Irie la regarda sans comprendre. Cette fois, c’était lui qui était perdu et sans aucune idée de ce qu’elle voulait dire. « Tu parles de quoi Liena ? Tu as compris quoi ma belle ? Il sourit à ce compliment, heureux qu’elle pense que ce sera le cas. Après tout, il faisait tout pour que ce soit le cas. C’était sa passion depuis qu’il était tout petit et il n’imaginait pas faire autre chose de sa vie. Il était fait pour soigner et prendre soin des enfants qui viendraient le voir. Il sourit une nouvelle fois tendrement à sa petite amie. « Je ne verrai qu’une seule personne… Toi. Tu es la seule que je veux Liena. Et toutes les mamans du monde ne pourront pas me faire changer d’avis. » Depuis des semaines, il n’avait en tête que la chinoise et ce n’était pas prêt de changer. Elle hantait ses pensées, jour et nuit. Il ne pensait qu’à elle, ne voyait qu’elle et ne voulait qu’elle. La pyo pouvait être rassurée, Irie n’était pas du genre à aller voir ailleurs.

« Tu pensais que j’aurai aimé quoi ? Je suis curieux. » Il sourit un peu plus et la serra dans ses bras. « Je les aurais acceptés avec plaisir. Et ça aurait été le meilleur des cadeaux. » Le japonais était sincère. Pendant son enfance, il avait manqué d’amour et d’affection et le fait que Liena lui en aurait donné, aurait été la meilleure chose qu’il aurait reçu. Il en était convaincu. Il s’intéressa ensuite aux passions de la jeune femme et lui rappela qu’il savait pour les histoires cochonnes qu’elle écrivait. Sa réaction le fit rire et il fondit en la voyant rougir de la sorte. Il était peut-être mesquin de lui faire ça, mais l’effet que ses mots avaient eu sur elle, en valait le détour. « Oh je vois. En tout cas, je te l’ai jamais dit. Mais tu as une jolie plume ma souris. C’était très beau et agréable à lire. » Il embrassa doucement sa tempe en souriant, sincère dans ce qu’il disait. Il n’avait certes pas lu énormément, mais le peu qu’il avait lu, lui avait plu. Il aurait aimé pouvoir en parcourir davantage, mais Liena n’avait pas voulu et il était persuadé qu’elle ne voudrait pas s’il lui demandait.

Devant le nouvel aquarium, ce ne fut pas les poissons qui eurent son attention mais bien la jeune femme dans ses bras. Il la trouvait magnifique, adorable et totalement craquante. Irie ne se priva pas d’ailleurs, de lui dire. « Tu l’es petite souris. » Il n’en démordrait pas. Sa petite amie était la femme la plus mignonne de la planète. C’était elle qui faisait fondre son cœur petit à petit et chaque jour un peu plus. Ils finirent par se poser devant une vitrine de tortues et encore une fois, le jeune homme entreprit de lui expliquer ce qu’il lisait avant de se retrouver devant un nouveau type de faune marine, des méduses. Un rire s’échappa de ses lèvres devant l’enthousiasme de la petite et il entoura son corps de ses bras pour la plaquer à nouveau contre son torse. « Elles ne sont pas aussi belles que toi… Ni aussi énergiques. Tu vas m’épuiser à courir partout comme ça. » Bien entendu, il la taquinait mais il y avait quand même une part de vérité dans ce qu’il disait. Il lut une nouvelle fois le panneau et l’éclaira sur ces créatures. « Ils disent à la fin qu’ils vendent des peluches de ces méduses dans la boutique de souvenirs. Tu en voudras une ? »

Elle rougit doucement en l'entendant lui demander des explications. Elle joua nerveusement avec une mèche de cheveux avant de souffler. "Sur le fait que ce n'était que pour me soigner...pas pour...autre chose' Son cerveau et surtout son imagination n'avait jamais pensé aussi loin qu'un traitement de sa part. Mais après avoir découvert plus avec lui, elle comprenait ce qu'il voulait dire. Elle voyait enfin de quoi il parlait. Et Liena n'aurait jamais pensé à ça avant.
Et doucement, son esprit pensa à autre chose. Sa petite possessivité fit surface alors qu'elle fit la moue en entendant sa phrase. "Tout ça ne change rien au fait qu'elles te regarderont..." Qui ne regarderait pas un médecin comme lui?

Elle le regarda, réfléchissant. "Hum je ne sais pas exactement...plus quelque chose comme un ballon? Ou je ne sais pas" dit-elle de sa voix adorable. Elle sourit un peu plus en sentant sa poigne avant de rire "C'est vrai? Tu aurais aimé?" C'était souvent ce qu'elle demandait à ses parents. Leurs câlins et amour. Tout ce qu'elle avait toujours demandé. Elle rougit encore plus à ses compliments. Ce n'était pas habituel pour elle de les entendre. "Tu trouves? Je ne sais pas...Je suis une débutante..." Elle ne se sentait pas comme écrivaine ou réellement talentueuse.

Elle regardait l'aquarium, restant dans les bras de Irie. Elle était émerveillée face au spectacle qu'elle avait sous les yeux. Mais son japonais lui, voyait autre chose. Ses joues étaient de nouveaux rosies par ses compliments. Elle ne dit rien mais le sourire sur ses lèvres montrait que ça lui plaisait. Elle continua à déambuler de partout, fixant tout ce qui se passait sous ses yeux. Elle tourna la tête vers lui "Je vais t'épuiser?" répéta-t-elle doucement, un regard pétillant digne d'une enfant pleine de malice.  Elle l'écouta avec attention avant de sourire comme une gamine. "Oui je veux! Je veux une peluche!" Elle attrapa ses mains avec joie "J'en veux deux! Pour toi et moi ! " Et représenter leur couple par la même occasion. Elle avança doucement avec lui avant de se stopper. "Irie...je peux avoir un bisou?" La chinoise fit une petite moue adorable, quémandant son petit baiser. Parce qu'elle était en manque. En manque de son homme, de son petit ami.

Un éclair de compréhension s’afficha sur le visage de Irie quand Liena expliqua le fond de sa pensée. Il lui sourit tendrement. « Oh je vois. Effectivement, ce n’était que pour te soigner. Mais maintenant, ce serait pour autre chose, si je te touche à cet endroit. » Parce qu’ils avaient déjà été intime et qu’il n’avait pas peur de lui dire qu’il avait envie d’elle. Bon, l’aquarium ainsi que leur premier rendez-vous ce n’était peut-être pas ni le lieu ni même le moment de le faire, mais il aurait pu, si la jeune femme avait voulu. Mais pour le moment, ils n’en étaient pas là et Irie essayait de rassurer la jalousie de la jeune femme qui commençait à poindre le bout de son nez. « Liena, le seul regard qui m’intéresse, c’est le tien. Donc n’arrête jamais de me regarder. » Parce que le jour où elle arrêtera de le faire, c’est qu’il ne l’intéresserait plus et ça il n’était pas prêt à ce que ce soit le cas.

Un léger sourire prit possession de ses lèvres tandis qu’il écoutait ce qu’elle aurait pensé qu’il aurait aimé. Comme la plupart des gens, Liena le voyait comme un sportif. Certes, il avait la carrure et passait quand même pas mal de temps à entretenir son corps, mais il n’était pas en études sportives préférant clairement la médecine. « Un sportif sans cervelle ? Un cliché en gros. » lança-t-il pour la taquiner, un sourire moqueur sur les lèvres, sûr qu’elle essaierait de se rattraper comme à chaque fois qu’elle pensait avoir fait quelque chose de grave. Ça le faisait rire quand c’était le cas. Parce qu’elle était mignonne à le faire. Il hocha la tête quand elle reprit la parole. « Bien sûr. On refuse pas un bisou et des câlins d’une petite souris. » Le rouge sur les joues de Liena s’intensifia et Irie se pencha pour embrasser l’une d’elle. « Oui je le pense. Tu es douée. » Il n’avait pas beaucoup lu parce qu’elle avait voulu récupérer son cahier de suite, mais le peu qu’il avait eu l’occasion de parcourir lui avait fait penser qu’elle l’était. Il lui manquait simplement l’expérience pour pousser un peu plus ses écrits. Expérience qu’il lui donnait petit à petit.

Leur premier rendez-vous se passait merveilleusement bien et si Liena était complètement émerveillée et en amour devant ce qui se passait dans l’eau en face d’elle, le plus vieux ne pouvait pas s’empêcher de regarder sa petite amie. C’était elle la plus belle à ses yeux, elle qu’il aimait plus que tout malgré qu’il ne fût pas encore prêt à le dire. C’était peut-être trop tôt. « Oui tu coures partout. On dirait une petite souris qui ne tient pas en place. » Irie continua de lui lire ce qui était écrit sur les pancarte, essayant de trouver des synonymes quand les mots qu’il avait devant les yeux étaient trop compliqués pour la jeune femme. Il l’informa également que les méduses étaient vendues en peluche et demanda à la chinoise si elle en voulait une. Sa réaction le fit rire. « T’en auras deux alors. Une pour toi et une pour moi. Tu mettras ton parfum sur la mienne et je mettrai le mien sur la tienne, ça te va ? » Il la suivit tandis qu’elle reprit son chemin, s’interrogeant en la voyant s’arrêter. Il pencha la tête sur le côté et se mit à rire en l’entendant. « Pourquoi tu demandes Liena… Bien sûr que tu peux. » Le japonais se pencha pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Cependant, il resta à sa hauteur si jamais elle voulait plus.

Liena rougit en l'entendant dire. Maintenant ça serait différent ? Il allait vouloir la toucher autrement et ne plus forcément que la soigner? Cette pensée lui plaisait comme la rendait totalement timide. " oh tu vas me... soigner différemment...?" dit elle de sa petite voix. Rien que l'imaginer était étrange a se dire.
Ils parlerent de ses futurs clientes et Liena n'était pas du tout rassurée a l'idée de le savoir près d'autres femmes. Vraiment pas. "Jamais je ne te laisserais... ni même arrêterait de te regarder..." C'était même impossible pour elle d'arrêter. Comment pouvait elle ne plus le regarder ?

Liena lui parla et l'arreta rapidement, paniquée à l'idée de l'avoir blessé. "Pas du tout ! C'est pas ça du tout !" Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle ait cet image de lui. Absolument pas. Liena le voyait comme un homme intelligent qui voulait aider son prochain. Pas juste un sportif sans cervelle ! Jamais.
Elle sourit en l'entendant. "Alors tu accepterais de les prendre maintenant ?" Dieu qu'elle voulait toujours le sentir et l'avoir. Elle l'aimait. Réellement.
Liena fit la petite moue "Je ne suis pas si douée que ça..." Elle l'était loin. Très loin même pour elle. Mais ce n'était pas grave, si elle aimait le faire, c'était le plus important non?

Il était vrai que Liena était un peu folle, voulant tout savoir et partir en courant pour tout voir. Liena aimait tout savoir. Tout voir. Et entendre Irie le dire la fit faire la moue. "t'es pas gentil..." Elle était adorable ainsi. Réellement a croquer.
Elle écoutait tout, absolument tout. Puis il lui proposa une peluche. Et la joie put se lire sur son petit visage. Oui elle voulait ça. Elle voulait absolument ça. Elle voulait totalement ça. "Oui ! Oui je veux ça !!" Rien qu'à l'idée d'avoir la peluche dans sa chambre la rendait heureuse. Très heureuse.

Adorable, Liena lui demanda si elle pouvait avoir un bisou. Et elle sourit a sa réponse répondant doucement a son baiser. Et elle en reprit un. Puis un deuxième. Et un troisième. Elle se décolla de lui, toute rouge. Elle aurait continué à l'embrasser si ils n'étaient pas ici.
Elle recommença à marcher avant de s'arrêter devant les restaurants. "On mange?" dit elle de sa petite voix, collant son dos au torse de Irie, ne voulant aucunement se décoller de lui

Il rit en entendant la petite voix de Liena, innocente et pourtant, si pleine de sous-entendus. Sous-entendus qu’elle ne comprenait pas forcément et surtout qu’elle ne disait pas en connaissance de cause. « Non je te soignerai normalement… Mais si jamais ma main remonte sur ta cuisse ce n’est pas pour te soigner. » Irie lui sourit tout en la regardant tendrement. Elle était mignonne sa petite amie et encore plus quand elle commença à montrer sa jalousie. Il était vraiment heureux que ce soit le cas, parce que lui aussi l’était un peu. Son sourire s’agrandit aux mots de la jeune femme. « Alors, je ne regarderai que toi. » Et ça il en était sûr. Tant que la chinoise voulait de lui, il ne regarderait qu’elle et seulement elle, parce que c’était elle sa petite amie et qu’il ne voulait personne d’autre. La suite de la conversation le fit à nouveau rire. Taquiner Liena et la voir paniquer allait devenir sous peu son nouveau jeu. Parce qu’elle était vraiment adorable quand elle essayait de se rattrapait et que Irie fondait de plus en plus en la voyant comme ça. « Respire Liena, je t’embête. » Il déposa même un baiser sur le bout de son nez pour la calmer.

Il espérait qu’elle ne voyait pas en lui un sportif sans cervelle qui ne pensait qu’à son corps et à la prochaine séance de sport. Certes, le japonais prenait soin de son corps mais il n’était pas de ceux qui était obsédé par ça, au point de devenir abruti. Déjà parce qu’il n’avait pas l’envie ni même le temps. La médecine, qu’il affectionnait depuis qu’il était tout petit, lui prenait tout son temps. « J’accepte tout venant de toi, petite souris. » murmura-t-il avec un sourire tendant les bras pour qu’elle vienne s’y réfugier si elle avait envie de lui donner un câlin maintenant.

Ils se mirent ensuite à parler de la faculté de la jeune femme à écrire des histoires érotiques et il secoua la tête à sa réaction. « Tu es douée Liena. Vraiment. Il te manquait juste le piment pour relever tout ça. Comme tu connaissais pas, tu survolais simplement le sujet. Maintenant tu peux y aller plus en profondeur. » Irie aurait pu la taquiner et parler du fait que vu que lui allait en profondeur en elle, et savait comment lui donner du plaisir ça pourrait l’aider dans ses écris, mais il se tut pour ne pas la gêner plus que ça. Il rit encore une fois en la voyant vexée de ses propos. « Mais c’est adorable une souris. Et tu es adorable ma petite souris. » Et elle l’était encore plus quand il lui proposa deux peluches, une pour elle et une pour lui. Un sourire tendre et amoureux s’afficha sur ses lèvres tandis qu’il l’embrassa doucement pour lui signifier qu’elle aurait ce qu’elle voulait mais également parce qu’elle demandait son bisou.

Le japonais la laissa l’embrasser autant de fois qu’elle le voulait et se surprit à vouloir approfondir ces baisers qu’il recevait. Il avait envie de plus et il détourna légèrement le visage, toussotant pour cacher sa gêne. Il la suivit quand elle reprit la route et hocha la tête à sa question, passant machinalement la main autour de sa taille pour la poser sur son ventre, la ramenant un peu plus contre lui. « Tu veux manger quoi Liena ? » Parce que lui, tout lui allait.

Elle le regarda. Elle aimait son rire. Elle l'aimait tellement. Il était si beau, si pure, si tendre. Et elle l'aimait. Très fort. Elle rougit a sa réponse. "Ça sera pour quoi alors ? Si elle remonte sur ma cuisse ? "   Oh douce innocence qui ne voyait pas en quoi remonter sur sa cuisse allait changer la donne. Et pourtant, elle allait apprécier. Énormément même.
Puis un sentiment nouveau l'habita, la jalousie. Elle savait que Irie ferait un médecin parfait. Plus que parfait même. Il allait être génial, c'était fait pour lui. Mais les mamans célibataires, elle les voyait déjà faire la queue. Et ça, ce n'était pas possible. Pas du tout même. "Oui, tu ne regardes que moi...Et seulement moi. C'est bien...". Ça lui allait à lui aussi non ?  Elle ne regardait que lui de toute façon. Donc il pouvait accepter de ne regarder qu'elle ?
Elle avait eu peur de le blesser mais se remit à respirer quand il lui affirma que tout allait bien. Parfaitement bien même. Ça la rassura instantanément. Si il ne lui en voulait pas, c'était le principal. Elle ne pourrait vivre en sachant qu'elle l'avait blessé. Et quand il lui ouvrit les bras, elle n'hésita pas à s'y engouffrer, appréciant sa chaleur. Ses câlins étaient décidément les meilleurs. vraiment.

Le rouge aux joues, elle essayait d'éviter le sujet de ses histoires érotiques. Mais Irie avait envie d'en parler et la complimenter qui plus est. Alors oui, Liena était heureuse bien que terriblement gênée par la chose. "En profondeur...comme toi tu fais avec moi...?" Son innocence détonnait avec ses paroles plus qu'à double sens. Et pourtant, elle n'y voyait aucun mal, loin de la. Ses joues rougirent en se rappelant leur nuit.

Elle lui tira la langue quand il assura qu'elle était mignonne. Ils continuèrent leur visite et elle proposa finalement de manger. Elle embrassa son menton et rit doucement "Toi?" Puis elle regarda les restaurants autour et s'arrêta sur un menu couple ou tout était fait en forme de coeur. Elle le regardait, hésitant de le proposer à Irie. La timidité reprenait doucement le dessus. Mais elle voyait bien des couples le faire. Elle leva la tête vers lui, sa petite bouille adorable lui faisant comprendre qu'elle voulait quelque chose mais qu'elle n'osait pas. Son regard coula vers le menu comme pour lui faire comprendre son envie.

L’innocence de Liena le désarçonnait parfois. Il n’arrivait pas à croire que malgré les écrits qu’il avait pu lire, elle n’avait pas l’esprit plus perverti que ça. C’était adorable et en même temps un peu déroutant. Il avait vraiment du mal à suivre ses pensées parfois et un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il lui répondit, se penchant pour murmurer à son oreille. « Ce sera pour passer sous ta cuisse et venir entre tes jambes pour te faire du bien. » Il savait qu’elle allait réagir, potentiellement en couinant et rougissant et ça lui plaisait de savoir ça. Irie s’amusait de ses réactions parce qu’il savait que ce n’était que pour lui. Aucun autre homme ne l’avait touché et ne la toucherait. C’était sa petite souris à lui et rien qu’à lui. Ce qu’il appréciait aussi c’était le fait que si lui était jaloux et possessif, elle aussi, elle était pareil que lui. Ça le rassurait, dans le sens où il n’était pas le seul à avoir de forts sentiments pour elle, même si pour le moment, il ne voulait pas les dire. « Je ne vois que toi Liena. Vraiment que toi. » répéta-t-il autant pour la rassurer que pour affirmer un fait. Elle était à lui comme lui était à elle.

La suite fit sourire Irie. Après lui avoir fait croire qu’elle l’avait blessé en pensant qu’il n’était qu’un sportif sans cervelle, maintenant, il jouait légèrement avec elle et ses réactions face à ses écrits. Il mentirait s’il ne disait pas qu’il voulait lire les nouveautés et voir si elle avait écrit sur lui. Est-ce qu’elle rêvait de lui comme lui rêvait d’elle ? « Comme je fais avec toi Liena… Ça te plait quand on le fait ? » Le japonais s’assurait toujours qu’elle ne faisait pas les choses contre son gré. Il était prévenant avec elle et souhaitait plus que tout qu’elle se sente bien et en sécurité dans leur relation. Il était le premier qu’elle avait et même si c’était la première fois que lui était amoureux, Liena n’avait jamais connu de relation amoureuse ou sexuelle avant lui. Donc il ne désirait pas qu’elle se sente forcée ou mal avec lui. Ça sonnait peut-être lourd aux oreilles d’une autre personne mais c’était comme ça. Il ne voyait pas les choses autrement. Irie prenait peut-être trop soin de la chinoise, mais il valait mieux trop que pas assez.

Un nouveau sourire s’afficha sur ses lèvres quand elle tira la langue. Elle était vraiment adorable sa petite souris et il la suivit pour la suite de la visite, toujours ce sourire amoureux sur le visage. Sourire qui disparut alors que l’innocence de Liena ressortait. Elle ne se doutait pas de la tempête qu’elle avait engendré dans l’esprit de Irie. « Liena…. » grogna-t-il doucement. « Dis pas ce genre de chose… » Elle ne se rendait pas compte et c’était ça le pire pour lui. Il était bien trop pervers pour son cœur pur. Le japonais détourna le regard pour aller dans la direction du restaurant qu’elle regardait. Il soupira avec un petit sourire. « Tu veux celui-là, pas vrai ? » Liena regardait le menu, il n’y avait aucun doute à avoir. « Allons-y. » Irie tira doucement sa main pour demander une table. Il n’avait pas regardé le menu et se moquait bien des prix. Tout pour sa souris. Une fois installés, il lui prit la taille pour la rapprocher de lui, la mettant presque sur ses genoux.