La jeune femme se tordait de douleur et hurlait et ça le remplissait d’une joie immense. Il la voyait pleurer et baver essayant de se tortiller pour échapper à ce sort interdit. Pourtant, Irie l’utilisait à sa guise sur la jeune femme. Il ne le faisait jamais bien longtemps pour la garder saine d’esprit. Il avait appris la leçon avec Bellatrix qui avait utilisé l’Endoloris bien trop longtemps sur les Londubat. Il ne voulait pas faire la même chose avec elle. Le jeune homme avait besoin qu’elle le déteste, qu’elle se rebelle contre lui pour être totalement stimulé et aimé ce sentiment de puissance qui l’habitait chaque fois qu’il la faisait souffrir, un peu plus chaque jour d’ailleurs. Elle était son petit plaisir quotidien. Si d’autres aimaient prendre un morceau de chocolat, lui passait plus de temps à faire en sorte de briser cette petite chose toute fragile.

Enfin, pas si fragile que ça, parce qu’elle répliqua, comme si Irie n’était pas assez menaçant et ne pouvait pas la tuer à chaque seconde qu’il passait. Il la laissa faire, la regardant avec mépris se relever, les genoux bien abîmés et il se mit à rire comme si le démon le possédait. Il l’avait écouté parlé, mais aucun de ses mots n’avaient eu d’effet sur lui. Pourquoi cela aurait-il était le cas ? Elle n’était rien pour lui, rien du tout qu’un parasite à écraser avec sa chaussure. « C’est bon ? T’as fini ? » Il s’approcha d’elle et l’envoya valser dans la pièce d’un revers de la main, laissant sa baguette se reposer quelques instants. « Si je ne t’ai pas encore tué c’est parce que tu m’occupes. Ça me permet de ne pas m’ennuyer. » Il s’approcha encore une fois de la jeune femme et utilisa sa baguette pour la faire se lever dans les airs avant de supprimer lentement l’air de ses poumons d’un sort informulé. « Alors, maintenant tu vas m’écouter parce que je peux faire pire que de te tuer… Et crois moi t’as pas envie d’y goûter. » Il n’était pas à proprement parlé énervé. Juste agacé qu’elle lui fasse perdre son temps comme ça.

La jeune femme se demandait quand est-ce que tout ça allait finir. Réellement. Ne pouvait-elle pas essayer de se tuer elle-même? Ne serait-ce pas plus rapide pour en finir ainsi? Elle n'était de toute façon qu'un jouet à ses yeux. Il en retrouverait un rapidement. Elle le savait. Mais pourquoi s'acharnait-il ainsi sur elle?
Et même quand elle répliqua, sachant parfaitement que ça ne lui ferait rien. Mais elle espérait que ça le désintéresse complètement d'elle. Tout simplement. Qu'il ne fasse plus attention, qu'il oublie son visage, son prénom si il l'avait retenu. Connu même.

Mais apparemment, non. Il riait. Comme un fou. Parce qu'il était tout simplement fou en réalité. C'était un fêlé. Pour être comme lui, il fallait l'être de toute façon. Fêlé. Taré. Mort. Un cri aigu sortit de ses lèvres alors qu'elle vola dans la pièce. Son maigre poids devait faciliter les choses. Mais sa peau laiteuse était maintenant parsemé d'une constellation. Elle avait tellement de bleu qu'elle se demandait à quoi ressemblait sa peau sans. "Vous avez d'autre jouer, arrêtez de vous moquer de moi." Et elle ne put rien dire de plus, étouffant sous son sort. Elle se tenait la gorge comme si ça pouvait changer autre chose. Elle le foudroya du regard quand il finit sa phrase, toussa en retrouvant de l'air. "Oh pitié, l'enfer est doux contrairement à vous! Je vais finir par croire que vous êtes amoureux de moi ! Vous venez trop souvent ici !" cracha-t-elle la voix cassée avant de relever la tête vers elle. "Manger? Moi? Par pitié, vous ne me donnez pas à manger, vous me laissais vous regarder manger. Une douche? Avec de l'eau sale? Ce n'est pas ce que j'appelle une douche!" cracha-t-elle.

Il riait parce que son discours n’avait ni queue ni tête. Elle s’énervait contre lui alors qu’il était en position de force. Elle n’avait plus l’envie de vivre et il le comprenait. Mais clairement, il ne la tuerait pas maintenant. Il voulait encore s’amuser, faire en sorte de la briser un peu plus. Il avait trouvé un jouet et il n’allait pas le détruire à tout jamais. Cependant pour lui montrer que sa vie ne tenait qu’à un fil, il la souleva de terre et supprima lentement l’air de ses poumons avec sa baguette et un sort. Il la laissa ainsi quelques instants avant de lui rendre la respiration. Il rit à nouveau en l’entendant reprendre la parole. « Les autres ont toujours finit par abandonner. Mais toi, toi tu restes une lionne. Et putain que j’aime ça. Ça me donne envie de te briser encore plus fort, mentalement et physiquement, petite sang-de-bourbe. » Et c’était ce qu’il comptait faire.

Irie lui annonça qu’elle devait l’écouter maintenant, parce qu’il pourrait faire pire. Tellement pire. Elle n’avait pas idée d’à quel point il pouvait être pire. Il sourit en l’écoutant avant de déchirer ses vêtements, ou plutôt ses guenilles, d’un simple coup de baguette, l’écorchant par la même occasion. « Tu n’as pas besoin de ça. Ils ne te servent à rien. » Le sorcier la détailla des yeux et sourit un peu plus. « Moi ? Amoureux d’une sang-de-bourbe. Tu as perdu la tête. Je préfèrerai me couper un doigt. Par contre, me servir de toi comme vide couilles, ça c’est totalement possible. » Il s’approcha lentement d’elle, un air mauvais sur le visage. « Tu préfères aller prendre ta douche de ton plein gré ou je dois te soumettre à l’Imperium ? » Il n’hésiterait pas à utiliser le sort qui permettrait de la contrôler totalement. Ça ne le dérangeait pas de le faire. Il les utilisait sans soucis les sortilèges Impardonnables.

Il n'était que cruauté, vice et sans moral. On comprenait pourquoi il était avec ce Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Irie était le parfait homme de main. Mais il n'était que de la chair à canon pour son chef. Liena n'en avait aucun doute. Il n'était rien, rien qu'un parfait pantin pour lui. Et Liena en souffrait, découvrant la noirceur du monde. Et elle comprit ce qui pêchait pour elle. Si elle résistait, il restait. "Je dois donc me taire pour perdre votre intérêt? Autant le faire maintenant" Et pourtant, son regard était brûlant de colère, d'envie de meurtre. Si elle avait sa baguette, tout serait plus simple. Mais elle n'était rien. Elle n'était redevenue qu'une simple petite humaine insignifiante. Tout simplement.

Il lui annonçait le pire et Liena ne savait quo imaginer. Elle ne savait pas ce qu'il pouvait faire plus après tout ce qu'elle avait déjà subi. Mais son corps frissonna rapidement en sentant le froid. Elle se sentit sale. Sale de le voir la regarder ainsi, sale de devoir subir tout ce qu'il lui faisait. Mais son corps n'avait plus rien de beau. Il était sale, brutalisé. Il n'avait plus rien de féminin à part ses courbes. "Evidemment, ça parait logique" Elle n'était plus qu'une putain maintenant. C'était si simple. Et à sa nouvelle menace, Liena rit. Elle se mit à rire, comme si elle avait perdu la raison. Mais il ne se rendait pas compte que ses paroles n'avaient plus d'effet sur elle. Un sourire narquois ourla ses lèvres alors qu'elle lui fit sa plus belle révérence, le fixant droit dans les yeux. "Mais soumettez moi cher maitre, vous ne savez faire que ça." Elle se remit debout, toute trace de sourire, gentillesse effacée de son visage. Il n'y avait plus que du dédain et du dégoût pour cet homme qui se trouvait devant elle.

Ça l’amusait de s’en prendre comme ça à la demoiselle. Il n’y avait pas de raison particulière à part qu’elle était d’origine moldue. Lui qui était pro sang pur n’arrivait pas à concevoir qu’une personne qui n’avait pas connaissance de ce monde pouvait avoir des pouvoirs et même aller étudier à l’école des sorciers. Cela devrait être réservé aux sorciers et simplement à eux. C’était pour cette raison que Irie était au service de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, parce qu’il pensait que sa doctrine était la bonne et qu’il purifierait le monde de la magie. En aucun cas, il ne pensait que c’était mal et qu’il n’y arriverait pas. La preuve, avec la jeune femme qui était en face de lui. Elle avait tout perdu le jour où elle l’avait rencontré et elle n’avait aucun moyen de s’en prendre à lui pour se venger. Liena souhaitait simplement qu’il perde son intérêt pour elle et qu’il la tue. Sauf que ça ne se passerait pas. Il y avait encore tellement de choses qu’il avait prévu avec elle. « Tais toi alors. Mais ça ne fonctionnera pas. » lança-t-il méchamment tandis que son regard noir se posait sur elle.

Irie la déposséda encore plus de son humanité et de sa dignité en la mettant complètement nue, déchirant d’un coup de baguette ses haillons. Il ne ressentait aucune gêne à l’observer dans le plus simple appareil alors que son corps n’avait plus rien d’attrayant. Avant, elle aurait pu l’exciter parce que malgré ce qu’il pensait des moldus et des sang-de-bourbe, Liena était une belle femme. Mais là, alors qu’elle était meurtrie et que son corps portait les stigmates des tortures que le mangemort lui faisait subir, elle ne servirait à rien d’autre qu’un vide couille pour ce dernier. Il finit par perdre patience et lui laisser le choix d’aller se doucher seule ou s’il devait la soumettre grâce à un sort. Il soupira en la regardant se lever. « Ta vie pourrait tellement s’améliorer si tu m’écoutais. » murmura-t-il en levant les yeux au ciel alors qu’il guida sa baguette vers elle, la pointant sur son front. « Impero. » Il lança le sort, espérant qu’elle ne résiste pas vraiment. De toute façon, si elle devait résister au sort, il ferait en sorte de la faire flancher comme il le faisait depuis le début.

Si Liena mourrait maintenant, tout serait plus simple. Extrêmement plus simple même. Mais le destin en avait décidé autrement. Elle était en vie, d'une laideur horripilante. Elle n'était plus que de la peau sur les os. Liena ne se considérait pas comme belle. mais elle savait qu'elle pouvait être attirante tout de même. La, elle n'était plus que l'ombre de son ancien elle.
Elle ne répondit pas plus à sa provocation, ça ne servait de toute façon à rien. Que pouvait-elle changer? Le faire aller sur une nouvelle cible? Elle n'était pas assez cruelle pour faire souffrir quelqu'un d'autre à sa place. Et de toute façon, son corps n'allait pas pouvoir subir plus longtemps. Ce n'était question que de quelques jours maintenant.

Se soumettre? A lui? Non. Tout ça lui ferait trop plaisir. Elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle le fixa alors qu'il lançait le sort. La demoiselle sentit une forte douleur. Elle voulait résister mais son esprit ne controla plus rien. Elle n'était plus rien. Son corps restait debout comme une statue, attendant simplement que son nouveau maître lui donne des ordres. C'était triste. Triste de la voir perdre ainsi tout contrôle, de la voir perdre goût à la vie tout simplement.
Elle était finalement devenue cette carcasse vide, cette personne qui n'avait plus aucun intérêt. Ce qu'elle aurait dû devenir depuis des jours maintenant.