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un dîner désastreux (wooyoung </3)
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Mar 20 Oct - 22:25 Citer EditerSupprimer
un dîner désastreux
wooyoung & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
nos disputes étaient rarement quotidiennes et c'est peut-être ce qui marque le début de nos difficultés. un couple qui ne se dispute pas, qui ne discute pas non plus n'en est plus vraiment un. depuis des mois, c'est un silence pesant qui règne dans l'appartement. nos conversations ont perdu leur sens et il m'est comme impossible de renouer contact avec wooyoung. je n'ai ni l'art, ni la manière d'atteindre cet objectif, tout simplement car je ne sais plus qu'est-ce qui nous rattache ? quel est encore l'intérêt de se battre ensemble ? de se battre pour notre couple quand nos troupes nous tournent le dos ? l'amour, peut-être. cette réponse est certainement celle que je déteste le plus, d'avoir encore la force d'aimer un homme que je ne reconnais pourtant plus. est-ce la routine qui m'empêche de m'imaginer un monde sans lui à mes côtés ? est-ce qu'une autre personne serait capable de le connaître autant que moi ? est-ce que ces maîtresses pourraient y parvenir quand elles lui offrent ce sentiment dont j'ai oublié la définition ? le désir fait partie de l'amour et non l'inverse. comment pourrais-je son amante quand je n'apprécie même plus me regarder dans le miroir ? je ne suis plus une femme. je ne parviens pas à me rendre désirable pour mon mari comme je ne parviens à attendre un enfant. un seul. je n'en demande qu'un. puis, le temps défile et il prononce ses mots. si je parviens à tomber enceinte, restera t-il avec moi ? je ne voudrais pas que le fruit de mes entrailles devienne un objet de chantage et non pas le résultat de notre amour. encore soit-il un minimum existant... je ne parviens pas à le croire. je ne suis pas sûre qu'il y mette toute sa volonté non plus. c'est triste à dire mais je l'aime encore tellement si fort que sa trahison est déchirante. je crois que je deviens hystérique. il tape où ça fait mal avec une précision qui me pousse à me demander si le cuisinier ne fait pas exprès. " qu'est-ce que tu voulais dire alors ? tu veux qu'on s'explique alors je t'en prie. " on pourrait presque croire à un débat politique, à se laisser un temps de parole alors que nous nous écouterons juste pour donner tort à l'autre. ça aussi, c'est pathétique comme son éternelle excuse. " en ce moment ? ça fait des mois, wooyoung. depuis, tu aurais peut-être dû trouver la recette du bonheur. elle ne m'aurait pas déplu celle-là. " une bombe à retardements, voilà à quoi wooyoung était confronté. mais je l'avais prévenu : pas ce soir. je tâche de retenir un soupir et de reprendre mon sang froid. " comme avant ? c'est-à-dire quand tu étais encore un mari qui m'était fidèle ? "
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Jeu 12 Nov - 19:28 Citer EditerSupprimer
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wooyoung & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
je ne sais plus si j’ai envie d’entendre la suite. nous ne parlions presque plus habituellement, dans cet appartement que nous partageons ensemble. je ne sais plus si j’ai envie de me battre. d’ailleurs, je ne suis même pas encore certain d’en connaître les raisons. nous ne nous comprenons plus, et ça me fait plus souffrir qu’autre chose. mais finalement, je veux savoir. je veux savoir où est-ce qu’elle en est avec moi, ce qui la bloque et pourquoi elle ne me jette plus le même regard qu’avant. quand je pense à ce que je fais pour trouver mon plaisir ailleurs, je me demande si elle est au courant. pourtant, à chaque fois que je rentre, je fais bien attention à ne laisser aucune trace de mes déboires. je ne comprends pas. je pensais être un bon acteur jusque là mais j’ai dû mal à cacher mon incompréhension devant les paroles si farouches de mon épouse. est-ce qu’elle ne se sent plus à sa place à mes côtés ? est-ce que finalement ce mariage qui nous avait tant bercé de bonheur à l’époque serait en train de faner tristement et de disparaître ? je pose mon regard sur le volant que je tends à serrer plus que la main de ma femme en ce moment. cette routine dans laquelle je suis enfermé avec bora, elle me fatigue et cela, j’ai oublié volontairement de le mentionner. il n’y a pas que le boulot qui m’épuise. je dirais même que le boulot m’aide à sortir la tête de l’eau. pourquoi ne me désires-t-elle pas comme avant ? qu’est-ce qui a changé ? m’en veux-t-elle pour l’enfant que nous n’arrivons pas à avoir ? je ne sais pas, je ne sais plus. m’aime-t-elle encore ? et moi dans tout ça. je ne connais plus la nature de mes sentiments. tout ça forme une boule dans ma gorge qui se construit peu à peu. ça fait des mois, wooyoung. les mots de mon épouse tombent, tranchants comme ils se doivent de l’être. la vérité est là. ça fait bien des mois que je la trompe. mais je ne peux pas me résoudre à lui avouer. la franchise n’est, parfois, pas ma meilleure compagnie. je baisse le regard et reste silencieux. je ne sais pas quoi lui répondre. je n’ai plus de répartie. j’ai tenté d’expliquer que c’était le travail qui me fatiguait mais le mensonge n’a pas l’air d’être bien passé. c’est même tout le contraire. et si je m’attendais même à la suite de la conversation, je ne serais jamais monté dans cette voiture à la sortie de la maison familiale. comme avant ? c’est-à-dire quand tu étais encore un mari qui m’était fidèle ? c’était pire que tout. pire que toutes les fois où j’avais pu me l’imaginer, en boucle, dans ma tête. j’essaie de cacher ma surprise et je tourne la tête pour ne pas avoir à la regarder. je serre les dents et j’ai l’impression que les larmes montent aux coins de mes yeux. ce ne sont pas des larmes de tristesse, non, mais plutôt des larmes de frustration et de déception. suis-je déçu de moi-même ou déçu de ce que notre couple est devenu ? les deux, sûrement. je sens mes mains trembler légèrement et je tente de reprendre contenance en retournant ma tête vers bora, affichant une mine interrogatrice, comme si de rien n’était. « de quoi… parles-tu au juste ? » je feins de lâcher un profond soupir. peut-être que je devrais nous ramener à la maison. je ne sais pas du tout comment la soirée va se terminer, mais j’ai l’impression de passer à la casserole. « bora… je ne comprends pas. comment peux-tu dire une telle chose ? » ma voix se faisait triste mais j’étais pris au piège. si au départ, je n’avais pas prévu de lui dire ce soir, de tout avouer, finalement, elle a peut-être pris les devants. moi qui pensais avoir été discret, il faudra que je revoie le terme discrétion. quelque chose me dit que je vais passer un sale quart d’heure.
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Dim 10 Jan - 21:35 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
je ne sais pas pourquoi je ressens autant d'émotions alors que j'ai eu plusieurs mois pour digérer la nouvelle. mais l'ai-je réellement fait ? je n'attendais plus vraiment grand-chose de sa part bien qu'une infime lueur d'espoir perlait dans mes yeux, à mon plus grand dam. il m'avait trahi une fois, peut-être plusieurs fois. le mensonge rythmait sa vie et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que woo young aurait été capable de mentir sur nos souvenirs communs. ce constat m'effraye bien plus que le concept de l'infidélité : comment pourrais-je lui faire de nouveau confiance ? pourquoi était-il resté ? par pitié ? il ne devrait pas avoir honte de vouloir me quitter. moi, j'ai honte d'avoir attendu tant de temps pour faire éclater la vérité. le pire, c'est qu'il joue la carte de l'innocence, ce qui me brise encore plus le coeur. j'ai l'impression de faire face à un enfant, incapable de tenir ses responsabilités. je voudrais bien lui rire au nez mais je préfère garder mon calme. je veux qu'il m'indiffère, je veux qu'il arrête de me faire souffrir, toi qui étais pourtant l'homme de ma vie. aurais-je la possibilité de connaître un amour bien plus fort avec un autre homme ? je ne sais pas. depuis que je suis en mesure de comprendre tous ces sentiments, je n'ai juré que par lui. j'attends sa réaction, le fixe alors qu'il a sa tête baissée. ce n'est pas le moment pour se sentir coupable. je sens une vague de colère m'envahir alors que je n'ai pas envie de crier. je ne saurais expliquer ce que je ressens. peut-être qu'au fond, je ne peux pas mettre des mots sur mon état et c'est sûrement le plus effrayant. je ne veux pas le disputer comme un enfant qui venait de commettre un impair. pour qui je passerais encore ? la femme cocue, la femme qui n'en est pas vraiment une... est-ce que je dois supporter de nouvelles étiquettes ? il me rend furax et je ne peux plus me contrôler. je le gifle avant de lancer, telle une furie. " tu oses me mentir en me regardant droit dans les yeux. encore ? prends moi encore pour une imbécile, fais moi passer pour une folle ! pour qui tu te prends, enfoiré, à me répondre comme ça, comme si je me faisais des films. " je serre les dents et sens que ma respiration se fait plus lourde, aussi pesante que l'atmosphère. " si tu voulais me quitter, tu n'avais qu'à le faire, comme un grand garçon ! tu ne crois pas que je ne suis déjà pas assez humiliée pour un siècle entier ? " j'échappe un rire jaune tandis que ma nervosité me fait trembler et manque de faire rougir mes yeux. " le plus drôle, c'est de voir à quel point tu as fais semblant d'être inquiet pour moi.. toi qui voulais tant discuter, tu n'as jamais fait le moindre pas vers moi. si tu avais un minimum de respect pour moi ou pour notre mariage, tu n'aurais jamais fait ça ! " j'ouvre la portière du véhicule et en sors, ne voulant pas rester dans un lieu aussi clos avec lui. " si je ne suis qu'une simple blague pour toi, crois-moi, je ressens le centuple à l'égard de notre mariage ! " je claque la portière. à gueuler aussi fort, je vais alerter les habitants des pavillons autour de nous.
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Sam 6 Fév - 19:18 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
je ne veux pas y croire. je ne veux pas croire qu’elle sait, qu’elle est au courant. je pensais avoir pris soin de cacher tout ce que je faisais, comme un criminel en fuite. je pensais qu’elle ne se doutait de rien et voilà que les mots qui sortent de sa bouche me prouvent le contraire. avant, quand tu étais encore un mari qui m’était fidèle ? c’était horrible. j’avais tourné la tête pour éviter qu’elle ne voit les larmes de frustration qui menaçaient de couler au bord de mes yeux. j’essayais de cacher ma stupéfaction mais pour qu’elle soit un minimum enfoui, il fallait que j’agisse vite. je reprends une mine un tant soit peu normale et me retourne vers mon épouse, comme si elle faisait fausse route. le mensonge m’enlace une nouvelle fois dans ses bras. je ne sais pas si je dois nous ramener à la maison maintenant que nous sommes arrêtés dans cette voiture, sur cette place de parking. autour de nous, on trouve un des nombreux quartiers résidentiels de la capitale et puis, le silence. le silence, et la tempête qui trouva aisément son chemin jusqu’à mon visage. la gifle de bora me laissa encore plus interloqué que sa question précédente qui indiquait qu’elle savait tout. mais cette fois-ci, je ne pouvais pas le cacher. je pose ma main sur ma joue et la regarde avec de grands yeux ronds comme des billes. « enfoi.. ré ? » ai-je murmuré d’un air profondément surpris par les mots de mon épouse. a cet instant, je comprends que c’est le début de la fin. je ne pense plus aux femmes avec lesquelles j’ai pu passer des nuits, ni à mon métier, et mon mariage. je pense simplement à bora, notre amour disparu et a sûrement, tout ce que j’ai pu gâcher. je ne l’interromps pas, car je sais pertinemment que j’ai perdu la partie. faire semblant d’être inquiet pour elle ? je ne comprends pas. c’était de la véritable inquiétude. j’ai pour nature d’être attentif aux autres, et encore plus à bora. même si entre nous deux, les choses n’étaient pas géniales ces dernières années, elle n’en restait pas moins une personne proche sur laquelle je veillais chaque jour. même si je me mettais des œillères pour beaucoup de choses, même si je la trompais. suis-je contradictoire ? certainement. je ne sais moi-même parfois, pas trop comment je fonctionne. bora est sur les nerfs, et elle est en train de m’avouer qu’elle savait que je la trompais. soudainement, je me sens comme un débile pris sur le fait d’une bêtise plus grosse que lui, comme un enfant qu’on réprimande et qui l’a mérité. je la vois ouvrir la portière et sortir de l’habitacle alors que je bredouille et que je commence à paniquer. « bora, bora, attends, calmes-toi ! » si je ne suis qu’une simple blague pour toi, crois-moi, je ressens le centuple à l’égard de notre mariage ! elle claque la portière et je me mords la lèvre alors que mes doigts appuie rapidement sur la poignée de la portière pour l’ouvrir et en sortir à mon tour. rapidement et toujours en panique, je fais le tour du véhicule par l’avant pour la rejoindre. dans ce quartier résidentiel, il n’y a que nous deux. j’espère qu’on ne va pas venir nous dire que notre dispute a dérangé tout le monde présent ici. « bora, je vais t’expliquer mais il est tard et nous ne sommes pas chez nous. » dis-je d’une manière autoritaire malgré moi. je lâche un soupir devant la situation, et lève la tête en l’air un moment pour reprendre ma respiration. je repose mon regard triste sur mon épouse, mais ce n’est en aucun cas pour l’amadouer. j’ai compris que je n’avais pas d’autres choix. il faut que je lui dise. de toute manière, plus je m’enfonce dans mes mensonges, moins elle me croit. c’est qu’elle a dû apercevoir de gros indices que j’aurais omis de dissimuler. « je.. n’ai pas fait semblant d’être inquiet pour toi. je le suis véritablement. » je me mords la lèvre et finis par acquiescer. « pour le reste, j’arrête de te contredire ou de faire l’innocent. » parce que c’est vrai. je t’ai trompé. la franchise n’est pas ma meilleure amie, mais quand il le faut, je sais reconnaître mes erreurs. et c’est bien le cas en cet instant. je passe mes mains sur mon visage comme si je pouvais effacer tout ce que j’avais fait. « je t’ai trompé. » furent les mots qui finir par trouver leur sortie, entre mes lèvres, presque dans un murmure non avoué. « je n’en peux plus, bora. j’ai l’impression que tu ne m’aimes plus. que tout ce qui t’intéresse lorsqu’on fait l’amour, c’est d’avoir un enfant. et comme je ne suis pas capable de t’en donner un, tes sentiments disparaissent. chez les nah, pour ça, je me sens accablé de toutes parts, même si personne ne me le dit franchement. » j’enlève les mains de mon visage et croise le regard de mon épouse. je sais qu’elle souffre et je ne m’attendais pas à ce que ce moment ne me fasse aussi mal à moi aussi. « ce que j’ai fait n’est pas pardonnable, je le sais. mais je m’excuse, d’avoir agi ainsi. »
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Dim 4 Avr - 17:53 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
digérer une humiliation n'est pas facile et ne devrait pas devenir une habitude. mais quand je vois les événements que j'ai dû affronter ces dernières années, je me demande si ma vie n'est qu'une succession d'échecs. mon grand amour m'a trahi. pour autant, je ressens comme un soupçon de fierté quand je fais claquer la portière du véhicule. j'aurais dû réagir plus tôt, j'aurais dû l'étranger lorsque j'ai découvert son infidélité mais une part de moi préférait se voiler la face. ce concept de tromperie devrait être aboli. si je ne lui suffisais plus, pourquoi se murer dans le silence ? son irrespect a certainement été la pire chose à supporter. j'aurais tant voulu qu'il m'aime encore, juste un petit peu pour ne pas me faire subir ça. malheureusement, mon coeur l'avait surestimé, ce même coeur désormais brisé, qui désire faire de nos souvenirs une vieille plaisanterie du passé. serais-je capable d'en rigoler un jour ? mon reste de dignité est tellement faible que c'est peut-être l'origine de ma démarche bancale. l'air frais bloque les larmes de colère qui auraient pu inonder mes yeux mais c'est sans compter sur sa voix qui me provoque un frisson désagréable. dire que dans une autre vie, wooyoung aurait pu me dire tout et n'importe quoi. il aurait été capable de faire vibrer mon coeur à n'importe quelle occasion. et maintenant ? il ne reste qu'un profond mépris. sa première intervention me fait rire nerveusement. je continue de crier, comme si je pouvais laisser ma douleur s'exprimer. enfin... " je m'en fous wooyoung. ils peuvent m'entendre, appeler les flics. JE M'EN FOUS ! et tu sais pourquoi ? j'en ai marre d'entendre ta famille nous dicter une conduite, j'en ai marre... je me sens enfin libérée d'un poids. qu'ils aillent tous au diable ! " mon regard s'assombrit quand le jeune homme fait mine de faire un pas en avant. lui ? ne plus mentir ? est-ce qu'il connaît la définition de ce mot ? figure t-il dans son dictionnaire de mauvais mari ? " tu penses sincèrement ce que tu dis ? tu étais inquiet pour moi quand tu t'envoyais en l'air avec tes connasses? tu étais inquiet pour moi quand je regardais mon reflet et que je me faisais pitié ? " le cuisinier devrait apprendre à réfléchir avant de me parler. je suis prête à le détruire comme il l'avait fait à mon égard. rien ne pourra justifier son comportement. son semblant d'aveu reste désagréable à entendre. si je n'avais pas eu autant de preuves, le jeune homme aurait pu m'embobiner, j'en suis tristement convaincue. je suis presque estomaquée quand wooyoung me reproche mon absence de passion à son égard. " donc c'est de ma faute ? tu te bases juste sur une impression pour faire comme bon te semble ? " j'écarquille les yeux et reprends d'un ton excédé. " tu avais juste qu'à m'en parler mais j'imagine que c'était bien trop dur pour toi... dés que tu es à la maison, je dois puiser dans mon restant d'énergie pour t'arracher un seul mot. excuse-moi de ne pas être performante au lit... " je sais bien que wooyoung ne fait pas référence à cela... j'ai conscience d'avoir parfois créé un malaise mais je n'aurais pas pu faire autrement... au fond, moi aussi, je n'étais plus certaine d'être capable de lui faire l'amour, spontanément, je veux dire. mais comme le jeune homme vient de le dire, rien ne pourra l'excuser. " moi aussi... je m'en veux de t'avoir donné le bénéfice du doute... depuis combien de temps tu vas voir ailleurs ? pourquoi tu n'as rien dit ? c'était si marrant pour toi ? de savoir que ta petite femme t'attendait encore et encore ? est-ce que ça valait le coup ? " je pose des questions, et pourtant, je ne veux pas entendre de réponses de sa part.
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Sam 1 Mai - 16:54 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
je sors du véhicule, non sans une grande appréhension pour la suite des événements. je n’aurais jamais pensé que la soirée puisse être aussi désastreuse que le dîner que nous avions passé chez les nah. j’ose espérer naïvement que ça ne va pas aller plus en se dégradant, mais je dois bien avouer que la discussion sur notre couple tend plus à la fracture et au divorce, qu’à une autre tournure. ça me peine et me déchire le cœur en deux, d’observer bora presque au bord des larmes. mais après tout, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. il y avait tellement d’autres solutions que la tromperie, tellement d’autres échappatoires. et pourtant, me voilà ce soir, dans la fraîcheur nocturne, à l’extérieur de ma voiture, à ne plus savoir comment récupérer mes vacillements dangereux. nous sommes seuls, et le quartier dort probablement déjà au vu de l’heure tardive. mais bora n’en démord pas et continue de crier malgré ma tentative vaine de calmer le jeu. ses mots me parvinrent droit au cœur. enfin, j’entends la détresse de son cœur comme j’entends celle du mien. « bora… » je murmure, le regard plus triste que jamais. je m’en veux pour ce que je lui ai fait certes, mais aussi parce que je comprends que la pression.. je n’étais pas seul à la ressentir. « écoutes, je maintiens qu’on devrait discuter dans un endroit plus calme. » dis-je d’une voix ferme. je ne tiens pas à ce que tout le voisinage entende nos histoires de couple. je fais alors un pas vers mon épouse mais il est déjà bien trop tard. quand j’essaie de lui prouver que je ne faisais pas semblant de m’inquiéter pour elle, c’était comme si ce que je disais passait dans une oreille sans être écouté. bora n’est pas en état de porter une quelconque attention à ce que je peux bien lui raconter. quand tu t’envoyais en l’air avec tes connasses. je grimace mais ne réponds rien. après tout, je ne sais pas quoi répondre à tout ce qu’elle me dit. je suis en tort, perdu et je sais que je ne pourrai pas revenir en arrière. pourtant, j’ai envie de lui dire. j’ai envie de lui répéter que je me suis toujours inquiété pour elle. que mes écarts, mes tromperies ne changeaient pas mon œil inquiet sur elle. même si c’était vraiment très mal placé. ce serait plutôt mentir de dire que je l’ai simplement ignoré pendant des mois. et mentir est un acte que je vais devoir réfréner. à commencer par cette histoire de tromperie. je préfère lui avouer qu’elle a raison sur le sujet. je le murmure, à demi-mots. pour ensuite, enchaîner peut-être à tort, sur ce que j’ai sur le cœur. je ne cherche pas qu’elle me pardonne, et je ne cherche pas non plus d’explications à mes actions, je sais que j’ai merdé. je baisse le regard quand elle reprend la parole. « ce n’est pas de ta faute, je n’ai jamais dit ça. c’est simplement.. un mélange de tout. je n’en peux plus. » je croise les bras contre mon torse et lâche un profond soupir. « ce n’est pas non plus une question de performance, bora, ne me fais pas dire des choses que je n’ai pas dîtes. je ne ressens plus ton amour, plus celui que tu avais avant pour moi. et là où j’ai mal agi, c’est que j’aurais dû t’en parler au lieu d’espérer chercher cet amour que je n’avais plus, ailleurs. » ça, et tous les doutes de l’enfant, la pression non assumée des nah. « je me suis brisé de l’intérieur. » ai-je murmuré plus pour moi-même, que pour développer le sujet de discussion. mais quand bien même j’ai des raisons, elles ne règlent pas le fait que je me suis mal comporté. j’étais torturé et le suis toujours, sans trouver de solutions à mes problèmes. tout ce que je vois, devant mes yeux, est mon épouse, aussi détruite que moi voir plus ; les conséquences résultent de tes choix. et les questions que bora pose ensuite ne me font guère aller mieux. je savais que cette dispute aurait lieu, mais l’avoir vraiment me fait prendre conscience de la gravité de la situation et surtout… du caractère plus qu’instable de notre relation. je me gratte la tête comme si les mots allaient sortir tout seuls de mon crâne. depuis combien de temps tu vas voir ailleurs ? je me mords la lèvre. « j’ai fauté quelques mois après l’ouverture du nyam-nyam. je me suis laissé entraîner dans cette spirale et je.. n’ai aucune excuse. il n’y avait et il n’y a toujours rien de drôle. » je détourne le regard et réfrène quelques larmes de frustration qui menacent de couler. « on ne va pas bien bora. notre couple ne va pas bien depuis des années. même à l’époque de mon burn-out, deux ans après la naissance de yoon woo, ça n’allait déjà plus. » ma voix tremble, sous l’émotion mais aussi sous mes larmes qui finalement tombent, sachant pertinemment qu’à partir de ce soir, les choses entre nous ne seraient plus jamais comme avant.
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Mer 5 Mai - 18:26 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
chaque matin, elle s'est levée aux côtés de son mari, de cet homme devenu un simple inconnu. chaque matin, son beau visage sur lequel ses yeux se perdaient avec envie avant, l'attristait. désormais, elle ne pouvait voir que les traits d'un tricheur. combien de temps ce jeu avait duré ? beaucoup trop longtemps pour que bora puisse supporter le poids de ses trahisons, un jour de plus. alors, ce n'est pas le bon moment et elle voudrait s'en excuser auprès des habitants de cette résidence pourtant tranquille. et puis merde. il est temps qu'elle pense à elle, qu'elle arrête de se voiler la face devant ce mariage qui éclate dans tous les sens. elle implose, elle expose et la belle ne compte pas ménager l'homme qui lui fait face. murmurer son prénom ne risque pas de l'apaiser, ni de l'attendrir. refouler ses émotions était devenue une mauvaise habitude chez elle et en voilà les conséquences. pour une fois, son esprit revanchard montrait son nez. elle voulait lui faire payer. bien sûr, bora ne s'attend pas à ce qu'il la supplie de la pardonner. il ne le fera pas et c'est sûrement mieux ainsi. de toute façon, woo young vient de l'achever et elle ne peut pas s'attendre à quelque chose venant de lui sauf de la briser encore un peu plus. sa colère ne la quitte pas quand le cuisinier semble plus mesuré. à croiser les bras ainsi, autant qu'il mette ses mains dans les poches. bora ne peut pas s'empêcher de constater qu'elle est encore la seule à se mettre dans un sale état. à cause de lui. et maintenant ? rien ne pouvait excuser ses actions, rien ne pouvait excuser ces mensonges, ni ce silence qui a duré une éternité. le respect est un concept bien étranger. " et moi alors ? tu crois que je le ressentais ton amour ? ce n'est pas pour autant que je t'ai trahi, wooyoung. les choses étaient déjà assez difficiles avec ta famille. et encore aujourd'hui, ils nous emmerdent encore avec cette histoire d'enfant ! " vient-elle de pointer le problème ouvertement ? sa voix se brise. ses propos la secouent. elle n'est pas certaine de vouloir aborder un tel sujet de conversation mais il s'agit de la triste réalité. son corps bouillonne alors que son coeur se brise au fil de la conversation. puis, bora l'interroge sur les débuts de son infidélité. et pour le coup, elle aurait préféré qu'elle se taise. depuis quand le nyam nyam est ouvert ? elle prend de longues secondes pour réfléchir avant de faire le lien. elle sent un long frisson lui parcourir l'échine, un sentiment bien désagréable désormais à l'origine de spasmes. puis, ses larmes coulent le long de ses joues. elle s'accroupit et pose ses mains sur son visage pour se cacher. elle ne veut pas qu'il la voit aussi faible. et pourtant, tout laisse à penser que la trentenaire va s'écrouler. c'est trop dur. meurtri par ses pleurs, la jeune femme ne réagit pas pendant plusieurs minutes. ses mots tournent en boucle dans sa tête. elle finit par reprendre : " tu essayes tellement de me faire culpabiliser... si toi-même, tu as compris que tu as merdé, que tu aurais dû en parler avant. pourquoi ta prise de conscience ne t'a pas empêché de continuer tes conneries ? tu ne tenais pas à réparer tes erreurs hein... ?! " sa main essuie ses larmes et elle se redresse. " c'est tellement plus facile de m'accuser d'être à l'origine de ce bordel je ne dis pas avoir été exemplaire mais tu ne pourras jamais me reprocher de ne pas t'avoir attendu. je suis restée. toi, non. " puis, bora plante son regard dans les siens. " si tu pleures ce soir, c'est parce que tu n'as pas eu les couilles d'être franc, et ce, jusqu'au bout. j'espère que tu ne pourras plus te regarder dans une glace. " elle lâche un rire entre ses sanglots. " moi, en tout cas, je ne reconnais plus l'homme que j'ai aimé. " toutes ces années.. gaspillées. " tu devrais rentrer. je ne veux plus te voir. "
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Re: un dîner désastreux (wooyoung </3) | Sam 8 Jan - 14:40 Citer EditerSupprimer
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
il n’existait plus aucun retour en arrière. en entamant tous les deux cette discussion, on le sait. je sais depuis bien longtemps que je ne pourrai jamais rattraper les erreurs que j’ai faîte. l’amour est parti, il a trouvé la sortie des portes de mon cœur un jour, et il semble qu’il ne soit jamais revenu. que puis-je faire pour que les choses redeviennent ce qu’elles étaient ? rien. la vérité, il faut y faire face dès ce soir. murmurer le prénom de ta femme ne changera rien à la cassure entre vous qui vient de s’agrandir d’un seul coup. tu as merdé nah wooyoung. tu l’as bien cherché, trompeur. cette voix résonne dans ma tête, en même temps que les mots de bora me percutent à nouveau. suis-je le seul à souffrir de cette pression donnée par les nah ? non, et il est trop tard pour que je ne m’en rende compte. encore aujourd’hui, ils nous emmerdent encore avec cette histoire d’enfant ! la voix de bora se brise dans le silence de la nuit. mes yeux dévient des siens, et se posent sur le capot avant de ma voiture, comme si ça allait changer quelque chose à la situation. bora est plus courageuse que moi, qui suis un lâche, de a à z. elle vient de cibler le problème, le principal problème de notre couple. ce qui nous fait mal, depuis la naissance de yoon woo, et depuis bien avant qu’il naisse d’ailleurs. je ne suis pas certain de vouloir continuer à parler de ça. et pourtant… mes dents se serrent, ma main aimerait arracher ce qu’il reste de mon cœur. « oui, je t’ai trahi bora et je m’en veux ! et oui on ne peut pas avoir d’enfant ! on a essayé et ils nous emmerdent toujours avec ça ! qu’est-ce qu’on y peut ? est-ce que c’est de notre faute ? est-ce que c’est de ta faute ? ou la mienne ? » ai-je dis en haussant la voix soudainement de manière relativement brute, autoritaire. ce problème… cet enfant voulu et jamais acquis.. cette situation où personne n’avance, où la pression est reine. je n’en veux plus. je suis, moi aussi, au bord de l’implosion. si ça continue, mes larmes vont aussi pointer le bout de leur nez. parce qu’il est trop tard. trop tard pour faire machine arrière. après l’ouverture du nyam-nyam, j’ai fauté et ensuite, alors que j’aurais dû lui en parler et arrêter.. j’ai continué. comme le bon connard que je suis. d’un œil profondément triste, je regarde bora s’effondrer sur elle-même. elle s’est accroupit, ses mains ont rejoint son visage dans un profond désespoir. je me doute qu’elle laisse sa tristesse couler et qu’elle ne veut pas que je sois spectateur. après mes mots, ce n’était pas seulement ma voix qui tremblait, c’était aussi tout mon corps. la voir ainsi, nous voir à ce point dans notre couple et savoir que j’en suis le principal responsable.. mes larmes qui menaçaient de rejoindre mes joues font surface, sans que je ne puisse les arrêter. je détourne le regard quand elle reprend la parole. la vue embuée par les gouttes d’eau au bord de mes cils, je ne remarque plus rien autour de moi. le néant est ce qui m’accompagne dans l’effondrement de mon monde. mon monde, c’était elle, et j’ai tout gâché. elle finit par se redresser. je n’ose pas lui jeter un regard. la honte s’empare de toute mon âme au fil des secondes qui s’écoulent et des paroles lancées. je suis restée. toi, non. un nouveau poignard bien planté au cœur. mes yeux se détournent enfin et croisent les siens, aussi rougis que les miens. je m’y attendais. je m’attendais à cette dispute, peut-être pas si tôt, peut-être pas à cet endroit, mais je m’y attendais. seulement, je ne sais pas si je m’attendais à ce que ça fasse aussi mal. je ne sais quoi répondre à ce que bora me dit, sûrement parce que je n’en suis pas légitime. la lourdeur de ma faute pèse sur mes épaules et me ferait presque m’effondrer devant elle, sur le bitume. j’ai toujours su que c’était mal, ce que je faisais. j’y ai pris goût de manière malsaine et ne me suis pas stoppé dans mes actions dénigrantes. alors pourquoi, seulement maintenant, quand j’entends de vive voix la nature de ce que l’on me reproche… pourquoi est-ce seulement maintenant que les larmes se montrent ? j’ai l’impression qu’on me met enfin devant le fait accompli. la discussion tend vers une fin proche quand les derniers mots m’achevèrent complètement. tu devrais rentrer. je ne veux plus te voir. je tangue légèrement devant l’émotion qui me prend et observe bora, une dernière fois pour ce soir. les larmes qui dévalent le long de mes joues ne paraissent pas s’arrêter. évidemment, pourquoi s’arrêter lorsqu’on est en si bon chemin ? je ravale ma salive, lâche un profond soupir de tristesse et essuie mes yeux embués d’eau salée d’un geste de la main. j’hoche timidement la tête et détourne le regard en soufflant de souffrance. un sourire amer se dessine sur mes lèvres quand je comprends réellement l’issue de cette discussion. c’est fini. « très bien. » ai-je juste murmuré, continuant d’hocher la tête, perdu dans les méandres de la douleur. fouillant dans la poche de mon manteau, j’en ai ressorti les clés de la voiture que j’ai déposé sur le toit, signe qu’elle pouvait prendre le véhicule pour rentrer. m’approcher trop près de bora à l’instant présent, ne m’inspire pas grande confiance. et je suis trop brisé pour ajouter quoique ce soit d’autre. je ne peux pas me défendre, alors que suis-je censé dire de plus dans tous les cas ? ma main attrape mon téléphone et la seconde qui suivit, un chauffeur de taxi se trouvait à l’autre bout du fil. « j’aimerais.. j’aimerais que vous m’emmeniez à l’hôtel le plus proche. je ne suis pas très loin d’insadong. a samcheong, oui c’est ça. merci, je vous envoie ma localisation. » je ne veux plus te voir. c’est à moi de m’en aller. et ce soir, nous ne dormirions pas ensemble.
un long silence supplémentaire et quelques minutes plus tard, le taxi se gare juste devant ma voiture. j’entre, après avoir lancé un dernier regard à bora. je suis désolé. j’aimerais le dire encore une fois, mais je me sens si tremblant que je ne préfère pas tenter le diable. ma silhouette masculine disparaît dans le véhicule, qui s’en va dans la pénombre du quartier. les fesses posées sur un des sièges arrière, j’attrape mon visage dans mes mains et éclate dans un sanglot que je n’avais pas pu montrer à bora. je suis désolé. les mots sont forts pour exprimer ce que je ressens. ils sont forts mais inaudibles. mes larmes ne s’arrêteront plus de toute la soirée. et c’est ce que je mérite au fond, non ? je le sais, mais c’est trop dur. trop difficile de me l’avouer, après toutes ces années. que bora et moi, c’est terminé.
un long silence supplémentaire et quelques minutes plus tard, le taxi se gare juste devant ma voiture. j’entre, après avoir lancé un dernier regard à bora. je suis désolé. j’aimerais le dire encore une fois, mais je me sens si tremblant que je ne préfère pas tenter le diable. ma silhouette masculine disparaît dans le véhicule, qui s’en va dans la pénombre du quartier. les fesses posées sur un des sièges arrière, j’attrape mon visage dans mes mains et éclate dans un sanglot que je n’avais pas pu montrer à bora. je suis désolé. les mots sont forts pour exprimer ce que je ressens. ils sont forts mais inaudibles. mes larmes ne s’arrêteront plus de toute la soirée. et c’est ce que je mérite au fond, non ? je le sais, mais c’est trop dur. trop difficile de me l’avouer, après toutes ces années. que bora et moi, c’est terminé.
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