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LET S PLAY A GAME - MOKHO
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Re: LET S PLAY A GAME - MOKHO | Sam 6 Juin - 15:50 Citer EditerSupprimer
Mok savait qu’elle le bousculait. Qu’elle le sortait de son cocon dans lequel il se complaisait dans un dénie malsain et torturant. Il n’avait pas envie de voir la vérité en face. Celle dérangeante que Mok lui imposait. Elle n’aurait jamais cru que sa rencontre avec Jun Ho les amènerait à une telle situation. Et encore moins que ces retrouvailles les poussent dans un monde qui déraille, à leur image. Mais ce monde Mok le trouvait beau. Ils le façonnaient avec ce qu’ils aimaient, ce qu’ils cachaient. Dans une bulle où rien ne pouvait les atteindre. Ils faisaient semblant depuis tellement longtemps. Elle aurait du prendre le temps, au moins de le convaincre. De lui faire comprendre ce qu’elle imaginait. Mais toutes ces émotions avaient été plus fortes qu’elle. Elles l’ont projeté de cette ultime rempart pour qu’elle le détruise. Jamais elle n’aurait pu y arriver seule. S’en rend t il compte ? Ils sont deux dans ce monde et séparer ils ne sont plus rien. Rien de plus qu’une âme désespérée et incomprise. A l’image d’un puzzle Mok et Jun Ho se complète. Ils s’unissent pour ne former qu’un tout qui devient alors plus fort que tout le reste. Plus fort que l’ombre. Plus fort que Ce vide qui les engloutit. Plus fort que ce dégoût qui leur colle à la peau. Nele voit-il pas ? Qu’à deux ils sont puissants ? Capable de tout ! Mais il est effrayé le gosse parce qu’affronter la vérité est plus douloureux que de la combattre. Mok ne lui en veut : ni qu’il la déteste. Ni qu’il prenne peur. Elle sait qu’il a besoin de temps. Qu’il a besoin d’assimiler tous les détails pour qu’enfin il prenne pleinement conscience de ce qu’elle lui offrait. Enfant unique qui s’employait à construire un monde dans lequel elle pourrait se réfugier. Ainsi elle fuyait la réalité, c’était mal, elle le savait, et pire encore, elle entraînait le garçon à sa suite. Mais sincèrement … tout ce qu’elle lui donnait était bien plus beau et bien plus fort que des faux semblants. Si la jeune femme prenait le temps du réfléchir elle réaliserait que jamais, non jamais! Jun Ho ne l’avait touché avec une telle intensité. Que jamais il n’avait voulu la posséder avec autant d’envie et de fougue. Était ce seulement l’image de sa sœur et toute cette frustration qu’il avait laissé exploser ? Ou bien sa colère ? Celle qui l’avait poussé à la baiser sans aucun sentiment. Elle réaliserait alors en le fixant, qu’il s’était libéré, rien qu’un instant, de cette peau d’acteur dont il n’avait plus conscience. Jun Ho n’était pas un amant brutal qui ne cherchait qu’à prendre son propre plaisir en délaissant celui de ses amantes, mais ce soir il avait fait voler en éclat ces faux semblants stupides pour ne succomber qu’au plaisir. C’était soudain Jun Ho je sais, c’est brusque et si intense que ça en devenait effrayant. Mais la jeune femme savait qu’elle avait laissé son empreinte. Une trace indétectable, infime, sur sa bouche, ses doigts, plus encore : son esprit. Elle avait creusé une faille qui ne cesserait de le torturer, à laquelle il penserait sans s’y attendre. Elle n’avait rien prémédité, ne donnait pas à cette enfant un rôle qu’elle n’avait pas, mais tout semblait dès lors s’accorder parfaitement. Elle lui laisserait le temps de se construire face à cette idée pour qu’il devienne un homme capable d’assouvir ses envies. Faire taire cette frustration et ce sentiment de péché. Ils ne faisaient rien de mal, elle voulait len convaincre mais ses mots lui font mal. C’est facile pour toi. Wei n’est qu’un homme parmi les autres. Il n’a pas compris, elle pourrait lui expliquer mais la gosse abdique. Préfère le laisser croire que c’était plus simple pour elle. Souffre Jun Ho je ne t’enlèverais pas ca. Peut être qu’une part d’elle lui en voulait un peu : lui, plus que les autres ne l’avait pas comprise. Mais pris en étau sous cette pression soudaine elle ne pouvait que lui accorder ces maladresse, ses œillères qu’il portait. C’est vrai ce que tu crois ? Avait-elle envie de lui dire, pire encore c’est vraiment ce que tu vois ? Elle pensait pourtant avoir été suffisamment transparente avec lui pour qu’il saisisse. Plus tard tu comprendras. Je ne m’inquiète pas. Mais la vérité c’est que c’était plus facile pour elle de le laisser croire que tout ça n’était lié qu’à Wei. Un amour qu’on ne peut avoir. Oui c’était si basique comme idée et si simple qu’elle pouvait décemment se cacher derrière. Elle affiche alors un sourire triste, car face à lui elle peine à faire semblant et murmure « oui c’est facile pour moi. Wei n’est personne. » une pointe de douleur dans sa voix qu’elle masque pourtant. elle ne se sentait pas vexée qu’il puisse ainsi banaliser ce qu’elle ressentait parce qu’elle savait qu’il ne cherchait pas à se mettre en avant. Ce n’était pas à celui qui souffrirait le plus. Il n’était qu’aveuglé par sa propre histoire. Elle le fixe, laisse moi, déglutit puis se détourne. Il avait besoin de temps, elle aussi je crois. Elle irait peindre. Déchirerait sûrement ce carnet. Elle savait que cette nuit ne serait pas exaltante ni à l’abris au près de Jun Ho. Elle devrait l’affronter seule, et les effets de leur exaltation s’évanouissaient déjà … ne laissant qu’un vide (familier et presque grotesque). Wei n’était personne. Mais il était l’image de sa vie. De ce qu’elle était. Elle pousse la porte du café et quand bien même tout portait à croire qu’elle avait gâché les choses entre eux et que cette soirée n’était qu’un échec : elle savait qu’ils venaient réellement de prendre leur nouveau départ. Ils avaient fini de jouer. Il était temps d’être eux. D’être nous.
Mok savait qu’elle le bousculait. Qu’elle le sortait de son cocon dans lequel il se complaisait dans un dénie malsain et torturant. Il n’avait pas envie de voir la vérité en face. Celle dérangeante que Mok lui imposait. Elle n’aurait jamais cru que sa rencontre avec Jun Ho les amènerait à une telle situation. Et encore moins que ces retrouvailles les poussent dans un monde qui déraille, à leur image. Mais ce monde Mok le trouvait beau. Ils le façonnaient avec ce qu’ils aimaient, ce qu’ils cachaient. Dans une bulle où rien ne pouvait les atteindre. Ils faisaient semblant depuis tellement longtemps. Elle aurait du prendre le temps, au moins de le convaincre. De lui faire comprendre ce qu’elle imaginait. Mais toutes ces émotions avaient été plus fortes qu’elle. Elles l’ont projeté de cette ultime rempart pour qu’elle le détruise. Jamais elle n’aurait pu y arriver seule. S’en rend t il compte ? Ils sont deux dans ce monde et séparer ils ne sont plus rien. Rien de plus qu’une âme désespérée et incomprise. A l’image d’un puzzle Mok et Jun Ho se complète. Ils s’unissent pour ne former qu’un tout qui devient alors plus fort que tout le reste. Plus fort que l’ombre. Plus fort que Ce vide qui les engloutit. Plus fort que ce dégoût qui leur colle à la peau. Nele voit-il pas ? Qu’à deux ils sont puissants ? Capable de tout ! Mais il est effrayé le gosse parce qu’affronter la vérité est plus douloureux que de la combattre. Mok ne lui en veut : ni qu’il la déteste. Ni qu’il prenne peur. Elle sait qu’il a besoin de temps. Qu’il a besoin d’assimiler tous les détails pour qu’enfin il prenne pleinement conscience de ce qu’elle lui offrait. Enfant unique qui s’employait à construire un monde dans lequel elle pourrait se réfugier. Ainsi elle fuyait la réalité, c’était mal, elle le savait, et pire encore, elle entraînait le garçon à sa suite. Mais sincèrement … tout ce qu’elle lui donnait était bien plus beau et bien plus fort que des faux semblants. Si la jeune femme prenait le temps du réfléchir elle réaliserait que jamais, non jamais! Jun Ho ne l’avait touché avec une telle intensité. Que jamais il n’avait voulu la posséder avec autant d’envie et de fougue. Était ce seulement l’image de sa sœur et toute cette frustration qu’il avait laissé exploser ? Ou bien sa colère ? Celle qui l’avait poussé à la baiser sans aucun sentiment. Elle réaliserait alors en le fixant, qu’il s’était libéré, rien qu’un instant, de cette peau d’acteur dont il n’avait plus conscience. Jun Ho n’était pas un amant brutal qui ne cherchait qu’à prendre son propre plaisir en délaissant celui de ses amantes, mais ce soir il avait fait voler en éclat ces faux semblants stupides pour ne succomber qu’au plaisir. C’était soudain Jun Ho je sais, c’est brusque et si intense que ça en devenait effrayant. Mais la jeune femme savait qu’elle avait laissé son empreinte. Une trace indétectable, infime, sur sa bouche, ses doigts, plus encore : son esprit. Elle avait creusé une faille qui ne cesserait de le torturer, à laquelle il penserait sans s’y attendre. Elle n’avait rien prémédité, ne donnait pas à cette enfant un rôle qu’elle n’avait pas, mais tout semblait dès lors s’accorder parfaitement. Elle lui laisserait le temps de se construire face à cette idée pour qu’il devienne un homme capable d’assouvir ses envies. Faire taire cette frustration et ce sentiment de péché. Ils ne faisaient rien de mal, elle voulait len convaincre mais ses mots lui font mal. C’est facile pour toi. Wei n’est qu’un homme parmi les autres. Il n’a pas compris, elle pourrait lui expliquer mais la gosse abdique. Préfère le laisser croire que c’était plus simple pour elle. Souffre Jun Ho je ne t’enlèverais pas ca. Peut être qu’une part d’elle lui en voulait un peu : lui, plus que les autres ne l’avait pas comprise. Mais pris en étau sous cette pression soudaine elle ne pouvait que lui accorder ces maladresse, ses œillères qu’il portait. C’est vrai ce que tu crois ? Avait-elle envie de lui dire, pire encore c’est vraiment ce que tu vois ? Elle pensait pourtant avoir été suffisamment transparente avec lui pour qu’il saisisse. Plus tard tu comprendras. Je ne m’inquiète pas. Mais la vérité c’est que c’était plus facile pour elle de le laisser croire que tout ça n’était lié qu’à Wei. Un amour qu’on ne peut avoir. Oui c’était si basique comme idée et si simple qu’elle pouvait décemment se cacher derrière. Elle affiche alors un sourire triste, car face à lui elle peine à faire semblant et murmure « oui c’est facile pour moi. Wei n’est personne. » une pointe de douleur dans sa voix qu’elle masque pourtant. elle ne se sentait pas vexée qu’il puisse ainsi banaliser ce qu’elle ressentait parce qu’elle savait qu’il ne cherchait pas à se mettre en avant. Ce n’était pas à celui qui souffrirait le plus. Il n’était qu’aveuglé par sa propre histoire. Elle le fixe, laisse moi, déglutit puis se détourne. Il avait besoin de temps, elle aussi je crois. Elle irait peindre. Déchirerait sûrement ce carnet. Elle savait que cette nuit ne serait pas exaltante ni à l’abris au près de Jun Ho. Elle devrait l’affronter seule, et les effets de leur exaltation s’évanouissaient déjà … ne laissant qu’un vide (familier et presque grotesque). Wei n’était personne. Mais il était l’image de sa vie. De ce qu’elle était. Elle pousse la porte du café et quand bien même tout portait à croire qu’elle avait gâché les choses entre eux et que cette soirée n’était qu’un échec : elle savait qu’ils venaient réellement de prendre leur nouveau départ. Ils avaient fini de jouer. Il était temps d’être eux. D’être nous.
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