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error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan)
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error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Mer 29 Juil - 20:54 Citer EditerSupprimer
Tu es en cours quand ton deuxième téléphone vibre. Tu fronces les sourcils, cet appareil ne te sert qu'au piratage, avec lui tu contrôles tes serveurs, tu lances des scripts de maintenance et tu as accès à ton installation en ligne. En somme personne ne te contacte là-dessus, tu ne traites pas avec tes contacts par téléphone, ni par sms, pour cela tu as un tchat spécial. Bref tout ça pour dire que ce dernier ne vibre qu'en cas d'alertes. Tu jettes un œil à celle-ci et constate qu'une de tes identités se fait pirater. Ce n'est pas nouveau et c'est pour cela que tu changes souvent de vnp. Il est clair que lorsque tu navigues sur le net tu es intraçable, enfin difficilement, uniquement pour quelqu'un de confirmé, très confirmé. Pourtant tu ne prends pas ces attaques à la légère, tu lances donc en deux clic ton boot de sécurité pour qu'il ralentisse la progression du hackeur. Tu ne peux rien faire d'ici à part vérifier sa progression. Il n'en est qu'au début de l'intrusion, il n'a pas encore passé les premiers niveaux de sécurité, mais selon son niveau cela peut aller très vite.
Tu ne te balades pas toujours avec ton ordinateur de hack, en général tu as uniquement celui pour tes études, avec lequel tu évites de faire du piratage. Tu as donc pour l'instant les pieds et poings liés. C'est pour ça que tu as mis en place un boot qui effectue des actions de bases pour embêter les intrus et accessoirement récupérer des informations sur eux. Heureusement la sonnerie annonce la fin du cours. En moins d'une seconde tu es debout. Tu ranges tes affaires tout en sortant, sans prêter attention à ton voisin de table qui te parle. Tu n'es déjà pas sociable de base, c'est pire à cet instant. Sur le chemin pour rejoindre ta chambre, tu scrutes ton téléphone en pestant.
« Putain fait chier, il sait s'y prendre. »
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Dim 4 Oct - 10:58 Citer EditerSupprimer
Douce nuit d’ennuie qui se profilait pour l’homme aux mains blanches. Aucun dur labeur ce soir, il n’ira pas tuer, voler une vie de plus. Pourtant, il tourne, vire trop souvent dans ce bureau trop grand. Seul, sans sa sœur, il n’a plus aucune motivation. De retour depuis peu à Séoul, il est perdu. L’esprit accaparé par des sentiments. Terrible constatation, d’un homme qui devient fragile. Il est troublé, soupire encore une fois. Lourd secret qu’il cache à sa belle. Homme de la nuit, qui désespère. Tue pour le plaisir, de l’argent… voilà ce qu’il est. Ce qu’il ne lui dit pas quand il la touche, quand il la prend dans ses bras. Derrière ses sourires il dissimule, le monstre qu’il est. Agacé par ses pensées, il bouscule ses affaires. S’assoit à son bureau. Face à son ordinateur, il doit s’occuper. Son temps trop précieux, il ne peut le gâcher à se culpabiliser. De n’être plus un gosse qui sort. Comme ceux de son âge. Cœur serré, il trouve de quoi s’amuser. Hacker, c’est encore le seul plaisir qu’il a. Un secret, quelque chose qu’il aime faire. Encore un… Il jubile, subitement, ce sourire aux coins des lèvres. Quand il rencontre ces difficultés. C’est choses qui s’immiscent entre lui et cet écran. Un type surement, qui se plait à lui mener la vie dure. Un vrai hacking, comme il les aime. Et le voilà, qui se passe un doigt sur sa lèvre. « Alors on s’amuse ? » parlant à lui-même. Il lance presque un défi à cet homme. Mettant en place ce qu’il connait. Ce qu’il sait. Il ne se laisse pas démonter. Et voilà qu’à cet échange il s’y plait. C’est plus drôle ce soir. De voir quelqu’un lui tenir tête. Bien qu’il déteste. Homme qui n’accepte jamais qu’on lui dise non. Pourtant, à cette grimace qui apparait il a l’air contrarié. Serait-il donc plus fort que lui ? Hwan se refuse à l’accepter. Serre les dents, et continue à rentrer ces lignes de codes. Il veut gagner. Une bataille qu’ils se livrent. Il ne lâchera rien. Et pourtant… il est subitement prisonnier. Fenêtre qui s’ouvre sous ses yeux… ERROR… et plus rien à faire. Plus aucune ligne pour passer au-dessus. Il a perdu… et il déteste ça. Sa main se serre… sa mâchoire se crispe. L’homme devient fou, tape du poing « Quel enfoiré ! » lâche-t-il. Enervé. Contrarié, aucun des autres ne pourra venir le voir. Et pourtant, dans son esprit pervers, nait une nouvelle obsession. Retrouver ce fameux hacker. « Young Jae !! » et il crie, plus fort encore. A peine quelques minutes avant qu’un type ne débarque face à lui. Hwan le toise, comme à son habitude. D’un geste dédaigneux, il désigne son ordinateur « On m’a hacker ! Trouve-moi ce connard ! » Aucune expression. Il est renfermé, agacé. D’humeur massacrante, il dévisage le hacker du clan. Le meilleur soit disant. L’homme s’affaire, presque en sueur sous le regard de Hwan. « Je… ça va être compliqué… » Ose-t-il lui confier. Le nord-coréen l’observe… contrarié « Combien ? » il le sait, l’homme a qui il avait à faire était doué. Alors il ne sera pas insistant. Se redressant il inspire doucement. Peu importe le temps que ça prendra… Hwan sait être patient.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Dim 4 Oct - 12:27 Citer EditerSupprimer
Une fois dans ta chambre, tu ne perds pas une minute. Tes doigts font chauffer le clavier, tu as déployé d'autres sécurités, bloquant l'accès à ton serveur intermédiaire. Il ne doit pas remonter jusqu'à toi. Tu ne sais pas qui c'est, ni pourquoi il s'en prend à toi. C'est vrai que sur le darknet ton pseudo est connu, ce n'est pas rare que tu sois la cible de petits joueurs qui veulent se faire la main. A ceux-là tu réserves généralement une surprise de taille. Tu n'es pas du genre gentil et sympa. Le monde dans lequel tu as évolué t'a habitué à être sur tes gardes, à toujours avoir un coup d'avance et surtout à montrer les crocs si nécessaire. Tu n'es pas du genre à tendre l'autre joue lorsqu'on t'attaque. Non tu fais dans la contre-attaque et pas qu'un peu.
« Alors c'est qui qui s'amuse là ? »
Tu parviens à stopper le hacker en herbe mais tu n'as pas dit ton dernier mot. Alors qu'il pensait progresser dans ton réseau, c'est toi qui t'es infiltré chez lui. C'est une technique connue, celle de l'appât et ce type a mordu dedans sans réaliser qu'il s'était offert à toi. Après lui avait affiché un message humoristique en signant K. Tu as pris la main sur son ordinateur, lançant une musique, un remix d'erreur. Tu as couplé ça avec un petit programme à toi qui affiche en continue des fenêtres d'erreur toutes plus loufoques les unes que les autres. Tu pouffes de rire derrière ton écran, ravi de ton petit tour.
« Qui s'y frotte s'y pique ! »
Tu n'es pas du genre blaguer dans la vie, sur internet c'est différent. Si lorsque tu réalises tes contrats, tu es d'un professionnalisme sans égale, lorsqu'il s'agit de donner une leçon de vie aux petits nouveaux tu n'as pas ton pareil. Tu n'as pas manqué de noter les informations de ce hacker, tu es même étonné qu'il soit de Séoul. Bien entendu il passe par une connexion sécurisée que tu as pu remontrer. Tu n'as pas sa véritable adresse, mais il ne te faudra que quelques jours pour la trouver. Pour l'heure, tu arrêtes son ordinateur, espérant le calmer et lui faire réaliser qu'il y a plus fort que lui.---
Tenue | Plusieurs jours se sont passés depuis l'attaque. Tu n'as pas oublié et tu as même fait tes recherches. Ce qui t'a le plus surpris c'est l'adresse, à coup sûr une couverture. Tu es routinier de ce genre de choses, tu as fait partie d'un gang. D'ailleurs tu as fouillé, car tu as peur que l'organisation en question soit en lien avec ton ancien gang. Ces derniers te cherchent et tu es sûr qu'ils pourraient mettre les moyens pour te retrouver. Tu n'as rien fait de mal, simplement victime d'un coup monté, cependant tu as du fuir, n'ayant aucun moyen de t'innocenter. De toute façon dans ce milieu, la vérité ne compte pas et lorsqu'une personne devient gênante, elle est éliminée et quitte la scène les pieds devant. C'est pour ça que tu es si méfiant et prévoyante. Ce hack n'a rien d'anodin et tu l'as pris très au sérieux, glanant les informations nécessaires. Il faut toujours avoir plusieurs atouts dans sa manche et c'est bien que tu as fait. Tu as infiltré leur réseau pour assurer tes arrières en cas de récidive, cas tu as le sentiment que cette histoire n'en restera pas là. Malgré tout, tu n'as rien tenter de nouveau, préférant te faire oublier. Tu as l'espoir que ce soit uniquement un test et pas une chasse à l'homme. Aujourd'hui, comme souvent, après les cours, tu dois t'acquitté de certains contrats. Tu es donc entrain de rejoindre ton dortoir, réfléchissant à ton prochain programme.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 10:24 Citer EditerSupprimer
Son air est fermé, ses mains pourtant tremblantes, il veut paraitre assuré. Déteste se montrer faible face à Hwan. L’homme le regarde, impassible comme toujours. Il doute… pense que la nouvelle va le faire rager. Alors il tente, de trouver les mots. Mais peu importe ce qu’il dira, la colère s’abattra sur lui. « Je l’ai trouvé. » il peut être fier pourtant. Hwan relève les yeux, finalement intéressé. Sourire narquois au coin des lèvres, il tend la main. « Je t’écoute. » rien de plus, il attend un dossier qu’il atterri dans sa paume glaciale. Il parcourt les pages, trouve un nom en même temps qu’on lui donne « Kim Lei Oh. Un gosse de vingt quatre ans. Etudiant. » il lève un sourcil intrigué, sans jamais lever les yeux vers lui. Hwan observe, lis les lignes qui parcours cette page. Quelques informations. Ici et là, à la volée. Quelques petits détails qui le font tiquer… « Intéressant. » et ça c’est bon signe. Si le nord-coréen s’intéresse, c’est que l’info en vaut la peine. Et le voilà qui se cale au fond de son siège. Amusé presque, de ce petit air fou qu’il a si souvent. Le voilà, face à sa nouvelle obsession… « Il y a de grande chance qu’il ait inflitré nos réseaux. » « Je sais. » parce-que le gosse face à lui, à l’air d’être doué. Capable de beaucoup. Il y a des trous sur cette fiche. Des éléments qui lui manquent. Ce type cherche-t-il à cacher quelque chose ? Il jubile. Prend plaisir à se dire qu’une chasse à l’homme vient d’être ouverte. Et d’un geste de la main il ordonne « Prépare la voiture. On va aller lui rendre une petite visite. » Jae s’exécute, crie des ordres à d’autres types qui viendront le soutenir dans cette quête. Tout sera évidemment prêt quand Hwan descendra. Assit à son bureau, il attrape son arme. Sourit de cet air effrayant. Il n’ira pas voir ce gosse pour une simple rencontre… longtemps il a pensé à lui. Quelques bonnes minutes à ce qu’il lui accapare l’esprit. Cette tentative à fait bonne impression sur lui. Alors il se lève, prend sa veste de costard et la boutonne. Hwan est toujours irréprochable. Cérémonieux, il descend. Ne jette aucun regard aux autres avant de monter à bord de la voiture. Il ne prendra pas la sienne, ne voulant risquer de se faire voir par Sawan. Trop mystérieux pour ça, il s’assoit à l’arrière, attend qu’on le conduise à sa cible. Ce plan c’est lui seul qui la monté. En peu de jour, mais c’était évident. Il voulait savoir… le voir pour le croire peut-être. Quelques bonnes minutes, jusqu’à ce qu’ils parviennent à l’université. Son emploi du temps, n’a déjà plus de secret pour lui. Alors il attend… jusqu’à ce l’homme de la photo apparaisse. « Allez-y. » lâche-t-il. Ses hommes s’exécutent, sortent rapidement. A l’abri des regards, ils se jettent sur leur proie, lui mettant un sac sur la tête. Mais le gamin est vif. Un peu trop vigoureux. Il se débat… Hwan de loin, voit la scène. Tique contre ses dents, fronce les sourcils. Contrarié… il déteste qu’on lui résiste. Il s’impatiente finalement, décide d’ouvrir la portière lui-même. Sortant comme l’être de l’ombre qu’il est. Il s’avance vers eux, dégage l’un de ses hommes. Ne dit rien, reste toujours le plus silencieux et efficace qu’il est. Minutieux, il assène un coup violent à l’arrière de la tête du gosse. Jette un regard mauvais à ses hommes. Tous savent qu’il est agacé. Se recoiffant, il lâche « Emmenez-le. » ils bougent vite, attrape le garçon et le mette à l’arrière. Hwan entre à son tour. Pousse un soupir, et reste impassible.Au QGPatient, assit, ses yeux noirs observent sa proie… inerte, inconsciente. Et pourtant les minutes défiles, peu, lentement. Il reste sage, attends… un signe. Un geste qui le sort de son sommeil. Son visage encore recouvert, il ordonne qu’on lui retire. Sans rien dire. Face au gosse, Hwan se tient là. Sur sa chaise, dans cette pièce sombre. Le tout ressemble à une scène de film. Il s’en amuserait, s’il en avait le temps. Ses traits ne dévoilent rien de lui. Pourtant, Lei peut aisément voir qu’il est jeune… presque autant que lui. De longues secondes silencieuses… s’écoulent. Juste les souffles qui perturbent cette ambiance lourde. Puis finalement, un petit sourire au coin de ses lèvres. Ça n’a rien de rassurant. Hwan a cette lueur dans les yeux. Celle brillante, un peu folle… il a l’air dangereux. Loin des gosses de son âge finalement… « Kim Lei Oh. » il parle de cette façon. Articule chaque syllabe comme pour lui dire qu’il sait déjà qui il est. Un spectacle qu’il aime. Hwan sait jouer avec ses victimes… quand l’envie lui en prend. Cruel, de nature froide, il s’extasie parfois devant la souffrance des autres. à l’image d’un homme bafoué par la vie. Il ne croit en rien… seulement en sa survie… « Je te prie de nous excuser pour ces mauvaises manières. Mais tu as donné du fil à retorde à mes hommes. » et il en rit. Etrangement, ça n’a rien de franc. Il est juste dans l’apparat. « Tu as soif ? Apportez-lui de l’eau. Qu’on traite bien notre invité. » et il se recule, observe ses hommes s’afféré à apporter de l’eau à Lei. D’un signe de la tête, il ordonne qu’on lui détache les mains. « Je me suis pas présenté. Su Hwan. Ton ravisseur. » et il rit encore. Comme si c’était drôle. Lei doit savoir… repenser à cette fameuse soirée. Et il se lève subitement. Marche d’un pas léger. Vers lui, il se penche « Il parait que tu as fouiné dans mes affaires. » et si il y a bien une chose qu’il détestait c’était ça. Mais Hwan avait l’air accueillant. Bizarrement, il n’émettait aucune menace.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 13:08 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu es toujours sur tes gardes et ceux depuis ton enfance, depuis que tu devrais fuir les bandes qui squattaient en bas de ton immeuble et te couraient après pour te racketter ton gouter. Ta méfiance envers le monde ne s'est pas amélioré quand tu as intégré un gang de Busan. La vie t'a appris à toujours surveiller tes arrières, prévoyant des plans de fuite quand tu te rends dans un nouvel endroit, des protocoles de sécurités quand tu rencontres un client. Tu ne laisses rien au hasard et c'est ce qui fait que tu es demandé sur le darknet. Ton pseudo K, est connu. Tes pères te reconnaissaient pour ton efficacité et ta discrétion. Tu as des années de service à ton actif et malgré ton âge, tu joues dans la cour des grands. Tout ça pour dire que tu as senti le vent tourner, tu avais repéré cette voiture suspecte et quand des hommes en sont sortis, tu as compris qu'ils étaient là pour toi. Si tu as survécu toutes ces années c'est bien grâce à ta méfiance et ton instinct. Tu avais ton téléphone en main et il ne t'a fallu que deux clics pour lancer une programme, celui qui te sauvera peut être la vie. Oui tu as mis en place un système pour ce genre de situation, tout comme tu as aussi une parade lorsqu'on te menace de mort, qu'on te fait chanter ou qu'on cherche à te nuire. Méticuleux et paranoïaque, c'est ce qui t'a maintenu en vie jusqu'ici. Le monde dans lequel tu évolues est bien différent de celui de la plupart des gens. Dans ton monde, c'est la loi du plus fort et tu as du t'y adapter. Tu n'as pas eu le temps de faire grand-chose de plus. Trop nombreux, habitué à faire ce genre de sale boulot, ils t'ont vite encerclé. Tu as eu beau de débattre comme un forcené le résultat a été le même, ils t'ont enlevé après t'avoir assommé.
En reprenant tes esprits, la première chose que tu checks avant même d'ouvrir les yeux c'est ta position, assis sur une chaise, les mains liées mais pas les pieds...Pendant quelques secondes tu n'y vois rien avant qu'une personne enleve le sac de ta tête et te plonger dans un film d'horreur. La scène devant toi ne permet pas d'équivoque, tu t'es fait kidnapprt par un gang et tu as en face de toi le chef de cette petite bande. Tu l'as fusillé du regard, ne laissant aucune place à la peur qui serre ton cœur. Tu n'as pas le droit de te montrer faible même si tu redoutes ce qui va suivre. Qui sont-ils ? Ton ancien gang de Busan, celui qui veut te faire la peau ? C'est possible et si c'est le cas, il ne te reste plus très longtemps à vivre ? Est-ce que c'est un client mécontent qui veut demander le remboursement ? Impossible, tu fais rarement d'erreurs et tu as mené à bien tous tes contrats ces dernières années. Il reste une possibilité, le hacker de l'autre jour. Te voilà dans de beaux draps alors que tu n'as rien, à part de défendre. Bon c'est vrai que ce n'était peut-être pas la peine de le provoquer en répliquant, au final tu mérites bien d'être attaché-là qui que soit la personne en face. Malgré ton anxiété face à ce qu'il peut t'arriver, tu restes fier, soutenant le regard de cet homme, aussi jeune que toi, sans faiblir. La peur tu la côtoies souvent, tu vis avec depuis longtemps, tout comme la mort et cela ne te fait plus peur. Parfois tu l'appelles même, espérant pouvoir enfin arrêter de lutter pour survivre dans ce monde merdique. Pour l'instant tu restes silencieux, l'écoutant se vanter de connaitre ton nom. Tu ne connais pas le sien mais tu comprends que ce n'est pas ton ancien gang. c'est donc le hacker de l'autre jour. Toi aussi tu sais des choses à son sujet, ce que tu ne vas pas révéler tout de suite. Inutile de sortir tes atouts tout de suite, tu vas d'abord voir quelles cartes il a en main et surtout ce qu'il veut. Tu fronces les sourcils lorsqu'il s'excuse et demande à ce qu'on te détache. Tu n'as aucune idée de ce qu'il te veut mais il vient de faire sa première erreur. Dès que tu as les mains libres, tu te frottes les poignets en silence. Tu observes autour de toi, ces hommes de main t'encercle et lui trône devant toi. Lorsqu'il se penche vers toi, tu saisis ta chance, c'est la seule que tu auras.
Tu lui donnes un coup de boule, espérant que l'effet de surprise joue en ta faveur. Forcement ces hommes de main ont fondu vers toi. Tu as esquivé l'un d'eux, attrapant son poignet pour lui faire une clé de bras et t'en servir comme bouclier. Ton autre main est venue prendre l'arme de ce type. Tu as ôté la sécurité, pointant le canon sur la tempe de ton otage.
« Reculez, sinon il y passe et vous aussi ! »
Le ton employé est sec et froid. Ta réaction est surement stupide, visiblement il ne veut pas te tuer, sinon ça serait déjà fait. C'est donc qu'il veut t'embaucher. Malheureusement il ne s'y est pas pris de la bonne façon et tu n'es pas du genre à te laisser faire. Dans le milieu il faut savoir poser ses couilles sur la table et c'est ce que tu fais en ce moment même. S'il pensait que tu étais un petit geek sans défense, il va comprendre qu'il n'aurait pas dû te sous-estimer. Tu es conscience de jouer avec le feu, il pourrait très bien décider que tu n'es pas si utile que ça. Si c'est le cas tu sais qu'il n'hésiteront pas à tuer l'un des leurs pour t'abattre. Tu espères juste que le bouclier humain que tu tiens te protégera de quelques balles, que tu pourras en tuer certains et t'enfuir en courant. D'autant plus que tu comptes sur ton plan de secours, dont tu checks l'arrivée en observant l'heure sur ta montre rapidement. Tu recules d'un pas avec ton otage en reprenant d'une voix plus neutre, en colère, vexé mais moins cinglante.
« Si tu voulais louer mes services, t'avais qu'à me contacter au lieu de m'enlever ?! Tu crois que c'est des manières de débute un deal ?! T'es con ou quoi ?! Si t'as besoin de moi t'as qu'à aligner l'argent et je suis ton homme, mais ne me prend plus jamais en traite comme ça c'est clair ! Est-ce que tu me veux ? »
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 14:38 Citer EditerSupprimer
Il l’observe ce sourire au coin, amusé. Tout ça n’est qu’un jeu. Une plaisanterie dont il se délecte. Sauvage qu’il est. Hwan jubile sous son air juvénile. Il n’est pas de ces hommes qui doutent. Qui craint. Et pourtant ce coup là il aurait dut le voir venir. Il grimace, sent la douleur sur son nez. Se saisissant de son visage il jette un regard noir à… Lei. Et il est surement un homme mort dans sa tête. Mais finalement n’est-il pas attirant ? Les hommes deviennent fous, se jette sur lui. Il se débat encore une fois. Les prends aux pièges. Et voilà que Hwan l’observe. De cet air un peu fou. Si fasciné par l’audace du gamin. Il se redresse, lentement. Comme un ballet dans lequel il se jette. Cérémonieux, il saisit son arme. Ecoute sans vraiment faire attention. Et les autres savent déjà… qu’une vie n’est rien face aux envies de Su Hwan. Il n’en faut pas plus à Hwan pour qu’il tende son arme. Sourire d’un aliéné, il tire… et l’homme prit en otage s’effondre sur le sol. Et le voilà qu’il rit. Comme le psychopathe qu’il est. Il a cet air dangereux. Hwan ne joue pas dans la cours des gosses. Ici c’est lui le boss ! Le roi, il fait ce qu’il veut. Peu importe cet homme de main. Il n’était pas si important. Son tir était précis. Jamais il ne rate sa cible. Pourtant il ne reste pas enjoue. Il s’en fout. Si le gamin veut partir il peut. Mais il le payera surement. « Tu as raison. Je suis malpolie. » Dit-il de cet air si impassible. Qui pourrait deviner ce que cet homme pense ? Hwan est dingue. Il est le maitre de son monde. Un monde qu’il a construit de murs. De barrières. Plus rien ne l’attache à la réalité. Pas même Sawan. Il est dingue, totalement asservi par les volontés de sa sœur. Il a appris, à ne plus ressentir. Il s’éloigne, essuie son nez et divague. « J’admire ton audace. » il le trouve un peu arrogant. Un peu comme lui finalement. « Lei… tu me combles tu sais. En plus d’être bon en hacking tu es surprenant. » il ne le craint pas. Le gosse n’osera pas le tuer. Parce qu’il sera mort avant… Finalement, Hwan approche de Lei. Le toisant avec assurance. « Dégagez moi cette merde. » dit-il en parlant du corps qui trône au sol. Les hommes s’exécutent. Il préfère rester seul avec Lei. Et ça l’amuse de jouer à cette scène. « Tu éveilles ma curiosité » Puis il laisse son regard descendre sur lui… se doute-t-il d’une nouvelle supercherie ? Il y croit évidement. Hwan n’est pas un idiot. Il sait… que le gosse a plus d’un tour dans son sac. Mais il tente de l’ignorer, s’éloigne doucement. Prends sur lui... « Qu’as-tu encore en stock ? » il demande… mais il s’impatiente. Il veut voir le coup venir. Lui qui ne sait pas attendre. Alors d’un geste brusque il s’approche. Habile, il se saisit de l’arrière du cou du garçon, pour le forcer à se pencher. Son visage tout proche de lui il crache « Je te donne encore une chance… » Juste une. Pas plus. « Je sais qui tu es… un petit gangster de Busan. Mais ici… c’est ma ville sale petit con ! » il serre les dents. De ce regard plein de rage et de noirceur. Rejetant brusquement le gosse. Il se redresse, se recoiffe l’air de rien. Un poil bipolaire, il donne l’impression que jamais rien ne se passe. Les hommes reviennent. Hwan rit, comme toujours « Je t’en prie. Nous t’écoutons Kim Lei Oh. Que nous réserves-tu ? » et il reste là. Si patient… Peut-être valait-il mieux que Lei crache le morceau. Mais Hwan était curieux de voir le gosse à l’œuvre… et puis il venait de tuer son hacker. Il fallait mieux qu’il s’en trouve un autre.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 16:00 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu es acculé tel un animal dos au mur lorsqu'il abat ton bouclier qui s'effondre par terre. Contrairement aux films ou le héros arrive à tenir un homme mort s'en servant comme gilet par balle, toi tu n'y parviens pas. D'abord car tu ne t'es jamais retrouvé dans ce genre de situation ensuite car tu n'es clairement pas un sportif surentrainé. Tu n'es qu'un hackeur qui préfère l'anonymat de son écran aux aléas du terrain. Tu as beau avoir plus d'un tour dans ton sac, ce type vient de ruiner ta première défense. Tant pis tu en as d'autres...Enfin avec cette action tu as réalisé qu'ilest fou, totalement cinglé et visiblement ses hommes le savent. Tu t'es éloigné du corps d'un pas, essayant de garder ton sang-froid. La mort tu l'as vu de près, ce n'est pas le premier cadavre que tu côtoies. Ce n'est pas la mort qui te fait peur, ni même le regard noir de cet homme, c'est bien cette lueur de folie que tu vois briller au fond de la prunelle de ce Su Hwan. Au moins tu as un nom et tu pourras faire tes recherches...enfin si tu sors vivant d'ici, ce dont tu doutes au plus les minutes passent. Lorsqu'il te toise de haut en bas, tu ne détournes pas le regards. Tu as l'impression que si tu le quitte des yeux, tel une hyène il te sautera dessus. C'est évident que tu as peur, tu transpires même un peu et tu es certain qu'il doit le savoir, comme si ce type n'était pas un homme mais un animal capable de détecter les phéromones de sa proie. En l'occurrence la proie c'est toi et cela ne te plait pas du tout. Il déambule dans la pièce alors que toi tu es immobile, comptant les minutes qui te séparent de ta prochaine chance. Tu te mords l'intérieur de la lèvre lorsqu'il te demande quel mauvais plan tu prépares. Il lit en toi c'est évident, il est intelligent, prévoyant et surtout sadique. En somme il a toutes les qualités d'un psychopathe ou d'un sociopathe. La différence entre les deux : est-ce qu'il a conscience du mal qu'il fait ou non ? Tu penches pour la première option, il n'a pas l'être d'être dérangé, au contraire il a l'air d'être en plein possession de ses moyens et d'être prêt à tout pour parvenir à ses fins. C'est là que le bas blessé, tu n'arrives pas à savoir ce qu'il te veut. Il te sert un ramassis de réflexions toutes plus inutiles les unes que les autres. Il joue avec toi et toi tu l'écoutes, refusant d'entrer dans son jeu et lui donner satisfaction. S'il aime entendre les gens criés ou suppliés il sera déçu avec toi, tu mourras en silence trop fier pour supplié qui que ce soit.
Quand il s'approche tu fais un pas en arrière, mais il te saisis pour te garder près de lui. Une de tes mains s'accroche à lui mais dans ce bras de fer tu ne gagneras pas. Il est trop fort pour que tu lui fasses lâcher prise. Tu as bien envie de lui envoyer ton genou dans les parties sauf tu te tétanises quand il plonge son regard dans le tiens. Lorsqu'il te traite de petit con, tu lui craches au visage et sa réaction est instinctive, il te repousse, ce qui te faisait chanceler. On t'a traité de tous les noms, de sale geek, de fil de pute en passant par la panoplie des adjectifs homophobes. Tu peux accepter beaucoup de choses, mais pas lorsqu'il s'agit de ton passé, de Busan. Tu n'es pas un gangster, tu ne l'as jamais été. A l'époque tu étais juste un gosse qui a été poussé dans l'urgence de trouver de l'argent. Tu as simplement utilisé tes talents pour survivre et tu es certain qu'il n'est pas si différent de toi, vu sa position malgré l'air jeune que dégage son visage. Tu frémis quand ses hommes reviennent et un peu plus lorsqu'il se met à rire en te demandant ce que tu lui réserves
« Qu'est-ce que tu veux ? T'as visiblement pas besoin d'un petit gangster dans tes rangs alors quoi ? Tu veux quoi ?! »
Oui tu as mal pris qu'il fasse mention de ton passé, encore s'il t'avait traité de petit hackeur merdeux, tu aurais compris, tu aurais même pu prendre ça pour un compliment. Enfin ton décompte mentale touche à sa fin et tu affiches un fin sourire en pouffant de rire. C'est ton heure, une chance de plus de t'en sortir. Au départ tu comptais t'enfuir seulement tu as compris que cela ne servirait à rien face à ce type. C'est sa ville, il te l'a dit, il te retrouvera, quoi que tu fasses. Ta seule défense c'est l'attaque et tu vas tenter ta chance. Tu sais qu'il t'a dépouillé de tes téléphones, tu ne sais où ils sont et tu t'en moques. Au fond tu espères qu'il les a sur lui. Une alarme retentis, provoquant d'un de tes téléphones, une sirène de police pour être exact. Le spectacle peut commencer, forcement ses hommes sont surpris, pas lui. Cela ne t'étonne pas et ce n'est pas grave. La suite de la pièce se joue très vite, une petite explosion de faire entendre, c'est ton téléphone qui s'est transformé en e-bombe, une bombe IEM (impulsion électromagnétique nucléaire). Malgré le nom barbare, cette explosion n'a rien d'extraordinaire, elle ne provoque même pas de dégâts physiques sauf pour la personne qui la tient en main. En réalité cette bombe a juste émit des ondes électromagnétiques, dangereuses uniquement pour les appareils électriques, comme les téléphones portables, les caméras de surveille ou les transformateurs. En l'occurrence ce sont ces derniers la cible, cela fait disjoncté l'électricité de l'entrepôt dans lequel vous êtes. La pièce déjà faiblement éclairé se retrouve dans le noir et c'est là que tu interviens. Tu as pris ton couteau, que tu as toujours sur toi et bien caché pour ne pas te le faire enlever. Tu as fondu vers Su Hwan, lui sautant à la gorge, appuyant ta lame contre son artère. Tu n'as jamais fait ce genre de choses, tu n'as jamais tué de tes propres mains, toujours caché derrière un écran, par l'intermédiaire d'explosions, d'accidents d'ascenseur ou d'autres choses. C'est la première que tu es aussi agressif et pour cause tu es face à un prédateur qui ne te lâchera pas les baskets. Si tu veux survivre, il faut que tu le tues, c'est ce que tu penses. Tu appuies ta lame contre son cou, accrochant surement un peu sa peau. Tu ne sais pas s'il y a des générateurs de secours dans le bâtiment, tu ne sais pas si la lumière va venir, tu n'as aucune idée de comment vont réagir ses hommes. Tu ne penses qu'à le tuer, ce que tu t'apprêtes à faire d'un coup de couteau pour lui trancher la gorgée. Tu n'aurais pas dû hésiter une seconde, c'est surement ce qui t'a perdu au final.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 16:41 Citer EditerSupprimer
Il aborde ce sourire, assurance qui déborde, qui fout la gerbe. Puissante armure qui le protège des balles. Hwan est inatteignable. Un fou parmi la foule. Un prédateur caché dans l’ombre… il se délecte de cette folie. De voir ce gosse se débattre pour sa survie. Il ne l’écoute qu’à peine. Sourit un peu plus. Il sait que ça va arriver. Mais il ne sait pas encore quoi. Comme un fou il veut savoir. Deviner aussi pour jouer. Et il s’impatiente ! Ça l’amuse. Il en trépigne… Gardant son regard rivé sur le gamin. Il est bon. Son égal peut-être. Oh non jamais ! Hwan est au-dessus des autres. Puis soudainement, ce qui devait arriver arrive. Se produit sous ses yeux. Plongé dans le noir, on entend son rire. Il est satisfait. Si heureux tout à coup. Cette pulsion qui monte en lui. Puis Lei fonce sur lui. Cette lame froide... glaciale contre sa gorge. La lumière est éteinte. Hwan s’en fout… sa vie il la passe la nuit, dans l’ombre. Jamais il n’allume la lumière pour tuer ses proies. Alors il jubile encore. Ses hommes cries, lui sourit. « Hum cette situation est jouissive. » mieux que le corps d’une femme. Mieux que la luxure à en perdre haleine. Hwan est sous extasie. Cette fascinante arrogance le fait frémir de plaisir. Un homme, finit par crier qu’il va rallumer. Mais les lucarnes finissent par donner un air de mauvais film à cette scène. Il croise le regard d’un type. Fait signe qu’il s’en fiche. Lei a signé son arrêt de mort… peut-être. Il n’en sait rien. « Je suis satisfait. » dit-il, avant de brusquement donner un coup au gosse. En plein dans les côtes. Le couteau à éraflé sa peau, il saigne mais il s’en fout. Ce n’est pas assez profond pour le tuer. Au contraire, il a même cette lueur folle. Une étincelle dans les yeux. « Tu m’as donné envie de jouer. » lâche-t-il. Pas paniqué, il maitrise le jeu. Se rue à son tour sur le gamin, pour venir le saisir à la gorge. Et malgré son jeune âge Hwan a été formé pour tuer. Sa poigne est dure… ferme. Il a assez de force pour le soulever. Serrer un peu plus « Je t’ai laissé une chance. » celle de trop. Alors il rejette le gamin au sol. Violemment, avant de venir lui donner un coup dans le ventre. Un autre dans le dos, pour le plaquer. « Tu as salie ma plus belle chemise. » et il rit encore. Ses hommes restent là devant la scène. Ils admirent le savoir-faire. La patience… la maitrise de leur chef. Il se redresse, claque des doigts et l’un d’eux, vient frapper Lei. Hwan fait craquer sa nuque. Relève ses manches et c’est déjà trop tard pour lui. Il n’a plus envie de discuter. Si le gamin veut jouer alors il va jouer. Il récupère le couteau tombé au sol. Passe son doigt dessus avant de se couper. Tranchant comme il les aime. Et d’un air fou, il s’avance vers Lei. Les hommes le maintiennent, les bras dans le dos. Obsessionnel, il fait de Lei sa nouvelle lubie. D’un geste violent, il attrape à nouveau Lei par la nuque. Jubilant d’un air assuré il pointe son couteau sur sa joue. Lui appuyant la lame sur sa peau trop blanche. « Innocente petite chose. Je déteste qu’on me contrarie. » Et c’est surement le signal pour qu’il commence à s’acharner sur lui. « Je vais t’apprendre les bonnes manières. » et il lui rend, son coup de tête qu’il lui avait donné. Violemment ! Assez pour le décoiffé. Lui le type toujours irréprochable. Il en perd la raison. Il se redresse, se recoiffe encore. Et donne un nouveau coup dans l’estomac du gosse. Hwan connait les endroits qui font mal. Les coups bien portés. Alors il s’applique à sa tâche. Commençant son acharnement... Un coup, un autre… ils pleuvent assez pour qu’il plaque à nouveau le gamin au sol. Il jette le couteau, s’en foutant. Car il n’a pas besoin de ça pour le blesser. Attrapant son bras, il lui écrase de son pied, violement. Brusquement, il appuie à l’endroit de l’articulation, pour la briser. Et il jubile en entendant l’os craquer sous ses pieds. Oui Hwan est dingue ! Mais Lei l’a cherché… alors il lui donne ce qu’il sait faire de mieux. Faire peur ! Il attrape sa veste, le tire sur quelque mètre. Passant ses jambes autour de lui avant de le frapper à nouveau au visage. Il jubile tellement. Quand il se lasse, il le jette au sol. Se redressant. Il dépoussière sa chemise, alors que la lumière revient. Il a dû foutre un sacré bordel dans le reste du QG. Mais Hwan s’en fout ! « Occupez-vous de lui. » dit-il. Avant que ses hommes ne se ruent à nouveau sur lui pour laisser le gosse inconscient.
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Lun 2 Nov - 19:08 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu n'aurais pas dû hésiter, c'est le remord qui a retenu ta main. Celui-là même que tu as lorsque tu cliques sur un bouton pour déclencher une catastrophe à l'autre bout du pays. Pourquoi à cet instant tu n'as pu pas, simplement parce que tu n'es pas foncièrement mauvais. Tu n'es qu'un gamin qui a du s'endurcir, qui a fait ce qu'il a pu pour survivre, faisant parfois des choix douteux pour sauver sa vie, au détriment de celles des autres. Cette situation n'est pas différente, c'est ta vie qui est en en jeu, celle que malgré tout tu affectionnes un peu, uniquement pour une seule personne, lui : SeongHwan. C'est pour ça que tu te bats pour vivre, sinon cela fait longtemps que tu te serais laissé tuer. Malheureusement cette seconde te coute cher, terriblement cher.
L'homme sous toi jouit, tu le sais, tu le sens, tu l'entends rire. Malgré son approbation à ton entour-loupe, il te frappe dans les côtes, t'envoyant à quelques mètres. Sous le coup tu as expiré tout l'air de tes poumons dans un râle roque. Tu as grogné quand ton dos a touché le sol. Tu sais que tu dois te relever, sinon c'est la fin. Tu t'es déjà battu, tu t'es même fait tabasser. Tu n'as pas eu la vie facile et tu sais exactement ce qu'il sous-entend quand il parle de jouer. Tu t'es remis sur tes jambes toujours le couteau en main. Tu comprends qu'il se rue sur toi au bruit et à l'ombre qui s'approche. Tu essayes de te défendre, seulement c'est peine perdu. Que peux faire un hackeur contre un tueur à gage. ? Il esquive facilement tes coups comme si l'obscurité ne le dérangeait pas. Il ne lui faut pas deux secondes pour te désarmer et t'empoigner le cou. Tes mains s'accrochent à ses bras alors que tu sens qu'il te soulève. Lorsque tes pieds ne touchent plus le sol tu te débats, tel un vers de terre, seulement l'air commence à te manquer. Heureusement, ou pas, il te lâche, enfin il te jette brutalement contre un mur. A nouveau le choc te faire souffler bruyamment alors qu'une grimace de douleur déforme ton visage. Cette fois ci tu n'as pas le temps de te relever, qu'il t'enchaine, un coup dans le ventre pour te faire plier, un autre dans le dos pour te plaquer au sol. La douleur est vive et pourtant encore une fois, c'est triste mais, tu as l'habitude. Tu t'es fait roué de coups étant plus jeunes et tu as appris à supporter.
Ses hommes t'attaquent, te défends ne change rien, tu bloques ta respiration pour encaisser, c'est clair, tu es en mauvaise posture. Ton dernier plan, ton plan de secours, il sera lancé dans 12 heures. Si tu tiens jusque-là tu espères que les renforts pourront venir. Il n'y a pas beaucoup de personnes en qui tu as confiance. Tu n'es même pas sûr que cette personne comprenne le message qu'elle va recevoir, tu l'espères et surtout tu espères qu'elle va venir. Si ce n'est pas le cas, tu ne verras certainement pas le lever du soleil demain. Pour l'instant tu ne peux qu'attendre, attendre une nouvelle occasion, attendre une chance ou un miracle. Tu n'as pas beaucoup d'espoir, tu es plutôt du genre pessimiste comme garçon et la vie ne t'as jamais fait de cadeaux. D'ailleurs le calvaire continue, Su Hwan s'approche, armé de ton couteau. Quand ce fou est devant toi, tu lui craches ton sang au visage, tâchant encore sa belle chemise. Tu lui offres un sourire victorieux, un sourire dont tu ne te savais pas capable, le sourire d'un fou suicidaire qui dévoile tes dents rougis par le sang. S'il croit te faire peur....il a raison mais tu ne veux surtout pas lui montrer. Tu pouffes de rire lorsqu'il mentionne ton innocence. Tu sais que l'arrogance n'est pas la meilleure carte à jouer, tant pis, tu n'as rien d'autres en stock. Su Hwan te rend ton hospitalité, comme si ce coup de boule allait faire rentrer dans ta petite tête les bonnes manières. S'il savait que tu n'as jamais été homme à suivre les règles et à te plier aux lois. Il te paiera son manque de jugement à ton égard, tu t'en fais la promesse.
Suite à son coup de boule, tu n'as plus vraiment les idées claires. Si jusque-là tu avais plutôt bien encaissé, la suite va te laisser sur le carreau. Les coups pleuvent, méticuleux, forts et tranchants. Ton foie vacille, ton estomac se retourne, ton corps tout entier est parcouru de spasmes de douleurs. Tu ne ressens plus rien qu'une vive brulure qui transperce de toutes parts. Lorsque les bras qui te tiennent te lâche tu t'effondres au sol, toussant en essayant de reprendre ta respiration, difficilement. Il t'a surement brisé un ou deux côtes et ce n'est pas fini. Si jusque-là tu n'avais pas crié, n'ayant émis que des râles de douleurs, quand son pied trouve la jointure de ton coudre, appuyant brutalement pour te briser le bras, c'est plus fort que toi, tu hurles. A cet instant tu comprends que tu es tombé sur plus fort que toi et tu réalises que la dernière chose que tu verras dans ce monde c'est ce visage d'ange qui cache en réalité un démon. A présent tu le sais, la mort à un visage : le sien et un nom : Su Hwan. Ce n'est peut-être pas aujourd'hui, car tu es plus dur que tu n'y paraits pas mais au fond tu sais que cet homme te tuera...un jour...Lorsqu'il te traine et que tu lui fais face, tu n'as plus la force de lui cracher au visage. Quand il reprend son acharnement tu fermes les yeux, incapable de te défendre. Ton corps ne réponds à aucun de tes ordres.. Après tout qu'est-ce que peux-tu faire ? Tu encaisses les coups en t'étouffant. Tu n'as plus que le gout du sang la bouche, celui à l'intérieur mais aussi celui qui coule de ton visage. Tu as du mal à respirer, tant ton corps te fait souffrir. Ce qui te fait tenir éveillé, ce qui te fait garder conscience là ou d'autres se seraient évanoui, c'est la rage. Cette rage qui t'habite depuis toujours, celle qui t'a toujours maintenu en vie.
Quand il s'arrête en fin, te laissant à moitié mort au sol, tu ne bouges plus. Tu craches du sang, chaque respiration est un supplice, sans parler de son bras qui mettra surement plusieurs semaines à guérir. Ses hommes te relèvent, t'arrachant à nouveau un grognement de douleur. Il t'attache, pieds et poings liée dans le dos. Visiblement le pire est passé. Tu n'as pas la force de te redresser, tu restes avachie, recroquevillé sur toi-même. A cet instant tu ne sais pas ce qu'il va t'arriver, tu pries simplement pour que ton colocataire ou SeongHwan ne t'envoie pas de message. Tu ne penses même plus à toi. Pour toi c'est déjà trop tard, c'est fini, tu es pris au piège. Tout ce que tu souhaites à présent c'est que cet homme n'apprenne pas l'existence du peu de personne qui te sont chers. Dans ton téléphone tu n'as aucun contact, pour ce cas de figure justement. Tu supprimes toujours tes histoires, aussi tu sais qu'il ne trouvera rien s'il fouille. Tu espères donc que personne ne se souciera de ton absence de soir. Tu n'avais pas prévu de voir SeongHwan et ton colocataire ne doit pas s'inquiéter, ce n'est pas la première que tu découcherais. Tu ne sais pas vraiment comment, ni quand tu as perdu connaissance mais s'est arrivé.---
C'est un seau d'eau qui t'a réveillé, arrachant un grognement. Tu t'es débattu, oubliant un instant ta situation. La douleur dans ton bras t'a fait crier et t'a rapidement rappelé ou tu te trouvais. Tu as levé la tête pour faire face à ton geôlier. Tu ne sais pas combien de temps il s'est passé, tu n'as aucun moyen de le savoir et de toute façon c'est le dernier de tes soucis. Tu sais maintenant que les renforts ne pourront pas te sauver, il va falloir que tu t'en sors tout seul. Tu n'as pas dit un mot, refusant de prendre la parole en premier. Ce petit jeu ad duré, comme si vous testiez la patience de l'autre. Tu as attendu et quand tu l'as vu ouvrir la bouche pour prendre la parole tu l'as coupé, juste pour lui prouver qu'il ne te brisera pas, même s'il s'amuse à casser tous tes os un par un.
« Espèce de malade ?! Qu'est-ce que tu me veux à fini ?! C'est comme ça que tu recrutes ? »
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Re: error 502 : mauvaise passerelle (ft Hwan) | Mar 3 Nov - 9:56 Citer EditerSupprimer
Tendresse, d’un moment volé… suspendu dans ce monde si cruel. Soupirs contre sa chaire, le tueur devient sage. Dompté, mais malgré les caresses… il reste trop sauvage. Mensonge, qu’il lui sert avec un doux sourire… Sawan hésite, s’inquiète désormais. Ce sang sur ses vêtements, elle sait… que le secret est plus lourd qu’elle ne croyait. Et rien… rien ne fera plier l’homme de la nuit… En sortant de chez lui, il laissait à nouveau ces instants perdus. Pour redevenir le tueur qu’il était… Assit à son bureau, il restait concentré sur des paperasses. Des dossiers, des cibles… Mais il n’avait pas manqué de se souvenir de Lei. Pourtant en partant la veille, il l’avait oublié. Lorsqu’il faisait signe à son homme de main d’aller le chercher. Il dut patienter une heure avant de voir son visage tuméfié. Impassible, Hwan se recule, l’observe… la scène est différente. Plus intimiste surement. Yeux cernés de khôl, bijou aux doigts, aux oreilles… costard hors de prix, ajusté. Et ses cheveux parfaitement coiffé ! Hwan est un roi, sur son petit trône doré. Ici, l’ambiance est chaleureuse. Etrangement, le parfum de sa sœur y flotte encore. C’est silencieux, tout comme le reste de la bâtisse qui appartient au clan. Son regard toise le gosse, il le trouve abjecte… dégoutant avec ce sang sur lui. S’il avait été humain, il l’aurait soigné. Mais il se trouve déjà assez patient. Le silence est pesant, mais Hwan déteste parler pour ne rien dire. « Kim Lei Oh, je suis… » Mais il n’a pas le temps de parler, que déjà le gamin l’interrompt. Oh il doit être contrarié de la veille. Hwan soupire, fronce le nez cerné d’un bleu d’ailleurs qu’il doit à son interlocuteur. S’attrape l’arête du nez, comme si il avait déjà mal au crâne. Ce gosse braille beaucoup trop. Lui qui venait avec des idées nouvelles et fraiches. Voilà qu’il le contrarie. S’il avait été assez bavard la veille, aujourd’hui il n’en avait pas envie. Ça lui casse les oreilles, lui qui aime le silence. Rester des heures dans le noir, à juste être une ombre. Il se demande si le gosse est encore arrogant. C’est une vraie bête sauvage lui aussi. Il pourrait le trouver grossier, mais il respecte son acharnement. Il veut survivre. Soit… Hwan peut lui offrir cette liberté. Mais il faut qu’il comprenne qu’ici, c’est lui qui tient les fils. Il soupire encore, puis se passe une main dans les cheveux. Pas de long discours cette fois. Il sort un téléphone, dernière génération… un objet luxueux, qu’il dépose sans rien dire. Sur le bureau, en face de Lei, comme une belle invitation. « Je te laisse le choix. » il se recule, lui montre le téléphone « Soit tu bosses pour moi. » soit… il sort son arme préférée. La plus belle de toute. Son flingue doré, qu’il a fait graver spécialement pour lui. Elle est presque aussi belle qu’un objet de collection… Il l’arme, devant le gosse. Puis la dépose gentiment. « A toi de choisir. » dit-il avec son ton sombre. Hwan est impassible. Sans aucune émotion. Il se fout de coller une balle à ce gamin. Un hacker il en trouvera un autre. Le ton est donné. Il n’est pas là pour discuter. Ni bavarder. Si Lei accepte, alors il fera un effort. Mais s’il refuse… il laissera couler. Il n’a ni l’air arrogant, ni l’air de s’amuser. Il est tout simplement là où il doit être. Il se recule, laisse le temps à Lei de décider. Il se trouve de bonne humeur aujourd’hui. Il ne le presse pas. Laisse simplement la tension s’immiscer entre eux. Il veut donner à cette décision un air dramatique. Quoiqu’il choisisse Lei est coincé… il doit le savoir. Sur qui compte-t-il désormais à part lui-même ?
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