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habits die hard (wooyoung)
Lee Beom Ho
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habits die hard (wooyoung) | Lun 18 Mai - 19:56
Je regarde la porte du restaurant avec hésitation, comme d’habitude. Mais je sais que dans quelques secondes, je passerai la porte et j’irai m’installer à la table au fond à droite contre la fenêtre. Je commence à avoir mes petites habitudes ici. Et ce n’est peut-être pas une très bonne nouvelle. Je viens souvent au Nyam Nyam ces dernières semaines, trop souvent même. Je me mords la langue à cette idée, je n’en suis pas fière mais j’ai de plus en plus le sentiment que je ne contrôle plus grand-chose. Après avoir passé le pas de la porte, il me faut moins de trente secondes pour croiser le regard de Lucas, comme s’il attendait avec impatience mon arrivée, ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié, à vrai dire. Mon cadet esquisse un sourire en coin qui me fait détourner les yeux rapidement, comme embarrassée d’être prise une nouvelle fois en flat-grand délit. Dans quelques minutes, il viendra ricaner sous mon nez en me signalant qu’il est tout de même déçu de ne pas être la raison pour laquelle je viens si souvent dans le quartier. Il n’a pas fallu longtemps au jeune homme pour remarquer mes coups d’œil vers la cuisine ou encore mes joues rouges alors que quelqu’un a le malheur de prononcer le nom de Nah Wooyoung. Mon coup de cœur pour le cuisinier a l’air d’autant l’amuser que de le désespérer et il ne se fait pas prier pour me le faire remarquer. Je pars m’installer à ma table favorite en évitant tout nouveau contact visuel avec mon camarade de fraternité. Je n’ai pas besoin de son jugement ce soir, vraiment. La journée a été longue, j’ai juste besoin d’un bon plat chaud et de deux-trois sourires de Wooyoung pour finir ma soirée sur des notes un peu plus positives. Je ne sais pas tout à fait quand mon cœur a commencé à chavirer. Était-ce lorsque sa sœur nous a présenté lors de notre première rencontre tout à fait au hasard ? Ou bien, lorsque j’ai trouvé le courage de venir jusqu’ici pour goûter ses plats ? Honnêtement, cela n’a rien d’inhabituel chez moi. Ces coups de cœur ne sont pas rares, mais normalement, ils s’estompent tout aussi vite qu’ils apparaissent. Avec Wooyoung, j’ai l’impression que c’est différent. Mon attachement pour lui ne fait que grandir au fil des mois et son sourire charmeur n’arrange en rien la situation, me laissant complètement à la merci de mon cœur. Je soupire dramatiquement en posant ma tête sur la table lorsque je me dis que pour une fois, ça serait bien que j’écoute ma tête plutôt que mon cœur et que j’arrête de laisser mes pieds me guider jusqu’ici à la moindre occasion. Je sais que je ne devrais pas être là… Je devrais être rentrée directement au dortoir après la fin de mon émission, je devrais être dans mon lit en train de lire ou bien dans le salon à regarder une série avec les autres. Je ne devrais pas avoir traversé la moitié de la ville pour venir déguster des plats, tout ça parce que mon petit cœur est trop fragile pour résister à celui qui les cuisine. Mon cœur ne devrait même pas vibrer pour un homme marié. Et pourtant, je suis quand même ici, à la même table qu’il y a deux jours, à espérer silencieusement voir débarquer Wooyoung à ma table, m’offrir ces petits regards et ces petits sourires dont lui seul a le secret et qui me font tant fondre. J’essaie de ne pas relever le regard insistant dont me fait gentiment grâce mon serveur préféré quand il vient prendre ma commande. Les joues rouges, je fais signe à mon cadet d’arrêter de m’embêter et de retourner faire ce pourquoi il est payé. Car je ne viens pas non plus que pour les beaux yeux du cuisinier, je viens également profiter de ses plats qui, il faut l’avouer, sont à tomber. Il est tard, je vais sûrement encore faire la fermeture, je me suis précipitée ici après le travail et je meurs de faim. Quand Lucas décide enfin de retourner vaquer à ses occupations, je relève la tête et je le suis vaguement des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse. Bientôt, mon regard se perd vers les cuisines pour des longues minutes et je me retrouve à espérer bêtement y croiser les beaux yeux noirs de Wooyoung. Seulement, je sais qu’au moment où nos regards se rencontreront, mes oreilles et mes joues me brûleront et je serai obligée de couper le contact pour calmer mes émotions, comme la peureuse que je suis.
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(cute) habits die hard
nah wooyoung & choi jiyool
“It's like I'm thirteen again and he's my crush. All I'm aware of in this entire roomful of people is him.”
Je regarde la porte du restaurant avec hésitation, comme d’habitude. Mais je sais que dans quelques secondes, je passerai la porte et j’irai m’installer à la table au fond à droite contre la fenêtre. Je commence à avoir mes petites habitudes ici. Et ce n’est peut-être pas une très bonne nouvelle. Je viens souvent au Nyam Nyam ces dernières semaines, trop souvent même. Je me mords la langue à cette idée, je n’en suis pas fière mais j’ai de plus en plus le sentiment que je ne contrôle plus grand-chose. Après avoir passé le pas de la porte, il me faut moins de trente secondes pour croiser le regard de Lucas, comme s’il attendait avec impatience mon arrivée, ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié, à vrai dire. Mon cadet esquisse un sourire en coin qui me fait détourner les yeux rapidement, comme embarrassée d’être prise une nouvelle fois en flat-grand délit. Dans quelques minutes, il viendra ricaner sous mon nez en me signalant qu’il est tout de même déçu de ne pas être la raison pour laquelle je viens si souvent dans le quartier. Il n’a pas fallu longtemps au jeune homme pour remarquer mes coups d’œil vers la cuisine ou encore mes joues rouges alors que quelqu’un a le malheur de prononcer le nom de Nah Wooyoung. Mon coup de cœur pour le cuisinier a l’air d’autant l’amuser que de le désespérer et il ne se fait pas prier pour me le faire remarquer. Je pars m’installer à ma table favorite en évitant tout nouveau contact visuel avec mon camarade de fraternité. Je n’ai pas besoin de son jugement ce soir, vraiment. La journée a été longue, j’ai juste besoin d’un bon plat chaud et de deux-trois sourires de Wooyoung pour finir ma soirée sur des notes un peu plus positives. Je ne sais pas tout à fait quand mon cœur a commencé à chavirer. Était-ce lorsque sa sœur nous a présenté lors de notre première rencontre tout à fait au hasard ? Ou bien, lorsque j’ai trouvé le courage de venir jusqu’ici pour goûter ses plats ? Honnêtement, cela n’a rien d’inhabituel chez moi. Ces coups de cœur ne sont pas rares, mais normalement, ils s’estompent tout aussi vite qu’ils apparaissent. Avec Wooyoung, j’ai l’impression que c’est différent. Mon attachement pour lui ne fait que grandir au fil des mois et son sourire charmeur n’arrange en rien la situation, me laissant complètement à la merci de mon cœur. Je soupire dramatiquement en posant ma tête sur la table lorsque je me dis que pour une fois, ça serait bien que j’écoute ma tête plutôt que mon cœur et que j’arrête de laisser mes pieds me guider jusqu’ici à la moindre occasion. Je sais que je ne devrais pas être là… Je devrais être rentrée directement au dortoir après la fin de mon émission, je devrais être dans mon lit en train de lire ou bien dans le salon à regarder une série avec les autres. Je ne devrais pas avoir traversé la moitié de la ville pour venir déguster des plats, tout ça parce que mon petit cœur est trop fragile pour résister à celui qui les cuisine. Mon cœur ne devrait même pas vibrer pour un homme marié. Et pourtant, je suis quand même ici, à la même table qu’il y a deux jours, à espérer silencieusement voir débarquer Wooyoung à ma table, m’offrir ces petits regards et ces petits sourires dont lui seul a le secret et qui me font tant fondre. J’essaie de ne pas relever le regard insistant dont me fait gentiment grâce mon serveur préféré quand il vient prendre ma commande. Les joues rouges, je fais signe à mon cadet d’arrêter de m’embêter et de retourner faire ce pourquoi il est payé. Car je ne viens pas non plus que pour les beaux yeux du cuisinier, je viens également profiter de ses plats qui, il faut l’avouer, sont à tomber. Il est tard, je vais sûrement encore faire la fermeture, je me suis précipitée ici après le travail et je meurs de faim. Quand Lucas décide enfin de retourner vaquer à ses occupations, je relève la tête et je le suis vaguement des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse. Bientôt, mon regard se perd vers les cuisines pour des longues minutes et je me retrouve à espérer bêtement y croiser les beaux yeux noirs de Wooyoung. Seulement, je sais qu’au moment où nos regards se rencontreront, mes oreilles et mes joues me brûleront et je serai obligée de couper le contact pour calmer mes émotions, comme la peureuse que je suis.(c) DΛNDELION
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Re: habits die hard (wooyoung) | Sam 23 Mai - 20:24
aujourd'hui, c'était une journée à peu près comme les autres. ce matin je me suis réveillé tôt, après avoir passé une nuit remplie d'insomnies. les choses ne s'amélioraient pas entre bora et moi, on aurait même pu dire sans être trop présomptueux qu'elles se détérioraient petit à petit. tous les jours, c'était la même rengaine. nous avions des discussions qui ne rimaient pas à grand chose, une perte de cette complicité qui nous avait fait tant vibrer à l'époque et je n'avais qu'une hâte, c'était fuir ce sujet tabou de la naissance d'un enfant et me réfugier là où je me sentais le mieux, au nyam nyam. lorsque mes pas ont franchi la porte du restaurant aux alentours de 9h, j'ai salué eun hye et nous avons discuté un moment, sur le menu et ce qui fonctionnait le plus. ce qui me plaisait avec ma patronne, c'est qu'on pouvait s'entendre sur des sujets et être en désaccord sur d'autres, il y avait toujours cette passion commune pour le bio qui revenait au galop. si j'avais décidé de travailler ici, c'était parce que son projet m'avait plu et parce que je ne me voyais pas travailler ailleurs. au fur et à mesure des mois qui ont suivi, ma vie en tant que cuisinier du nyam nyam a quelque peu bouleversé ma vie entière et j'ai lâché prise. j'avais voulu vivre ma vie comme je l'entendais et j'avais voulu me libérer de cette routine dans laquelle je me sentais prisonnier jour et nuit, j'en allais sûrement assumer les conséquences plus tard. pour l'instant je me savais discret dans mes agissements et comme mes sentiments pour bora s'amenuisaient, la liste de numéros féminins augmentaient dans les contacts de mon téléphone. comme nous allions ouvrir dans quelques heures, après avoir discuté avec ma patronne, je me suis dirigé dans ma salle préférée, pour préparer tout ce que je devais faire en avance. je préférais tellement être ici que chez moi. me rendant compte que je commençais à sombrer dans mes pensées noires, j'ai secoué ma tête légèrement, me mettant au travail. une heure après, lucas arriva en saluant eun hye et en m'adressant un sourire en coin comme à son habitude. j'ai vociféré des insultes incompréhensibles tout seul dans mon coin, continuant de préparer mes légumes.
le service du midi s'était plutôt bien passé malgré mes envies de meurtres envers le serveur qui je pense, devenaient chaque jour un peu plus fortes. il n'en loupait jamais une mais en attendant, il s'en sortait plutôt bien en service, même si parfois je le réprimandais de façon autoritaire, c'était ma manière d'être et il avait l'air de s'y être accommodé. dans tous les cas, je ne lui laissais pas le choix. alors que je préparais le plat d'un client, je sentais la fatigue me gagner. je dormirai mieux ce soir, j'imagine, avais-je soupiré pour moi-même intérieurement. je n'avais pas vraiment la tête à servir aussi et à flirter avec les clientes aujourd'hui. je préférais me concentrer sur ma cuisine, ce qui n'était pas forcément plus mal.
le soir pointa rapidement le bout de son nez. le service du soir avançait pas mal aussi, si bien que le rythme en cuisine était assez saccadé. vers la fin du service, ce fameux rythme s'était calmé et je pouvais de nouveau respirer. la main pleine de farine, je me suis adossé légèrement sur mon plan de travail, soupirant d'aise de prendre quelques secondes de pause. lucas rentra dans mes cuisines pour m'apporter une commande, fidèle à son poste. pourtant, lorsque j'ai croisé son regard, j'y ai lu une certaine malice dont lui seul avait le secret. qu'est-ce qu'il mijote encore ? je me suis essuyé les mains sur mon tablier, me doutant fortement de quelque chose. ce n'est que lorsque j'ai jeté un coup d'oeil à l'extérieur, sur la droite de la salle, que je l'ai vu. mon regard noir a croisé le sien, et même de loin, j'ai aperçu ces fameux signes qui ne trompent pas lorsque je charme une femme. j'ai esquissé un léger sourire avant de repartir à l'abri des regards dans le fond de ma cuisine. cette commande, j'allais l'apporter moi-même.
ji yool, c'est une femme qui m'intrigue. depuis que je l'ai rencontré quand elle était avec woori, et que je l'ai invité à venir manger ici, elle est devenue une habituée. ça me fait plaisir de la voir, parce que je sais qu'elle aime ce que je cuisine, et aussi, elle n'est pas insensible à mon charme. elle m'intrigue parce que même si elle a l'air sous mon charme et que certains signes ne trompent pas, je la sens tout de même différente des autres femmes que j'arrive à avoir pour la nuit. comme si quelque chose la bloquait. je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me résiste et pour le coup, ça n'attise qu'encore plus ma curiosité. elle est venue il y a deux jours et elle s'assoit toujours à la même place. elle est revenue ce soir, à la même heure et comme à mon habitude, je ne vais pas la laisser manger tranquillement sans user de mes jeux de regards et de mes sourires séducteurs. quelques minutes plus tard, laissant lucas se diriger vers d'autres clients parmi les derniers, je me suis dirigé vers la table de la jeune femme pour lui apporter son plat que j'ai posé doucement devant ses yeux. ma tête se penchait un peu tandis que mon regard cherchait le sien avec curiosité. « bonsoir ji yool. je vais finir par connaître tes goûts par coeur, à force. » un sourire enjôleur se dessina sur mes lèvres alors que je la regardais. toujours aussi belle et élégante, et même si j'avais la bague au doigt, je ne pouvais pas m'empêcher de le penser. la voir rougir et réagir de manière si adorable à ce que je pouvais bien faire ou lui dire n'était que plus satisfaisant encore. « tu souhaites quelque chose pour le dessert ? le café que tu prends habituellement ? » j'ai passé légèrement ma langue sur mes lèvres, comme un reflex, avant de prendre un carnet et de noter la suite. fidéliser les clientes qu'avait dit eun hye, hein ? je pense que je m'en sors plutôt bien.
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choi jiyool & nah wooyoung
“she's like a firefly light. she seems like a diamond, bright and mysterious wondering what's in her mind.”
aujourd'hui, c'était une journée à peu près comme les autres. ce matin je me suis réveillé tôt, après avoir passé une nuit remplie d'insomnies. les choses ne s'amélioraient pas entre bora et moi, on aurait même pu dire sans être trop présomptueux qu'elles se détérioraient petit à petit. tous les jours, c'était la même rengaine. nous avions des discussions qui ne rimaient pas à grand chose, une perte de cette complicité qui nous avait fait tant vibrer à l'époque et je n'avais qu'une hâte, c'était fuir ce sujet tabou de la naissance d'un enfant et me réfugier là où je me sentais le mieux, au nyam nyam. lorsque mes pas ont franchi la porte du restaurant aux alentours de 9h, j'ai salué eun hye et nous avons discuté un moment, sur le menu et ce qui fonctionnait le plus. ce qui me plaisait avec ma patronne, c'est qu'on pouvait s'entendre sur des sujets et être en désaccord sur d'autres, il y avait toujours cette passion commune pour le bio qui revenait au galop. si j'avais décidé de travailler ici, c'était parce que son projet m'avait plu et parce que je ne me voyais pas travailler ailleurs. au fur et à mesure des mois qui ont suivi, ma vie en tant que cuisinier du nyam nyam a quelque peu bouleversé ma vie entière et j'ai lâché prise. j'avais voulu vivre ma vie comme je l'entendais et j'avais voulu me libérer de cette routine dans laquelle je me sentais prisonnier jour et nuit, j'en allais sûrement assumer les conséquences plus tard. pour l'instant je me savais discret dans mes agissements et comme mes sentiments pour bora s'amenuisaient, la liste de numéros féminins augmentaient dans les contacts de mon téléphone. comme nous allions ouvrir dans quelques heures, après avoir discuté avec ma patronne, je me suis dirigé dans ma salle préférée, pour préparer tout ce que je devais faire en avance. je préférais tellement être ici que chez moi. me rendant compte que je commençais à sombrer dans mes pensées noires, j'ai secoué ma tête légèrement, me mettant au travail. une heure après, lucas arriva en saluant eun hye et en m'adressant un sourire en coin comme à son habitude. j'ai vociféré des insultes incompréhensibles tout seul dans mon coin, continuant de préparer mes légumes.le service du midi s'était plutôt bien passé malgré mes envies de meurtres envers le serveur qui je pense, devenaient chaque jour un peu plus fortes. il n'en loupait jamais une mais en attendant, il s'en sortait plutôt bien en service, même si parfois je le réprimandais de façon autoritaire, c'était ma manière d'être et il avait l'air de s'y être accommodé. dans tous les cas, je ne lui laissais pas le choix. alors que je préparais le plat d'un client, je sentais la fatigue me gagner. je dormirai mieux ce soir, j'imagine, avais-je soupiré pour moi-même intérieurement. je n'avais pas vraiment la tête à servir aussi et à flirter avec les clientes aujourd'hui. je préférais me concentrer sur ma cuisine, ce qui n'était pas forcément plus mal.
le soir pointa rapidement le bout de son nez. le service du soir avançait pas mal aussi, si bien que le rythme en cuisine était assez saccadé. vers la fin du service, ce fameux rythme s'était calmé et je pouvais de nouveau respirer. la main pleine de farine, je me suis adossé légèrement sur mon plan de travail, soupirant d'aise de prendre quelques secondes de pause. lucas rentra dans mes cuisines pour m'apporter une commande, fidèle à son poste. pourtant, lorsque j'ai croisé son regard, j'y ai lu une certaine malice dont lui seul avait le secret. qu'est-ce qu'il mijote encore ? je me suis essuyé les mains sur mon tablier, me doutant fortement de quelque chose. ce n'est que lorsque j'ai jeté un coup d'oeil à l'extérieur, sur la droite de la salle, que je l'ai vu. mon regard noir a croisé le sien, et même de loin, j'ai aperçu ces fameux signes qui ne trompent pas lorsque je charme une femme. j'ai esquissé un léger sourire avant de repartir à l'abri des regards dans le fond de ma cuisine. cette commande, j'allais l'apporter moi-même.
ji yool, c'est une femme qui m'intrigue. depuis que je l'ai rencontré quand elle était avec woori, et que je l'ai invité à venir manger ici, elle est devenue une habituée. ça me fait plaisir de la voir, parce que je sais qu'elle aime ce que je cuisine, et aussi, elle n'est pas insensible à mon charme. elle m'intrigue parce que même si elle a l'air sous mon charme et que certains signes ne trompent pas, je la sens tout de même différente des autres femmes que j'arrive à avoir pour la nuit. comme si quelque chose la bloquait. je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me résiste et pour le coup, ça n'attise qu'encore plus ma curiosité. elle est venue il y a deux jours et elle s'assoit toujours à la même place. elle est revenue ce soir, à la même heure et comme à mon habitude, je ne vais pas la laisser manger tranquillement sans user de mes jeux de regards et de mes sourires séducteurs. quelques minutes plus tard, laissant lucas se diriger vers d'autres clients parmi les derniers, je me suis dirigé vers la table de la jeune femme pour lui apporter son plat que j'ai posé doucement devant ses yeux. ma tête se penchait un peu tandis que mon regard cherchait le sien avec curiosité. « bonsoir ji yool. je vais finir par connaître tes goûts par coeur, à force. » un sourire enjôleur se dessina sur mes lèvres alors que je la regardais. toujours aussi belle et élégante, et même si j'avais la bague au doigt, je ne pouvais pas m'empêcher de le penser. la voir rougir et réagir de manière si adorable à ce que je pouvais bien faire ou lui dire n'était que plus satisfaisant encore. « tu souhaites quelque chose pour le dessert ? le café que tu prends habituellement ? » j'ai passé légèrement ma langue sur mes lèvres, comme un reflex, avant de prendre un carnet et de noter la suite. fidéliser les clientes qu'avait dit eun hye, hein ? je pense que je m'en sors plutôt bien.
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Re: habits die hard (wooyoung) | Dim 14 Juin - 18:36
Après quelques minutes à fixer bêtement la cuisine, je détourne les yeux comprenant que je ne verrais pas mon cuisinier préféré tout de suite. Pas vraiment anormale, il doit être en train de préparer les commandes des derniers clients, ceux qui, comme moi, se sont précipiter au restaurant avant la fermeture. Je souris toute seule en pensant au fait que Wooyoung est sûrement en train de préparer ma commande. Profitant de ce moment de répit où mon cœur n’est paniqué ni par les moqueries de mon camarade de fraternité, ni par les sourires charmeurs de mon cuisinier préféré, je décide d’envoyer un message à ma meilleure amie pour la prévenir que je rentrerai tard. Rien d’inhabituel mais je sais que Miyoung est du genre à s’inquiéter rapidement, surtout que je ne lui ai pas donné de nouvelles depuis que je suis partie un peu sur les nerfs ce matin. Elle me répond instantanément et me demande comment s’est passé ma journée. Un bâillement m’échappe, rien que d’y penser… Je n’aime pas me plaindre ouvertement de mes problèmes mais avec elle c’est totalement différent et je n’hésite pas une minute avant de lui taper frénétiquement une réponse. Entre ma nuit très vite écourtée par une nième angoisse, le nouveau projet de littérature, le suivi de la start-up et les activités de la fraternité, je me suis rarement sentie aussi fatiguée qu’aujourd’hui. Je pensais qu’après trois mois au dortoir, j’avais fini par trouver mes habitudes mais ce n’est pas encore ça à priori… Je souhaite une bonne nuit à mon amie lui faisant promettre de ne pas m’attendre. Nous avons toutes les deux cours demain, je ne veux pas que mon rythme de vie pas très sain déteigne sur elle. J’abandonne mon téléphone quelques minutes plus tard, non pas après avoir actualisé six fois chacun des mes réseaux sociaux. De toute façon, ma commande ne devrait pas trop tarder. Quelques minutes plus tard, une assiette se pose devant moi, toujours aussi bien dressée et appétissante, mais ce n’est pas ce qui focalise mon attention pour le moment. Je sais très bien qui vient de me l’apporter et je sens mon cœur s’accélérer presque automatiquement. Je ne sais pas si je suis prête à affronter tout de suite ce regard un peu trop joueur, un peu trop curieux pour mon bien. Pourtant dès que ces quelques mots quittent sa bouche, je relève la tête vers lui, plantant mes grands yeux dans les siens. Ça y est, je sens fondre sous ce regard brillant, ce sourire charmeur et ses belles paroles. Pourtant, il n’y a pas de quoi… Forcément qu’il commence à connaître mes goûts, je viens ici toutes les semaines depuis que j’ai déménagé au dortoir, voire même plusieurs fois par semaine. « B-bonsoir. » je réponds nerveusement, la voix un peu serrée. Je sens déjà mes joues me chauffer et je maudis mon corps de ma trahir si facilement. Je suis ridicule à réagir comme une adolescente face à son premier amour. Ça n’a pas de sens, Wooyoung est loin d’être mon premier coup de foudre et en temps normal, je suis plutôt du genre à fuir qu’à me jeter dans la gueule du loup. Alors pourquoi je suis encore là ? Surtout pourquoi je viens volontairement ? Et ce, depuis un certain nombre de semaines maintenant. Des semaines que je viens régulièrement perdre toute rationalité en sa présence, comme aujourd’hui. Tellement perdue que, même désespérément pendue à ses lèvres, je manque de ne pas entendre les questions qui suivent. Perturbée par l’habitude qu’il a de se lécher les lèvres, le petit « café » qui j’étais prête à répondre fond légèrement dans ma gorge et mon cœur tambourine violement dans ma poitrine. Je ne suis pas tout à fait sûre que Wooyoung ait réussi à comprendre ma réponse mais peut-être qu’il arrive à entendre mes battements de cœur. Je prends mon courage à deux mains pour réussir à former une phrase compréhensible. « Juste mon café habituel, s’il te plait. » je reprends sans bégayer, je suis plutôt satisfaite de moi. J’arrive même à esquisser un petit sourire. J’aurais bien pris un dessert pour lui faire plaisir mais si je me mets à prendre plus qu’un plat à chaque fois que je viens, je ne pourrais bientôt plus me permettre de prendre ne serait-ce qu’un café. Cela-dit… « Peut-être un dessert aussi… » je murmure plus pour moi que pour lui. Je peux bien faire exception aujourd’hui, non ? J’ai passé une sale journée après tout. Sauf que je n’ai pas la moindre idée de ce que je veux manger et la présence de mon aîné à côté ne m’aide pas vraiment à réfléchir. Je passe une main dans mes cheveux affligée d’être incapable rien que de choisir un pauvre dessert. Je me mords la lèvre en levant mes grands yeux vers Wooyoung. « Je te laisse choisir le dessert…? » je reprends timidement. Cette demande presque désespérée me fait moi-même grincer des dents mais je ne peux m’en empêcher. Cela ne parait pas grand-chose mais la grande romantique qui se cache ne peut s’empêcher d’être excitée à l’idée de laisser son coup de cœur choisir pour elle. Rien que de proposer, d’y penser, je sens mes joues et mes oreilles me brûler. Cela me fait baisser la tête en quelques secondes, coupant tout contact visuel, et par reflex, je couvre mes oreilles avec mes mains comme si cela allait les empêcher de rougir. Ridicule et incorrigiblement romantique.
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Après quelques minutes à fixer bêtement la cuisine, je détourne les yeux comprenant que je ne verrais pas mon cuisinier préféré tout de suite. Pas vraiment anormale, il doit être en train de préparer les commandes des derniers clients, ceux qui, comme moi, se sont précipiter au restaurant avant la fermeture. Je souris toute seule en pensant au fait que Wooyoung est sûrement en train de préparer ma commande. Profitant de ce moment de répit où mon cœur n’est paniqué ni par les moqueries de mon camarade de fraternité, ni par les sourires charmeurs de mon cuisinier préféré, je décide d’envoyer un message à ma meilleure amie pour la prévenir que je rentrerai tard. Rien d’inhabituel mais je sais que Miyoung est du genre à s’inquiéter rapidement, surtout que je ne lui ai pas donné de nouvelles depuis que je suis partie un peu sur les nerfs ce matin. Elle me répond instantanément et me demande comment s’est passé ma journée. Un bâillement m’échappe, rien que d’y penser… Je n’aime pas me plaindre ouvertement de mes problèmes mais avec elle c’est totalement différent et je n’hésite pas une minute avant de lui taper frénétiquement une réponse. Entre ma nuit très vite écourtée par une nième angoisse, le nouveau projet de littérature, le suivi de la start-up et les activités de la fraternité, je me suis rarement sentie aussi fatiguée qu’aujourd’hui. Je pensais qu’après trois mois au dortoir, j’avais fini par trouver mes habitudes mais ce n’est pas encore ça à priori… Je souhaite une bonne nuit à mon amie lui faisant promettre de ne pas m’attendre. Nous avons toutes les deux cours demain, je ne veux pas que mon rythme de vie pas très sain déteigne sur elle. J’abandonne mon téléphone quelques minutes plus tard, non pas après avoir actualisé six fois chacun des mes réseaux sociaux. De toute façon, ma commande ne devrait pas trop tarder. Quelques minutes plus tard, une assiette se pose devant moi, toujours aussi bien dressée et appétissante, mais ce n’est pas ce qui focalise mon attention pour le moment. Je sais très bien qui vient de me l’apporter et je sens mon cœur s’accélérer presque automatiquement. Je ne sais pas si je suis prête à affronter tout de suite ce regard un peu trop joueur, un peu trop curieux pour mon bien. Pourtant dès que ces quelques mots quittent sa bouche, je relève la tête vers lui, plantant mes grands yeux dans les siens. Ça y est, je sens fondre sous ce regard brillant, ce sourire charmeur et ses belles paroles. Pourtant, il n’y a pas de quoi… Forcément qu’il commence à connaître mes goûts, je viens ici toutes les semaines depuis que j’ai déménagé au dortoir, voire même plusieurs fois par semaine. « B-bonsoir. » je réponds nerveusement, la voix un peu serrée. Je sens déjà mes joues me chauffer et je maudis mon corps de ma trahir si facilement. Je suis ridicule à réagir comme une adolescente face à son premier amour. Ça n’a pas de sens, Wooyoung est loin d’être mon premier coup de foudre et en temps normal, je suis plutôt du genre à fuir qu’à me jeter dans la gueule du loup. Alors pourquoi je suis encore là ? Surtout pourquoi je viens volontairement ? Et ce, depuis un certain nombre de semaines maintenant. Des semaines que je viens régulièrement perdre toute rationalité en sa présence, comme aujourd’hui. Tellement perdue que, même désespérément pendue à ses lèvres, je manque de ne pas entendre les questions qui suivent. Perturbée par l’habitude qu’il a de se lécher les lèvres, le petit « café » qui j’étais prête à répondre fond légèrement dans ma gorge et mon cœur tambourine violement dans ma poitrine. Je ne suis pas tout à fait sûre que Wooyoung ait réussi à comprendre ma réponse mais peut-être qu’il arrive à entendre mes battements de cœur. Je prends mon courage à deux mains pour réussir à former une phrase compréhensible. « Juste mon café habituel, s’il te plait. » je reprends sans bégayer, je suis plutôt satisfaite de moi. J’arrive même à esquisser un petit sourire. J’aurais bien pris un dessert pour lui faire plaisir mais si je me mets à prendre plus qu’un plat à chaque fois que je viens, je ne pourrais bientôt plus me permettre de prendre ne serait-ce qu’un café. Cela-dit… « Peut-être un dessert aussi… » je murmure plus pour moi que pour lui. Je peux bien faire exception aujourd’hui, non ? J’ai passé une sale journée après tout. Sauf que je n’ai pas la moindre idée de ce que je veux manger et la présence de mon aîné à côté ne m’aide pas vraiment à réfléchir. Je passe une main dans mes cheveux affligée d’être incapable rien que de choisir un pauvre dessert. Je me mords la lèvre en levant mes grands yeux vers Wooyoung. « Je te laisse choisir le dessert…? » je reprends timidement. Cette demande presque désespérée me fait moi-même grincer des dents mais je ne peux m’en empêcher. Cela ne parait pas grand-chose mais la grande romantique qui se cache ne peut s’empêcher d’être excitée à l’idée de laisser son coup de cœur choisir pour elle. Rien que de proposer, d’y penser, je sens mes joues et mes oreilles me brûler. Cela me fait baisser la tête en quelques secondes, coupant tout contact visuel, et par reflex, je couvre mes oreilles avec mes mains comme si cela allait les empêcher de rougir. Ridicule et incorrigiblement romantique.(c) DΛNDELION
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Re: habits die hard (wooyoung) | Sam 4 Juil - 15:07
si la curiosité avait un nom, elle se nommerait sûrement choi ji yool. je suis là, à côté d'elle, carnet à la main et je viens tout juste de pencher ma tête pour que son regard n'échappe pas au mien. taquin, mes yeux cherchent les siens d'une manière joueuse, et finalement, elle se décide à relever son visage vers moi. je la fixe avec un air amusé, remarquant sûrement pour la première fois à quel point ses yeux sont grands. elle me rend curieux, mais avant tout, je la trouve ravissante, elle dégage ce petit quelque chose en plus mais au fond de moi, je n'arrive pas à savoir quoi. nerveusement, elle me rend mon bonsoir, et j'esquisse un léger sourire satisfait. c'est encore plus agréable de près de voir que mon charme fait effet jusqu'à ses joues. je la trouve vraiment mignonne. à vrai dire, il ne reste plus beaucoup de clients au nyam nyam, mais même si la salle était remplie, je doute que mon attention aurait été ailleurs. je pourrais sûrement dire que ji yool est mon habituée préférée. après lui avoir demandé ce qu'elle souhaitait pour la suite de son repas, j'ai passé ma langue sur mes lèvres rapidement comme un reflex, avant d'écouter sa réponse. si je fais exprès ? peut-être un peu, c'est vrai. si elle est à ce point charmée, elle finira par venir de plus en plus vers moi. quand bien même je suis marié, elle me donne une impression de liberté retrouvée, de séduction toute nouvelle. je n'arrive pas à y résister. elle me répond avec un petit sourire que je lui rends, prenant note sur mon carnet. je connais ses habitudes, je commence aussi à connaître ses goûts et quand je l'entends murmurer qu'elle prendra peut-être un dessert aussi, j'ai relevé mes yeux noirs taquins dans les siens, stoppant le griffonnement de mon crayon sur le bloc-note. c'est vrai que je connais ses habitudes, mais ji yool semble surprenante. elle ne prend pas souvent de dessert, en fait, je pense qu'elle fait attention à ce qu'elle mange. mais ce soir.. elle décide de faire une exception on dirait. silencieux, mes yeux ne la quitte pas, et je l'observe passer sa main dans ses cheveux, semblant torturée de ne pas arriver à choisir exactement ce qu'elle voulait. puis, elle leva de nouveaux ses beaux yeux vers moi. mon regard descendit instinctivement vers sa lèvre qu'elle venait de mordre machinalement. certes j'ai du charme et je le sais, mais je pense qu'entre nous deux, elle n'est pas en reste non plus. je ne sais pas si elle est consciente du pouvoir de séduction qu'elle a mais personnellement, moi nah wooyoung, homme marié déjà dans la trentaine, elle est loin de me laisser indifférent. surtout quand elle fait ce genre de chose avec ses lèvres. je cligne une fois des paupières comme pour me tirer de mes rêveries. wooyoung, restes professionnel. ironique quand on connaît mes occupations secrètes. ses réactions mignonnes et sa demande timide la rendait encore plus charmante. ses joues avaient l'air de s'enflammer encore et je n'ai pas eu le temps de l'observer plus que ji yool avait déjà rompu notre échange visuel, couvrant ses oreilles avec ses mains. j'ai penché la tête une nouvelle fois devant ce petit spectacle, lâchant un léger rire amusé. « tu as l'air d'avoir chaud. je peux allumer l'air conditionné si tu veux. » mon regard brillait d'une malice que tout le monde me connaissait bien. je savais que c'était à cause de moi qu'elle agissait ainsi, mais je ne captais toujours pas ce qui pouvait la retenir. ce qui pouvait la faire construire cette barrière entre nous. est-ce qu'elle a un petit-ami ? j'ai froncé les sourcils à cette pensée avant de finir d'écrire sur mon carnet. « très bien. fais-moi confiance pour le dessert, je t'apporte ça quand tu auras terminé. » lui jetant un dernier regard taquin, je me suis éloigné de ji yool, le sourire aux lèvres. en passant, j'ai croisé le regard de lucas qui servait le dessert des derniers clients. nous allions fermer dans très peu de temps et ji yool serait sûrement la dernière à partir. comme j'étais celui qui s'occupait de la fermeture ce soir, ça ne me dérangeait pas le moins du monde. je suis retourné dans mes cuisines, attrapant oranges et citrons au passage dans la corbeille à fruits. remettant en ordre mon tablier, je me suis concentré sur la préparation de son dessert. jetant de temps en temps des coups d'oeil dans la salle à la table où elle se trouvait, je ne pouvais m'empêcher de sourire pour moi-même. tout ça me changeait les idées et j'évitais de penser à bora et à mes problèmes de couple. après avoir préchauffé mon four, je me suis occupé de la pâte à tarte avant de presser les fruits que j'avais attrapé quelques minutes plus tôt. je me suis occupé de mélanger le tout avec des oeufs, du sucre et du beurre fondu. une fois ma préparation prête, j'ai enfourné la tarte au four, à mi-hauteur. plutôt fier de moi, et en attendant la cuisson, j'ai commencé à nettoyer mon plan de travail. deux ou trois minutes plus tard, les derniers clients avant ji yool réglaient la note auprès d'eun hye pendant que lucas débarrassait la table. ma petite tarte prête, je l'ai sorti du four, et je l'ai disposé au centre de l'assiette à dessert, rajoutant une tranche de citron et deux tranches d'orange sur le côté. en fait, je ne fais jamais les choses au hasard. ce que je fais est toujours mûrement réfléchi, et ce dessert n'échappe pas à la règle. ji yool venait de finir son plat, alors je me suis empressé de lui apporter son dessert. je l'ai débarrassé avec un sourire, avant de lui présenter ce que je lui avais préparé. « je me souviens que tu aimes les agrumes. une tarte au citron et à l'orange, j'espère que ça te plaira. bon appétit. » lui dis-je d'un ton charmeur. alors que je m'apprêtais à lui dire autre chose, eun hye me fit soudain signe que lucas et elle avait terminé leurs heures et qu'ils s'en allaient. j'ai hoché la tête avant de les regarder partir, m'essuyant les mains sur mon tablier. j'avais laissé ji yool déguster son dessert et j'étais parti m'occuper de la caisse du restaurant, m'avançant déjà dans le comptage. du coin de l'oeil, je regardais ji yool qui s'apprêtait à entamer son dessert. j'aimerais savoir si ça lui plaît et j'aimerais bien voir ses réactions en face de plus près, comme tout à l'heure. j'ai observé le restaurant. il n'y avait plus personne, plus personne excepté nous deux. une idée vint se poser dans mon esprit. il ne me fallut pas plus de quatre secondes pour être précis, pour revenir à sa table et m'asseoir en face d'elle tranquillement. j'allais avoir ses réactions sur ma cuisine en direct, et c'était ce qu'il y avait de plus réjouissant. et puis m'asseoir comme ça, fait aussi partie de mes projets pour la taquiner. posant mon visage contre la paume de main, je l'ai dévisagé avec un petit sourire, cherchant à détailler la moindre nouvelle expression sur son visage. « on dirait qu'il ne reste plus que nous deux. » évidemment, ça m'arrangeait totalement. je l'ai observé plus sérieusement. « tu aimes ? »
(cute) habits die hard
choi jiyool & nah wooyoung
“she's like a firefly light. she seems like a diamond, bright and mysterious wondering what's in her mind.”
si la curiosité avait un nom, elle se nommerait sûrement choi ji yool. je suis là, à côté d'elle, carnet à la main et je viens tout juste de pencher ma tête pour que son regard n'échappe pas au mien. taquin, mes yeux cherchent les siens d'une manière joueuse, et finalement, elle se décide à relever son visage vers moi. je la fixe avec un air amusé, remarquant sûrement pour la première fois à quel point ses yeux sont grands. elle me rend curieux, mais avant tout, je la trouve ravissante, elle dégage ce petit quelque chose en plus mais au fond de moi, je n'arrive pas à savoir quoi. nerveusement, elle me rend mon bonsoir, et j'esquisse un léger sourire satisfait. c'est encore plus agréable de près de voir que mon charme fait effet jusqu'à ses joues. je la trouve vraiment mignonne. à vrai dire, il ne reste plus beaucoup de clients au nyam nyam, mais même si la salle était remplie, je doute que mon attention aurait été ailleurs. je pourrais sûrement dire que ji yool est mon habituée préférée. après lui avoir demandé ce qu'elle souhaitait pour la suite de son repas, j'ai passé ma langue sur mes lèvres rapidement comme un reflex, avant d'écouter sa réponse. si je fais exprès ? peut-être un peu, c'est vrai. si elle est à ce point charmée, elle finira par venir de plus en plus vers moi. quand bien même je suis marié, elle me donne une impression de liberté retrouvée, de séduction toute nouvelle. je n'arrive pas à y résister. elle me répond avec un petit sourire que je lui rends, prenant note sur mon carnet. je connais ses habitudes, je commence aussi à connaître ses goûts et quand je l'entends murmurer qu'elle prendra peut-être un dessert aussi, j'ai relevé mes yeux noirs taquins dans les siens, stoppant le griffonnement de mon crayon sur le bloc-note. c'est vrai que je connais ses habitudes, mais ji yool semble surprenante. elle ne prend pas souvent de dessert, en fait, je pense qu'elle fait attention à ce qu'elle mange. mais ce soir.. elle décide de faire une exception on dirait. silencieux, mes yeux ne la quitte pas, et je l'observe passer sa main dans ses cheveux, semblant torturée de ne pas arriver à choisir exactement ce qu'elle voulait. puis, elle leva de nouveaux ses beaux yeux vers moi. mon regard descendit instinctivement vers sa lèvre qu'elle venait de mordre machinalement. certes j'ai du charme et je le sais, mais je pense qu'entre nous deux, elle n'est pas en reste non plus. je ne sais pas si elle est consciente du pouvoir de séduction qu'elle a mais personnellement, moi nah wooyoung, homme marié déjà dans la trentaine, elle est loin de me laisser indifférent. surtout quand elle fait ce genre de chose avec ses lèvres. je cligne une fois des paupières comme pour me tirer de mes rêveries. wooyoung, restes professionnel. ironique quand on connaît mes occupations secrètes. ses réactions mignonnes et sa demande timide la rendait encore plus charmante. ses joues avaient l'air de s'enflammer encore et je n'ai pas eu le temps de l'observer plus que ji yool avait déjà rompu notre échange visuel, couvrant ses oreilles avec ses mains. j'ai penché la tête une nouvelle fois devant ce petit spectacle, lâchant un léger rire amusé. « tu as l'air d'avoir chaud. je peux allumer l'air conditionné si tu veux. » mon regard brillait d'une malice que tout le monde me connaissait bien. je savais que c'était à cause de moi qu'elle agissait ainsi, mais je ne captais toujours pas ce qui pouvait la retenir. ce qui pouvait la faire construire cette barrière entre nous. est-ce qu'elle a un petit-ami ? j'ai froncé les sourcils à cette pensée avant de finir d'écrire sur mon carnet. « très bien. fais-moi confiance pour le dessert, je t'apporte ça quand tu auras terminé. » lui jetant un dernier regard taquin, je me suis éloigné de ji yool, le sourire aux lèvres. en passant, j'ai croisé le regard de lucas qui servait le dessert des derniers clients. nous allions fermer dans très peu de temps et ji yool serait sûrement la dernière à partir. comme j'étais celui qui s'occupait de la fermeture ce soir, ça ne me dérangeait pas le moins du monde. je suis retourné dans mes cuisines, attrapant oranges et citrons au passage dans la corbeille à fruits. remettant en ordre mon tablier, je me suis concentré sur la préparation de son dessert. jetant de temps en temps des coups d'oeil dans la salle à la table où elle se trouvait, je ne pouvais m'empêcher de sourire pour moi-même. tout ça me changeait les idées et j'évitais de penser à bora et à mes problèmes de couple. après avoir préchauffé mon four, je me suis occupé de la pâte à tarte avant de presser les fruits que j'avais attrapé quelques minutes plus tôt. je me suis occupé de mélanger le tout avec des oeufs, du sucre et du beurre fondu. une fois ma préparation prête, j'ai enfourné la tarte au four, à mi-hauteur. plutôt fier de moi, et en attendant la cuisson, j'ai commencé à nettoyer mon plan de travail. deux ou trois minutes plus tard, les derniers clients avant ji yool réglaient la note auprès d'eun hye pendant que lucas débarrassait la table. ma petite tarte prête, je l'ai sorti du four, et je l'ai disposé au centre de l'assiette à dessert, rajoutant une tranche de citron et deux tranches d'orange sur le côté. en fait, je ne fais jamais les choses au hasard. ce que je fais est toujours mûrement réfléchi, et ce dessert n'échappe pas à la règle. ji yool venait de finir son plat, alors je me suis empressé de lui apporter son dessert. je l'ai débarrassé avec un sourire, avant de lui présenter ce que je lui avais préparé. « je me souviens que tu aimes les agrumes. une tarte au citron et à l'orange, j'espère que ça te plaira. bon appétit. » lui dis-je d'un ton charmeur. alors que je m'apprêtais à lui dire autre chose, eun hye me fit soudain signe que lucas et elle avait terminé leurs heures et qu'ils s'en allaient. j'ai hoché la tête avant de les regarder partir, m'essuyant les mains sur mon tablier. j'avais laissé ji yool déguster son dessert et j'étais parti m'occuper de la caisse du restaurant, m'avançant déjà dans le comptage. du coin de l'oeil, je regardais ji yool qui s'apprêtait à entamer son dessert. j'aimerais savoir si ça lui plaît et j'aimerais bien voir ses réactions en face de plus près, comme tout à l'heure. j'ai observé le restaurant. il n'y avait plus personne, plus personne excepté nous deux. une idée vint se poser dans mon esprit. il ne me fallut pas plus de quatre secondes pour être précis, pour revenir à sa table et m'asseoir en face d'elle tranquillement. j'allais avoir ses réactions sur ma cuisine en direct, et c'était ce qu'il y avait de plus réjouissant. et puis m'asseoir comme ça, fait aussi partie de mes projets pour la taquiner. posant mon visage contre la paume de main, je l'ai dévisagé avec un petit sourire, cherchant à détailler la moindre nouvelle expression sur son visage. « on dirait qu'il ne reste plus que nous deux. » évidemment, ça m'arrangeait totalement. je l'ai observé plus sérieusement. « tu aimes ? »(c) DΛNDELION
Lee Beom Ho
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Re: habits die hard (wooyoung) | Dim 5 Juil - 19:19
Mon manque de contrôle devant Wooyoung est effrayant. Le moindre de ses regards me fait rougir. Le moindre de ses sourires me fait fondre. Le moindre de ses mots me fait espérer. Mais espérer quoi au juste ? Mon ainé est un homme marié depuis des nombreuses années, il n’y a rien à espérer de lui. Pourtant, mon cœur continue à attendre toujours un peu plus de lui. Et j’ai l’impression que Wooyoung est toujours prêt à donner plus. Il agit sûrement de la sorte avec toutes les clientes du restaurant. Oui, voilà, c’est simplement un esprit commercial peut-être un peu trop poussé, rien de plus. Le genre qui fait craquer toutes celles qui sont assez faibles pour tomber sous ses charmes en une petite attention de rien du tout, toutes celles qui ont le cœur trop fragile pour rester impassibles face à cet homme qui est bien plus qu’attirant. J’aimerai ne pas être sensible à tout ceci mais le fait est que ce n’est pas le cas. Mon romantisme enfantin me rend incroyablement impuissante face à chacun des ses gestes ou de ses paroles. J’ai toujours eu le cœur simple et l’amour léger, c’est probablement ce qui me perdra une nouvelle fois. Je me demande même si cette fois-ci ce n’est pas Wooyoung qui me perdra. C’est bien la première fois depuis longtemps que je pense tant désirer un homme que j’ai peur d’être blessé dans le processus. Cette crainte m’envahit presque à chaque fois que je pose mes yeux sur la silhouette de mon ainé. Je m’interroge sur ses intentions. Je m’interroge sur ce qui se passera lorsque le monde apprendra ce que je fais, dans quelle situation je me suis mise, me laisser séduire par un homme marié, désirer un homme qui appartient à quelqu’un d’autre. Ces doutes me rongent à chaque fois que mes pensées dérivent sur Wooyoung. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, ma logique me rappelle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Cette intensité nouvelle dans mes sentiments me surprend un peu plus à chaque fois que mon corps réagit violement sous ses regards. Comme à cet instant, où il me fixe silencieux alors que je me torture pour réussir à former des phrases qui ont du sens. La gêne me fait tourner la tête et couvrir mes oreilles, je cherche désespérément à cacher mes réactions, sans succès. À l’instant même où je quitte ses pupilles, je sens instantanément un vide s’installer dans mon cœur qui pourtant bat à toute allure, continuant de faire affluer le sang injustement vers mon visage. Je ne relève pas la tête, je ne m’en ai pas besoin pour savoir qu’il me dévisage et qu’il s’amuse de me voir réagir de la sorte. Il sait parfaitement l’effet qu’il a sur moi, n’importe qui serait aveugle de ne pas l’avoir remarqué après tout. Son rire et ses mots moqueurs en sont la preuve, je ne peux cependant pas arrêter la vague de chaleur qui se diffuse dans mon corps quand ce son si adorable se résonne dans mes tympans. Je préfère ne rien répondre, de peur que ma voix me trahisse une énième fois. Je l’observe tout de même froncer les sourcils du coin de l’œil, j’aimerai tant savoir ce qui se passe dans sa tête. Très vite, son sourire taquin reprend sa place habituelle. Etonnée de le voir battre en retraite aussi tôt, je me décide enfin à redresser la tête. Je m’attendais sérieusement à devoir supporter ses yeux fixés sur moi encore quelques minutes mais ce n’est peut-être pas plus mal… Ça serait dommage de mourir d’embarrât sans même avoir eu l’occasion de toucher mon dessert, celui que Wooyoung accepte bien gentiment de choisir pour moi. Il a l’air presque heureux de pouvoir faire ce choix pour moi, si j’en crois le sourire collé sur ses lèvres, ou est-ce encore mon imagination ? Je ne peux pas m’abstenir de sourire à mon tour en le regardant s’éloigner. J’essaye bien tant que mal de me reconcentrer sur l’assiette sur la table devant moi, ça serait dommage que mon plat refroidisse sans même y avoir goûter. Ce n’est pas comme si c’était quelque chose de nouveau pour moi, je commande souvent la même chose, pas très aventureuse sur les saveurs je préfère rester sur des valeurs sûres en général. J’aime mes petites coutumes, Wooyoung est un des seuls qui me fait sortir de ma zone de confort volontairement. Quand mon palpitant est suffisamment calme, j’attaque mon repas, l’esprit quelque peu distrait par ce qui se passe autour de moi. Ma fatigue a toujours eu tendance à me rendre inapte à une attention trop prolongée alors je contemple Lucas débarrasser les tables ou encore les clients quitter l’établissement en prenant mon temps pour déguiser mon assiette. Après de longues de minutes, je finis par me rendre compte que le Nyam Nyam est presque vide si ce n’est pour les employés et moi, ce qui me fait accélérer le mouvement. À peine ai-je fini que Wooyoung est de nouveau à mes côtés et il me débarrasse pour venir poser une magnifique assiette à dessert devant mon nez. Mes sourcils se froncent alors que je fixe bêtement la petite tarte devant moi, une tarte aux agrumes. Je suis surprise d’apprendre que mon ainé connait mon amour pour les agrumes en tout genre, je ne souviens pas avoir mentionné ça un jour. Mon étonnement me fait presque oublier de le remercier alors j’avale difficilement ma salive avant de le faire les yeux toujours rivés sur mon dessert. « Merci… » ce n’est pas le remerciement le plus franc que j’ai pu faire dans ma vie, mais j’espère que cela fera l’affaire. Alors que je pense qu’il repart pour s’occuper de la fermeture du restaurant après le départ de la patronne et de Lucas et que je vais pouvoir profiter de cette merveille de dessert tranquillement, il ne faut que quelques secondes pour Wooyoung pour revenir vers moi. La panique qui grandit en l’observant s’installer sur la chaise en face de moi ne me permet pas de réagir pour de suite, j’en aurais presque oublié ma tarte. Je le vois poser sa joue contre sa main il me faut quelques secondes pour me rendre. « C’est excellent. » je parviens finalement à dire et je mords l’intérieur de la joue avant de continuer. « Comment… comment tu sais que j’adore les agrumes ? ». Ma curiosité excessive s’exprime alors qu’en réalité, je ne suis pas sûre de vouloir savoir, la réponse ne peut que me décevoir. Certainement que j’ai dû en parler sans m’en rendre compte et qu’il a une bonne mémoire, encore son esprit commercial, rien de plus. Malgré les rouges qui s’est à nouveau invité sur mes joues, je décide de soutenir le regard à la recherche d’un signe que je me trompe. Malheureusement rien n’y fait, je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe dans sa tête. Une boule se forme au fond de ma gorge. « Je me dépêche de finir, je ne veux pas te retenir plus long… Tu dois aussi avoir envie de rentrer. » je finis par dire en brisant le contact visuel. Pourquoi je ressens le besoin de dire une telle chose ? Comme si j’avais envie qu’il me contredise, qu’il me dise que ça lui fait plaisir de passer de temps avec moi. Cette pensée me fait sourire tristement l’espace de quelques secondes alors je joue distraitement avec la fin de ma tarte. Forcément qu’il a envie de rentrer chez lui, contrairement à moi, il a quelqu’un qui l’attend le soir. Quelqu’un avec qui il partage sa vie, et ce n’est pas moi.
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(cute) habits die hard
nah wooyoung & choi jiyool
“It's like I'm thirteen again and he's my crush. All I'm aware of in this entire roomful of people is him.”
Mon manque de contrôle devant Wooyoung est effrayant. Le moindre de ses regards me fait rougir. Le moindre de ses sourires me fait fondre. Le moindre de ses mots me fait espérer. Mais espérer quoi au juste ? Mon ainé est un homme marié depuis des nombreuses années, il n’y a rien à espérer de lui. Pourtant, mon cœur continue à attendre toujours un peu plus de lui. Et j’ai l’impression que Wooyoung est toujours prêt à donner plus. Il agit sûrement de la sorte avec toutes les clientes du restaurant. Oui, voilà, c’est simplement un esprit commercial peut-être un peu trop poussé, rien de plus. Le genre qui fait craquer toutes celles qui sont assez faibles pour tomber sous ses charmes en une petite attention de rien du tout, toutes celles qui ont le cœur trop fragile pour rester impassibles face à cet homme qui est bien plus qu’attirant. J’aimerai ne pas être sensible à tout ceci mais le fait est que ce n’est pas le cas. Mon romantisme enfantin me rend incroyablement impuissante face à chacun des ses gestes ou de ses paroles. J’ai toujours eu le cœur simple et l’amour léger, c’est probablement ce qui me perdra une nouvelle fois. Je me demande même si cette fois-ci ce n’est pas Wooyoung qui me perdra. C’est bien la première fois depuis longtemps que je pense tant désirer un homme que j’ai peur d’être blessé dans le processus. Cette crainte m’envahit presque à chaque fois que je pose mes yeux sur la silhouette de mon ainé. Je m’interroge sur ses intentions. Je m’interroge sur ce qui se passera lorsque le monde apprendra ce que je fais, dans quelle situation je me suis mise, me laisser séduire par un homme marié, désirer un homme qui appartient à quelqu’un d’autre. Ces doutes me rongent à chaque fois que mes pensées dérivent sur Wooyoung. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, ma logique me rappelle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Cette intensité nouvelle dans mes sentiments me surprend un peu plus à chaque fois que mon corps réagit violement sous ses regards. Comme à cet instant, où il me fixe silencieux alors que je me torture pour réussir à former des phrases qui ont du sens. La gêne me fait tourner la tête et couvrir mes oreilles, je cherche désespérément à cacher mes réactions, sans succès. À l’instant même où je quitte ses pupilles, je sens instantanément un vide s’installer dans mon cœur qui pourtant bat à toute allure, continuant de faire affluer le sang injustement vers mon visage. Je ne relève pas la tête, je ne m’en ai pas besoin pour savoir qu’il me dévisage et qu’il s’amuse de me voir réagir de la sorte. Il sait parfaitement l’effet qu’il a sur moi, n’importe qui serait aveugle de ne pas l’avoir remarqué après tout. Son rire et ses mots moqueurs en sont la preuve, je ne peux cependant pas arrêter la vague de chaleur qui se diffuse dans mon corps quand ce son si adorable se résonne dans mes tympans. Je préfère ne rien répondre, de peur que ma voix me trahisse une énième fois. Je l’observe tout de même froncer les sourcils du coin de l’œil, j’aimerai tant savoir ce qui se passe dans sa tête. Très vite, son sourire taquin reprend sa place habituelle. Etonnée de le voir battre en retraite aussi tôt, je me décide enfin à redresser la tête. Je m’attendais sérieusement à devoir supporter ses yeux fixés sur moi encore quelques minutes mais ce n’est peut-être pas plus mal… Ça serait dommage de mourir d’embarrât sans même avoir eu l’occasion de toucher mon dessert, celui que Wooyoung accepte bien gentiment de choisir pour moi. Il a l’air presque heureux de pouvoir faire ce choix pour moi, si j’en crois le sourire collé sur ses lèvres, ou est-ce encore mon imagination ? Je ne peux pas m’abstenir de sourire à mon tour en le regardant s’éloigner. J’essaye bien tant que mal de me reconcentrer sur l’assiette sur la table devant moi, ça serait dommage que mon plat refroidisse sans même y avoir goûter. Ce n’est pas comme si c’était quelque chose de nouveau pour moi, je commande souvent la même chose, pas très aventureuse sur les saveurs je préfère rester sur des valeurs sûres en général. J’aime mes petites coutumes, Wooyoung est un des seuls qui me fait sortir de ma zone de confort volontairement. Quand mon palpitant est suffisamment calme, j’attaque mon repas, l’esprit quelque peu distrait par ce qui se passe autour de moi. Ma fatigue a toujours eu tendance à me rendre inapte à une attention trop prolongée alors je contemple Lucas débarrasser les tables ou encore les clients quitter l’établissement en prenant mon temps pour déguiser mon assiette. Après de longues de minutes, je finis par me rendre compte que le Nyam Nyam est presque vide si ce n’est pour les employés et moi, ce qui me fait accélérer le mouvement. À peine ai-je fini que Wooyoung est de nouveau à mes côtés et il me débarrasse pour venir poser une magnifique assiette à dessert devant mon nez. Mes sourcils se froncent alors que je fixe bêtement la petite tarte devant moi, une tarte aux agrumes. Je suis surprise d’apprendre que mon ainé connait mon amour pour les agrumes en tout genre, je ne souviens pas avoir mentionné ça un jour. Mon étonnement me fait presque oublier de le remercier alors j’avale difficilement ma salive avant de le faire les yeux toujours rivés sur mon dessert. « Merci… » ce n’est pas le remerciement le plus franc que j’ai pu faire dans ma vie, mais j’espère que cela fera l’affaire. Alors que je pense qu’il repart pour s’occuper de la fermeture du restaurant après le départ de la patronne et de Lucas et que je vais pouvoir profiter de cette merveille de dessert tranquillement, il ne faut que quelques secondes pour Wooyoung pour revenir vers moi. La panique qui grandit en l’observant s’installer sur la chaise en face de moi ne me permet pas de réagir pour de suite, j’en aurais presque oublié ma tarte. Je le vois poser sa joue contre sa main il me faut quelques secondes pour me rendre. « C’est excellent. » je parviens finalement à dire et je mords l’intérieur de la joue avant de continuer. « Comment… comment tu sais que j’adore les agrumes ? ». Ma curiosité excessive s’exprime alors qu’en réalité, je ne suis pas sûre de vouloir savoir, la réponse ne peut que me décevoir. Certainement que j’ai dû en parler sans m’en rendre compte et qu’il a une bonne mémoire, encore son esprit commercial, rien de plus. Malgré les rouges qui s’est à nouveau invité sur mes joues, je décide de soutenir le regard à la recherche d’un signe que je me trompe. Malheureusement rien n’y fait, je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe dans sa tête. Une boule se forme au fond de ma gorge. « Je me dépêche de finir, je ne veux pas te retenir plus long… Tu dois aussi avoir envie de rentrer. » je finis par dire en brisant le contact visuel. Pourquoi je ressens le besoin de dire une telle chose ? Comme si j’avais envie qu’il me contredise, qu’il me dise que ça lui fait plaisir de passer de temps avec moi. Cette pensée me fait sourire tristement l’espace de quelques secondes alors je joue distraitement avec la fin de ma tarte. Forcément qu’il a envie de rentrer chez lui, contrairement à moi, il a quelqu’un qui l’attend le soir. Quelqu’un avec qui il partage sa vie, et ce n’est pas moi.(c) DΛNDELION
| SWEET DREAMS who are you ? why do you hide in the darkness and listen to my private thoughts ? |
Invité
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Re: habits die hard (wooyoung) | Sam 11 Juil - 19:10
je mentirais si je disais que je ne suis pas heureux de la voir au nyam nyam encore ce soir. le fait qu’elle vienne et revienne parce qu’elle aime ce que je cuisine, me fait vraiment plaisir. je ne suis pas idiot, je sais très bien qu’il y a autre chose mais déjà rien que ça, ça me rend heureux. je l’observe avec amusement rompre le contact visuel, et faire de son mieux pour faire disparaître son visage rougi de mon champ de vision. pourtant, même si je trouve ses réactions sincèrement mignonnes, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui la bloque. je suis là devant elle, et je pense que je lui manifeste clairement mon intérêt mais.. cette fois-ci, contrairement aux autres femmes, c’est différent. et le fait que je n’arrive pas à poser le doigt dessus me rend encore plus curieux, alors je continue comme un adolescent têtu. après avoir pris note qu’elle voulait un dessert, je suis reparti vers mes cuisines le sourire aux lèvres, heureux de pouvoir lui choisir son dernier plat pour ce soir, et surtout, de pouvoir lui montrer que je m’intéresse à elle. je suis marié, je ne devrais pas avoir de l’intérêt pour d’autres femmes, et ce n’était d’ailleurs pas le cas avant. ce n’était pas le cas, je ne voyais que bora mais les choses ont changé au fur et à mesure que notre relation me mangeait de l’intérieur. ma seule source de bonheur c’est ici, au nyam nyam, à faire ce que j’aime, à cuisiner pour les autres et à voir leurs sourires s’agrandir quand ils goûtent mes plats. c’est ce que j’aime faire et je ne dis pas que je vise l’étoile michelin, mais on en est pas loin. en attendant, je sais que je devrais me freiner avec mes attentions séductrices, et ji yool n’échappe pas à la règle. pourtant, elle dégage une certaine curiosité qui m’attire inconsidérablement vers elle. le dessert aux agrumes n’est qu’une raison de plus pour la voir à nouveau rougir devant mes faits et gestes. j’ai sorti la tarte du four, la disposant délicatement dans l’assiette à dessert pendant que les derniers clients avant ji yool réglaient la note auprès d’eun hye. lorsque j’ai déposé l’assiette devant les yeux de ma cliente habituelle préférée, elle fronça les sourcils et pendant un instant, j’ai douté de moi. me serais-je trompé ? pourtant j’avais cru l’entendre évoquer son amour pour les agrumes l’autre fois avec lucas. j’ai peut-être rêvé.. elle paraissait étonnée et je me suis mordu la lèvre, attendant une réponse de sa part qui pourrait me rassurer. merci… j’ai esquissé un sourire de soulagement, au moins ça a l’air de lui plaire, même si je ne suis toujours pas certain d’avoir vu juste. je décide de m’éloigner un instant pour m’avancer dans le comptage de caisse quand quelques secondes plus tard, me voilà de nouveau devant ji yool, mais cette fois-ci, assis en face d’elle, à sa table. je ne sais pas vraiment pourquoi je réagis comme ça, tout ce que je sais c’est que je vais pouvoir voir de plus près si elle aime ou pas. je ne sais pas non plus pourquoi ça me tient tant à cœur mais.. j’ai posé ma joue contre la paume de main, la regardant doucement avec un petit sourire simple. c’est excellent. j’ai fermé les paupières pendant une seconde de soulagement. « heureux que ça te plaise. » mais ji yool enchaina directement à ma grande surprise. elle me posa la question à laquelle je ne savais pas vraiment quoi répondre. pris au dépourvu, j’ai réfléchi à toute vitesse en regardant à droite et à gauche. mince.. j’ai l’air de quoi maintenant, bravo wooyoung. « je.. t’ai entendu en parler l’autre jour. avec lucas. » je me suis mordu la lèvre et j’ai fixé sa tarte déjà entamée. elle me rend curieux, et c’est pour ça que je m’intéresse autant à elle. lui faire comprendre de manière ambiguë n’est pas la même chose que le sous-entendre plus clairement comme là. comme je sens qu’elle est réceptive mais pas entièrement, je ne sais pas réellement comment me comporter. je passe une nouvelle fois ma langue sur mes lèvres, essayant de rependre mes esprits correctement. je lève mes yeux dans les siens, et je vois qu’à nouveau, ses joues se sont colorées d’un joli rouge pomme. elle relança la conversation, brisant notre contact visuel qui me plaisait pourtant beaucoup. je me suis empressé de lui répondre. « non ! je.. je n’ai pas spécialement envie de rentrer. » ah. j’ai grimacé en me grattant la tête. elle n’est au courant de rien dans mon couple, ça doit être étrange pour elle d’entendre ça. j’ai ajouté rapidement : « tu peux prendre ton temps. je ne suis pas pressé. » me détendant à nouveau, je lui ai adressé un sourire charmeur, l’observant jouer avec son bout de tarte que je venais de lui préparer. en réalité, je préférais rester ici en sa compagnie, plutôt que de rentrer dans une ambiance anxiogène. comme tous les soirs finalement. bora et moi, ce n’est plus ce que ça avait toujours été. « ça me fait plaisir, que tu vienne. tu peux continuer à venir autant que tu le souhaites. » à dire vrai, si elle arrêtait de venir au nyam nyam.. je me suis habitué à la voir en fin de service, égayer ma journée sans le savoir. si elle arrêtait de venir ici.. comment je me sentirais réellement ?
(cute) habits die hard
choi jiyool & nah wooyoung
“she's like a firefly light. she seems like a diamond, bright and mysterious wondering what's in her mind.”
je mentirais si je disais que je ne suis pas heureux de la voir au nyam nyam encore ce soir. le fait qu’elle vienne et revienne parce qu’elle aime ce que je cuisine, me fait vraiment plaisir. je ne suis pas idiot, je sais très bien qu’il y a autre chose mais déjà rien que ça, ça me rend heureux. je l’observe avec amusement rompre le contact visuel, et faire de son mieux pour faire disparaître son visage rougi de mon champ de vision. pourtant, même si je trouve ses réactions sincèrement mignonnes, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui la bloque. je suis là devant elle, et je pense que je lui manifeste clairement mon intérêt mais.. cette fois-ci, contrairement aux autres femmes, c’est différent. et le fait que je n’arrive pas à poser le doigt dessus me rend encore plus curieux, alors je continue comme un adolescent têtu. après avoir pris note qu’elle voulait un dessert, je suis reparti vers mes cuisines le sourire aux lèvres, heureux de pouvoir lui choisir son dernier plat pour ce soir, et surtout, de pouvoir lui montrer que je m’intéresse à elle. je suis marié, je ne devrais pas avoir de l’intérêt pour d’autres femmes, et ce n’était d’ailleurs pas le cas avant. ce n’était pas le cas, je ne voyais que bora mais les choses ont changé au fur et à mesure que notre relation me mangeait de l’intérieur. ma seule source de bonheur c’est ici, au nyam nyam, à faire ce que j’aime, à cuisiner pour les autres et à voir leurs sourires s’agrandir quand ils goûtent mes plats. c’est ce que j’aime faire et je ne dis pas que je vise l’étoile michelin, mais on en est pas loin. en attendant, je sais que je devrais me freiner avec mes attentions séductrices, et ji yool n’échappe pas à la règle. pourtant, elle dégage une certaine curiosité qui m’attire inconsidérablement vers elle. le dessert aux agrumes n’est qu’une raison de plus pour la voir à nouveau rougir devant mes faits et gestes. j’ai sorti la tarte du four, la disposant délicatement dans l’assiette à dessert pendant que les derniers clients avant ji yool réglaient la note auprès d’eun hye. lorsque j’ai déposé l’assiette devant les yeux de ma cliente habituelle préférée, elle fronça les sourcils et pendant un instant, j’ai douté de moi. me serais-je trompé ? pourtant j’avais cru l’entendre évoquer son amour pour les agrumes l’autre fois avec lucas. j’ai peut-être rêvé.. elle paraissait étonnée et je me suis mordu la lèvre, attendant une réponse de sa part qui pourrait me rassurer. merci… j’ai esquissé un sourire de soulagement, au moins ça a l’air de lui plaire, même si je ne suis toujours pas certain d’avoir vu juste. je décide de m’éloigner un instant pour m’avancer dans le comptage de caisse quand quelques secondes plus tard, me voilà de nouveau devant ji yool, mais cette fois-ci, assis en face d’elle, à sa table. je ne sais pas vraiment pourquoi je réagis comme ça, tout ce que je sais c’est que je vais pouvoir voir de plus près si elle aime ou pas. je ne sais pas non plus pourquoi ça me tient tant à cœur mais.. j’ai posé ma joue contre la paume de main, la regardant doucement avec un petit sourire simple. c’est excellent. j’ai fermé les paupières pendant une seconde de soulagement. « heureux que ça te plaise. » mais ji yool enchaina directement à ma grande surprise. elle me posa la question à laquelle je ne savais pas vraiment quoi répondre. pris au dépourvu, j’ai réfléchi à toute vitesse en regardant à droite et à gauche. mince.. j’ai l’air de quoi maintenant, bravo wooyoung. « je.. t’ai entendu en parler l’autre jour. avec lucas. » je me suis mordu la lèvre et j’ai fixé sa tarte déjà entamée. elle me rend curieux, et c’est pour ça que je m’intéresse autant à elle. lui faire comprendre de manière ambiguë n’est pas la même chose que le sous-entendre plus clairement comme là. comme je sens qu’elle est réceptive mais pas entièrement, je ne sais pas réellement comment me comporter. je passe une nouvelle fois ma langue sur mes lèvres, essayant de rependre mes esprits correctement. je lève mes yeux dans les siens, et je vois qu’à nouveau, ses joues se sont colorées d’un joli rouge pomme. elle relança la conversation, brisant notre contact visuel qui me plaisait pourtant beaucoup. je me suis empressé de lui répondre. « non ! je.. je n’ai pas spécialement envie de rentrer. » ah. j’ai grimacé en me grattant la tête. elle n’est au courant de rien dans mon couple, ça doit être étrange pour elle d’entendre ça. j’ai ajouté rapidement : « tu peux prendre ton temps. je ne suis pas pressé. » me détendant à nouveau, je lui ai adressé un sourire charmeur, l’observant jouer avec son bout de tarte que je venais de lui préparer. en réalité, je préférais rester ici en sa compagnie, plutôt que de rentrer dans une ambiance anxiogène. comme tous les soirs finalement. bora et moi, ce n’est plus ce que ça avait toujours été. « ça me fait plaisir, que tu vienne. tu peux continuer à venir autant que tu le souhaites. » à dire vrai, si elle arrêtait de venir au nyam nyam.. je me suis habitué à la voir en fin de service, égayer ma journée sans le savoir. si elle arrêtait de venir ici.. comment je me sentirais réellement ?(c) DΛNDELION
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Re: habits die hard (wooyoung) | Jeu 16 Juil - 16:44
Ma réaction semble le décontenancer légèrement, comme si tout à coup il n’était plus vraiment sûr de lui et de son choix. J’essaye bien tant que mal de ravaler ma surprise pour pouvoir le remercier, et le rassurer sur le fait que ce dessert fait bien plus que me ravir. Il me répond par un sourire rassuré qui me fait perdre encore une fois mes moyens. J’essaye de contrôler un peu la température de mes joues en me regardant s’éloigner. Merci dieu, un peu de répit. Celui-ci est de courte durée mais cela m’a fait à rassembler un peu de courage pour demander la question qui m’intrigue tant. Quand j’ose demander à Wooyoung comment il sait que j’aime les agrumes, il semble être pris de court. Pour la première fois, les rôles sont inversés et cela me fait doucement sourire. Bien sûr, cela ne dure pas car sa réponse m’embarrasse autant que lui. Je crois qu’il vient de sous-entendre que mes goûts l’intéressaient, non ? Je clique des yeux quelques instants, étonnée d’entendre ça de sa bouche, il est plutôt du genre à le faire comprendre avec des gestes, des actes. Je crois que j’aime bien quand il est un peu plus direct mais cela ne me met pas tout à l’aise. Quelque part, je m’en veux de réagir comme je le fais, même si cela n’a pas l’air de grand-chose vu comme ça car je ne fais à priori rien de mal… J’ai peur que mes réactions l’amusent un peu trop et l’encouragent à faire quelque chose qu’il regrettera, que l’on regrettera tous les deux. Ou peut-être que je suis trop naïve et que c’est justement ce qu’il cherche à faire, à déraper. J’espère sincèrement que ce n’est pas le type d’homme à faire ça mais après tout, je ne le connais pas plus que ça et il ne serait pas le premier à tromper ou à vouloir tromper sa femme. Tous les cas, je ne supporterais pas d’être responsable de la fin d’un couple, de son couple. Je connais mes habitudes de tomber sous le charme d’homme plus âgé et bien souvent en couple, voire mariés, et je n’en suis pas fière. Un des nombreux aspects de ma personnalité que j’aimerais changer. C’est pour cela que j’ai tendance à me contrôler et à passer outre mes petits coups de cœurs. Je fais semblant que tout va bien, je m’éloigne discrètement, je tais mes sentiments et j’oublie. Je connais la théorie par cœur et j’ai eu l’occasion de l’appliquer un certain nombre de fois déjà. Mais cette fois-ci, il y a une ou deux variables dans l’équation qui change absolument tout. C’est autant de ma faute que celle de Wooyoung, je n’ai aucun scrupule à l’accuser car même si c’est involontaire de sa part, il joue tout de même de son charme sur moi et me fait tomber un peu plus. Mon seul tort dans cette histoire est de continuer de venir chercher ses regards joueurs et l’intérêt qu’il semble me porter. Ses petites attentions me font craquer, comme le simple fait qu’il est remarqué que j’aimais les agrumes. Même s’il ne s’agit que de quelque chose qu’il a entendu lors d’une conversation entre Lucas et moi, je me satisfais du fait qu’il ait retenu un détail à mon propos, je suppose que cela signifie qu’il y a prêté attention. Et rien que ça, ça fait fondre davantage mes résistances et je suis à deux doigts de lui dire ouvertement qu’il me plait, beaucoup plus qu’il ne devrait, ce qui me surprend même moi. Heureusement pour moi et sûrement pour lui aussi, je n’ai pas encore l’audace nécessaire pour le faire. Essayant de dissimuler le fait que je suis dangereusement à la limite de me jeter dans les bras de mon ainé, je relance la conversation lui indiquant je ne vais me dépêcher de finir pour pouvoir partir, ou plutôt fuir, et le laisser fermer la restaurant tranquillement. L’idée n’a pas l’air de plaire à Wooyoung qui m’indique brusquement qu’il n’a pas envie de rentrer. Curieux… Peut-être que sa femme n’est pas là ce soir mais tout de même, tout le monde a envie de rentrer chez soi après une journée de travail, non ? Enfin… Je ne suis pas spécialement un bon exemple sachant que je me précipite au Nyam Nyam le soir plutôt que de rentrer au dortoir. Le cuisinier retrouve son calme et son sourire charmeur avant de continuer. Je digère doucement l’information… Ça lui fait plaisir que je vienne. Je ne peux pas mentir, je suis heureuse de l’apprendre mais mon cœur se sert parce que je pense qu’on ressent le même type de plaisir. « Tu sais… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que je vienne aussi souvent… » je tente avec un petit sourire triste, ce n’est ni une bonne idée pour moi, ni pour lui, je n’ai pas envie de tenter le diable. J’aimerais vraiment qu’il comprenne où je veux en venir sans que j’aie besoin de lui dire. Mais il faut que je me rende à l’évidence, il va falloir lui dire pour qu’au moins, il s’arrête dans son petit jeu avant qu’il se soit trop tard pour moi, parce que oui, j’espère toujours qu’il n’est pas trop tard et que je vais pouvoir me sortir de cette situation rapidement. « Parce que je ne sais pas si tu as remarqué… Mais je… » la boule dans ma gorge m’empêche de continuer. Merci Jiyool pour cette tentative, bel essai mais ce n’est pas un succès. J’ai envie de m’arracher les cheveux face à mon incapacité à mettre des mots sur ce qui me gêne tant. Cette affreuse impression de m’exposer, de lui donner les moyens de me blesser me rend presque malade. Je me déteste d’avoir peur de dire ce que je ressens à cause d’une mauvaise expérience, mais je n’arrive pas à ne pas y penser. Dans quoi je me lance au juste ? C’est du suicide. « Je devrais y aller. » je murmure finalement de façon moins calme que je ne l’aurais voulu, j’évite à tout prix les yeux de mon ainé qui me donneront forcément envie de rester. Mais encore une fois, ce n’est pas une bonne idée. La tarte oubliée, le café oublié, je commence à m’agiter pour ranger mes affaires et fuir très loin d’ici.
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Ma réaction semble le décontenancer légèrement, comme si tout à coup il n’était plus vraiment sûr de lui et de son choix. J’essaye bien tant que mal de ravaler ma surprise pour pouvoir le remercier, et le rassurer sur le fait que ce dessert fait bien plus que me ravir. Il me répond par un sourire rassuré qui me fait perdre encore une fois mes moyens. J’essaye de contrôler un peu la température de mes joues en me regardant s’éloigner. Merci dieu, un peu de répit. Celui-ci est de courte durée mais cela m’a fait à rassembler un peu de courage pour demander la question qui m’intrigue tant. Quand j’ose demander à Wooyoung comment il sait que j’aime les agrumes, il semble être pris de court. Pour la première fois, les rôles sont inversés et cela me fait doucement sourire. Bien sûr, cela ne dure pas car sa réponse m’embarrasse autant que lui. Je crois qu’il vient de sous-entendre que mes goûts l’intéressaient, non ? Je clique des yeux quelques instants, étonnée d’entendre ça de sa bouche, il est plutôt du genre à le faire comprendre avec des gestes, des actes. Je crois que j’aime bien quand il est un peu plus direct mais cela ne me met pas tout à l’aise. Quelque part, je m’en veux de réagir comme je le fais, même si cela n’a pas l’air de grand-chose vu comme ça car je ne fais à priori rien de mal… J’ai peur que mes réactions l’amusent un peu trop et l’encouragent à faire quelque chose qu’il regrettera, que l’on regrettera tous les deux. Ou peut-être que je suis trop naïve et que c’est justement ce qu’il cherche à faire, à déraper. J’espère sincèrement que ce n’est pas le type d’homme à faire ça mais après tout, je ne le connais pas plus que ça et il ne serait pas le premier à tromper ou à vouloir tromper sa femme. Tous les cas, je ne supporterais pas d’être responsable de la fin d’un couple, de son couple. Je connais mes habitudes de tomber sous le charme d’homme plus âgé et bien souvent en couple, voire mariés, et je n’en suis pas fière. Un des nombreux aspects de ma personnalité que j’aimerais changer. C’est pour cela que j’ai tendance à me contrôler et à passer outre mes petits coups de cœurs. Je fais semblant que tout va bien, je m’éloigne discrètement, je tais mes sentiments et j’oublie. Je connais la théorie par cœur et j’ai eu l’occasion de l’appliquer un certain nombre de fois déjà. Mais cette fois-ci, il y a une ou deux variables dans l’équation qui change absolument tout. C’est autant de ma faute que celle de Wooyoung, je n’ai aucun scrupule à l’accuser car même si c’est involontaire de sa part, il joue tout de même de son charme sur moi et me fait tomber un peu plus. Mon seul tort dans cette histoire est de continuer de venir chercher ses regards joueurs et l’intérêt qu’il semble me porter. Ses petites attentions me font craquer, comme le simple fait qu’il est remarqué que j’aimais les agrumes. Même s’il ne s’agit que de quelque chose qu’il a entendu lors d’une conversation entre Lucas et moi, je me satisfais du fait qu’il ait retenu un détail à mon propos, je suppose que cela signifie qu’il y a prêté attention. Et rien que ça, ça fait fondre davantage mes résistances et je suis à deux doigts de lui dire ouvertement qu’il me plait, beaucoup plus qu’il ne devrait, ce qui me surprend même moi. Heureusement pour moi et sûrement pour lui aussi, je n’ai pas encore l’audace nécessaire pour le faire. Essayant de dissimuler le fait que je suis dangereusement à la limite de me jeter dans les bras de mon ainé, je relance la conversation lui indiquant je ne vais me dépêcher de finir pour pouvoir partir, ou plutôt fuir, et le laisser fermer la restaurant tranquillement. L’idée n’a pas l’air de plaire à Wooyoung qui m’indique brusquement qu’il n’a pas envie de rentrer. Curieux… Peut-être que sa femme n’est pas là ce soir mais tout de même, tout le monde a envie de rentrer chez soi après une journée de travail, non ? Enfin… Je ne suis pas spécialement un bon exemple sachant que je me précipite au Nyam Nyam le soir plutôt que de rentrer au dortoir. Le cuisinier retrouve son calme et son sourire charmeur avant de continuer. Je digère doucement l’information… Ça lui fait plaisir que je vienne. Je ne peux pas mentir, je suis heureuse de l’apprendre mais mon cœur se sert parce que je pense qu’on ressent le même type de plaisir. « Tu sais… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que je vienne aussi souvent… » je tente avec un petit sourire triste, ce n’est ni une bonne idée pour moi, ni pour lui, je n’ai pas envie de tenter le diable. J’aimerais vraiment qu’il comprenne où je veux en venir sans que j’aie besoin de lui dire. Mais il faut que je me rende à l’évidence, il va falloir lui dire pour qu’au moins, il s’arrête dans son petit jeu avant qu’il se soit trop tard pour moi, parce que oui, j’espère toujours qu’il n’est pas trop tard et que je vais pouvoir me sortir de cette situation rapidement. « Parce que je ne sais pas si tu as remarqué… Mais je… » la boule dans ma gorge m’empêche de continuer. Merci Jiyool pour cette tentative, bel essai mais ce n’est pas un succès. J’ai envie de m’arracher les cheveux face à mon incapacité à mettre des mots sur ce qui me gêne tant. Cette affreuse impression de m’exposer, de lui donner les moyens de me blesser me rend presque malade. Je me déteste d’avoir peur de dire ce que je ressens à cause d’une mauvaise expérience, mais je n’arrive pas à ne pas y penser. Dans quoi je me lance au juste ? C’est du suicide. « Je devrais y aller. » je murmure finalement de façon moins calme que je ne l’aurais voulu, j’évite à tout prix les yeux de mon ainé qui me donneront forcément envie de rester. Mais encore une fois, ce n’est pas une bonne idée. La tarte oubliée, le café oublié, je commence à m’agiter pour ranger mes affaires et fuir très loin d’ici.(c) DΛNDELION
| SWEET DREAMS who are you ? why do you hide in the darkness and listen to my private thoughts ? |
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Re: habits die hard (wooyoung) | Ven 7 Aoû - 20:34
pris de court suite à sa question que j’aurais évidemment dû anticiper, je ne savais plus vraiment où regarder. d’habitude si sûr de moi, j’avais l’impression de perdre mes moyens pendant que je cherchais la réponse que j’allais donner. elle n’est pourtant pas si compliquée, j’ai juste à dire la vérité, mais je me rends compte que cela revient à dévoiler plus ou moins qu’elle me plaît. finalement je me lance, non sans hésiter légèrement au début de ma phrase. me mordant la lèvre par réflexe, j’ai observé sa tarte pendant que, même sans la regarder directement, je la sentais étonnée. en retour, je suis moi-même aussi surpris qu’elle ne semble pas l’avoir remarqué plus tôt. même si je ne le dis pas clairement parce que je ne sais pas du tout si elle est réceptive ou pas, je pense être plutôt clair dans mes faits et gestes, mes regards à son attention mais.. apparemment pas assez. peut-être que je devrais passer la cinquième ? j’ai fini par relever les yeux vers jiyool, qui venait de déclarer qu’elle devrait se dépêcher pour pouvoir s’en aller rapidement. pourquoi ? non. cette idée ne me plaît pas vraiment. je me sens bien ici, et je préfère être là que rentrer à l’appartement. je m’empresse de faire comprendre à l’étudiante que je n’ai pas envie de rentrer tout de suite avant d’afficher une grimace. mince. j’aurais dû le tourner autrement. venant d’un homme marié, ça paraît carrément étrange. me rendant compte de ma bourde, j’ai repris mon calme et mon sourire séducteur avant de continuer sur ma lancée. j’essaie de creuser, j’essaie de savoir ce qu’il se passe dans ses pensées, jiyool est tellement mystérieuse que j’ai envie d’en savoir plus. je lui indique donc que ça me fait plaisir qu’elle vienne au nyam nyam, et je suis sincère. a vrai dire, si elle ne venait plus.. j’ai froncé les sourcils pour moi-même. a quoi je pense ? jiyool m’adresse en réponse un petit sourire triste et me répond sur le même ton. pas une bonne idée ? j’ai haussé un sourcil curieux. est-ce que ça viendrait de ce fameux blocage que je ressens venant d’elle ? je plante mon regard dans le sien, cherchant vainement la réponse à mes interrogations silencieuses. elle continua alors, se coupant dans son élan. j’avais espoir d’en savoir plus, j’étais plutôt heureux de la tournure que prenait la situation dans laquelle nous étions. je me suis dis qu’enfin, j’allais peut-être avoir des réponses, même si je ne lui ai jamais demandé clairement. dans un sens, c’est en grande partie de ma faute puisque je m’amuse silencieusement dans une phase de séduction dont je ne suis même pas certain qu’elle veuille y donner suite. je vois dans ses yeux que l’intérêt est partagé, mais rien de plus. c’est comme si elle tentait toujours de fuir. « tu ? » mais avant d’avoir la suite de la phrase, elle s’empressa d’ajouter, je devrais y aller, d’une voix plus aussi calme qu’avant. parce que je ne sais pas si tu as remarqué… mais je… ses paroles tournaient à toute vitesse dans mon esprit. qu’est-ce qu’elle avait tenté de me dire ? est-ce que ça a un lien avec ce jeu de séduction auquel je n’ai pas vraiment de réponse ? je l’ai observé m’éviter du regard sans comprendre, penchant ma tête sur le côté pour essayer de capter ses yeux dans les miens. jiyool rangeait ses affaires pendant que mon regard la suivait silencieusement, réfléchissant à vive allure. il y a quelque chose que je ne comprends pas. la situation m’échappe et je n’aime pas ça. alors, avant qu’elle ne s’en aille définitivement, j’ai posé ma main sur la sienne, l’empêchant de ranger autre chose dans son sac, figeant son agitation soudaine. j’ai penché la tête à nouveau, avant que mes yeux ne finissent par capturer son regard. enfin. « finis-la. finis ta phrase, jiyool. » ai-je murmuré d’une voix légèrement autoritaire. est-ce que c’est réellement ce que j’ai envie d’entendre ou est-ce à propos d’un tout autre sujet ? je sais qu’elle est charmée, comme je le suis aussi finalement, mais est-ce que je ne ferais pas fausse route ? gardant ma main sur la sienne, mon expression était devenue plus sérieuse, parce qu’avant de jouer, je m’inquiétais pour elle. « tu penses que je vais te laisser partir après ça ? » évidemment que non. ma langue vint trouver mes lèvres une nouvelle fois. j’ai détourné le regard, quelque peu désarçonné par ce que j’allais dire. « et toi.. tu as remarqué ? je ne pense pas être très discret. » je fais de mon mieux pour le lui montrer, mais j’ai l’impression de ramer pour atteindre ma cible, et que celle-ci s’éloigne à chaque coup de pagaie. je ne sais pas si elle est complètement réceptive, je ne sais pas ce qu’elle pense, je ne sais pas si c’est ce qu’elle a voulu me dire.. à vrai dire je ne sais pas grand-chose. mais c’est bien pour ça que je ne lâche pas l’affaire. je n’ai simplement plus qu’à prier que c’était bien de ce même sujet qu’elle parlait. sinon, je me trouverais bien ridicule.
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choi jiyool & nah wooyoung
“she's like a firefly light. she seems like a diamond, bright and mysterious wondering what's in her mind.”
pris de court suite à sa question que j’aurais évidemment dû anticiper, je ne savais plus vraiment où regarder. d’habitude si sûr de moi, j’avais l’impression de perdre mes moyens pendant que je cherchais la réponse que j’allais donner. elle n’est pourtant pas si compliquée, j’ai juste à dire la vérité, mais je me rends compte que cela revient à dévoiler plus ou moins qu’elle me plaît. finalement je me lance, non sans hésiter légèrement au début de ma phrase. me mordant la lèvre par réflexe, j’ai observé sa tarte pendant que, même sans la regarder directement, je la sentais étonnée. en retour, je suis moi-même aussi surpris qu’elle ne semble pas l’avoir remarqué plus tôt. même si je ne le dis pas clairement parce que je ne sais pas du tout si elle est réceptive ou pas, je pense être plutôt clair dans mes faits et gestes, mes regards à son attention mais.. apparemment pas assez. peut-être que je devrais passer la cinquième ? j’ai fini par relever les yeux vers jiyool, qui venait de déclarer qu’elle devrait se dépêcher pour pouvoir s’en aller rapidement. pourquoi ? non. cette idée ne me plaît pas vraiment. je me sens bien ici, et je préfère être là que rentrer à l’appartement. je m’empresse de faire comprendre à l’étudiante que je n’ai pas envie de rentrer tout de suite avant d’afficher une grimace. mince. j’aurais dû le tourner autrement. venant d’un homme marié, ça paraît carrément étrange. me rendant compte de ma bourde, j’ai repris mon calme et mon sourire séducteur avant de continuer sur ma lancée. j’essaie de creuser, j’essaie de savoir ce qu’il se passe dans ses pensées, jiyool est tellement mystérieuse que j’ai envie d’en savoir plus. je lui indique donc que ça me fait plaisir qu’elle vienne au nyam nyam, et je suis sincère. a vrai dire, si elle ne venait plus.. j’ai froncé les sourcils pour moi-même. a quoi je pense ? jiyool m’adresse en réponse un petit sourire triste et me répond sur le même ton. pas une bonne idée ? j’ai haussé un sourcil curieux. est-ce que ça viendrait de ce fameux blocage que je ressens venant d’elle ? je plante mon regard dans le sien, cherchant vainement la réponse à mes interrogations silencieuses. elle continua alors, se coupant dans son élan. j’avais espoir d’en savoir plus, j’étais plutôt heureux de la tournure que prenait la situation dans laquelle nous étions. je me suis dis qu’enfin, j’allais peut-être avoir des réponses, même si je ne lui ai jamais demandé clairement. dans un sens, c’est en grande partie de ma faute puisque je m’amuse silencieusement dans une phase de séduction dont je ne suis même pas certain qu’elle veuille y donner suite. je vois dans ses yeux que l’intérêt est partagé, mais rien de plus. c’est comme si elle tentait toujours de fuir. « tu ? » mais avant d’avoir la suite de la phrase, elle s’empressa d’ajouter, je devrais y aller, d’une voix plus aussi calme qu’avant. parce que je ne sais pas si tu as remarqué… mais je… ses paroles tournaient à toute vitesse dans mon esprit. qu’est-ce qu’elle avait tenté de me dire ? est-ce que ça a un lien avec ce jeu de séduction auquel je n’ai pas vraiment de réponse ? je l’ai observé m’éviter du regard sans comprendre, penchant ma tête sur le côté pour essayer de capter ses yeux dans les miens. jiyool rangeait ses affaires pendant que mon regard la suivait silencieusement, réfléchissant à vive allure. il y a quelque chose que je ne comprends pas. la situation m’échappe et je n’aime pas ça. alors, avant qu’elle ne s’en aille définitivement, j’ai posé ma main sur la sienne, l’empêchant de ranger autre chose dans son sac, figeant son agitation soudaine. j’ai penché la tête à nouveau, avant que mes yeux ne finissent par capturer son regard. enfin. « finis-la. finis ta phrase, jiyool. » ai-je murmuré d’une voix légèrement autoritaire. est-ce que c’est réellement ce que j’ai envie d’entendre ou est-ce à propos d’un tout autre sujet ? je sais qu’elle est charmée, comme je le suis aussi finalement, mais est-ce que je ne ferais pas fausse route ? gardant ma main sur la sienne, mon expression était devenue plus sérieuse, parce qu’avant de jouer, je m’inquiétais pour elle. « tu penses que je vais te laisser partir après ça ? » évidemment que non. ma langue vint trouver mes lèvres une nouvelle fois. j’ai détourné le regard, quelque peu désarçonné par ce que j’allais dire. « et toi.. tu as remarqué ? je ne pense pas être très discret. » je fais de mon mieux pour le lui montrer, mais j’ai l’impression de ramer pour atteindre ma cible, et que celle-ci s’éloigne à chaque coup de pagaie. je ne sais pas si elle est complètement réceptive, je ne sais pas ce qu’elle pense, je ne sais pas si c’est ce qu’elle a voulu me dire.. à vrai dire je ne sais pas grand-chose. mais c’est bien pour ça que je ne lâche pas l’affaire. je n’ai simplement plus qu’à prier que c’était bien de ce même sujet qu’elle parlait. sinon, je me trouverais bien ridicule. (c) DΛNDELION
Lee Beom Ho
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Re: habits die hard (wooyoung) | Mer 12 Aoû - 17:58
Les mots meurent dans ma gorge et je réalise que jamais je n’arriverai à lui avouer ce que je ressens. Wooyoung m’incite à continuer mais je l’ignore. Pris de panique, je préfère battre en retrait, rentrer réfléchir au dortoir loin de la pression de ses yeux sur moi. J’attrape rapidement ce qui traîne sur la table pour les fourrer dans mon sac à main. Tout mon corps se figue lorsque sa main se pose sur la mienne, j’oublie même que je dois ranger mes affaires au plus vite pour échapper à cette situation embarrassante où je me suis mise toute seule. Je fixe nos mains quelques secondes avant que mon ainé m’oblige à plonger à le regarder. Mon cœur tambourine dangereusement dans ma poitrine, le contact entre nos peaux me brûle et je suis quasiment sûre que ma main tremble. Le ton qu’il prend pour me demander de continuer ma phrase fait frissonner, si je n’étais pas aussi surprise de sa réaction, je n’aurais sûrement pas hésité à lui répondre. Le sérieux qu’il affiche me met mal à l’aise. Je me sens piégée, je comprends que pour la première fois la fuite n’est plus une option. Cela aurait été pourtant tellement plus facile que de faire face à cette situation, à ses questions. Bien sûr que j’espérais qu’il me laisse partir comme ça mais je n’ai pas le temps de retrouver ma voix qu’il brise le contact visuel. Ce qu’il dit me fait écarquiller les yeux, cela ressemble dangereusement à un aveu. Je n’en crois pas des oreilles et je ne suis pas convaincue que ce soit ce que je veux entendre. Tout aurait été plus simple s’il m’avait dit que tout se jouait dans mon imagination. Ou bien, il parle de tout à fait autre chose, je suis perdue. Je ne le force à pas me regarder, parce que je ne suis moi-même pas sûre de pouvoir à nouveau supporter son regard sur moi. Me mordant la lèvre, j’ose emmêler mes doigts avec ceux de Wooyoung, l’intimité du contact me pèse sur le cœur. « Je ne sais pas. » je murmure la voix un peu serrée. Je ne sais pas ce que j’ai remarqué ou ce que je crois avoir remarqué. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne sais pas pourquoi il veut que je finisse ma phrase. Je ne sais pas ce qu’il veut entendre. Je ne sais pas ce qu’il veut savoir. Je ne sais pas pourquoi il ne veut pas que je parte. Je ne sais pas pourquoi il me retient. Je ne sais pas pourquoi il me regarde comme ça. Comme s’il avait envie de passer du temps avec moi, rien qu’avec moi. Tout comme j’ai envie de passer du temps rien qu’avec lui. Que ces instants au restaurant dure à jamais. Que sa main reste dans la mienne jusqu’à la fin des temps. Mais rien de cela est possible. « Je ne comprends pas. » j’ajoute le plus honnêtement possible alors que j’essaye encore une fois d’analyser la situation. Pourquoi est-ce qu’il intéresse à moi alors qu’il est marié ? Pourquoi est-ce que je suis tant attirée par lui ? Pourquoi est-ce que je suis incapable de lui résister ? Pourquoi est-ce qu’il cherche à m’entendre dire qu’il me plait ? J’ai besoin qu’il se mette à ma place quelques secondes, qu’il comprenne combien je suis larguée face aux différents signaux que je reçois. Ce n’est pas que je le rejette, ce n’est pas que je l’accepte. J’ai juste besoin qu’il soit plus clair avec moi pour choisir la direction de mon prochain pas. Mon soupir m’échappe quand mes yeux se pose sur nos doigts entremêler et plus précisément, sur l’alliance qui trône fièrement sur son annulaire. Il est là, le problème. Il a toujours été là le problème. Comment ne peut-il pas le voir ? « La seule chose dont je suis sûre d’avoir remarqué… ». Mes pupilles ne quittent pas l’anneau en or qui orne magnifiquement bien ses phalanges. J’en oublierais presque la douceur de sa main sur la mienne tellement ce petit objet me perturbe. Ce bout de métal, ce dernier élément qui me retient de me laisser aller, cette dernière barrière qui m’empêcher de céder à mes passions. Mais cette alliance est aussi un rêve lointain pour moi, quelque chose qui m’est pour l’instant inaccessible et quelque chose que je n’ai connu que de loin. L’apogée d’une relation, de l’amour entre deux êtres. Le symbole d’une famille qui se construit. Quelque chose dont j’ai envie, bien sûr, mais pas au point de briser le rêve de quelqu’un autre. « C’est ça. » je souffre difficilement alors que mes doigts jouent doucement avec la bague à son annulaire. J’espère qu’il comprendra où je veux en venir car je n’ai pas la force de le dire à voix haute. Le savoir, y penser est suffisamment douloureux comme ça. Alors j’exerce une dernière pression entre nos doigts, je récupère ma main pour la placer contre mon cœur. Un triste sourire s’éteint sur mes lèvres à la chaleur qui quitte mon corps lorsque ma peau n’est plus contre la sienne. Je me demande quand est-ce que ce genre de contacte ne reproduira, cela me manque déjà.
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(cute) habits die hard
nah wooyoung & choi jiyool
“It's like I'm thirteen again and he's my crush. All I'm aware of in this entire roomful of people is him.”
Les mots meurent dans ma gorge et je réalise que jamais je n’arriverai à lui avouer ce que je ressens. Wooyoung m’incite à continuer mais je l’ignore. Pris de panique, je préfère battre en retrait, rentrer réfléchir au dortoir loin de la pression de ses yeux sur moi. J’attrape rapidement ce qui traîne sur la table pour les fourrer dans mon sac à main. Tout mon corps se figue lorsque sa main se pose sur la mienne, j’oublie même que je dois ranger mes affaires au plus vite pour échapper à cette situation embarrassante où je me suis mise toute seule. Je fixe nos mains quelques secondes avant que mon ainé m’oblige à plonger à le regarder. Mon cœur tambourine dangereusement dans ma poitrine, le contact entre nos peaux me brûle et je suis quasiment sûre que ma main tremble. Le ton qu’il prend pour me demander de continuer ma phrase fait frissonner, si je n’étais pas aussi surprise de sa réaction, je n’aurais sûrement pas hésité à lui répondre. Le sérieux qu’il affiche me met mal à l’aise. Je me sens piégée, je comprends que pour la première fois la fuite n’est plus une option. Cela aurait été pourtant tellement plus facile que de faire face à cette situation, à ses questions. Bien sûr que j’espérais qu’il me laisse partir comme ça mais je n’ai pas le temps de retrouver ma voix qu’il brise le contact visuel. Ce qu’il dit me fait écarquiller les yeux, cela ressemble dangereusement à un aveu. Je n’en crois pas des oreilles et je ne suis pas convaincue que ce soit ce que je veux entendre. Tout aurait été plus simple s’il m’avait dit que tout se jouait dans mon imagination. Ou bien, il parle de tout à fait autre chose, je suis perdue. Je ne le force à pas me regarder, parce que je ne suis moi-même pas sûre de pouvoir à nouveau supporter son regard sur moi. Me mordant la lèvre, j’ose emmêler mes doigts avec ceux de Wooyoung, l’intimité du contact me pèse sur le cœur. « Je ne sais pas. » je murmure la voix un peu serrée. Je ne sais pas ce que j’ai remarqué ou ce que je crois avoir remarqué. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne sais pas pourquoi il veut que je finisse ma phrase. Je ne sais pas ce qu’il veut entendre. Je ne sais pas ce qu’il veut savoir. Je ne sais pas pourquoi il ne veut pas que je parte. Je ne sais pas pourquoi il me retient. Je ne sais pas pourquoi il me regarde comme ça. Comme s’il avait envie de passer du temps avec moi, rien qu’avec moi. Tout comme j’ai envie de passer du temps rien qu’avec lui. Que ces instants au restaurant dure à jamais. Que sa main reste dans la mienne jusqu’à la fin des temps. Mais rien de cela est possible. « Je ne comprends pas. » j’ajoute le plus honnêtement possible alors que j’essaye encore une fois d’analyser la situation. Pourquoi est-ce qu’il intéresse à moi alors qu’il est marié ? Pourquoi est-ce que je suis tant attirée par lui ? Pourquoi est-ce que je suis incapable de lui résister ? Pourquoi est-ce qu’il cherche à m’entendre dire qu’il me plait ? J’ai besoin qu’il se mette à ma place quelques secondes, qu’il comprenne combien je suis larguée face aux différents signaux que je reçois. Ce n’est pas que je le rejette, ce n’est pas que je l’accepte. J’ai juste besoin qu’il soit plus clair avec moi pour choisir la direction de mon prochain pas. Mon soupir m’échappe quand mes yeux se pose sur nos doigts entremêler et plus précisément, sur l’alliance qui trône fièrement sur son annulaire. Il est là, le problème. Il a toujours été là le problème. Comment ne peut-il pas le voir ? « La seule chose dont je suis sûre d’avoir remarqué… ». Mes pupilles ne quittent pas l’anneau en or qui orne magnifiquement bien ses phalanges. J’en oublierais presque la douceur de sa main sur la mienne tellement ce petit objet me perturbe. Ce bout de métal, ce dernier élément qui me retient de me laisser aller, cette dernière barrière qui m’empêcher de céder à mes passions. Mais cette alliance est aussi un rêve lointain pour moi, quelque chose qui m’est pour l’instant inaccessible et quelque chose que je n’ai connu que de loin. L’apogée d’une relation, de l’amour entre deux êtres. Le symbole d’une famille qui se construit. Quelque chose dont j’ai envie, bien sûr, mais pas au point de briser le rêve de quelqu’un autre. « C’est ça. » je souffre difficilement alors que mes doigts jouent doucement avec la bague à son annulaire. J’espère qu’il comprendra où je veux en venir car je n’ai pas la force de le dire à voix haute. Le savoir, y penser est suffisamment douloureux comme ça. Alors j’exerce une dernière pression entre nos doigts, je récupère ma main pour la placer contre mon cœur. Un triste sourire s’éteint sur mes lèvres à la chaleur qui quitte mon corps lorsque ma peau n’est plus contre la sienne. Je me demande quand est-ce que ce genre de contacte ne reproduira, cela me manque déjà.(c) DΛNDELION
| SWEET DREAMS who are you ? why do you hide in the darkness and listen to my private thoughts ? |
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Re: habits die hard (wooyoung) | Dim 20 Sep - 19:45
aurais-je un jour la réponse à mes questions ? peut-être que si je ne me dévoile pas plus, peut-être que je n’aurais pas grand-chose. j’ai légèrement peur que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde et pourtant.. je m’amuse à la voir rougir et réagir sincèrement à ce que je fais. alors pourquoi ? décidément, quand je ne contrôle pas la situation, ça ne me plaît pas du tout. je la vois fixer nos mains quelques secondes pendant que je la cherche du regard. j’aimerais qu’elle continue ce qu’elle voulait me dire. le silence régnait dans la salle principale du nyam nyam, et seule l’horloge accrochée au mur indiquait à chaque seconde sa présence. jiyool s’était figée dans ses agissements, et ma voix autoritaire s’est faîte entendre. finis-la, finis ta phrase, jiyool. je ne sais pas ce qu’elle essaie de fuir, est-ce que je la mettrais mal à l’aise ? j’espère vraiment que ce n’est pas le cas.. mais comme la suite n’est pas venue, je me suis jeté à l’eau. et toi… tu as remarqué ? je ne pense pas être très discret. si ça, ce n’est pas un aveu, je ne sais pas ce que c’est. pourtant, j’ai détourné les yeux, sentant peu à peu la gêne monter en moi. pourquoi est-ce que tu réagis comme ça, wooyoung ? d’habitude, ça ne te gêne pas le moins du monde. merde.. j’ai la désagréable impression de me mettre à nu. du coin de l’œil, je la vis écarquiller les yeux. mince, mince. est-ce que je faisais vraiment fausse route en fin de compte ? est-ce qu’elle ne voit pas de quoi je parle ? ou bien est-ce qu’elle est surprise parce qu’elle ne veut pas la même chose que moi ? et pourquoi je me pose toutes ces questions ? ce n’est que lorsque j’ai senti ses doigts s’entremêler dans les miens que j’ai reposé mes yeux sur elle. finalement, peut-être que je ne me suis pas trompé. ce doux contact me plaît beaucoup, à vrai dire j’ai l’impression que j’attendais ça depuis longtemps. avec les autres, c’est tellement différent, tellement facile. je n’ai jamais trop à sortir les rames pour obtenir ce que je veux mais avec jiyool, depuis qu’elle fréquente le restaurant, depuis que je l’ai rencontré quand elle était avec ma sœur, je sens la différence. mon regard accroche son geste particulièrement sexy sur sa lèvre mais je reste silencieux. sa réponse en un petit murmure, me laisse dubitatif. elle ne sait pas.. c’est à mon tour de venir me mordre la lèvre. la situation est tellement floue que ça commence à m’embrouiller l’esprit. jiyool ne sait pas, moi qui pensais avoir été très démonstratif. je vais devoir l’être un peu plus. je ne comprends pas. hein ? elle paraissait perdue dans ses pensées. j’ai passé ma main libre dans mes cheveux. la situation paraît plus complexe finalement. je continuais de la fixer silencieusement, attendant avec espoir qu’elle m’en dise un peu plus. mais maintenant, je commence à connaître jiyool. elle semble plutôt du genre secrète, ce qui n’est pas pour me déplaire, au contraire. la seule chose dont je suis sûre d’avoir remarqué… non.. mon regard noir suit le sien et tombe sur cet objet, bien installé à mon annulaire. cet objet qui signifie tout et rien en même temps. il signifie l’engagement, il signifie que j’ai déjà donné mon amour pour une femme. mais il signifie aussi que je suis marié et que je ne vois qu’une femme dans ma vie. or, c’est totalement faux. est-ce ça le fond du problème ? est-ce que mon anneau gêne jiyool ? c’est ça. la confirmation tomba, difficilement, et en même temps elle était si évidente. je l’observe, toujours sans rien dire, jouer avec ma bague en or qui symbolisait mon amour pour bora. sa main finit par quitter la mienne, me laissant le regard dans le vide, fixant mon anneau doré comme si c’était la première fois que je le voyais. il ne reflète plus ce qu’il avait l’habitude de refléter. j’ai lâché un profond soupir, réalisant peu à peu la situation avant de passer mes mains sur mon visage, comme pour me réveiller. si la plupart des femmes que je séduis ne s’attachent pas à ce genre de détails, jiyool elle, si. je ne peux pas lui en vouloir, parce que c’est moi qui ne suis pas libre, théoriquement. j’agis comme si je l’étais, mais je ne le suis pas. j’ai touché ma bague en or de mon autre main, relevant les yeux vers la sango. « jiyool.. est-ce que tu as essayé de me dire que tu ne sais pas que tu m’intéresses ? » tu me plais. bien sûr que je fais mon possible pour ne pas la brusquer, pour ne pas agir trop en conséquence. lorsque j’ai envie de l’embrasser, je regarde le moins possible ses lèvres par exemple. mais là, il fallait que je lui dise très clairement. la situation devenait vraiment trop floue pour continuer ainsi. « pour en revenir à.. ça. » j’ai détourné mes yeux sur ma bague en or, avant de la glisser hors de ma phalange et de la poser sur la table. elle avait l’air fatiguée, sa couleur n’était plus aussi brillante que lors de la cérémonie. elle devenait vide, elle se fanait, un peu comme notre amour, entre moi et bora. « je ne vais pas entrer dans les détails, mais ce n’est plus comme avant. je me pose des questions sur mon couple. » je ne sais pas si bora est la femme de ma vie. je ne sais plus. j’ai affiché un air triste, révélateur de mes tourments intérieurs. puis, je me suis légèrement levé de ma chaise pour attraper à nouveau la main de jiyool. je ne sais pas ce que j’ai. je ne sais pas pourquoi je me sens obligé de me confier comme ça ou d’expliquer des choses sur mon statut marital. pourquoi jiyool me fait cet effet-là ? je me demande pourquoi c’est si différent des autres femmes. j’aimerais trouver la réponse à toutes mes questions. ou peut-être que j’aimerais que ça reste ambigu pendant un temps. j’ai caressé sa main tendrement avec mes doigts. mon ton autoritaire a refait surface au creux de ma voix. « je vais être plus clair, pour éviter les quiproquos. » j’ai pris une légère inspiration, avant de la regarder une nouvelle fois dans les yeux. « tu me plais, jiyool. » j’ai regardé par la baie vitrée du restaurant, la nuit était bien tombée au-dehors. « je ne sais pas si ce que je fais est bien ou pas, je ne veux pas non plus te mettre mal à l’aise, mais je voulais que tu en sois consciente. » tu me rends plus curieux que les autres ne l’ont jamais fait et ça par contre, je maîtrise moins.
(cute) habits die hard
choi jiyool & nah wooyoung
“she's like a firefly light. she seems like a diamond, bright and mysterious wondering what's in her mind.”
aurais-je un jour la réponse à mes questions ? peut-être que si je ne me dévoile pas plus, peut-être que je n’aurais pas grand-chose. j’ai légèrement peur que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde et pourtant.. je m’amuse à la voir rougir et réagir sincèrement à ce que je fais. alors pourquoi ? décidément, quand je ne contrôle pas la situation, ça ne me plaît pas du tout. je la vois fixer nos mains quelques secondes pendant que je la cherche du regard. j’aimerais qu’elle continue ce qu’elle voulait me dire. le silence régnait dans la salle principale du nyam nyam, et seule l’horloge accrochée au mur indiquait à chaque seconde sa présence. jiyool s’était figée dans ses agissements, et ma voix autoritaire s’est faîte entendre. finis-la, finis ta phrase, jiyool. je ne sais pas ce qu’elle essaie de fuir, est-ce que je la mettrais mal à l’aise ? j’espère vraiment que ce n’est pas le cas.. mais comme la suite n’est pas venue, je me suis jeté à l’eau. et toi… tu as remarqué ? je ne pense pas être très discret. si ça, ce n’est pas un aveu, je ne sais pas ce que c’est. pourtant, j’ai détourné les yeux, sentant peu à peu la gêne monter en moi. pourquoi est-ce que tu réagis comme ça, wooyoung ? d’habitude, ça ne te gêne pas le moins du monde. merde.. j’ai la désagréable impression de me mettre à nu. du coin de l’œil, je la vis écarquiller les yeux. mince, mince. est-ce que je faisais vraiment fausse route en fin de compte ? est-ce qu’elle ne voit pas de quoi je parle ? ou bien est-ce qu’elle est surprise parce qu’elle ne veut pas la même chose que moi ? et pourquoi je me pose toutes ces questions ? ce n’est que lorsque j’ai senti ses doigts s’entremêler dans les miens que j’ai reposé mes yeux sur elle. finalement, peut-être que je ne me suis pas trompé. ce doux contact me plaît beaucoup, à vrai dire j’ai l’impression que j’attendais ça depuis longtemps. avec les autres, c’est tellement différent, tellement facile. je n’ai jamais trop à sortir les rames pour obtenir ce que je veux mais avec jiyool, depuis qu’elle fréquente le restaurant, depuis que je l’ai rencontré quand elle était avec ma sœur, je sens la différence. mon regard accroche son geste particulièrement sexy sur sa lèvre mais je reste silencieux. sa réponse en un petit murmure, me laisse dubitatif. elle ne sait pas.. c’est à mon tour de venir me mordre la lèvre. la situation est tellement floue que ça commence à m’embrouiller l’esprit. jiyool ne sait pas, moi qui pensais avoir été très démonstratif. je vais devoir l’être un peu plus. je ne comprends pas. hein ? elle paraissait perdue dans ses pensées. j’ai passé ma main libre dans mes cheveux. la situation paraît plus complexe finalement. je continuais de la fixer silencieusement, attendant avec espoir qu’elle m’en dise un peu plus. mais maintenant, je commence à connaître jiyool. elle semble plutôt du genre secrète, ce qui n’est pas pour me déplaire, au contraire. la seule chose dont je suis sûre d’avoir remarqué… non.. mon regard noir suit le sien et tombe sur cet objet, bien installé à mon annulaire. cet objet qui signifie tout et rien en même temps. il signifie l’engagement, il signifie que j’ai déjà donné mon amour pour une femme. mais il signifie aussi que je suis marié et que je ne vois qu’une femme dans ma vie. or, c’est totalement faux. est-ce ça le fond du problème ? est-ce que mon anneau gêne jiyool ? c’est ça. la confirmation tomba, difficilement, et en même temps elle était si évidente. je l’observe, toujours sans rien dire, jouer avec ma bague en or qui symbolisait mon amour pour bora. sa main finit par quitter la mienne, me laissant le regard dans le vide, fixant mon anneau doré comme si c’était la première fois que je le voyais. il ne reflète plus ce qu’il avait l’habitude de refléter. j’ai lâché un profond soupir, réalisant peu à peu la situation avant de passer mes mains sur mon visage, comme pour me réveiller. si la plupart des femmes que je séduis ne s’attachent pas à ce genre de détails, jiyool elle, si. je ne peux pas lui en vouloir, parce que c’est moi qui ne suis pas libre, théoriquement. j’agis comme si je l’étais, mais je ne le suis pas. j’ai touché ma bague en or de mon autre main, relevant les yeux vers la sango. « jiyool.. est-ce que tu as essayé de me dire que tu ne sais pas que tu m’intéresses ? » tu me plais. bien sûr que je fais mon possible pour ne pas la brusquer, pour ne pas agir trop en conséquence. lorsque j’ai envie de l’embrasser, je regarde le moins possible ses lèvres par exemple. mais là, il fallait que je lui dise très clairement. la situation devenait vraiment trop floue pour continuer ainsi. « pour en revenir à.. ça. » j’ai détourné mes yeux sur ma bague en or, avant de la glisser hors de ma phalange et de la poser sur la table. elle avait l’air fatiguée, sa couleur n’était plus aussi brillante que lors de la cérémonie. elle devenait vide, elle se fanait, un peu comme notre amour, entre moi et bora. « je ne vais pas entrer dans les détails, mais ce n’est plus comme avant. je me pose des questions sur mon couple. » je ne sais pas si bora est la femme de ma vie. je ne sais plus. j’ai affiché un air triste, révélateur de mes tourments intérieurs. puis, je me suis légèrement levé de ma chaise pour attraper à nouveau la main de jiyool. je ne sais pas ce que j’ai. je ne sais pas pourquoi je me sens obligé de me confier comme ça ou d’expliquer des choses sur mon statut marital. pourquoi jiyool me fait cet effet-là ? je me demande pourquoi c’est si différent des autres femmes. j’aimerais trouver la réponse à toutes mes questions. ou peut-être que j’aimerais que ça reste ambigu pendant un temps. j’ai caressé sa main tendrement avec mes doigts. mon ton autoritaire a refait surface au creux de ma voix. « je vais être plus clair, pour éviter les quiproquos. » j’ai pris une légère inspiration, avant de la regarder une nouvelle fois dans les yeux. « tu me plais, jiyool. » j’ai regardé par la baie vitrée du restaurant, la nuit était bien tombée au-dehors. « je ne sais pas si ce que je fais est bien ou pas, je ne veux pas non plus te mettre mal à l’aise, mais je voulais que tu en sois consciente. » tu me rends plus curieux que les autres ne l’ont jamais fait et ça par contre, je maîtrise moins.(c) DΛNDELION
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