Liena ne voyait pas tout le temps ou il voulait en venir. Elle ne savait pas lire entre les lignes malgré ses histoires des plus trépidantes et excitantes qui avaient pris une nouvelle tournure depuis sa rencontre avec Irie. Elle le regarda s'approcher, son coeur s'emballant déjà rien qu'avec ce geste. Et à sa phrase, ses rougeurs prirent place alors qu'un petit couinement s'échappa de ses lèvres. "Irie !" dit-elle en frappant son torse. Elle tient son haut entre ses doigts, le regardant toute rouge. "Et bien moi...quand j'aurais mes mains sur tes cuisses..ça sera pour...ma bouche" dit-elle toute rouge, bien trop gênée de lui dire le mot fellation.
Quand il lui assura de nouveau qu'il ne voyait qu'elle, la pyo hocha de la tête, le croyant. Oui, elle le croyait. Parfaitement même. C'était son petit ami. Et elle était sa petite amie. il n'y avait rien de plus simple que ça.

Ils continuèrent leur visite, tout en parlant,, écoutant plein de chose. Et ses histoires reviennent sur le tapis. Sa question la dérouta alors que le rouge semblait s'installait définitivement sur ses joues. "Toi...en profondeur avec moi? Toi en moi?" dit-elle doucement avant d'hocher de la tête. "Oui...oui, j'aime beaucoup..." Pauvre petit bébé qui revoyait les images se déroulaient sous ses yeux. Oui, oui, elle avait beaucoup aimé être dans ce moment si intime que leur couple offrait. Et ça, elle n'arriverait jamais à le dire à voix haute, bien trop douce et gênée. Irie était son premier et elle n'avait aucun doute sur le fait qu'il serait le dernier. Le japonais serait son mari, du moins, elle le voulait. Si lui ne le voulait pas, elle serait probablement détruite par la nouvelle.

Son innocence frappa de nouveau Irie et son grognement qui la fit devenir toute chose. Elle écarquilla les yeux avant de les baisser."Pardon....je ne dirais plus..." Elle ne savait absolument pas ce qu'elle avait fait de mal. Mais au vu de sa réaction, ce n'était vraiment pas bien. Pas bien du tout même.
Elle le suivit au restaurant et quand il comprit quel plat elle voulait, elle rougit fortement avant d'hocher de la tête. Oui, elle voulait lui. La chinoise le laissa tout gérer et fut surprise de se retrouver à moitié assis sur lui, elle le regarda légèrement perdue. Mais pas du tout gênée de ce contact. Elle li sourit avant de lui voler un nouveau baiser. Elle aimait l'embrasser, elle aimait l'avoir contre lui, sentir son souffle. Elle aimait simplement être avec lui. Diantre, Liena était amoureuse. "On ne doit pas s'asseoir correctement au restaurant?" Et pourtant, la voila accrochée à lui, pas prête de le lâcher.

Il avait réussi à outrer Liena et un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle frappait son torse en le grondant presque. Un petit rire s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne s’étrangle dans sa gorge et qu’il ne se mettre à grogner tandis qu’elle reprenait la parole. Elle était sérieuse à lui faire ce genre de chose ? Il se pencha à nouveau vers elle pour murmurer à son oreille. « Ma petite souris veut une sucette ? C’est quand tu veux. » Si elle n’arrivait pas à dire le mot fellation, elle pouvait toujours dire qu’elle voulait une sucette. Irie comprendrait mais pas les gens autour d’eux. Ça lui convenait parfaitement. De toute façon, personne à part lui ne devait comprendre ce qu’elle voulait. Elle était à lui et il était à elle et ça leur convenait à tous les deux. Il ne voyait qu’elle et elle, elle ne voyait que lui. Le japonais était parfaitement conscient qu’elle ne voulait que lui et ça lui allait parfaitement.

Ils continuèrent la visite et malgré qu’ils parlaient de toute sorte de sujet, celui qui revint fut les histoires érotiques de la jeune femme. Irie ne comprenait pas comment elle pouvait écrire ce genre de choses alors que son esprit était vraiment pur. Mais il aimait cet esprit innocent qui la caractérisait, parce qu’il pouvait se permettre des réflexions qu’elle ne comprenait pas, tant qu’il ne s’expliquait pas. Et lorsqu’enfin, elle saisissait le sens de ses mots, les rougeurs venaient prendre place sur son visage et ça le faisait sourire et plaisir bien plus qu’il ne l’avouerait. « On pourra recommencer. Quand tu veux. Parce que moi aussi j’aime. » A nouveau, il se pencha vers l’oreille de la jeune femme et y murmura. « Tu en as écris des nouvelles ? Avec moi dedans ? » C’était une question qui le taraudait depuis quelques temps et dont il avait envie d’avoir la réponse. Etait-il devenu la vedette de ses histoires ? Ou fantasmait-elle encore sur des personnages fictifs ? Si c’était le premier cas, il serait ravi de les lire pour se rendre compte de ce qu’elle aimait. Sinon, il serait légèrement déçu de ne pas être la seule personne qu’elle voulait mettre dans ses histoires.

Bien qu’il aimait sa pureté et son esprit innocent, il y avait des moments, surtout lorsqu’ils étaient en public, où il aimerait bien lui tordre le cou. Elle ne se rendait pas compte de ce que ses mots pouvaient lui faire, ainsi que son imagination. « Liena, t’excuses pas… C’était pas quelque chose de mal… Juste, tu vas me donner envie et c’est pas le lieu pour faire des choses érotiques. » Il s’en voulait qu’elle puisse penser que ce n’était pas bien ce qu’elle venait de faire. Cependant, elle devait se rendre compte qu’elle lui faisait de l’effet et que Irie ne pouvait pas se contrôler tout le temps. Heureusement, l’épisode fut vite oublier et il la mena vers le restaurant qui lui faisait de l’œil. Il l’assit près de lui et se moqua complètement des regards qu’on leur lançait. Le japonais sourit en sentant les lèvres de sa petite amie sur les siennes. Il lui adressa un regard tendre avant de répondre à sa question. « Tu veux vraiment aller t’asseoir ailleurs ? Parce que tu peux… » Il lui laissait le choix, bien qu’il se doutât de sa réponse. « C’est comme tu veux petite souris. »

Elle ne s'attendait pas à l'entendre dire ça. Encore moins ici. Et sans le savoir, elle lui avait répondu. Avec son innocence évidemment. Mais le grognement du japonais lui fit comprendre qu'il avait aimé. Elle se tint à ses bras quand il murmura et couina un peu plus. "Une sucette...je veux ta sucette...à toi..." souffla-t-elle avec tout le courage qu'elle avait. Et en soit, ce n'était pas faux, sa sucette, elle la voulait bien.

La visite lui plaisait, elle aimait ce rendez-vous entre eux. Elle aimait simplement passer du temps avec lui. Quand il reprit la parole, elle ne s'était pas attendue à entendre parler de ses histoires. Ni même de leur nuit sexuelle. Elle était rouge rien qu'à cette idée. "Tu aimes? Vraiment?" Elle avait souvent peur que non. Elle était une pauvre vierge inexpérimentée. Il devait sûrement aimé avec d'autres femmes, qui savaient quoi faire. Mais si il aimait, elle en était heureuse. Elle rougit encore plus et hocha doucement de la tête. "Oui j'en ai écrit des nouvelles...". Bien sur qu'elle en avait encore écrit. Et encore plus avec lui. "Oui...avec toi..Tout le temps avec toi" Mais est-ce qu'elle voulait lui faire lire? Oui et non. Mais elle était trop gênée pour lui donner, de le savoir lire ses histoires, ses fantasmes, c'était gênant.

Elle releva la tête vers lui en l'entendant parler, comprenant qu'elle n'avait pas forcément fait quelque chose de mal. "Je te donne envie? De faire des choses érotiques...avec moi?"
Ils s'installèrent ensuite au restaurant. Elle sourit et s'accrocha à son bras. "Non, je reste ici avec toi." Elle sourit encore plus et regarda le serveur, elle fit signe à Irie de commander, se cachant dans son cou. Elle continua de lui parler de tout et de rien quand leur cocktail sans alcool arriva. Un sourire énorme s'afficha sur son visage en voyant le coeur que formait les pailles. Oui elle aimait ça. Quand il posa les verres, elle se dépêcha de prendre en photo, toute heureuse. "Oppa ! C'est très beau! Regarde! C'est trop mignon !"

« Je parlais bien évidemment de ma sucette Liena. » Il lui sourit en se redressant. Il pensait à d’autres choses pour éviter de grossir devant tout le monde. Ce n’était pas une situation dans laquelle il était confortable même s’il faisait comme si c’était le cas. En public, ça le gênait légèrement plus que lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. Heureusement ce n’était pas vraiment le sujet principal de leurs conversations. Ils appréciaient la visite de l’aquarium, même s’il fut remis sur le tapis quand ils mentionnèrent les histoires de la jeune femme. Irie fronça les sourcils quand elle lui posa la question de savoir s’il aimait vraiment leurs moments intimes. « Bien sûr que oui… Tu pensais que ce n’était pas le cas ? » Ça le peinerait si elle pensait qu’il n’aimait pas ça parce qu’il aimait et ce même s’il devait tout lui apprendre parce qu’elle n’était clairement pas expérimentée. Le japonais lui demanda finalement si elle avait écrit de nouvelles histoires et son sourire s’agrandit en l’entendant. « J’aime beaucoup être le centre de tes histoires. » Il se pencha à son oreille et embrassa sa joue à côté de son oreille. « T’en as écrit avec des choses qu’on a faite… Ou des choses que tu voudrais qu’on fasse ? » C’était un détail très important pour Irie, et il voulait savoir.

Ce dernier, cependant, était parfois désespéré à cause de l’innocence de la jeune chinoise. « Bien sûr que je veux Liena… Tu veux pas toi ? » Est-ce qu’il était le seul à vouloir des moments intimes avec elle ? Elle n’en voulait pas elle ? Pourtant, il aurait cru que c’était le cas. Il ne savait vraiment pas comment réagir face à cette information.
Ils passèrent à autre chose en allant dans le restaurant pour s’installer, Liena contre lui, accrochée à son bras. « Alors, reste là. Tu n’as pas besoin d’aller ailleurs. » Irie se moquait bien qu’elle soit contre lui et encore moins qu’elle soit sur lui. Elle pouvait même s’installer encore plus sur ses genoux qu’il ne dirait rien. Il sourit en la sentant dans son cou, encore une fois se cachant. Il prit la responsabilité de commander et il continua de discuter avec la jeune femme. Il observa son sourire et en écho au sien, ses lèvres s’étirèrent. « Je vois ça petite souris. » Il la trouvait vraiment mignonne et il la laissa faire. « Tu veux goûter en premier ? » Il lui proposait parce qu’il se doutait qu’elle était impatiente. Lui un peu moins. Ce n’était d’ordinaire pas vraiment le genre d’endroit où il serait allé avec sa petite amie. Il essaya d’imagine Dayoung dans ce genre d’endroit et ne put voir que son visage déformé par une grimace. Cette idée était totalement ridicule. « Ça te plait ? » demanda-t-il alors, en parlant de toute la journée.

Elle rougit en l'entendant. Evidemment que c'était de la sienne, elle ne voulait pas de celle d'autre. Elle en serait même effrayée d'en voir une de quelqu'un d'autre. Elle le laissa se reculer, mordillant ses lèvres. Ils continuèrent la visite et sujet revint naturellement sur le tapis. Elle le vit froncer des sourcils et se demanda ce qu'elle avait fait de mal. Qu'avait-elle donc fait ou dit?  "Je ne sais pas..tu peux ne pas aimer..." Parce qu'elle n'était pas douée. Du moins, elle ne pensait pas l'être. Absolument pas. Elle n'était pas de ses femmes avec qui elle l'avait vu. Loin de là même. Elle rougit bien qu'elle était heureuse de savoir que ça ne le dégoutait pas d'être au centre de ses histoires. Elle couina et baissa la tête. "Peut-être...des deux.." Mais il ne saurait rien de plus. Et ne lirait en aucun son histoire. Non non, il ne verrait pas. C'était impossible. Totalement impossible même. Elle ne voulait pas et refusait. Elle était beaucoup trop gênée.

"Si je veux..." dit elle avec sa petite bouille de bébé. Evidemment qu'elle voulait avoir des moments intimes avec le japonais même si elle ne serait pas capable de le dire et de le demander.
Installer à moitié sur lui, elle sourit et se cacha dans son cou quand le serveur vint prendre la commande. Elle écouta le japonais parler et ne put penser que sa voix était terriblement agréable à ses oreilles. Elle releva la tête seulement une fois qu'il était parti, parlant de tout et de rien, de façon plutôt excitée et énergique comme toujours avec elle. Et quand elle vit le cocktail, elle était énormément heureuse. Néanmoins, elle perdit légèrement son sourire en voyant qu'elle était la seule, excitée ainsi et hocha de la tête pour goûter en premier et lui laissa boire, perdant un peu plus son sourire en le voyant grimacer. Elle était sûrement beaucoup trop gamine pour lui.
Elle se rassit un peu plus dans sa chaise, se décollant légèrement de lui alors qu'elle hocha la tête à sa question. "Oui, oui ça me plait beaucoup". Elle n'osa aucunement lui demander si lui aussi ça lui plaisait, de peur de se prendre un next ou un non. Elle tourna la tête en entendant soudainement du bruit, un couple en pleine dispute. Elle les regarda pendant quelques secondes avant de voir leur entrée arriver, dans un grand plat en forme de coeur. Elle qui voulait crier de joie, se retint et essaya d'agir en adulte, n'était-elle pas la seule à apprécier de toute façon?

« Avec toi, je ne peux qu’aimer. » Avoua-t-il un sourire aux lèvres. Leurs moments intimes lui plaisaient parce que dans ces moments-là, ils étaient connectés l’un à l’autre, et ils ne faisaient plus qu’une. Jamais encore il n’avait ressenti ça avec quelqu’un avant que Liena n’entre dans sa vie. Irie avait eu quelques aventures avant la jeune femme, s’était même mis en couple avec d’autres filles, mais jamais il n’avait ressenti la connexion qu’il ressent avec la chinoise. C’était comme si c’était naturel, comme si c’était la femme de sa vie, la seule qui compte. Et c’était le cas. Liena était la seule femme qui comptait à ses yeux. C’était pour cette raison qu’il voulait tant être au centre de ses histoires parce que comme ça, elle ne voyait réellement que lui. Il sourit en la voyant si gênée d’en parler. « J’imagine que j’aurai pas le droit de lire ? Mais tu peux me dire ? Parce que si tu me dis pas, je peux pas savoir ce que tu aimes et te le faire. » C’était surtout ça qui inquiétait Irie, ne pas être capable de lui faire du bien et de la satisfaire pleinement.

Encore une fois il fut rassuré par les mots de la jeune femme. Il n’était pas le seul qui voulait d’elle. Il avait peur de la décevoir et de la forcer à coucher avec lui. Heureusement, ce n’était pas le cas, et il aimait entendre qu’il ne le faisait pas. « Tu sais, si tu es trop gênée ou timide pour me dire quand tu veux, on peut instaurer une sorte de code ? Quelque chose avec lequel tu serais à l’aise sans avoir à prononcer les mots ? » Il proposait cette idée pour que Liena puisse se sentir complètement sereine à l’idée de lui parler de ce genre de choses. Sans dire qu’il ne voulait pas de tabou entre eux, il souhaitait plus que tout que la chinoise puisse lui dire quand elle avait envie ou besoin, mais pas seulement au niveau sexuel.

La commande passée et Liena toujours contre lui, Irie l’écouta parler et un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il la serra un peu plus la jeune femme contre lui. Il aimait discuter avec elle et quand le cocktail qu’ils avaient commandé arriva, il laissa la jeune femme goûter en premier parce qu’il voulait lui faire plaisir. Seulement, elle changea de comportement, s’écartant de lui. Le japonais fronça les sourcils sans comprendre ce qui lui passait par la tête. « Ça ne va pas Liena ? » S’inquiéta-t-il en essayant de la rapprocher de lui. Il fut distrait, comme elle par une dispute de couple et il sourit en voyant le jeune homme complètement désemparé en face de sa petite amie qui semblait être prête à soulever des montagnes. Son attention revint sur la table et un magnifique sourire s’afficha sur ses lèvres, qui se fana en voyant l’absence de réaction de Liena. « Bon qu’est-ce qu’il y a ? J’ai fait quelque chose de mal ? Ça te plait plus ? Tu veux partir ? »

""Même si je ne sais pas les faire?" Car la vérité était là. Au grand jamais Liena n'avait fait ça. Et encore moins avec une banane comme le conseillait des jeunes femmes pour s'entraîner. Mais Liena avait envie, elle avait envie de tester, de voir Irie se perdre sous le plaisir grâce à elle. Parce que c'est elle qui fait quelque chose et non lui qui mène. Mais elle avait aussi peur de mal faire, de le décevoir, de le voir partir? Tout un tas de chose qui se mélangeait dans sa petite tête sans qu'elle n'ait de réponse.
Le rouge toujours aux joues, elle secoua la tête. "Non...ou du moins pas si je suis dans la pièce...je serais trop gênée de te voir lire..." Elle le regarda avant de sourire tendrement, caressant sa joue. "Mais Irie...j'aimerais toujours tout avec toi...je n'ai aucun doute qu'on fera toujours que des choses que j'aime...car c'est avec toi. C'est toi" dit-elle amoureusement. Elle n'avait jamais eu aucun doute sur le fait qu'il la comblerait sur ce point là. Jamais. Elle aimerait, quoiqu'il arrive.

Elle sourit à sa proposition. Il pensait toujours à elle. Toujours. Liena hocha doucement de la tête. Elle n'était pas certaine de réussir à utiliser son code mais ils pouvaient tenter. "On pourrait utiliser quoi?" Elle ne savait pas comment ni quoi choisir pour que ça ne soit pas mal interprété dans la situation mais que ça soit bien visible quand elle en avait envie. Elle se mordit les lèvres pour réfléchir à ce qu'ils utilisaient mais rien ne lui venait. Absolument rien, sa petite tête était vide de toute idée.

Une chose dont Liena faisait particulièrement attention, les réactions de Irie. Plus d'une fois, on lui avait rabâché qu'elle était trop enfantine pour lui, qu'il partirait et qu'il ne voudra plus d'elle, qu'elle n'était pas assez bien pour lui. Qu'elle n'allait pas avec lui. Et même si elle pleurait en cachette et allait voir Irie par la suite, elle n'avait jamais douté du japonais. Sinon, il serait déjà parti non? Mais sa réaction face au cocktail et cette grimace la perturba. Alors elle se décala et évidemment, il ne put s'empêcher de remarquer. "Non, ça va." dit-elle simplement en tournant la tête vers le couple avant de reposer son attention sur l'assiette. Mais Irie sembla s'apercevoir de sa non réaction. Et elle leva la tête vers lui, cachant sa main tremblante. Il ne voulait déjà plus d'elle? "Il n'y a rien.." tenta-t-elle doucement. Elle se mordit les lèvres "Tu veux partir?" Elle sentit ses yeux se remplir d'eau rien qu'à cette idée, ne pouvant plus cacher les tremblements de ses mains sous la tristesse. "C'est pour ça que tu as grimacé? Tu ne veux déjà plus de moi? Parce que je suis enfantine? On me l'a dit... Tu en as déjà marre? Désolée, je vais essayer d'être plus adulte.."

« Bah et alors ? Tu apprendras, et je te guiderai. Comme pour le reste. » Irie lui sourit tendrement. Même si elle ne savait pas faire, il lui apprendrait parce qu’il aimait bien le faire. Ça ne le dérangeait pas du tout que la jeune femme ne sache pas faire. Lui non plus au début il ne savait pas faire et il avait appris avec le temps et en pratiquant. Il faudrait qu’elle soit patiente parce que ça ne s’apprenait pas en deux secondes et qu’elle pratique, mais le japonais avait bon espoir qu’elle y arrive. Puis il serait là pour lui dire ce qu’elle devait et ne devait pas faire pour lui faire du bien. Il ne doutait pas du fait qu’elle lui ferait du bien et qu’il se perdrait dans le plaisir à cause d’elle.
Il parut déçu pendant quelques secondes quand elle lui avoua qu’elle ne voulait pas qu’il lise. Tant pis, il ne lirait pas. Cependant, cette déception se dissipa bien vite et un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il se pencha pour l’embrasser. « Tu me les passeras alors. Et je les lirai dans ma chambre, seul. » Il était bien trop curieux pour laisser passer l’occasion de lire ce qui les avait fait se rapprocher au début. Et puis, il avait envie de savoir les désirs les plus refoulés de la jeune femme, afin de les mettre en œuvre pour lui donner du plaisir. « Je sais Liena. Seulement, je voudrai réellement te faire quelque chose dont toi tu as envie. Parce que pour le moment, je mène et toi tu suis tout ce que je fais. » Etait-ce un mal qu’il veuille faire en sorte de lui faire plaisir à elle ?

C’était toujours ce qu’il faisait avec la jeune femme. Il la faisait passer avant tout le reste, parce que c’était ce qu’il fallait faire avec une princesse. « Hmm, peut-être un signe, ou alors un mot. Quelque chose que personne ne pourra comprendre à part nous ? » Il leur fallait quelque chose qu’eux seuls pourraient être en mesure de comprendre. Irie savait que si quelqu’un venait à saisir le sens de leur code, Liena se terrerait dans un trou et n’en ressortirait jamais. Cependant, est-ce qu’elle utiliserait ce signe ? Il n’en était pas sûr, mais ça valait la peine d’essayer.

Les choses se corsèrent alors et Irie fut totalement perdu. Quel était ce changement de comportement de la jeune femme ? Pourquoi s’éloignait-elle de lui ? Et encore plus, où étaient passées ses réactions adorables qui le faisaient craquer ? Il n’y comprenait rien et demanda des explications à la jeune femme. Son « non ça va » ne lui disait rien qui allait. Qu’est-ce qui lui passait par la tête ? Irie était réellement perdu. Alors, il essaya encore de savoir ce qui se passait parce que ça l’inquiétait. Il fronça les sourcils quand elle posa sa question. « Bien sûr que non je veux pas partir… Et me dis pas qu’il y a rien… Je le vois. » Il vit encore une fois un changement dans son attitude et remarqua ses yeux embués. Il paniqua alors et chercha rapidement la raison de ses larmes retenues à grande peine. La langue de Liena finit par se délier et il la regarda comme si elle avait une case en moins. Il soupira et attrapa son menton pour la forcer à le regarder avant de l’embrasser à pleine bouche. Il se moquait totalement d’être dans un restaurant. Le bien être de sa petite amie était plus important que tout le reste. « Je sais pas qui t’a mis ces idées en tête mais elles sont fausses. Je veux de toi et j’en ai pas marre du tout. Tu n’es pas du tout enfantine, enfin bon un peu, mais je suis pas avec toi parce que je veux te changer. Tu me plais comme ça. Alors enlève toi ces idées de la tête. » Irie l'embrassa à nouveau pour lui faire oublier tout ça.

Liena voulait apprendre pour Irie, elle voulait lui faire plaisir, réellement. Mais est-ce que ça n'allait pas lui tuer l'envie ainsi? Elle n'en savait rien mais si il fallait, elle demanderait des cours à Jinhee bien qu'elle voyait déjà la gêne la prendre plus qu'autre chose. Mais sa meilleure amie connaissait beaucoup de chose, elle pourrait sûrement l'aider à avancer et surprendre Irie. Elle mettait cette information dans un coin de sa tête.
La souris hocha de la tête "Je te les passerais quand tu seras seul..totalement seul." Elle ne voulait encore moins qu'il y ait quelqu'un dans la chambre d'Irie à ce moment-là. La jeune fille le regarda et ne voyait pas la nuance dont il voulait dire. "Mais je ne sais pas ce que je veux encore...je ne sais pas ce que c'est..." Elle n'avait pas d'idée, elle ne connaissait même pas parfaitement le monde du plaisir charnel. Elle ne le voyait qu'avec Irie et les histoires de sa maman qui était poussé mais impossible à réaliser pour elle.

Elle était d'accord, ils devaient trouver quelque chose que seuls eux pouvaient comprendre. Jamais elle ne voudrait qu'un autre puisse déchiffrer, elle s'enterrerait six pieds sous terre si c'était le cas. Non, jamais elle ne ferait ça. "Un signe?" C'était ce qui lui semblait le plus simple. Un mot, elle aurait été trop gênée pour le dire à voix haute. Mais la encore, quel signe pouvait-elle faire pour qu'il puisse comprendre qu'elle ait envie de lui.

Des fois, elle aimerait qu'Irie ne soit pas aussi rapide à comprendre, à voir les problèmes. Elle aurait aimé qu'il ne devine pas qu'elle ait quelque chose. Mais comment ne pouvait-elle pas réagir en le voyant grimacer et si peu enthousiaste? Elle n'était probablement pas faite pour lui. Puis finalement, les larmes tombèrent et elle lui expliqua tout. Et son soupir ne lui donna rien qui vaille avant de sentir ses lèvres contre lui. Elle posa ses mains sur ses bras, ne comprenant pas la situation. Ses larmes coulaient simplement sur ses joues alors qu'elle le regardait. Elle ne put répondre car ses lèvres furent de nouveau prises par les siennes. "Mais tu as grimacé...tu ne sembles pas heureux de ce plat...Je suis la seule contente de voir un coeur sur une paille....Tu n'as sûrement jamais voulu venir ici avec ta petite amie.." dit-elle toute triste. Mais néanmoins, elle s'était rapprochée de lui, montrant qu'elle ne voulait pas couper le contact avec lui. Si elle pouvait, elle se mettrait sous son haut.

Il avait gagné, il allait pouvoir lire les écris de sa belle. Un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il la regardait, un sourire narquois sur les lèvres. « Ça me va. Je lirai quand je serai totalement seul. » Il lui devait au moins ça maintenant qu’il avait obtenu ce qu’il désirait. Ça n’avait pas été bien compliqué mais sa curiosité avait pris le dessus. C’était d’ailleurs ça qui l’avait poussé à aller la voir la première fois. Il soupira légèrement quand ils parlèrent de ses désirs à elle. « On explora alors ensemble. Comme ça tu pourras me dire si tu as envie et si tu aimes. » C’était la seule solution qu’il trouvait pour que la jeune femme puisse lui dire ce qu’elle souhaitait qu’il lui fasse et connaisse son corps ainsi que ses désirs. Ce serait long mais ça en valait la peine.
Comme de trouver quelque chose qui pourrait aider Liena à lui dire qu’elle avait envie de lui, sans forcément le dire clairement. Irie désirait plus que tout qu’elle se sente à l’aise et donc avec un signe ou un code, elle pourrait l’être. « Oui un signe. Sauf qu’il faut quelque chose que tu ne feras pas automatiquement sans t’en rendre compte… Sinon je vais croire que tu veux, alors que tu l’as fait sans t’en rendre compte. » Ils trouveraient, il en était certain. Cependant, quel genre de lien ? Il ne savait pas ça.

La suite lui brisa le cœur. Il avait fait pleuré Liena et ça, il ne le supportait pas. Il essaya de se rattraper, mais encore une fois elle ne comprenait pas ce qu’il voulait lui dire. Il essuya ses yeux avec un sourire tendre sur le visage. Il s’humidifia les lèvres avant de lui répondre. « Je suis désolé d’avoir grimacé. Ce n’est absolument pas contre toi ou même l’endroit. Je suis content qu’on soit là tous les deux petite souris. » Il caressa sa joue et continua de sécher ses larmes, un sourire toujours collé à ses lèvres. « Effectivement je n’ai jamais voulu venir ici avec ma petite amie parce que c’est un restaurant pour les gens qui s’aiment… Et c’était pas le cas avec elle. Je n’étais qu’attiré physiquement par elle. » Il avouait indirectement qu’il y avait plus que de l’attirance physique avec Liena, mais le comprendrait-elle ? Ce n’était pas sûr. « Je ne voudrai être nulle part ailleurs Liena. C’est avec toi que je veux être et ça me convient parfaitement. » Il l’embrassa à nouveau espérant qu’elle saisirait ce qu’il voulait dire. Il passa une main sur sa hanche et la rapprocha de lui parce qu’il n’aimait pas la savoir si loin de lui.