivants Hwan reste toujours dans l’ombre, derrière elle quelque part sans qu’elle ne s’en aperçoive. Il devient fou ! Dingue d’elle. Pourtant il ne cède pas, ne l’appelle jamais. Est toujours prit entre deux feux, Miso, sa vie… et Sawan. Il ne sait plus vraiment ce qu’il fait. Passe son temps à regarder des photos d’elle quand elle n’est pas là. Sourire fou qui se dessine sur ses lèvres, alors qu’il observe encore la jeune femme de loin. Avec des amis cette fois, ou parfois juste assise avec un bon livre. Il ne sait pas à quoi il joue. Quelle sont les limites à cette relation ? Les gens normaux ne font pas ça n’est-ce pas ? Il s’en doute quelque part et pourtant il est piégé. Prit dans ce tourment qu’il n’arrive pas à faire taire. Cette nuit, Miso lui offre un temps de répit. Une occasion qu’il ne rate pas pour aller rejoindre sa belle qui doit toujours l’attendre. Parce-que c’est ainsi non ? Sawan tient trop à lui, elle doit désespérée de ne pas le voir. C’est ce qu’il croit lui avec ce sourire un peu carnassier. Sa voiture n’est pas discrète sur le parking du campus. Hwan pourrait se faire remarquer, mais c’est avec aisance qu’il se glisse jusqu’à la chambre de la jeune femme. Il connait par cœur son numéro et ne peine pas pour entrer. Personne n’est là, il le savait car connaissait l’emploi du temps de Sawan. Il savait même quand les autres seraient absentes. Passant une main dans ses cheveux, le nord-coréen, traverse la pièce, s’enivre de l’odeur de Sawan. Il laisse la lumière éteinte, frôle du bout des doigts son bureau, des livres qui trainent près de son ordinateur. Il trouve sur la chaise un pull, s’en saisis presque avec douceur avant de le porter jusqu’à son nez et humer le parfum. Il s’en délecte, s’en imprègne un peu plus alors que cette fille lui empoissonne le sang. Il le sait ! Il l’a dans la peau. D’une énergie particulière, il repose le vêtement, plaisir coupable qui le fait sourire, alors qu’il observe le reste de sa chambre. Des affaires de femmes, qu’il juge élégantes et à la fois hypnotisantes. Hwan est fasciné par Sawan, par ses habitudes, l’imagine devant ce miroir à se maquiller, coiffer ses cheveux longs… et son esprit se trouble, d’une hallucination visuelle, alors qu’il la voit parfaitement se dessiner sous ses yeux. Elle est si belle ! Si précieuse… il se mordille la lèvre, touche le miroir mais son reflet s’efface trop vite. S’évaporant pour lui laisser remarquer ces photos sur le coin. Il avance, fronce les sourcils en observant encore ce même garçon… Il serre les poings, remarque à quel point ils ont l’air complice. Qui est ce type ? Il ne sait pas, mais la question le ronge brusquement. Alors il se prend à l’envie d’aller fouiller dans son ordinateur. Il n’aura aucun mal à forcer le mot de passe. Mais il sait qu’elle ne va pas tarder à revenir. Alors il se maitrise, garde pour lui cette agacement. Il s’installe sur la chaise, reste dans la pénombre avant de faire craquer sa nuque. Il veut dégager cette tension, profité d’elle. Mais Hwan est caractériel. Il déteste être pris de court. Que les choses ne se passent pas comme il le veut. Il inspire, sort de sa poche un papier pour passer sa frustration. Et il se met à faire un origami, se concentre sur les pliages même dans le noir il y voit très bien. Connait les gestes par cœur et se berce de cette obsession dans une manie addictive et guérisseuse. Puis il entend une présence, celle de Sawan qui franchit le pas de la porte. Il relève le visage vers elle, attend qu’elle l’aperçoive alors qu’il écoute ses paroles. Elle parle à un homme… encore un. Il serre les dents, la fixe avec cette lueur sombre au fond des yeux. Ces derniers sont cernés de noir comme à son habitude. Il a l’air dangereux, imprévisible… « Dans sa chambre ? » lâche-t-il sans lui dire bonsoir. Il envoie chier les formalités, même l’envie de la toucher. Ses doigts terminent l’origami, dans un geste machinal, avant qu’il ne vienne jouer avec le papier plier. Une rose, qu’il triture, pour se calmer. Mais il est agacé. Hwan est contrarié… il n’a pas pu contrôler cette arrivée. Rien ne s’est passé comme il l’aurait imaginé. Lui qui croyait qu’elle serait toute heureuse en le voyant. Elle reste proscrite près de la porte. Peut-être même est-elle déçue ? « Je bouleverse tes plans on dirait. » reproche, il n’est pas aimable. Au contraire, il est distant. Froid et accusateur. De toute évidence Sawan avait prévu de rejoindre un homme ce soir. Et ce n’était pas lui. Il se lève, allure imposante et dangereuse. Hwan n’est pas l’homme qui peut être avec Sawan. Il est ce qu’il est avec les autres. Gardant cette armure, que personne ne peut venir briser. Menaçant, il s’approche lentement, presque trop mesuré. Il sait ce qu’il fait, joue ce rôle de trop nombreuses fois… « Tu penses que tu peux jouer avec moi ? » a-t-il l’air d’être ce genre d’homme ? Il laisse un sourire insolent se dessiner sur ses lèvres « C’est donc ça, ce que tu fais quand j’ai le dos tourné. » et il rit, d’un air un peu sadique. Parce-que Hwan est déçu. Triste peut-être un peu, mais jamais il ne lui dira. Il est juste surprit par ce qu’il vient de découvrir. Et ça le dépasse ! Lui qui sait toujours tout, lui qui enquête toujours. Il ne s’était pas arrêté sur ces détails. Et pourtant c’était évident, Sawan avait d’autres hommes dans sa vie. Il se poste devant elle, garde son air impassible « Je te donne le choix… soit tu m’expliques, soit tu me mens… mais quoiqu’il arrive, je suis déjà très en colère. »
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mar 21 Avr - 13:45 Citer EditerSupprimer
Il fallait bien l’admettre, la jeune femme passa par toutes les émotions en le voyant dans sa chambre. Surprise, puis heureuse, puis déroutée, puis en colère, puis heureuse à nouveau mais le tout masqué par un agacement évident de le voir si froid, si … distant. Elle était perdue Sawan, elle voulait retrouver la quiétude de leur début, ces moments qu’ils vivaient à l’abris des regards, loin des autres et qui pourtant … était si délicieux. Elle réfléchissait à s’en déclencher des migraines. Elle désirait tant le comprendre mais il restait si obstinément fermé à elle … Elle avait pu apercevoir quelques bribes de son esprit torturés mais elle était bien incapable d’assembler toutes les pièces pour en comprendre l’essence. Elle pinçait ses lèvres et son regard se voile d’une colère qu’elle contient, mais la jeune femme se maudit. Son corps réagit à sa froideur, à sa colère. Son corps frémit et son bas ventre s’attise. Elle lui en veut, la colère boue dans ses veines, mais pire encore le désire la frappe de plein fouet. Elle serre ses petits poings pour se contenir. De quoi ? De l’engueuler ou de lui sauter dessus ? Elle ressent encore la présence de ses doigts se jouant d’elle alors que son regard acier la transperçait. Que cherchait-elle bon sang ? A se détruire dans la luxure et la rage ? Sawan n’arrivait pas à se dire qu’elle était enceinte chaque fois qu’elle était face à son démon. Elle n’était qu’une femme asservie et à genoux qui ne demandait qu’à son bourreau de lui donner l’attention qu’elle réclamait tant. Mais Sawan sauvait la face, résistait parce que c’était plus intense ainsi. Elle ne ploierait jamais devant lui, mais il finirait, de toute évidence par la faire succomber. Elle ne lui tenait tête que pour lui cacher combien il l’avait apprivoisé déjà. Mais non ! Sawan refusait de le laisser la dominer ainsi. Il était celui qui voulait apprendre, il était l’ingénu, celui qui désirait connaitre. Elle avait le pouvoir, le contrôle, elle avait le savoir (prétendait l’avoir) et il pouvait bien la dompter, la contraindre, lui plaire à l’en rendre folle, elle tenait à son rôle. JE suis celle qui te guidera … lui criait son regard félin. Jouer ? N’était-il pas le seul à jouer avec elle ? La rejeter, la délaisser sur un bout de trottoir après une nuit où elle s’était livrée à lui. Son souffle s’accélère alors qu’il s’approche, sans savoir si c’était son attirance pour lui qui fulminait d’être ainsi contenu, ou si c’était la colère que provoquait chacun de ses mots. Et ce sourire insolent sur ses lèvres elle a envie de lui bouffer, elle a envie de lui faire ravaler, dualité constante dans ce qu’elle ressent. Puis ce sous-entendu qui la blesse. S’il savait … Il venait de frapper là où ça faisait mal et pendant une seconde Sawan flanche. Lui lance un regard douloureux. Je ne veux pas te faire de mal … Trop tard Hwan. Ses mots lui reviennent, elle avait eu raison de dire qu’il lui en ferait. C’était inévitable mais l’homme était bien trop important à ses yeux pour qu’elle se moque de ce qu’il pensait. Elle s’était focalisé sur cette image qu’elle avait eue d’elle, vis-à-vis d’Il Kyang, cette pute qu’il baise, qu’elle ne pouvait supporter que Hwan pense qu’elle était ainsi. Une fille facile … et pourtant, ce bébé qu’elle portait de pourrait pas donner d’elle une autre image. Enceinte sans savoir de quel homme, et qui s’adonnait à quelques plaisirs dans une cuisine avec un homme inconnu. Vraiment … Il venait d’ébranler le peu de confiance qu’elle avait en elle. Mais ce n’était pas réellement sa faute, si Sawan en souffrait autant c’est parce que c’était ainsi qu’elle se voyait. Elle se détestait, de n’être qu’une femme aussi soumise à ses émotions. Elle voulait bien faire ? Quelle connerie. Que faisait-elle de bien. A mesure que leur relation avançait Sawan perdait le contrôle et faisait n’importe quoi. Mais elle était incapable de garder la tête froide avec lui … Il était un démon qui la possédait de tout son être et elle en voulait encore et encore … Et son ultimatum, la fait totalement vriller, il se rapproche mais elle ne recule pas, au contraire, elle refuse de s’acculer, de se soumettre à cet instant. Elle relève son minois, indocile enfant, avant de siffler « Parce que tu crois peut-être que tu peux débarquer comme ça dans MA chambre et ordonner quelque chose ? Tu te crois plus légitime qu’un autre ? » elle tape de son index sur son torse, mais si elle espère faire passer ça pour de la provocation, elle ne cherche en réalité qu’à combler ce besoin de le sentir, de le toucher. De s’assurer qu’elle ne rêve pas, qu’il est bien là. Bon sang que son parfum l’enivre et la fait frémir. Elle le déteste tellement de l’avoir rendu accroc et de disparaitre comme il le fait. Puis comme si ses mots lui revenaient en boomerang elle attrape son visage de sa main et enfonce ses doigts dans ses joues pour le forcer à baisser la tête vers lui « Manque moi de respect encore une fois Hwan et la douceur que je t’apprends ne sera qu’un lointain souvenir. » une menace à peine déguisée. Elle n’attendait aucune excuse de sa part mais qu’il réalise la portée de ses mots qu’elle réalise soudainement être de la jalousie. Il était évident qu’il sombrait dans un attachement sincère avec elle mais que leur relation qui ne portait aucun nom, qui n’était ni consommé, ni défini, rendait tout le reste flou. Quand ils étaient ensemble tout paraissait limpide, mais loin l’un de l’autre … qu’étaient-ils ? Que se devaient-ils ? Fidélité ? Loyauté ? Pour elle c’était naturel, elle ne voulait personne d’autre. Juste lui … Mais lui ? Que voulait-il ? « Pourquoi tu es là ? » dit-elle en le relâchant finalement. Ses orbes noirs plantées dans les siennes, la jeune femme le fixait, le regard orage, sans être capable de s’éloigner de lui. Elle était bien loin de vouloir le toiser, le dominer, elle voulait juste sentir à nouveau la chaleur de son corps près du sien et sentir son souffle s’écraser sur son visage dans une colère qui le tenait en haleine.
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mar 21 Avr - 18:25 Citer EditerSupprimer
Pourquoi s’infliger de tels tourments, alors qu’il avait déjà les siens. Dans un jeu malsain et troublant, Hwan se laisse emporter. Guider par cette femme en qui il croit. Il est déçu, lui qui est prêt à tout lui donner. Il se rend compte que cette fille a eu une vie avant lui. Et il avait beau le savoir, le voir de ses propres yeux le rend triste. Ça l’ébranle… car avant elle, pour lui il n’y a jamais eu personne. Des femmes de passages, dont il ne se souviendra jamais des noms. Mais jamais il ne s’était attaché à quelqu’un. Au point de lui confier des choses à son sujet, s’ouvrir aussi... et ça le rend plus vulnérable encore. Plus fragile aussi. Il se sent à sa merci, encore une fois il sombre sans avoir la moindre possibilité de se raccrocher. Face à elle, il a l’air sombre, inatteignable, mais en réalité c’est parce qu’elle le touche qu’il est obligé de lui mentir. Il ne veut pas qu’elle voit à quel point il est perturbé sous ses airs insensibles. Il s’en voudrait, si son cœur ne battait pas aussi vite dans sa poitrine. Et ça tambourine un peu plus de colère qui l’envahie. Et voilà qu’elle lui répond, lui tient tête. Malgré que ça le grise quelque part, il se braque. Fronce un sourcil contrarié. Comment ose-t-elle ? Jamais personne ne fait ça. Hormis sa sœur, Hwan ne connait aucune femme assez folle pour assumer ses actes. Le mettre en porte à faux. Et l’accuser presque de quelque chose. Il continue à la regarder, la fixe, de toute cette rage qui nait en lui. Véritable supplice auquel il veut céder, mêlant cette colère à cette envie fulgurante qu’il le prend. Elle dégage une aura féline, provocatrice qui le rend un peu fou. Sous ses airs malicieux, elle cache une véritable bête. La même que lui surement. Et il déteste ça ! Les femmes sont des proies, des brebis égarées. Jamais il ne s’adonne à un combat d’égo et de fierté avec elle. Mais Sawan sait le surprendre. Toujours là il ne l’attend pas. Il ne répond pas, la laisse faire son petit numéro alors qu’elle vient se saisir de son visage. Poigne ferme qu’il ne devinait pas sous cette douceur addictive. Hwan baisse le regard sur elle, reste toujours aussi fermé. Elle ose le menacer, lui… il oscille entre sourire de plaisir, ou rire de rage. Il ne sait pas vraiment. Se laisse surprendre. Une fois de plus Sawan frappe fort. Et si quelque part il est grisé par son attitude, il est aussi agacé. Il se recule, lui jette un regard noir. Et il sait… que maintenant ce combat est juste une question de fierté. Pourra-t-il céder le premier ? Il le refuse. Alors il sourit d’un air insolent. Massant ses joues dans un geste las. « Et pourquoi je ne serais pas là ? » il sait à quel point c’est agaçant de répondre par une autre question. Il s’amuse, trouve la situation à la fois étonnante et nouvelle. Jamais il n’a connu pareille sensation. Une dualité si forte qui s’immisce en lui. Il rit, d’un air un peu fou avant de détourner les yeux et observer de nouveau la pièce. Il ne s’avoue pas vaincu en réalité Hwan bouillonne de l’intérieur. D’une chaleur qui le consume, d’un plaisir nouveau qu’il ne connait pas et qui attise son attention. Il aime la savoir aussi incandescente. Elle n’a pas peur de lui… et cette fatalité le met au pied du mur. Qu’importe les menaces, la jeune femme reste debout. Elle est si excitante, pense-t-il en se forçant à ne pas la regarder. « C’est qui ce type ? » il n’en démord pas. Ne lâche pas ce combat, qui ne rimera surement à rien. Il refuse d’être le soumis ce soir… S’éloignant un peu, il reste audacieux, bouge lentement. Mesure ses gestes alors qu’il tient encore son origami entre ses doigts. Puis en regardant sa chambre, il retombe sur ces photos. Celles qui l’agace et le rende jaloux… est-ce que c’était lui au téléphone ? Ils les avaient vu ensembles, tout sourire, presque à trop se toucher. Hwan avait vu rouge, et ce soir il est tout autant nerveux à l’idée qu’un homme puisse l’approcher. Froissant l’origami dans sa paume, il s’approche d’elle. Se veut dominant « Ne t’avises pas de me provoquer Sawan. Je reste calme… mais ça risque de mal tourner si tu me cherche un peu trop. » Une nouvelle menace qu’il pourrait réaliser. Il ne sait pas vraiment. Se perd un peu dans ce cercle vicieux. « Réponds-moi. C’est qui ce type ? C’est le même que tu affiches fièrement sur ton miroir ? » Jalousie qui s’immisce au creux de son ventre. Un spasme le prend, alors qu’il serre les dents. Grand jamais il n’avait ressenti ça pour personne. Il veut insister, une explication. Des mots, des vrais ! Et ça le rend fou, qu’elle puisse oser lui dire non. « Je ne joue pas. J’ai pas que ça à foutre de perdre mon temps. Je demande, tu réponds. C’est pas compliqué ? » Si elle pensait que tout ça c’était un jeu alors elle se goure. Hwan n’est pas là pour s’amuser. Mais si c’est ce qu’elle veut… il ne l’acceptera pas. En réalité, il deviendrait fou de rage. Il serre les dents, un peu plus, sa mâchoire crispée, son regard noir. Il ne sait pas ce qu’il veut. A part une simple réponse. Il les a vu tous les deux ! Alors il exige qu’elle lui explique. « Je n’ai pas le temps pour tes enfantillages. Je pensais que c’était clair entre nous. Tu dois tout me dire ! Je dois tout savoir de toi ! » Et c’est une folie. Il est oppressant, inconscient que ce qu’il lui demande est impossible. Mais Hwan est ainsi, excessif. Il a besoin de tout savoir. De tout connaitre !
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Jeu 23 Avr - 15:40 Citer EditerSupprimer
Sawan le fixe, voudrait tant pouvoir s’immiscer dans son esprit, comprendre son esprit malade et torturé. Mais elle sait, qu’à l’instant où elle sombrera dans sa tête, il l’emportera avec elle. Elle ne donne pas cher de sa résistance. Elle n’est là que pour pimenter leur relation. Elle n’est là que pour lui apprendre à se contrôler mais elle est factice, risible. S’il savait ce qu’elle pense à cet instant. Cette envie qu’elle a de lui. De le punir de l’avoir abandonné aussi longtemps, que croyait-il ? Qu’elle jouait aussi ? Elle avait passé des heures et des heures accrochées à son téléphone comme une idiote. Sautant dessus chaque fois qu’il vibrait, presque déçu de voir que ce n’était jamais Hwan. Elle lui en voulait parce qu’elle était accroc à lui, au moindre détails qui la transcendait et la jeune pensait, jusqu’ici, que Hwan était tout aussi épris de cette addiction. Il crevait de désir pour elle pas vrai ? Il voulait la posséder de sa fougue la plus féroce, en témoignait cette main sur sa gorge qu’elle voulait tant sentir à nouveau. Etait-ce malsain d’être à ce point perverti par le simple regard d’un homme ? Sawan savait depuis longtemps qu’il ne lui fallait pas un homme de douceur, mais un homme de poigne qui saurait lui offrir le monde pour la reine qu’elle serait à ses yeux, et qui saurait dans un même temps la rendre docile. Féroce lionne qui ne demande qu’un homme assez solide pour contenir sa rage et son envie de dévorer le monde. Elle avait besoin d’un homme comme Hwan qui derrière cette apparente fragilité qu’il lui laissait apercevoir, se cachait un homme d’acier. De cette essence divine, inexorable, implacable. Il pouvait la dominer avec une aisance que la jeune femme appréciait. Peu d’hommes en avait la capacité. L’avait-elle su dès leur première rencontre, à l’instant où il avait posé son regard sur elle sur les marches de l’institut ? Elle avait senti cette aura, elle l’avait captivé, lui offrant la plus belle des délivrances les jours qui suivirent … Et maintenant quoi ? Que devaient-ils faire ? Apprendre à tenir leur conviction pour ne pas sombrer contre le récif tranchant des erreurs et des faux pas ?
Sawan l’affronte du regard, le provoque faiblement, mais tien à lui faire comprendre les limites qu’il ne doit pas dépasser, mais Hwan n’entend rien, laisse sa folie possessive s’emparer de ses gestes et de ses pensées. Il ne voit plus que les détails qui le tiraille. Il Kyang semble être un aspect de la vie de Sawan qu’il peine à accepter. Il la menace, se fait claire mais Sawan ne prends pas peur, elle ne voit qu’un gosse jaloux, sûrement effrayé à l’idée qu’elle puisse lui échapper, disparaitre. Pourtant n’était-ce pas lui qui avait fait le mort depuis des jours ? Il l’avait torturé, de la pire des manières qui soit et Sawan supportait mal cette indifférence dont il avait fait preuve à son égard. Mais déjà elle lui pardonnait car elle voyait cette ferveur qu’il ressentait pour elle à cet instant. Je dois tout savoir de toi. Même ce que tu n’as pas envie de connaitre Hwan ? Le regard de Sawan se voile, laisse place à une colère qu’elle maitrise mais qui la grise. Embrasse-moi. Elle le détestait d’être ainsi. Serre-moi. Elle lui en voulait pour un million de raisons. Fais-moi taire. Et il ne suffirait que d’un mot pour qu’elle oublie sa colère. Désire-moi. De la plus vile des façons. Ce n’est pas de la douceur qu’elle convoite quand il est ainsi. Elle le découvre, cette facette de sa personnalité qui le dévoile enfin comme il est réellement. Il se drape de cette carapace. L’empêche d’avancer, de le comprendre. Dieu qu’elle voudrait tout briser pour l’avoir lui. Le posséder dans le creux de sa main. Elle n’aime pas non plus la façon qu’il a de parler de Il Kyang. Elle pince ses lèvres et s’approche de lui. Il veut des réponses ? Elle veut des réponses. Il veut tout savoir d’elle, mais ne dit rien de lui. Ce n’est pas équitable. Alors elle se met à jouer au même jeu que lui.« T’étais où ?! » grogne-t-elle. « T’étais où pendant tout ce temps ? » Parce qu’une éternité avait semblé passer. « Je t’ai attendu. » siffle-t-elle comme un reproche mais une façon aussi pour elle de lui avouer ce qu’elle ne voudrait pas qu’il sache d’elle. Dieu que je t’ai attendu Hwan, je t’ai attendu en dormant, en cours, avec les autres. Jamais tu n’as laissé mon esprit tranquille. Le sais-tu ? Elle le fixe, ne cille pas mais sait pourtant qu’il lui faudra des réponses et que s’ils veulent avancer l’un deux doit céder. Très bien, cette fois-ci ça sera elle. Mais le prochain coup est sur toi Hwan. « Il Kyang. » Souffle-t-elle d’une voix lente, articulant chaque syllabe pour qu’il ait la décence de l’appeler pour son prénom et pour souligner, avec provocation, qu’il n’est pas qu’un garçon. « Il Kyang est mon meilleur ami. » dit-elle car il aurait trop peu judicieux de lui expliquer la réelle nature de leur relation dans ce jeu de faïence fragile et délicat. Elle ne le lâche pas du regard, pas même pour regarder les photos accrochées à son miroir. Oh oui tu peux être jaloux Hwan … Il Kyang est unique à ma vie … et tu le sais, pas vrai, tu le sens ? Et ça te ronge, de l’intérieure. « T’étais avec qui ? » car c’était à son tour de sombrer dans les affres de la jalousie, là où votre esprit n’assume plus aucune logique et se crée un monde fait de tromperie et d’horreur. « Pourquoi t’es là ? » répète-t-elle comme l’enfant entêtée qu’elle était. Mais Hwan est joueur, plus têtu encore. « Réponds où je me casse le rejoindre. » La provocation n’est pas la meilleure des armes pour obtenir des réponses mais Sawan n’est pas infaillible. Elle perd pied et dans un élan de courage, se détourne en marchant vers la porte. On apprend tous les deux, tu te souviens ?
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mar 28 Avr - 11:01 Citer EditerSupprimer
Douces provocations qu’une question pour simple réponse. Hwan ne jubile plus, il grimace, garde son masque impassible. Pourtant Sawan la touche, le fait tourner en boucle. Lui qui pense maîtriser chacun de ses gestes. Il s’aperçoit que cette fille est incontrôlable. Et pour le nord-coréen c’est un drame, une faille qu’il n’est pas certain de parvenir à subir. Il aimerait qu’elle soit docile, qu’elle se plie à ses volonté. Mais il savait que chez cette femme il y avait quelque chose de différent. Son franc parlé, cette allure féline et féroce. Cette aura, il l’a perçu à la seconde où leurs regards se sont rencontrés. Terriblement attirance qui l’a pris, vers ce danger vers lequel il courait. Hwan reste en retrait, l’observe jouer au même jeu que lui. Et il ne sait pas, combien de temps cela peut durer. Il ne veut pas plier, continue à rester silencieux à ses questions. Pourtant dans sa tête il y répond… se dit qu’elle ne voudrait jamais savoir ce qu’il faisait de ses nuits. Cette affaire lui avait pris plus de temps que prévu, une cible plus complexe, plus mystérieuse aussi. Il a pris son temps Hwan, étudier les choses comme il fallait pour ne commettre aucune erreur. Un travail qui lui avait demandé de la patience mais surtout de la concentration. Homme méticuleux, presque maladif, il n’a rien laissé au hasard… mais il se perd dans cette pensée, repense à ces images qui le laisse aujourd’hui de marbre. Aucune lueur dans son regard, pas même l’once d’un remord alors qu’elle lui confie l’avoir attendu. Peut-être cède-t-elle la première alors ? Il s’en réjouit presque avant d’entendre un nom. Le sien… celui de ce garçon qui l’irrite. Il Kyang… stupide parasite dans son tableau si parfait. Que vient-il faire ici ? S’écraser sur sa toile, alors qu’il peignait une nouvelle scène idyllique. Il fronce les sourcils, malgré lui Hwan a une réaction. Meilleur ami ? Il ne sait pas à quoi cela rime. Qu’est-on prêt à faire pour un meilleur ami ? Aller dans sa chambre est une chose normale ? Rire, le toucher, l’embrasser est-ce une chose qu’on fait entre meilleurs amis ? Il en doute. Lui qui met les gens dans des cases, qui posent des mots sur tout ce qui l’entoure. Chacun à sa place, chacun avec son étiquette. L’ombre d’une grimace sur son propre visage, Hwan fait un pas en arrière. Observe Sawan sans oser lui avouer… il est en colère. Contre elle, contre ses provocations. Ce garçon, il ne veut plus qu’il l’approche. Il ne l’aime pas. Sawan est à lui. Elle ne doit appartenir qu’à lui. Dans sa vie il ne doit y avoir qu’un homme… lui. Il reste silencieux, encore incapable de prononcer un mot. Mais la jeune femme s’impatiente, lui repose encore ces questions. Hwan est perturbé, il n’aime pas son insistance. D’ordinaire c’est lui qui pose les questions. Qui veut tout savoir… impatience qui la gagne, il perd à son propre numéro. Prêt à repartir surement seul, de cette soirée qu’il voulait libératrice. Il déglutit, serre les dents alors qu’elle s’en va… et il ne sait plus. Si il doit poursuivre à être aussi borné ou bien lui aussi céder. Elle a réussi à faire un pas vers lui, peut-être doit-il en faire autant ? Il se torture l’esprit, quelques secondes entières qui paraissent durer une éternité. Mais quand elle va pour ouvrir la porte, il se rue sur elle, plaque sa paume brute sur le battant pour la refermer violement. « Tu restes ! » c’est un ordre. Hwan ne sait pas lui demander les choses calmement. Il n’a pas fait ce chemin pour la voir partir, et encore moins savoir qu’elle rejoint un autre que lui. A cette pensée, il lui offre un regard noir. Incapable de savoir s’il en rage contre elle ou contre lui. « Je suis venu alors tu ne pars pas. » à croire qu’il peut décider de sa vie. De ce qu’elle doit faire. Hwan se trompe, Sawan veut une réponse. Quelque chose qui puisse la combler… « Je… » il hésite ? Lui le gangster au cœur de pierre, il ne sait plus ce qu’il doit dire. Son souffle est court, il est presque essoufflé. Il se bat contre lui-même, contre ces idées, ces choses qui lui font du mal... mais il la veut. Plus que tout. Et elle semble lui filer entre les doigts. Hwan déteste l’idée, la réfute « Je suis là pour toi. » prisonnière entre lui et cette porte. Il l’oppresse, se poste davantage contre elle. « Je voulais t’inviter à sortir… » Il baisse les yeux sur ses lèvres qu’il désire tant. Mais jamais ne cède « Si je te dis que je n’ai pas cessé de penser à toi. Est-ce que tu me crois ? » Voilà qu’il est prêt à baisser ces armes. Lui donner un peu de douceur, pour lui faire comprendre qu’il n’est pas son ennemi. Il peut être à sa merci. Lui montrer que lui aussi peut faire des efforts. Et dans ce combat de fierté, il se sent mit à nu soudainement. Tandis que sa main se fraie un chemin jusqu’à son cou… il caresse sa peau, suit son geste d’un air presque malsain. « Je suis là maintenant… tu n’as plus besoin de lui. » parle-t-il de cette soirée ou de sa vie ? Surement de la deuxième option car Hwan fait tout dans la démesure. Il veut la posséder, la garder pour lui… il est assez tordu pour lui interdire de le voir. Mais il se perd dans son geste, caresse sa bouche du bout des doigts. Il voudrait l’embrasser, lui montrer à quel point elle le hante. Mais il n’a pas envie d’aller plus loin, car il ne veut pas tout gâcher. Se mordant sa propre lèvre, il se recule un peu « Change-toi. Je t’emmène quelque part. » Et il ne dira rien de plus. Reculant tout en observant sa belle, avant de s’assoir à nouveau. Hwan veut presque assister à ce spectacle, se délecter de la vue qu’elle pourra lui donner.
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mer 29 Avr - 1:54 Citer EditerSupprimer
Sawan s’enivre de ce pouvoir qu’il a sur elle. Elle pourrait se laisser posséder comme elle l’a fait avec les autres. Mais la vérité c’est que Sawan peur. Peur que le jour où Hwan aura un total ascendant sur elle et pas seulement parce qu’il pourra coucher avec elle, mais parce qu’il pourra captiver ses sens et ses pensées, elle le perde. Parce que les hommes, une fois lassé de sa docilité, la quittait. Il la brisait. Et elle était certaine de ne pas réussir à s’en remettre. Hwan avait débarqué dans sa vie au pire moment qui soit. Peut-être au meilleur ? Elle n’était certaine de rien. Mais il était là, et sa vie avait changé, comme un avant et après Hwan. Il avait marqué un changement radical à sa vie et la jeune femme n’était pas encore assurée quant au fait que ce soit une bonne ou mauvaise chose … Tout ce qu’elle savait à cet instant c’est qu’elle ne voulait rien gâcher. Elle voulait se battre et se débattre pour cette relation. Il aurait tellement pu avoir toute l’autorité sur elle, ce pouvoir de la tenir dans le creux de sa main, comme docile enfant dévouée, mais Sawan savait que si elle ne s’affirmait pas, elle ne pourrait en aucun cas survivre à cette relation. A vrai dire elle le désirait si fort – le désir de l’âme bien plus que le désir charnel – qu’elle ressentait ce besoin pressant de le dévorer. Littéralement. Ce besoin de sentir qu’il lui appartenait. Elle ne supportait pas ses silences, les premiers depuis leur rencontre. Elle lui avait toujours laissé sa liberté, mais depuis cette nuit-là dans son appartement elle savait qu’il lui appartenait. A quoi jouait-il alors ? A mesure qu’elle avait cédée et qu’elle s’était offerte à moitié à lui, ils avaient signé un accord tacite. Le reste du monde n’existerait plus. Alors qu’avait-il pu faire pour l’oublier ainsi ? Elle réalisait qu’elle ne connaissait même pas son métier. Idiote gosse. Elle le toise, le provoque du regard, elle n’en démordra pas. S’ils veulent que ça marche il leur fallait beaucoup plus de sincérité. Il leur fallait des réponses. Où t’étais. Comme une amante jalouse, elle n’en démord pas. Sawan se découvre cupide de son attention. Elle se moquait bien de savoir ce qu’il faisait en temps normal mais dernièrement … Cette coupure nette qui lui avait infligée n’avait fait qu’exacerber ce besoin de lui, ce manque de lui. Dieu qu’elle se détestait de sombrer ainsi et se jurait qu’elle l’entrainerait dans sa chute. Il refuse de lui répondre alors elle se détourne, capricieuse enfant qui lui tient tête et ouvre la porte pour sortir, mais la poignée lui échappe soudainement. La porte claque et la voilà acculée contre le battant, le corps de l’homme pressé contre le sien. Elle suffoque légèrement, retient son souffle, boit ses paroles. Tu restes. Elle obéit, attend sagement qu’il soit prêt à s’ouvrir à elle. Elle mordille sa lèvre pour s’empêcher une bêtise et soupire à ses mots dans un silence religieux, rien ne devait venir troubler ses aveux. Et qu’importe qu’il soit autoritaire, misogyne, elle se laissait porter sous sa coupe. Elle sent son cœur s’affoler à ses paroles et peut lire dans son regard la gêne et la sincérité de ses propos. S’il mentait il aurait beaucoup plus d’aplomb, d’assurance, il aurait eu un sourire insolent sur cette bouche et Sawan le connaissait suffisamment maintenant pour faire la part des choses. Il était là pour elle. Bien. Mais plus il lui en donnait et plus elle en demandait. Elle l’écoute, s’enivre de cette façon négligée qu’il a de l’inviter. Elle plisse son regard, une moue insolente sur la bouche alors qu’il recule. Ce n’est que le temps de reprendre ses esprits et de reprendre son souffle. Elle se détache doucement de la porte, s’avance vers lui, l’observe prendre place sur cette chaise. Elle ne sait pas pourquoi elle est aussi hypnotisée par son attitude. Elle devrait le détester de croire qu’il pouvait la dominer ainsi et pourtant … elle s’avance jusqu’à lui, se penche, si proche de son visage que son souffle frôle le sien. Elle frémit glisse son genou sur la cuisse de cet homme qui la rend folle et se penche plus encore. Quelle folie. Puis elle glisse un origami qu’elle avait fait pour lui contre son torse, ne s’étant penché ainsi que pour l’attraper sur son bureau derrière lui. Il avait peut-être déjà dû le remarquer mais qu’importe. « Pour toi. » souffle-t-elle simplement. Elle laisse le garçon prendre le bout de papier et se détourne. Elle n’est pas pudique, elle n’est pas gênée qu’il soit là, ainsi à la dévorer du regard. Non elle a juste peur qu’il remarque la grosseur naissante de son ventre, se demandant combien de jours pourrait-elle encore le cacher. Elle passe une main dans ses cheveux pour se donner du courage et retire alors son chemisier, faisant sauter les boutons un à un. Elle se met dos à lui et le fait glisser le long de ses bras jusqu’à le faire tomber au sol. Elle dégrafe son soutient gorge et se tourne vers lui, cachant astucieusement son ventre mais laissant nue sa poitrine pour qu’il ne soit captiver que par une chose. Elle attrape un t-shit dont elle avait coupé les manches, ample mais laissant deviner la pointe insolente de ses seins pointues. Elle fait tomber sa jupe et vient s’asseoir sur le garçon à califourchon, ne portant que ce t-shirt et cette culotte comme seul rempart au phéromone qui se déchainent entre eux. Elle caresse sa nuque et plante son regard dans le sien. « Je te crois. » dit-elle simplement, comme un aveu. Oui, je te crois quand tu dis que tu n’as pensé qu’à moi. Elle attrape un élastique et souffle « Attache moi les cheveux, en queue de cheval basse. » parce qu’elle voulait son attention, elle voulait sentir ses doigts dans ses cheveux, les nouer, même maladroitement. Elle voulait l’attirer dans son emprise, sous sa coupe. Elle n’aurait qu’à mettre ce jean une fois fait et elle pourrait reprendre contenance … elle ne perdait pas une miette de la beauté que lui offrait le visage parfait de cet homme et souffle contre sa peau « Ce soir tu es à moi. » comme un avertissement qui cache une supplique … un soupire du cœur.
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mer 29 Avr - 10:08 Citer EditerSupprimer
Allure féline, démarche sensuelle… elle l’hypnotise, le rend un peu plus fou à chacun de ses pas. Sawan dégage cette férocité, cette assurance à toute épreuve… doute qui nait dans son esprit, le tueur si habile qu’il est, perd toute crédibilité. D’un geste, elle le dompte alors qu’il l’observe sans aucune honte. Son jeu est enivrant, il hume son parfum presque obsédé par cette odeur si particulière. Il attrape le papier qu’elle lui tend, sourit légèrement… pourtant, Hwan est presque touché. Ce garçon au cœur froid, se sent envahi d’une douce chaleur réconfortante. Pourrait-elle comprendre ce que cela signifie pour lui ? Ce n’est pas qu’un origami… elle franchit des barrières, les abats les unes après les autres. Il baisse les yeux quelques secondes, lui si maniaque le trouve presque parfait. A quelques défauts près, mais il est indulgent pour la première fois de sa vie, relève les yeux vers elle et admire son élégance silencieuse. Ne voit-elle pas l’effet qu’elle lui fait ? En dehors de la désirer, il est envouté. Attiré comme un pauvre insecte près à se brûler les ailes. Lui le garçon de l’ombre, s’approche beaucoup trop de la lumière. Déstabilisé, il devrait fuir, mais il reste. L’esprit embué par ce spectacle qu’elle lui offre. Il admire ses courbes, sa chute de rein, suit ses lignes et les apprends par cœur. Hwan est obsédé par les détails, s’attache à n’importe quelle marque sur sa peau. Remarquant une fois de plus ces petits grains de beauté qu’elle a. Il se mordille la lèvre, sourit un peu plus lorsqu’elle lui montre ses seins. Il la trouve belle, plus encore que n’importe quelle autre femme. Et dans son esprit pervers, il se laisse glisser sur sa chaise, prend cette allure désinvolte. Il ne convoite pas une simple marchandise, Hwan se perd… rend les armes quelques secondes. A son attitude, il relâche la pression, se dit peut-être qu’ici il est à l’abri des jugements et de son pire cauchemar… lui. Il vacille dangereusement lorsqu’elle vient le retrouver. La laissant prendre place sur lui, il n’a d’yeux que pour elle. Se laissant presque marcher dessus si elle le voudrait… puis il se met à ressentir cette pointe douloureuse au creux de son ventre. Un fourmillement au bout de ses doigts, alors qu’il frôle sa peau. Qu’elle est belle dans sa simple tenue. Il n’en voudrait pas plus, ne lui demanderait rien non plus en échange, qu’un simple baiser qu’il attend avec impatience. Il se mordille la lèvre une nouvelle fois, le souffle court avant de se redresser doucement pour attraper ses cheveux. Hwan connait ces gestes, les fait souvent avec sa sœur. Malgré son allure un peu brute, en réalité il sait être tendre. Lissant sa chevelure entre ses doigts, il renifle plus fort ce parfum. Approchant son visage de sa nuque, il ne résiste pas à l’envie d’y déposer un baiser doux et presque délicat. Qu’elle est tendre sa Sawan… si terrifiante aussi. Il se laisse avoir, si facilement… et dans son geste il se rend compte, qu’il pourrait rester des heures à faire ça. La coiffer simplement, prendre soin d’elle… comme il n’a jamais su le faire. Retenant son souffle, il finit de nouer ses beaux cheveux, avant de venir murmurer au creux de son oreille « Tu es si belle… » Son ton est presque énigmatique. Incapable de savoir si cette confession devient malsaine entre ses dents, ou si elle est pure et innocente. Lentement, il laisse ses doigts glisser sur sa peau, la sent frissonner… dans une autre vie, se seraient-ils rencontrés ? Il respire plus bruyamment, se redresse avant de l’inciter à se lever. Faisant de même, il lui fait signe qu’il l’attend avant de passer une main dans ses cheveux. Réajustant sa veste, Hwan se veut parfait avant de sortir. Il ne sait pas s’il croisera des gens, en réalité il s’en fout. Ce qu’il veut c’est avoir Sawan pour lui et intérieurement il se délecte de cette victoire. Sourire aux lèvres lorsqu’elle termine, il avise sa tenue complète, la juge sans aucune mesure et vu ce petit sourcil arqué, il semble apprécier. Ouvrant la porte, restant toujours silencieux il sort. Observant autour de lui, il jubile en imaginant ce pauvre Il Kyang attendre sa reine qui ne viendra jamais. Dans son esprit pervers nait une certaine quiétude, alors qu’il s’approche de Sawan et passe son bras autour de ses épaules. Marque d’affection ? Ou d’appartenance ? Peut-être un peu des deux. Evidement les deux jeunes gens ne passent pas inaperçu, Hwan en joue comme souvent. Conduisant sa belle jusqu’à sa voiture, il lui ouvre la portière et prend place à ses côtés. Sur la boîte à gant, une rose rouge déposée là. Hwan n’avait pas douté qu’elle viendrait et accepterait son invitation. Il lui jette un regard, sans avoir à lui dire qu’elle est pour elle. Il aime lui offrir cette marque d’attention. La combler peut-être un peu… il a prit la plus belle. D’une couleur rouge velour, d’un aspect si délicat… Dans son coin, le garçon récupère son portefeuille, y glisse l’origami qu’elle lui a fait. Puis il range le tout, démarre sa voiture avant que la musique ne prenne possession de l’habitacle. Ce petit numéro lui plait, il aime à venir la chercher, la kidnapper loin d’ici rien que pour passer ce moment à deux. Il sait qu’il prend des risques, qu’il pourrait croiser n’importe qui de son clan. Mais quelques fois, il se laisse surprendre. Le chemin dure quelque temps, assez pour s’éloigner un peu du centre-ville. Se garant non loin d’un restaurant, il fait le tour, invite Sawan à sortir et lui glisse « J’espère que tu apprécieras. » en réalité, il ne lui laisse pas le choix. Mais il apprend, doucement… Arrivé devant la porte, il lui ouvre s’engouffre à l’intérieur avant qu’un homme ne vienne les accueillir. Visiblement habitué, Hwan a sa place de choix. Une table sur la terrasse, avec une banquette. L’endroit est beau, luxueux, calme… le patron les accompagne, avant de laisser les cartes. « Comme d’habitude pour la boisson ? » un signe de la tête. Il prend l’une des bouteilles les plus chers. Hwan a appris à aimer l’alcool, le bon vin. Laissant Sawan prendre place, il retire sa veste, s’installe à ses côtés avant de la regarder. « Je viens toujours seul. » il ne sait pas pourquoi il se sent obligé de lui dire. Peut-être pour lui faire comprendre qu’il a beau être habitué des lieux, il n’a jamais emmener une femme ici. Il lui adresse un regard, tout aussi mystérieux que le reste, avant de prendre une carte et observer le menu. Il n’y a pas de prix sur la carte, délicate attention qu’ont certains hommes. Et Hwan pense à ce genre de détail. Son apparence est celle de tous les jours, tenue parfaitement repassée, costard de marque, bijou à ses doigts, ses poignets et ses oreilles. Yeux cernés de noir… Hwan, n’est pas différent de autres fois où il vient ici. En dehors de Sawan peut-être… et il a conscience que les choses changent. Deviennent étrange à ses yeux. Sachant déjà quoi prendre, il repose le tout sur la table. Se redresse et la regarde avec insistance. Il ne sait pas si tout ça est bien ou non.
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Mer 29 Avr - 14:19 Citer EditerSupprimer
Etrange sensation que de ne vouloir n’être belle qu’à ses yeux. Elle pouvait être laide pour le reste du monde, tant que Hwan posait sur elle ce même regard, la jeune femme succombait. Elle ferme les yeux à la délicatesse de se mouvements. Elle l’aurait cru presque maladroit, mais ses gestes sont assurés, remplis d’une délicatesse qu’elle savoure. Elle frémit, il peut sentir ce frisson parcourir sa peau. Elle se laisse bercer dans cette étreinte fugace et délicate. Hwan est emplie de surprises que la jeune femme ne cesse de découvrir. Des facettes de sa personnalité qui ne font que la faire succomber un peu plus sous son charme. Seras-tu mon bourreau Hwan ? Moi je te veux, pour tout ce que tu es. Elle déglutit, se perd dans son regard, ce souffle sur sa bouche. Elle oublie tout, il ne lui suffit que ce regard, que sa présence, que son attention pour qu’elle abandonne tout le reste. Elle sait que c’est mal, demande pardon à Il Kyang d’agir ainsi, mais c’est plus fort qu’elle. Hwan l’envoûte, l’hypnotise … elle se relève pour finir de s’habiller et enfile son jean troué. Elle attrape le reste de ses affaires et déjà se presse contre lui. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’était pas heureuse qu’il passe un bras autour de ses épaules : possessif et divin. Elle aime croire qu’elle lui appartient réellement. Elle craint un instant de croiser Il Kyang et Seo Joon, mais n’aurait pas honte, ni rien à cacher. Elle ne peut retenir un sourire sur ses lèvres alors qu’ils sortent dehors. Ils étaient dans leur univers, dans leur bulle. Pour elle ils étaient puissants, ils pourraient dominer le monde s’ils le voulaient. Elle entre dans la voiture, le regarde du coin de l’œil glisser son origami dans son portefeuille, c’était plus touchant que s’il avait glissé une photo d’elle. Il le gardait avec lui. Ce bout de papier qu’elle avait plié et replié jusqu’à ce qu’il soit le plus parfait possible. Elle lui avait offert comme une preuve qu’elle n’avait cessé de penser à lui. Et ces essais ratés avaient jonchés sa poubelle parce qu’elle voulait lui offrir quelques choses de parfaits, et les seules imperfections de son origami ne sont là que les preuves que Hwan aurait dû être là, pour la guider, l’aider. Tu vois sans toi n’y arrive pas parfaitement. C’était stupide de se cacher derrière ça pour lui dire : j’ai besoin de toi. Elle relève ses yeux vers l’habitacle et réalise alors qu’une rose rouge y était posée. Il avait pris le temps de lui acheter, de faire ce geste pour elle. Elle pourrait tout lui pardonner, son absence et son silence avec cette simple rose. Elle la saisie délicatement et la porte à son nez pour en sentir le parfum. Elle était magnifique, parfaite. Il ne laissant jamais au hasard Hwan. Elle releva son visage vers et profita du feu rouge pour déposer un baiser sur sa joue. « Merci Hwan. Elle est magnifique. » Sa voix se faisait douce. Elle était troublée aussi et ça il pouvait le lire dans son regard. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle chercha un instant son téléphone dans son sac mais ne le trouva pas. Elle était pourtant persuadée de l’avoir remis dedans avant de partir. Le temps qu’elle mette ses chaussures ? Elle n’en savait rien … Elle jeta un coup d’œil au garçon, se demandant un instant s’il ne l’avait pas retiré exprès ? Mais elle ne voulait pas se faire de fausses idées alors préféra se dire qu’elle l’avait oublié sur son lit. Elle n’avait pas toute sa tête avec lui… Arrivée au restaurant Sawan admira la beauté des lieux. Elle n’était pas étrangère de ce genre de restaurant mais c’était troublant de voir qu’il l’emmenait là où tout … beau, luxueux. Il lui offrait le meilleur. Elle prit place, se saisie de la carte. Sa tenue dénotait et sonnait presque faux, mais l’insolence qu’elle dégageait ne gâchait en rien cette classe naturelle qu’elle avait. A sa remarque elle relève les yeux vers lui, un peu surprise, mais un sourire attendri ourle ses lèvres. Il faisait des efforts, soulignaient des détails auxquels elle ne pensait pas mais qui la soulageait, qui répondait à des questions qu’elle ne réalisait pas se poser. Elle pencha la tête sur le côté et laissa l’homme gérer la situation. Elle le fixait de ce regard émerveillé et s’en voulait presque de le laisser voir à quel point elle était déjà accroc … le serveur se faisait discret mais vint prendre leur commande. Elle lui donna sans détourner son regard de Hwan. Elle aurait voulu le laisser choisir pour elle, mais avec sa grossesse elle avait un régime alimentaire particulier à suivre et ne voulait pas prendre de risque. Elle ne pouvait quitter le regard de Hwan, réalisant que tout dans son attitude lui plaisait. Il était sobre, mais chaque détail la faisait frémir. De ce noir sous ses yeux, aux bagues qu’il portait. Il avait une allure folle dans son costume et elle pouvait enfin le remarquer pleinement : son démon était divin. « Tu es beau. » souffle-t-elle avec malice, mais le pensait réellement. Elle attrape la main du garçon par-dessus la table pour venir y déposer un baiser tendre dans le creux de sa peau et de venir y lover sa joue comme le ferait un couple amoureux, pas vrai ? Mais Sawan avait ce besoin irrépressible de le toucher, de le sentir, dieu qu’il lui avait manqué. Comme une enfant craignant de se faire réprimander elle murmura « J’ai cru, pendant un instant, que tu m’en voulais d’avoir été aussi … loin dans ta cuisine. » elle marque une pause et lâche, sans comprendre pourquoi elle avait besoin de lui dire maintenant « Je sais qu’on a dit qu’on prendrait notre temps et qu’on s’apprenait la douceur … je ne sais pas ce qu’on est réellement Hwan mais ce que je sais c’est que je suis à toi … et que tu es à moi. » de ça la jeune femme en était certaine. Peut-être qu’elle voulait le rassurer, lui faire comprendre que malgré tout ce qu’il pouvait croire il n’y avait plus aucun homme dans sa vie maintenant … « J’ai parfois du mal à me contrôler car tout est nouveau pour moi … et j’ai tellement envie de t’embrasser, que tu me fasses l’amour … » elle glisse doucement la main de Hwan le long de son cou « Que tu puisses le serrer sans rien craindre de moi … » oui ton geste me hante mais de la plus merveilleuse des façons si tu savais. Elle glisse alors sa main à la naissance de son décolleté, puis délicatement sur l’un de ses seins pointant sous le tissu fin du t-shirt, qu’importe que son geste osé et audacieux puisse être outrancier dans cet établissement. Elle voulait qu’il comprenne. « Parce que je pense sans cesse à toi Hwan … sans cesse. » avoue-t-elle presque dans une supplique douloureuse. Et j’ai besoin de savoir que tu vis la même folie … elle relâche doucement sa main après lui avoir déposé un baiser chaste, contrastant avec la chaleur de son touché. Elle ne cherche pas à attiser ses sens, mais qu’il réalise à quel point elle est sienne. Corps et âme. Obsédé par cette relation aussi inédite que troublante … « Je ne veux pas risquer de te perdre Hwan … » avoue-t-elle, décidant de se dévoiler avec courage. Son minois était aussi désolé que déboussolé d’une assurance troublante. Comprends que c’est dont j’ai eu peur quand tu m’as ignoré Hwan, le vois-tu ? A quel point mon esprit fou de toi a cru que tu m’abandonnais ? Savoure ce pouvoir que tu as sur moi, moi je le déteste, moi je veux l’avoir sur toi. Laisse-moi te posséder. Ne serais-tu pas fou si je faisais la même chose ? Ne me l’inflige plus, je t’en prie …
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Re: ✦ I CAN T GO ON WITHOUT YOU | SAHWAN [IV] ✦ | Jeu 30 Avr - 10:11 Citer EditerSupprimer
Il se laisse prendre, elle l’apprivoise d’un geste délicat, presque interdit alors qu’il observe sa bouche s’écraser sur sa paume. Ses sourcils se froncent légèrement, à l’abri des regards Hwan est déboussolé. Une mauvaise idée qui nait dans son esprit, alors qu’il l’écoute reparler de cette dernière fois. Il n’est pas du même avis, mais reste à sa merci. Suivant ses mouvements, buvant ses paroles. Il devient esclave de Sawan. Incapable de détourner le regard, il ne fait plus attention à rien. Sa main qui descend dans son cou, geste dont il se souvient et qui l’effrayait. Pourquoi n’est-elle pas comme les autres ? Si simple et si anodine… d’un geste il aurait voulu la repousser, mais d’un cil elle l’a accaparé. Il reste en retrait, préfère ne pas se laisser aller, mais comme à son habitude Sawan ose des choses. Devient audacieuse malgré l’endroit. Et il se surprend à fixer sa main sur son sein, à se souvenir de leur galbe parfait, de la douceur de sa peau. Grisé, il se sent obsédé, complètement avide de ces sensations au creux de son ventre. L’envie naissante, débordante d’une attraction qu’ils n’assouvissent pas. Mais aussi ce battement de cœur, plus affolé… il déglutit malgré lui. Relève les yeux vers elle. Il a écouté chacun de ses mots, comme un enfant à qui on ferait une leçon. Hwan est envouté. Quand elle le lâche, il sent un froid l’envahir, presque torturé alors qu’il baisse les yeux. Il repense à ses mots, à ce qu’ils sont et ne sont pas. Il n’est pas comme les autres garçons, Hwan est mystérieux, un homme de l’ombre qui ne cesse de suivre une voie toute tracée. Puis sans une bride de doute dans la voix « Tu es parfaite Sawan. N’en doute jamais. » Ça sonne presque comme un ordre. Une évidence à laquelle il ne supporterait pas qu’elle puisse douter. Son assassine est parfaite, porte sur elle la définition de ce mot. A ses yeux, il ne lui trouve aucun défaut, lui si méticuleux, si obsédé par les détails. Son esprit fou, ne lui a donné aucun signal d’alarme. Il a l’air en colère subitement, comme si il refusait l’idée qu’elle puisse se voir comme une autre femme. Lui la voit avec ses yeux, l’admire, l’envie… la désire de tout son être. Il lui ordonne d’être fière d’elle, de se trouver au-dessus des autres. Compliment maladroit surement, il s’en fout, repose sa main sur la table et se laisse glisser plus près d’elle encore. « La plupart des gens diraient que tu es folle… d’être là avec moi. » il ne cesse d’y penser lui. De se rendre compte que sa poupée dénote avec son monde. Sa propre vie, celle à laquelle il est enchainé. Comment peut-elle accepter ces mystères, ces non-dits si particuliers. Trouvant ses doigts fins « Je ne suis pas comme les autres. Je ne peux pas t’offrir le genre de relation dont toutes les femmes rêvent. » Il ne relève pas les yeux, reste concentré sur sa main. Peut-être parle-t-il à lui-même aussi. Il ne sait pas ce qu’ils sont, n’a jamais eu à faire à ce genre de situation. Il ressent quelque chose de fort, un sentiment exacerber pour elle, comme ce rouge aussi vif et délicat que les roses qu’il lui offre. Et dans un coin de son esprit, il a peur que cette sensation se fane. Comme toutes les autres… il sait qu’il ne pourra jamais s’éloigner, mais elle ? Sawan est différente. Libre… et ce simple fait change tout à ses yeux. Il frémit, se rapproche d’elle, lentement, avant de venir toucher son visage. « Tu fais naitre en moi des sensations qu’aucune autre femme m’a fait connaitre… » Il ne réfléchit pas, ne se protège même plus de ces quelques mots « Peu importe que je ne sois pas là avec toi… tu es constamment ancré en moi. Ça me ronge, tu me bouffes de l’intérieur… » Tu me détruis, en véritable obsession que tu représentes. Il veut lui faire comprendre, qu’elle n’a pas à douter de lui. Malgré les absences qu’il a, Hwan ne cesse de penser à elle. Il n’est pas disponible physiquement, mais mentalement toutes ses pensées sont pour elle. Et si elle savait, la porter ces paroles… l’impact que cela puisse avoir sur sa vie, ses décisions. Ce n’est pas un jeu, et pourtant il en vient à avoir parfois des doutes. A ne plus faire ces quelques manies qui le hantent. Descendant doucement sa main au creux de ses seins, Hwan se penche vers elle, laisse son souffle s’écraser sur sa peau rosée « Si tu savais depuis combien de temps je t’attends… » Comme une destinée à laquelle il ne pouvait échapper. Une espérance qui lui avait pris quelques années, peut-être toute sa vie. Hwan est persuadé que Sawan et lui étaient fait pour se rencontrer. Comme un jeu du destin. A peut-être se croiser, sans jamais se voir jusqu’à ce qu’il décide enfin de les mettre sur la route de l’autre. Baissant le regard sur sa bouche entrouverte « Voilà que le lion solitaire s’éprend éperdument de la lionne indomptable… » Et il lui avoue cette faiblesse. Cette sensation qui change tout. Elle n’a pas la moindre idée dans quoi il s’embarque. C’est une décision folle que d’être avec elle. Pourtant Hwan jubile de cette adrénaline. Laissant son autre main se glisser entre ses jambes, sans jamais oser aller plus loin. Douce provocation, alors que sa bouche se trouve près de la sienne. Hwan ne joue pas, il suit son instinct, celui animal peut-être. Mais il ne résume pas ce qu’il ressent à cette alchimie. Rien qu’une frustration à laquelle il ne cède jamais « Arrête-moi… dans ce geste irréparable que je veux commettre. Dans cette douce folie qui me prend à vouloir t’embrasser… » Une supplique peut-être, un ton presque torturé alors qu’il veut déposer ses lèvres sur les siennes. Ici, maintenant, lui qui en meurs d’envie à chacune de leur rencontre. Mais il se sait déjà accro, comme ces toxicos qu’il hait, qu’il dénigre. Un seul baiser de Sawan le conduirait à sa perte.
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