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long time no see (jinhyun)
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long time no see (jinhyun) | Lun 6 Juil - 0:07
Je fouille une dernière fois dans mon sac et je me sens bien bête une nouvelle fois. Oublier sa clé usb dans un cours qu’on a quitté à la pause pour sécher le reste de l’après-midi. Qui a dit que le karma n’existait pas ? Parce que je ne vois pas où j’aurais pu la laisser, à part là-bas. Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive, je ne suis pourtant pas vraiment du genre à oublier mes affaires mais parfois mon esprit est tellement à milles lieux de ce qui peut se passer devant mes yeux que j’en oublie la moitié. Je suppose que je n’ai plus qu’à trouver un moyen d’aller la récupérer. J’en ai absolument besoin ce soir, pour finir le rapport dont j’ai passé mon temps à procrastiner l’écriture, celui du projet qui vaut trente pourcents de la note du semestre. Pas que j’ai spécialement envie d’avoir mon année, je m’en fiche à vrai dire, mais je ne suis pas tout seul dans le groupe et il est hors de question pour moi de pénaliser les autres. Il faut que je le récupère, impérativement, même si d’après l’heure qui s’affiche sur ma montre, mon cours est fini depuis une bonne heure déjà. Cela ne m’empêche pas de taper énergiquement contre la porte de la salle dans l’espoir que mon professeur y soit resté un peu plus longtemps pour corriger des copies. Mais après cinq minutes à toquer contre le bois, je dois me rendre à l’évidence que celui-ci est rentré chez lui. De toute façon, aurait-il accepter de me laisser prendre ma clé usb ? Avec mon absentéisme assez important et mon manque évident d’intérêt pour les cours que je suis, rare sont les enseignants qui m’apprécient et je suis quasiment sûre qu’aucun ne ferait le moindre effort pour que je puisse accéder à mon bien. Je pose mon front contre la porte dans un geste désespéré en soupirant bruyamment. Je n’ai pas le choix, je vais devoir trouver une bonne âme pour m’ouvrir. Je grogne dans ma barbe inexistante avant de prendre le chemin des salles des profs du bâtiment Kojong. Il n’y a pas un rat dans les couloirs et la porte de la salle est fermé à clé, plus qu’à aller voir dans un autre bâtiment. Mes pas me portent jusqu’au bâtiment Sejong, pas la porte à côté de celui où j’étudie mais les sections artistiques ont toujours l’habitude de rester plus tard le soir, j’espère ainsi qu’il y aura quelqu’un à cette heure-ci. La porte est grand ouverte quand j’arrive sur place, signe qu’il reste au moins un professeur dans le coin. Je suis sauvé, enfin en théorie, il ne me reste plus qu’à trouver l’enseignant en question et qu’il accepte de m’ouvrir ce fichu amphithéâtre. « Hm, bonsoir… Il y a quelqu’un ? » je demande d’une voix basse en passant la tête dans la salle à la recherche d’une silhouette humaine. J’ai presque peur de déranger le silence qui règne dans la pièce, il n’y a pas l’air d’y avoir grand monde. « Bonsoir. Est-ce qu’il serait possible de m’ouvrir une salle de cours pour que je puisse récupérer ma clé usb ? » je continue osant parler un peu plus fort cette fois-ci. Je me permets alors de pénétrer dans la salle cherchant des yeux une personne susceptible de me dépanner. C’est à ce moment-ci que j’aperçois un homme de dos, les cheveux noirs, les épaules larges, à peine plus grand que moi et il m’est incroyablement familier. Dès qu’il tourne la tête vers moi, je comprends mieux d’où vient ce sentiment. « Jinhyun-hyung ? » je demande instantanément quand je reconnais le visage de l’homme en question. Mais qu’est-ce qu’il fait à Yonsei, dans la salle des profs qui plus est ? Aux dernières nouvelles, il devait reprendre la tête de la chaine d’hôtel de son père. Certes cela date d’un certain nombre d’années maintenant mais tout de même, dire que je suis surpris de le voir ici est un euphémisme.
long time no see
park jin hyun & joo won hee
it's been so long since we last saw each other. it seems like a lot's happened. everything in our life changed since.
Je fouille une dernière fois dans mon sac et je me sens bien bête une nouvelle fois. Oublier sa clé usb dans un cours qu’on a quitté à la pause pour sécher le reste de l’après-midi. Qui a dit que le karma n’existait pas ? Parce que je ne vois pas où j’aurais pu la laisser, à part là-bas. Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive, je ne suis pourtant pas vraiment du genre à oublier mes affaires mais parfois mon esprit est tellement à milles lieux de ce qui peut se passer devant mes yeux que j’en oublie la moitié. Je suppose que je n’ai plus qu’à trouver un moyen d’aller la récupérer. J’en ai absolument besoin ce soir, pour finir le rapport dont j’ai passé mon temps à procrastiner l’écriture, celui du projet qui vaut trente pourcents de la note du semestre. Pas que j’ai spécialement envie d’avoir mon année, je m’en fiche à vrai dire, mais je ne suis pas tout seul dans le groupe et il est hors de question pour moi de pénaliser les autres. Il faut que je le récupère, impérativement, même si d’après l’heure qui s’affiche sur ma montre, mon cours est fini depuis une bonne heure déjà. Cela ne m’empêche pas de taper énergiquement contre la porte de la salle dans l’espoir que mon professeur y soit resté un peu plus longtemps pour corriger des copies. Mais après cinq minutes à toquer contre le bois, je dois me rendre à l’évidence que celui-ci est rentré chez lui. De toute façon, aurait-il accepter de me laisser prendre ma clé usb ? Avec mon absentéisme assez important et mon manque évident d’intérêt pour les cours que je suis, rare sont les enseignants qui m’apprécient et je suis quasiment sûre qu’aucun ne ferait le moindre effort pour que je puisse accéder à mon bien. Je pose mon front contre la porte dans un geste désespéré en soupirant bruyamment. Je n’ai pas le choix, je vais devoir trouver une bonne âme pour m’ouvrir. Je grogne dans ma barbe inexistante avant de prendre le chemin des salles des profs du bâtiment Kojong. Il n’y a pas un rat dans les couloirs et la porte de la salle est fermé à clé, plus qu’à aller voir dans un autre bâtiment. Mes pas me portent jusqu’au bâtiment Sejong, pas la porte à côté de celui où j’étudie mais les sections artistiques ont toujours l’habitude de rester plus tard le soir, j’espère ainsi qu’il y aura quelqu’un à cette heure-ci. La porte est grand ouverte quand j’arrive sur place, signe qu’il reste au moins un professeur dans le coin. Je suis sauvé, enfin en théorie, il ne me reste plus qu’à trouver l’enseignant en question et qu’il accepte de m’ouvrir ce fichu amphithéâtre. « Hm, bonsoir… Il y a quelqu’un ? » je demande d’une voix basse en passant la tête dans la salle à la recherche d’une silhouette humaine. J’ai presque peur de déranger le silence qui règne dans la pièce, il n’y a pas l’air d’y avoir grand monde. « Bonsoir. Est-ce qu’il serait possible de m’ouvrir une salle de cours pour que je puisse récupérer ma clé usb ? » je continue osant parler un peu plus fort cette fois-ci. Je me permets alors de pénétrer dans la salle cherchant des yeux une personne susceptible de me dépanner. C’est à ce moment-ci que j’aperçois un homme de dos, les cheveux noirs, les épaules larges, à peine plus grand que moi et il m’est incroyablement familier. Dès qu’il tourne la tête vers moi, je comprends mieux d’où vient ce sentiment. « Jinhyun-hyung ? » je demande instantanément quand je reconnais le visage de l’homme en question. Mais qu’est-ce qu’il fait à Yonsei, dans la salle des profs qui plus est ? Aux dernières nouvelles, il devait reprendre la tête de la chaine d’hôtel de son père. Certes cela date d’un certain nombre d’années maintenant mais tout de même, dire que je suis surpris de le voir ici est un euphémisme.(c) DΛNDELION
Jeon Min Ju
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Re: long time no see (jinhyun) | Dim 12 Juil - 1:29
Un long soupir rempli de lassitude s'échappe de ta bouche, alors que tu regardes cette pile de feuilles sur ta droite. De la paperasse, de la paperasse et encore de la paperasse... Ça n'en finit pas. Et dire que tu pensais que le fait d'être professeur de danse t'épargnerait ce genre de tâches... Force est de constater que tu t'es trompé sur toute la ligne. Le pire dans tout ça c'est que tu n'es absolument pas le plus à plaindre, à ce niveau. Faut dire que tu as pu voir tes collègues à l'oeuvre, eux aussi, et pour une grande majorité d'entre eux, leur pile de feuilles était bien plus grande que la tienne. Qui plus est, si tu n'avais pas attendu le dernier moment pour remplir tout ça, si tu t'y étais adonné un tout petit peu chaque soir avant de quitter le campus pour rentrer chez toi, peut-être qu'aujourd'hui tu ne serais pas là, tout seul dans ce bâtiment, à batailler encore avec toute cette paperasse. Parce que tu n'as pas le choix... La date limite pour remettre toutes ces feuilles étant demain à la première heure, il te faut impérativement tout terminer ce soir. Ton stylo en main, tu attrapes donc une nouvelle feuille, et tel un robot, tu te mets à la remplir, avant de passer à la suivante, puis à la suivante et encore à la suivante. Et, finalement, au bout d'une bonne heure - si ce n'est un peu plus - à rester pencher sur cette paperasse, tu arrives enfin à bout de ton supplice. « Enfin... » finis-tu alors par lâcher dans un souffle, tout en te massant doucement la nuque. « Voilà, une bonne chose de faite ! » Te redressant ensuite, tu t'étires légèrement, tout en laissant échapper un bâillement, et tu te lèves finalement de ta chaise, avant de te diriger vers la machine à café. Comme on dit, après l'effort, le réconfort... Cependant, tandis que tu attends que ton café soit prêt quelque peu perdu dans tes pensées, une voix te tire de ta rêverie et tu te retournes aussitôt pour faire face à cette personne qui vient d'entrer dans la salle des professeurs. Se tient alors devant toi un étudiant et son visage te semble particulièrement familier, bien que sur le coup tu n'arrives pas du tout à mettre un prénom dessus. « Pardon, tu disais ?! » que tu laisses alors échapper, n'ayant pas forcément écouté ce qu'il te disait. Cependant, tu n'obtiens aucune réponse de sa part, le jeune homme étant bien trop occupé à te fixer comme s'il venait de voir un fantôme. Tu tiques d'ailleurs légèrement lorsqu'il s'adresse à toi... « Hyung ? » Certes, t'as jamais été très à cheval sur tout ce qui est hiérarchie et autres convenances, et même tes élèves t'appellent simplement par ton prénom d'ordinaire. Mais de là à t'appeler "Hyung", quand même... Ceci étant dit, dans le doute, tu finis par demander, le sourcil légèrement retroussé : « On s'connait ? » Parce que c'est vrai que plus tu le regardes, plus t'as l'impression d'avoir déjà vu sa tête quelque part...
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Un long soupir rempli de lassitude s'échappe de ta bouche, alors que tu regardes cette pile de feuilles sur ta droite. De la paperasse, de la paperasse et encore de la paperasse... Ça n'en finit pas. Et dire que tu pensais que le fait d'être professeur de danse t'épargnerait ce genre de tâches... Force est de constater que tu t'es trompé sur toute la ligne. Le pire dans tout ça c'est que tu n'es absolument pas le plus à plaindre, à ce niveau. Faut dire que tu as pu voir tes collègues à l'oeuvre, eux aussi, et pour une grande majorité d'entre eux, leur pile de feuilles était bien plus grande que la tienne. Qui plus est, si tu n'avais pas attendu le dernier moment pour remplir tout ça, si tu t'y étais adonné un tout petit peu chaque soir avant de quitter le campus pour rentrer chez toi, peut-être qu'aujourd'hui tu ne serais pas là, tout seul dans ce bâtiment, à batailler encore avec toute cette paperasse. Parce que tu n'as pas le choix... La date limite pour remettre toutes ces feuilles étant demain à la première heure, il te faut impérativement tout terminer ce soir. Ton stylo en main, tu attrapes donc une nouvelle feuille, et tel un robot, tu te mets à la remplir, avant de passer à la suivante, puis à la suivante et encore à la suivante. Et, finalement, au bout d'une bonne heure - (c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Sam 18 Juil - 23:57
Pendant quelques instants je me demande si je ne me suis pas trompé de personne… Mon aîné n'a pas l’air à me reconnaître et cela me fait douter de moi. Sa question me rappelle à la raison et m’indique que je ne me suis pas planté quand je l’ai appelé par son prénom. Et si moi je l’ai reconnu du premier coup, ça n'a clairement pas l’air d’être le cas de mon aîné qui semble avoir un mal à retrouver où il aurait pu me croiser. Effacé comme je peux l’être, je sais que c’est plutôt compréhensible que mon existence soit facilement oubliée mais cela reste très légèrement vexant. Néanmoins dans le cas de Jinhyun, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. La dernière fois que lui et moi nous sommes vus, j’étais encore un adolescent voire un enfant. Je suppose que j’ai changé depuis cette époque, suffisamment en tout cas pour qu’il ne me reconnaisse pas d'emblée. À l’inverse, il serait difficile de ne pas reconnaître Jinhyun, les années n’ont pas tellement déformé ces traits et il a toujours cette aura écrasante, parfois même effrayante, qui impressionnait beaucoup le gamin que j’étais. Je suis ravie de voir que vieillir m’a rendu un peu plus immunisée contre celle-ci. Après ce qui me parait une éternité, je finis par fermer la bouche, qui s’est ouverte sans mon accord sous la surprise. Les yeux toujours attachés à la silhouette de mon ainé, je m’éclaircie la gorge avant d’oser répondre. « Ah euh je suis Joo Wonhee… » je marmonne, pas tout à fait convaincu que cela suffira à raviver sa mémoire. J’essaie tant bien que mal de penser à ce qui pourrait l’aider à se souvenir de moi, quelque chose d’accessible, plus simple à dire qu’à faire. « C’était il y a quelques années maintenant… Je parlais assez peu… » euphémisme puisqu’à l’époque je traînais avec moi mon bégaiement prononcé qui brisait le peu de confiance que j’avais et qui l’empêchait d'adresser plus d’une phrase à la même personne. « Et j’étais haut comme ça… » j’ajoute bêtement en montrant de mes mains la taille que j’avais sûrement à l’époque, bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire. Mais ce sont un peu près les souvenirs qu’il doit avoir de moi : un gamin pas bien dans sa peau qui ne parlait pas parce qu’il bégayait. La description n’est pas très glorieuse mais elle est criante de vérité. « Enfin tu ne te souviens sûrement pas… » je grimace, détournant enfin le regard, ce n’est pas comme si j’avais quelque chose de mémorable après tout. J’ai beau cherché un élément particulier à propos de moi, rien ne me vient à l’esprit. Je pourrais sûrement ajouter mon lien avec mon géniteur et JOOIM Cosmetics pour que Jinhyun me reconnaisse plus aisément. Cependant, l’idée d’être directement associé avec mon père et cette entreprise véreuse ne me plait pas, donc je préfère éviter. Être reconnu pour ce que je suis, Wonhee, pas pour ce qu’on voudrait que je sois, l’héritier de la compagnie. Pourtant, c’est de cette façon dont nous nous sommes rencontrés. Les fils héritiers entreprises dont nous ne voulons pas, traînés à des repas d’affaire où nous ne souhaitions pas aller pour entendre des conversations interminables qui ne nous intéressaient pas.
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Pendant quelques instants je me demande si je ne me suis pas trompé de personne… Mon aîné n'a pas l’air à me reconnaître et cela me fait douter de moi. Sa question me rappelle à la raison et m’indique que je ne me suis pas planté quand je l’ai appelé par son prénom. Et si moi je l’ai reconnu du premier coup, ça n'a clairement pas l’air d’être le cas de mon aîné qui semble avoir un mal à retrouver où il aurait pu me croiser. Effacé comme je peux l’être, je sais que c’est plutôt compréhensible que mon existence soit facilement oubliée mais cela reste très légèrement vexant. Néanmoins dans le cas de Jinhyun, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. La dernière fois que lui et moi nous sommes vus, j’étais encore un adolescent voire un enfant. Je suppose que j’ai changé depuis cette époque, suffisamment en tout cas pour qu’il ne me reconnaisse pas d'emblée. À l’inverse, il serait difficile de ne pas reconnaître Jinhyun, les années n’ont pas tellement déformé ces traits et il a toujours cette aura écrasante, parfois même effrayante, qui impressionnait beaucoup le gamin que j’étais. Je suis ravie de voir que vieillir m’a rendu un peu plus immunisée contre celle-ci. Après ce qui me parait une éternité, je finis par fermer la bouche, qui s’est ouverte sans mon accord sous la surprise. Les yeux toujours attachés à la silhouette de mon ainé, je m’éclaircie la gorge avant d’oser répondre. « Ah euh je suis Joo Wonhee… » je marmonne, pas tout à fait convaincu que cela suffira à raviver sa mémoire. J’essaie tant bien que mal de penser à ce qui pourrait l’aider à se souvenir de moi, quelque chose d’accessible, plus simple à dire qu’à faire. « C’était il y a quelques années maintenant… Je parlais assez peu… » euphémisme puisqu’à l’époque je traînais avec moi mon bégaiement prononcé qui brisait le peu de confiance que j’avais et qui l’empêchait d'adresser plus d’une phrase à la même personne. « Et j’étais haut comme ça… » j’ajoute bêtement en montrant de mes mains la taille que j’avais sûrement à l’époque, bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire. Mais ce sont un peu près les souvenirs qu’il doit avoir de moi : un gamin pas bien dans sa peau qui ne parlait pas parce qu’il bégayait. La description n’est pas très glorieuse mais elle est criante de vérité. « Enfin tu ne te souviens sûrement pas… » je grimace, détournant enfin le regard, ce n’est pas comme si j’avais quelque chose de mémorable après tout. J’ai beau cherché un élément particulier à propos de moi, rien ne me vient à l’esprit. Je pourrais sûrement ajouter mon lien avec mon géniteur et JOOIM Cosmetics pour que Jinhyun me reconnaisse plus aisément. Cependant, l’idée d’être directement associé avec mon père et cette entreprise véreuse ne me plait pas, donc je préfère éviter. Être reconnu pour ce que je suis, Wonhee, pas pour ce qu’on voudrait que je sois, l’héritier de la compagnie. Pourtant, c’est de cette façon dont nous nous sommes rencontrés. Les fils héritiers entreprises dont nous ne voulons pas, traînés à des repas d’affaire où nous ne souhaitions pas aller pour entendre des conversations interminables qui ne nous intéressaient pas.(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Lun 26 Oct - 22:39
D'aussi loin que tu t'en souviennes, tu as toujours eu une mémoire photographique assez développée. Ce qui t'est d'ailleurs souvent très utile, notamment dans la danse, puisque bien souvent tu n'as besoin de voir une chorégraphie que quelques fois pour l'assimiler presque entièrement. Mais si le fait de posséder une telle mémoire t'aide beaucoup dans ta passion et ton métier, cela te confère également une certaine aisance quand il te faut te souvenir des visages. La preuve étant, il t'est plusieurs fois arrivé de reconnaître certains de tes fans quand tu les croisais, alors même que tu ne les avais aperçu qu'une fois ou deux parmi plusieurs centaines d'autres personnes avant ça. Alors, forcément, quand tu vois cet étudiant débarquer dans la salle, et s'il est vrai que tu as un peu de mal à te rappeler où et comment tu l'as croisé, tu es toutefois presque certain de l'avoir déjà vu quelque part. Joo Won Hee... Tu arques un sourcil à l'entente de ce prénom. Là aussi, ça te dit quelque chose... Mais ça ne fait pas pour autant tilt dans ta tête. Pas encore, tout du moins... Après tout, des gens, t'en rencontres tellement tous les jours que des Won Hee t'as dû en croiser plus que de raison... Cela dit, le jeune homme continue sur sa lancée, et toi tu creuses un peu plus profondément dans ton esprit. Il y a quelques années... Tu creuses, tu creuses, remontant des années en arrière. Haut comme ça... Tu l'observes, plissant légèrement les yeux, signe que tu réfléchis, et ça te prend plusieurs longues secondes encore mais finalement tu finis par la voir. La lumière... « Si, je me souviens de toi... » que tu lâches alors, simplement, avant de te rasseoir sur ta chaise, ta tasse de café posée juste devant toi. « Toi et tes parents veniez souvent manger à la maison... » Et pour cause, à l'époque, ton père et le sien avaient pour projet d'établir un partenariat entre leurs entreprises alors, forcément, les repas d'affaires, ça y aller... D'ailleurs, tout commence à te revenir peu à peu et tu te souviens très bien de ce gamin, muet comme une tombe, que l'on plaçait constamment devant toi lors des repas et qui, qu'on se le dise, était aussi heureux que toi de se trouver là... « Ça fait longtemps... » Très longtemps... Faut dire que tu avais 16 ans ou quelque chose comme ça, à l'époque. Et lui était bien plus jeune encore... « Qu'est-ce que tu deviens ?! » Lui indiquant la chaise juste en face de toi d'un geste de la tête, tu l'invites à s'asseoir et bois une gorgée de ton café, non sans esquisser une faible grimace lorsque la boisson encore brûlante vient toucher ta langue.
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D'aussi loin que tu t'en souviennes, tu as toujours eu une mémoire photographique assez développée. Ce qui t'est d'ailleurs souvent très utile, notamment dans la danse, puisque bien souvent tu n'as besoin de voir une chorégraphie que quelques fois pour l'assimiler presque entièrement. Mais si le fait de posséder une telle mémoire t'aide beaucoup dans ta passion et ton métier, cela te confère également une certaine aisance quand il te faut te souvenir des visages. La preuve étant, il t'est plusieurs fois arrivé de reconnaître certains de tes fans quand tu les croisais, alors même que tu ne les avais aperçu qu'une fois ou deux parmi plusieurs centaines d'autres personnes avant ça. Alors, forcément, quand tu vois cet étudiant débarquer dans la salle, et s'il est vrai que tu as un peu de mal à te rappeler où et comment tu l'as croisé, tu es toutefois presque certain de l'avoir déjà vu quelque part. Joo Won Hee... Tu arques un sourcil à l'entente de ce prénom. Là aussi, ça te dit quelque chose... Mais ça ne fait pas pour autant tilt dans ta tête. Pas encore, tout du moins... Après tout, des gens, t'en rencontres tellement tous les jours que des Won Hee t'as dû en croiser plus que de raison... Cela dit, le jeune homme continue sur sa lancée, et toi tu creuses un peu plus profondément dans ton esprit. Il y a quelques années... Tu creuses, tu creuses, remontant des années en arrière. Haut comme ça... Tu l'observes, plissant légèrement les yeux, signe que tu réfléchis, et ça te prend plusieurs longues secondes encore mais finalement tu finis par la voir. La lumière... « Si, je me souviens de toi... » que tu lâches alors, simplement, avant de te rasseoir sur ta chaise, ta tasse de café posée juste devant toi. « Toi et tes parents veniez souvent manger à la maison... » Et pour cause, à l'époque, ton père et le sien avaient pour projet d'établir un partenariat entre leurs entreprises alors, forcément, les repas d'affaires, ça y aller... D'ailleurs, tout commence à te revenir peu à peu et tu te souviens très bien de ce gamin, muet comme une tombe, que l'on plaçait constamment devant toi lors des repas et qui, qu'on se le dise, était aussi heureux que toi de se trouver là... « Ça fait longtemps... » Très longtemps... Faut dire que tu avais 16 ans ou quelque chose comme ça, à l'époque. Et lui était bien plus jeune encore... « Qu'est-ce que tu deviens ?! » Lui indiquant la chaise juste en face de toi d'un geste de la tête, tu l'invites à s'asseoir et bois une gorgée de ton café, non sans esquisser une faible grimace lorsque la boisson encore brûlante vient toucher ta langue.(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Sam 31 Oct - 9:51
Je me sens un peu idiot d’avoir à insister autant pour que quelqu’un se rappelle de moi, peut-être aurait pu simplement passer mon chemin, oublier cette rencontre et tout bêtement me concentrer sur cette histoire de clé usb qu’il me faut absolument. Tant pis si Jinhyun est incapable de se rappeler de moi, de toute façon ce n’est pas comme si cela allait lui apporter quoi que ce soit de le faire. Qui sait ? Peut-être que ses souvenirs de moi, s’ils existent, ne sont pas aussi bons que les miens. Je me souviens d’un jeune homme qui rendait les diners d’affaire un peu moins long, pas spécialement ravi de le faire mais qui avait fini par partager quelques moments avec le gamin innocent et timide que j’étais encore à l’époque. Mais peut-être que pour lui, je n’ai été qu’un élément négatif supplémentaire à rajouter à ces repas insupportables. Pourtant, je continue d’entrer dans les détails espérant lui que ça l’aidera à retrouver la mémoire mais quand je le vois plisser les yeux un peu plus à chacun de mes mots, je perds espoir. Je pense qu’il n’arrivera pas à retrouver où il a vu ma tête, ni même où il a entendu mon prénom. Un soupir m’échappe, tant pis. Je m’apprête à lui dire que ce n’est pas grave mais que je venais pour l’ouverture d’une salle quand je vois à son visage que ça y est, cela lui revient. Un petit sourire s’affiche sur mon visage alors que le jeune homme s’installe de nouveau sur sa chaise de bureau. Même si cela a été long, je suis ravi de constater que mon ainé se souvient de moi. J’hoche la tête alors qu’il évoque les conditions dans lesquelles nous nous sommes si souvent vus. « Très souvent même. » j’ajoute avec un petit rire. Et oui, cela fait longtemps, une éternité même mais rien n’a vraiment changé de mon côté. Enfin, bien sûr, j’ai grandi et je suis devenu plus ouvert ou plutôt moins fermé, mais quelque part ma situation n’a pas changé. Un sourire toujours imprimé sur le visage, je m’assois sur la chaise qu’il m’indique. « Je suis étudiant ici depuis pas si longtemps. Enfin, si quand même, quatre ans. ». Pour le peu que je vais en cours, mon année d’étude n’est pas vraiment la notion du temps qui me sert de repère. Mais oui, cela fait déjà quatre ans que j’étudie un truc qui ne m’intéresse, qui aurait pu croire que je tiendrais si longtemps. Mes yeux se fixent sur l’homme en face de moi, alors que les questions se bousculent dans ma tête. « Et toi ? Est-ce que tu fais encore à Yonsei ? Tu n’es plus en âge d’être étudiant si ? ». Et puis, il a un café à la main. Il semble aussi parfaitement avoir ses aises dans la salle des professeurs, voire même avoir un bureau à son nom. « T’es professeur ici ? Est-ce qui est arrivé à l’entreprise de ton père ? » je demande d’un air réellement étonné. Jusqu’à preuve du contraire, on était tous les deux enfermés dans ce cycle familial qui ne nous plaisait pas, a-t-il réussi à en sortir ?
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Je me sens un peu idiot d’avoir à insister autant pour que quelqu’un se rappelle de moi, peut-être aurait pu simplement passer mon chemin, oublier cette rencontre et tout bêtement me concentrer sur cette histoire de clé usb qu’il me faut absolument. Tant pis si Jinhyun est incapable de se rappeler de moi, de toute façon ce n’est pas comme si cela allait lui apporter quoi que ce soit de le faire. Qui sait ? Peut-être que ses souvenirs de moi, s’ils existent, ne sont pas aussi bons que les miens. Je me souviens d’un jeune homme qui rendait les diners d’affaire un peu moins long, pas spécialement ravi de le faire mais qui avait fini par partager quelques moments avec le gamin innocent et timide que j’étais encore à l’époque. Mais peut-être que pour lui, je n’ai été qu’un élément négatif supplémentaire à rajouter à ces repas insupportables. Pourtant, je continue d’entrer dans les détails espérant lui que ça l’aidera à retrouver la mémoire mais quand je le vois plisser les yeux un peu plus à chacun de mes mots, je perds espoir. Je pense qu’il n’arrivera pas à retrouver où il a vu ma tête, ni même où il a entendu mon prénom. Un soupir m’échappe, tant pis. Je m’apprête à lui dire que ce n’est pas grave mais que je venais pour l’ouverture d’une salle quand je vois à son visage que ça y est, cela lui revient. Un petit sourire s’affiche sur mon visage alors que le jeune homme s’installe de nouveau sur sa chaise de bureau. Même si cela a été long, je suis ravi de constater que mon ainé se souvient de moi. J’hoche la tête alors qu’il évoque les conditions dans lesquelles nous nous sommes si souvent vus. « Très souvent même. » j’ajoute avec un petit rire. Et oui, cela fait longtemps, une éternité même mais rien n’a vraiment changé de mon côté. Enfin, bien sûr, j’ai grandi et je suis devenu plus ouvert ou plutôt moins fermé, mais quelque part ma situation n’a pas changé. Un sourire toujours imprimé sur le visage, je m’assois sur la chaise qu’il m’indique. « Je suis étudiant ici depuis pas si longtemps. Enfin, si quand même, quatre ans. ». Pour le peu que je vais en cours, mon année d’étude n’est pas vraiment la notion du temps qui me sert de repère. Mais oui, cela fait déjà quatre ans que j’étudie un truc qui ne m’intéresse, qui aurait pu croire que je tiendrais si longtemps. Mes yeux se fixent sur l’homme en face de moi, alors que les questions se bousculent dans ma tête. « Et toi ? Est-ce que tu fais encore à Yonsei ? Tu n’es plus en âge d’être étudiant si ? ». Et puis, il a un café à la main. Il semble aussi parfaitement avoir ses aises dans la salle des professeurs, voire même avoir un bureau à son nom. « T’es professeur ici ? Est-ce qui est arrivé à l’entreprise de ton père ? » je demande d’un air réellement étonné. Jusqu’à preuve du contraire, on était tous les deux enfermés dans ce cycle familial qui ne nous plaisait pas, a-t-il réussi à en sortir ?(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Sam 1 Mai - 22:55
Tu dois bien l'avouer, ces repas d'affaires, c'était ta grosse hantise à l'époque. Une corvée imposée par tes parents (ton père en particulier) et à laquelle tu ne pouvais malheureusement pas échapper. Parce qu'il fallait bien te présenter. De manière officieuse, certes, mais tout le monde devait savoir que tu étais le futur de la grosse entreprise familiale. Du moins, c'est ainsi que ton paternel voyait les choses, encore convaincu à cette époque qu'il parviendrait à te faire céder. A obtenir de toi ce qu'il voulait... Et finalement, plus par égard pour ta mère qui devait sans cesse supporter vos prises de tête, tu acceptais à contre cœur de jouer le jeu. Pour autant, tu te contentais du strict minimum, à savoir ta simple présence. Pour le reste, il n'était pas rare que tu passes ta soirée à tirer la gueule ou à envoyer quelques piques plus ou moins subtiles à ton père. Et, qu'on se le dise, ce qui te réconfortait un peu lors de ces dîners, c'était le fait de savoir que tu n'étais pas le seul à "souffrir". Que vous étiez deux dans cette galère... D'ailleurs, maintenant que t'y repenses, tu ne peux t'empêcher de te demander à quel point cela devait être pénible pour le jeune homme qui se tient devant toi, lui qui n'avait qu'une dizaine d'années. Déjà que pour toi c'était une plaie de devoir les écouter parler affaires pendant des heures, alors pour un môme... Heureusement, tout ça est loin derrière vous, maintenant. Du moins, en ce qui te concerne. Non pas que t'ais réussi à te débarrasser de cet abruti qui te sert de père, celui-ci continuant sans cesse de te tanner pour que tu acceptes de reprendre les rennes de l'entreprise mais t'es beaucoup plus à l'aise, à présent, quand il s'agit de l'envoyer chier. T'es d'ailleurs bien curieux de savoir ce qu'il en est du côté de Won Hee et, alors que ce dernier finit par s'installer en face de toi, tu hoches légèrement la tête à sa réponse. Quatre ans... C'est étonnant que tu ne l'ais pas croisé avant. Quoique... Peut-être pas tant que ça vu que quand tu n'es pas ici, dans la salle des professeurs, tu passes pratiquement tout ton temps dans la salle de danse. Rares sont les fois où tu déambules sur le campus. Te contentant donc d'un simple « Je vois... » pour toute réponse, tu bois une nouvelle gorgée de ton café, celui-ci ayant très légèrement refroidi entre temps, et un léger sourire vient prendre possession de ton visage aux paroles du jeune homme, alors que tu réponds presque dans un murmure : « Je ne suis pas si vieux que ça... » 28 ans... Comme le temps passe vite. Cela dit, il y a dans l'établissement des étudiants plus vieux que toi. Pas parmi tes élèves mais t'en as croisé un ou deux... « Mais t'as raison, je ne suis effectivement plus étudiant. Je suis passé du côté de ceux qui vous mènent la vie dure. » Et, clairement, il y a encore quelques années, jamais tu n'aurais pensé qu'une telle chose puisse arriver. « Quant à l'entreprise familiale, elle se porte plutôt bien... » Prenant une courte pause, tu hoches légèrement les épaules, avant de reprendre : « J'ai juste décidé de les envoyer chier, elle et mon père... » Pas très correct ce langage dans la bouche d'un professeur, c'est vrai. Mais c'est littéralement ce que tu as fait : envoyer chier ton père. Et, clairement, cela a été l'une des meilleures décisions que tu ais pu prendre dans ta vie. Certes, bien que tu sois plutôt bien lotis, nier le fait que tu gagnes moins bien ta vie que si tu avais consentis devenir PDG de la chaîne d'hôtels de ton père serait de la mauvaise foi. Mais tu te plais bien dans ce que tu fais. Et puis, tu as des projets. Plein de projets... « Et toi ? T'as réussi à échapper aux repas d'affaires et autres joyeusetés du genre ? » Étant donné la surprise que tu as lu sur son visage quand il a compris que toi t'avais pris un chemin différent de celui que ton père avait imaginé pour toi, t'en doutes un peu mais sait-on jamais... « Tu étudies quoi ici ? »
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it's been so long since we last saw each other. it seems like a lot's happened. everything in our life changed since.
Tu dois bien l'avouer, ces repas d'affaires, c'était ta grosse hantise à l'époque. Une corvée imposée par tes parents (ton père en particulier) et à laquelle tu ne pouvais malheureusement pas échapper. Parce qu'il fallait bien te présenter. De manière officieuse, certes, mais tout le monde devait savoir que tu étais le futur de la grosse entreprise familiale. Du moins, c'est ainsi que ton paternel voyait les choses, encore convaincu à cette époque qu'il parviendrait à te faire céder. A obtenir de toi ce qu'il voulait... Et finalement, plus par égard pour ta mère qui devait sans cesse supporter vos prises de tête, tu acceptais à contre cœur de jouer le jeu. Pour autant, tu te contentais du strict minimum, à savoir ta simple présence. Pour le reste, il n'était pas rare que tu passes ta soirée à tirer la gueule ou à envoyer quelques piques plus ou moins subtiles à ton père. Et, qu'on se le dise, ce qui te réconfortait un peu lors de ces dîners, c'était le fait de savoir que tu n'étais pas le seul à "souffrir". Que vous étiez deux dans cette galère... D'ailleurs, maintenant que t'y repenses, tu ne peux t'empêcher de te demander à quel point cela devait être pénible pour le jeune homme qui se tient devant toi, lui qui n'avait qu'une dizaine d'années. Déjà que pour toi c'était une plaie de devoir les écouter parler affaires pendant des heures, alors pour un môme... Heureusement, tout ça est loin derrière vous, maintenant. Du moins, en ce qui te concerne. Non pas que t'ais réussi à te débarrasser de cet abruti qui te sert de père, celui-ci continuant sans cesse de te tanner pour que tu acceptes de reprendre les rennes de l'entreprise mais t'es beaucoup plus à l'aise, à présent, quand il s'agit de l'envoyer chier. T'es d'ailleurs bien curieux de savoir ce qu'il en est du côté de Won Hee et, alors que ce dernier finit par s'installer en face de toi, tu hoches légèrement la tête à sa réponse. Quatre ans... C'est étonnant que tu ne l'ais pas croisé avant. Quoique... Peut-être pas tant que ça vu que quand tu n'es pas ici, dans la salle des professeurs, tu passes pratiquement tout ton temps dans la salle de danse. Rares sont les fois où tu déambules sur le campus. Te contentant donc d'un simple « Je vois... » pour toute réponse, tu bois une nouvelle gorgée de ton café, celui-ci ayant très légèrement refroidi entre temps, et un léger sourire vient prendre possession de ton visage aux paroles du jeune homme, alors que tu réponds presque dans un murmure : « Je ne suis pas si vieux que ça... » 28 ans... Comme le temps passe vite. Cela dit, il y a dans l'établissement des étudiants plus vieux que toi. Pas parmi tes élèves mais t'en as croisé un ou deux... « Mais t'as raison, je ne suis effectivement plus étudiant. Je suis passé du côté de ceux qui vous mènent la vie dure. » Et, clairement, il y a encore quelques années, jamais tu n'aurais pensé qu'une telle chose puisse arriver. « Quant à l'entreprise familiale, elle se porte plutôt bien... » Prenant une courte pause, tu hoches légèrement les épaules, avant de reprendre : « J'ai juste décidé de les envoyer chier, elle et mon père... » Pas très correct ce langage dans la bouche d'un professeur, c'est vrai. Mais c'est littéralement ce que tu as fait : envoyer chier ton père. Et, clairement, cela a été l'une des meilleures décisions que tu ais pu prendre dans ta vie. Certes, bien que tu sois plutôt bien lotis, nier le fait que tu gagnes moins bien ta vie que si tu avais consentis devenir PDG de la chaîne d'hôtels de ton père serait de la mauvaise foi. Mais tu te plais bien dans ce que tu fais. Et puis, tu as des projets. Plein de projets... « Et toi ? T'as réussi à échapper aux repas d'affaires et autres joyeusetés du genre ? » Étant donné la surprise que tu as lu sur son visage quand il a compris que toi t'avais pris un chemin différent de celui que ton père avait imaginé pour toi, t'en doutes un peu mais sait-on jamais... « Tu étudies quoi ici ? »(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Ven 25 Juin - 17:09
Cela fait quelque temps que ces soirées interminables ont réduit en quantité et en fréquence, ma mère a décidé d’arrêter de nous forcer à venir quand ma petite sœur a commencé à s’affirmer et à taper du poing sur la table. Puis de plus en plus, j’arrive à trouver des excuses, bonnes ou mauvaises, pour ne pas être à, ne pas être dispo. Un projet à rendre, un cours déplacé, des activités obligatoires de fraternité. Tout est bon pour éviter d’avoir à revivre ces discours financiers d’un grand ennui et ces sourires faux qui vous filent la nausée. Je suis impressionnée d’entendre que Jinhyun a réussi à se sortir de ce cercle infernal. Naturellement, ma bouche s’ouvre sous la surprise et je ne trouve rien à répondre, ne contentant de le regarder bêtement. En le voyant ici, cette possibilité ne m’avait pas traversé l’esprit ; je vois que les choses ont beaucoup changé en quelques années. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour tout le monde… Et je me sens presque honteux lorsque le jeune enseignant me retourne la question. Ma réponse fait beaucoup moins rêver que la sienne, il en est certain. La lèvre mordue entre mes dents, je réfléchis tout de même quelques secondes à ma réponse bien qu’elle paraisse évidente dans ma tête. « Hm, ça dépend des jours. Pas toujours, mais globalement j’arrive à m’échapper avec le prétexte de l’université. Si j’ai de la chance. » je réponds finalement, le regard détourné vers des classeurs trop pleins qui trainent sur un autre bureau. On ne peut pas vraiment dire que ma situation a changé, ni que j’ai pris les choses en main pour changer mon avenir tout tracé. « Mes parents ont choisi la gestion, ça me donnera les bases pour gérer l'entreprise, il semblerait. » j’explique en jouant avec mes doigts. Je ne suis pas fière de ce manque d’initiative, mais prendre des initiatives c’est fatiguant et pas toujours fructueux. Alors je suis plutôt du genre à attendre que les choses se règlent par elle-même… Mais si je dois bien être réaliste sur le fait que cela arrive peu. Tout compte fait, je finis par relever les yeux vers mon aîné le visage plein de curiosité. « Comment… T’as ‘envoyé chier' ton père ? » la question m’échappe et à peine les mots sortis, je regrette instantanément de l’avoir posé. « Pardon, ce ne sont sûrement pas mes affaires et tout à fait mal polie de demander. » je reprends, un peu nerveux à l’idée d’avoir froissé Jinhyun avec cette curiosité mal placée. Ce n’est très certainement pas le cas, mais je ne peux m’empêcher de ne dire que cela ne me regarde pas, peu importe combien j’ai envie de savoir comment il a fait. Qui sait ? Un jour, je pourrais m’inspirer pour voler de mes propres ailes. « Je suis simplement curieux, ça a l’air si simple quand tu le dis. » je souris laissant mon corps s’enfoncer un peu plus dans ma chaise. Quelque part, sa situation me fait rêver ; j’imagine que ce n’est pas très confortable avec son père mais il a l’air parfaitement épanoui avec son choix, parfaitement heureux d’avoir changé son avenir.
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Cela fait quelque temps que ces soirées interminables ont réduit en quantité et en fréquence, ma mère a décidé d’arrêter de nous forcer à venir quand ma petite sœur a commencé à s’affirmer et à taper du poing sur la table. Puis de plus en plus, j’arrive à trouver des excuses, bonnes ou mauvaises, pour ne pas être à, ne pas être dispo. Un projet à rendre, un cours déplacé, des activités obligatoires de fraternité. Tout est bon pour éviter d’avoir à revivre ces discours financiers d’un grand ennui et ces sourires faux qui vous filent la nausée. Je suis impressionnée d’entendre que Jinhyun a réussi à se sortir de ce cercle infernal. Naturellement, ma bouche s’ouvre sous la surprise et je ne trouve rien à répondre, ne contentant de le regarder bêtement. En le voyant ici, cette possibilité ne m’avait pas traversé l’esprit ; je vois que les choses ont beaucoup changé en quelques années. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour tout le monde… Et je me sens presque honteux lorsque le jeune enseignant me retourne la question. Ma réponse fait beaucoup moins rêver que la sienne, il en est certain. La lèvre mordue entre mes dents, je réfléchis tout de même quelques secondes à ma réponse bien qu’elle paraisse évidente dans ma tête. « Hm, ça dépend des jours. Pas toujours, mais globalement j’arrive à m’échapper avec le prétexte de l’université. Si j’ai de la chance. » je réponds finalement, le regard détourné vers des classeurs trop pleins qui trainent sur un autre bureau. On ne peut pas vraiment dire que ma situation a changé, ni que j’ai pris les choses en main pour changer mon avenir tout tracé. « Mes parents ont choisi la gestion, ça me donnera les bases pour gérer l'entreprise, il semblerait. » j’explique en jouant avec mes doigts. Je ne suis pas fière de ce manque d’initiative, mais prendre des initiatives c’est fatiguant et pas toujours fructueux. Alors je suis plutôt du genre à attendre que les choses se règlent par elle-même… Mais si je dois bien être réaliste sur le fait que cela arrive peu. Tout compte fait, je finis par relever les yeux vers mon aîné le visage plein de curiosité. « Comment… T’as ‘envoyé chier' ton père ? » la question m’échappe et à peine les mots sortis, je regrette instantanément de l’avoir posé. « Pardon, ce ne sont sûrement pas mes affaires et tout à fait mal polie de demander. » je reprends, un peu nerveux à l’idée d’avoir froissé Jinhyun avec cette curiosité mal placée. Ce n’est très certainement pas le cas, mais je ne peux m’empêcher de ne dire que cela ne me regarde pas, peu importe combien j’ai envie de savoir comment il a fait. Qui sait ? Un jour, je pourrais m’inspirer pour voler de mes propres ailes. « Je suis simplement curieux, ça a l’air si simple quand tu le dis. » je souris laissant mon corps s’enfoncer un peu plus dans ma chaise. Quelque part, sa situation me fait rêver ; j’imagine que ce n’est pas très confortable avec son père mais il a l’air parfaitement épanoui avec son choix, parfaitement heureux d’avoir changé son avenir.(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Dim 3 Oct - 1:08
Déjà très jeune, tu avais une idée bien précise de ce que tu voulais faire de ta vie. Et clairement, diriger la grande multinationale familiale en était à des années lumières. Toi, tout ce que tu voulais, c'était monter sur scène et montrer au monde ce dont tu étais capable. Partager avec les autres cette passion que tu avais pour la danse... Ce qui, finalement, t'as pas mal aidé à t'affirmer face à ton père. Toutefois, tu as bien conscience que ton cas est une exception. Car rares sont les gens qui savent aussi tôt ce qu'ils souhaitent faire plus tard. Pour être honnête, il y en a même certains qui, une fois arrivés sur les bancs de l'université, n'en ont toujours aucune idée. De ces gens là, tu en croises tous les jours, en tant que prof. Et, très franchement, tu ne serais pas surpris d'apprendre que le jeune homme qui se tient devant toi en fait partie. D'ailleurs, bien vite, ses réponses tendent à te donner raison et tu arques légèrement un sourcil quand il t'apprend que ce sont ses parents qui ont décidé pour lui des études qu'il allait suivre. « Et il n'y avait rien d'autre qui te tentait ? Rien d'autre que tu aurais voulu « essayer » ? » Après tout, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas le choix, la Yonsei étant certainement l'une des universités coréennes les mieux lotie en terme de diversité de cursus. Mais, là encore, peut-être aurait-il d'abord fallu que l'étudiant ait des projets d'avenir. Des envies... Et, qu'on se le dise, plus la conversation avance et plus il devient évident que ce n'est absolument pas le cas. Pourtant, et contre toute attente, l'étudiant réussit quand même à te surprendre lorsque, les yeux presque brillants, il te demande comment t'as fait pour « envoyer chier ton père ». Et un fin sourire amusé vient alors légèrement étirer tes lèvres, tandis que tu l'écoutes s'excuser de s'être, semble-t-il, montré trop curieux. « Pourquoi tu veux savoir ça ? T'as l'intention de faire la même chose ? » Doucement, ton sourire s'agrandit et tu portes une énième fois ta tasse de café à tes lèvres, avant de reprendre : « Ça n'a pas juste l'air simple. Ça l'est ! Faut juste en avoir réellement envie... » Mais lui, est-ce qu'il en a vraiment envie ? Après tout, tu pourrais également comprendre que le jeune homme veuille choisir la facilité en se contentant de cet avenir déjà tout tracé. Il ne serait pas le premier et certainement pas le dernier à faire un tel choix. Faut dire qu'il y a bien pire comme situation que celle de se retrouver à la tête d'une entreprise qui brasse des millions, même si, en ce qui te concerne, tu préférerais plutôt mourir que te conformer à ce que ton père a toujours imaginé pour toi. « Déjà la question est de savoir ce que tu ferais après avoir « envoyé chier » ton père ?! Si la réponse est « je ne sais pas » alors peut-être qu'il vaut mieux que tu oublies cette idée dans l'immédiat. » Haussant légèrement les épaules, tu termines ta tasse de café et reposes cette dernière sur la table. « Tu as des passions dans la vie ? J'veux dire, hormis la gestion... » Une nouvelle fois, un sourire prend possession de ton visage, mais celui-ci se veut légèrement moqueur, alors que tu finis par te lever pour aller te faire un autre café. « T'en veux un ? » finis-tu d'ailleurs par demander à l'étudiant, en lui indiquant la machine d'un léger mouvement de la tête.
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Déjà très jeune, tu avais une idée bien précise de ce que tu voulais faire de ta vie. Et clairement, diriger la grande multinationale familiale en était à des années lumières. Toi, tout ce que tu voulais, c'était monter sur scène et montrer au monde ce dont tu étais capable. Partager avec les autres cette passion que tu avais pour la danse... Ce qui, finalement, t'as pas mal aidé à t'affirmer face à ton père. Toutefois, tu as bien conscience que ton cas est une exception. Car rares sont les gens qui savent aussi tôt ce qu'ils souhaitent faire plus tard. Pour être honnête, il y en a même certains qui, une fois arrivés sur les bancs de l'université, n'en ont toujours aucune idée. De ces gens là, tu en croises tous les jours, en tant que prof. Et, très franchement, tu ne serais pas surpris d'apprendre que le jeune homme qui se tient devant toi en fait partie. D'ailleurs, bien vite, ses réponses tendent à te donner raison et tu arques légèrement un sourcil quand il t'apprend que ce sont ses parents qui ont décidé pour lui des études qu'il allait suivre. « Et il n'y avait rien d'autre qui te tentait ? Rien d'autre que tu aurais voulu « essayer » ? » Après tout, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas le choix, la Yonsei étant certainement l'une des universités coréennes les mieux lotie en terme de diversité de cursus. Mais, là encore, peut-être aurait-il d'abord fallu que l'étudiant ait des projets d'avenir. Des envies... Et, qu'on se le dise, plus la conversation avance et plus il devient évident que ce n'est absolument pas le cas. Pourtant, et contre toute attente, l'étudiant réussit quand même à te surprendre lorsque, les yeux presque brillants, il te demande comment t'as fait pour « envoyer chier ton père ». Et un fin sourire amusé vient alors légèrement étirer tes lèvres, tandis que tu l'écoutes s'excuser de s'être, semble-t-il, montré trop curieux. « Pourquoi tu veux savoir ça ? T'as l'intention de faire la même chose ? » Doucement, ton sourire s'agrandit et tu portes une énième fois ta tasse de café à tes lèvres, avant de reprendre : « Ça n'a pas juste l'air simple. Ça l'est ! Faut juste en avoir réellement envie... » Mais lui, est-ce qu'il en a vraiment envie ? Après tout, tu pourrais également comprendre que le jeune homme veuille choisir la facilité en se contentant de cet avenir déjà tout tracé. Il ne serait pas le premier et certainement pas le dernier à faire un tel choix. Faut dire qu'il y a bien pire comme situation que celle de se retrouver à la tête d'une entreprise qui brasse des millions, même si, en ce qui te concerne, tu préférerais plutôt mourir que te conformer à ce que ton père a toujours imaginé pour toi. « Déjà la question est de savoir ce que tu ferais après avoir « envoyé chier » ton père ?! Si la réponse est « je ne sais pas » alors peut-être qu'il vaut mieux que tu oublies cette idée dans l'immédiat. » Haussant légèrement les épaules, tu termines ta tasse de café et reposes cette dernière sur la table. « Tu as des passions dans la vie ? J'veux dire, hormis la gestion... » Une nouvelle fois, un sourire prend possession de ton visage, mais celui-ci se veut légèrement moqueur, alors que tu finis par te lever pour aller te faire un autre café. « T'en veux un ? » finis-tu d'ailleurs par demander à l'étudiant, en lui indiquant la machine d'un léger mouvement de la tête.(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Mer 20 Oct - 15:56
La vie que ma famille a choisi pour moi n’est clairement pas celle qui m’intéresse. Pas que je sache réellement ce qui m’intéresse dans la vie à vrai dire… La seule chose dont je suis sûre c’est que je n’arrive pas du tout à me projeter dans la mission de cadre supérieur, poupée des parents, qui m’attend à la fin du master choisi par mes parents. Être obligé de faire de la gestion, c’est bien assez. Mais la question de Jinhyun me rappelle que je ne voyais pas ce que j’aurais pu faire d’autre à l’époque, et encore aujourd’hui, c’est encore bien flou. « J’y avais jamais vraiment réfléchi avant d’entrer à l’université… Je savais que je n’aurais de toute façon pas le choix. ». C’était juste un rêve lointain pour moi et cela l’est toujours. Alors il y a une certaine part de moi qui admire réellement Jinhyun pour avoir réussi à voler de ses propres ailes, loin des volontés de son paternel. Je ne peux m’empêcher de poser la question sur le comment a-t-il fini par prendre son envol pour finir comme professeur à yonsei. Mes lèvres pincées quand je vois le sourire amusé de mon aîné, je me contente de hausser les épaules. Je ne suis vraiment pas convaincu que ce soit si simple que le danseur m’annonce. Ou bien, comme il le dit si bien, je n’en ai pas assez envie pour en être capable. Ou bien simplement, je ne suis pas prêt pour cela. Un manque de volonté qui vient certainement du fait que je n’ai rien de ‘mieux’ à faire pour l’instant. Je fronce les sourcils en réfléchissant à la question, pas simple quand cela fait déjà des mois que je brasse encore et encore ces mêmes interrogations. À chaque fois que je pense en avoir fait le tour avec toujours la même conclusion – rien – la voilà qui revient sur le tapis. Ma tête se relève rapidement vers mon aîné quand il me coupe dans mes réflexions pour un café. « Non merci, je n’aime pas trop le café… » dis-je en secouant la tête dans un signe de négation. Je le suis des yeux un instant lorsqu’il se prépare un nouveau café, si j’ai fini par me faire à l’odeur, le goût de la boisson dérange toujours et encore mes papilles. À croire que j’ai gardé mes goûts d’enfant. Un nouveau soupir quitte mes lèvres, avant que je me décide à répondre aux questions de Jinhyun. « Hm, pas vraiment. Pendant deux mois je me suis dit que j’étais un passionné de jeux-vidéo, mais finalement comme tous les ados de mon âge ça m'est vite passé. » je ris légèrement en repensant à cette période de ma vie à me persuader que je serais le prochain game design numéro un en corée. L’idée a vite été avortée lorsque j’ai compris que les vrais fans de jeux-vidéo supportés de rester derrière leur écran sur le même jeu pendant plus de deux heures. Et deux mois d’auto persuasion sont tombés à l’eau et retour à la case départ. « Pendant un semestre, je me suis dit que j’avais envie de faire staps mais avec quel sport au juste… Puis maintenant je suis au club de volley et je me dis qu’heureusement que j’étudie pas le sport. ». En plus d’être particulièrement mauvais pour ce sport, ou en tout cas c’est ce que j’avais l’impression d’être, je suis longtemps allé aux entraînements à reculons. Et pour avoir testé une dizaine de sports différents depuis mon entrée à l’université, aucun ne me parle plus qu’un autre, malheureusement. « Enfin, tout est mieux que la gestion… ». Certes, mais cela ne résout pas le fait que je n’ai pas encore la moindre idée de ce que je pourrais faire de ma vie, rien qui me fait assez vibrer pour en faire mon métier. Enfin, il y a bien… Non, impossible. Je soupire une nouvelle fois, la vie est dure. « Donc je suppose que c’est pas encore le moment de m’émanciper… » je conclue, réalisant que cela ne sert à rien de prendre son envol si on ne sait pas encore où l’on veut migrer.
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La vie que ma famille a choisi pour moi n’est clairement pas celle qui m’intéresse. Pas que je sache réellement ce qui m’intéresse dans la vie à vrai dire… La seule chose dont je suis sûre c’est que je n’arrive pas du tout à me projeter dans la mission de cadre supérieur, poupée des parents, qui m’attend à la fin du master choisi par mes parents. Être obligé de faire de la gestion, c’est bien assez. Mais la question de Jinhyun me rappelle que je ne voyais pas ce que j’aurais pu faire d’autre à l’époque, et encore aujourd’hui, c’est encore bien flou. « J’y avais jamais vraiment réfléchi avant d’entrer à l’université… Je savais que je n’aurais de toute façon pas le choix. ». C’était juste un rêve lointain pour moi et cela l’est toujours. Alors il y a une certaine part de moi qui admire réellement Jinhyun pour avoir réussi à voler de ses propres ailes, loin des volontés de son paternel. Je ne peux m’empêcher de poser la question sur le comment a-t-il fini par prendre son envol pour finir comme professeur à yonsei. Mes lèvres pincées quand je vois le sourire amusé de mon aîné, je me contente de hausser les épaules. Je ne suis vraiment pas convaincu que ce soit si simple que le danseur m’annonce. Ou bien, comme il le dit si bien, je n’en ai pas assez envie pour en être capable. Ou bien simplement, je ne suis pas prêt pour cela. Un manque de volonté qui vient certainement du fait que je n’ai rien de ‘mieux’ à faire pour l’instant. Je fronce les sourcils en réfléchissant à la question, pas simple quand cela fait déjà des mois que je brasse encore et encore ces mêmes interrogations. À chaque fois que je pense en avoir fait le tour avec toujours la même conclusion – rien – la voilà qui revient sur le tapis. Ma tête se relève rapidement vers mon aîné quand il me coupe dans mes réflexions pour un café. « Non merci, je n’aime pas trop le café… » dis-je en secouant la tête dans un signe de négation. Je le suis des yeux un instant lorsqu’il se prépare un nouveau café, si j’ai fini par me faire à l’odeur, le goût de la boisson dérange toujours et encore mes papilles. À croire que j’ai gardé mes goûts d’enfant. Un nouveau soupir quitte mes lèvres, avant que je me décide à répondre aux questions de Jinhyun. « Hm, pas vraiment. Pendant deux mois je me suis dit que j’étais un passionné de jeux-vidéo, mais finalement comme tous les ados de mon âge ça m'est vite passé. » je ris légèrement en repensant à cette période de ma vie à me persuader que je serais le prochain game design numéro un en corée. L’idée a vite été avortée lorsque j’ai compris que les vrais fans de jeux-vidéo supportés de rester derrière leur écran sur le même jeu pendant plus de deux heures. Et deux mois d’auto persuasion sont tombés à l’eau et retour à la case départ. « Pendant un semestre, je me suis dit que j’avais envie de faire staps mais avec quel sport au juste… Puis maintenant je suis au club de volley et je me dis qu’heureusement que j’étudie pas le sport. ». En plus d’être particulièrement mauvais pour ce sport, ou en tout cas c’est ce que j’avais l’impression d’être, je suis longtemps allé aux entraînements à reculons. Et pour avoir testé une dizaine de sports différents depuis mon entrée à l’université, aucun ne me parle plus qu’un autre, malheureusement. « Enfin, tout est mieux que la gestion… ». Certes, mais cela ne résout pas le fait que je n’ai pas encore la moindre idée de ce que je pourrais faire de ma vie, rien qui me fait assez vibrer pour en faire mon métier. Enfin, il y a bien… Non, impossible. Je soupire une nouvelle fois, la vie est dure. « Donc je suppose que c’est pas encore le moment de m’émanciper… » je conclue, réalisant que cela ne sert à rien de prendre son envol si on ne sait pas encore où l’on veut migrer.(c) DΛNDELION
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Re: long time no see (jinhyun) | Dim 6 Fév - 20:51
On a toujours le choix, aurais-tu voulu lui rétorquer. Et certainement que tu l'aurais fait dans d'autres circonstances. Mais, pour avoir dû composer avec un père un peu trop concerné par ton avenir (dieu merci, ta mère était bien moins regardante à ce propos et a même toujours mis un point d'honneur à te soutenir dans ce que tu faisais), tu peux aisément comprendre que cela n'ait pas forcément été évident pour le jeune homme, sur le moment. Mais oui... On a toujours le choix et si, de ton côté, tu as su t'opposer à ton père et à ses décisions, tu es convaincu que n'importe qui peut arriver. Comme tu le dis si bien, c'est juste une question de volonté. Et même si, dans l'immédiat, l'étudiant ne semble pas trop savoir ce qu'il veut exactement, qu'il montre un certain intérêt dans le fait de prendre son envol est plutôt encourageant, en soit. Il lui faut juste du temps. Du temps pour trouver ce qui le fera vibrer... Questionnant d'ailleurs le jeune homme sur de potentielles passions, tu te diriges finalement vers la machine à café, hochant simplement la tête quand Won Hee refuse le café que tu lui proposes. « Pour être honnête, moi non plus je n'aime pas trop ça... Cela ne fait pas longtemps que j'ai commencé à en boire. Depuis que je suis prof, en fait... » T'emparant de ta tasse de café, tu laisses échapper un rire et viens de nouveau t'asseoir à ta place. « Maintenant, je les enchaîne. Surtout quand je dois passer plusieurs heures le nez dans la paperasse… » Car ton poste de professeur de danse ne t'exempte absolument pas de toute partie administrative. Et c'est encore pire quand vient le moment des examens. « Cela dit, j'ai beau en ingérer pratiquement tous les jours et en quantité plutôt conséquente, je ne me ferais certainement jamais au goût... » Une très légère grimace vient d'ailleurs déformer les traits de ton visage alors que tu avales une première gorgée. Puis, finalement, et alors que le jeune homme reprend la parole, tu te contentes d'abord d'acquiescer simplement de la tête, laissant apparaître un fin sourire quand il t'avoue avoir pensé se tourner vers le gaming, pendant un temps. Toi-même étant un grand passionné de jeux vidéos depuis toujours, tu ne peux t'empêcher d'imaginer quelle aurait été la réaction de ton père si tu lui avais dit vouloir en faire ton métier. Certainement qu'il l'aurait encore plus mal pris que pour la danse et qu'il en aurait fait une syncope... Et tu ne penses pas te tromper en affirmant qu'il en aurait sûrement été de même pour le père de Won Hee. « Je suis sûr que ton père aurait adoré cette idée… » que tu lâches d'ailleurs, amusé. Le jeune homme t'explique ensuite avoir été tenté par des études de staps, avant de finalement abandonné cette idée aussi, faute de sport qui ait su obtenir ses faveurs. Et, plus tu l'écoutes, plus tu commences à te demander si le jeune homme n'est pas un cas désespéré. Comment peut-on à ce point n'avoir envie de rien ? « Effectivement, pour l'instant, ça risque d'être un peu compliqué… » que tu finis d'ailleurs par t'exclamer, à la fois amusé mais également un tantinet perplexe. « M'enfin, t'es jeune. T'as encore le temps d'y penser… » En espérant pour lui qu'il ne tarde pas trop, quand même, car plus ce sera le cas et plus il lui sera compliqué de se défaire de l'emprise de ses parents. « Mais dis moi... ?! » Le sourcil légèrement arquer, tu regardes le jeune homme qui te fait face, un air sérieux sur le visage. Puis, finalement, un sourire légèrement taquin vient doucement étirer tes lèvres et tu finis par demander : « T'as une nana ? » Question totalement random. Ou peut-être pas, en vrai... « Ou un mec, peu importe ? »
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graine de rockstar
long time no see
park jin hyun & joo won hee
it's been so long since we last saw each other. it seems like a lot's happened. everything in our life changed since.
On a toujours le choix, aurais-tu voulu lui rétorquer. Et certainement que tu l'aurais fait dans d'autres circonstances. Mais, pour avoir dû composer avec un père un peu trop concerné par ton avenir (dieu merci, ta mère était bien moins regardante à ce propos et a même toujours mis un point d'honneur à te soutenir dans ce que tu faisais), tu peux aisément comprendre que cela n'ait pas forcément été évident pour le jeune homme, sur le moment. Mais oui... On a toujours le choix et si, de ton côté, tu as su t'opposer à ton père et à ses décisions, tu es convaincu que n'importe qui peut arriver. Comme tu le dis si bien, c'est juste une question de volonté. Et même si, dans l'immédiat, l'étudiant ne semble pas trop savoir ce qu'il veut exactement, qu'il montre un certain intérêt dans le fait de prendre son envol est plutôt encourageant, en soit. Il lui faut juste du temps. Du temps pour trouver ce qui le fera vibrer... Questionnant d'ailleurs le jeune homme sur de potentielles passions, tu te diriges finalement vers la machine à café, hochant simplement la tête quand Won Hee refuse le café que tu lui proposes. « Pour être honnête, moi non plus je n'aime pas trop ça... Cela ne fait pas longtemps que j'ai commencé à en boire. Depuis que je suis prof, en fait... » T'emparant de ta tasse de café, tu laisses échapper un rire et viens de nouveau t'asseoir à ta place. « Maintenant, je les enchaîne. Surtout quand je dois passer plusieurs heures le nez dans la paperasse… » Car ton poste de professeur de danse ne t'exempte absolument pas de toute partie administrative. Et c'est encore pire quand vient le moment des examens. « Cela dit, j'ai beau en ingérer pratiquement tous les jours et en quantité plutôt conséquente, je ne me ferais certainement jamais au goût... » Une très légère grimace vient d'ailleurs déformer les traits de ton visage alors que tu avales une première gorgée. Puis, finalement, et alors que le jeune homme reprend la parole, tu te contentes d'abord d'acquiescer simplement de la tête, laissant apparaître un fin sourire quand il t'avoue avoir pensé se tourner vers le gaming, pendant un temps. Toi-même étant un grand passionné de jeux vidéos depuis toujours, tu ne peux t'empêcher d'imaginer quelle aurait été la réaction de ton père si tu lui avais dit vouloir en faire ton métier. Certainement qu'il l'aurait encore plus mal pris que pour la danse et qu'il en aurait fait une syncope... Et tu ne penses pas te tromper en affirmant qu'il en aurait sûrement été de même pour le père de Won Hee. « Je suis sûr que ton père aurait adoré cette idée… » que tu lâches d'ailleurs, amusé. Le jeune homme t'explique ensuite avoir été tenté par des études de staps, avant de finalement abandonné cette idée aussi, faute de sport qui ait su obtenir ses faveurs. Et, plus tu l'écoutes, plus tu commences à te demander si le jeune homme n'est pas un cas désespéré. Comment peut-on à ce point n'avoir envie de rien ? « Effectivement, pour l'instant, ça risque d'être un peu compliqué… » que tu finis d'ailleurs par t'exclamer, à la fois amusé mais également un tantinet perplexe. « M'enfin, t'es jeune. T'as encore le temps d'y penser… » En espérant pour lui qu'il ne tarde pas trop, quand même, car plus ce sera le cas et plus il lui sera compliqué de se défaire de l'emprise de ses parents. « Mais dis moi... ?! » Le sourcil légèrement arquer, tu regardes le jeune homme qui te fait face, un air sérieux sur le visage. Puis, finalement, un sourire légèrement taquin vient doucement étirer tes lèvres et tu finis par demander : « T'as une nana ? » Question totalement random. Ou peut-être pas, en vrai... « Ou un mec, peu importe ? »(c) DΛNDELION
won't pretend to be someone i'm not
i’ll be stayingtrue
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