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au détour d'un hasard (minsoo)

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au détour d'un hasard (minsoo) | Mar 28 Juil - 14:46
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
La tête un peu ailleurs, je me dirige vers le café le plus proche du dortoir sango. La journée d’hier, ou plutôt la semaine complète, a été longue, je déteste officiellement d’être d’astreinte pour les urgences vétérinaires la semaine. J’adore mon métier, vraiment, mais enchaîner les interventions en catastrophe aux quatre coins de la ville de nuit est loin d’être une partie de plaisir. La seule chose positive que j’y vois est le fait qu’à la suite de l’astreinte, j’ai mon weekend complet de libre ce qui me permet de prendre un peu de temps pour moi, pour une fois. Arrivée sur place, je ne perds pas de temps pour commander mon habituel chaï latte au lait d’amande avec un sourire fatigué pour mon serveur préféré, qui ricane en voyant ma tête, et surtout les cernes qui ornent magnifiquement bien mon visage. Habituée depuis quelques mois du café, l’équipe commence à reconnaître mes bons et mes mauvais jours. Je grogne pour la forme, mais je n’ai pas la force de faire plus que de lui dire de filer préparer ma commande. Alors que je récupère mon thé épicé, j’ai le droit à un banana cake en plus, offert par la maison. Remerciant de tout mon cœur le serveur, je me dis que malgré la fatigue la journée ne peut pas mieux commencer. Enfin, peut-être que si. Cherchant un coin au calme où m’installer pour finir ma nuit, mes yeux font le tour de la salle avant de rester bloquer une silhouette bien trop familière. Un sourire en coin s’installe directement sur mes lèvres. Tiens, ce bon vieux Minsoo, quel heureux hasard. Ça fait un moment depuis la dernière fois que l’on s’est croisé. Je ne suis même plus sûre de lui avoir envoyé un message pour le prévenir de mon retour de Nouvelle-Zélande en début d’année. D’ailleurs, est-ce que j’ai encore son numéro ? Excellente question. Je ne suis pas la plus douée pour garder contact et prendre des nouvelles. Les sms et moi ça fait deux, ils me servent quasiment que pour les urgences. Ce qui est sûre, c’est que la dernière fois que nous nous sommes vus remonter à il y a un peu plus de deux ans. Comme il n’est plus étudiant, c’est une belle coïncidence que de le croiser dans la digital city. Ni-une ni-deux, je presse le pas vers sa table où il semble extrêmement concentré sur son café et j’espère secrètement qu’il ne m’a pas vu. L’effet de surprise n’en sera que plus grand, je compte bien égayer son samedi matin avec ma présence. Alors comme s’il n’attendait que moi, je m’installe (ou plutôt je m’affale) sans gêne sur la chaise en face de lui en posant avec la plus grande délicatesse du monde mes affaires sur la table. Je ne peux m’empêcher de le dévisager avec un sourire moqueur. Pas un bonjour, je ne m’en vois pas l’intérêt et ce n’est pas comme si Minsoo en attendait un. « Et bien, c’est pas beau de vieillir. T’étais plutôt beau gosse il y a deux ans, qu'est-ce qu’il s’est passé ? » je ne peux me retenir de le charrier, même si je sais que je m’en prendrais deux fois plus en retour. La vérité c’est qu’il n’a pas changé d’un poil depuis que j’ai pris mon envol pour l’étranger. Faut dire que Minsoo a même bouille d’emmerdeur depuis que je le connais, c’est-à-dire une bonne demi-décennie maintenant. Il y a des choses qui ne changeront jamais et ce n’est pas pour me déplaire.

( Pando )
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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Ven 31 Juil - 1:13
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Voilà bien longtemps que tu n'avais pas passer une soirée comme celle là. A vrai dire, et maintenant que tu y réfléchis, tu te demandes même si t'as déjà vécu une soirée aussi... intense. Oui, intense est le bon mot... Et, qu'on se le dise, tu risques de t'en rappeler un bon moment de cette soirée. Faut dire que vous n'avez clairement pas fait semblant, au vu de l'état dans lequel se trouvait l'appartement de ton pote lorsque tu l'as quitté aux aurores, ce matin. D'ailleurs, tu t'en voudrais presque d'être parti comme un voleur, alors que tout le monde dormait encore. Mais rester plus longtemps dans cet appartement, que dis-je, ce cimetière de bouteilles et autres déchets en tout genre, très peu pour toi... Sans parler de cette horrible odeur qui est gentiment venue chatouiller tes narines lorsque tu as ouvert les yeux. Une odeur de cigarettes consumées mêlée à ce qui ressemblait de très près à du vomi et à cause de laquelle tu as bien failli, toi aussi, renvoyer tout ce que tu avais ingurgité dans la soirée... Autant donc dire que quitter cet endroit le plus rapidement possible était devenu une nécessité pour toi. Toutefois, une fois dehors, et après avoir pris une bonne bouffe d'air frais, c'est dans le café le plus proche que tu es parti te réfugier. Et à peine installé à une table, ton café bien noir te faisant face, tu t'empresses d'attraper ton portable pour envoyer un sms à ton pote. On se refait ça quand tu veux ! Mais pas trop vite quand même, finis-tu tout de même par penser en appuyant sur le bouton envoyer. C'est que t'es plus trop habitué à te mettre des races comme ça. D'ailleurs, une fois ton café terminé, tu comptes bien rejoindre ton lit pour y rester au moins jusqu'à demain matin. A moins de finalement te retrouver nez à nez avec un imprévu... Et, pour le coup, c'est le cas de le dire. Avisant d'ailleurs la jeune femme qui vient de s'installer à ta table, tu la fixes, une expression des plus surprise suspendue au visage. Faut dire que tu ne t'attendais pas à revoir sa tête de chieuse de si tôt... Cependant, l'étonnement enfin passé, un fin sourire vient doucement étirer tes lèvres et tu finis par t'exclamer, sans même prendre la peine de relever sa petite pique à ton égard : « Ah tiens ! Une revenante... » Tu fais ensuite mine de te frotter les yeux, comme pour être sûr que tu ne rêves pas ou qu'il ne s'agit pas d'un fantôme, et tu te redresses légèrement pour pouvoir administrer une pichenette sur le front de la jeune femme. « Tu m'excuseras mais j'ai encore quelques grammes d'alcool dans le sang et pas totalement les yeux en face des trous alors fallait que je m'assure que t'étais bien réelle et que ce n'était pas mon imagination qui me jouait des tours ! » A d'autres... « Ça fait un bail, dis donc ! Qu'est-ce qui t'amène par ici ? » Ou la ramène par ici, devrais-tu dire. « La bonne vieille Terre du milieu ne voulait plus s'encombrer d'une chieuse comme toi ? »

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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Mar 4 Aoû - 15:51
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Plutôt satisfaite d’avoir réussi mon coup, je me délecte grandement de l’expression pleine de surprise sur le visage du vieux sango. Je ne m’attendais pas non plus à tomber sur lui par le plus grand des hasards mais j’avoue que je suis ravie que ce soit arrivé. J’ai du mal à libérer du temps pour reprendre contact avec tout le monde, je dirais même que je n’arrive pas à le faire. Et pour être honnête comme c’est quelque chose qui n’est pas naturel chez moi, je ne me force pas à le faire. Je remercie donc ce petit coup de pouce du destin pour m’avoir envoyé Minsoo, il m’aurait presque manqué… Presque. La pichenette qu’il m’administre sur le front me rappelle à l’ordre… Quel tocard. Bien sûr que non, il ne m’a pas manqué du tout. Je grogne en me frottant le front, comme si cela allait avoir une quelconque influence sur la petite douleur présente. Sa petite comédie me fait rouler des yeux, trois ans d’âge mental tout au plus, et je retiens une nouvelle remarque une acerbe qui me brûle les lèvres quand il mentionne l’alcool qui coule encore dans ses veines. « Un peu plus de 2 ans pour être exactement. » je m’empresse de préciser, c’est vrai que ça parait une éternité dit comme ça et pourtant, je trouve que le temps est passé bien vite. J’ai l’impression d’être partie il y a quelques mois à peine et d’être revenue hier, alors qu'en réalité je me suis réinstallée au dortoir il y a plus de quatre mois. Un sourire narquois s’imprime sur mon visage avant que je continue sur un ton plus joyeux de nécessaire. « C’est plutôt que ma magnifique présence manquait au pays du matin calme. » je grimace intérieurement en m’entendant dire ça mais j’aime beaucoup trop ce petit jeu. « Je suis revenue illuminer vos vies, enfin ! Désolée de vous avoir fait attendre si longtemps, j’ai dû tellement vous manquer… » je papillonne des yeux dramatiquement pour illustrer mes paroles. Bien sûr que je leur ai manqué, ça va de soi. Cela-dit je ne crois pas que cela réponde à la question de Minsoo mais pas grave, ce n’est pas comme si la vraie réponse était intéressante pour lui ou pour qui que ce soit. J’ai fini mon master, je fais mon doctorat à Yonsei et mon internat dans le centre, ça ne me parait pas nécessaire d’en parler. Au contraire, je préfère discuter de ses occupations à lui, à quelques milliers de kilomètres au sud de Séoul, je suis sûre que je m’en ai loupé des histoires à rebondissements. « Aller ! Résume-moi un peu ce qui a changé dans ta vie, étonne-moi. » en deux ans, il s’est forcément passé des choses, plein de choses. Et bien que je sois au courant de deux ou trois trucs par-ci et par-là, j’ai légèrement perdu le fil de la vie de mes anciens camarades de fraternité. J’imagine que maintenant qu’ils ont leurs diplômes en poche, ils ont plongé dans la vie active et ont dû se trouver un nouveau quotidien loin de celui rythmé par l’animation des dortoirs et des soirées étudiantes. Cependant quand je vois l’état de Minsoo, visiblement en lendemain de soirée, je me dis que tout le monde n’a peut-être pas grandi en sortant de Yonsei. Et que sa résistance à l’alcool ne s’est pas améliorée mais ça, c’est un autre problème.

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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Dim 8 Nov - 2:00
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Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
D'aussi loin que tu t'en souviennes, entre Aliyyah et toi, ça a toujours été comme ça. Déjà lorsque vous étiez tous les deux de simples Sango, vous passiez votre temps à vous taquiner ou vous chamailler. Parfois gentiment et parfois un peu plus violemment. Mais le point culminant dans vos prises de tête remonte au temps où tu étais Vice Président, puis Président des requins. A cette époque, tu te rappelles que les clashs entre vous étaient quasi quotidiens et que, bien souvent, ils se soldaient par quelques silences radio pendant lesquels ni elle ni toi ne voulait faire le premier pas pour tenter d'apaiser les tensions. Et cela pouvait durer des jours, voire même des semaines... Cela dit, malgré tous vos accrochages passés, et même si avec un couteau sous la gorge tu ne l'avouerais certainement jamais – encore moins en présence de la jeune femme – t'es quand même plutôt content de la revoir. Et on peut dire que tu n'as pas perdu tes mauvaises habitudes. Laissant d'ailleurs échapper un rire face à la réaction de la jeune femme lorsque tu lui administres une pichenette, tu t'empares de ta tasse, la portant à tes lèvres, et arques ensuite un sourcil quand Ali reprend la parole. « Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, sérieux... Dis plutôt que c'est toi qui ne pouvais plus te passer de nous ! » que tu finis alors par balancer quand elle se met à papillonner des yeux devant toi et un fin sourire vient doucement étirer tes lèvres alors que tu laisses finalement échapper : « M'enfin, c'est beau de rêver... » Reposant ensuite ta tasse de café, tu touilles doucement le liquide à l'aide de ta cuillère et lâches un léger soupir quand la Sango te demande de lui raconter les quelques changements survenus dans ta vie, ces deux dernières années. Non pas que cela te fasse chier mais... Maintenant que t'y penses, il n'y a pas grand chose à dire. Ou plutôt rien que tu souhaiterais évoquer avec elle pour l'instant. Haussant légèrement les épaules, tu te contentes donc de répondre : « J'risque fortement de te décevoir mais y'a pas grand chose à raconter si ce n'est que je passe mes journées à réparer ou retaper des bagnoles. » Et encore, tout ça faisait déjà parti de ton quotidien à l'époque, quand tu n'étais pas en cours ou trop pris par tes responsabilités de Président des Sango. « Que veux-tu ? Je me fais vieux alors ma vie n'est plus aussi palpitante que lorsque j'étais à la Yonsei. » Heureusement que t'as encore les courses de moto ou les soirées entre potes – bien que celles-ci se fassent bien plus rares qu'avant – pour apporter un peu de "piquant" à ta vie sinon... « Cela dit, j'vais pas me plaindre, j'suis bien tombée ! » Plus que bien même... Tu travailles au sein d'une concession de voitures de luxe, tu es pratiquement ton propre patron et le garage dans lequel tu passes tes journées est dix fois mieux que tous ceux dans lesquels tu as pu travailler jusqu'à maintenant... « Et toi ? T'as vraiment rien d'autre à raconter, hormis le fait que tu te languissais de nous ?! Parce que j'ai quand même un peu de mal à croire que tu ais quitté la Nouvelle Zélande juste pour ça... » Toi, si on te donnait la possibilité de t'éloigner de la Corée pendant quelques temps, pas sûr que tu aurais envie de revenir de si tôt. A moins d'avoir une très bonne raison... « C'était cool au moins ? T'as bien profité ? »

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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Jeu 26 Nov - 14:03
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Cela a toujours été facile de discuter avec Minsoo, pas besoin de filtre ou de faire attention à mes mots. Des années que cela fonctionne ainsi entre nous et je suis heureuse de voir que les choses n’ont pas changé malgré les deux ans qui nous séparent de l’époque où nous étions comme chiens et chats. C’est toujours aussi simple et les paroles coulent d’elle-même sans même que j’ai besoin d’y accorder une seconde pensée, quelque chose de naturel. De familier. Dans un monde qui a continué d’avancer en mon absence, qui me paraît presque étranger aujourd’hui, Minsoo m’apporte le sentiment de familiarité que j’attendais sans le savoir. Oubliant rapidement le petit coup que je reçois sur le front, j’enchaine sur une bêtise que je ne pense pas un instant. Mais l’ancien sango me tend une perche que je refuse catégoriquement de laisser passer. L’exagération étant de mise, j’insiste un peu plus sur le fait que j’ai forcément manqué à mes camarades de fraternité pendant mon absence, et pas spécialement l’inverse. Je me contente d’ailleurs de hausser les épaules quand le jeune homme évoque le fait que je puisse être revenue car ils me manquaient trop. Quelque part ce n’est pas tellement faux, le temps était long sans les sangos, mais j’avais bien d’autres choses pour m’occuper l’esprit. Durant ces deux dernières années aussi enrichissantes que chaotiques, ma vie a été bien mouvementée et j’ai toujours eu mal à savoir par où commencer quand je dois raconter ma vie au pays du long nuage blanc. Puis je n’ai jamais aimé parler de moi. Alors même si je sais que je n’échapperai pas éternellement à cette conversation sur ma personne, je préfère que Minsoo commence par me tenir au courant de sa vie le premier. Hochant en continue la tête lorsqu’il m’explique comment il occupe son petit quotidien, je ne m’étonne pas de son activité professionnelle. Il passait déjà une partie de son temps à bidouiller des voitures, ça a toujours été son truc les engins à roues. Tout mon inverse, comme je pense qu’il m’a fallu cinq essais pour avoir mon permis et que ma conduite est encore… approximatif. Mais je suppose que c’est mieux que rien, il y a quelques années à peine, j’avais une peur bleue de poser mes mains sur un volant et mon pied sur un accélérateur. « C’est vrai ça… Bientôt la trentaine et ce n’est pas beau à voir. » je déclare un sourire moqueur sur les lèvres, profitant un peu de mes quelques années de moins qui en réalité ne veulent pas dire grand-chose. « Tu bosses dans le coin ? ». Si c’est le cas, on aura peut-être des choses de se croiser souvent maintenant que je suis de retour au dortoir, surtout si tout comme moi, il traîne régulièrement dans ce café. C’est d’ailleurs surprenant que l’on ne se soit pas vu avant. Un rire franc m’échappe à sa remarque sur mon retour. « Tu sais, j’y suis surtout allée pour étudier. ». Surtout mais pas que. Malheureusement, la partie ‘études’ est souvent passée après le reste lors de mon séjour, ce qui a failli me coûter mon doctorat et ce n’est pas quelque chose dont je suis fière. Pas après tout ce que j’ai donné pour arriver où j’en suis. « J’ai même trop profité, j’ai failli ne pas avoir ma dernière année de master tellement j’ai occupé à mieux. ». Aujourd’hui, j’arrive à en parler en riant mais cela n’a pas toujours été le cas, j’ai beaucoup moins ri quand il a fallu sauver une année complète en trois mois. « Tu aurais très certainement adoré, j’ai appris le surf et la plongée. Et le pays est tellement magnifique ! Rien à voir avec Séoul ! ». Pas que la ville soit moche, mais c’est incomparable avec les grands espaces ouverts qu’offre le Nouvelle-Zélande.

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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Sam 6 Mar - 19:39
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Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
C'est vrai que ça te manque un peu, parfois... Pas d'aller en cours parce que t'as toujours détesté ça. Mais cette liberté dont tu jouissais en tant qu'étudiant - une liberté qui te permettait de partir sur un coup de tête pour un road trip à plusieurs milliers de kilomètres d'ici - tu dois quand même avouer que c'était vachement le pied. Et puis, il y a les Sango aussi... Certes, tu n'irais pas jusqu'à dire que t'appréciais la vie en communauté et que te réveiller dans une chambre de dortoir te bottait, mais ce serait également faire preuve de mauvaise foi que de nier le fait que tu as passé de bons moments au sein de la fraternité verte et que tu gardes donc pas mal de bons souvenirs de ces quelques années passées. Pour autant, ta situation actuelle n'est pas tant à plaindre que ça. Au contraire puisque, professionnellement parlant, et même si tu n'as pas encore réalisé ton rêve qui consiste en l'ouverture de ton propre garage, tu as néanmoins su trouver chaussure à ton pied. Pour l'instant, tout du moins... Et, finalement, même les petits tacles de la jeune femme sur ton supposé âge « avancé » ne sauraient venir ternir tout ça. Faut dire que tu lui as toi-même tendu cette perche, et ce, en parfaite connaissance de cause... « Rigole, rigole mais ça va pas tarder à te frapper toi aussi. Les cinq dernières années avant le pallier des 30 ans passent toujours trop vite... » Pas le temps de dire bip qu'on se retrouve déjà à l'aube de son 30ème anniversaire. Et si, en ce qui te concerne, tu te fous un peu de ce genre de choses, tu sais que dans la société coréenne actuelle, c'est un sujet qui angoisse pas mal. La vieillesse... Esquissant un léger sourire, tu bois une nouvelle gorgée de ton café, avant d'hocher légèrement la tête de gauche à droite quand la jeune femme te demande si tu bosses dans le coin. « Non, je bosse dans le quartier de Songpa. » Autrement dit, c'est pas tout à côté. « Et heureusement, j'ai envie de dire... J'aurais pas supporter l'idée de voir ta tête trop souvent... » 1 partout, balle au centre. C'est d'ailleurs à ton tour d'afficher un sourire des plus moqueurs,  et alors que tu ramènes de nouveau sur la table le sujet de la Nouvelle-Zélande, tu hausses légèrement les épaules à la réponse de la jeune femme. « On ne profite jamais trop... » Et t'oses croire que c'est d'autant plus vrai lorsqu'on se retrouve dans un pays comme la Nouvelle-Zélande. D'ailleurs, si tu devais établir un top 3 des pays que tu rêverais de visiter avant de passer l'arme à gauche, la terre de Bilbon le Hobbit en ferait certainement partie. Alors, quand la jeune femme évoque la beauté du pays et te raconte ce qu'elle a pu y accomplir, tu ne peux que te sentir légèrement envieux  et, pour sûr, tu n'irais pas remettre en doute sa parole quand elle t'en vante les mérites. « J'aimerais bien voir ta dégaine sur une planche de surf. Ça doit être comique à regarder ! » Laissant échapper un rire, tu interceptes une serveuse qui passait par là, lui demandant de t'apporter un donut - parce que finalement tu crèves un tout petit peu la dalle quand même – et tu reportes de nouveau ton attention sur la jeune femme qui te fait face, avant de demander : « Et, du coup, tu es de retour à Séoul pour de bon ou alors ce n'est que temporaire ? Juste le temps de passer ton doctorat ? » Sait-on jamais. Peut-être que ces deux années à l'étranger lui auront donné envie de s'établir ailleurs, plus tard...

( Pando )
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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Mar 23 Mar - 17:38
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Il est vrai que je viens de passer le quart de siècle et que la trentaine n’est plus si loin, mais j’ai encore beaucoup de mal à l’imaginer. Très certainement parce que je suis encore partiellement étudiante et pas entièrement dans la vie active, je ne vois donc pas réellement la veilleuse arriver à petites enjambées vers moi. Fut un temps, quand j’étais jeune et naïve, j’avais de grands objectifs pour mes trente ans ; un mariage heureux, un métier posé et également des enfants. Je me rends compte que les épreuves de la vie ont bien bousculé ces plans de petite fille innocente. Aujourd’hui, l’idée de m’enfermer dans un mariage me dégoûte et celle d’avoir des enfants ne me dit pas tellement plus… Les enfants, c’est mieux chez les autres. Je préfère largement les chats, il n’y a pas photo. C’est aussi pour cela que j’ai choisi de donner mon temps aux animaux et pas aux humains. Milles fois plus facile à gérer. Minsoo n’est pas tellement mieux vu que lui a préféré être aux petits soins des voitures. J’apprends qu’il travaille en périphérie de la digital city, loin de ma sale tête. Si cela m’évite de la croiser quand il tire une gueule pareille, il a raison ce n’est peut-être pas plus mal qu’il ne travaille dans le coin. Merci les cauchemars sinon. Cela me tire quand même un sourire, bien joué. La discussion dévie légèrement et j’évoque alors mon expérience dans le pays du nuage blanc, je ne cache pas la magie de la Nouvelle-Zélande et toutes les découvertes que j’ai pu y faire. Cela a le don de faire rire le vieux sango qui rit à l’idée que je puisse faire du surf. Je suis pourtant assez douée. « Tu vois, j’ai un talent inné pour la discipline. Mais je ne t’en veux pas de ne pas comprendre, tu ne dois pas savoir ce que c’est le talent mon pauvre. » je rétorque me penchant vers lui avec une petite moue désolée, la voix semblable à celle qu’on utilise pour expliquer quelque chose à un enfant de trois ans. Puis je me replace correctement dans ma chaise en croisant les jambes, les épaules bien droites, dans une posture presque arrogante. Et de deux points pour moi. Je souris satisfaite avant de siroter mon thé. Je roule des yeux en attendant Minsoo dire qu’on ne profite jamais assez, remarque typique du personnage. Malheureusement dans mon cas, c’était réellement le cas ; j’ai trop profité au point où j’ai mis ma scolarité et mon doctorat en danger. J’hoche la tête quand l’ancien sango reprend la parole, et oui, je suis bien de retour. Et pour de bon, je l’espère. « Je compte bien rester dans la clinique où je fais mon internat, je commence en avoir marre de bouger. Mine de rien vos sales têtes m’ont un peu manqué… » je déclare avec une grimace. Faut l’avouer quand même s’il manquait une chose en Nouvelle-Zélande, c’était bien cette bande de sangos dégantés. « À voir s’ils m’offrent une place à la fin de mon doctorat. Sinon je chercherai dans le coin, mais avec mon profil atypique, les coréens sont un peu… frileux. » j’ajoute montrant sur mes bras un des nombreux tatouages qui ornent à présent mon corps. En dehors de la culture de la mer, j’ai aussi craqué face à la culture de l’encre qui est assez importante en Nouvelle-Zélande. Et peut-être me suis-je laissé aller face à l’ouverture d’esprit de la communauté, oubliant que la Corée était tout à fait différente sur le sujet. « Je ne pensais pas essuyer tant de refus, uniquement parce que j’ai trois-quatre tatouages. Quel pays de coincés je te jure. » je râle en descendant ma manche. Bon, c’est bien plus que trois-quatre tatouages soyons honnêtes, mais avoir des dessins sur la peau n’a jamais tué personne. Mais paraîtrait-il que cela donne une mauvaise image et risque de faire fuir les clients. Quelle idiotie. Je relève les yeux vers Minsoo, avant d’esquiver un grand sourire. « Au pire, je compte sur toi pour m’aider à me reconvertir dans la mécanique. ». Pas que cela m’intéresse, mais c’est mieux que le chômage.

( Pando )
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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Dim 5 Sep - 21:07
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Non pas que tu doutes des capacités de la jeune femme à tenir sur une planche de surf car, pour avoir tenté l'expérience plus d'une fois lors de ton petit road-trip californien, tu n'as pas trouvé ça si compliqué que ça. A vrai dire, pour peu que l'on soit doté d'un équilibre pas trop mal, cette tâche est à la portée d'à peu près tout le monde. Alors, oui... A la limite, tu veux bien croire que la jeune femme soit capable d'un tel « exploit », si on peut vraiment appeler ça comme ça, mais de là à la croire quand elle te dit posséder un talent inné pour la discipline, c'est autre chose... Parce que t'es comme Saint Thomas, toi. Tu ne crois que ce que tu vois. Pour autant, à ses paroles, tu te contentes seulement d'un « Ouais, ça doit être ça... » pour seule réponse, pas le moins du monde piqué par son petit tacle. Pour être honnête, t'aurais même pu surenchérir dans la taquinerie, si tu t'en étais vraiment donné les moyens, mais tu préfères la laisser croire qu'elle mène la danse. La chute n'en sera que plus satisfaisante... Qui plus est, tes pensées sont déjà bien trop orientées vers ton estomac qui se met légèrement à gronder et c'est limite si tu ne te jettes pas sur ton donut lorsque la serveuse revient enfin avec. A croire que tu n'as pas bouffé depuis des jours... Malgré cela, tu demeures attentif à ce que te dit la jeune femme et un fin sourire vient doucement étirer tes lèvres quand elle finit par avouer que, oui, vous lui avez un peu manqué. Ce à quoi tu ne peux bien évidemment pas t'empêcher de répondre dans ce qui ressemble à un murmure : « Dommage que la réciproque ne soit pas vraie... » Une moue quelque peu moqueuse vient ensuite prendre possession de ton visage, tandis que tu bois ton reste de café, mais celle-ci laisse toutefois sa place à une expression des plus blasée quand la jeune femme reprend la parole, te racontant les difficultés qu'elle a rencontré pour trouver une place en clinique à cause des quelques tatouages qui recouvrent certaines parties de son corps. Et, qu'on se le dise, ça ne t'étonne pas. Encore moins venant d'un pays comme la Corée du Sud. Cela dit, ça a toujours eu tendance à t'agacer fortement... « C'est même plus être coincés, à ce stade... » que tu laisses alors échapper, quelque peu las d'un tel constat. D'ailleurs, comme s'ils cherchaient à vous donner raison, ton regard se pose sur le couple installé à la table d'à côté et tu remarques très vite le regard quelque peu insistant et inquisiteur qu'ils posent sur le bras de ton amie, ce qui te fait légèrement lever les yeux au ciel. « Vous voulez sa photo, peut-être ? » Aussitôt, ils détournent le regard, gênés, et tu te re-concentres alors sur la jeune femme, avant de lâcher un rire à ses paroles. « Toi, dans la mécanique ? » Loin de toi l'idée de penser qu'une femme n'est pas capable de réparer un moteur mais... La tentation est bien trop grande... « Désolé mais la mécanique ce n'est pas à la portée de tout le monde. Faut avoir un certain talent pour ça... Mais tu ne dois pas savoir ce que c'est, ma pauvre... » Et tu dois l'avouer, t'es plutôt fier. Comme quoi, être patient, ça paye toujours... « Blague à part, si tu fais bien ton job, y'a pas de raison pour que la clinique ne te garde pas à la fin de ton doctorat... » Peut-être es-tu un peu trop optimiste, ce qui n'est d'ailleurs pas dans tes habitudes, mais l'espoir fait vivre comme on dit... « M'enfin, j'ose espérer qu'avec le temps les employeurs seront moins regardants sur ça. De plus en plus de personnes se font tatouer ici alors je suppose que les mentalités finiront pas changer... » Évidemment, cela prendra un certain temps mais ça ne peut qu'aller en s'améliorant, non ? « Sinon, tu peux toujours intégrer un gang... T'as déjà les tatouages et le sale caractère ! » Une nouvelle fois, tu laisses échapper un rire, avant de croquer dans ton donut.

( Pando )
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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Ven 17 Sep - 14:23
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
La moue qui naît sur le visage de Minsoo ne fait que m'arracher un petit rire. Je ne pense pas me tromper en me disant que ma bouille de chieuse a dû lui manquer l'espace d'un instant durant ces deux dernières années. Après avoir porté ma boisson chaude à mes lèvres, je regarde un moment par la fenêtre avant de continuer à expliquer les difficultés auxquelles je me suis heurtée quand je suis revenue au pays. Dans un hochement de tête, j'affiche mon accord avec la réponse du vieux sango, il est tant que la société coréenne s'ouvre un peu. Quand son ton monte, ma tête se tourne vers le couple interpellé que j'observe un moment avant de détourner les yeux en soupirant. « T’en fais pas, je commence à avoir l’habitude. ». À la limite, si ce ne sont que des regards en coin… Tout le monde ne se contente pas d'être aussi silencieux sur sa façon de pensée. « Puis les pauvres, ils ont pas du voir une femme aussi jolie depuis un moment. » j'ajoute d'une voix volontairement forte en jetant mes cheveux par-dessus mon épaule. Tout le monde a sa propre façon de gérer les critiques, et me lancer des fleurs de façon exagérée est une bonne méthode pour moi de devenir un tant soit peu hermétique aux regards des autres. Je reprends une nouvelle gorgée de mon thé ; ma fossette se creuse quand Minsoo répète mes mots dans un contexte bien choisi. Je ne m'attarde pas plus dessus, il sait qu'il a bien joué ce nouveau coup. « Tututu, techniquement je fais de la mécanique biologique, non ? Ou médicale d’ailleurs. ». Ou quelque chose comme ça, la chirurgie vétérinaire c'est un peu de la mécanique du vivant et des animaux au fond, non ? Et je suis douée dans ce domaine. Mais Minsoo n'a pas vraiment tort, je ne me vois pas du tout faire de la mécanique, je manque cruellement de patience avec tout ce qui n'a pas d'oreilles poilues trop mignonnes ou d'écailles brillantes. Ce sont pour ces derniers que j'aime mon métier comme personne, et que je suis prête à beaucoup de sacrifices pour pouvoir continuer d'exercer. « Bien sûr que je fais bien mon job. ». Puis j'ouvre la bouche pour la refermer le temps de réfléchir trois millisecondes à ce que je vais ajouter. « Enfin, il y a des propriétaires chiants avec qui je- bref, je fais globalement bien mon job. » je reprends en insistant sur le mot globalement. Je n'ai juste pas vraiment le sens du client, parce que je suis vétérinaire et pas vendeuse en animalerie, je vois pas l'intérêt d'être sympa, surtout pas avec les cons. Un rire franc traverse mes lèvres, un gang, quelle drôle d'idée ! Je penche la tête sur le côté lorsque que j'adresse un regard amusé à mon ami. « Dans lequel ? Le tien ? » je réponds dans un sourire moqueur que je ne retiens aucunement. Si de nous deux, il y en a bien un qui aurait sa place dans un gang louche c'est bien l'ancien président sango et non moi. « En parlant de gang, je suis étonnée que t’ais pas de tatouages. T’as déjà la moto… Et le sale caractère. » j'appuie sur la fin de ma phrase en répétant ses mots de plus tôt. En tout cas, je suis heureuse de constater que Minsoo n'a perdu ni son mordant ni sa répartie avec son vieil âge, j'aurais été si déçue dans le cas contraire. C'est rassurant de voir que les autres n'ont pas tant changé en mon absence, malgré les années qui filent à une vitesse ahurissante. « Donc Songpa hm ? Ça fait un peu loin mais je t’amènerai peut-être ma voiture. ». Que je n’ai pas, ou plutôt pas encore. Mais si j’en avais une, il est certain que la pauvre se retrouverait bien souvent au garage. Je suis encore étonnée d’avoir eu mon permis – au bout de trois longs et douloureux essais tout de même. Et ce n’est toujours pas la confiance qui règne quand je prends le volant, au point où je refuse que quiconque monte avec moi ne voulant pas mettre en danger la vie d’autrui. Donc peut-être que la voiture, ce n’est pas pour tout de suite. « Ou mon vélo. » je rectifie avec une grimace. Parce que le vélo, c’est bien et très pratique en ville. Et qu’entre nous, cela fait mille fois moins peur qu’une voiture. Je pense qu'on se souvient tous deux de ce retour de l'aéroport où j'ai failli chialer à grosses larmes à cause de la conduite effrayante de notre présidente sango de l'époque.

( Pando )
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Re: au détour d'un hasard (minsoo) | Dim 6 Fév - 10:33
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Au détour d'un hasard

Kwon Minsoo & Shim Aliyyah
Ce n’est pas vraiment dans tes habitudes de monter sur tes grands chevaux pour ce genre de choses. Après tout, toi aussi tu es un habitué de ces regards remplis de jugement. Pas forcément pour les mêmes raisons que la jeune femme mais ton comportement t’a souvent valu et te vaut encore aujourd’hui quelques regards de travers. Et loin de t’en offusquer ou de t’en inquiéter, t'as même plutôt tendance à t'en amuser. Ceci étant dit, quand cela touche les personnes que tu apprécies, ce n'est pas la même histoire. Car l'on pourra te coller tous les pires défauts du monde, s'il y a bien une chose que l'on ne peut pas remettre en question c'est ta loyauté sans faille lorsqu'il est question de tes amis et tu n'hésites alors pas à montrer les crocs – voire même à user de tes poings parfois – quand tu juges qu'on leur manque un peu trop de respect à ton goût, à l'image de ce couple dont les regards sur ton amie ont pour effet de te faire légèrement grincer des dents. Et tu aurais certainement pu taper un petit scandale au milieu de ce café, histoire de leur mettre un peu plus le nez dans leur bêtise, mais la jeune femme t'en dissuade et tu finis alors par simplement hausser les épaules. « Dommage…  » C'est que t'étais vraiment prêt à la pousser, ta petite gueulante... Heureusement, tu trouves un peu de réconfort dans l'expression quelque peu contrariée que le couple affiche face à la réaction de ton amie et, ne souhaitant pas leur accorder plus d'importance que ça, vous reprenez finalement votre conversation, toi riant légèrement quand Aliyyah compare son métier à de la mécanique biologique. « T'as pas totalement tort... Cela dit, dans ton cas, il y a quand même peu de chance qu'un animal t'explose à la gueule ou que tu sois à l'origine d'un accident pouvant coûter la vie de l'un de tes clients, si tu fais une erreur… » Évidemment, le métier de vétérinaire comporte d'autres risques, comme celui de voir le dit animal clamser dans nos bras, par exemple. Ce qui est tout aussi regrettable, qu'on se le dise. Toutefois, cela reste deux métiers très différents et, peu importe ce que la jeune femme pourra te dire, tu peines beaucoup à l'imaginer changer des moteurs. D'ailleurs, quand tu l'entends évoquer certains propriétaires « chiants » auxquels elle a affaire dans son métier, cela ne fait que te conforter dans cette idée... « Je connais ça, les propriétaires chiants… D'ailleurs, je me demande bien qui le sont le plus. Les propriétaires d'animaux ou les propriétaires de voitures ?! » Pour être honnête, tu as déjà ton petit avis sur la question et celui-ci penche bien plus « en faveur » des propriétaires de voitures. Faut dire qu'en plus d'être particulièrement exigeants, certains ont également une nette propension à la misogynie quand ils se retrouvent face à une femme mécano. Chose qui ravirait cette chère Aliyyah, tu en es certain. Souriant d'ailleurs à cette pensée, tu attaques finalement ton donut dans lequel tu lâches ton meilleur croc, avant d'éclater d'un rire franc quand la jeune femme reprend la parole. Ton gang ? « Le seul gang à la tête duquel j'ai été, c'était un gang de requins et t'en faisais aussi partie, rappelle toi ! » Est-ce que tu es fier de ta petite blague ? Absolument ! Tu ne peux d'ailleurs retenir un nouveau rire, avant de finalement reprendre la parole quand Aliyyah s'étonne du fait que tu n'as pas encore tenté l'expérience de l'aiguille. « Disons que c'est pas trop mon genre… Les tatouages, je trouve ça cool mais seulement sur les autres... » En d'autres mots, c'est pas demain la veille que tu te feras tatouer. « Mais qui sait ?! Peut-être qu'un jour je changerais d'avis… » En attendant, il n'y a rien dans l'immédiat que tu veuilles absolument te faire graver sur la peau pour toujours... « Et toi ? Tu comptes en faire d'autres ? » Croquant une nouvelle fois dans ton donut, tu viens assez rapidement à bout de ce dernier et, de nouveau, un fin sourire légèrement moqueur vient prendre possession de ton visage. « J'espère que ton vélo vaut au moins une bonne centaine de million de wons alors parce qu'il risque de faire un peu tâche sinon… » C'est que tu travailles pas dans n'importe quel garage et vous avez un certain standing à respecter... « C'est pas contre toi, évidemment. Tu sais très bien que si ça ne tenait qu'à moi, je réparerais les petits roues de ton vélo avec grand plaisir… » Ou pas... « Disons juste que notre truc à nous c'est plutôt les moteurs et les belles berlines de luxe. » Non pas que cette tâche soit hors de ta portée. Après tout, tu ne comptes plus le nombre de fois où il t'a fallu retrousser tes manches pour réparer le vélo de ton fils. Mais non... Juste non... « Désolé, je sais que je t'ai beaucoup manqué et que c'était surtout une excuse pour pouvoir me revoir mais faudra trouver autre chose… » Laissant de nouveau échapper un rire, tu dois bien avouer que, oui, cela t'a quand même sacrément manqué de pouvoir ainsi taquiner la jeune femme...

( Pando )
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