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you just want all of me ; junho
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you just want all of me ; junho | Sam 9 Mai - 10:52 Citer EditerSupprimer
Depuis ce soir-là, je ne fais qu’y penser. Ce qu’il s’est passé avec Euigeon ne m’a pas entièrement laissée indifférente et je ne peux pas m’empêcher de me remémorer la scène du début jusqu’à la fin pour voir ou est-ce que j’ai dépassé les bornes. A vrai dire ; je le sais, mais je ne cherche pas vraiment à l’admettre. Je n’aurais jamais dû lui parler de Malia, c’était le sujet sensible à éviter et je l’ai pourtant fait. Je me suis dit qu’il fallait vaincre le mal par le mal, mais la fatigue et les émotions du moment m’ont fait faire des choses regrettables. J’aurais peut-être dû rester au dortoir, ne pas faire de bêtises, simplement me rendormir devant une série ou un bon livre. Mais non. Il a fallu que je sorte. Et je regrette.
Certaines collègues ont plus ou moins remarqué que j’étais troublée mais n’ont jamais abordé le sujet ou l’ont sous-entendu ; j’ai simplement dévié le sujet comme si ne rien n’était. La seule chose dont j’ai peur, c’est que ça ait atterri dans les oreilles de Junho et qu’il vienne à un moment ou à un autre me voir pour en parler. Il s’inquiète probablement et je le comprends ; mais ça en devient maladif et il ne comprend pas que j’ai besoin de vivre ma vie d’adulte. À l’inverse de ce que dit Euigeon ; je ne suis plus une enfant. Plus une gamine. Encore moins une poupée ou que sais-je encore. Une femme. Une adulte parfaitement capable de se remettre en question.
Ce soir, puisque je suis chargée de la fermeture, je suis la dernière à sortir de l’établissement, à éteindre toutes les lumières et faire une dernière vérification de tout ce qui en a besoin ; des frigos jusqu’au compteur de gaz, d’électricité et d’eau. Si tout est en ordre. Je soupire quand je ferme finalement la porte à double tour et que je baisse le store et je m’empresse de mettre la main sur mon paquet de cigarettes pour m’en allumer une. C’est mon seul moment de détente depuis quelques heures, et il est précieux.
Pourtant, au loin, j’ai l’impression que je ne suis pas entièrement seule, et j’en ai bien la confirmation quand je pose mon regard sur une silhouette masculine qui se tient à quelques mètres de moi. Et je la reconnais entre milles ; c’est celle de Junho. « Junho, tu as vu l’heure ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Question stupide ; il vient pour avoir des réponses ou avoir la certitude que je vais bien. « Depuis quand est-ce que tu m’attends ? » Je m’approche doucement de lui, comme si j’étais presque sûre qu’il allait de toute manière emboîter le pas pour n’être à quelques centimètres de moi. J’allais devoir lever la tête, me sentir si petite que je n’aurais que lui dans mon champ de vision. « Si c’est parce que j’ai oublié de t’envoyer un message aujourd’hui, je suis désolée, j’ai eu la tête dans les cours toute la journée et j’ai dû aller travailler. Tu ne m’en veux pas, hein ? Je vais bien. »
Je vais bien.
Mais pour lui, c’est certainement une autre histoire.
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Re: you just want all of me ; junho | Dim 10 Mai - 8:28 Citer EditerSupprimer
Il regarde l’écran, encore et toujours inlassablement. Geste machinal qu’il fait, sans vraiment s’en rendre compte. Les cours sont ennuyants, trop dissipé, il relève la tête, note juste une phrase et oublie déjà le reste. Ça ne l’intéresse pas beaucoup, surtout les cours d’histoire de l’art. Soupir qui franchit ses lèvres, il s’impatiente, trouve le temps long. Aucune réponse d’elle depuis ce matin… et il compte les heures… Répond Sunan… pense-t-il encore en observant son message sans réponse. Elle le fait exprès, il en est certain. Dans un coin de son esprit perturbé, il la croit capable de ça. Juste pour lui apprendre peut-être ? A vivre sans elle… et il sourit, de cet air un peu désabusé alors qu’il est seul avec ses pensées. Ses doigts se serrent sur le téléphone, il ne trouvera refuge que dans un dessin qu’il se mit à griffonner sur le coin de sa feuille. La sonnerie qui retentit le libère pour quelques minutes à peine. Mais assez pour qu’il retrouve des têtes qu’il aime bien qui lui change les idées. Quelques secondes avant que tout ne bascule déjà. On parle de rumeurs, de choses qui se seraient passées. Evidemment, ça la concerne elle, qui d’autre ? Il serre les dents, observent ses amis sans savoir comment réagir. Cette folle envie qui lui tord l’estomac alors qu’il voudrait déjà aller vérifier de lui-même. Mais il fait semblant, aux yeux de tous. Continuera à aller à ses cours en devenant de plus en plus nerveux. Aucun message d’elle ne le rassura. Et ça tourne en boucle, encore et encore sans qu’il ne puisse le contrôler. Comme à son habitude, il préfère aller vérifier. Il sait tout d’elle, même ses horaires de boulots et son emploi du temps. Flippant ? Non, juste affectueux pensera-t-il. Et il se poste là, avec une heure d’avance sur son horaire. Et attends… encore et encore. Il ne sait pas où il trouve la patience de rester ici comme un idiot. Car l’envie de franchir la porte le prend à plusieurs reprises. A se jeter sur elle pour lui demander comment elle va. Mais il s’est raisonné, en se rappelant que leur relation est devenue presque cordiale. Trop à ses yeux, parce-que ces non-dits les bouffent. Les faire semblant les empoissonnent. Il joue à leur propre jeu, bien que Junho soit toujours celui prêt à craquer le premier. Quand enfin il entend des pas il se redresse, la regarde de loin. Ses questions le font sourire, parce qu’elle doit déjà connaitre les réponses. Il se fout de l’heure qu’il est. Peu importe que cela soit en pleine nuit ou même trop tôt. Ça ne compte pas quand il doit la voir. Tout comme il se fout d’attendre encore, inlassablement qu’elle le remarque… Il fait un pas vers elle, la laisse approcher et l’observe de ses yeux de grand frère surement. Ceux qui veulent la protéger… « Tu n’as pas la tête dans tes bouquins toute la journée non plus. » remarque qu’il se sait un peu directe mais Sunan n’a pas voulu lui répondre. Elle est là la vérité. Alors il dit ce qu’il pense, plus les années passent et plus Junho assume ses pensées. Reproche qu’il lui fait « ça ne prend que cinq minute. » rien de plus. Est-ce si compliqué à demander ? Juste un message, même un smiley lui aurait suffi. Mais elle sait surement déjà pourquoi il est là. Parce qu’il finit toujours pas tout savoir d’elle… Ses mots ne l’atteignent pas vraiment. Il n’y croit pas à son « je vais bien ». Se penchant un peu pour l’observer davantage, il la détaille, prend le temps de juger son allure, son visage… « J’ai entendu des histoires à ton sujet… je suis venu pour être sûr que tout allait bien. » à croire qu’il ne l’a pas écouté. Mais il veut en savoir plus. Est-ce que ce qu’on dit est vrai ? Ce fameux Eui Geon était-il encore impliqué ? Il se redresse, la regarde de plus haut « Je ne suis pas certain que ça aille si bien que ça. Sinon tu m’aurais répondu. »
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Re: you just want all of me ; junho | Lun 11 Mai - 3:37 Citer EditerSupprimer
Je sais.
J’aurais certainement envie de lui répondre ça, si je n’avais pas peur de sa réaction. Je ne sais plus à quoi est-ce que je dois m’attendre quand il vient pour savoir des choses précises—ou s’assurer d’autres choses encore. Je lâche un léger soupir et je viens tirer sur ma cigarette, évitant par la même occasion de lui recracher la fumée au visage alors que moi, de mon côté, je sais pourquoi il est là. Il entend tout, d’une manière ou d’une autre. « Oh, j’ai peut-être cassé quelques verres en plus depuis quelques jours, mais c’est normal, on court tellement dans ce restaurant— » Je joue la carte de l’ignorance, mais je sais que ça ne marchera pas.
Il n’est pas stupide.
« Junho, je t’assure, tout va bien. C’est surtout moi qui devrais être inquiète, tu sais ? Tu viens à peine d’arriver à l’université avec—avec tout ça. Seulement, je ne suis plus une première année. Je n’ai pas tout le temps que je veux, même si j’en ai besoin. » La pire des choses qui pourrait arriver à ce moment précis serait mon téléphone qui vibre et qu’il l’entende, il pourrait me faire des remarques à ce propos et il aurait parfaitement le droit. Pourquoi est-ce qu’on t’envoie encore des messages si tu n’y réponds pas ? Pourquoi tu réponds aux autres mais pas à moi ? Qu’est-ce qui t’empêche de répondre pendant que tu révises ?
Et j’en passe.
« Écoute, je me doute que les choses que tu as entendu certaines… certaines choses qui se sont passées il y a quelques jours déjà, avec Euigeon. » Sans entrer dans les détails encore, juste de quoi faire une entrée en la matière sans pour autant le faire paniquer ou entrer dans une colère noire parce qu’il s’en est prit à moi. Ce n’était pas volontaire. Ce n’était pas vraiment lui. L’homme que j’aime depuis des années déjà—il n’est pas comme ça. Mais pour Junho, ça importe peu. « Mais s’il te plaît, ne va pas le voir. C’est mes problèmes. » J’ai juste fouiné là où il ne fallait pas, je n’étais pas au bon endroit à ce moment précis, j’aurais dû être ailleurs, dans mon lit, à caresser mes chiens pour m’endormir, ou veiller tard le soir au bord de la fenêtre à rêvasser comme j’en ai si bien l’habitude.
Je n’ai simplement pas envie qu’un même schéma se répète et me fasse regretter bien des choses alors que j’aurais dû être là pour les personnes auxquelles je tiens. Mais pourtant—combien de personnes me détestent parce que je vais toujours de travers ?
J’ai arrêté de compter.
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Re: you just want all of me ; junho | Lun 11 Mai - 10:26 Citer EditerSupprimer
Elle décide de jouer cette carte alors ? Celle de l’ignorance. Junho n’est pas idiot, encore moins lorsqu’il s’agit de sa sœur. Et même si les années creusent l’écart entre eux, il s’épuise encore et encore à les rapprocher. Il sait tout d’elle, devine ses mensonges, ses coups de sang ou même ses taquineries. Il pensait qu’elle le savait, que ça ne servait à rien. Délicate attention de sa part, c’est ce qu’il doit se dire, pourtant intérieurement il boue déjà. Serre légèrement le poing, alors qu’il la regarde de cet air un peu renfermé. Je te laisse une chance Sunan. Voilà ce qu’il tente de lui faire comprendre avec cette lueur dans ses yeux. Mais elle préfère reporter l’attention sur lui. Trouvant une autre excuse à ses non réponse. Il le note dans un coin de sa tête, une chose de plus qu’il rajoute à cette liste qui devient longue. Sunan est sur une pente glissante avec lui, il ne sait même pas si elle en prend conscience. Et il ravale cette déception, ne lui montrera rien de plus. Pourtant chaque jour, elle cumule les points noirs. Auparavant il était assez bête pour lui pardonner. Aujourd’hui la lassitude prend le dessus. Il en viendrait à perdre patience. Devoir la provoquer pour qu’elle finisse par tout lâcher. Mais c’est ainsi entre eux pas vrai ? Juste un accord tacite, de ne jamais parler de ce qui est arrivé. De reprendre là où ils en étaient, avec tout ce qui s’est brisé en plus. Il détourne le regard, sa mâchoire se crispe. Doit-il relever son affront ? Ou faire semblant qu’il n’y a rien. Il lâche un soupire discret, détourne à nouveau son attention sur elle. Il se promet à chaque fois de rester calme. Mais plus les jours passent et plus il se force à jouer à son jeu. A ne plus être totalement lui. Et ça devient fatiguant… « Et depuis quand tes problèmes ne sont plus les miens Sunan ? » à croire qu’elle ne fait aucun effort avec lui. Elle veut le protéger, de quoi ? La seule personne ici qui le blesse c’est elle. Mais Sunan est surement trop égoïste pour s’en apercevoir. Ça le ferait sourire lui, s’il en arrivait à ce point de non-retour. A cette relation à sens unique. Mais il garde espoir, qu’un jour sa sœur reviendra vers lui. « Je te l’ai déjà dit je crois. Je veux savoir ce qui se passe. » Ça en deviendrait une obsession même. A toujours vouloir connaitre tout d’elle. Même les choses intimes, les secrets qu’on garde pour soi. Il la détaille, se passe une main dans les cheveux. Le problème avec elle, c’est qu’il est incapable de se contrôler. Tout est un trop plein d’émotions. Avec Sunan il prend tout trop au sérieux. Même une simple coupure au doigt devient un problème. Mais il n’y peut rien… il tient à sa sœur, peut-être un peu trop d’ailleurs… « Tu veux me protéger moi ? Ou le protéger lui ? » Au final elle est là la question. Serait-elle capable de le préférer lui plutôt que son propre frère… Il la dévisage « Je sais qu’il s’est passé un truc. Alors pourquoi tu fais comme si ce n’était pas grave ? » Parce qu’elle sait qu’il n’aime pas Eui Geon, parce qu’il a passé l’âge d’admirer ce mec et comprendre enfin qu’il n’était qu’un con qui fantasmait sur sa sœur. C’est peut-être ça le problème finalement. Il tente de garder ses distances, de ne pas céder à cette colère qui le ronge soudainement. Calme-toi Junho, pense-t-il bêtement. Ça n’arrangera rien qu’il s’en prenne à elle de toute façon. Le seul responsable c’est ce connard d’Eui Geon. « Je ne comprends pas pourquoi tu prends sa défense. » parce qu’elle l’aime ? Cette pensée lui traverse l’esprit, un cours instant mais il la chasse. Impossible ! Elle ne peut pas. « Ecoute, soit tu me le dis, soit je vais le voir. C’est toi qui choisis. » Junho avait assez de caractère désormais pour lui imposer sa façon de faire. Qu’elle le veuille ou non, il avait grandi lui aussi.
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Re: you just want all of me ; junho | Lun 11 Mai - 23:38 Citer EditerSupprimer
Je ne sais pas pourquoi il s’était mit en tête dès son plus jeune âge qu’il devait me protéger, c’est plutôt l’inverse qui devrait se passe ; je suis la plus grande de nous deux, je ne suis pas sensé l’emmener dans tout un tas d’embrouilles où il n’a rien à voir avec. Mes problèmes sont ses problèmes. J’ai l’impression qu’on partage presque tout ; mais j’ai besoin de mon cercle intime, qu’il ne sache pas tout ce qu’il se passe. Je ne sais pas s’il s’en rend compte.
En fait, je me rends compte qu’avec lui, je veux surtout me protéger moi. Me protéger moi pour ne pas avoir à refaire les mêmes erreurs. On apprend d’elles, hein ? Je me demande presque si c’est vrai.
« J’ai simplement envie de vous protéger tous les deux. Vous n’avez rien à voir l’un avec l’autre. J’ai peut-être des sentiments pour lui, mais j’en ai tout autant pour toi. » Je lâche un soupir, écrasant ma cigarette sous ma botte après l’avoir fait tombée d’entre mes doigts. La main qui ne tenait pas cette saloperie s’approche de son visage, et l’espace d’un instant ; j’hésite.
Pourtant, je le fais. Sa joue est froide à cause de la température dehors, et j’ai cette envie de le réchauffer pour qu’il se sente mieux, qu’il sache que je suis là même quand je n’ai pas été présente toute la journée durant.
Je laisse ma main tomber, longer son bras pour finalement arriver jusqu’au bout de ses doigts ; le peu de force qu’il reste dans mon mouvement permet à mes doigts de rester accrochés aux siens. « Il… il était ivre, il savait plus ce qu’il faisait. Je n’avais pas envie de le voir faire un coma éthylique et rien ne marchait pour le faire sortir. J’ai juste dépassé les limites, et j’ai mérité le fait qu’il me pousse violemment. » Je sais que ces mots-là seront suffisant pour le mettre en colère, alors je m’apprête à resserrer ma prise pour qu’il ne fasse rien de stupide. « J’ai parlé de Malia. Elle est partie il y a quelques temps déjà, et il ne s’en est toujours pas remit. Sauf que je ne l’ai pas fait d’une manière très gentille. Alors j’insiste, Junho, je l’ai mérité, ce n’est rien de grave. On a fait du grabuge comme il peut y en avoir tous les soirs dans les bars de la Digital City. »
Je baisse la tête et je me mords la lèvre, espérant qu’il ne le prenne pas si mal que ça, et surtout qu’il comprenne que ce n’était qu’un retour des choses. « Je suis désolée, j’aurais dû te le dire dès le début. »
Encore des excuses.
Toujours des excuses.
J’ai l’impression qu’Euigeon comme moi, on aime bien les utiliser d’une manière ou d’une autre pour justifier notre comportement.
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Re: you just want all of me ; junho | Mar 12 Mai - 10:33 Citer EditerSupprimer
J’ai peut-être des sentiments pour lui, mais j’en ai tout autant pour toi. Cette phrase, lui fait l’effet d’une bombe. Son cœur se serre, sa mâchoire se crispe alors qu’il pose sur elle un regard nouveau. C’est sa sœur, c’est normal qu’elle trouve refuge avec une autre, n’est-ce pas ? Qu’elle fasse sa vie, qu’elle rencontre de nouvelle personne. Qu’elle tombe… amoureuse. Oui c’est normal, mais Junho trouve que ça pue la banalité. Que c’est écœurant. Le pire pour lui c’est qu’elle lui dise de cette façon. Qu’elle le confronte, qu’elle les compare. Il ne mérite pas ça. Junho devrait être le premier dans son cœur, le seul d’ailleurs… mais il se ravise de lui balancer au visage. Pour quoi faire ? De toute façon ils passent leur temps à se mentir. Son geste il le redoute presque, pourtant une part de lui le réclame. En a besoin… il veut qu’elle le touche, qu’elle le rassure. Qu’elle lui fasse comprendre que malgré tout elle reste là. Qu’elle existe quelque part, pour lui. Il baisse les yeux, l’observe sans oser parler. Ses doigts qui trouvent les siens se veulent réconfortants. Mais il peine à croire qu’aujourd’hui Sunan est sincère. Cette histoire il l’écoute, sans en apprécier les notes, les tonalités. Ça l’horripile, de l’entendre parler de lui de cette façon. De toujours vouloir prendre soin de lui. Ce type ne mérite pas le quart de ce qu’elle peut ressentir pour lui. Ce n’est qu’un idiot ! Un stupide crétin qui cherche juste un peu d’affection. Et si elle n’était qu’un putain de trophée pour lui ? A quoi pense-t-elle… Qu’elle sera un jour la femme de sa vie ? Mais pourquoi ? Ne voit-elle pas qu’elle l’ait déjà aux yeux d’un autre… Elle resserre sa prise, lui se renferme. Dans son esprit c’est une folie. Une course aux émotions qui se bousculent. Il ne sait pas gérer ça ! Colère, agacement, déception aussi… Puis il se braque finalement, se recule d’un geste avant de la détailler. « Tu l’as mérité ? » les dents serrées, Junho n’est pas certain d’apprécier ce genre de remarque. En réalité pour lui Sunan méritait qu’on lui décroche la lune. Qu’on veuille prendre soin d’elle. Elle mérite qu’on l’aime pour ce qu’elle est. Mais elle ne mérite pas la colère d’un homme ivre ! « Tu t’écoutes parler ou pas ? » son ton est dur, un peu plus ferme. Il grimace presque de dégout, de douleur aussi. « Tu crois que c’est ça ce que tu mérites ? Un pauvre con ivre ? C’est ça que tu veux ? » Dis-le tout de suite Sunan, que tu as finis par te rabaisser. C’est écœurant de penser ça. Lui qui la met toujours sur un piédestal. Il s’agace, se passe une main dans les cheveux. Nerveux, Junho perd patience. Parce qu’il déteste l’idée qu’on puisse lui faire du mal. « Putain, mais tu te rends compte de ce que tu me balances ? Tu trouves ça normal toi ? » Il n’est plus l’enfant qui disait oui à tout. Il n’est plus le gosse qui subissait sans parler. Aujourd’hui, il a appris ce que c’est de souffrir. « Tu lui trouves des excuses à ce connard. Tu ne mérites pas ça Sunan ! Je ne comprends pas que tu puisses autant te rabaisser à lui. » Peu importe l’admiration qu’il avait eu pour Eui Geon. Aujourd’hui il le détestait. Il haïssait tout chez lui. Même le son de sa voix l’irritait. Il était certes plus jeune que lui, mais Junho s’en fichait. Ce qu’il voulait c’est un jour pouvoir faire comprendre à cet idiot qu’il ne devait plus approcher sa sœur. Et s’il devait se battre pour ça il le ferait. Il n’avait pas peur de lui. Ni peur de défendre son monde. Lui avait conscience de l’importance de Sunan dans sa vie.
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Re: you just want all of me ; junho | Mar 12 Mai - 11:42 Citer EditerSupprimer
J’ai juste envie de lui hurler que je l’ai mérité, que j’ai simplement dépassé les bornes et que j’ai parlé de la chose qu’il ne fallait pas. C’était la raison même du pourquoi il était dans cet état, et j’ai joué avec le feu pour le faire réagir. Je l’ai peut-être un peu trop fait, et sa réaction était parfaitement raisonnable au vu de ce que j’ai dit. Je n’ai pas mesuré mes mots, j’en ai payé le prix. Depuis ça, je me remets en question et j’accepte la part de responsabilité que j’ai dans l’histoire, peu importe si Junho l’accepte ou non. « Quoi ? je te permets pas de parler comme ça d’Euigeon ! C’est tout sauf un pauvre con ivre, il a ses raisons d’être sans cet état ! » Sur le coup, ses mots m’ont blessée ; je n’accepterais certainement pas qu’on parle comme ça de lui. Peu importe ce qu’il m’a dit et fait ce soir-là, l’alcool y était pour quelque chose et n’aurait jamais fait quoi que ce soit en étant sobre. Sauf peut-être sur le fait qu’il prenne toujours pour une petite fille. Soit.
Junho n’arrête pourtant pas et se met même en colère—j’ai encore l’impression d’avoir fait fausse route alors que tout semblait si facile. Dire la vérité, dire que c’était mérité parce que j’avais dépassé les bornes, et fin de l’histoire. Il a fallu tout compliquer. « Junho, arrête, c’est tout sauf des excuses ! C’est parce que je tiens à lui que j’ai fait ça, mais j’ai tout simplement trop tiré sur la corde alors que j’aurais jamais dû ! Est-ce que tu comprends que je me suis remise en question ?! » J’avais tout sauf envie de m’énerver contre lui ce soir, tout comme je n’avais pas envie de le voir faire la même chose. Bien, encore une soirée à pleurer une fois rentrée au dortoir, j’imagine.
Je plante mes ongles dans la paume de ma main pour essayer de faire passer cette frustration de toujours aller de travers alors que les choses pourraient être simples. « Je suis une adulte bon sang, je n’ai besoin de personne pour me protéger, je suis capable de le faire toute seule ! » Je sens déjà quelques larmes se former au coin de mes yeux, parce que je n’ai pas envie de hausser la voix comme ça. Je n’avais pas la force pour ça, ce soir. La force de rien. Juste l’envie d’être avec lui l’espace de quelques heures et de dormir en paix. « Ne fais rien de stupide, ne va pas le voir, je n’ai pas envie que les choses empirent alors qu’elles sont déjà suffisamment tendues. Je n’ai pas envie de voir certaines choses... s’il te plaît—comprends-le ! »
Je baisse la tête et je me mords la lèvre, voulant juste aller chercher refuge dans ses bras. Mais ça lui donnerait raison et je me contredirais. Il faut que je fasse un sacrifice entre réconfort et réalité. Faites simplement que je me réveille, je n’ai pas envie de supporter ça encore longtemps...
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Re: you just want all of me ; junho | Mar 12 Mai - 14:23 Citer EditerSupprimer
Elle prend sa défense, ose lui faire cet affront alors qu’il est là face à elle. Elle est belle cette vie sans moi, pas vrai Sunan ? Tu l’aimes cette indépendance, cette liberté que tu t’es toi-même accordé. Et il serre le poing, la dévisage maintenant. Elle l’écœura. Cette façon qu’elle a de se cacher derrière lui. Elle tient à lui ? Il lâche un rire désabusé. C’est instinctif, parce qu’il est déçu. Piqué au vif alors que lui ne demande qu’une chose. Un peu d’attention ! Mais au final c’est de la pitié qu’elle lui donne. Elle n’a plus son rôle de sœur, depuis des années déjà. Fatigué, il n’en peut plus de faire semblant. D’attendre toujours qu’elle le remarque. Finira-t-il par lui dire ce qu’il pense vraiment ? Ou alors reviendra-t-il vers elle, la mine triste pour qu’elle lui pardonne. Il déglutit « ça te va bien de dire ça. Remise en question de quoi ? Tu t’es juste rabaissé pour lui. Tu rampes à ses pieds, comme toutes ces filles qui sont passées avant toi. » Lui c’est ce qu’il croit. Que les filles lui courent après, il se fout de ses histoires, de ses malheurs. A ses yeux Eui Geon est un con. Juste un mec qui veut lui voler sa sœur. Alors il est blessant. Junho cherche à lui faire mal. Douce vengeance, malsaine qui le fait sourire intérieurement. Tu vois Sunan, moi aussi je peux te faire souffrir. C’est ce qu’il pense. Il lâche un soupire, agacé. Il ne comprend pas qu’elle puisse être aussi stupide. Pourquoi fait-elle comme toutes ces autres filles ? A ses yeux Sunan est différente. Bien meilleure, plus parfaite encore. Elle n’a pas à se rabaisser. Encore moins à aller dans le sens de quelqu’un d’autre. Et cette phrase, ça lui lacère le cœur. Elle n’a besoin de personne pour la protéger… c’est ce qu’elle croit alors. Qu’elle peut tout décider seule. Qu’elle est bien mieux sans personne. Il est encore là, à laisser un nouveau rire s’échapper de ses lèvres. Il est lassé. Ça l’épuise de faire semblant. De devoir accepter cette vie merdique qu’elle choisit. Pourquoi ne voit-elle pas qu’ils étaient mieux avant ? Rien que tous les deux. Il se rapproche, plus menaçant cette fois. « Tu sais ce que je crois ? Que t’as simplement peur que j’aille le voir, parce-que tu t’inquiètes pour lui. T’en as rien à foutre qu’il puisse s’en prendre à moi. » Aller dis-le Sunan. Il n’attend que ça. Il faut qu’elle lui dise, que oui Eui Geon compte un peu plus que lui. Il ravale sa fierté, visiblement blessé par la seule fille qui compte vraiment pour lui. Elle est la vérité ! Sunan n’assume rien. Ni ce qui s’est passé quelques années auparavant, ni ses choix de vie égoïste. C’est ce qu’il croit lui. Il la maudit, plus qu’il ne devrait. Et il en a marre, de cette entente cordiale. De toujours devoir lui rappeler qu’il existe. De devoir attirer son attention. Alors c’est donc ça sa vie à l’université ? Lui qui était venu ici, pour se rapprocher d’elle. Oh il n’était pas fou, il voulait garder ses distances, juste pour lui faire croire qu’il vivait bien sans elle. Mais en réalité, il est dépassé par les évènements. Il a l’impression de devoir lui courir après. « Tu ne fais que fuir. A chaque fois. Tu n’assumes rien. » Et cette phrase elle devait s’y attendre. Il la pensait, depuis longtemps mais il devait se taire. Il n’osera jamais aller plus loin peut-être. Lui dire de but en blanc que tout ce qui est arrivé est sa faute. Il se sait… il se connait trop faible face à elle. Junho est énervé, mais demain c’est lui qui rampera à ses pieds… « Ce que je comprends, c’est que tu fais des choix complètement stupide Sunan. Et je me demande lequel de nous deux est encore un enfant. » il frappe un peu fort. Mais il veut se mettre en position de force. Ce qu’il veut aussi, c’est ce qu’elle se souvienne, qu’aux yeux de Eui Geon elle est surement encore cette gamine qu’elle était autrefois. Comme lui restera toujours l’enfant qu’il était. En lui faisant mal il espère simplement qu’elle ouvre les yeux. Qu’elle se rende compte qu’il est encore là.
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Re: you just want all of me ; junho | Jeu 14 Mai - 10:56 Citer EditerSupprimer
J’ai cette impression qu’il me compare à tout un tas de filles banales qui tombent pour des mecs qui n’en valent pas la peine. Alors c’est ça ce que tu penses maintenant, Junho ? Quand ce n’est pas avec toi, rien ne vaut la peine. Je commence seulement à comprendre—mais j’ai beaucoup trop peur de te le dire, parce que je n’ai certainement pas envie que tout dérape encore une fois. « Junho, arrête ! » J’ai juste envie de rentrer pour aller pleurer, penser à tout ça, me demander où est-ce que j’ai encore fait faux pas. J’essaye de remettre mes pensées en place pour ne pas me laisser submerger par les émotions, j’ai envie de comprendre pourquoi est-ce qu’il prend Euigeon pour un moins que rien, pourquoi il agit comme ça quand je lui parle d’autres ; je suis devenue incapable de lui mentir, parce que ça nous a fait tellement de mal par le passé que je n’en ai plus envie.
Je suis incapable de lui répondre, je me renferme sur moi-même en attendant qu’il finisse. Je ne fais que l’écouter, je ne croise pas son regard par simple peur de ne plus y voir les yeux d’un enfant ; mais les yeux d’un adulte qui en a beaucoup trop vu pour son jeune âge. « J—Junho, tu es mon frère, tu comptes forcément plus que lui. » Les liens du sang, qu’ils disent tous. Il a beau n’être que mon demi-frère, lui l’ignore et c’est quelque chose que je m’abstiendrais de lui dire pour un long moment. Le voir agir comme ça pour quelque chose de si peu grave à mes yeux pourrait être probablement encore pire s’il savait un autre genre de vérité. « Je n’assume rien. » Je répète, à petite voix. C’est vrai. Sur l’instant ; mais jamais sur la longueur. Je finis toujours par assumer, mais jamais au bon moment, toujours beaucoup trop tard, alors que tout est déjà foutu.
J’en ai déjà fait l’expérience. Je n’ai plus jamais envie que ça se reproduise.
Plus jamais.
Sa dernière phrase me fait comme l’effet d’un électrochoc. J’ai encore du mal à croire qu’il ne soit plus cet enfant que j’ai connu et qu’il ait grandi. C’est comme Euigeon avec moi ; moi avec mon petit frère. J’ai l’impression qu’on a tous envie de revenir à cette période de notre vie où tout allait bien dans le meilleur des mondes. Avant que Junho ne fasse ses tentatives de suicide ; avant que Malia parte, avant que je sois bouffée par le regret. Tout allait bien dans le meilleur des mondes—tout allait bien. « J’ai envie que tout redevienne comme avant. Je—je sais que j’ai fait des choix regrettables, et encore aujourd’hui j’ai du mal à les accepter. Je suis désolée, Junho, tellement désolée— » Mais les excuses ne serviront à rien. Les paroles ne valent rien ; seules les actions comptent. Peut-être que pour cette fois, je pourrais arrêter d’arborer cette face stoïque qui essaye de rester forte ; j’ai juste envie d’être avec lui, parce qu’on a tellement gâché notre temps à se cacher derrière des mensonges et une vie idyllique. Rien ne va ; je sais qu’on peut réparer ça. « Désolée… » Je me mord la lèvre et je m’avance finalement vers lui pour coller ma tête contre son torse, nos rôles inversés. Ce n’est plus lui qui vient chercher du réconfort, c’est moi. Je sais que je ne dormirais pas, ce soir, parce que j’y réfléchirais bien plus qu’il ne faut. Je laisse les larmes couler doucement le long de mes joues, mes mains s’accrochant à son t-shirt. « Tu compteras toujours plus que n’importe qui, j’ai oublié ça beaucoup trop souvent. » À vrai dire, tout le temps depuis des années. « Je t’aime, petit frère. »
Oublier notre discorde, rien que pour un instant.
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Re: you just want all of me ; junho | Ven 15 Mai - 8:03 Citer EditerSupprimer
Tu comptes forcément plus que lui… doux mirage ou simple illusion. Il ne sait plus. Il a trop mal en vérité. Il se cache derrière cet air dur, sûr de lui. Il n’a plus l’air d’un enfant, mais face à elle il perd tous ses moyens. Un geste, une quémande et il abandonnera. Il le sait. Ça le fatigue d’être ainsi. De ne pas savoir s’imposer. Parce-que au fond, ce qu’elle veut Sunan, c’est un homme. Un vrai, un de ceux qui s’assument, qui sait prendre une décision. Il n’y a qu’à voir avec Eui Geon. Elle lui court après… et ce type se joue d’elle. A croire que plus une femme est repoussée, plus elle est attirée. Est-ce que c’est ça ce qu’il doit faire ? En tant que frère… doit-il la repousser pour qu’elle le remarque ? Qu’elle se souvienne qu’il existe et qu’il a besoin d’elle. Il ne sait plus, ses pensées se confondent avec le reste. Et il devient plus agressif. Il tente d’être sûr de lui, mais déjà il regrette ses mots. Comment peut-il être aussi dur avec elle. Il lui trouvera toujours des excuses, pour mieux la détester quand elle s’éloignera. Puis elle parle de cet avant… ce passé où ils étaient heureux. Il serre les poings, se dit encore que tout ça n’est qu’un vieux mensonge. Ça ne compte plus n’est-ce pas ? Ce qu’ils étaient avant. Tout le monde s’en fout. Leurs propres parents ne savent même plus. Chacun se berce d’une illusion… mais plus rien ne sera comme avant. Personne ne veut l’écouter, ni le voir. Mais Junho lui le sait. Il se force juste à faire comme les autres. A mentir, à jouer à ce qu’il est. Pour qu’on le laisse tranquille surement. Pour ne pas qu’on le prenne pour un fou. Pourtant il est à deux doigts de craquer. Toujours à marcher sur ce fil à cette limite qui le ronge. Il voudrait tout envoyer valser, lui dire une bonne fois pour toute que parfois il la déteste. Qu’il n’a que de la haine pour elle, quand elle lui tourne le dos. Mais il se ravise si vite… en entendant juste ses excuses. N’est-il donc pas lassé d’en avoir encore ? Ça ne suffit plus Sunan… je veux que tu me remarques, comme avant… mais il est incapable de le dire, sa tête déjà collée à son torse, alors qu’il se mordille l’intérieur de la joue. C’est lassant, de céder aussi vite. D’être enchainé à cette émotion, celle qui lui ronge les tripes. Qui le fait vaciller et trop vite abdiquer. Il s’en veut maintenant. De lui faire du mal. A elle… sa sœur, celle qu’il aime plus que tout. Elle lui a tant donné... Quelque part il sait qu’il doit la laisser vivre sa vie. Qu’elle y a le droit elle aussi… il tente de s’accrocher, mais c’est trop tard. Ses mots le fragilisent, le rende encore trop humain… des excuses trop belles à ses yeux. Qui le touchent, encore une fois. Il relève la main, la pose à l’arrière de sa tête, pour la serrer contre lui. Et le voilà qui flanche trop vite… Je n’y arrive pas. Ses dents se serrent, il tente de retenir ce plein de larmes qui vient embuer ses yeux. Mais c’est trop dur, n’est-ce pas ? De ne pas être toucher, par celle qui compte le plus. Et il a l’impression que lui aussi, quelque part il a sa place dans sa vie. Elle le lui dit… elle l’aime… mais il ne sait plus, si c’est juste pour ce soir ou encore toute la vie. Parce qu’ils ont ce lien si fort. Celui du sang… qu’on partage jusqu’au bout et même dans la haine. Rien n’y personne ne pourra le briser. Il le sait, mais parfois ça ne lui suffit plus… Il lâche un soupir, lourd, alors que ses lèvres tremblent « Je suis désolé Sunan… » D’être trop attaché à toi, d’avoir autant besoin de toi… mais il n’arrivera pas à lui dire. Il lui en demande trop. Il le sait, mais c’est plus fort que lui. Il veut retrouver sa place… celle qu’il avait avant qu’elle ne grandisse. « J’ai juste peur que tu avances plus vite que moi… » Une vérité, cernée d’un mensonge. Il n’y a pas que ça… mais il n’est pas sûr lui-même de savoir. Alors il se contente d’une confession, superficielle surement. Quelque chose qu’ils savent déjà tous les deux. Il ne veut pas qu’elle aille trop vite, qu’elle le laisse sur le bord de la route. Une crainte fondée, et raisonnable. D’un petit frère qui ne veut pas perdre sa sœur. « Je veux te protéger… je ne veux pas qu’il te fasse du mal. » Parce qu’elle ne le mérite pas. Et en lui disant ces mots, il se détache un peu. Une larme s’échappe de ses yeux, trop faible face à elle. Son visage entre ses paumes, il essuie la joue de sa sœur dans un geste tendre. « J’ai peur pour toi Sunan. Je ne veux pas que tu souffres. Pas après tout ça… » Et même dans ces pires moments, il se soucis d’elle. Comme si il oubliait qu’il avait commis ce geste pour… elle ? Il ne veut pas y penser. Chasse cette idée rapidement. Pourtant, il dit vrai. Quelque part il lui en veut, mais il aimerait aussi la voir heureuse. Qu’elle se sorte de tout ça. Peut-être que si elle se sent plus épanouie, elle arrêtera ses cachets, de le fuir aussi, qu’ils arrêteront de se mentir. Il ne sait plus vraiment… « J’aimerais juste que tu retiennes ça. Que tu n’es pas toute seule… tu n’as pas besoin de tout assumer toute seule. » Ils parlent d’eux, mais aussi du reste… Ces embrouilles avec Eui Geon par exemple. Lui aussi peut être là pour l’aider. La soulager. Même si elle veut juste lui parler… se confier. Junho préfère savoir plutôt qu’on le préserve. Ses problèmes sont aussi les siens
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