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this sadness night (saeren ♡ )
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Re: this sadness night (saeren ♡ ) | Mer 30 Sep - 19:40 Citer EditerSupprimer
“ risae & eren : this sadness night .” &mes pas martèlent le sol et ne s’arrêtent que devant le service des urgences, bondé de monde. des familles avec des enfants, des couples dans la trentaine, des personnages âgées, des jeunes étudiants comme nous, il y a à peu près de tout pendant cette période de fête. mes pensées sont concentrées sur shin, et lorsque je vois toute cette agitation stressante et ces familles inquiètes qui pleurent ou qui se prennent dans les bras mutuellement, j’ai l’impression que ma vue et mes oreilles se brouillent. comme dans la supérette, mais en un peu moins prononcé. heureusement, c’est bien risae qui prend les devants pour demander des nouvelles de shin. mon cœur se serre. je ne veux pas imaginer le pire mais je ne peux pas m’en empêcher. je veux le voir tout de suite mais l’infirmière nous fait bien comprendre qu’il faut rester ici car shin est en réanimation. d’après ses dires, même s’il survit à cet accident, il aura des séquelles toute sa vie. notre meilleur ami. ce joueur de baseball au grand cœur. une image rayonnante de lui en train de jouer un match me vint en tête et je titube légèrement, finissant par m’asseoir sur les sièges libres juste derrière nous. la soignante finit par s’en aller, nous laissant dans cette attente au sentiment effroyable. j’invite risae à s’asseoir avec une tendresse non cachée. je ne peux plus rien faire disparaître à l’heure actuelle, et encore moins mes sentiments pour elle. de toute manière, je pense qu’elle est trop secouée par ce qu’il se passe pour remarquer quoique ce soit. je lui pose alors cette question totalement idiote et une seconde après, je remarque que ses jambes tremblent, même assise. je jette un coup d’œil à ses mains, jointes entre elles et posées sur ses cuisses. j’ai envie de poser ma main dans la sienne. je veux la rassurer même si je suis dans le pire des états. je veux être là pour elle, comme elle-même est là pour moi. mais alors que je m’apprêtais à poser ma paume dans la sienne, elle inclina sa tête sur mon épaule tendrement, fermant les paupières. je suis resté silencieux, observant du coin de l’œil son visage sous les moindres détails. cette situation me fait mal au cœur mais je ne peux pas m’empêcher de la trouver belle, même avec cette ambiance triste qui nous submerge tous les deux. un frisson incontrôlé me parcouru soudainement lorsque risae glissa son bras autour du mien. je profite qu’elle ait les yeux fermés pour la regarder avec des yeux amoureux. je sais que je ne peux rien faire à ce sujet, je ne peux rien lui dire. shin. il devait lui dire ce soir. je lève les yeux au ciel de tristesse, croisant le regard de deux vieilles dames qui nous observait en chuchotant des qu’ils sont mignons, tu penses qu’ils sont en couple ? je sens mes joues se colorer légèrement et par chance, si risae ouvre les yeux dans le seconde qui suit, je peux mettre ça sur le compte de la mini-course que nous venons d’effectuer. oui, je vais mieux. je pense que ça ne doit simplement concerner que sa condition physique. je tourne la tête vers elle, et continue de l’écouter en silence. la phrase qui suivit nous rappela que shin faisait partie de notre vie et que nous étions là, à attendre le verdict. c’était difficile de se changer les idées, parce que nous avons été si habitués à être trois. s’il faut discuter sans le mentionner, c’est comme censurer une partie de ce que nous avions vécu ensemble. je sens dans le regard de risae qu’elle est perdue, mais qu’elle a envie d’en parler. j’espère aussi qu’elle se trompe. plus que tout, j’aimerais qu’on vienne nous annoncer que c’est une erreur de pré-diagnostic médical. penser qu’il aura de graves séquelles me fait l’imaginer.. dépendant. dépendant pour tout. ou pour une grosse partie de ses activités. s’il a aussi de graves séquelles, cela signifie sûrement qu’il ne pourra plus jouer comme avant. ça me fend le cœur. je pousse un profond soupir, ma gorge se noue à nouveau comme si les larmes allaient tomber d’un moment à l’autre. nous échangeons un regard. elle esquisse un sourire léger. j’ai envie de la prendre dans mes bras. mon cœur se bat entre la tristesse que j’éprouve pour shin et l’amour que je porte à risae. je baisse mes yeux vers sa main gauche libre et j’y glisse ma main droite avec tendresse. je caresse ses doigts sans rien dire. j’ai encore du mal à réaliser ce qu’il vient de se produire. je déteste cette odeur d’hôpital, ses murs blancs et cette agitation plus ou moins stressante. « continue de penser à lui. ça lui donnera de la force pour nous revenir. » j’ai esquissé un sourire triste avant de laisser mon regard se perdre dans une chamaillerie d’enfants un peu plus loin. « même si je dois lui donner à manger jusqu’à la fin de ma vie, je serai là. même si je dois le pousser dans une.. » les larmes me montèrent aux yeux à cette idée. mon visage se crispa de nervosité. « il va revenir et, nous dire qu’on a été bien cons de pleurer pour lui. » mes doigt continuaient de caresser les siens doucement. « il te dira que tu es jolie quand tu pleures et encore plus belle quand tu souris. » mon regard se pose instinctivement sur elle. je ne sais pas si je suppose que c’est ce qu’il lui dirait ou bien si c’est le fruit intérieur de mes pensées. « et il imitera mal mon accent américain. » j’ai lâché un léger rire qui n’en était pas vraiment un. resserrant ma main dans la sienne, j’essayais de penser positif. « ta simple présence suffit à m’aider à aller mieux, ne t’en fais pas. » je lui jette un nouveau regard inquiet. « si tu te sens fatiguée, tu peux dormir sur mon épaule. je resterai éveillé. » la réanimation risque de prendre des heures. autant se préparer à passer la nuit entière ici.code by EXORDIUM & SOLOSAND. | imgs by tumblr
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Re: this sadness night (saeren ♡ ) | Mar 20 Oct - 22:28 Citer EditerSupprimer
“ risae & eren : this sadness night .” &cette soirée avait si bien commencé. j'aurais pu créer des nouveaux souvenirs avec les personnes que j'aime, graver dans ma mémoire le sourire d'eren quand je jouais avec mon manteau fraîchement acheté puis boire à notre santé et à ces festivités de fin d'année avec shin. tout ceci avait été remplacé par les larmes de mon meilleur ami tandis qu'il avait lâché son téléphone, par les propos de cette infirmière et mon imagination qui imagine une multitude de tuyaux autour de mon précieux sportif. j'en veux encore au destin, à cet être supérieur qui est bien déterminé à nous faire souffrir. ne pouvait-il pas nous laisser respirer ? nous laisser profiter du bonheur ? maintenant, voilà que shin est entre la vie et la mort. voilà que shin ne pourra peut-être plus profiter de ses nombreuses passions. je ne l'imagine pas coincer dans un fauteuil. je sais qu'il serait capable de se battre. sa force de caractère m'a toujours impressionné mais voir son mode de vie changer du tout au tout a le don de me faire mal au coeur. je ne peux pas le cautionner. une part de moi meurt d'envie de courir en direction de sa chambre pour lui permettre d'avoir un regain d'énergie, de prier pour lui bien que quelqu'un là-haut doit nous en vouloir, à eren et moi. je ne peux pas m'empêcher de réfléchir aux derniers mots qu'on a pu échanger entre nous. voulant faire taire ces sombres pensées, je me raccroche à eren. il est mon seul point d'ancrage et je ne veux pas que lui aussi m'abandonne. il est le seul qui pourrait me réconforter bien que nous n'avons pas forcément la même méthode pour nous soulager un peu l'existence, en ce moment-même. fermant les yeux, je m'exprime en chuchotant. je fais abstraction du reste, plongée dans une bulle qui m'est malheureusement trop familière. si je tentais de garder la tête haut jusqu'à présent, je sens que je commence à défaillir. j'avais trop gardé le contrôle depuis que le jeune homme a été contacté dans cette supérette. je rouvre de nouveau les yeux et colle un peu plus mon nez contre le bras d'eren. son parfum m'enivre et je m'étonne de ne pas l'avoir remarqué avant. cette douce odeur boisée est comme un moyen de réconfort. cette sensation s'accentue quand le beolsae caresse ma main gauche avec tendresse. je lui offre un sourire en guise de remerciement avant de le regarder d'un air triste. je ne rebondis pas, pas vraiment surprise par la position d'eren. je sais qu'il serait capable de tout donner pour shin, vraiment tout et ça le rend encore plus admirable. " pour une fois, je ne lui en voudrais pas... à cet idiot. " qu'il se moque de nous, comme il l'avait toujours fait. " tu ne penses pas qu'il en profitera pour qu'on le bichonne ? " nous essayons de nous remonter le moral un maximum. je rigole doucement quand eren évoque un éventuel compliment de la part de shin, et puis son imitation. " moi je préfère quand il t'imite après que tu ais marqué un panier. il fait bien le crâneur. mais c'est vrai que son accent américain le rend plutôt sexy. " mais toujours copié, jamais égalé, aurais-je souhaité souligner. je me rappelle de ma rencontre avec eren, lors de cette soirée d'après match. ses jurons en anglais, sa taille d'américain. je me retiens de lâcher un soupir tandis que mes yeux scrutent les siens. sa mine inquiète ne m'échappe pas et je tente de dédramatiser la situation aussitôt. " si je m'endors trop prés de ton oreille, tu vas m'entendre ronfler. " je pince légèrement la peau de son bras avant de me lever. je retire mon manteau et prends de nouveau place sur les bancs. " dans ce cas, je m'improvise une petite couverture. " je lui offre un sourire et me faufile de sorte à ce qu'il soit obligé de passer son bras derrière mes épaules pour gagner en confort. et pour tout dire, j'ai besoin qu'il me prenne dans ses bras, d'une façon ou d'une autre. je relève le menton et le fixe, lui et ses prunelles si magnifiques, bien que rougies par ses larmes étouffées. un peu comme moi. " je ne te garantis pas de m'endormir mais dés que tu te reposes à ton tour, n'hésite pas à me réveiller. promis ? " désormais installée comme il faut, ou en tout cas, du mieux que je le pouvais dans de telles circonstances, je referme les yeux et me perds une nouvelle fois dans son parfum boisé. les minutes passent mais la fatigue ne vient pas.. la situation de shin me pèse trop. sans un bruit, je sens que des larmes commencent à perler dans mes yeux avant de glisser lentement sur mes joues. shin, reviens-nous, je t'en supplie.code by EXORDIUM & SOLOSAND. | imgs by tumblr
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Re: this sadness night (saeren ♡ ) | Ven 6 Nov - 22:42 Citer EditerSupprimer
“ risae & eren : this sadness night .” &comment faire pour que mon cœur et mon esprit se concordent entre eux ? j’aimerais ne pas avoir à choisir. risae est là, elle vient de poser sa tête sur mon épaule et de me prendre le bras doucement. et mon cœur refuse de se calmer. je l’observe amoureusement pendant que ses paupières sont fermées. nous avons tellement de souvenirs ensemble avec shin, j’ai dû mal à croire que tout peut véritablement s’arrêter d’une minute à l’autre. risae se colle un peu plus contre moi et je finis par glisser ma main droite dans sa main gauche, libre. je lui caresse tendrement ses doigts, restant silencieux. j’ai la gorge nouée, le cœur tiraillé entre ce que je ressens pour risae et ce que je ressens pour la situation de shin. j’ai beaucoup de mal à réfléchir correctement. pourtant, j’ai plutôt l’habitude des situations compliquées, mais une situation comme celle-ci.. j’aurais tout donné pour ne pas avoir à la vivre. risae m’offre un sourire mais ses yeux sont tristes. j’ai tellement envie de la prendre dans mes bras. je me mords la lèvre, l’écoutant me répondre. je ne voulais pas penser au fauteuil roulant. a l’idée qu’il puisse être dépendant toute sa vie restante. il y a des choses qui sont dures à encaisser. c’est précisément le cas de cette idée. mon visage se crispe, je ne cache pas ma nervosité apparente. je retiens quelques larmes de couler. la soirée n’est pas terminée. pour autant, j’essaie de nous changer les idées du mieux que je peux, évoquant avec douceur les moqueries qu’il pourrait faire de nous en sortant d’ici dans quelques heures ou bien jours. moi non plus, je ne pourrais pas lui en vouloir. j’espère même qu’il nous en fera deux fois plus. « si, sûrement. surtout toi, il en profitera pour que tu sois aux petits soins avec lui. » évidemment, et je le comprendrais très bien. risae rit doucement lorsque j’évoque le compliment que shin pourrait lui faire et puis son imitation de mon accent occidental. il fait bien le crâneur. je ricane doucement, effectuant une pression de ma main sur la sienne. oui, je dois avouer que je ne suis pas le dernier pour me vanter de mes paniers mis à chaque match des thunders et/ou des faucons de la yonsei. mais c’est vrai que son accent américain le rend plutôt sexy. je fronce les sourcils, je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. « ah bon tu le trouves se-» une pause se fit dans mon esprit mais aussi dans ma phrase presque murmurée. est-ce que ça sous-entendrait qu’elle me trouve sexy aussi ? ou bien c’est juste le fruit de mes envies personnelles. finalement je la regarde inquiet, me concentrant sur son bien-être. je pense que ce n’est que le début de l’attente et il va falloir se préparer à passer la nuit toute entière ici. à attendre d’avoir des nouvelles de notre meilleur ami. j’esquisse un sourire sincère à ses paroles. elle pince la peau de mon bras avant de se lever et de retirer son manteau de façon élégante. je la regarde faire, sans rien dire. mes yeux la suivent du regard pendant qu’elle s’assoit de nouveau au même endroit. son doux parfum féminin arrivent encore à mes narines et je lui rends son sourire alors qu’elle s’installe, se faufilant en-dessous sa couverture de remplacement. j’ai tellement envie de la prendre dans mes bras. j’ai dû mal à me contenir. et comme si elle m’avait entendu, risae se positionne de façon à ce que mon bras se retrouve obligatoirement autour de ses épaules. c’est certainement plus confortable. je me déplace vers elle, pour la réchauffer. ma main caresse doucement son épaule et la pousse un peu plus contre moi. nos regards se croisent. « promis. mais tu as assez ? » ai-je murmuré. pourtant, elle ne semble pas m’avoir entendu puisqu’elle referme les yeux. les minutes s’écoulent et je la regarde dormir, ou tout du moins sommeiller. j’ai l’impression qu’elle ne dort pas vraiment. shin revient sûrement dans ses pensées comme il revient dans les miennes. soudain, alors que je me perdais dans la contemplation de son doux visage, des larmes glissèrent lentement sur ses joues. ma main qui était venue caresser tendrement quelques-unes de ses mèches brunes se stoppa à cette vue. j’ai resserré mon étreinte et puis de mon autre main libre, j’ai déroulé mon écharpe rouge pour l’enrouler autour de ses épaules et de sa nuque. j’aimerais bien enlever mon manteau aussi mais vu la position dans laquelle je suis avec risae, ça me semble compliqué de bouger un peu. si elle est sur le point de s’endormir, je m’en voudrais de la réveiller. délicatement, j’essuie ses larmes du bout de mes doigts. « je ne dormirai pas risae. tu peux rester comme ça. » et dans un autre murmure grave, je lui ai chuchoté. « je serai là. »
l’attente commençait à être horrible. je ne saurais dire depuis combien de temps nous étions là, à la même place, sur ce même banc, à attendre une quelconque nouvelle. plusieurs fois la fatigue avait voulu me gagner, mais mon esprit, focalisé sur shin l’en avait empêché. la salle d’attente et l’accueil du service des urgences et de la réanimation s’était peu à peu vidé. le silence avait pris place dans la grande pièce d’où se rejoignaient plusieurs couloirs de différents services. le regard dans le vide, je tenais toujours risae contre moi. un vieux semblait attendre comme nous, mais lui, s’était endormi sur sa chaise, ronflant légèrement, son chapeau bien enfoncé sur son crâne. les enfants étaient partis, les vieilles commères aussi. il ne restait plus que nous trois. ma tête s’était alors tournée vers la porte qui menait aux urgences où nous n’avions pas pu accéder. la silhouette de shin, debout, bien réveillé et miraculeusement en pleine forme y apparut. avant de disparaître tristement, remplacé par le bruit cette fois-ci, bien réel, de pas du côté des urgences. les portes s’ouvrirent et un médecin d’un certain âge en sortit, stylo bien attaché à sa blouse. il avait une mine affreusement triste. mon moral descendit. il cherchait quelqu’un du regard, et observait son dossier avec hésitation. mon cœur se mit à battre à cent à l’heure. qui cherchait-il ? j’eus la réponse à ma question quand il croisa mon regard et que l’infirmière avec qui nous avions discuté tout à l’heure vint le voir et nous désigna d’un hochement de tête. c’est nous. c’est nous, qu’il cherche. il se dirige vers nous d’un pas rapide et nous fit finalement face. je le regarde, comprenant qu’il allait falloir qu’on se lève pour le saluer. je ne suis toujours pas habitué à la manière de saluer d’ici et pourtant, je suis bien né en corée du sud. je tourne la tête vers risae et la réveille doucement, sous réserve qu’elle se soit endormie. « risae.. le médecin est là. » une fois tous les deux debout devant le médecin, je passe mon bras dans le dos de ma meilleure amie, par précaution. le médecin nous observa, tour à tour, avant de se racler la gorge. « bonjour. vous êtes de la famille de mr yi ? » je ne réfléchis pas et donne immédiatement la réponse d’une voix faible. « oui. » amis proches ou famille, quelle est la différence finalement ? nous voulons avoir des réponses à nos questions. il analyse son dossier pendant un dixième de seconde avant de replonger son regard dans le mien, puis celui de risae. « comme vous le savez, il a eu un accident de moto il y a de cela quelques heures. il roulait à une intersection et d’après certains témoins de l’accident, un camion l’aurait percuté de plein fouet en ne s’arrêtant pas au feu rouge. le choc a été violent. » je déglutis. mon cerveau se fait une image de la scène, involontairement. je resserre mon bras autour de risae. le médecin parut hésiter. soudainement, je ne sais plus si je veux savoir. je ne sais plus rien. un coup de massue vint me heurter le crâne de plein fouet.
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l’annonce tomba, brutale. « nous avons tout fait pour le ramener parmi nous. je suis désolé. » je crus l’entendre murmurer un toutes mes condoléances mais mon corps ne répondait plus. j’étais dans un état second. shin. mon meilleur ami depuis tant d’années. le meilleur ami de risae. « non… » c’est impossible. j’ai dû rêver. il ne veut pas dire ça. il s’est trompé. il voulait dire autre chose. j’ai confiance, il va se réveiller. « vous êtes autorisés à aller voir le patient dans quelques minutes. » non, il ne délire pas. et moi non plus. il dit la vérité. mes yeux s’écarquillent et je titube encore une fois, lâchant le dos de risae par inadvertance et me rattrapant au mur froid de l’hôpital. mon souffle se fait court, je n’arrive plus à respirer. « shin.. » je tremble, et enfin, les larmes décident de couler, sans que je puisse les retenir. mais cette fois-ci, je ne fais pas que sangloter, je pleurs véritablement. je n’arrive plus à m’arrêter. « non, pas shin… pas lui… » j’ai perdu mon père, parce qu’il le méritait. je n’ai jamais trouvé à redire sur ma condition dans la rue ou sur les restrictions du coach kang envers mon ancienne relation avec selene. rien sur la vie de sale gosse que j’avais pu mener. rien sur la condition de ma mère à l’hôpital psychiatrique. rien parce que ce n’était justement rien comparé à toute la douleur que ressentait mon cœur en ce moment-même. j’avais l’impression d’être déchiré en deux. mes pleurs se font plus bruyants et je m’effondre sur le sol à genoux, pleurant à chaudes larmes, criant à shin de revenir. a l’instant présent, j’ai l’impression que je ne peux pas tomber plus bas. je sens mes larmes tomber sur le sol froid de l’établissement, ma vue est brouillée et je sens que je ne suis pas près de m’arrêter de pleurer. comme si pleurer allait le faire revenir. je tape le sol doucement, de plus en plus fort. et mon accent américain refait surface, à la mémoire de celui qui l’aurait imité des tonnes de fois encore dans sa vie. « you have to come back.. you can’t let us here… how can i live without you bro.. ? how can i… » mes larmes continuent de couler et ce sentiment de vide commence à m’envahir. « risae.. » je finis par me relever, pris d’une soudaine envie de l’enlacer fort contre moi. c’est ce que je fis dans la seconde qui suivit. le médecin s’était un peu éloigné pour nous laisser tranquilles. mes bras étaient venus entourer le dos de ma meilleure amie, sanglotant toujours. je n’ai pas pour habitude de me montrer si faible avec ceux que j’aime, mais j’imagine que je n’arriverais pas à faire semblant avec risae. je blottis ma tête dans le creux de son cou habillé par mon écharpe rouge bordeaux et ma main droite vint caresser tendrement ses cheveux. je ne sais pas quoi lui dire. je ne fais que pleurer mais j’imagine qu’elle n’est pas dans un meilleur état que moi. les larmes coulent, et l’espoir de revoir shin en vie disparaît.code by EXORDIUM & SOLOSAND. | imgs by tumblr
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Re: this sadness night (saeren ♡ ) | Mar 22 Déc - 21:57 Citer EditerSupprimer
“ risae & eren : this sadness night .” &ne pas parler de shin est impossible. je ne veux pas faire de son nom un tabou alors qu'un espoir est toujours présent. tant qu'aucun médecin ne se dirige vers nous, je vais continuer d'y croire. bien sûr, c'est loin d'être facile mais se rappeler naturellement de notre ami me permet de l'identifier comme un vrai combattant. j'ose croire qu'il fait son maximum pour nous rejoindre au plus vite. s'il faut donner toutes nos forces pour lui faciliter la tâche, je le ferais, bien que je ne sache pas comment m'y prendre. j'échappe un léger rire même si le coeur n'y est pas. eren marque un point. shin a toujours aimé être au centre de l'attention, de nos petites attentions aussi. souvent, je le comparais à un enfant et pourtant, son optimisme prouvait sa maturité. rares sont les moyens pour blesser shin. le jeune homme a toujours su prendre du recul au bon moment, sauf quand on heurtait ses proches ou ses sentiments à l'égard de ces derniers. son nom pourrait être celui d'un totem protecteur et j'espère que mes prières le protégeront à son tour de ces êtres qui veulent lui voler son âme, celle d'un ange. il n'y aurait définitivement aucune justice dans ce monde s'ils osaient nous l'enlever. shin, eren et moi, je suis convaincue que nous formons tout, poussé par un destin auquel je ne souhaite pas échapper. si je n'avais pas été ravie de venir à cette soirée, ce que j'avais vécu là-bas était le début de notre histoire et elle ne prendrait pas fin aujourd'hui. qu'ils aillent au diable. " tous les hommes rêvent d'avoir une petite infirmière à leurs soins. le pauvre serait sûrement déçu avec moi. " je ne compte pas sur mon meilleur ami pour me revaloriser. ce n'est pas une question de confiance en moi mais de logique. si shin a un tel fantasme, j'imagine qu'il voudrait le réaliser avec quelqu'un d'autre que moi. je ne peux pas lui en vouloir. moi aussi, j'aurais aimé me faire kidnapper par un bel étranger vêtu d'un uniforme. enfin, quelques minutes plus tard, nous convenons d'un échange de garde. je suis la première à essayer de m'endormir tandis que le beolsae garde les yeux ouverts, dans l'attente de nouvelles informations de l'équipe médicale. je ne sais pas si je vais pouvoir atteindre cet objectif avec ce double-noeud formé par mon estomac. mon coeur s'accélère et pendant un instant, une pensée me demande qui est le fautif. je sens la main d'eren me caresser l'épaule et sa chaleur me permet d'abandonner un peu mon corps gêlé et stressé. ce contact est apaisant bien qu'insuffisant pour tout oublier. ma crainte, c'est de devoir me réveiller et de faire face à un cauchemar mais au fond, j'en vis déjà un. perturbée, je n'entends pas les mots prononcés par mon meilleur ami. sa voix aurait pu me détendre encore plus. être près de lui me réconforte. est-ce pareil pour lui ? j'aurais aimé être dans cette chambre d'hôpital pour soutenir shin. notre présence aurait pu l'aider... je voudrais tellement lui tenir la main, tellement me souvenir de notre dernière discussion sans importance. je repense à son sourire et c'est bien la première fois que je ne parviens pas à afficher le mien. non, mes larmes ont décidé de couler dans un silence qui m'arrache encore plus le coeur. les gestes d'eren me bercent et je le remercie secrètement de ne rien dire, de me serrer encore un peu plus contre lui. je m'en veux de lui imposer mes émotions, lui qui connait shin depuis tant d'années. mais après tout ce qu'on a vécu dans notre trio, je ne peux pas me considérer comme une pièce rapportée. j'aime shin de tout mon coeur comme eren peut sûrement aimer son meilleur ami. ce n'est pas une compétition de toute façon... nous n'avons plus qu'à croiser les doigts. une nouvelle vague de chaleur m'envahit quand il semble poser son écharpe sur mes épaules. son parfum boisé enivre mes narines et mon coeur ne sait comment gérer cette information. je ne devrais pas avoir peur d'avoir une telle proximité avec mon meilleur ami. il s'agit qu'un bout de tissu, qu'un parfum qu'on peut retrouver dans un grand nombre de magasins. et pourtant, je ne bouge pas d'un cil comme si j'en avais crainte. si j'étais en état, je pourrais comprendre à quel point cette sensation est un délice. soudain, ses mots me rappellent à la réalité et j'étouffe des sanglots. combien de fois nous faisons ses promesses que nous ne serons pas en mesure de tenir ? je ne saurais malheureusement pas répondre autrement que par un " moi aussi. " aide-moi juste à arrêter de penser, eren.
vient ensuite un semblant de repos. la situation fait que je ne suis pas certaine d'avoir réussi à dormir correctement. j'ai l'impression que mon corps s'était arrêté pendant plusieurs minutes avant de revenir à la charge. je n'ai aucunement conscience de l'heure. j'ai l'impression d'être ici depuis une éternité, et pourtant, ce n'est pas vraiment le cas. malheureusement, le temps ne joue pas en notre faveur dans de telles circonstances. plus tard, c'est la voix d'eren qui me '' réveille ''. j'espère que je n'ai pas complètement engourdi son bras, ayant sûrement pris mes aises sans m'en rendre compte. de toute façon, c'est loin d'être dans nos préoccupations. mon visage trahit ma fatigue et je suis complètement perdue quand je me lève pour saluer le médecin. puis, la sentence tombe. elle fait mal, elle déchire le coeur et me perce à vif. mes émotions se multiplient quand j'entends la voix plaintive d'eren. c'est un supplice que je suis à deux doigts de rire jaune. par chance, je parviens à contrôler cette nervosité bien que cette fois-ci, il m'est impossible de contenir mes sanglots. je me fiche de m'afficher en public. shin est mort et mon meilleur ami est le premier à s'écrouler. je pose ma main sur mon front avant d'essuyer mes larmes mais c'est un échec. je laisse eren vider son sac comme je vide le mien. pourtant, quand je le vois frapper le sol, je frissonne. ce n'est pas dans ses habitudes d'être violent ou en tout cas, pas devant moi. je reste muette si on ne prend pas en compte mes pleurs, détestant ce sentiment de fatalité qui m'envahit. je ne comprends pas où je suis, qui je suis. je tremble comme une feuille et je suis tout bonnement incapable de rassurer eren. c'est impossible. je souffle lourdement, essayant de me reprendre tandis que je m'apprête à me rapprocher d'eren pour le prendre dans mes bras. il sera toujours là pour moi comme je serais toujours là pour lui, n'est-ce pas ? fichue fête, fichu conducteur d'avoir ôté la vie de notre bien aimé shin. je pose ma main sur l'avant bras du basketteur quand il cherche à se relever. je suis comme soulagée quand je le vois s'effondrer dans mes bras. je préfère le protéger de sa colère bien que je puisse comprendre pourquoi il se met dans de tels états. je le serre contre moi et frotte son dos. puis, je finis par poser ma main sur sa nuque pour l'empêcher de changer de place. j'ai besoin de ses bras comme il doit avoir besoin des miens. faire son deuil est propre à chacun. nous nous exprimons tous différemment mais ce n'est pas pour autant que nous devons nous sentir seuls. " vide ton sac, eren. pleure toutes les larmes de ton corps si cela peut te faire du bien... je suis là. " dis-je entre deux sanglots. puis, je m'approche de son oreille pour lui chuchoter. " on a tout notre temps. ne l'écoute pas. il peut patienter. " je voudrais tellement avoir raon à nos côtés. je ne sais pas pourquoi je pense subitement à lui si ce n'est le besoin d'avoir le soutien de mon grand frère, la seule figure masculine et paternelle des yeo. lui, il aurait eu les mots. bien que je le taquine, sa maturité n'échappe à personne. j'aurais peut-être dû prendre note de ses conseils pour soulager mon meilleur ami mais j'essaye vraiment. j'y mets tout mon coeur malgré mon esprit brouillon. " nous irons le voir quand tu te sentiras prêt. " ou plus apte à le faire. et puis, mon imagination me joue des tours. comme si l'épreuve qui arrive dans quelques minutes n'est pas assez cruelle, mes pensées se concentrent sur le corps de shin allongé dans son lit d'hôpital, sans vie comme j'avais pu voir celui de mon père quelques années plus tôt. " je hais cette foutue vie, eren. je la hais. " c'est à mon tour d'exprimer ma colère. c'est officiel : chacun supporte et gère la mort à sa façon.code by EXORDIUM & SOLOSAND. | imgs by tumblr
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Re: this sadness night (saeren ♡ ) | Sam 27 Fév - 16:56 Citer EditerSupprimer
“ risae & eren : this sadness night .” &les souvenirs défilent dans ma tête. tout ce que nous avons vécu tourne en boucle dans mes pensées. le médecin vient de faire la pire annonce qu’il soit, et j’ai l’impression d’être encore dans le déni de tout ça. ça ne peut pas être vrai. mon corps s’effondre, mon monde aussi et shin s’en va, l’emportant avec lui. dans ma chute lourde de sens, j’ai lâché le dos de risae alors qu’à la base… j’aurais dû être celui qui se tient toujours debout, à ses côtés. c’est trop difficile shin. c'est l'une des rares fois dans ma vie où je me sens faible. je ne trouve aucun autre mot pour décrire ma situation actuelle. je pleurs sans m’arrêter, les larmes coulent de plus en plus vite et j’ai beau être le plus réveillé du monde, je ne distingue pas le sol froid de l’hôpital dans mon champ de vision. tout est flou, mes sens ne répondent plus. c’était comme si.. comme si finalement, mon cœur avait le monopole en cet instant précis et qu’il ne laissait la place pour aucun autre. je m’entends crier à shin de revenir, je frappe le sol de plus en plus fort. comme s’il allait revenir. comme s’il allait refaire surface, réapparaître par miracle devant nous et nous dire que tout va bien, qu’il va mieux et que c’était juste une chute de rien du tout. mais la vérité est toute autre. et je n’arrive pas à l’accepter. je suis sûrement dans un cauchemar, et je vais me réveiller en sursaut, soulagé que ce ne soit que le fruit de mon imagination tordue. pourtant, le son de ma voix américaine, remplie de détresse surgit, faisant écho à ce que je ressentais réellement au fond de moi. la vérité, amère mais bien présente. shin est décédé. je ne peux pas vivre sans lui, cette seule pensée me tord le cœur dans tous les sens.. il est l’autre partie de moi, mon double masculin, celui qui me complète dans mes conneries, notre duo est tellement inarrêtable que la simple idée de vivre l’un sans l’autre est une torture. il est là depuis tant d’années, il me connaît par cœur, nous nous entraînions ensemble même lorsque la température descendait en-dessous de 0°. je revois son sourire éblouissant, son air joyeux et humoristique, ses blagues à deux balles, son mood attachant, ses performances incroyables au baseball.. « shin, reviens… » eren ? je te cherchais partout. son sourire et ses yeux curieux quand il était venu nous retrouver, ce mois de juin 2017, lorsque je venais tout juste de rencontrer risae. enchanté de vous rencontrer risae. vous êtes magnifique. je tremble et tente de chasser ces souvenirs de mon esprit, mais c’est déjà trop tard. « c’est impossible, il ne peut pas partir… » je te conseillerais de venir me voir au terrain de baseball car au gymnase, pendant les matchs de basket, le capitaine eren a son club de supportrices qui prennent le premier rang et qui risquent de te sauter dessus. je ferme les paupières et lâche un gros soupir à travers mes sanglots. sa voix ne quitte pas ma tête, elle résonne de plus en plus. lorsque risae pose sa main sur mon avant-bras, je me réveille légèrement et la serre contre moi. sentir sa présence me réconforte. je sens son corps trembler contre le mien, et malgré mon état incroyablement bas, je me décide à lui rendre son étreinte, m’accrochant le plus fort possible à elle. j’ai besoin de la sentir dans mes bras et je sens qu’au fond, mon envie du moment est réciproque. si nous ne sommes pas là l’un pour l’autre, nous risquons de nous effondrer encore plus tous les deux. dans ce genre de situation, il faut savoir se raccrocher à ses proches, à ceux qui sont toujours là. cette dernière pensée me fait lâcher un nouveau sanglot non retenu alors que risae faisait de son mieux pour me rassurer, elle aussi, prise entre ses propres pleurs. nous irons le voir quand tu te sentiras prêt. j’ai hoché la tête sans rien dire, mes larmes trouvant leur chemin dans l’écharpe bordeaux enroulée autour du cou de ma meilleure amie. « risae.. c’est un cauchemar.. » je respire lourdement et le parfum de la jeune femme me rappela difficilement d’autres choses encore. toi aussi, elle t'intéresse ? eren, fais pas semblant. non, ne t'en fais pas. on discutait.. juste. une lame vint me poignarder le cœur brutalement, une seconde fois après l’annonce mortelle du docteur. « shin.. shin… je suis désolé.. bro, je suis tellement désolé… » ai-je dit d’une voix plaintive, dans l’espoir qu’il m’entende de là où il est. je suis désolé. je suis désolé de t’avoir menti. je suis désolé de ne t’avoir rien dit sur mes véritables sentiments. mes yeux s’ouvrent et je jette un coup d’œil à la nuque de risae qui n’est qu’à quelques centimètres de mes lèvres. je suis désolé, de ne pas avoir été honnête avec toi. attends, attends, ça veut dire que risae joue ? je te veux dans mon équipe alors. « je t’en supplie… reviens.. imbécile… » bon, je prends la route, j'arrive dans une vingtaine de minutes. spoile pas la surprise, hein ? furent ces derniers mots. la surprise, pour risae. il avait prévu quelque chose, c’était un cadeau, mais je n’en savais pas plus. évidemment, il n’aurait pas l’occasion de lui offrir ce soir. d’ailleurs, il n’aurait plus jamais l’occasion de lui dire. je me mords la lèvre et tente de me calmer en entendant les paroles de risae. je sentais la colère en elle. j’ai levé doucement ma main qui s’était accrochée dans son dos pour la poser doucement dans ses cheveux bruns. « moi aussi risae... moi aussi. » ai-je chuchoté auprès de son oreille avant de la serrer plus fort contre moi, ma main caressant avec affection sa chevelure.
quelques minutes plus tard, nous nous sommes décidés à aller le voir. pendant que l’infirmière s’occupait de risae pour s’assurer qu’elle allait bien et qu’elle pouvait tenir sur ses jambes, le docteur vint vers moi. les yeux embués de larmes, je passe la manche de mon manteau pour les essuyer maladroitement. « en le transportant sur la civière, quelque chose est tombé de sa poche. j’imagine que cela vous appartient de droit. » le médecin me tendit une petite boite à l’allure dorée et brillante, parfaite pour un cadeau de noël. je déglutis. non, ce n’est pas possible. ma lèvre inférieure tremble pendant que mes doigts tout aussi instables attrapent la boite. pour que vous passiez de joyeuses fêtes avec l’être aimé. était tristement inscrit en lettres rouges délicates. mon cœur rata un battement. non, ça ne peut pas être ça.. j’ouvre la boîte avec toute l’appréhension du monde et y découvre une broche pour cheveux absolument magnifique. elle portait les mêmes couleurs que la boîte en elle-même, rouge et or. je sens que je vais m’effondrer encore. « monsieur, vous allez bien ? monsieur ? » je ne réponds rien, mon visage devient pâle. shin... même la force de l’accident n’a pas atteint ses sentiments.
l’infirmière nous fait signe d’y aller et je tourne ma tête vers risae. nos regards se croisent, et instinctivement, je cache la boîte dans le creux de ma main, derrière mon dos. je la rejoins silencieusement et nous franchissons les portes coulissantes automatiques des urgences. a ce moment précis, la boîte demeure dans la paume de ma main. je la serre très fort et la scène d’il y a une semaine me revint alors en tête. je vais lui dire, eren. j’ai assez réfléchi. tu sais de quoi je parle, hein bro ? tu, vas lui dire quand ? le plus tôt sera le mieux. le 13, vu qu'on se voit, ça me paraît être un bon deal. et puis, qui sait ? peut-être qu'elle m'aime aussi. un silence, le bruit des feuilles portées par le vent. eren ? ça va ? et un nouveau mensonge, pour toi qui était le soleil de cette terre. tout va bien, je me surmène un peu trop au basket en ce moment, rien de plus. les larmes coulent le long de mes joues alors que je le vois comme un mirage, me sourire, assis dans l’herbe, dans sa tenue de sport et sa casquette de joueur de baseball. peut-être qu’elle m’aime aussi.
je ne me demande même plus d’où vient cette douleur vive qui me transperce le cœur. je n’essaie plus de comprendre, parce que j’ai tristement compris. je me retrouve là, spectateur de ton envolée au ciel, mais dans le même temps, spectateur de l’impuissance de mes sentiments. je me rends compte que je te perds toi définitivement, mais que je perds aussi, la chance de lui dire un jour, ce que je ressens vraiment.code by EXORDIUM & SOLOSAND. | imgs by tumblr
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