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LET S PLAY A GAME - MOKHO
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LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:41 Citer EditerSupprimer
Attablée à cette table, Mok releva les yeux de son écran distraitement. Son amie lui parlait mais elle n’avait, comme à son habitude, rien écouté. Elle hoche de la tête rapidement et hausse les épaules pour toute réponse. Elle se moquait bien de ce qu’avait pu leur dire leur professeur de chimie. Elle avait déjà rendu tous ses devoirs, même ceux qu’elle avait fait en avance. Mok ne dormait pas, elle avait du temps pour étudier. La crimson la faisait tenir plus qu’elle ne le voudrait. Elle se contentait simplement de faire ce qu’on lui demandait, de tenir, et d’avancer pour parfaire son rôle d’étudiante modèle. Elle faisait semblant devant ses camarades, devant ses professeurs, devant ses psychologues, devant la terre entière, sauf lui. Ce gosse de l’autre côté du comptoir qui servait les clients avant son air faussement poli. Ses sourires sonnaient faux mais personne ne semblait le remarquer. Elle, peut-être qu’elle était la seule à le connaitre réellement, reconnaissait ses vrais sourires parce qu’ils savaient vous réchauffer le cœur. Ça n’avait rien à voir avec cette grimace (des plus convaincantes malgré tout) qu’il affichait pour satisfaire le client. « J’en sais rien. » souffle-t-elle même s’il était évident qu’elle connaissait la réponse mais elle n’écoutait rien, bien trop obnubilée par son téléphone, par ces sms, par ce temps qui lui manquait. Sa copine râle, soupire mais se concentre à nouveau sur ses devoirs. Mok elle attrape sa boisson et repose un peu trop fort son téléphone sur la table, signe qu’elle commençait à s’agacer. Mok semblait plus naturel aujourd’hui, disons qu’elle ne cachait pas son attrait pour Wei même si peu de personne devait comprendre réellement ce qu’elle avait. Il lui manquait. Et elle était en colère contre lui. Depuis qu’il l’avait planté pour le week-end à la montagne elle n’avait pas passé une seule journée avec lui. Elle était triste, sentait son cœur se serrer chaque fois qu’elle le croisait dans les couloirs mais qu’il n’avait pas le temps pour elle. Et la gosse avait cette impression oppressante de toujours lui courir après. Elle détestait ça bon sang. Remarque-moi ! avait-elle envie de lui crier. Mais il passait à côté d’elle, avec un sourire (de ceux qui vous bousille le cœur) et s’enfuyait déjà. Il ne voyait rien ? Ou se contentait-il de l’ignorer ? Elle souffrait de son indifférence, elle qui n’attendait que le jour qui se lève pour pouvoir le voir à nouveau. Elle qui, préférait utiliser ses insomnies à bon escient, traînait toujours dans la cuisine quand elle savait que Wei débarquerait prendre un café pour aller en cours. Elle s’asseyant toujours au même endroit, l’attendait, pour un simple bonjour, un simple sourire. Parfois elle l’attendait 1h pour ne serait-ce que croiser son regard. Ce ne durait que quelques secondes mais ça lui suffisait. Parce que c’était ainsi qu’elle l’aimait. Beaucoup trop et savait se contenter du minimum … Mais Mok était ce genre de gosse qui ne pensait pas mériter une quelconque attention. Juste … elle voulait l’aimer et si dans le fond elle essayait de se convaincre que ce n’était pas grave s’il ne l’aimait pas en retour, elle devait bien se rendre à l’évidence qu’elle mentait. Elle voulait qu’il l’aime, elle supportait difficilement sa solitude maintenant que Jun Ho avait enfoncé cette porte qui gardait ses émotions. Elle déglutit et se redresse doucement en jetant un regard vers la rue. Elle aimerait beaucoup de choses Mok, mais savait que pour que Wei puisse l’aimer, il lui faudrait oublier Ho Jin, il lui faudrait la remarquer elle, accepter leur différence d’âge, accepter … qui elle était. Beaucoup trop de conditions qu’elle savait être un frein à leur possible idylle. Finalement en s’accrochant à lui, elle était comme toutes les autres. Elle pourrait montrer aux autres qu’elle était normale, et que l’ado bousillée qu’elle était dans le fond, seul Jun Ho pourrait la remarquer. D’ailleurs en tournant son visage vers lui elle put apercevoir cette femme le draguer. C’était presque drôle, comme une situation comique dont elle connaissait tous les secrets. Elle avise de l’heure, relis le dernier sms de Wei et ne supporte plus d’être ici. Elle voulait le voir. Elle irait le voir. Elle se lève, quitte son amie qui reste surprise mais ne dit rien. Elle fait un clin d’œil à Jun Ho seul détail de leur complicité avant de courir hors du café, le cœur léger et l’idée folle d’aller surprendre Wei à son entrainement de boxe. Elle ne met pas longtemps à traverser la digital city. Elle pousse la lourde porte en acier et se faufile dans un coin de la salle. Elle s’assoit sur un des gradins et son regard se pose alors sur le corps à moitié nu de Wei. Elle pouvait voir la forme saillante de ses muscles, la force qu’il mettait pour frapper dans ce sac. La poussière de craie qui volait à chacun de ses coups. Elle mordille sa lèvre, mentirait si elle disait qu’il ne lui faisait pas d’effet ainsi. Elle n’avait pas honte de sentir ces fourmillements dans le creux de son ventre. Elle mordille sa paille comme seul moyen de contenir son envie de lui. Etait-ce mal de faire ce qu’elle faisait ? Malsain peut-être ? Tordue ? Comme la gosse qu’elle était. Elle retient un soupire quand elle le voit se redresser à bout de souffle, la sueur qui coulait sur son torse la rendait dingue et pendant une seconde elle s’autorisa à fermer les yeux, s’imaginant entre ses bras, prête à lui donner tout ce qu’il voudrait. Parfois elle arrivait à se convaincre qu’une simple nuit avec lui suffirait, mais elle savait qu’elle se leurrait. Qu’elle ne ferait que se rendre accroc un peu plus … Sa paille à moitié bouffée est le seul témoin de l’excitation qu’il a fait naître en elle. J’ai envie de toi Wei, est-ce si mal ? Et dès lors qu’elle se lève pour aller le rejoindre, elle aperçoit la silhouette de Hojin se profiler. Lui tendre une serviette qu’il attrape surpris mais ravi. Et soudain le monde autour d’eux disparait et Mok se fait engloutir dans une indifférence la plus totale. Elle ne fait plus partie de ce monde, pas dans celui de Wei. Elle se fait plaquer au sol, sent la terre céder sous ses pieds. Elle s’évanouit, comme un mirage qui s’efface, parce qu’elle que seule Hojin compte. Son cœur se broie, rien qu’un peu. Non, elle ment, beaucoup. Il se broie beaucoup. Beaucoup trop. Elle s’enfuit discrètement de la salle et court dans la ville. Que veut-elle fuir ? Elle-même ? Elle ne courrait jamais assez vite. Essoufflée, elle se stop devant le café de Jun Ho, fermé, évidemment. Elle aperçoit pourtant sa silhouette derrière la porte, elle toque, et il comprend, sans se douter du tourment qui ravage son amie, qu’il y a quelques choses de différents chez elle. Elle toque, quémande à rentrer, et maudit son corps de ne pas réussir à se débarrasser de cette … envie.
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:42 Citer EditerSupprimer
« Junho tu vas aux commandes. » il grimace, pas réellement certain que ça soit une bonne idée. « Je ne sais pas. » « Je sais tu t’es fait virée de tes anciens boulots. Mais je serais là pour t’aider t’en fais pas. » Elle lui fait un clin d’œil, lui sourit d’un air rassurant. Il doute encore, mais il n’a pas envie de polémiquer pour si peu. Alors il hausse les épaules, la remercie simplement avant d’aller au contact des clients. Il aimait ça pourtant, parler aux autres, enfin se changer les idées, se dire que la vie valait le coup. Dans ces moments-là, il semblait juste normal. Bien qu’il devait quand même prendre sur lui. Se concentrer un peu plus que la moyenne. Les commandes défilées, il était épuisé par sa journée de cours et ce petit boulot n’arrangeait rien. Mais il tenait la route. Surement grâce à ces pilules qu’il prenait. Derrière son comptoir, il avait déjà oublié plusieurs demandes, mais sa collègue restait à l’affut. L’aidait comme elle pouvait. Elle lui glissait souvent les commandes qu’il avait oubliées. Parfois même les ingrédients dont il ne se souvenait pas. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas, juste qu’il pensait à autre chose. Ça finissait toujours par le détourner de ce qu’il faisait. Grimaçant, il fut néanmoins surprit de voir Mok arriver au café avec une bande d’amies. Savait-elle qu’il travaillait là ? Il n’en savait rien. Ne cherchait même pas à le savoir d’ailleurs. Elle faisait ce qu’elle voulait. Et même si cette relation était bizarre. Il s’en fichait. Mok et lui étaient complices et à la fois… peut-être des ennemis. Complexe, il n’avait pas besoin de se poser la question. Malgré ça, il se surprenait à relever plusieurs fois la tête vers elle et sa table. A les observer de loin il se demandait ce que Mok pensait. Si ces filles étaient vraiment ses amies. Une comédie ou un réel moment qu’elle partageait ? Il sourit malgré lui, baisse à nouveau les yeux sur ce qu’il fait. Mok avait l’air contrariée, les yeux rivés sur son téléphone. Wei peut-être ? Il ne sait pas, s’interroge déjà alors que sa collègue vient l’aider. Elle est toujours sympa avec lui. Un peu trop ! D’après les autres, elle le drague. Lui ne la voit pas. Elle n’est pas aussi belle que Sunan, pas aussi drôle, pas aussi… parfaite. Et de cette évidence nait un désintérêt pour elle. Encore plus depuis qu’il repensait à ces mots. A cette vérité qu’il devait admettre. Les mensonges ne tenaient plus la route. Du moins pas avec Mok. Et c’est vers elle qu’il regardait encore une fois. L’apercevant jeter son téléphone sur la table. Il arque un sourcil curieux, repense à ce garçon et se persuade qu’il s’agit de lui. De qui d’autre de toute façon ? Il ne connait pas d’ennemie à la jeune femme, ni de relation qui pourrait la mettre autant sur les nerfs. Parfois il s’amuse à l’observer de loin lorsqu’elle est avec lui. Par curiosité mal placé surement ou juste un intérêt qu’il trouve à ces scènes ridicules. Elle s’accroche tellement. Wei ne la voit pas… il est obnubilé par une autre fille. Autre fille qu’il a déjà croisée avec lui. Est-ce qu’il la trouve jolie ? Il n’a aucun jugement sur elle. Mais il trouve Mok plus intrigante. Souvent ça le fait sourire, alors qu’elle reste là à espérer qu’il la voit. Il ne se moque pas, juste qu’il l’a comprend. Quelque part il sait ce qu’elle vit. Ce qu’elle voudrait secrètement. Mais Wei et Sunan sont des êtres abjects. Qui ne vivent que pour eux. Egoïstement, à ne regarder que leurs propres existences. Ils pensent qu’un sourire suffit, qu’une petite attention calmera leurs ardeurs. Mais ils sont bien cruels. Les baignent encore dans l’espoir d’un geste ou d’une parole. Il les maudit ! Tous les deux. Et se déteste encore de pardonner toujours à Sunan. Il déglutit à cette idée, se reproche encore d’être trop faible. Perdu dans ses pensées, il croise le regard de Mok. La voit s’échapper d’ici trop facilement. Et lui regrette de devoir encore bosser ce soir. Il aurait aimé sortir surement. En profiter un peu tout comme les autres de son âge. Puis il retourne à ses occupations. Bosse encore durant une heure. « Junho tu fais la fermeture tu oublies rien. » il n’aimait pas l’idée mais il avait accepté. Pour prouver qu’il savait le faire seul. Mais plutôt nerveux, il revenait sur ses pas. Vérifiait encore plusieurs fois les machines. Il était encore en uniforme, à faire le tour de la salle. Quand il entend subitement frapper à la porte. Il plisse les yeux, devine la silhouette de Mok. Puis en s’approchant d’elle, il la trouve étrange. Une lueur dans le regard, qui l’effraie presque. Que lui arrive-t-il ? Elle était partie il y a plus d’une heure. Pourquoi était-elle revenue ? Rouvrant à nouveau la porte « Qu’est-ce que tu veux ? Tu as oublié un truc ? » Il n’a rien vu pourtant. Mais il est troublé lorsque Mok pose ce regard sur lui. Est-ce qu’elle est… droguée ? Il ne serait pas étonné, mais il est encore plus surpris par cette angoisse. « Je… je dois fermer Mok. » il se trouve une excuse. Pour la faire fuir peut être. Ou calmer ce cœur qui bat trop vite. Quelque chose le déroute, mais il ne sait pas quoi. Et sans s’en apercevoir, il recule doucement. Se surprend à dévier le regard presque intimidé. Alors il attrape une chaise, continue à ranger l’air de rien. « Tu avais l’air fâchée toute à l’heure. C’était Wei ? » il relève à peine les yeux vers elle. Il ne cherche pas à l’agacer, juste à parler. Pour faire taire cette nervosité.
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:43 Citer EditerSupprimer
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:45 Citer EditerSupprimer
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:46 Citer EditerSupprimer
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:46 Citer EditerSupprimer
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:47 Citer EditerSupprimer
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:47 Citer EditerSupprimer
Le souffle court, l’esprit embrumé, il ne sait plus vraiment où il est. Un froid le glace, le fait frissonner alors qu’il se retire. Se redresse presque, sans savoir où il est. D’une main maladroite, encore tremblante il se rhabille. Ne fait plus attention à elle. Il n’entend pas sa voix, ne réalise pas encore ce qui vient de se passer. Troublé, il se sent apaisé. Tellement bien… il n’avait pas pour habitude de ce genre d’échanges. Pas aussi brutaux et sans concession. Pas d’empathie, ni d’attention. Il avait simplement prit ce qu’il voulait. S’était délecté, satisfait lui-même de la meilleure des façons. Et soudainement, il grimace. Pas convaincu par ce qu’il fait ni ce qui tourne dans sa tête. Il est un peu ailleurs, réajuste ses vêtements l’air de rien. Est-ce qu’il vient de coucher à nouveau avec Mok ? Ou la simple image de sa sœur ? Il ne sait plus… frémit à l’idée qu’il ait pu faire ça. L’excitation redescend peu à peu. Laissant place à l’angoisse, les doutes. Et cette crainte qui nait brusquement au creux de son ventre. Il n’ose pas relever les yeux vers elle. Déjà coupable d’avoir pensé à une autre. D’avoir juste… baiser avec elle. Et il déteste l’idée. Se rend compte lentement, que ce n’est pas ce qu’il voulait. Mais il s’interrompt dans ses pensées, quand Mok lui attrape le bras. Elle lui donne son numéro, parle encore ma sa voix lui parait lointaine. Contrarié, il prend une nouvelle expression, le stylo lui chatouille la peau mais ça n’a plus rien de grisant. C’est presque douloureux. Il regarde encore l’écriture. Ne sait plus quoi dire. Merci ? Non, jamais. Il ne sait même pas ce qu’il faisait. Il inspire plus profondément, recherche à nouveau le souffle. Puis il pose ses yeux sur elle. Coupable, agacé presque qu’elle l’ait poussé à cet acte dévastateur. C’était donc ça que tu voulais Mok ? Qu’on baise en pensant à d’autres ? Il grimace un peu plus, baisse les yeux à nouveau sans savoir quoi faire. Et c’est aussi brusque que ça lui revient. En pleine figure. Il n’avait pas eu honte mais maintenant, il se sentait presque humilié. D’être là face à elle. D’avoir osé faire ça. De ne pas avoir été lui. Juste pour quoi ? Pour quelques minutes de pure folie ? Oui ça lui avait plus mais il n’était pas qu’un homme qui couche pour coucher. Il n’était pas ça. Le sexe c’était juste une nécessité, parfois ça pouvait être beau. Lui ne savait plus vraiment. Mais il n’était pas de ceux qui couraient après les femmes pour se vider. Et l’image qui s’impose en lui, le rend malade tout à coup. Nerveux, il passe une main sur son visage. Qu’est-ce que j’ai fait ? Il n’a plus envie de rien. Juste de disparaitre, de se cacher. La honte le transporte ailleurs, le rend plus fragile. Pourtant Mok n’a pas l’air étrange elle. Elle semble sûre d’elle. Encore plus satisfaite qu’à son arrivée. C’était ce qu’elle voulait ? Vraiment ? Il ne sait pas s’il cherche à se déculpabiliser en la regardant. En cherchant une réponse à ses questions. Et déjà elle cherche à le fuir. A le laisser seul avec ces interrogations. Mais il retient son bras, serre fort sans s’ne apercevoir « Où tu vas ? » il l’accuse. De jouer à l’égoïste. D’être cruelle avec lui. Il n’avait jamais voulu en arriver là. La dernière fois qu’ils avaient couchés ensembles, c’était beau. Ils s’étaient dit adieu… « Pourquoi t’as fait ça Mok ? » je ne voulais pas. Mais c’est une piètre excuse, alors qu’il avait pris son pied. Et il le sait… ça se voit. Il meurt de honte devant elle. Se sent mal à l’aise. Le simple fait de toucher sa peau, ranime un souvenir encore trop frais. Il la lâche, sent sa paume brûler. Il ne veut pas de ça. Pas de malaise entre eux… pas la nuit. Pas quand tout le monde dort. Mais quelle heure était-il encore ? N’était-ce pas le temps de se détester, de se haïr. Il ne sait plus vraiment. Se perd lui-même soudainement dans ce qu’ils étaient censés être. « J’aurais pas dût faire ça… te suivre dans ton délire. » et il a peur soudainement. De sa folie. De là où elle l’a emmené. Jusqu’à maintenant Junho n’avait jamais osé. Il se contentait de chercher des ressemblances. Inconsciemment… mais là ce soir il avait voulu l’imaginer. Voir Sunan… il ne s’était pas caché derrière des excuses. Il avait franchi une limite qu’il ne voulait pas. Tout était arrivé par sa faute. C’était déjà elle qui avait prononcé ces mots interdit. Qui le mettait devant le fait accompli. Et il déteste ça ! Se sent vulnérable face à elle. Comme si elle était capable de le blesser encore plus. « C’est aller trop loin. Je veux pas de ça Mok. » Je n’en veux pas tu m’entends. Regarde-moi. Dis-moi que tu me crois. Que je ne suis pas cet homme que je t’ai montré ce soir. Mens-moi… s’il te plait.
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:48 Citer EditerSupprimer
Mok aurait voulu rester cette gamine égoïste qui s’enfuit loin de lui pour simplement prendre ce qu’elle voulait et disparaitre. Elle aurait dû le savoir pourtant qu’elle le laisserait avec ses craintes, avec ses propres démons. Que croyait-elle ? Qu’il l’aurait laisser faire ? Qu’il aurait compris aussi facilement que leur acte inavouable lui paraissait limpide. Elle n’avait rien prémédité mais elle avait été portée parce qu’elle ressentait. Elle savait où elle allait ou ce qu’elle voulait, elle lui avait imposé parce qu’il était le seul partenaire de jeu à être capable d’aller aussi loin. Le seul qui pourrait, avec le temps, comprendre que ce qu’ils ont fait n’avait rien d’abominable. Un simple secret qu’ils pourraient garder l’un pour l’autre. Elle aimerait juste s’enfuir, repartir dans sa bulle, elle avait envie d’aller tremper ses pieds dans la Han river. Elle voulait peindre aussi, sans trop savoir ce que serait ces toiles ce soir. Des couleurs vives, à l’image de cette colère explosive en elle, ou bien de la douceur pour mettre en avant cette sensation de fourmillement en elle. Elle ne sait pas si elle voulait garder le plaisir qui frémissait encore sous sa peau, ou faire face à la réalité. Mais la jeune femme aurait beau vouloir ouvrir les yeux, ils n’avaient rien fait de mal. Si ce n’est peut-être de coucher dans un lieu public ouverts à des clients qui ne se douteraient certainement pas ce qui s’était passé sur leur table. C’était là leur seule maladresse. Quel mal faisait-il à penser à d’autres ? Personne n’en saurait jamais rien et quand bien même, que pourraient-ils dire ? Que préféraient-ils ? Que Mok et Jun Ho souffrent en silence. Quelle bande d’égoïste. Elle ancre son regard dans le sien, ses pupilles sont sombres, comme une porte qu’elle avait enfoncé pour qu’il s’y noie. Elle se moque bien que sa poigne soit trop forte et qu’il lui fasse mal, elle n’y voyait là aucun geste pour la blesser, seulement le geste d’un gosse qui se raccrochait à la seule chose à laquelle il pouvait. Elle. Parce que ça avait toujours été Mok, celle lui le retenait, celle qui le poussait aussi dans le vide, comme une mère le ferait avec un oisillon. Maintenant vole ! Parce qu’il était désormais insupportable de se cacher ainsi. Ils pouvaient aller plus loin encore. Se donner plus. Partager plus qu’un secret inavouable. Si entre eux ils n’assumaient pas ce qu’ils étaient, comment le monde pourrait-il pouvoir les assumer ? On doit s’accepter comme on est pour se faire aimer tu sais, avait-elle envie de lui dire, mais c’était tellement plus facile aux yeux de Mok de lui dire que de le faire. Elle aimerait tellement qu’il se foute bien du regard des autres parce qu’il serait irrésistible et si charismatique à assumer ses sentiments. Mais les deux gosses en étaient encore loin et Mok était bien loin de savoir ce qu’elle était vraiment et ce qu’elle devait assumer. D’être le bourreau de ses parents ? Ou la stupide gosse amoureuse de son ami. Ce dernier point lui paraissait si risible qu’elle savait pertinemment qu’au fond d’elle, elle n’était que cette gamine qui se sentait responsable de la mort de ses parents et qu’elle pouvait bien le dire à haute voix, elle n’assumait pas encore d’être ce monstre. Celui qui avait tué ses parents. « Parce que t’en as peur … Mais tu ne vois pas ce qu’on vient de faire ? » souffle-t-elle en penchant la tête sur le côté. Elle voudrait caresser sa joue mais ose à peine l’approcher de peur qu’il ne la fuit, un geste trop brusque qui l’effraierait. Son regard lui n’est pourtant remplie de que de satisfaction, d’un sentiment de pouvoir, parce qu’ils contrôlaient enfin ce qu’ils ressentaient, même si ce n’était que l’espace d’une poignée de minutes. « Ils font leur vie, et ne remarquent même pas à quel point ils nous blessent, à quel point ils nous détruisent. Ils font de nous des monstres, nous rendent coupable de quelques choses qu’on ne peut contrôler. Et ils nous ignorent. Parce que c’est plus simple pour eux. Parce que c’est plus facile ainsi. Nous mettre de côté, ne nous considérer que comme un problème qui finira bien par passer si on le laisse de côté. » elle redresse son minois vers lui, tu ne me feras pas croire que j’ai eu tort … « Pourquoi on devrait être cette image qu’ils veulent qu’on soit, pourquoi est-ce que ça serait nous le problème ? J’en ai marre d’être la seule responsable … S’ils ne veulent pas de nous alors qu’ils nous laissent au moins trouver de quoi ne plus souffrir. » elle marque une pause et ajoute « Tu la supportes toi ? Cette frustration ? Cette douleur au fond de toi ? Ce manque … constant, oppressant. Ce sentiment d’avoir à portée de main tout ce que tu voudrais avoir mais qu’on te le refuse, sans cesse … pour des interdits stupides. » elle pince ses lèvres et souffle « Tu me libères de tout ça Jun Ho … j’ai apprécié chaque seconde depuis que je suis entrée dans ce café. Chacun de tes coups de reins, brusques et douloureux. Et je sais que toi aussi … que tu t’es laissé enivré, possédé par ce sentiment … arrête d’avoir honte, car le monde aura déjà assez honte de nous ainsi … on vaut mieux que ça … on ne fait rien de mal. » et cette dernière phrase elle la souffle avec une assurance bouleversante. « Faire semblant aux yeux du monde est déjà suffisamment épuisant Jun Ho … entre nous … on devrait se laisser le droit … le droit d’assouvir ce qu’on ressent … qui devrait nous obliger à souffrir ainsi ? On se fait déjà assez de mal … » elle attrape sa main et y dépose un baiser, sur les numéros de son téléphone et y love sa joue. « Ça ne changera rien à nos nuits … mais ça rendra nos jours moins difficiles à supporter … » elle glisse la main du garçon délicatement jusqu’à sa gorge qu’elle lui fait embrasser de sa poigne « Au moins on aura le droit d’être qui nous sommes … et avec qui nous voulons être … et qu’importe que tout se joue dans nos têtes … » elle lui fait refermer les doigts plus forts, hypnotisante enfant pleine d’assurance « On aura ces minutes de répit, juste un peu de répit. »
Mok aurait voulu rester cette gamine égoïste qui s’enfuit loin de lui pour simplement prendre ce qu’elle voulait et disparaitre. Elle aurait dû le savoir pourtant qu’elle le laisserait avec ses craintes, avec ses propres démons. Que croyait-elle ? Qu’il l’aurait laisser faire ? Qu’il aurait compris aussi facilement que leur acte inavouable lui paraissait limpide. Elle n’avait rien prémédité mais elle avait été portée parce qu’elle ressentait. Elle savait où elle allait ou ce qu’elle voulait, elle lui avait imposé parce qu’il était le seul partenaire de jeu à être capable d’aller aussi loin. Le seul qui pourrait, avec le temps, comprendre que ce qu’ils ont fait n’avait rien d’abominable. Un simple secret qu’ils pourraient garder l’un pour l’autre. Elle aimerait juste s’enfuir, repartir dans sa bulle, elle avait envie d’aller tremper ses pieds dans la Han river. Elle voulait peindre aussi, sans trop savoir ce que serait ces toiles ce soir. Des couleurs vives, à l’image de cette colère explosive en elle, ou bien de la douceur pour mettre en avant cette sensation de fourmillement en elle. Elle ne sait pas si elle voulait garder le plaisir qui frémissait encore sous sa peau, ou faire face à la réalité. Mais la jeune femme aurait beau vouloir ouvrir les yeux, ils n’avaient rien fait de mal. Si ce n’est peut-être de coucher dans un lieu public ouverts à des clients qui ne se douteraient certainement pas ce qui s’était passé sur leur table. C’était là leur seule maladresse. Quel mal faisait-il à penser à d’autres ? Personne n’en saurait jamais rien et quand bien même, que pourraient-ils dire ? Que préféraient-ils ? Que Mok et Jun Ho souffrent en silence. Quelle bande d’égoïste. Elle ancre son regard dans le sien, ses pupilles sont sombres, comme une porte qu’elle avait enfoncé pour qu’il s’y noie. Elle se moque bien que sa poigne soit trop forte et qu’il lui fasse mal, elle n’y voyait là aucun geste pour la blesser, seulement le geste d’un gosse qui se raccrochait à la seule chose à laquelle il pouvait. Elle. Parce que ça avait toujours été Mok, celle lui le retenait, celle qui le poussait aussi dans le vide, comme une mère le ferait avec un oisillon. Maintenant vole ! Parce qu’il était désormais insupportable de se cacher ainsi. Ils pouvaient aller plus loin encore. Se donner plus. Partager plus qu’un secret inavouable. Si entre eux ils n’assumaient pas ce qu’ils étaient, comment le monde pourrait-il pouvoir les assumer ? On doit s’accepter comme on est pour se faire aimer tu sais, avait-elle envie de lui dire, mais c’était tellement plus facile aux yeux de Mok de lui dire que de le faire. Elle aimerait tellement qu’il se foute bien du regard des autres parce qu’il serait irrésistible et si charismatique à assumer ses sentiments. Mais les deux gosses en étaient encore loin et Mok était bien loin de savoir ce qu’elle était vraiment et ce qu’elle devait assumer. D’être le bourreau de ses parents ? Ou la stupide gosse amoureuse de son ami. Ce dernier point lui paraissait si risible qu’elle savait pertinemment qu’au fond d’elle, elle n’était que cette gamine qui se sentait responsable de la mort de ses parents et qu’elle pouvait bien le dire à haute voix, elle n’assumait pas encore d’être ce monstre. Celui qui avait tué ses parents. « Parce que t’en as peur … Mais tu ne vois pas ce qu’on vient de faire ? » souffle-t-elle en penchant la tête sur le côté. Elle voudrait caresser sa joue mais ose à peine l’approcher de peur qu’il ne la fuit, un geste trop brusque qui l’effraierait. Son regard lui n’est pourtant remplie de que de satisfaction, d’un sentiment de pouvoir, parce qu’ils contrôlaient enfin ce qu’ils ressentaient, même si ce n’était que l’espace d’une poignée de minutes. « Ils font leur vie, et ne remarquent même pas à quel point ils nous blessent, à quel point ils nous détruisent. Ils font de nous des monstres, nous rendent coupable de quelques choses qu’on ne peut contrôler. Et ils nous ignorent. Parce que c’est plus simple pour eux. Parce que c’est plus facile ainsi. Nous mettre de côté, ne nous considérer que comme un problème qui finira bien par passer si on le laisse de côté. » elle redresse son minois vers lui, tu ne me feras pas croire que j’ai eu tort … « Pourquoi on devrait être cette image qu’ils veulent qu’on soit, pourquoi est-ce que ça serait nous le problème ? J’en ai marre d’être la seule responsable … S’ils ne veulent pas de nous alors qu’ils nous laissent au moins trouver de quoi ne plus souffrir. » elle marque une pause et ajoute « Tu la supportes toi ? Cette frustration ? Cette douleur au fond de toi ? Ce manque … constant, oppressant. Ce sentiment d’avoir à portée de main tout ce que tu voudrais avoir mais qu’on te le refuse, sans cesse … pour des interdits stupides. » elle pince ses lèvres et souffle « Tu me libères de tout ça Jun Ho … j’ai apprécié chaque seconde depuis que je suis entrée dans ce café. Chacun de tes coups de reins, brusques et douloureux. Et je sais que toi aussi … que tu t’es laissé enivré, possédé par ce sentiment … arrête d’avoir honte, car le monde aura déjà assez honte de nous ainsi … on vaut mieux que ça … on ne fait rien de mal. » et cette dernière phrase elle la souffle avec une assurance bouleversante. « Faire semblant aux yeux du monde est déjà suffisamment épuisant Jun Ho … entre nous … on devrait se laisser le droit … le droit d’assouvir ce qu’on ressent … qui devrait nous obliger à souffrir ainsi ? On se fait déjà assez de mal … » elle attrape sa main et y dépose un baiser, sur les numéros de son téléphone et y love sa joue. « Ça ne changera rien à nos nuits … mais ça rendra nos jours moins difficiles à supporter … » elle glisse la main du garçon délicatement jusqu’à sa gorge qu’elle lui fait embrasser de sa poigne « Au moins on aura le droit d’être qui nous sommes … et avec qui nous voulons être … et qu’importe que tout se joue dans nos têtes … » elle lui fait refermer les doigts plus forts, hypnotisante enfant pleine d’assurance « On aura ces minutes de répit, juste un peu de répit. »
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:49 Citer EditerSupprimer
Il est chamboulé, le garçon ne s’attendait pas à devoir assumer autant de pression sur ses épaules. Avant que Mok ne revienne dans sa vie, il n’avait qu’à faire semblant. Se taire, et agir machinalement. Ça marchait bien. Il s’y croyait parfois. Et tout le monde pensait qu’il était normal. Qu’il agissait comme le type cool qu’il voulait être. Mais finalement Mok avait tout balayé sur son passage. Elle était là, à lui dire ces choses. Ces vérités que lui-même gardait enfouis. Soudainement, il s’est mis à la détester. Parce qu’elle le sortait de cette vie, celle qu’il s’était créer. Pour faire quoi ? Juste être là et s’adonner à ça. Il est perturbé, il déglutit un peu plus, se sent défaillir à chacune de ses paroles. Elle a raison quelque part, il le sait. Mais cette part de lumière artificielle, le maintien éloigné. Celle qu’il a branché lui-même pour se protéger. Il n’avait voulu qu’être une ombre avec elle. Dans ces nuits noires, ils se comprenaient. Mais le jour, il ne savait plus. Il était encore trop tôt surement pour qu’il abdique. Pourtant elle était criante de vérité. Lui aussi en avait marre qu’on lui reproche d’être ce qu’il était. Il n’avait pas choisi de tomber amoureux de sa sœur. Il était né avec ça… sans s’en rendre compte. C’était presque lui reprocher ce qu’il était. Et ça le rend mal, impuissant face à cette frustration. Non il ne la supporte plus. Avant oui… mais Mok le pousse dans ses derniers retranchement. Elle le pousse plus loin, jusqu’à ce qu’il ne sache plus vraiment ce qu’il fait. Pourtant, il ne regrette aucune de leur conversation. Et ce week-end à la neige… avait changé beaucoup de choses en lui. Mais ce soir… il ne savait pas. Il restait interdit encore, s’empêchait de croire qu’elle avait raison. Mais tout était vrai… il n’a pas d’excuse. Il a aimé ça. Et il ne pourrait lui cacher… il baisse les yeux, n’ose plus la regarder. Parfois il voudrait qu’elle se taise. Qu’elle s’en aille loin. Mais il est lâche. Il se cache derrière des grimaces, un esprit torturé. Qu’importe ce qu’elle dit… il ne peut pas céder. C’est plus facile pour elle. Wei n’est qu’un inconnu. En quoi est-ce un crime d’aimer un homme ? Rien. Mais un être du même sang… ça c’est douloureux. Mais il ne sait plus… Mok s’y perd peut-être. Se trouve des excuses avec ce garçon. Pourquoi faire ? Il le sait… pour avoir moins mal. Se concentrer sur ce problème, c’est moins douloureux que d’affronter cette vraie peine. Elle ne pourrait pas lui mentir, lui sait… et il lui en veut un peu. De devoir trouver ces excuses pour s’en sortir. Mais comment la haïr, alors qu’elle le soulage de ce poids ? Elle le malmène certes, mais il en vient à accepter. A se dire qu’elle a raison. Pour la première fois depuis longtemps il a osé se regarder et se dire Je suis amoureux de Sunan. qu’il le veuille ou non c’est là. C’est gravé en lui et il ne doit cette capacité qu’à Mok. Il la regarde, la laisse faire alors qu’elle saisit sa main. Et il se perd un instant, dans un soupir qu’il retient. Son audace le transporte. Elle l’hypnotise. Si délicatement… il se fait endoctriner. N’a même pas le courage d’aller contre elle. Parce qu’il a déjà fauté. Parce qu’elle le connait trop bien. Il lui a donné toutes les armes pour qu’elle le possède. Mok pourrait se jouer de lui, qu’il n’y verrait rien. Terrible pantin qu’il devient entre ses mains. Et ça le rend encore plus fou. Mais il ne sait pas encore de quoi… Peut-être a-t-il peur de perdre ce qu’ils avaient. Il n’arriverait pas à lui dire maintenant. Mais ces nuits étaient précieuses. Tout avait l’air simple avec elle. « Je… je ne sais pas. » finit-il par prononcer. Son regard rivé sur sa main autour de son cou. Il se sent un peu grisé par ce geste. Presque interdit. Une limite qu’il n’est pas certain de franchir. Elle est cruelle avec lui. Il se sent mal, mais à la fois si envouté. Ce qu’elle lui a offert, c’est une autre facette d’eux. Juste un crime qu’il avait commis. Un de plus… et il n’était pas si dangereux. « C’est facile pour toi… il n’est qu’un garçon parmi tant d’autres. » et il garde ses yeux fixés sur sa main. Son ton neutre, dénote avec son attitude. Peut-être réfléchit-il à voix haute. Et il lui en voudrait presque. De lui mentir… d’oser lui faire croire à ces choses. Alors il serre un peu, sans s’en apercevoir. Une vengeance douce… il comprend qu’elle ne peut pas libérer cette frustration autrement. Il comprend que Wei est un moyen pour elle de souffrir autrement. Il n’est pas idiot. Puis d’un geste, il la repousse. Incapable de savoir s’il en vient à la haïr un peu plus, ou simplement l’admirer pour ce qu’elle fait naitre chez lui. Il prend cet air contrarié, s’éloigne d’elle. « Laisse-moi. » il n’a pas besoin d’elle. Pas besoin de ses excuses. Il n’est pas prêt… c’est trop tôt. Il est encore trop fragile. Il ne sait pas s’il pourra assumer. Il fronce les sourcils, baisse ses yeux sur ce numéro de téléphone. Il ne l’appellera pas… jamais. Du moins c’est ce qu’il veut se dire. Mais il se rend compte qu’il a le choix…
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