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1, 2Quoi d'autre votre Majesté ? w/ Yeongbin #nabin
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Re: Quoi d'autre votre Majesté ? w/ Yeongbin #nabin | Dim 23 Aoû - 21:41
Quoi d'autre votre Majesté ?
#NaBin
ootd
Oh si elle ne se retenait pas, elle allait le frapper ! Il était une vraie tête à claque et ne méritait qu’une chose : qu’on lui retire son petit sourire suffisait et supérieur. « Ah parce qu’vous pensez qu’ça, c’est une menace ? Vous m’connaissez mal ! » s’exclama-t-elle. C’était clairement pas une menace, elle pouvait y aller bien plus fort et c’est d’ailleurs tout ce qu’il méritait, mais elle tentait de se contenir. Car elle était capable de se défendre toute seule et de le foutre au sol si elle le voulait. « Ouais hein, parce que j’vous met au tapis quand vous voulez ! » dit-elle, oubliant tout son sens de commercialité appris auprès de ses parents. Il l’agaçait énormément à parler du client roi, pour elle, ça ne marchait pas comme ça du tout. Personne n’avait à se sentir supérieur, qu’importe son rôle dans la société, qu’importe son travail. Le respect était nécessaire, tout comme le sens de l’égalité. « Vous êtes complètement borné. » grogna-t-elle. Il parlait de laisser un commentaire négatif et elle sortit de ses gonds, il venait juste à l’instant de dire que le poulet était bon, alors pourquoi ?! Mise à part pour essayer de ruiner la réputation du restaurant que ses parents avaient construit sur plusieurs années, à la sueur de leur front ? Ça, jamais, elle ne le laisserait faire, c’était injuste ! Puis il précisa que cela serait sur la livraison et elle le fixa du regard. Mais quel petit … « C’est pas votre commentaire minable sur tous ceux qu’on a de positif qui changera les choses ! Personne s’est jamais plaint d’la livraison ! » lança-t-elle. Qu’il vienne faire ce qu’elle faisait avant de parler. Le ton sec et froid du client l’irrita d’autant plus. « Et toi, arrête d’te la péter comme si t’étais supérieur à tout l’monde ! J’suis arrivée là où j’suis par mes propres moyens, moi ! » s’exclama-t-elle, piquée au vif avant de le regarder sortir son téléphone. Ah ça non, c’était hors de question. Rapide, elle lui piqua son téléphone et recula hors de sa portée, l’incitant à manger son poulet plutôt que de l’emmerder. Mais elle n’eut pas le temps de reculer assez vite qu’il lui avait déjà attrapé le bras. « Ah attention où j’crie ! » le prévient-elle, mais il la ramena vers lui et elle se sentie soudain bien minuscule. Mais il ne lui faisait pas peur. « Qu’est-ce que … » commença-t-elle quand elle le vit approcher son visage du sien, légèrement troublée. Pardon ? Elle fut tellement confuse qu’elle se rendit compte que quelques secondes après qu’il avait récupéré son téléphone. « YAH ! » s’écria-t-elle alors qu’il la relâchait. Elle recula, le fixant du regard, furibonde, prête à lui sauter dessus avant qu’il ne demande des excuses, l’informant qu’il n’appellerait pas si elle en faisait. « C’est hors de question ! Pas avec ton commentaire négatif et ton attitude de prince pourri gâté ! » répliqua-t-elle. Ses parents seront au courant quand même et son air satisfait l’insupportait.
Quoi d'autre votre Majesté ?
#NaBin
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Oh si elle ne se retenait pas, elle allait le frapper ! Il était une vraie tête à claque et ne méritait qu’une chose : qu’on lui retire son petit sourire suffisait et supérieur. « Ah parce qu’vous pensez qu’ça, c’est une menace ? Vous m’connaissez mal ! » s’exclama-t-elle. C’était clairement pas une menace, elle pouvait y aller bien plus fort et c’est d’ailleurs tout ce qu’il méritait, mais elle tentait de se contenir. Car elle était capable de se défendre toute seule et de le foutre au sol si elle le voulait. « Ouais hein, parce que j’vous met au tapis quand vous voulez ! » dit-elle, oubliant tout son sens de commercialité appris auprès de ses parents. Il l’agaçait énormément à parler du client roi, pour elle, ça ne marchait pas comme ça du tout. Personne n’avait à se sentir supérieur, qu’importe son rôle dans la société, qu’importe son travail. Le respect était nécessaire, tout comme le sens de l’égalité. « Vous êtes complètement borné. » grogna-t-elle. Il parlait de laisser un commentaire négatif et elle sortit de ses gonds, il venait juste à l’instant de dire que le poulet était bon, alors pourquoi ?! Mise à part pour essayer de ruiner la réputation du restaurant que ses parents avaient construit sur plusieurs années, à la sueur de leur front ? Ça, jamais, elle ne le laisserait faire, c’était injuste ! Puis il précisa que cela serait sur la livraison et elle le fixa du regard. Mais quel petit … « C’est pas votre commentaire minable sur tous ceux qu’on a de positif qui changera les choses ! Personne s’est jamais plaint d’la livraison ! » lança-t-elle. Qu’il vienne faire ce qu’elle faisait avant de parler. Le ton sec et froid du client l’irrita d’autant plus. « Et toi, arrête d’te la péter comme si t’étais supérieur à tout l’monde ! J’suis arrivée là où j’suis par mes propres moyens, moi ! » s’exclama-t-elle, piquée au vif avant de le regarder sortir son téléphone. Ah ça non, c’était hors de question. Rapide, elle lui piqua son téléphone et recula hors de sa portée, l’incitant à manger son poulet plutôt que de l’emmerder. Mais elle n’eut pas le temps de reculer assez vite qu’il lui avait déjà attrapé le bras. « Ah attention où j’crie ! » le prévient-elle, mais il la ramena vers lui et elle se sentie soudain bien minuscule. Mais il ne lui faisait pas peur. « Qu’est-ce que … » commença-t-elle quand elle le vit approcher son visage du sien, légèrement troublée. Pardon ? Elle fut tellement confuse qu’elle se rendit compte que quelques secondes après qu’il avait récupéré son téléphone. « YAH ! » s’écria-t-elle alors qu’il la relâchait. Elle recula, le fixant du regard, furibonde, prête à lui sauter dessus avant qu’il ne demande des excuses, l’informant qu’il n’appellerait pas si elle en faisait. « C’est hors de question ! Pas avec ton commentaire négatif et ton attitude de prince pourri gâté ! » répliqua-t-elle. Ses parents seront au courant quand même et son air satisfait l’insupportait. Im Yeong Bin
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Re: Quoi d'autre votre Majesté ? w/ Yeongbin #nabin | Dim 23 Aoû - 22:12
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Yeong Bin leva les yeux au ciel. Elle ne se rendait même pas compte quand elle menaçait ? Même si elle pouvait faire pire – il semblerait – ça restait une menace. Elle devrait vraiment faire attention à ses mots. Elle avait tout de même de la chance que ce soit lui et non quelqu’un d’autre qui aurait pu appeler la police, un de ses vrais cons de gosses de riches qui n’auraient jamais laissé passer autant que lui le comportement de la livreuse. Mais ça, bien évidemment, elle n’en savait rien. Pour elle, il n’était qu’un con qui se croyait supérieur. « Ça reste une menace. » Dit-il en haussant les épaules. Il n’aimait pas vraiment qu’elle lui prête certains propos. Elle s’imaginait pas mal de choses sur lui, seulement parce qu’il habitait dans une grande maison. Elle avait, finalement, beaucoup de préjugés. « Si vous le dîtes… » Souffla-t-il, pas vraiment impressionné par la jeune femme. Peut-être devrait-il se méfier mais bon, si elle le frappait, elle exécutait sa menace et… ça ne passerait vraiment pas auprès de ses parents, n’est-ce pas ? Elle n’allait pas le frapper, qu’importe ce qu’il dirait. Comme continuer d’affirmer que le client était roi. C’était vrai, pourtant. Le sango se retint de rire. Lui, borné ? Oui, mais elle alors ? Elle ne se regardait jamais dans la glace, ne se remettait jamais en question ? Elle était pas mal dans son genre ! Quand Yeong Bin l’informa qu’il comptait laisser un commentaire négatif, la jeune femme s’énerva franchement. Il lui précisa qu’il commenterait sur la livraison et non sur le poulet. Il avait même l’intention de préciser qu’il était bon mais, bien évidemment, la jeune femme faisait beaucoup de conclusions hâtives sans rien savoir, se basant uniquement sur ses préjugés sur les gosses de riches. « Très bien. Alors pourquoi vous ne me laissez pas le mettre, s’il sera si noyé que ça parmi les commentaires positifs ? » Demanda-t-il en haussant un sourcil. On ne pouvait pas plaire à tout le monde, il fallait qu’elle se fasse une raison. Le restaurant de ses parents ne pourrait pas avoir des commentaires tout le temps positif. « Et tu es qui, au juste, pour me juger ? Tu ne me connais absolument pas, tu ne sais rien de ma vie. Je ne te juge pas, mais toi, tu te permets de le faire ? à base de quoi ? De préjugés ? Franchement, bravo la mentalité. » Lança-t-il, sec. Pour qui se prenait-elle, à la fin ? Elle lui faisait la morale mais n’était franchement pas mieux que lui. Et puis, à ce qu’il sache, il n’avait fait que constater son retard et lui demander les raisons. Elle s’était emportée toute seule. Yeong Bin sortit son téléphone mais Na Eun le lui prit. Il soupira, agacé par le comportement enfantin de la jeune femme. Il s’avança vers elle, attrapant son bras avec une extrême douceur, à l’opposé du regard noir qu’il posait sur elle. Il l’approcha soudainement de lui, se moquant bien qu’elle crie. Qu’elle fasse, personne ne l’entendrait de toute façon. Il se pencha vers elle, approchant dangereusement son visage du sien. Il voyait bien qu’il la troublait, ancrant son regard au sien tandis qu’il profitait de ça pour récupérer son téléphone. Le jeune homme recula, téléphone en main, et lui demanda des excuses. Bien évidemment, elle n’accepta pas. « De prince pourri gâté ? Dis-moi juste. Qu’est-ce que j’ai fait exactement ? Je n’ai fait que râler sur ton retard et te demander les raisons. Tu t’es emportée toute seule. Tu oses dire que je suis borné mais franchement, tu n’es pas mieux. Et, contrairement à toi, je ne te juge pas. Tu crois me connaître, connaître ma vie ? Tu penses que ma vie est facile parce que mes parents ont de l’argent ? Échangeons et tu verras comme c’est si bien d’être riche. » Cracha-t-il, vraiment énervé cette fois-ci, mais son regard, lui, montrait sa tristesse et sa douleur.
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Yeong Bin leva les yeux au ciel. Elle ne se rendait même pas compte quand elle menaçait ? Même si elle pouvait faire pire – il semblerait – ça restait une menace. Elle devrait vraiment faire attention à ses mots. Elle avait tout de même de la chance que ce soit lui et non quelqu’un d’autre qui aurait pu appeler la police, un de ses vrais cons de gosses de riches qui n’auraient jamais laissé passer autant que lui le comportement de la livreuse. Mais ça, bien évidemment, elle n’en savait rien. Pour elle, il n’était qu’un con qui se croyait supérieur. « Ça reste une menace. » Dit-il en haussant les épaules. Il n’aimait pas vraiment qu’elle lui prête certains propos. Elle s’imaginait pas mal de choses sur lui, seulement parce qu’il habitait dans une grande maison. Elle avait, finalement, beaucoup de préjugés. « Si vous le dîtes… » Souffla-t-il, pas vraiment impressionné par la jeune femme. Peut-être devrait-il se méfier mais bon, si elle le frappait, elle exécutait sa menace et… ça ne passerait vraiment pas auprès de ses parents, n’est-ce pas ? Elle n’allait pas le frapper, qu’importe ce qu’il dirait. Comme continuer d’affirmer que le client était roi. C’était vrai, pourtant. Le sango se retint de rire. Lui, borné ? Oui, mais elle alors ? Elle ne se regardait jamais dans la glace, ne se remettait jamais en question ? Elle était pas mal dans son genre ! Quand Yeong Bin l’informa qu’il comptait laisser un commentaire négatif, la jeune femme s’énerva franchement. Il lui précisa qu’il commenterait sur la livraison et non sur le poulet. Il avait même l’intention de préciser qu’il était bon mais, bien évidemment, la jeune femme faisait beaucoup de conclusions hâtives sans rien savoir, se basant uniquement sur ses préjugés sur les gosses de riches. « Très bien. Alors pourquoi vous ne me laissez pas le mettre, s’il sera si noyé que ça parmi les commentaires positifs ? » Demanda-t-il en haussant un sourcil. On ne pouvait pas plaire à tout le monde, il fallait qu’elle se fasse une raison. Le restaurant de ses parents ne pourrait pas avoir des commentaires tout le temps positif. « Et tu es qui, au juste, pour me juger ? Tu ne me connais absolument pas, tu ne sais rien de ma vie. Je ne te juge pas, mais toi, tu te permets de le faire ? à base de quoi ? De préjugés ? Franchement, bravo la mentalité. » Lança-t-il, sec. Pour qui se prenait-elle, à la fin ? Elle lui faisait la morale mais n’était franchement pas mieux que lui. Et puis, à ce qu’il sache, il n’avait fait que constater son retard et lui demander les raisons. Elle s’était emportée toute seule. Yeong Bin sortit son téléphone mais Na Eun le lui prit. Il soupira, agacé par le comportement enfantin de la jeune femme. Il s’avança vers elle, attrapant son bras avec une extrême douceur, à l’opposé du regard noir qu’il posait sur elle. Il l’approcha soudainement de lui, se moquant bien qu’elle crie. Qu’elle fasse, personne ne l’entendrait de toute façon. Il se pencha vers elle, approchant dangereusement son visage du sien. Il voyait bien qu’il la troublait, ancrant son regard au sien tandis qu’il profitait de ça pour récupérer son téléphone. Le jeune homme recula, téléphone en main, et lui demanda des excuses. Bien évidemment, elle n’accepta pas. « De prince pourri gâté ? Dis-moi juste. Qu’est-ce que j’ai fait exactement ? Je n’ai fait que râler sur ton retard et te demander les raisons. Tu t’es emportée toute seule. Tu oses dire que je suis borné mais franchement, tu n’es pas mieux. Et, contrairement à toi, je ne te juge pas. Tu crois me connaître, connaître ma vie ? Tu penses que ma vie est facile parce que mes parents ont de l’argent ? Échangeons et tu verras comme c’est si bien d’être riche. » Cracha-t-il, vraiment énervé cette fois-ci, mais son regard, lui, montrait sa tristesse et sa douleur.Good Boy Gone Bad.
Erase that boy inside of you then fill it with the wreck that I’ve become. I’m like a zombie dead alive born atop the tomb of love.
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Re: Quoi d'autre votre Majesté ? w/ Yeongbin #nabin | Dim 23 Aoû - 22:48
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Naeun était à deux doigts de taper du pied, comme une enfant, irritée à cause des remarques du client. Mais sérieusement, il ne pouvait pas laisser tomber, manger son poulet et la laisser tranquille afin qu’elle reparte chez elle réviser ? Il avait de la chance qu’elle se retienne sinon il aurait fini par terre. À ses yeux, il n’était qu’un garçon issu des hautes classes de la société, qui ne pouvait pas du tout comprendre ce qu’elle vivait et comment elle vivait. Il n’avait sans doute jamais eu à travailler de sa vie pour vivre. Tout lui était tout frais payé par ses parents depuis sa naissance. Alors elle ne supportait pas d’apprendre qu’il comptait laisser un commentaire négatif sur le restaurant de ses parents. Et même si cela concernait la livraison, cela serait le premier à être négatif. Mais ses parents lui demanderont des comptes et bien que pour elle, elle avait totalement raison de réagir de la sorte, ses parents étaient plus modérés. « Faites comme vous voulez, je m’en fiche ! Mais c’est injuste. » répliqua-t-elle. Ce n’était qu’un caprice de gosse de riche à ses yeux, il aurait simplement voulu avoir son poulet à l’instant même où il l’avait commandé, comme il devait en avoir l’habitude. Le ton sec du garçon l’agaça et ses remarques la piquèrent au vif. « Je ne parlerais certainement pas de mentalité avec toi. » grogna-t-elle avant de réaliser qu’il sortait son téléphone pour appeler le restaurant. Ah non, non, non. La demoiselle lui sauta dessus, attrapant le téléphone avant de s’écarter, mais le client fut plus rapide et lui attrapa le bras. Eh oh, elle pouvait crier. Il la rapprocha de lui et elle resta soudainement muette et inerte quand il avança son visage vers le sien. Qu’est-ce qu’il faisait ? Et pourquoi ça la troublait comme ça ? Ok, il était mignon, mais c’était surtout un mec qui se prenait pour la reine d’Angleterre, à vouloir être traité comme un roi. Elle ne se rendit pas compte qu’il avait récupéré son téléphone et protesta, s’écartant de lui. Il était hors de question qu’elle lui fasse des excuses, pas un gosse de riche pourri gâté. Le client changea d’attitude et elle resta muette sous la surprise. Son regard n’était plus suffisant, fier, mais douloureux. Si elle s’était montrée insensible, elle aurait sûrement demandé à Caliméro de ne pas la prendre pour un psy, mais elle ne l’était pas. « … D’accord, je ne sais pas ce que c’est d’être riche et j’ai des préjugés, mais tu ne sais pas ce que c’est d’avoir vu ses parents galérer toute leurs vies pour tenter d’élever décemment leurs enfants, afin qu’ils puissent manger tous les jours à leur faim, qu’ils puissent s’habiller autrement qu’avec des vêtements charitablement donné, de les avoir vu partir à des centaines de kilomètres quand t’étais qu’un gosse, car en ville on gagne plus d’argent qu’à la campagne, d’avoir dû travailler pour aider dès que t’étais capable de tenir une fourche. Alors … je m’excuse de t’avoir jugée, ce n’était pas honnête de ma part, je ne te connais pas. » lui dit-elle, d’une voix beaucoup plus posée. « Néanmoins, tu n’as même pas pensé à te dire que le canular qui m’a entraîné à l’autre bout de la ville, seule, à vélo, en pleine nuit aurait pu mal tourner pour moi et que j’avais autre chose à penser qu’à te ramener ta commande à l’heure à ce moment-là. » ajouta-t-elle en croisant les bras.
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Naeun était à deux doigts de taper du pied, comme une enfant, irritée à cause des remarques du client. Mais sérieusement, il ne pouvait pas laisser tomber, manger son poulet et la laisser tranquille afin qu’elle reparte chez elle réviser ? Il avait de la chance qu’elle se retienne sinon il aurait fini par terre. À ses yeux, il n’était qu’un garçon issu des hautes classes de la société, qui ne pouvait pas du tout comprendre ce qu’elle vivait et comment elle vivait. Il n’avait sans doute jamais eu à travailler de sa vie pour vivre. Tout lui était tout frais payé par ses parents depuis sa naissance. Alors elle ne supportait pas d’apprendre qu’il comptait laisser un commentaire négatif sur le restaurant de ses parents. Et même si cela concernait la livraison, cela serait le premier à être négatif. Mais ses parents lui demanderont des comptes et bien que pour elle, elle avait totalement raison de réagir de la sorte, ses parents étaient plus modérés. « Faites comme vous voulez, je m’en fiche ! Mais c’est injuste. » répliqua-t-elle. Ce n’était qu’un caprice de gosse de riche à ses yeux, il aurait simplement voulu avoir son poulet à l’instant même où il l’avait commandé, comme il devait en avoir l’habitude. Le ton sec du garçon l’agaça et ses remarques la piquèrent au vif. « Je ne parlerais certainement pas de mentalité avec toi. » grogna-t-elle avant de réaliser qu’il sortait son téléphone pour appeler le restaurant. Ah non, non, non. La demoiselle lui sauta dessus, attrapant le téléphone avant de s’écarter, mais le client fut plus rapide et lui attrapa le bras. Eh oh, elle pouvait crier. Il la rapprocha de lui et elle resta soudainement muette et inerte quand il avança son visage vers le sien. Qu’est-ce qu’il faisait ? Et pourquoi ça la troublait comme ça ? Ok, il était mignon, mais c’était surtout un mec qui se prenait pour la reine d’Angleterre, à vouloir être traité comme un roi. Elle ne se rendit pas compte qu’il avait récupéré son téléphone et protesta, s’écartant de lui. Il était hors de question qu’elle lui fasse des excuses, pas un gosse de riche pourri gâté. Le client changea d’attitude et elle resta muette sous la surprise. Son regard n’était plus suffisant, fier, mais douloureux. Si elle s’était montrée insensible, elle aurait sûrement demandé à Caliméro de ne pas la prendre pour un psy, mais elle ne l’était pas. « … D’accord, je ne sais pas ce que c’est d’être riche et j’ai des préjugés, mais tu ne sais pas ce que c’est d’avoir vu ses parents galérer toute leurs vies pour tenter d’élever décemment leurs enfants, afin qu’ils puissent manger tous les jours à leur faim, qu’ils puissent s’habiller autrement qu’avec des vêtements charitablement donné, de les avoir vu partir à des centaines de kilomètres quand t’étais qu’un gosse, car en ville on gagne plus d’argent qu’à la campagne, d’avoir dû travailler pour aider dès que t’étais capable de tenir une fourche. Alors … je m’excuse de t’avoir jugée, ce n’était pas honnête de ma part, je ne te connais pas. » lui dit-elle, d’une voix beaucoup plus posée. « Néanmoins, tu n’as même pas pensé à te dire que le canular qui m’a entraîné à l’autre bout de la ville, seule, à vélo, en pleine nuit aurait pu mal tourner pour moi et que j’avais autre chose à penser qu’à te ramener ta commande à l’heure à ce moment-là. » ajouta-t-elle en croisant les bras. Im Yeong Bin
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Re: Quoi d'autre votre Majesté ? w/ Yeongbin #nabin | Lun 24 Aoû - 12:48
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La jeune femme qui lui faisait face était définitivement pleine de préjugés. Elle semblait tout connaître des gosses de riches, de leur quotidien, mais ce n’était pas du tout ça. Elle ne savait vraiment rien du tout. Elle pensait sûrement que Yeong Bin vivait correctement et qu’il était heureux. Oui, il avait de l’argent sur son compte en banque et il ne manquait de rien. Il pouvait, effectivement, s’acheter tout ce qu’il voulait. Mais la livreuse ne voyait que ça : l’argent. L’argent ne faisait pas le bonheur et Yeong Bin était bien placé pour le savoir. Ses parents ne l’aimaient pas, ne se préoccupaient pas de lui. Son père trompait sa mère et il devait continuer de faire comme si de rien n’était, comme si leur famille était parfaite. Il avait une fiancée dont il ne voulait pas. Il faisait des études de droit parce que sa mère le voulait et lui gardait une place toute chaude dans son entreprise. Oui, son avenir était tout tracé et ça ne lui plaisait pas. Il n’avait pas le choix, il devait faire ce qu’on lui disait. Alors peut-être qu’aux yeux de la jeune femme, il ne manquait de rien parce qu’il était riche mais il manquait cruellement d’amour et d’affection. Il devait toujours être le meilleur pour daigner avoir un regard et un sourire. Mais sinon, ça respirait la joie… Le garçon avait changé d’attitude devant Na Eun. Il avait perdu son sourire, et son regard n’exprimait que la douleur. Elle pensait sûrement qu’il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle endurait. Elle avait peut-être raison, après tout, ils ne venaient pas du même milieu. Mais elle ne comprenait pas plus ce que lui, endurait. « Non, en effet, je ne sais pas. Je ne viens pas de ce milieu. Mais toi non plus, tu ne sais pas ce que c’est de venir de mon milieu et ce que ça implique pour moi. Tu crois qu’on est heureux avec autant d’argent ? Je préférerai largement échanger nos vies, vois-tu. Toi, au moins, tu as l’amour de tes parents. » Lâcha-t-il, serrant les dents. Il venait clairement de lui dévoiler ce qui lui faisait le plus mal. Il se pinça les lèvres à la suite des mots de la jeune femme. Non, il n’y avait pas pensé, pensant simplement à son poulet et le retard de la jeune femme. Mais, comment aurait-il pu lui demander quoi que ce soit quand cette dernière lui parlait aussi mal ? Bien évidemment que, maintenant, il y penserait. « Comment j’aurais pu me le demander ? Tu t’es directement emportée. » Dit-il en haussant un sourcil, avant d’ajouter, un très léger sourire taquin ornant ses lèvres. « Après… Mal tourné pour qui ? Je pense que tu aurais botté les fesses de ceux qui t’ont fait le canular. » Dit-il. Vu sa férocité, il n’avait pas spécialement peur pour elle, finalement. Elle pouvait se défendre toute seule, elle lui avait affirmé pouvoir le mettre par terre. « Excuse-moi de ne pas avoir été des plus agréables quand tu es arrivée. » Finit-il par dire et bon dieu que c’était rare que Yeong Bin s’excuse. Si Jun Wan le voyait, là, en train de s’excuser, il n’en croirait pas ses yeux et ses oreilles.
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La jeune femme qui lui faisait face était définitivement pleine de préjugés. Elle semblait tout connaître des gosses de riches, de leur quotidien, mais ce n’était pas du tout ça. Elle ne savait vraiment rien du tout. Elle pensait sûrement que Yeong Bin vivait correctement et qu’il était heureux. Oui, il avait de l’argent sur son compte en banque et il ne manquait de rien. Il pouvait, effectivement, s’acheter tout ce qu’il voulait. Mais la livreuse ne voyait que ça : l’argent. L’argent ne faisait pas le bonheur et Yeong Bin était bien placé pour le savoir. Ses parents ne l’aimaient pas, ne se préoccupaient pas de lui. Son père trompait sa mère et il devait continuer de faire comme si de rien n’était, comme si leur famille était parfaite. Il avait une fiancée dont il ne voulait pas. Il faisait des études de droit parce que sa mère le voulait et lui gardait une place toute chaude dans son entreprise. Oui, son avenir était tout tracé et ça ne lui plaisait pas. Il n’avait pas le choix, il devait faire ce qu’on lui disait. Alors peut-être qu’aux yeux de la jeune femme, il ne manquait de rien parce qu’il était riche mais il manquait cruellement d’amour et d’affection. Il devait toujours être le meilleur pour daigner avoir un regard et un sourire. Mais sinon, ça respirait la joie… Le garçon avait changé d’attitude devant Na Eun. Il avait perdu son sourire, et son regard n’exprimait que la douleur. Elle pensait sûrement qu’il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle endurait. Elle avait peut-être raison, après tout, ils ne venaient pas du même milieu. Mais elle ne comprenait pas plus ce que lui, endurait. « Non, en effet, je ne sais pas. Je ne viens pas de ce milieu. Mais toi non plus, tu ne sais pas ce que c’est de venir de mon milieu et ce que ça implique pour moi. Tu crois qu’on est heureux avec autant d’argent ? Je préférerai largement échanger nos vies, vois-tu. Toi, au moins, tu as l’amour de tes parents. » Lâcha-t-il, serrant les dents. Il venait clairement de lui dévoiler ce qui lui faisait le plus mal. Il se pinça les lèvres à la suite des mots de la jeune femme. Non, il n’y avait pas pensé, pensant simplement à son poulet et le retard de la jeune femme. Mais, comment aurait-il pu lui demander quoi que ce soit quand cette dernière lui parlait aussi mal ? Bien évidemment que, maintenant, il y penserait. « Comment j’aurais pu me le demander ? Tu t’es directement emportée. » Dit-il en haussant un sourcil, avant d’ajouter, un très léger sourire taquin ornant ses lèvres. « Après… Mal tourné pour qui ? Je pense que tu aurais botté les fesses de ceux qui t’ont fait le canular. » Dit-il. Vu sa férocité, il n’avait pas spécialement peur pour elle, finalement. Elle pouvait se défendre toute seule, elle lui avait affirmé pouvoir le mettre par terre. « Excuse-moi de ne pas avoir été des plus agréables quand tu es arrivée. » Finit-il par dire et bon dieu que c’était rare que Yeong Bin s’excuse. Si Jun Wan le voyait, là, en train de s’excuser, il n’en croirait pas ses yeux et ses oreilles.Good Boy Gone Bad.
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