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creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung
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creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Ven 1 Mai - 11:34
Lucas n'était pas quelqu'un qui cherchait toujours à avoir du pouvoir sur les autres. Bien sûr, il cherchait toujours un moyen de manipuler l'autre, mais c'était pour qu'il l'aime, pas pour qu'il se plie à ses demandes. Alors quand il se retrouvait employé dans un restaurant, en général il faisait profil bas pour que ses collègues et son patron l'apprécient. On aimait ceux qui ne causaient pas de problèmes, après tout. Mais ce n'était pas parce qu'il faisait profil bas qu'il devenait subitement un idiot. Lucas observait énormément les autres et ça ne lui avait pas échappé, la façon dont le cuisinier échangeait avec certaines femmes, alors qu'il avait une bague au doigt. Et avec un seul regard, Lucas avait compris et avait fait comprendre à Wooyoung.
Qu'il savait.
Petit sourire mesquin aux lèvres, feignant l'innocence devant les autres, il ne se retenait pas pour lancer quelques piques au cuisinier dès lors qu'il l'agaçait un peu trop. « Vous êtes sûr que vous voulez continuer ? » demandait-il avec une petite moue, faisant un geste discret vers son annuaire. « Parfois il vaut mieux se taire pour se protéger vous savez ! » plaisantait-il de surface avec un clin d’œil qui voulait tout dire. Wooyoung était plus âgé que lui, c'était son aîné et il devait le respecter. Et puis, ça faisait bien plus longtemps qu'il était au restaurant aussi. Pourtant, en découvrant l'un de ses secrets, il détenait subitement du pouvoir sur lui. Et Lucas en profitait bien pour que les choses aillent dans son sens.
Là encore, Wooyoung venait de le critiquer parce qu'il n'avait pas été assez rapide pour apporter un plat à un client, trop occupé à discuter avec d'autres. Ce n'était pas un salon de discussion ici, tu n'étais pas le client mais le serveur ! Et le plat allait refroidir, nia nia nia... Comme si un plat refroidissait aussi vite ! Le côté immature de Lucas reprenait le dessus, lui qui détestait être critiqué et n'admettait pas souvent ses fautes, faute d'une fierté mal placée. Il roula des yeux, regarda le cuisinier droit dans les yeux avec un sourire qui voulait tout dire. « C'est vrai que vous aimeriez que je discute moins, puisque si je discute trop, je risque de trop en dire... » Avec la patronne qui ne remarquait rien, occupée à bientôt fermer le restaurant puisque l'heure de fermeture approchait, il tira la langue et s'éloigna rapidement, un client l'appelant pile au bon moment. Mais il sentait dans son dos qu'il attirait les foudres du cuisinier... et bon sang que ça l'amusait.
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
Lucas n'était pas quelqu'un qui cherchait toujours à avoir du pouvoir sur les autres. Bien sûr, il cherchait toujours un moyen de manipuler l'autre, mais c'était pour qu'il l'aime, pas pour qu'il se plie à ses demandes. Alors quand il se retrouvait employé dans un restaurant, en général il faisait profil bas pour que ses collègues et son patron l'apprécient. On aimait ceux qui ne causaient pas de problèmes, après tout. Mais ce n'était pas parce qu'il faisait profil bas qu'il devenait subitement un idiot. Lucas observait énormément les autres et ça ne lui avait pas échappé, la façon dont le cuisinier échangeait avec certaines femmes, alors qu'il avait une bague au doigt. Et avec un seul regard, Lucas avait compris et avait fait comprendre à Wooyoung.Qu'il savait.
Petit sourire mesquin aux lèvres, feignant l'innocence devant les autres, il ne se retenait pas pour lancer quelques piques au cuisinier dès lors qu'il l'agaçait un peu trop. « Vous êtes sûr que vous voulez continuer ? » demandait-il avec une petite moue, faisant un geste discret vers son annuaire. « Parfois il vaut mieux se taire pour se protéger vous savez ! » plaisantait-il de surface avec un clin d’œil qui voulait tout dire. Wooyoung était plus âgé que lui, c'était son aîné et il devait le respecter. Et puis, ça faisait bien plus longtemps qu'il était au restaurant aussi. Pourtant, en découvrant l'un de ses secrets, il détenait subitement du pouvoir sur lui. Et Lucas en profitait bien pour que les choses aillent dans son sens.
Là encore, Wooyoung venait de le critiquer parce qu'il n'avait pas été assez rapide pour apporter un plat à un client, trop occupé à discuter avec d'autres. Ce n'était pas un salon de discussion ici, tu n'étais pas le client mais le serveur ! Et le plat allait refroidir, nia nia nia... Comme si un plat refroidissait aussi vite ! Le côté immature de Lucas reprenait le dessus, lui qui détestait être critiqué et n'admettait pas souvent ses fautes, faute d'une fierté mal placée. Il roula des yeux, regarda le cuisinier droit dans les yeux avec un sourire qui voulait tout dire. « C'est vrai que vous aimeriez que je discute moins, puisque si je discute trop, je risque de trop en dire... » Avec la patronne qui ne remarquait rien, occupée à bientôt fermer le restaurant puisque l'heure de fermeture approchait, il tira la langue et s'éloigna rapidement, un client l'appelant pile au bon moment. Mais il sentait dans son dos qu'il attirait les foudres du cuisinier... et bon sang que ça l'amusait.
(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Dim 10 Mai - 17:58
il y a des choses qui craignent et d'autres moins. en l'occurrence là actuellement tout de suite présentement, mon impulsivité cogne dans mes nerfs à vif et j'ai envie de prendre la tête du serveur du nyam nyam et le foutre entre quatre murs. honnêtement je ne sais pas pour qui ce petit se prend, mais il se prend. certes, je n'y vais jamais de mains mortes avec lui, et je le reconnais, mais depuis qu'il sait, il en profite pour me le sous-entendre à chaque fois. ce que je fais en secret, n'est pas digne des plus grands, et d'ailleurs pour ma sécurité, je me garde bien de le crier sur tous les toits. évidemment il a fallu que lucas soit au courant de mes batifolages avec les clientes qui gloussent plus que de raison à ma venue. l'heure de fermeture approchait, et toute la soirée il n'avait pas arrêté. dès lors que je le titillais un peu sur son travail et lui faisait des remarques, il ne se gênait pas pour m'indiquer ma bague au doigt. "parfois il vaut mieux se taire pour se protéger vous savez !" fichu gamin, ai-je pesté intérieurement avant de rentrer à nouveau dans mes cuisines. il savait qu'il avait un certain pouvoir, il jubilait pendant que je retenais toute mon impulsivité en moi.
avais-je peur qu'il en parle ? avais-je peur qu'il le répète autour de lui ? après tout, oui, car je ne le connaissais pas encore très bien. pourtant, même s'il me menace, ça fait aussi quelques temps qu'il est au courant, et la foudre ne s'est (pas encore) abattue sur moi. étrange, mais ça ne m'empêchait tout de même pas de le garder à l'oeil. lucas venait de rentrer dans la cuisine pour prendre les plats et quand il est sortit, je l'ai suivi du regard. ayant finit de préparer ce que je devais préparer, j'ai plissé les yeux méticuleusement. pourquoi ne va-t-il pas servir le client ? est-ce qu'il attend que le plat refroidisse ou bien joue-t-il encore avec mes nerfs ? j'ai lâché un soupir en l'observant discuter avec d'autres clients. à son retour, je n'ai pas manqué de lui faire la remarque. « tu te crois dans un salon de discussion ? t'attendais que le plat refroidisse ? sérieusement, fais ton boulot de serveur et arrête de papoter à droite et à gauche ! » mauvaise foi quand tu nous tiens.. et moi qui papillonne à droite et aussi à gauche, très clairement, je ne sais pas si je suis le meilleur pour l'ouvrir, enfin bon.. je le vis lever les yeux au ciel puis planter son regard dans le mien avec son sourire qui me donnait des envies de meurtre. ça y est, il recommence.. retenez-moi je vais l'étrangler ! il sait bien entendu sur quoi appuyer le bougre. « sale gosse... tu veux un coup de casserole gamin ?! » j'avais levé l'ustensile en l'air mais il avait déjà tiré la langue avant de partir servir un client. j'ai continué de rager dans ma cuisine pendant quelques secondes, rangeant mon plan de travail pour que tout soit bien propre. les journées au nyam nyam n'étaient pas si ennuyeuses que ça et mine de rien ce petit était plutôt mignon, alors il ramenait aussi de la clientèle. pour eun hye et moi, c'était du pain béni, alors je faisais de mon mieux pour rester le plus professionnel possible et adresser au serveur des sourires crispés qui cachaient tant bien que mal mes envies d'assassinats. malgré tout, au fond, je ne le détestais pas. je le voyais simplement comme un petit diable, prêt à faire les meilleurs coups possibles et évidemment, ça n'arrangeait pas mes affaires personnelles.
mes yeux noires attrapèrent la silhouette féminine d'eun hye, en train de fermer le restaurant et de faire régler la note au dernier client pendant que lucas débarrassait les tables restantes. encore aujourd'hui, je n'avais pas forcément hâte de rentrer chez moi. si c'était pour entendre la même rengaine, qu'avoir un enfant n'est pas possible, et avoir l'impression de ne servir qu'à ça.. non je ne voulais pas. alors je comptais bien tarder, le plus tard possible s'il le fallait. eun hye vint me saluer (apparemment quelque chose d'urgent à régler) pendant que je dénouais mon tablier en sortant de la cuisine, m'accoudant sur le comptoir du restaurant. après avoir salué lucas, elle s'en alla, nous laissant seuls tous les deux. « t'inquiète pas pour le coup de casserole, y a une promotion demain, alors je te l'accorderai à -40%. pas mal non ? » avais-je rétorqué sur un ton cynique et un visage sérieux. mon sens de l'humour est spécial, je l'avoue, mais soit on apprécie, soit on laisse tomber.
creuse et tu trouveras
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il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
il y a des choses qui craignent et d'autres moins. en l'occurrence là actuellement tout de suite présentement, mon impulsivité cogne dans mes nerfs à vif et j'ai envie de prendre la tête du serveur du nyam nyam et le foutre entre quatre murs. honnêtement je ne sais pas pour qui ce petit se prend, mais il se prend. certes, je n'y vais jamais de mains mortes avec lui, et je le reconnais, mais depuis qu'il sait, il en profite pour me le sous-entendre à chaque fois. ce que je fais en secret, n'est pas digne des plus grands, et d'ailleurs pour ma sécurité, je me garde bien de le crier sur tous les toits. évidemment il a fallu que lucas soit au courant de mes batifolages avec les clientes qui gloussent plus que de raison à ma venue. l'heure de fermeture approchait, et toute la soirée il n'avait pas arrêté. dès lors que je le titillais un peu sur son travail et lui faisait des remarques, il ne se gênait pas pour m'indiquer ma bague au doigt. "parfois il vaut mieux se taire pour se protéger vous savez !" fichu gamin, ai-je pesté intérieurement avant de rentrer à nouveau dans mes cuisines. il savait qu'il avait un certain pouvoir, il jubilait pendant que je retenais toute mon impulsivité en moi. avais-je peur qu'il en parle ? avais-je peur qu'il le répète autour de lui ? après tout, oui, car je ne le connaissais pas encore très bien. pourtant, même s'il me menace, ça fait aussi quelques temps qu'il est au courant, et la foudre ne s'est (pas encore) abattue sur moi. étrange, mais ça ne m'empêchait tout de même pas de le garder à l'oeil. lucas venait de rentrer dans la cuisine pour prendre les plats et quand il est sortit, je l'ai suivi du regard. ayant finit de préparer ce que je devais préparer, j'ai plissé les yeux méticuleusement. pourquoi ne va-t-il pas servir le client ? est-ce qu'il attend que le plat refroidisse ou bien joue-t-il encore avec mes nerfs ? j'ai lâché un soupir en l'observant discuter avec d'autres clients. à son retour, je n'ai pas manqué de lui faire la remarque. « tu te crois dans un salon de discussion ? t'attendais que le plat refroidisse ? sérieusement, fais ton boulot de serveur et arrête de papoter à droite et à gauche ! » mauvaise foi quand tu nous tiens.. et moi qui papillonne à droite et aussi à gauche, très clairement, je ne sais pas si je suis le meilleur pour l'ouvrir, enfin bon.. je le vis lever les yeux au ciel puis planter son regard dans le mien avec son sourire qui me donnait des envies de meurtre. ça y est, il recommence.. retenez-moi je vais l'étrangler ! il sait bien entendu sur quoi appuyer le bougre. « sale gosse... tu veux un coup de casserole gamin ?! » j'avais levé l'ustensile en l'air mais il avait déjà tiré la langue avant de partir servir un client. j'ai continué de rager dans ma cuisine pendant quelques secondes, rangeant mon plan de travail pour que tout soit bien propre. les journées au nyam nyam n'étaient pas si ennuyeuses que ça et mine de rien ce petit était plutôt mignon, alors il ramenait aussi de la clientèle. pour eun hye et moi, c'était du pain béni, alors je faisais de mon mieux pour rester le plus professionnel possible et adresser au serveur des sourires crispés qui cachaient tant bien que mal mes envies d'assassinats. malgré tout, au fond, je ne le détestais pas. je le voyais simplement comme un petit diable, prêt à faire les meilleurs coups possibles et évidemment, ça n'arrangeait pas mes affaires personnelles.
mes yeux noires attrapèrent la silhouette féminine d'eun hye, en train de fermer le restaurant et de faire régler la note au dernier client pendant que lucas débarrassait les tables restantes. encore aujourd'hui, je n'avais pas forcément hâte de rentrer chez moi. si c'était pour entendre la même rengaine, qu'avoir un enfant n'est pas possible, et avoir l'impression de ne servir qu'à ça.. non je ne voulais pas. alors je comptais bien tarder, le plus tard possible s'il le fallait. eun hye vint me saluer (apparemment quelque chose d'urgent à régler) pendant que je dénouais mon tablier en sortant de la cuisine, m'accoudant sur le comptoir du restaurant. après avoir salué lucas, elle s'en alla, nous laissant seuls tous les deux. « t'inquiète pas pour le coup de casserole, y a une promotion demain, alors je te l'accorderai à -40%. pas mal non ? » avais-je rétorqué sur un ton cynique et un visage sérieux. mon sens de l'humour est spécial, je l'avoue, mais soit on apprécie, soit on laisse tomber.
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Mar 12 Mai - 13:45
Ricanant dans le dos du cuisinier, il se sentait vraiment comme un petit démon qui s'était infiltré dans la conscience de Wooyoung et qui lui rappelait sans cesse ses pêchés. Il avait l'impression de s'être conféré du pouvoir et même s'il n'était pas avare de pouvoir, il aimait ça. Ça l'amusait de mettre en rogne son collègue, l'entendre murmurer quelque chose qu'il ne discernait pas mais savait que c'étaient des insultes, ce qui ne faisait que le faire marrer. Mais son air d'enfant espiègle s'était vite envolé lorsqu'il avait fait face au client, arborant plutôt un sourire angélique comme il savait si bien le faire. Lucas c'était un gamin immature qui profitait de ses connaissances pour se mettre dans la posture qui lui était la plus favorable. Wooyoung devait sûrement le savoir depuis, mais il avait commis une erreur qui le suivra toute sa vie : celle de s'être trop facilement dévoilé aux yeux perçants de Lucas. Car une fois qu'il saisissait une occasion, il ne la lâchait plus. Un peu comme s'il était accroché à la peau du cuisinier avec ses dents et qu'il continuera de mordre jusqu'à ce que la vie en fasse partir l'un d'entre eux. Tant qu'ils travailleront ensemble, le garçon ne cessera de lui rappeler l'erreur qu'il avait commise. Juste pour s'en amuser. Juste pour que le cuisinier arrête de lui reprocher ses fautes.
Le temps passait et voilà que l'heure de la fermeture avait sonnée. Zut, sa partie de jeu était finie. Ça avait été amusant aussi, ce soir. Alors qu'il nettoyait les tables, il rencontra Eunhye qui le salua rapidement parce qu'elle avait apparemment quelque chose à faire qui semblait urgent et il hocha de la tête, la laissant partir sans trop se poser de questions. Après tout, la vie personnelle de la patronne ne le concernait pas. Lui, tout ce qui l'intéressait, c'était qu'elle le voie d'un bon œil au travail. C'était tout. Continuant de faire son boulot, il entendit son aîné continuer sur ce qu'il avait dit plusieurs minutes plus tôt. Cela lui arracha un sourire qu'il ne put réprimer, se tournant avec un sourire en coin, une lueur de malice dans les yeux. Maintenant qu'ils n'étaient plus que tous les deux, il n'y avait plus besoin de jouer la comédie, de ne pas dire à voix haute ce qu'il savait. Malgré tout, il n'avait jamais ouvertement dit à l'infidèle qu'il savait ce qu'il se passait. A la place, il se contentait de sous-entendus, de remarques sournoises, ce qu'il savait faire le mieux. Après tout, pas la peine de lui dire qu'il savait. Parce qu'il le savait déjà. « -40% ? Ça reste un peu cher. Vous savez très bien que je suis pauvre, alors... -100% ? » Il papillonna des yeux d'un air innocent avant d'éclater de rire, un rire bien énervant. Il finit de nettoyer la dernière table et vint passer le chiffon sous le robinet, frottant pour que les saletés s'en aillent. « Vous avez obtenu de nouveaux numéros ce soir ? Je parie... Trois ! Je crois que la table 2 vers 19h vous aimait bien. Mais elles me faisaient aussi les yeux doux, alors je ne sais pas trop... Peut-être que c'est moi qui en ai obtenu trois. » Évidemment, il se moquait ouvertement de lui et il le lui indiqua bien avec un grand sourire.
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il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
Ricanant dans le dos du cuisinier, il se sentait vraiment comme un petit démon qui s'était infiltré dans la conscience de Wooyoung et qui lui rappelait sans cesse ses pêchés. Il avait l'impression de s'être conféré du pouvoir et même s'il n'était pas avare de pouvoir, il aimait ça. Ça l'amusait de mettre en rogne son collègue, l'entendre murmurer quelque chose qu'il ne discernait pas mais savait que c'étaient des insultes, ce qui ne faisait que le faire marrer. Mais son air d'enfant espiègle s'était vite envolé lorsqu'il avait fait face au client, arborant plutôt un sourire angélique comme il savait si bien le faire. Lucas c'était un gamin immature qui profitait de ses connaissances pour se mettre dans la posture qui lui était la plus favorable. Wooyoung devait sûrement le savoir depuis, mais il avait commis une erreur qui le suivra toute sa vie : celle de s'être trop facilement dévoilé aux yeux perçants de Lucas. Car une fois qu'il saisissait une occasion, il ne la lâchait plus. Un peu comme s'il était accroché à la peau du cuisinier avec ses dents et qu'il continuera de mordre jusqu'à ce que la vie en fasse partir l'un d'entre eux. Tant qu'ils travailleront ensemble, le garçon ne cessera de lui rappeler l'erreur qu'il avait commise. Juste pour s'en amuser. Juste pour que le cuisinier arrête de lui reprocher ses fautes.Le temps passait et voilà que l'heure de la fermeture avait sonnée. Zut, sa partie de jeu était finie. Ça avait été amusant aussi, ce soir. Alors qu'il nettoyait les tables, il rencontra Eunhye qui le salua rapidement parce qu'elle avait apparemment quelque chose à faire qui semblait urgent et il hocha de la tête, la laissant partir sans trop se poser de questions. Après tout, la vie personnelle de la patronne ne le concernait pas. Lui, tout ce qui l'intéressait, c'était qu'elle le voie d'un bon œil au travail. C'était tout. Continuant de faire son boulot, il entendit son aîné continuer sur ce qu'il avait dit plusieurs minutes plus tôt. Cela lui arracha un sourire qu'il ne put réprimer, se tournant avec un sourire en coin, une lueur de malice dans les yeux. Maintenant qu'ils n'étaient plus que tous les deux, il n'y avait plus besoin de jouer la comédie, de ne pas dire à voix haute ce qu'il savait. Malgré tout, il n'avait jamais ouvertement dit à l'infidèle qu'il savait ce qu'il se passait. A la place, il se contentait de sous-entendus, de remarques sournoises, ce qu'il savait faire le mieux. Après tout, pas la peine de lui dire qu'il savait. Parce qu'il le savait déjà. « -40% ? Ça reste un peu cher. Vous savez très bien que je suis pauvre, alors... -100% ? » Il papillonna des yeux d'un air innocent avant d'éclater de rire, un rire bien énervant. Il finit de nettoyer la dernière table et vint passer le chiffon sous le robinet, frottant pour que les saletés s'en aillent. « Vous avez obtenu de nouveaux numéros ce soir ? Je parie... Trois ! Je crois que la table 2 vers 19h vous aimait bien. Mais elles me faisaient aussi les yeux doux, alors je ne sais pas trop... Peut-être que c'est moi qui en ai obtenu trois. » Évidemment, il se moquait ouvertement de lui et il le lui indiqua bien avec un grand sourire.
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Sam 23 Mai - 16:11
un regard, un sourire et comme un accord silencieux sur ce qu'il allait pouvoir se passer après la fermeture du restaurant. j'en étais devenu un habitué coupable, coupable de mes mauvaises actions, coupable de ce que je pouvais bien faire subir en silence à bora. je suis loin d'être bête, je sais que la seule palme d'or que je mérite, c'est celle du meilleur trompeur de l'année. mais comme si je me cherchais des excuses invraisemblables, c'était devenu ma seule échappatoire. cette excitation nouvelle, pouvoir flirter et séduire à nouveau, me redonnait un nouveau souffle à ma vie qui était devenue bien terne. je n'étais même plus certain d'aimer bora, mais je restais, pour la forme, pour ce qu'on souhaitait de nous deux; un enfant. les journées au nyam nyam intervenaient alors dans mon train de vie fade et dont le soleil qui l'illuminait si fort avant se couchait tristement. il paraît que l'on ne vit qu'une fois et mon esprit s'était dit si égoïstement, pourquoi te restreindre, pourquoi être malheureux quand tu peux ressentir le plaisir à nouveau ? depuis que j'avais commencé mes actions dans l'ombre, il y a déjà trois ans, je pensais être discret et je pensais que personne n'avait remarqué. mais depuis l'arrivée du nouveau serveur, ce petit diable au visage d'ange, j'avais l'impression que c'était légèrement compromis. c'était de ma faute dans un sens, je le reconnaissais, je n'avais pas été très discret en proposant à cette cliente, une parmi tant d'autres, qu'on se retrouve pour boire un verre et plus si affinités. la seconde erreur que j'avais faîte, c'était de porter ma bague de fiançailles. il aurait peut-être moins douté. je sais qu'il m'a vu. j'ai croisé son regard avec effroi, et depuis, même s'il ne me le dit pas clairement, je sais qu'il sait. il me tient un peu par ce que j'ai entre les jambes et sincèrement, les coups de casseroles se perdent. je me demande combien de personne dans son entourage le supporte. ça doit se compter sur les doigts d'une main.
lorsque la patronne ferma la porte après elle, la vérité prenait peu à peu place dans la pièce. les faux semblants s'estompaient et enfin, après avoir retiré mon tablier que j'avais posé sur une chaise plus loin, je m'étais accoudé au comptoir regardant lucas nettoyer sa dernière table. je venais de le taquiner, mais on me l'avait déjà dit à plusieurs reprises, j'étais compliqué à comprendre niveau humour. je dirais que c'est à prendre ou à laisser. et apparemment, au vu de la manière dont il s'était retourné avec son même sourire en coin, il le prenait plutôt bien. à ses mots, j'ai secoué la tête d'un air faussement désespéré, levant les yeux au ciel. son air innocent et son rire bien chiant... je vais prendre sa tête et m'en servir de punching ball. « aish, si énervant.. » j'ai continué de pester expressivement, croisant les bras en l'observant passer le chiffon sous le robinet. même si eun hye ni plus aucun client n'était présent, je n'avais pas envie qu'il continue de me sous-entendre des choses. évidemment, il a fait tout le contraire. avec un grand sourire en plus, c'est gratuit. « yah ! on ne drague pas les clientes quand on est serveur ! » alors là, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité. donneur de leçons mon oeil. j'ai ouvert grand les yeux avant de ronchonner. « si elles aiment les gamins alors peut-être que c'est toi. » ce n'est pas réellement une bataille d'égo, parce que je sais au fond, qu'il attire les regards aussi. j'ai mes clientes, et mes numéros, donc ça m'importe peu. mais il est si énervant à remettre le sujet sur le tapis exprès pour me titiller, que je ne peux pas m'empêcher de réagir à ses piques, pour lui en envoyer de plus belles.
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
un regard, un sourire et comme un accord silencieux sur ce qu'il allait pouvoir se passer après la fermeture du restaurant. j'en étais devenu un habitué coupable, coupable de mes mauvaises actions, coupable de ce que je pouvais bien faire subir en silence à bora. je suis loin d'être bête, je sais que la seule palme d'or que je mérite, c'est celle du meilleur trompeur de l'année. mais comme si je me cherchais des excuses invraisemblables, c'était devenu ma seule échappatoire. cette excitation nouvelle, pouvoir flirter et séduire à nouveau, me redonnait un nouveau souffle à ma vie qui était devenue bien terne. je n'étais même plus certain d'aimer bora, mais je restais, pour la forme, pour ce qu'on souhaitait de nous deux; un enfant. les journées au nyam nyam intervenaient alors dans mon train de vie fade et dont le soleil qui l'illuminait si fort avant se couchait tristement. il paraît que l'on ne vit qu'une fois et mon esprit s'était dit si égoïstement, pourquoi te restreindre, pourquoi être malheureux quand tu peux ressentir le plaisir à nouveau ? depuis que j'avais commencé mes actions dans l'ombre, il y a déjà trois ans, je pensais être discret et je pensais que personne n'avait remarqué. mais depuis l'arrivée du nouveau serveur, ce petit diable au visage d'ange, j'avais l'impression que c'était légèrement compromis. c'était de ma faute dans un sens, je le reconnaissais, je n'avais pas été très discret en proposant à cette cliente, une parmi tant d'autres, qu'on se retrouve pour boire un verre et plus si affinités. la seconde erreur que j'avais faîte, c'était de porter ma bague de fiançailles. il aurait peut-être moins douté. je sais qu'il m'a vu. j'ai croisé son regard avec effroi, et depuis, même s'il ne me le dit pas clairement, je sais qu'il sait. il me tient un peu par ce que j'ai entre les jambes et sincèrement, les coups de casseroles se perdent. je me demande combien de personne dans son entourage le supporte. ça doit se compter sur les doigts d'une main.lorsque la patronne ferma la porte après elle, la vérité prenait peu à peu place dans la pièce. les faux semblants s'estompaient et enfin, après avoir retiré mon tablier que j'avais posé sur une chaise plus loin, je m'étais accoudé au comptoir regardant lucas nettoyer sa dernière table. je venais de le taquiner, mais on me l'avait déjà dit à plusieurs reprises, j'étais compliqué à comprendre niveau humour. je dirais que c'est à prendre ou à laisser. et apparemment, au vu de la manière dont il s'était retourné avec son même sourire en coin, il le prenait plutôt bien. à ses mots, j'ai secoué la tête d'un air faussement désespéré, levant les yeux au ciel. son air innocent et son rire bien chiant... je vais prendre sa tête et m'en servir de punching ball. « aish, si énervant.. » j'ai continué de pester expressivement, croisant les bras en l'observant passer le chiffon sous le robinet. même si eun hye ni plus aucun client n'était présent, je n'avais pas envie qu'il continue de me sous-entendre des choses. évidemment, il a fait tout le contraire. avec un grand sourire en plus, c'est gratuit. « yah ! on ne drague pas les clientes quand on est serveur ! » alors là, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité. donneur de leçons mon oeil. j'ai ouvert grand les yeux avant de ronchonner. « si elles aiment les gamins alors peut-être que c'est toi. » ce n'est pas réellement une bataille d'égo, parce que je sais au fond, qu'il attire les regards aussi. j'ai mes clientes, et mes numéros, donc ça m'importe peu. mais il est si énervant à remettre le sujet sur le tapis exprès pour me titiller, que je ne peux pas m'empêcher de réagir à ses piques, pour lui en envoyer de plus belles.
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Lun 1 Juin - 18:20
Démon déguisé en ange, comme les gamins qui ne se faisaient jamais gronder par leurs parents parce qu'ils avaient l'air trop gentils, Lucas jouait sans cesse avec les limites du cuisinier. De la même façon qu'il aurait été sur un rocher entouré de lave, il s'amusait à placer son pied sur la surface de la matière brûlante, pas assez pour qu'il meure, suffisamment pour qu'il y ait touché quand même. La lave étant un liquide interdit, quelque chose dont on ne parlait pas et dont il ne fallait pas s'approcher, il adorait voir l'expression d'agacement sur le visage de son aîné. Il lui tirait la langue, feignait l'innocence devant les autres. Secret partagé entre eux deux, secret qu'il menaçait toujours d'ouvrir au monde entier mais qu'il ne faisait jamais. Il détenait la clé du cadenas renfermant le trésor mais s'il s'amusait à le déverrouiller, jamais il n'oserait ouvrir le coffre. C'était trop amusant de le voir irrité, pouvoir renverser la hiérarchie juste avec cette clé qu'il possédait. Il n'avait aucun intérêt à dénoncer le cuisinier alors il se servait de ce secret comme une carotte à un âne. « Si tu fais ce que je dis, tout ira bien », c'était un regard qui avait suffi à transmettre l'information. Pendant la clé devant les yeux de Wooyoung, il s'en allait toujours en ricanant, trouvant ce petit jeu fortement amusant pour le gamin qu'il était.
Mais voilà, ce jeu ne marchait que s'il y avait des spectateurs. Quand il n'y en avait plus, la lave disparaissait autour d'eux et il n'y avait que la clé. Même si Lucas s'amusait à ouvrir le trésor maintenant, ça ne servirait à rien puisque personne ne serait là pour découvrir le contenu du trésor. C'était dans ce genre de situation que le jeune homme perdait le contrôle de la situation. Malgré tout, il ne lâchait pas l'affaire : aussi mesquin que d'habitude, il ne parlait quand même jamais du trésor ouvertement. Toujours des sous-entendus qui faisaient dresser tous les poils de son aîné, et voilà que les yeux du garçon rétrécissaient d'un air satisfait. S'ils avaient été en train de discuter virtuellement, Lucas aurait probablement envoyé un « haha ^^ » bien ironique. Son visage suffisait à exprimer son haha de toute manière, espièglerie visible dans la lumière de ses yeux. « On ne drague pas les clientes quand on est serveur ? » demanda t-il, un sourire vicieux s'étirant sur ses lèvres, les yeux s'écarquillant pour feindre une innocente parfaite. « Est-ce que les cuisiniers ont le droit ? Ah, je devrais devenir cuisinier juste pour pouvoir avoir le numéro de ces demoiselles tranquillement, alors... » Comme vous, insinua t-il silencieusement. Il haussa d'un air innocent les épaules, fermant le robinet et posant le chiffon à sa place, faisant complètement face au cuisinier. « Et si elles aiment les vieux, peut-être que c'est vous. » Glissant un petit sourire de gamin, il s'approcha de la caisse pour vérifier qu'elle était éteinte (normalement oui, mais vu comment la patronne était partie en précipitation, il valait mieux faire le tour). De toute façon, maintenant qu'il avait nettoyé les tables et que la vaisselle était déjà faite, il n'avait rien de mieux à faire. Se tournant vers le cuisinier, les bras croisés comme lui, il imita un démon déguisé en ange. « Je suppose que si vous êtes là, c'est que vous avez bouclé les choses en cuisine aussi ? On peut fermer, alors. » Pour Lucas, le jeu se terminait maintenant. La partie reprendra demain... ou peut-être n'était-elle pas encore terminée.
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
Démon déguisé en ange, comme les gamins qui ne se faisaient jamais gronder par leurs parents parce qu'ils avaient l'air trop gentils, Lucas jouait sans cesse avec les limites du cuisinier. De la même façon qu'il aurait été sur un rocher entouré de lave, il s'amusait à placer son pied sur la surface de la matière brûlante, pas assez pour qu'il meure, suffisamment pour qu'il y ait touché quand même. La lave étant un liquide interdit, quelque chose dont on ne parlait pas et dont il ne fallait pas s'approcher, il adorait voir l'expression d'agacement sur le visage de son aîné. Il lui tirait la langue, feignait l'innocence devant les autres. Secret partagé entre eux deux, secret qu'il menaçait toujours d'ouvrir au monde entier mais qu'il ne faisait jamais. Il détenait la clé du cadenas renfermant le trésor mais s'il s'amusait à le déverrouiller, jamais il n'oserait ouvrir le coffre. C'était trop amusant de le voir irrité, pouvoir renverser la hiérarchie juste avec cette clé qu'il possédait. Il n'avait aucun intérêt à dénoncer le cuisinier alors il se servait de ce secret comme une carotte à un âne. « Si tu fais ce que je dis, tout ira bien », c'était un regard qui avait suffi à transmettre l'information. Pendant la clé devant les yeux de Wooyoung, il s'en allait toujours en ricanant, trouvant ce petit jeu fortement amusant pour le gamin qu'il était.Mais voilà, ce jeu ne marchait que s'il y avait des spectateurs. Quand il n'y en avait plus, la lave disparaissait autour d'eux et il n'y avait que la clé. Même si Lucas s'amusait à ouvrir le trésor maintenant, ça ne servirait à rien puisque personne ne serait là pour découvrir le contenu du trésor. C'était dans ce genre de situation que le jeune homme perdait le contrôle de la situation. Malgré tout, il ne lâchait pas l'affaire : aussi mesquin que d'habitude, il ne parlait quand même jamais du trésor ouvertement. Toujours des sous-entendus qui faisaient dresser tous les poils de son aîné, et voilà que les yeux du garçon rétrécissaient d'un air satisfait. S'ils avaient été en train de discuter virtuellement, Lucas aurait probablement envoyé un « haha ^^ » bien ironique. Son visage suffisait à exprimer son haha de toute manière, espièglerie visible dans la lumière de ses yeux. « On ne drague pas les clientes quand on est serveur ? » demanda t-il, un sourire vicieux s'étirant sur ses lèvres, les yeux s'écarquillant pour feindre une innocente parfaite. « Est-ce que les cuisiniers ont le droit ? Ah, je devrais devenir cuisinier juste pour pouvoir avoir le numéro de ces demoiselles tranquillement, alors... » Comme vous, insinua t-il silencieusement. Il haussa d'un air innocent les épaules, fermant le robinet et posant le chiffon à sa place, faisant complètement face au cuisinier. « Et si elles aiment les vieux, peut-être que c'est vous. » Glissant un petit sourire de gamin, il s'approcha de la caisse pour vérifier qu'elle était éteinte (normalement oui, mais vu comment la patronne était partie en précipitation, il valait mieux faire le tour). De toute façon, maintenant qu'il avait nettoyé les tables et que la vaisselle était déjà faite, il n'avait rien de mieux à faire. Se tournant vers le cuisinier, les bras croisés comme lui, il imita un démon déguisé en ange. « Je suppose que si vous êtes là, c'est que vous avez bouclé les choses en cuisine aussi ? On peut fermer, alors. » Pour Lucas, le jeu se terminait maintenant. La partie reprendra demain... ou peut-être n'était-elle pas encore terminée.
(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Lun 15 Juin - 21:24
insupportable, c'était directement le mot qui me venait à l'esprit quand je pensais à lucas ou bien qu'il apparaissait de manière moqueuse dans mon champ de vision. il en profitait bien, et même si ses sous-entendus diminuaient quand il n'y avait personne autour pour le remarquer, il ne changeait pas sa façon de faire. et moi, je me défendais comme je pouvais. ça devait être bien jouissif pour lui, et je détestais qu'on me tienne à ce point, mais j'avais fauté, je fautais encore et je ne pouvais, d'un côté, ne m'en prendre qu'à moi-même. enfin, quand même. ce gamin devrait se mêler de ses affaires et pas de celles de son cuisinier qui en passant, est le meilleur cuisinier du monde. se jeter des fleurs de temps à autre, ça ne fait jamais de mal. je venais tout juste de lui reprocher de ne pas draguer les clientes quand on est serveur, mais qu'est-ce que je foutais au juste tous les jours ? on ne peut pas dire que je joue au monopoly, même si j'adore acheter tous les terrains possibles et imaginables. je joue à autre chose, je séduis, et finalement, je joue un peu à un double-jeu avec mes proches. comme ma bêtise était déjà lancée, lucas en profita pour renchérir sur ma condition avec un air vicieux, mêlé à un semblant d'innocence qui continuait de titiller mes pulsions meurtrières. « tu feras moins le malin quand on trouvera un serveur plus qualifié. » j'ai esquissé un sourire diabolique moi aussi, avant d'attraper mon tablier pour aller le ranger à sa place habituelle. lucas n'était pas quelqu'un que je détestais en vérité. je n'avais rien à lui reprocher, et même si je devais le faire, je n'étais pas dans la meilleure des places. au fond, je l'appréciais, c'était simplement que je n'avais pas envie de le dire. quand je parle de serveur plus qualifié, je blague à ma façon bien sûr, car lucas fait du bon boulot. il est aimable avec les clients, et il est toujours à l'heure. la ponctualité c'est important. et comme je suis rigoureux dans mon travail, je crois qu'il l'est aussi. même s'il me cherche la plupart du temps, je ne peux pas m'empêcher d'éprouver de la sympathie à l'égard du travail qu'il fait. et si elles aiment les vieux, peut-être que c'est vous. non, en fait j'ai toujours envie de me servir de sa tête comme d'un sac de boxe. il arborait un petit sourire d'enfant qui mettait mes nerfs à rude épreuve, mais je préférais ne rien lui répondre, l'observant avec attention vérifier la caisse du restaurant. il a les bons réflexes et ça, c'est un bon point malgré tout. j'avais toujours les bras croisés et il finit par m'imiter, insinuant que nous pouvions fermer. j'ai réfléchi curieusement un instant, fronçant les sourcils dans ma réflexion personnelle. je ne déteste pas lucas, il me tape juste beaucoup sur le système. pourtant, je ne peux pas le haïr, et ce n'est pas la personne que je considère comme un réel ennemi. il fait de son mieux, et j'imagine qu'il travaille dur pour que tout roule dans sa vie d'étudiant. parfois, quand je m'observe faire la cour aux clientes pendant que je suis toujours marié, et que je le vois jouer l'ange innocent devant la patronne et par derrière, m'adresser le pire des regards, je me dis qu'au fond, nous ne sommes pas si différents. je ne sais pas vraiment si ma conclusion est bonne, mais ce petit me rend curieux. c'est mon serveur depuis quelques semaines, mais je ne connais rien de lui. et même si je n'ai pas eu encore la chance d'avoir un enfant (d'ailleurs est-ce que j'en veux finalement un ?), j'ai l'impression qu'il pourrait être mon gosse. ou mon petit-frère peut-être. en tout cas, j'ai quelques instincts paternels qui ressortent et peut-être que, vu que je n'ai aucune envie de rentrer chez moi maintenant... assez discuté, on verra plus tard, je fonce et si je tombe, ce sera tant pis. « oula, pas si vite morveux. ça ne fait que quelques semaines que tu es là, mais tu n'as pas encore passé le test du grand cuisinier ici présent.. tu n'es pas au bout de tes peines. » j'ai lâché un léger rire jovial, mes nerfs se détendaient aussi vite qu'ils s'étaient tendus, avant de partir auprès d'une des tables du restaurant. l'invitant à s'asseoir, j'ai fermé la porte du nyam nyam par la même occasion, pour ne pas que d'autres clients tentent de rentrer. « petit questionnaire des familles. rien de bien compliqué, mais il paraît que les serveurs précédents ont tous abandonné après ça. alors à toi de voir. » la partie était clairement loin d'être terminée.
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
insupportable, c'était directement le mot qui me venait à l'esprit quand je pensais à lucas ou bien qu'il apparaissait de manière moqueuse dans mon champ de vision. il en profitait bien, et même si ses sous-entendus diminuaient quand il n'y avait personne autour pour le remarquer, il ne changeait pas sa façon de faire. et moi, je me défendais comme je pouvais. ça devait être bien jouissif pour lui, et je détestais qu'on me tienne à ce point, mais j'avais fauté, je fautais encore et je ne pouvais, d'un côté, ne m'en prendre qu'à moi-même. enfin, quand même. ce gamin devrait se mêler de ses affaires et pas de celles de son cuisinier qui en passant, est le meilleur cuisinier du monde. se jeter des fleurs de temps à autre, ça ne fait jamais de mal. je venais tout juste de lui reprocher de ne pas draguer les clientes quand on est serveur, mais qu'est-ce que je foutais au juste tous les jours ? on ne peut pas dire que je joue au monopoly, même si j'adore acheter tous les terrains possibles et imaginables. je joue à autre chose, je séduis, et finalement, je joue un peu à un double-jeu avec mes proches. comme ma bêtise était déjà lancée, lucas en profita pour renchérir sur ma condition avec un air vicieux, mêlé à un semblant d'innocence qui continuait de titiller mes pulsions meurtrières. « tu feras moins le malin quand on trouvera un serveur plus qualifié. » j'ai esquissé un sourire diabolique moi aussi, avant d'attraper mon tablier pour aller le ranger à sa place habituelle. lucas n'était pas quelqu'un que je détestais en vérité. je n'avais rien à lui reprocher, et même si je devais le faire, je n'étais pas dans la meilleure des places. au fond, je l'appréciais, c'était simplement que je n'avais pas envie de le dire. quand je parle de serveur plus qualifié, je blague à ma façon bien sûr, car lucas fait du bon boulot. il est aimable avec les clients, et il est toujours à l'heure. la ponctualité c'est important. et comme je suis rigoureux dans mon travail, je crois qu'il l'est aussi. même s'il me cherche la plupart du temps, je ne peux pas m'empêcher d'éprouver de la sympathie à l'égard du travail qu'il fait. et si elles aiment les vieux, peut-être que c'est vous. non, en fait j'ai toujours envie de me servir de sa tête comme d'un sac de boxe. il arborait un petit sourire d'enfant qui mettait mes nerfs à rude épreuve, mais je préférais ne rien lui répondre, l'observant avec attention vérifier la caisse du restaurant. il a les bons réflexes et ça, c'est un bon point malgré tout. j'avais toujours les bras croisés et il finit par m'imiter, insinuant que nous pouvions fermer. j'ai réfléchi curieusement un instant, fronçant les sourcils dans ma réflexion personnelle. je ne déteste pas lucas, il me tape juste beaucoup sur le système. pourtant, je ne peux pas le haïr, et ce n'est pas la personne que je considère comme un réel ennemi. il fait de son mieux, et j'imagine qu'il travaille dur pour que tout roule dans sa vie d'étudiant. parfois, quand je m'observe faire la cour aux clientes pendant que je suis toujours marié, et que je le vois jouer l'ange innocent devant la patronne et par derrière, m'adresser le pire des regards, je me dis qu'au fond, nous ne sommes pas si différents. je ne sais pas vraiment si ma conclusion est bonne, mais ce petit me rend curieux. c'est mon serveur depuis quelques semaines, mais je ne connais rien de lui. et même si je n'ai pas eu encore la chance d'avoir un enfant (d'ailleurs est-ce que j'en veux finalement un ?), j'ai l'impression qu'il pourrait être mon gosse. ou mon petit-frère peut-être. en tout cas, j'ai quelques instincts paternels qui ressortent et peut-être que, vu que je n'ai aucune envie de rentrer chez moi maintenant... assez discuté, on verra plus tard, je fonce et si je tombe, ce sera tant pis. « oula, pas si vite morveux. ça ne fait que quelques semaines que tu es là, mais tu n'as pas encore passé le test du grand cuisinier ici présent.. tu n'es pas au bout de tes peines. » j'ai lâché un léger rire jovial, mes nerfs se détendaient aussi vite qu'ils s'étaient tendus, avant de partir auprès d'une des tables du restaurant. l'invitant à s'asseoir, j'ai fermé la porte du nyam nyam par la même occasion, pour ne pas que d'autres clients tentent de rentrer. « petit questionnaire des familles. rien de bien compliqué, mais il paraît que les serveurs précédents ont tous abandonné après ça. alors à toi de voir. » la partie était clairement loin d'être terminée.(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Sam 27 Juin - 21:39
La remarque de Wooyoung avait beau être une blague, Lucas déglutit, un sentiment lourd prenant place dans son cœur. C'était un rappel que son boulot au Nyam Nyam n'était que temporaire et que du jour au lendemain, il pourrait très bien se faire virer de là ou tout simplement devoir partir parce que son contrat était terminé. Et voilà qu'il devra repartir à la recherche de travail. Lucas y était habitué. Jeune garçon de vingt ans qui ne devrait pourtant pas y être habitué, il connaissait le rude monde du travail depuis qu'il avait quatorze ans. Certes, l'adolescent qu'il avait été faisait plutôt l'aide aux devoirs ou du babysitting, s'occupant de résoudre des problèmes de maths ou de brancher le fer à repasser pour repasser une chemise de gosse froissée. Mais petit à petit il avait trouvé sa place dans des combini, sur des vélos pour livrer et puis, dans des restaurants. Il avait dû apprendre sur le tas, il n'avait jamais eu le choix. Alors le rappel que sa situation était temporaire et qu'il n'était jamais stable financièrement lui cloua le bec. Il agit comme si de rien n'était, mais son silence était suffisant pour montrer le contraire. Changeant plutôt de sujet, allant sur une autre blague, il fut satisfait au moment où il vit le cuisinier frustré. Il lui sourit puis entreprit de faire les dernières vérifications que la patronne faisait normalement. Et puis, pour lui, ça signifiait la fin de cette soirée. Il était déjà prêt à dire au revoir au restaurant comme il aurait dit au revoir à l'école en tant que petit morveux, déjà prêt à retrouver le dortoir des sangos comme il aurait retrouvé sa mère à l'heure des mamans. Mais l'heure des mamans n'avait jamais rien signifié pour lui, car sa mère n'était jamais venue le chercher. Elle n'avait jamais eu le temps pour lui. Quand il y pensait, il se dit que ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, que sa mère ne l'avait jamais aimé. Malheureusement, le gosse qu'il avait été n'avait jamais remarqué, jusqu'au jour où il avait lu cette lettre qu'elle lui avait laissée, jusqu'à ce qu'elle déballe toute la vérité. Pour Lucas, ça faisait donc depuis ses quatorze ans qu'il n'avait plus aucune figure parentale. Peut-être plus en fait, parce que, même lorsque son père était vivant et sa mère là, se voyaient-ils vraiment ? Non. Conversations de surface, ils se voyaient une fois par semaine et c'était tout. Cette absence avait laissé un trou dans le cœur de Lucas. Comme si tous les autres gosses avaient eu des bateaux pour les soutenir sur la mer, l'américain n'avait toujours eu qu'une bouée. Les autres gosses avaient des parents pour les aider dans la vie ; pas lui. Pourtant c'était une habitude, un trou dans le cœur auquel il était habitué. Faisant avec, il était déjà prêt à partir quand Wooyoung l'arrêta. Clignotant des yeux, il le dévisagea du regard. Il le suivit des yeux, le vit s'asseoir sur une table du restaurant en le voyant l'inviter à s'installer comme un roi aurait convié son invité à s'installer dans son palais. Fronçant des sourcils, il comprit qu'il n'avait pas le choix quand le cuisinier ferma la porte du restaurant. Un peu perplexe, il se dirigea malgré tout vers la table, s'y assit avec prudence. « Un questionnaire ? » répéta t-il, confus. « Vous savez que vous ne me donnez pas le choix ? » Il pointa du pouce la porte fermée, avant de rire sans vraiment l'intention derrière. « Peu importe. Commencez par la première question donc, je verrais ensuite si je vais abandonner mon poste ici. » Il soutint son menton avec la paume de sa main, regardant le cuisinier avec attention.
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nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
La remarque de Wooyoung avait beau être une blague, Lucas déglutit, un sentiment lourd prenant place dans son cœur. C'était un rappel que son boulot au Nyam Nyam n'était que temporaire et que du jour au lendemain, il pourrait très bien se faire virer de là ou tout simplement devoir partir parce que son contrat était terminé. Et voilà qu'il devra repartir à la recherche de travail. Lucas y était habitué. Jeune garçon de vingt ans qui ne devrait pourtant pas y être habitué, il connaissait le rude monde du travail depuis qu'il avait quatorze ans. Certes, l'adolescent qu'il avait été faisait plutôt l'aide aux devoirs ou du babysitting, s'occupant de résoudre des problèmes de maths ou de brancher le fer à repasser pour repasser une chemise de gosse froissée. Mais petit à petit il avait trouvé sa place dans des combini, sur des vélos pour livrer et puis, dans des restaurants. Il avait dû apprendre sur le tas, il n'avait jamais eu le choix. Alors le rappel que sa situation était temporaire et qu'il n'était jamais stable financièrement lui cloua le bec. Il agit comme si de rien n'était, mais son silence était suffisant pour montrer le contraire. Changeant plutôt de sujet, allant sur une autre blague, il fut satisfait au moment où il vit le cuisinier frustré. Il lui sourit puis entreprit de faire les dernières vérifications que la patronne faisait normalement. Et puis, pour lui, ça signifiait la fin de cette soirée. Il était déjà prêt à dire au revoir au restaurant comme il aurait dit au revoir à l'école en tant que petit morveux, déjà prêt à retrouver le dortoir des sangos comme il aurait retrouvé sa mère à l'heure des mamans. Mais l'heure des mamans n'avait jamais rien signifié pour lui, car sa mère n'était jamais venue le chercher. Elle n'avait jamais eu le temps pour lui. Quand il y pensait, il se dit que ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, que sa mère ne l'avait jamais aimé. Malheureusement, le gosse qu'il avait été n'avait jamais remarqué, jusqu'au jour où il avait lu cette lettre qu'elle lui avait laissée, jusqu'à ce qu'elle déballe toute la vérité. Pour Lucas, ça faisait donc depuis ses quatorze ans qu'il n'avait plus aucune figure parentale. Peut-être plus en fait, parce que, même lorsque son père était vivant et sa mère là, se voyaient-ils vraiment ? Non. Conversations de surface, ils se voyaient une fois par semaine et c'était tout. Cette absence avait laissé un trou dans le cœur de Lucas. Comme si tous les autres gosses avaient eu des bateaux pour les soutenir sur la mer, l'américain n'avait toujours eu qu'une bouée. Les autres gosses avaient des parents pour les aider dans la vie ; pas lui. Pourtant c'était une habitude, un trou dans le cœur auquel il était habitué. Faisant avec, il était déjà prêt à partir quand Wooyoung l'arrêta. Clignotant des yeux, il le dévisagea du regard. Il le suivit des yeux, le vit s'asseoir sur une table du restaurant en le voyant l'inviter à s'installer comme un roi aurait convié son invité à s'installer dans son palais. Fronçant des sourcils, il comprit qu'il n'avait pas le choix quand le cuisinier ferma la porte du restaurant. Un peu perplexe, il se dirigea malgré tout vers la table, s'y assit avec prudence. « Un questionnaire ? » répéta t-il, confus. « Vous savez que vous ne me donnez pas le choix ? » Il pointa du pouce la porte fermée, avant de rire sans vraiment l'intention derrière. « Peu importe. Commencez par la première question donc, je verrais ensuite si je vais abandonner mon poste ici. » Il soutint son menton avec la paume de sa main, regardant le cuisinier avec attention.(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Sam 11 Juil - 18:33
je ne voulais pas lui faire peur en évoquant qu’il n’était qu’un simple salarié. c’était la vérité, mais dans un même temps, je sais aussi ce qu’il vaut. autant dire que rechercher un autre serveur dès maintenant serait une énorme perte de temps, pour moi et pour eun hye. je lui avais lancé un sourire diabolique à l’image du sien qu’il aimait arborer pour me taquiner et j’étais parti reposer mon tablier quand une idée digne des plus grands chefs michelins se posa au creux de mes pensées. la fin de la soirée au nyam nyam était arrivée, alors il ne nous restait plus qu’à rentrer chez nous. oui c’était comme ça que nous aurions du faire mais ce soir-là finalement, je voyais la fin de service autrement. j’y réfléchissais depuis quelques jours déjà mais.. en savoir plus sur mon serveur ne pouvait pas être une mauvaise chose. il avait l’âge d’être mon frère cadet, et peu importe à quel point il pouvait me taper sur le système environ 354 fois dans une journée, j’avais envie de le connaître plus. et puis, un cuisinier se doit d’être professionnel et de prendre soin de ses salariés alors… pas que je veuille particulièrement prendre soin de lui non plus mais bon.. j’ai fini par lancer le sujet du test, lui annonçant qu’il n’était clairement pas au bout de ses peines. en fait, ce test n’a rien d’impressionnant, et je viens tout juste de l’inventer. mais comme je suis un très bon menteur (ou pas), j’ai l’impression qu’il m’a cru. j’ai lâché un petit rire jovial, l’invitant à prendre place en face de moi après avoir vérifié que j’avais bien fermé la porte du restaurant. à toi de voir, mais il est vrai que je ne lui laissais pas vraiment le choix. d’un air taquin, j’ai observé lucas qui papillonnait des yeux, me dévisageant sans vraiment trop comprendre. il semblait perplexe, ce qui n’eut comme effet d’accentuer encore plus mon sourire amusé. il vint me rejoindre quelques secondes plus tard, mes pupilles le suivaient avec insistance dans ses faits et gestes. j’avais posé ma joue contre la paume de ma main, attendant qu’il réagisse. un questionnaire ? il avait répété son interrogation dans la confusion pendant que je souriais un peu plus. il pointa la porte que je venais tout juste de fermer, avant de rire. j’ai haussé un sourcil, faisant mine d’être trop sérieux. j’ai moi aussi montré l’entrée du nyam nyam du doigt. « yah. si je ne ferme pas maintenant, les clientes m’aimant trop, elles vont revenir et on va faire des heures de nuit. » toujours sérieux, j’ai acquiescé pour moi-même en continuant sur ma lancée. « crois-moi c’est pour notre bien. » il posa son menton contre sa main, m’observant avec attention. j’en ai profité pour continuer mon numéro. « bon, comme tu as fais le choix de répondre au test… » comment ça je ne lui ai pas donné le choix ? je ne vois pas de quoi vous me parlez. et non, je ne suis pas de mauvaise foi. abandonner son poste ? j’ai grimacé avant d’hausser à nouveau un sourcil. certes, je ne sais pas comment il va réagir à tout ça, s’il va apprécier ou non. maintenant que j’y réfléchis plus en profondeur, je doute qu’il me dise toute sa vie. il a l’air doué pour taquiner et embêter le monde, par contre, pour se confier je ne pense pas qu’il y ait trop de monde au balcon. je me suis gratté la tête un instant, cherchant les bonnes questions. puis, j’ai reposé mon regard dans le sien. « on parle beaucoup de moi, mais je ne sais rien de toi après tout. » c’était totalement vrai. « nom, prénom, âge, sexe, nationalité, origines, études, et t’as une copine ? » je m’étais lancé d’un coup sec, énumérant tout sur les doigts de ma main droite. « tu vis seul ou avec tes parents ? » pas sûr qu’il veuille répondre à toutes mes questions. mais ce petit me rend curieux. j’ai envie de savoir avec qui je travaille et surtout, si mes premières impressions se révèlent vraies ou pas. peut-être que c’est juste un enfant pourri gâté qui a un caractère piquant, ou bien, c’est tout autre chose.
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nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
je ne voulais pas lui faire peur en évoquant qu’il n’était qu’un simple salarié. c’était la vérité, mais dans un même temps, je sais aussi ce qu’il vaut. autant dire que rechercher un autre serveur dès maintenant serait une énorme perte de temps, pour moi et pour eun hye. je lui avais lancé un sourire diabolique à l’image du sien qu’il aimait arborer pour me taquiner et j’étais parti reposer mon tablier quand une idée digne des plus grands chefs michelins se posa au creux de mes pensées. la fin de la soirée au nyam nyam était arrivée, alors il ne nous restait plus qu’à rentrer chez nous. oui c’était comme ça que nous aurions du faire mais ce soir-là finalement, je voyais la fin de service autrement. j’y réfléchissais depuis quelques jours déjà mais.. en savoir plus sur mon serveur ne pouvait pas être une mauvaise chose. il avait l’âge d’être mon frère cadet, et peu importe à quel point il pouvait me taper sur le système environ 354 fois dans une journée, j’avais envie de le connaître plus. et puis, un cuisinier se doit d’être professionnel et de prendre soin de ses salariés alors… pas que je veuille particulièrement prendre soin de lui non plus mais bon.. j’ai fini par lancer le sujet du test, lui annonçant qu’il n’était clairement pas au bout de ses peines. en fait, ce test n’a rien d’impressionnant, et je viens tout juste de l’inventer. mais comme je suis un très bon menteur (ou pas), j’ai l’impression qu’il m’a cru. j’ai lâché un petit rire jovial, l’invitant à prendre place en face de moi après avoir vérifié que j’avais bien fermé la porte du restaurant. à toi de voir, mais il est vrai que je ne lui laissais pas vraiment le choix. d’un air taquin, j’ai observé lucas qui papillonnait des yeux, me dévisageant sans vraiment trop comprendre. il semblait perplexe, ce qui n’eut comme effet d’accentuer encore plus mon sourire amusé. il vint me rejoindre quelques secondes plus tard, mes pupilles le suivaient avec insistance dans ses faits et gestes. j’avais posé ma joue contre la paume de ma main, attendant qu’il réagisse. un questionnaire ? il avait répété son interrogation dans la confusion pendant que je souriais un peu plus. il pointa la porte que je venais tout juste de fermer, avant de rire. j’ai haussé un sourcil, faisant mine d’être trop sérieux. j’ai moi aussi montré l’entrée du nyam nyam du doigt. « yah. si je ne ferme pas maintenant, les clientes m’aimant trop, elles vont revenir et on va faire des heures de nuit. » toujours sérieux, j’ai acquiescé pour moi-même en continuant sur ma lancée. « crois-moi c’est pour notre bien. » il posa son menton contre sa main, m’observant avec attention. j’en ai profité pour continuer mon numéro. « bon, comme tu as fais le choix de répondre au test… » comment ça je ne lui ai pas donné le choix ? je ne vois pas de quoi vous me parlez. et non, je ne suis pas de mauvaise foi. abandonner son poste ? j’ai grimacé avant d’hausser à nouveau un sourcil. certes, je ne sais pas comment il va réagir à tout ça, s’il va apprécier ou non. maintenant que j’y réfléchis plus en profondeur, je doute qu’il me dise toute sa vie. il a l’air doué pour taquiner et embêter le monde, par contre, pour se confier je ne pense pas qu’il y ait trop de monde au balcon. je me suis gratté la tête un instant, cherchant les bonnes questions. puis, j’ai reposé mon regard dans le sien. « on parle beaucoup de moi, mais je ne sais rien de toi après tout. » c’était totalement vrai. « nom, prénom, âge, sexe, nationalité, origines, études, et t’as une copine ? » je m’étais lancé d’un coup sec, énumérant tout sur les doigts de ma main droite. « tu vis seul ou avec tes parents ? » pas sûr qu’il veuille répondre à toutes mes questions. mais ce petit me rend curieux. j’ai envie de savoir avec qui je travaille et surtout, si mes premières impressions se révèlent vraies ou pas. peut-être que c’est juste un enfant pourri gâté qui a un caractère piquant, ou bien, c’est tout autre chose.(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Ven 17 Juil - 15:34
Un questionnaire ? Lucas n'en avait jamais entendu parler. D'ailleurs, si cette chose existait vraiment, le garçon aurait dû le passer il y a longtemps. Il supposa alors que ce n'était pas un test officiel et que c'était peut-être la façon (maladroite) du cuisinier de tenter de le faire rester un peu plus longtemps pour parler avec lui. Lucas n'aimait pas ça, il n'avait clairement pas eu l'intention de passer plus de temps ici. Après tout, il y avait ses devoirs qui l'attendaient et il ne voulait pas perdre du temps à discuter avec Wooyoung. Certes, il l'appréciait bien au fond son aîné (il n'était pas méchant, simplement incroyablement amusant à embêter) mais il espérait que ça ne durera pas trop longtemps. Et puis, il le sentait pas trop, ce questionnaire. C'était comme si un père disait à son fils de venir s'asseoir à table. Il y avait forcément quelque chose qui n'allait pas. Mais cette tension s'envola en l'air lorsque le plus vieux fit une blague qui arracha un vieux rire à Lucas. « Ha, ha. » Super drôle. Il avait envie de répliquer qu'il n'était pas si attirant au point que les clientes veuillent revenir voir sa tête mais après mûre réflexion, il n'en était plus si sûr. Il y avait bien des clientes qui étaient folles, après tout. Poussant un soupir en levant les yeux au ciel car il n'avait clairement pas eu le choix de rester là, il agissait comme un adolescent ennuyé d'entendre les remarques de ses parents. Peut-être parce que cette période-là de sa vie où il aurait pu se permettre de répondre aux répliques acerbes de ses parents avait été bien trop courte et qu'il se retrouvait donc à reproduire ce même comportement, même à ses vingt ans. Reposant ses yeux sur le cuisinier, il le dévisagea du regard, le regarda se gratter la tête comme s'il ne savait pas comment amener le sujet du la table. Lucas se sentit anxieux à l'idée que ce soit un sujet sérieux et il se demandait déjà quel genre de questions Wooyoung allait lui poser. Et lorsque la rafale de questions se déferla sur lui, il fut obligé de froncer des sourcils, répétant toutes les questions dans sa tête parce qu'il y en avait trop. « Hé ! » s'exclama t-il, presque outré. « Vous me posez beaucoup trop de questions là ! » Il se sentirait presque comme dans un entretien sauf qu'il n'y avait pas le côté professionnel. Il y avait juste sa vie, des questions personnelles. Et Lucas n'aimait pas ça, le personnel. Il aurait préféré des questions professionnelles, même si c'était vrai ; Lucas en savait plus sur Wooyoung que Wooyoung n'en savait sur lui. Alors il détourna le regard, se souvenant de toutes les questions – malheureusement. « Beom. » Beom comme le père qu'il avait tué. « Lucas. » Prénom que son père avait choisi car sa mère n'avait même pas voulu le nommer. « Dix-neuf ans. » Déjà vingt le deux août. « Masculin. » Mais avec son corps frêle, il se demandait s'il aurait dû être une femme. « Américain. » Il pourrait être coréen mais il fallait faire des démarches administratives et Lucas n'en avait pas le temps. « Mes origines sont coréennes. » Il n'y avait malheureusement que du sang coréen dans ses veines alors qu'il aurait préféré du sang américain. « J'étudie la physique. » Juste parce qu'il avait eu les meilleures notes en physique. « J'ai pas de copine. » Il se souvint de son ex toxique et il se sentait déjà con. J'aurais peut-être un copain, se dit-il mais effaça rapidement cette pensée de la tête avant que les joues ne deviennent rouges en pensant à Junwan. « Je vis seul. » Techniquement, il vivait avec sa mère mais celle-ci vivait plus chez sa sœur qu'autre chose. Donc en somme, l'appartement qui était à son nom et celui de sa mère était en réalité uniquement occupé par lui. Il releva enfin les yeux sur le cuisinier après avoir apporté ces réponses bien trop courtes. « C'est tout ? J'ai réussi le questionnaire ? » demanda t-il avec un petit sourire audacieux. Il se demandait si Wooyoung allait se contenter de ça. Il savait déjà la réponse. Non.
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
Un questionnaire ? Lucas n'en avait jamais entendu parler. D'ailleurs, si cette chose existait vraiment, le garçon aurait dû le passer il y a longtemps. Il supposa alors que ce n'était pas un test officiel et que c'était peut-être la façon (maladroite) du cuisinier de tenter de le faire rester un peu plus longtemps pour parler avec lui. Lucas n'aimait pas ça, il n'avait clairement pas eu l'intention de passer plus de temps ici. Après tout, il y avait ses devoirs qui l'attendaient et il ne voulait pas perdre du temps à discuter avec Wooyoung. Certes, il l'appréciait bien au fond son aîné (il n'était pas méchant, simplement incroyablement amusant à embêter) mais il espérait que ça ne durera pas trop longtemps. Et puis, il le sentait pas trop, ce questionnaire. C'était comme si un père disait à son fils de venir s'asseoir à table. Il y avait forcément quelque chose qui n'allait pas. Mais cette tension s'envola en l'air lorsque le plus vieux fit une blague qui arracha un vieux rire à Lucas. « Ha, ha. » Super drôle. Il avait envie de répliquer qu'il n'était pas si attirant au point que les clientes veuillent revenir voir sa tête mais après mûre réflexion, il n'en était plus si sûr. Il y avait bien des clientes qui étaient folles, après tout. Poussant un soupir en levant les yeux au ciel car il n'avait clairement pas eu le choix de rester là, il agissait comme un adolescent ennuyé d'entendre les remarques de ses parents. Peut-être parce que cette période-là de sa vie où il aurait pu se permettre de répondre aux répliques acerbes de ses parents avait été bien trop courte et qu'il se retrouvait donc à reproduire ce même comportement, même à ses vingt ans. Reposant ses yeux sur le cuisinier, il le dévisagea du regard, le regarda se gratter la tête comme s'il ne savait pas comment amener le sujet du la table. Lucas se sentit anxieux à l'idée que ce soit un sujet sérieux et il se demandait déjà quel genre de questions Wooyoung allait lui poser. Et lorsque la rafale de questions se déferla sur lui, il fut obligé de froncer des sourcils, répétant toutes les questions dans sa tête parce qu'il y en avait trop. « Hé ! » s'exclama t-il, presque outré. « Vous me posez beaucoup trop de questions là ! » Il se sentirait presque comme dans un entretien sauf qu'il n'y avait pas le côté professionnel. Il y avait juste sa vie, des questions personnelles. Et Lucas n'aimait pas ça, le personnel. Il aurait préféré des questions professionnelles, même si c'était vrai ; Lucas en savait plus sur Wooyoung que Wooyoung n'en savait sur lui. Alors il détourna le regard, se souvenant de toutes les questions – malheureusement. « Beom. » Beom comme le père qu'il avait tué. « Lucas. » Prénom que son père avait choisi car sa mère n'avait même pas voulu le nommer. « Dix-neuf ans. » Déjà vingt le deux août. « Masculin. » Mais avec son corps frêle, il se demandait s'il aurait dû être une femme. « Américain. » Il pourrait être coréen mais il fallait faire des démarches administratives et Lucas n'en avait pas le temps. « Mes origines sont coréennes. » Il n'y avait malheureusement que du sang coréen dans ses veines alors qu'il aurait préféré du sang américain. « J'étudie la physique. » Juste parce qu'il avait eu les meilleures notes en physique. « J'ai pas de copine. » Il se souvint de son ex toxique et il se sentait déjà con. J'aurais peut-être un copain, se dit-il mais effaça rapidement cette pensée de la tête avant que les joues ne deviennent rouges en pensant à Junwan. « Je vis seul. » Techniquement, il vivait avec sa mère mais celle-ci vivait plus chez sa sœur qu'autre chose. Donc en somme, l'appartement qui était à son nom et celui de sa mère était en réalité uniquement occupé par lui. Il releva enfin les yeux sur le cuisinier après avoir apporté ces réponses bien trop courtes. « C'est tout ? J'ai réussi le questionnaire ? » demanda t-il avec un petit sourire audacieux. Il se demandait si Wooyoung allait se contenter de ça. Il savait déjà la réponse. Non.(c) DΛNDELION
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Re: creuse et tu trouveras ♣ ft. wooyoung | Ven 7 Aoû - 20:37
oui, je n’y suis pas allé de mains mortes. en vérité, j’ai laissé les questions venir dans ma tête au fur et à mesure. je doute qu’il veuille bien tout détailler. tout était personnel, sans exception, et j’avais caché ma curiosité d’aîné à travers ce questionnaire. j’aurais pu le laisser rentrer chez lui comme d’habitude, sans rien ajouter d’autre si ce n’est une énième pique entre nous. mais pas ce soir. ce soir, j’avais décidé d’en savoir plus sur mon cadet. je le vis froncer les sourcils devant toutes les questions qui sortirent soudainement de ma bouche. oui, celles-là, tu t’y attendais pas. il s’exclama de manière outrée, déclarant que je lui posais beaucoup trop de questions. je me suis esclaffé. c’est vrai qu’on dirait un peu une sorte d’entretien de job, le truc qui te stresse bien, sauf que la partie professionnelle est largement écartée au profit de la vie personnelle. lucas n’avait pas l’air très sûr de lui, en le détaillant plus précisément, j’avais même l’impression qu’il était anxieux. peut-être que je n’aurais pas du y aller si fort que ça. je le vis détourner le regard avant de me répondre point par point. les deux premières réponses ne m’étonnèrent guère, elles étaient plus que faciles. la troisième me fit sourire malicieusement. dix-neuf ans hein… ils sont loin les miens. d’un coup, j’ai l’impression d’avoir prit trente rides. pas forcément une idée qui me satisfait. sa quatrième réponse n’était pas trop surprenante, quoique. « ouais un homme ouais ouais.. un homme qui manque cruellement de muscles, j’espère qu’il ne te viendra jamais à l’idée de me défier à un bras de fer morveux. » j’ai esquissé un rictus avant de le laisser continuer. alors comme ça, il vient des states.. je pense que mon niveau en anglais a cruellement baissé depuis que je ne travaille plus en design. pourtant, au vu de mes études obtenues à la yonsei, j’avais un bon niveau. enfin ça.. c’était avant. j’étudie la physique. j’ai haussé un sourcil. j’ai donc affaire à un scientifique. ça explique beaucoup de choses, surtout son côté malin. le petit est plutôt intelligent. evidemment, avec eun hye, on ne recrute pas n’importe qui. a son avant-dernière réponse, j’ai grimacé. « la vie est trop courte pour rester seul gamin. c’est pas grave, tu trouveras bien quelqu’un si tu ne lui montre pas ton côté diabolique. » ai-je dis d’un simple sourire franc en lui assénant une tape sur la tête. quand il me répondit alors qu’il vivait seul, je ne sais pas pourquoi, mais pendant une fraction de secondes, j’ai eu l’impression que l’ambiance avait changé. pendant qu’il relevait ses yeux vers les miens, j’ai croisé son regard d’un air interrogateur. « tu vis seul ? à dix-neuf ans ? où sont tes parents ? » là aussi, les questions étaient sorties crues, sans délicatesse aucune, et ce n’est qu’après les avoir lancé, que je me suis rendu compte que j’aurais largement pu faire mieux. il reste secret comme garçon, et plus je me penche sur la question, plus je me rends compte qu’il y a de fortes chances pour que l’on soit similaire plus qu’on ne le croit. lorsqu’il me sortit son petit sourire audacieux, j’ai éclaté de rire. « t’es un bon toi. mais non, tu n’as pas réussi totalement. heureusement que t’es un scientifique, et dans un sens, ça se voit. réponses courtes, claires mais sans détails autour. » j’ai mis en évidence ma main où je portais mon alliance, celle de mon mariage avec bora en la posant sous mon menton. « je ne fais aucune réelle comparaison mais.. si j’en crois ce que je vois, toi et moi, on joue tous les deux à un double-jeu. »
creuse et tu trouveras
nah woo young & beom lucas
il y a des choses vouées à rester secrètes et des choses vouées à être dévoilées.
oui, je n’y suis pas allé de mains mortes. en vérité, j’ai laissé les questions venir dans ma tête au fur et à mesure. je doute qu’il veuille bien tout détailler. tout était personnel, sans exception, et j’avais caché ma curiosité d’aîné à travers ce questionnaire. j’aurais pu le laisser rentrer chez lui comme d’habitude, sans rien ajouter d’autre si ce n’est une énième pique entre nous. mais pas ce soir. ce soir, j’avais décidé d’en savoir plus sur mon cadet. je le vis froncer les sourcils devant toutes les questions qui sortirent soudainement de ma bouche. oui, celles-là, tu t’y attendais pas. il s’exclama de manière outrée, déclarant que je lui posais beaucoup trop de questions. je me suis esclaffé. c’est vrai qu’on dirait un peu une sorte d’entretien de job, le truc qui te stresse bien, sauf que la partie professionnelle est largement écartée au profit de la vie personnelle. lucas n’avait pas l’air très sûr de lui, en le détaillant plus précisément, j’avais même l’impression qu’il était anxieux. peut-être que je n’aurais pas du y aller si fort que ça. je le vis détourner le regard avant de me répondre point par point. les deux premières réponses ne m’étonnèrent guère, elles étaient plus que faciles. la troisième me fit sourire malicieusement. dix-neuf ans hein… ils sont loin les miens. d’un coup, j’ai l’impression d’avoir prit trente rides. pas forcément une idée qui me satisfait. sa quatrième réponse n’était pas trop surprenante, quoique. « ouais un homme ouais ouais.. un homme qui manque cruellement de muscles, j’espère qu’il ne te viendra jamais à l’idée de me défier à un bras de fer morveux. » j’ai esquissé un rictus avant de le laisser continuer. alors comme ça, il vient des states.. je pense que mon niveau en anglais a cruellement baissé depuis que je ne travaille plus en design. pourtant, au vu de mes études obtenues à la yonsei, j’avais un bon niveau. enfin ça.. c’était avant. j’étudie la physique. j’ai haussé un sourcil. j’ai donc affaire à un scientifique. ça explique beaucoup de choses, surtout son côté malin. le petit est plutôt intelligent. evidemment, avec eun hye, on ne recrute pas n’importe qui. a son avant-dernière réponse, j’ai grimacé. « la vie est trop courte pour rester seul gamin. c’est pas grave, tu trouveras bien quelqu’un si tu ne lui montre pas ton côté diabolique. » ai-je dis d’un simple sourire franc en lui assénant une tape sur la tête. quand il me répondit alors qu’il vivait seul, je ne sais pas pourquoi, mais pendant une fraction de secondes, j’ai eu l’impression que l’ambiance avait changé. pendant qu’il relevait ses yeux vers les miens, j’ai croisé son regard d’un air interrogateur. « tu vis seul ? à dix-neuf ans ? où sont tes parents ? » là aussi, les questions étaient sorties crues, sans délicatesse aucune, et ce n’est qu’après les avoir lancé, que je me suis rendu compte que j’aurais largement pu faire mieux. il reste secret comme garçon, et plus je me penche sur la question, plus je me rends compte qu’il y a de fortes chances pour que l’on soit similaire plus qu’on ne le croit. lorsqu’il me sortit son petit sourire audacieux, j’ai éclaté de rire. « t’es un bon toi. mais non, tu n’as pas réussi totalement. heureusement que t’es un scientifique, et dans un sens, ça se voit. réponses courtes, claires mais sans détails autour. » j’ai mis en évidence ma main où je portais mon alliance, celle de mon mariage avec bora en la posant sous mon menton. « je ne fais aucune réelle comparaison mais.. si j’en crois ce que je vois, toi et moi, on joue tous les deux à un double-jeu. »(c) DΛNDELION
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