Se glissant derrière elle, Su Nah afficha un petit sourire en venant embrasser sa nuque. « Et si tu faisais une pause ? » murmure-t-elle contre sa peau. Sori n’aurait pas eu de mal à deviner qui venait de l’enlacer tendrement ainsi. Quand bien même Su Nah n’aurait pas dû se trouver là et qu’elle n’était venue que dans l’idée de lui faire une surprise, elle avait pu reconnaitre sa peau douce, ses mains délicates et plus encore, ce parfum qu’elle ne connaissait que trop bien. Une fragrance qu’elle avait appris à reconnaitre les yeux fermés et qui l’avait hanté si souvent. La jeune femme, tout juste revenue à la raison en choisissant Sori pour la vie, tourna sa petite amie face à elle avec un sourire amoureux. Elle avait descendu les escaliers du Kurss silencieusement avant de venir la retrouver. Sori dessinait pour un de ses futurs clients et un simple clin d’œil lui fit remarquer à nouveau à quel point sa femme avait un talent fou pour le tatouage. Elle sourit, attendri devant son talent et l’attire à elle pour l’embrasser à nouveau. Dieu qu’elle aimait quand Sori portait ce petit gloss à la cerise. Su Nah pourrait passer des heures à dévorer sa bouche délicate. Elle caresse sa joue tendrement en soufflant « Bonjour mon amour. » elle s’était glissée entre ses cuisses et portant son pouce contre sa bouche entre ouverte. Elles s’étaient déjà vu le matin, juste avant que Sori ne parte travailler, mais c’était déjà trop loin pour elle. La jolie brune revint l’embrasser en venant s’asseoir sur les jambes de sa chérie. « J’ai pris chinois à emporter. Je t’ai pris ton plat préféré. » même s’il était certain que la seule chose que voulait manger Sori était Su Nah.

Sori était concentrée à l'élaboration de son nouveau tatouage. Son client, un client régulier, lui avait laissé carte blanche pour sa nouvelle pièce qui était en plus conséquente. C'était une pression immense mais en même temps, un challenge très intéressant. Elle ne pouvait pas rêver mieux pour avancer dans sa vie d'artiste. Mais son dessin fut interrompu par un parfum au senteur connu, des lèvres plus que douces et intéressantes. Elle sourit immédiatement en entendant la voix de sa douce petite amie, "Et si je n'en fais pas?" souffla-t-elle taquine alors qu'elle se retrouvait tourner vers elle, ses lèvres rapidement capturer par la brunette, sa démone personnelle. "Bonjour mon amour..." répéta-t-elle doucement en la regardant avant de poser ses mains sur ses cuisses, Su Nah assise sur ses cuisses. "Je confirme, tu as pris mon plat préféré" Un regard taquin alors qu'elle vint mordiller son sein à travers le tissu de son haut. Que fais-tu là bébé? Je t'ai manqué?

Pas qu'elle s'en plaint. Au contraire, avoir sa petite amie avec elle était la plus belle chose qu'elle pouvait avoir. Sori posa sa tête entre les seins de sa petite amie, soupirant de plaisir. C'est ainsi que je me rends compte que j'ai mal à la nuque" Elle était tellement concentrée sur son dessin, qu'elle ne tenait pas une bonne position pour son corps. Ses bras entourèrent la taille de sa petite amie alors qu'elle la serrait contre elle.

Elle rit à la morsure de sa petite amie sur son téton. Elle avait fait exprès de ne pas mettre de soutien-gorge pour attirer son attention. Elle caressa la joue de Sori avec un sourire taquin. « Oops, ma petite amie va me manger … » réponds-t-elle en venant l’embrasser, dévorant cette bouche avec malice. Dieu qu’elle aimait la sensation de ses lèvres sur les siennes. Elle soupire d’aise, pourrait l’embrasser ainsi pendant des heures. Des heures entières. Elle la laisse se blottir contre elle et sourit tendrement en baissant son regard vers elle. Passe une main sur sa nuque pour tenter de la soulager de ces tensions qu’elle avait. Sori bossait énormément, c’était tout à son honneur, mais il lui fallait suffisamment de repos entre ses cours, son boulot, le Kurss, et maintenant elle … Elle savait que Sori devait gérer un million de choses à la fois, et qu’elle manquait de temps pour elle. Elle la berce longuement contre elle en inspirant son parfum. Dieu qu’elle sentait divinement bon sa femme, et qu’elle était belle. Elle lui fit relever le visage doucement, tentant de ne pas tirer sur sa nuque endolorie et vint lui voler un baiser. Elle caresse son nez du sien et sourit tendrement en soufflant. « Ce soir je prendrais soin de toi mon amour … je te ferais un massage si tu veux … » avec un petit air innocent et tendre. De l’amour à l’état pur. « Tu as l’air épuisée mon pauvre amour … » dit-elle tristement, inquiète surtout. Elle jette un coup d’œil au travail de sa petite amie et se dit que ça pourra attendre quelques dizaines de minutes qu’elles mangent et que Sori se repose. Elle passe son pouce sur la lèvre inférieure de sa petite amie et taquine son piercing avec un petit sourire doux. « T’es trop belle aujourd’hui … » confesse-t-elle car chaque fois qu’elle pose son regard sur elle, son cœur saute dans sa poitrine. « Comme tous les jours » ajoute-t-elle parce qu’elle entendait déjà sa petite amie s’offusquer faussement en lui disant et pas les autres jours ? Su Nah rit à cette idée et l’embrasse pour la faire taire.

Elle sourit à sa réponse, mordillant sa lèvre. "Et si on échangeait? Si ma petite amie me mangeait toute crue?" dit-elle malicieuse après avoir senti qu'elle n'avait absolument aucun soutien gorge. Ses doigts caressaient ses cuisses tranquillement, profitant de ses baisers pour se détendre, oublier la douleur qui partait des omoplates et qui remontaient à sa nuque. Et ses trapèzes, n'en parlons pas. Elle avait mal Sori mais elle aimait trop son métier pour y penser simplement. Elle ferma les yeux en sentant Sori la massait doucement. Rien que ça la détendait énormément. Sori était tellement tendue que ça en était désagréable. La jeune femme sourit à sa proposition. "Tu peux me masser aussi maintenant" souffla-t-elle taquine avant de reprendre avec douceur. "Je veux bien mon amour". Elle savait que ça la détendrait immédiatement et qu'elle pourrait attaquer le lendemain sans soucis. Elle lui embrassa le bout du nez pour la rassurer. "Non, je vais bien, ne t'inquiètes pas. Les grosses pièces sont juste dur à faire et sa demande beaucoup d'attention" Elle était fatiguée. Mais pas assez pour arrêter ou pour se mettre dans son lit. Elle n'était de toute façon pas une personne ayant besoin de beaucoup d'heures de sommeil. Elle arqua un sourcil à sa réponse avant d'hocher de la tête. "Tu t'es rattrapée' dit-elle amusée avant de répondre à son baiser avec douceur. Elle posa sa tête contre ses seins et ferma doucement les yeux. "On mange du coup?" souffle-t-elle doucement, laissant Su Nah guider le moment. Elle se laissait faire, comme ça lui arrivait qu'avec la jeune femme.

Su Nah rit contre son amante. Ces instants sont les plus simples, mais ce sont ceux qui la marqueront le plus … Elle caresse ses cheveux doucement et surtout sa nuque qu’elle sent tendue. Il était certain que ce soir elle s’occuperait d’elle. Elle n’aimait pas la voir aussi fatiguée, car en plus de son boulot, elle avait ses études qui lui prenait énormément de temps. À tel point que Su Nah trouvait ça miraculeux que sa princesse trouve encore du temps pour elle. Une chance que Sori n’ait pas besoin de beaucoup de sommeil. Mais Su Nah voulait prendre soin d’elle, lui montrer qu’elle était là. Elle savait ce que c’était, elle avait réussi à se faire diplômer et se demande encore comment au vu de l’année chaotique qu’elle avait eu l’an passé. Mais qu’importe elle avait réussi et aujourd’hui elle voulait pouvoir tout offrir à sa femme. Sori n’avait jamais rien demandé, mais Su Nah, en s’installant chez elle, s’était mise à payer une partie du loyer, des charges, des courses. Parce qu’à présent elles étaient un couple, deux femmes qui vivaient ensemble et leur maison, cet appartement, était leur foyer. Leur maison. Elle avait même commencé à mettre quelques affaires à elle, et à décorer ici les pièces pour se l’approprier aussi. Sori ne lui avait jamais dit mais Su Nah savait, comprenait, que sa petite amie adorait la voir déborder dans son espace pour que tout devienne au final à leur image. A elles. Elle sourit tendrement en caressant sa joue. « Je te masserais quand tu veux mon amour … » elle se penche à son oreille et ajoute « Et ce soir je te ferais l’amour … » car il n’y avait aucun meilleur massage qui pourrait rivaliser avec ça. Mais pour l’instant Sori avait raison, il fallait qu’elles mangent. Souriant Su Nah se redresse et s’avance vers la table disponible pour tout installer, espérant lui plaire avec les plats qu’elle avait choisi. « J’espère que t’as faim mon amour ! » elle passe une main dans ses cheveux et souffle alors, prenant son courage à deux mains. « J’ai proposé à mon père qu’on se rencontre pour boire un café dans un petit café. Il n’a pas encore répondu … » et à sa mine triste, il était évident qu’elle espérait encore qu’il dise oui. Ils ne s’étaient pas revu depuis que les deux jeunes femmes vivaient ensemble. Et Su Nah espérait toujours le convaincre de l’accepter …

La jeune femme laissa Su Nah mener la danse, la laissant faire ce qu'elle voulait d'elle pour le moment. Sori aimait contrôler, souvent, très souvent. Mais quand Su Nah était ainsi, elle savait qu'elle devait la laissait faire sous peine de se faire crier dessus comme une petite enfant de cinq ans. Elle savait que c'était de l'inquiétude à son égard. Mais elle allait bien, très bien même. Elle avait déjà vu pire et surtout, elle avait déjà vécu des semaines sans dormir et pourtant, elle était encore vivante. Mais elle ne pouvait refuser un massage quand elle sentait cette douleur foudroyante dans ses trapèzes alors que l'ancienne pyo ne faisait que les toucher légèrement. C'était pour dire combien elle était bloquée et tendue. Et que ce n'était pas forcément bon pour elle. "Je croyais que je devais dormir? Si tu me fais l'amour, je ne dormirais pas..." souffle-t-elle taquine bien que totalement pour l'idée qu'elle lui avançait. Qui dirait non à faire l'amour à sa femme? Sincèrement? Elle lâcha la demoiselle pour la laisser placer tout ce qu'elle avait amené. Elle regarda maintenant sa table complètement rempli de nourriture. "On attend d'autre personne?" dit-elle avec amusement en embrassant sa tempe. "Merci mon amour". Alors qu'elle zieutait la nourriture, la voix triste de Su Nah la fit relever la tête, la faisant immédiatement redescendre. Elle savait combien elle était attachée à sa famille. Enormément même. Et elle savait combien ça la détruisait de ne pas voir son père ou ses frères. "Il va répondre, laisse lui un peu de temps...Il t'aime, je le sais". Pour l'avoir vu plusieurs fois avec Su Nah, elle n'avait aucun dout que Papa Cho aimait sa princesse plus que tout. "Il va revenir. Et il regrette sûrement déjà tout ce qu'il a dit ou fait. Et je suis sûr qu'il s'inquiète de savoir si tu as un toît actuellement". Sori savait qu'elle avait raison sur ce point là. Son père était aimant. Contrairement au sien ou elle n'aurait jamais vu ce gene de comportement. Si Sori aurait pu crevé, ils en auraient été heureux. Elle caressa tendrement ses cheveux puis sa joue. "Sois patiente mon amour.."

Su Nah sourit, amusée, de la remarque de sa femme. Elle lui ferait l’amour et l’aiderait à s’endormir de la meilleure des façons. Et ce repas copieux n’avait pour but que de lui plaire plus encore. Un estomac bien rempli, une bonne dose d’amour, et beaucoup de tendresse … Voilà tout ce qui leur fallait. Su Nah, inconsciemment, cherche à se faire pardonner ses faux pas et les blessures qu’elle a causé à sa femme. Sori l’avait déjà pardonné depuis bien longtemps, semblerait-il même qu’elle ait oublié qu’elle lui avait déjà fait du mal … Mais Su Nah ne pouvait oublier et cherchait à combler sa femme plus que ne le ferait une femme qui se complaisait dans une relation normale. Elle ne voulait qu’une chose … que Sori soit heureuse. Malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de penser à sa famille, le bonheur de Sori primait désormais avant tout le reste, mais sa famille restait comme une part d’ombre au tableau. Une de celle que Su Nah voudrait pouvoir oublier mais qui était là, quelque part, à l’abri des regards. Et la patience dont faisait preuve Sori était une nouvelle preuve d’amour. Le cœur de Su Nah craqua devant une telle attitude et su, bien qu’elle le savait depuis le début, que Sori était la femme et l’amour de sa vie … Elle ferme les yeux à la caresse de Sori sur sa joue, savoure sa chaleur et sa tendresse … Su Nah ne peut s’empêcher de venir se blottir contre elle, enfouissant son visage dans le creux de son cou en murmurant « Je t’ai déjà dit combien je t’aime Sori ? » après quelques secondes elle relève son visage vers elle en caressant sa joue. « Je t’aime mon amour … » murmure-t-elle contre sa bouche, délicate et percée. Ses mains glissent sur ses hanches et sur ses fesses pour venir coller leur bassin. Elle n’aimait pas le moindre espace qui pouvait la séparer de sa belle. Elle rit doucement contre ses lèvres et l’embrasse à nouveau en la serrant dans ses bras. Sa femme … sa beauté, sa reine. Elle n’avait qu’une hâte, pouvoir vieillir avec elle pour le reste de leur vie … Elle savait que la famille de Sori était la plus détestable qui soit … Alors elle s’était promis que sa fratrie et elle deviendrait la famille aimante dont avait besoin Sori. Elle deviendrait sa famille, sa femme, et ensemble elles pourront élever des enfants, de ceux qu’on choie et qu’on aime plus que tout …

Sori était amusée de voir sa petite amie ainsi. En réalité, ça lui faisait du bien, beaucoup de bien de savoir que quelqu'un prenait soin d'elle, pensait à elle et à sa santé. Autre que sa petite soeur et son petit frère évidemment. C'était différent, de l'amour tendre et choisi contrairement à la fratrie. Et ça faisait du bien. De se sentir aimer. Par l'être qu'on aime par ailleurs. Même si elles avaient beaucoup souffert, que Sori avait beaucoup souffert. Oui, ça lui faisait du bien de voir celle qui avait massacré son coeur, le pansait avec un amour tendre et pur. En réalité, ça lui faisait à la jeune femme. C'était une femme forte, très forte. Et tout le monde le savait. Et Su Nah la première. Elle aurait survécu quoiqu'il arrive. Comme elle avait toujours fait. Mais elle n'aurait jamais été aussi heureuse qu'à l'heure présente. "Non, je ne sais pas. Dis le moi, peut-être que je le saurais" plaisanta-t-elle doucement.
Un nouveau je t'aime s'échappe et ses lèvres frolèrent les siennes. Sori s'amusait souvent des marques d'affections de la jeune femme, de la voir se coller un peu plus à elle, chercher à ne plus avoir d'espace entre elles. Et elle aimait ça bien qu'elle ne lui dirait jamais. Pudeur sur ses sentiments, elle ne savait s'exprimer et les dire comme il le fallait. Elle espérait juste que la jeune femme comprendrait sans qu'elle ait à dire. Réellement. "Allez petit coeur, assis toi sur la chaise, sinon on ne pourra pas manger" plaisanta Sori en lui tirant la chaise pour lui laisser s'installer. C'était plus simple pour elles. Elle caressa les cuisses de sa douce pour ne pas perdre le contact néanmoins. "Tu as pensé...à envoyer un message à ton père? Je ne dis pas de lui envoyer maintenant. Mais de lui dire les mots que tu souhaites lui dire?" Chose qu'elle n'avait jamais réussi à faire la jeune femme. C'était un travail monstre et impossible pour elle. Réellement. Elle le ferait si elle en était obligée mais tout de même, elle souffrirait.

Su Nah s’épanouissait dans sa relation avec Sori. Elle avait été chaotique, passionnée dès le début, et intense, plus encore qu’elles ne l’auraient vu venir. Mais les sentiments avaient tout ravagés sur leur passage. Le manque, le désir, le besoin de l’autre … Su Nah et Sori s’étaient aimées dès la première seconde alors que tous les opposaient. Rien n’indiquait qu’elles avaient eu le droit de s’aimer. Sori était en couple avec son frère et Su Nah … n’était qu’une femme. Une belle sœur qui observait cette femme de loin, qui perdait son regard sur ses courbes … jusqu’à se perdre entre ses draps. La culpabilité qui avait étouffé Su Nah n’était rien face à ce manque qu’elle ressentait chaque fois que Sori quittait ses bras au petit matin. Elle aurait tout donné pour son frère. Sans en douter … mais elle avait donné son cœur à Sori. Comment pouvait-elle vivre sans ? Des années ont passés depuis et Su Nah a enfin trouvé l’équilibre qui lui manquait. Elle en a fait des erreurs, mais aujourd’hui, après s’être battue pour ce qu’elle voulait, Su Nah peut enfin profiter pleinement de sa relation avec sa petite amie. Consciente de ses erreurs, elle tenait à faire de la vie de Sori un paradis au quotidien. Des baisers, des je t’aime, des mots d’amour, une tendresse dont elle ne pouvait se passer. Elle prend place à ses côtés avec un petit rire et caresse la main que sa femme laisse poser sur sa cuisse. Un besoin constant de se toucher, d’être proches de l’autres. Elle mordille sa lèvre et secoue la tête tristement. « Non pas encore … » admet-elle. « Je passe parfois des heures à réfléchir au message, à l’écrire dans ma tête mais dès que je l’écrire sur papier ou pas sms … mon esprit devient blanc. » elle soupire, se maudissant d’être aussi bête et sensible. « Faut juste que je trouve le courage je suppose … » dit-elle avec un demi sourire en poussant vers sa chérie un bol de nourriture chaude. « C’est juste … compliqué. » dit-elle pour résumé tout un tumulte d’émotions et de sentiments. Mais ce qui la rassurait, c’était de savoir que sa femme la comprendrait … elle hausse les épaules de cet air triste adorable et commence à manger après avoir donné ses baguettes à Sori. « Bon appétit mon amour. »

Les choix amenaient des conséquences, choisir sa sexualité était compliqué. Su Nah en payait le prix actuellement. Regard de compassion, main chaude pour la rassurer. Elle l'écoutait parler, s'exprimer sans jamais la couper pour la laisser dire tout ce qu'elle souhaitait. Sentiment de culpabilité engouffrant sa bien aimée. "Esprit blanc..." Barrière de protection mise par la jeune femme pour ne pas souffrir plus, pour ne pas avancer par peur. Sori le savait et lui dirait. Avec elle, elle essayait de mettre du tact dans ses paroles, de lisser des paroles trop brutes. "Si tu n'arrives pas à écrire...pourquoi ne le dis tu pas? En note vocal ? Ecrire ne t'aide pas mais parler? Tu ne le vois pas et pourtant tu lui parles.." Haussement d'épaules, simple proposition pour aider la femme de sa vie. Moment délicat a passer avec sa famille. Mais contrairement à elle, Su Nah aimait sa famille alors que So Ri se moquait simplement de ses parents qui n'en étaient pas.

Sourire tendre, baguettes en main. "Bon appétit". Moment tranquille avant la reprise du boulot, elle mangeait avec envie et alluma doucement de la musique pour rendre le moment plus paisible et tranquille. Petite bulle de confort dans ce tourment de sentiments négatifs. "Tu as une journée tranquille ? Pas trop de travail?" Elle savait qu'elle travaillait avec son ami de longue date, qui on pourrait s'y méprendre un peu à une version d'elle masculine. Mais néanmoins, tant que Su Nah était heureuse, ça lui suffisait amplement. Le sourire de sa petite amie était plus important que tout au monde. Puis ainsi, So Ri gagnait des fois des cafés délicieux et ça, c'était plaisant. Elle qui adorait la caféine, elle était servie ainsi. Et ce fameux Sang Jun faisait du bon boulot alors elle n'allait pas se plaindre.