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brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥
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brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Mar 4 Aoû - 0:04 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Depuis plus de deux mois, les choses avaient bien changées dans ma vie. Avant, je errait sans but dans cet appartement, prisonnière d’une vie qui ne m’appartenait plus depuis déjà bien longtemps. Mais depuis ce fameux jour à l’hôpital où je l’avait rencontré… Tout avait commencé à changer. Il avait d’abord occupé mes pensées, de temps à autre, puis un peu plus, jusqu’à les occuper complètement. Il s’était doucement encré dans mon coeur sans que je ne m’en rende compte, avant que l’évidence ne me saute aux yeux : j’étais tombée amoureuse de Seo Joon. Et je le lui avait dit. Et, par je ne sais quel miracle, cet amour était réciproque. Nous nous étions aimé, plusieurs fois cette nuit de déclaration, et encore plusieurs fois durant ses dernières semaines. Il avait changé mon quotidien, ma vie tout entière. Même si j’étais encore prisonnière d’une vie qui ne me convenait pas, il m’avait apporter chaleur et lumière. Impossible de rester séparer et de ne nous voir que de façon fortuites ou occasionnelle, nous avions pris le risque de nous voir régulièrement, dès que cela était possible. En fonction des gardes et des cours de SeoJoon nous pouvions soit nous croiser en soirée, pour des rencontres de quelques minutes seulement, quelques baisers volés qui nous laissait un très fort goût d’inachevé, mais qui me permettait de recharger mes batteries, de me sentir mieux instantanément. Et parfois, quand nos emplois du temps collaient, il passait directement chez moi la journée pendant l’absence de mon mari, nous permettant d’apprécier quelques heures de bonheur dans les bras l’un de l’autre. Heureusement, nous avions toujours eu la chance jusqu’à maintenant de ne pas nous faire prendre, mais cette angoisse était toujours permanente dans mon esprit. Nous vivions dangereusement, nous jouions avec le feu, et nous avions un risque énorme de nous brûler, et pourtant je ne m’étais jamais sentie aussi heureuse et vivante que je ne l’étais aujourd’hui. Il m’avait littéralement permis de revivre, de redonner du sens à ma vie, à mes journées. Lorsque je savais qu’il devait venir, je comptais les minutes, impatiente de revoir son visage, son sourire, de pouvoir le toucher, l’embrasser… De profiter du peu de temps qui nous était donner pour nous aimer. Lorsqu’il n’était plus près de moi, et que je ne le voyais pas parfois pendant plusieurs jours, j’avais l’impression d’être un fantôme à nouveau, je me sentais vide, et de voir à quel point mes sentiments pour lui pouvaient grandir et évoluer me faisait parfois peur.
Mais depuis quelques temps, il y avait autre chose qui me faisait peur et qui avait tendance à trotter dans ma tête de façon quasi permanente . Et cette chose avait la fâcheuse manie de m’empêcher de me concentrer sur autre chose. Alors entre ça et Seo Joon, j’étais parfois un peu dans les nuages, et bien évidemment, n’étant pas infaillible, il avait fallut que cela finisse par me jouer des tours. Il y a quelques jours, mon mari m’avais demandé d’aller chercher son costume au pressing car il avait une soirée un peu chic avec des collègues et qu’il voulait absolument mettre ces vêtements là en particulier. Pas de soucis en général je notais tout et même sans cela je pensais à tout, mes journées n’étant pas assez riches en événement pour que ma mémoire arrive à faillit. Cependant, ce n’était plus le cas actuellement. L’accumulation de choses qui se passaient dans ma vie en ce moment avait fait défaillir ma mémoire pourtant si fiable en temps normal. Je savais pourtant que c’était une des façons les plus stupides de l’énerver, pas qu’il faille grand-chose en général pour qu’il s’énerve, mais j’avais appris avec le temps à éviter les coups inutiles. Et là, j’étais rentrer en pleins dans le conflit les deux pieds en avant. « Où sont mes affaires ? » Avait-il demandé en fouillant partout sans ne rien trouver. Je m’animais donc à nouveau, faisant la vaisselle avec tellement d’automatisme que mon esprit était parti loin, très loin d’ici. Mais le retour à la réalité fut brusque. Ses paroles me demandant de passer chercher son costume au pressing me revint en mémoire de façon éclair. Mon corps entier se crispa, conscient de ce que cet oublie allait engendrer. J’avais pourtant réussit à échapper à ses foudres jusque là, depuis un moment d’ailleurs, il était entré dans une de ses phases de sommeil, il était moins colérique, mais cela risquait de prendre fin maintenant, ce soir, à cause d’un simple oublie.. Et pourtant qui représentait la fin du monde en cet instant. Je terminais la vaisselle rapidement et m’essuyais les mains avant de passer dans le salon, voulant inconsciemment regagner la sécurité de la chambre. Espérance trop grande, et surtout vaine.. Car à peine quelques pas entamer qu’il m'agrippait avec force. Il me gifla violemment avant de me pousser avec force en arrière, dans le but sûrement de me faire tomber au sol. Sauf que les choses ne se passèrent pas comme voulu ni pour moi ni pour lui. Je me sens tombée… Puis une violente douleur me prends et soudain.. C’est le trou noir.
Lorsque j’ouvrais enfin les yeux, il y avait une lumière aveuglante ainsi qu’un bruit de sirène. En plissant légèrement les yeux, je pouvais voir la silhouette d’un homme qui se tenait à mes côtés et qui tentait de communiquer avec moi. Je me rendais compte que j’avais du mal à le comprendre, et que ma tête me faisais atrocement souffrir. En réalité, en tombant dans le salon, ma tête avait heurté violemment la table basse, me faisant perdre connaissance un long moment. Jae Sun, inquiet avait finit par appeler les secours voyant que je ne reprenait pas conscience. Les secouristes étaient inquiets de voir que même après leur arrivé, j’étais toujours plongée dans l’inconscience, peut être un traumatisme crânien, toujours joliment maquillé en accident par mon mari qui n’avait ps pu m’accompagner dans l’ambulance mais qui avait pris sa voiture pour se rendre à l’hôpital me rejoindre, bien trop peur que cette histoire me fasse divaguer, déblatérant plus que je ne le devrais sous le coup du choque. Mais j’avoue que pour le moment j’étais bien loin d’être en état de dire quoi que ce soit, la douleur à la tête étant trop violente. J’arrivais rapidement aux urgences, étant prise en charge quasiment immédiatement par l’équipe médical qui s’affairait autour de moi. Petit à petit, j’arrivais enfin à communiquer. Je pus même répondre un « Je ne suis pas sûr... » paniquée à la demande du médecin sur une éventuelle grossesse avant de m’envoyer passer un scanner. Voilà la chose qui me tourmentait depuis quelques jours, et qui avait eu raison de moi en cette soirée… Sans plus attendre, il m’envoyèrent en service de radiologie afin de faire rapidement l’examen. Je me sentais mal, et pour ne rien arrangée je ne savais même pas si je voulais croiser Seo Joon ou non. Je savais qu’il était de garde ce soir, je savais qu’il était ici, et si une partie de moi avait un besoin intense de me retrouver près de lui en ce moment, un autre ne le voulait pas, de peur de l’inquiéter...
:copyright:️ Justayne
Depuis plus de deux mois, les choses avaient bien changées dans ma vie. Avant, je errait sans but dans cet appartement, prisonnière d’une vie qui ne m’appartenait plus depuis déjà bien longtemps. Mais depuis ce fameux jour à l’hôpital où je l’avait rencontré… Tout avait commencé à changer. Il avait d’abord occupé mes pensées, de temps à autre, puis un peu plus, jusqu’à les occuper complètement. Il s’était doucement encré dans mon coeur sans que je ne m’en rende compte, avant que l’évidence ne me saute aux yeux : j’étais tombée amoureuse de Seo Joon. Et je le lui avait dit. Et, par je ne sais quel miracle, cet amour était réciproque. Nous nous étions aimé, plusieurs fois cette nuit de déclaration, et encore plusieurs fois durant ses dernières semaines. Il avait changé mon quotidien, ma vie tout entière. Même si j’étais encore prisonnière d’une vie qui ne me convenait pas, il m’avait apporter chaleur et lumière. Impossible de rester séparer et de ne nous voir que de façon fortuites ou occasionnelle, nous avions pris le risque de nous voir régulièrement, dès que cela était possible. En fonction des gardes et des cours de SeoJoon nous pouvions soit nous croiser en soirée, pour des rencontres de quelques minutes seulement, quelques baisers volés qui nous laissait un très fort goût d’inachevé, mais qui me permettait de recharger mes batteries, de me sentir mieux instantanément. Et parfois, quand nos emplois du temps collaient, il passait directement chez moi la journée pendant l’absence de mon mari, nous permettant d’apprécier quelques heures de bonheur dans les bras l’un de l’autre. Heureusement, nous avions toujours eu la chance jusqu’à maintenant de ne pas nous faire prendre, mais cette angoisse était toujours permanente dans mon esprit. Nous vivions dangereusement, nous jouions avec le feu, et nous avions un risque énorme de nous brûler, et pourtant je ne m’étais jamais sentie aussi heureuse et vivante que je ne l’étais aujourd’hui. Il m’avait littéralement permis de revivre, de redonner du sens à ma vie, à mes journées. Lorsque je savais qu’il devait venir, je comptais les minutes, impatiente de revoir son visage, son sourire, de pouvoir le toucher, l’embrasser… De profiter du peu de temps qui nous était donner pour nous aimer. Lorsqu’il n’était plus près de moi, et que je ne le voyais pas parfois pendant plusieurs jours, j’avais l’impression d’être un fantôme à nouveau, je me sentais vide, et de voir à quel point mes sentiments pour lui pouvaient grandir et évoluer me faisait parfois peur.
Mais depuis quelques temps, il y avait autre chose qui me faisait peur et qui avait tendance à trotter dans ma tête de façon quasi permanente . Et cette chose avait la fâcheuse manie de m’empêcher de me concentrer sur autre chose. Alors entre ça et Seo Joon, j’étais parfois un peu dans les nuages, et bien évidemment, n’étant pas infaillible, il avait fallut que cela finisse par me jouer des tours. Il y a quelques jours, mon mari m’avais demandé d’aller chercher son costume au pressing car il avait une soirée un peu chic avec des collègues et qu’il voulait absolument mettre ces vêtements là en particulier. Pas de soucis en général je notais tout et même sans cela je pensais à tout, mes journées n’étant pas assez riches en événement pour que ma mémoire arrive à faillit. Cependant, ce n’était plus le cas actuellement. L’accumulation de choses qui se passaient dans ma vie en ce moment avait fait défaillir ma mémoire pourtant si fiable en temps normal. Je savais pourtant que c’était une des façons les plus stupides de l’énerver, pas qu’il faille grand-chose en général pour qu’il s’énerve, mais j’avais appris avec le temps à éviter les coups inutiles. Et là, j’étais rentrer en pleins dans le conflit les deux pieds en avant. « Où sont mes affaires ? » Avait-il demandé en fouillant partout sans ne rien trouver. Je m’animais donc à nouveau, faisant la vaisselle avec tellement d’automatisme que mon esprit était parti loin, très loin d’ici. Mais le retour à la réalité fut brusque. Ses paroles me demandant de passer chercher son costume au pressing me revint en mémoire de façon éclair. Mon corps entier se crispa, conscient de ce que cet oublie allait engendrer. J’avais pourtant réussit à échapper à ses foudres jusque là, depuis un moment d’ailleurs, il était entré dans une de ses phases de sommeil, il était moins colérique, mais cela risquait de prendre fin maintenant, ce soir, à cause d’un simple oublie.. Et pourtant qui représentait la fin du monde en cet instant. Je terminais la vaisselle rapidement et m’essuyais les mains avant de passer dans le salon, voulant inconsciemment regagner la sécurité de la chambre. Espérance trop grande, et surtout vaine.. Car à peine quelques pas entamer qu’il m'agrippait avec force. Il me gifla violemment avant de me pousser avec force en arrière, dans le but sûrement de me faire tomber au sol. Sauf que les choses ne se passèrent pas comme voulu ni pour moi ni pour lui. Je me sens tombée… Puis une violente douleur me prends et soudain.. C’est le trou noir.
Lorsque j’ouvrais enfin les yeux, il y avait une lumière aveuglante ainsi qu’un bruit de sirène. En plissant légèrement les yeux, je pouvais voir la silhouette d’un homme qui se tenait à mes côtés et qui tentait de communiquer avec moi. Je me rendais compte que j’avais du mal à le comprendre, et que ma tête me faisais atrocement souffrir. En réalité, en tombant dans le salon, ma tête avait heurté violemment la table basse, me faisant perdre connaissance un long moment. Jae Sun, inquiet avait finit par appeler les secours voyant que je ne reprenait pas conscience. Les secouristes étaient inquiets de voir que même après leur arrivé, j’étais toujours plongée dans l’inconscience, peut être un traumatisme crânien, toujours joliment maquillé en accident par mon mari qui n’avait ps pu m’accompagner dans l’ambulance mais qui avait pris sa voiture pour se rendre à l’hôpital me rejoindre, bien trop peur que cette histoire me fasse divaguer, déblatérant plus que je ne le devrais sous le coup du choque. Mais j’avoue que pour le moment j’étais bien loin d’être en état de dire quoi que ce soit, la douleur à la tête étant trop violente. J’arrivais rapidement aux urgences, étant prise en charge quasiment immédiatement par l’équipe médical qui s’affairait autour de moi. Petit à petit, j’arrivais enfin à communiquer. Je pus même répondre un « Je ne suis pas sûr... » paniquée à la demande du médecin sur une éventuelle grossesse avant de m’envoyer passer un scanner. Voilà la chose qui me tourmentait depuis quelques jours, et qui avait eu raison de moi en cette soirée… Sans plus attendre, il m’envoyèrent en service de radiologie afin de faire rapidement l’examen. Je me sentais mal, et pour ne rien arrangée je ne savais même pas si je voulais croiser Seo Joon ou non. Je savais qu’il était de garde ce soir, je savais qu’il était ici, et si une partie de moi avait un besoin intense de me retrouver près de lui en ce moment, un autre ne le voulait pas, de peur de l’inquiéter...
Lee Seo Joon
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Jeu 6 Aoû - 22:16 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
L'esprit léger, j'avais entamé ma garde le sourire au lèvres, un bonheur nouveau et que rien au monde ne semblait pouvoir altérer. Depuis deux mois, j'avais pris une décision qui avait bouleversé mon quotidien, qui avait bousculé et transcendé ma vision de l'amour. Passant du statut d'étudiant à celui d'interne, j'avais ajouté une autre corde à mon arc, et c'était de loin celle que je préférais... Aussi je déambulais dans les couloirs à l'odeur de désinfectant avec joie et bonne humeur. Aucune intervention, aussi délicates puisse-t-elle être n'avait le pouvoir de ruiner mon moral, si seulement j'avais su... Entre deux patients, je revivais ces escapades, ces moments fugaces mais ô combien intenses qui n'appartenaient qu'à nous. Je laissais mon imaginaire se perdre dans les souvenirs, ceux dans lesquels j'étais aspiré derrière sa porte, ceux dans lesquels nos souffles et l'écho de nos vois ne faisaient plus qu'un. « Encore une bonne nouvelle ? » Sourire béat et regard perdu dans des scènes qui faisaient désormais partie du passé, je tournais néanmoins la tête vers l'infirmière et amie qui partageait les mêmes heures de garde. « Tu souris beaucoup en ce moment, ça te va bien. » Quelque part au fond de moi, je savais que ces mots n'étaient pas anodins pour elle, mais mon cerveau paraissait refuser tout ce qui n'avait pas attrait à celle qui occupait toutes mes pensées. « Merci. Je prends juste la vie du bon côté... » lâchais-je tout en continuant de compléter les quelques dossiers qui attendaient d'être consignés sur ordinateur. Nous échangions, une conversation des plus banales entre deux collègues, quelques blagues, quelques informations sur les patients qui nous incombaient, une journée parfaitement ordinaire. Et même si je savais que cette journée ne pouvait s'achever sur la note positive dont je me languissais, je me contentais de compter les secondes, les minutes, les heures et parfois même les jours avant de fondre à nouveau sur ses lèvres. J'étais loin, tellement loin de m'imaginer que je serais finalement amené à la croiser. Loin du confort relatif dans lequel nous avions créé notre bulle, loin de ces moments de paix et de sérénités fragiles.
J'entendais le bruit des sirènes dans le lointain sans ne jamais me poser la question de la personne qui arrivait en fanfare dans le bâtiment. L'égoïsme sans doute, mais temps qu'il ne s'agissait pas d'elle, je me fichais de l'identité du nouveau malade. Concentré sur la pile de papier qui se réduisait trop lentement à mon goût, je décidais de m'accorder une pause à cette garde marquée par les obligations administratives. J'allais me dégourdir les jambes et m'octroyais un café toujours en compagnie de mon binôme. Et ce fut dans ce couloir, à cet instant précis que mon cœur s'arrêta. J'eus l'impression qu'il tombait brutalement dans ma poitrine, et aussitôt mon sourire s'évanouit. Mes muscles se contractèrent, ma mâchoire se serrait et je sentis la haine affluer dans mes veines. Mais je fus surtout submergé par l'inquiétude, car s'il était là, elle l'était aussi... Mon sang ne fit qu'un tour et je blêmissais en une fraction de seconde. Le regard rivé sur lui, je n'éprouvais que du mépris pour ce monstre, un sentiment qui se mêlait à la douleur d'imaginer la raison pour laquelle elle aurait été amenée en ce début de soirée. Le dédain se lisait dans ses perles ténébreuses, deux onyx qui me scrutèrent un instant seulement avant de m'ignorer, et je donnais mon gobelet à Sung Mi pour m'élancer à toutes jambes sitôt que je l'eus dépassé. Dans ma course folle je cherchais dans ma mémoire des indices qu'elle aurait pu me laisser quand à l'état de son mari, de sa folie destructrice, mais rien ne vint. Je ne me souvenais que du calme qu'elle me décrivait depuis des semaines... un silence dont j'aurais finalement dû me méfier. Je m'étais trop habitué à mes escapades, à nos rendez-vous furtifs, je m'étais laissé grisé par la cupidité et j'en avais presque oublié le tyran qui la retenait prisonnière... Nous avions vécu dangereusement, peut être trop pour que nos têtes à têtes ne restent impunis. A la hâte, je passais de services en services pour atteindre rapidement le centre des urgences et des quelques chambres qui se trouvaient occupées par les admissions. Il me fallut me racler la gorge pour ne pas laisser ma voix tremblante me trahir, et ainsi je m'approchais du bureau. « Salut... il y a du monde ce soir dis moi... » soufflais-je, un simulacre de conversation auquel je mis un terme très rapidement. « A tout hasard, tu n'aurais pas le dossier d'une patiente admise ce soir ? » J'espérais me tromper, du plus profond de mon cœur je priais pour que sa présence ne soit que le fruit d'un rendez-vous professionnel, mais il me tendit le dossier alors que je dévoilais son nom. Mon cœur loupa un nouveau battement, et j'attrapais la pochette d'un geste incertain. « Merci... »
En quelques minutes, je consultais les raisons de sa présence, les notes de l'ambulancier qui l'avait escorté jusqu'à l'hôpital et... une autre feuille, des résultats d'analyse sur lesquelles je ne pensais pas tomber. Je déglutissais non pas devant les résultats, mais devant la sérologie qui avait été demandée. Le monde était soudain devenu assourdissant. Je n'entendais plus qu'un bourdonnement continu et qui me guida jusqu'à la chambre dans laquelle elle était installée. J'expirais tout l'air que mes poumons semblaient vouloir rejeter avant de finalement tourner la poignée. Dans le lit, recroquevillée, je reconnaissais son visage même inondé. « Minah... » soufflais-je. Les larmes noyaient mon regard et menaçaient de rouler sur mes joues, mais dans un effort exceptionnel je les retenais jusqu’à finalement la prendre dans mes bras. « Qu'est-ce que tu fais là ? Que s'est-il passé ? Est-ce que tu vas bien ? » Le muscle battant fracassait mes côtes, mais je ne pus attendre qu'elle me réponde tant la question me brûlait les lèvres. « Tu... tu vas... tu n'es... » le soupire m'échappa, frustré de ne pas réussir à mettre des mots sur le papier qui figurait désormais dans son dossier. « Pourquoi... » commençais-je d'une voix tremblante. « Pourquoi a tu eu besoin d'un test ? »
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©️crackintime
L'esprit léger, j'avais entamé ma garde le sourire au lèvres, un bonheur nouveau et que rien au monde ne semblait pouvoir altérer. Depuis deux mois, j'avais pris une décision qui avait bouleversé mon quotidien, qui avait bousculé et transcendé ma vision de l'amour. Passant du statut d'étudiant à celui d'interne, j'avais ajouté une autre corde à mon arc, et c'était de loin celle que je préférais... Aussi je déambulais dans les couloirs à l'odeur de désinfectant avec joie et bonne humeur. Aucune intervention, aussi délicates puisse-t-elle être n'avait le pouvoir de ruiner mon moral, si seulement j'avais su... Entre deux patients, je revivais ces escapades, ces moments fugaces mais ô combien intenses qui n'appartenaient qu'à nous. Je laissais mon imaginaire se perdre dans les souvenirs, ceux dans lesquels j'étais aspiré derrière sa porte, ceux dans lesquels nos souffles et l'écho de nos vois ne faisaient plus qu'un. « Encore une bonne nouvelle ? » Sourire béat et regard perdu dans des scènes qui faisaient désormais partie du passé, je tournais néanmoins la tête vers l'infirmière et amie qui partageait les mêmes heures de garde. « Tu souris beaucoup en ce moment, ça te va bien. » Quelque part au fond de moi, je savais que ces mots n'étaient pas anodins pour elle, mais mon cerveau paraissait refuser tout ce qui n'avait pas attrait à celle qui occupait toutes mes pensées. « Merci. Je prends juste la vie du bon côté... » lâchais-je tout en continuant de compléter les quelques dossiers qui attendaient d'être consignés sur ordinateur. Nous échangions, une conversation des plus banales entre deux collègues, quelques blagues, quelques informations sur les patients qui nous incombaient, une journée parfaitement ordinaire. Et même si je savais que cette journée ne pouvait s'achever sur la note positive dont je me languissais, je me contentais de compter les secondes, les minutes, les heures et parfois même les jours avant de fondre à nouveau sur ses lèvres. J'étais loin, tellement loin de m'imaginer que je serais finalement amené à la croiser. Loin du confort relatif dans lequel nous avions créé notre bulle, loin de ces moments de paix et de sérénités fragiles.
J'entendais le bruit des sirènes dans le lointain sans ne jamais me poser la question de la personne qui arrivait en fanfare dans le bâtiment. L'égoïsme sans doute, mais temps qu'il ne s'agissait pas d'elle, je me fichais de l'identité du nouveau malade. Concentré sur la pile de papier qui se réduisait trop lentement à mon goût, je décidais de m'accorder une pause à cette garde marquée par les obligations administratives. J'allais me dégourdir les jambes et m'octroyais un café toujours en compagnie de mon binôme. Et ce fut dans ce couloir, à cet instant précis que mon cœur s'arrêta. J'eus l'impression qu'il tombait brutalement dans ma poitrine, et aussitôt mon sourire s'évanouit. Mes muscles se contractèrent, ma mâchoire se serrait et je sentis la haine affluer dans mes veines. Mais je fus surtout submergé par l'inquiétude, car s'il était là, elle l'était aussi... Mon sang ne fit qu'un tour et je blêmissais en une fraction de seconde. Le regard rivé sur lui, je n'éprouvais que du mépris pour ce monstre, un sentiment qui se mêlait à la douleur d'imaginer la raison pour laquelle elle aurait été amenée en ce début de soirée. Le dédain se lisait dans ses perles ténébreuses, deux onyx qui me scrutèrent un instant seulement avant de m'ignorer, et je donnais mon gobelet à Sung Mi pour m'élancer à toutes jambes sitôt que je l'eus dépassé. Dans ma course folle je cherchais dans ma mémoire des indices qu'elle aurait pu me laisser quand à l'état de son mari, de sa folie destructrice, mais rien ne vint. Je ne me souvenais que du calme qu'elle me décrivait depuis des semaines... un silence dont j'aurais finalement dû me méfier. Je m'étais trop habitué à mes escapades, à nos rendez-vous furtifs, je m'étais laissé grisé par la cupidité et j'en avais presque oublié le tyran qui la retenait prisonnière... Nous avions vécu dangereusement, peut être trop pour que nos têtes à têtes ne restent impunis. A la hâte, je passais de services en services pour atteindre rapidement le centre des urgences et des quelques chambres qui se trouvaient occupées par les admissions. Il me fallut me racler la gorge pour ne pas laisser ma voix tremblante me trahir, et ainsi je m'approchais du bureau. « Salut... il y a du monde ce soir dis moi... » soufflais-je, un simulacre de conversation auquel je mis un terme très rapidement. « A tout hasard, tu n'aurais pas le dossier d'une patiente admise ce soir ? » J'espérais me tromper, du plus profond de mon cœur je priais pour que sa présence ne soit que le fruit d'un rendez-vous professionnel, mais il me tendit le dossier alors que je dévoilais son nom. Mon cœur loupa un nouveau battement, et j'attrapais la pochette d'un geste incertain. « Merci... »
En quelques minutes, je consultais les raisons de sa présence, les notes de l'ambulancier qui l'avait escorté jusqu'à l'hôpital et... une autre feuille, des résultats d'analyse sur lesquelles je ne pensais pas tomber. Je déglutissais non pas devant les résultats, mais devant la sérologie qui avait été demandée. Le monde était soudain devenu assourdissant. Je n'entendais plus qu'un bourdonnement continu et qui me guida jusqu'à la chambre dans laquelle elle était installée. J'expirais tout l'air que mes poumons semblaient vouloir rejeter avant de finalement tourner la poignée. Dans le lit, recroquevillée, je reconnaissais son visage même inondé. « Minah... » soufflais-je. Les larmes noyaient mon regard et menaçaient de rouler sur mes joues, mais dans un effort exceptionnel je les retenais jusqu’à finalement la prendre dans mes bras. « Qu'est-ce que tu fais là ? Que s'est-il passé ? Est-ce que tu vas bien ? » Le muscle battant fracassait mes côtes, mais je ne pus attendre qu'elle me réponde tant la question me brûlait les lèvres. « Tu... tu vas... tu n'es... » le soupire m'échappa, frustré de ne pas réussir à mettre des mots sur le papier qui figurait désormais dans son dossier. « Pourquoi... » commençais-je d'une voix tremblante. « Pourquoi a tu eu besoin d'un test ? »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Jeu 20 Aoû - 22:39 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Et me voilà à nouveau ici… J’aurais préféré que ce soit pour une autre raison, comme un rendez-vous secret avec un certain interne. Mais cela aurait sûrement été trop beau. Il m’avait épargnée pendant quelques semaines, me laissant l’espoir d’une possible amélioration, avant de me refaire brutalement redescendre sur terre, tellement brutalement qu’il m’avait renvoyé ici, même si je n’avais pas visité cette endroit pour raisons de santés depuis plusieurs mois maintenant, depuis que je l’avait rencontré… Lui qui était devenu en l’espace d’un temps record la personne que j’aimais le plus, qui me permettait de m’accrocher à l’espoir d’une vie meilleure même si ça me semblait complètement fou, il pouvait me faire croire en n’importe quoi… Rien qu’avec son sourire, avec ses mots bienveillant, il me donnait envie d’y croire. Voilà sûrement pourquoi je ne me formalisais pas de ce nouvel arrivage en ses lieux, bien trop occupée à m’inquiéter pour autre chose… Cela me traumatisais plus qu’un potentiel traumatisme crânien, qui était au passage quasiment sur pour les médecins vu le temps que j’avais passé dans les vapes. Cette soirée promettait encore d’être compliquée je le craignait. Heureusement, je pouvais me torturer l’esprit seule, sans que mon mari puisse lire le trouble sur mon visage et se poser des questions qui mènerait à une catastrophe. Je n’étais pas du tout pressée de le revoir, aillant de plus en plus de mal à supporter sa présence au file des jours, et encore plus après une telle scène de violence, mais je n’avais d’autres choix que de prendre sur moi, et de subir pour le moment.
Transférer en radiologie, je passais rapidement un scanner, le service étant vide pour le moment je n’avais pas eu à attendre très longtemps. On m’avais ensuite mise dans une chambre afin d’attendre les différents résultats des tests qu’on m’avais fais passé. Et soyons honnête, il y en avait un qui me préoccupait plus que les autres. Mais pour le moment, je devais simplement faire bonne figure, Jae Sun aillant pénétré dans la pièce. Il ne dit rien, restant silencieux étrangement, comme si quelque chose le perturbait un peu. Malgré mes demandes, il ne laissa rien de plus filtrer, par chance pour moi il fut vite escorté hors de la pièce, il était tard pour les visites et mes résultats ne tomberaient pas tout desuite le médecin étant un peu débordé pour le moment. Je le saluais avec une chaleur surjoué comme d’habitude, afin que tout paraisse normal aux yeux de l’infirmière. Lorsqu’il fut enfin parti et que je me retrouvais seule, je ne pus m’empêcher de m’effondrer un instant. Tout ceci commençais à me peser, et le doute planant sur une éventuelle grossesse avait eu le don de faire flancher le peu de nerfs qui me restais. Les souvenirs de ma première grossesse me revinrent en mémoire à une vitesse folle, m’écrasant sous le poids de leur intensités. J’avais tellement souffert, je me rappelais comme si c’était hier ce fameux jour où il avait encore taper trop fort, et qu’aux urgences, suite à une échographie, on m’annonça l’horrible nouvelle : Le coeur du bébé ne battait plus, il n’y avait plus rien à faire suite au traumatisme trop important que j’avais subit. Etant enceinte de quatre mois à ce moment-là, j’avais du subir un curetage, ajoutant la douleur physique à la douleur que mon coeur ressentait déjà. Je ne m’en était jamais réellement remise, c’était il y a deux ans maintenant mais la cicatrices était toujours aussi vive. Je recroquevillais inconsciemment sur le lit, passant les mains sur ce ventre qui je l’espérais, était resté vide de toute vie…
J’entendis la porte s’ouvrir, ce qui me sortit de mes pensées. Je pensais que ce serait le médecin, mais je fus heureuse de constaté qu’il s’agissait de Seo Joon. Je me sentis instantanément mieux alors qu’il me pris dans ses bras. Je pouvais lire dans ses yeux le stresse et l’inquiétude, et je m’en voulais de lui faire subir cela… Il m’assaillait alors de questions, et les enchaînaient avant même que je n’ai eu le temps de répondre à une seule d’entre elle… Mais la dernière qui franchit ses lèvres refis monter une vague de stresse en moi en une seconde. Son interrogation passa à la trappe alors que ce fut à mon tour de lui en poser, avec une tension plus que palpable. « Tu as vu le test ? Tu as les résultats ? Je t‘en pris dis moi que c’est négatif… S’il te plaît Seo Joon dis moi que je ne suis pas enceinte… Dis moi que je n’aurais pas à revivre ça je t’en supplie, je n’y arriverais pas une deuxième fois... » Complètement inconsciente qu’il ne comprendrais pas le pourquoi du comment de mes paroles, j’étais en cet instant complètement incapable de faire preuve de bon sens. Pour moi une seule chose comptait ; avoir une réponse. Et je savais que si Seo Joon me posait la question quant aux raisons de se test, c’est qu’il avait du voir les résultats, il les avaient forcément vu… Mes mains avaient agrippés machinalement ses avants-bras, serrant sous le stresse plus fort que je ne le voudrais, mon regard plongé dans le sien le scrutant inlassablement pour essayé de lire en lui une réponse quelconque qu’il refuserait de me donné… Je devais être complètement hors de contrôle, mais mon coeur était serré, et me faisais tellement mal que l’air avait du mal à se frayer un chemin jusqu’à mes poumons.
:copyright:️ Justayne
Et me voilà à nouveau ici… J’aurais préféré que ce soit pour une autre raison, comme un rendez-vous secret avec un certain interne. Mais cela aurait sûrement été trop beau. Il m’avait épargnée pendant quelques semaines, me laissant l’espoir d’une possible amélioration, avant de me refaire brutalement redescendre sur terre, tellement brutalement qu’il m’avait renvoyé ici, même si je n’avais pas visité cette endroit pour raisons de santés depuis plusieurs mois maintenant, depuis que je l’avait rencontré… Lui qui était devenu en l’espace d’un temps record la personne que j’aimais le plus, qui me permettait de m’accrocher à l’espoir d’une vie meilleure même si ça me semblait complètement fou, il pouvait me faire croire en n’importe quoi… Rien qu’avec son sourire, avec ses mots bienveillant, il me donnait envie d’y croire. Voilà sûrement pourquoi je ne me formalisais pas de ce nouvel arrivage en ses lieux, bien trop occupée à m’inquiéter pour autre chose… Cela me traumatisais plus qu’un potentiel traumatisme crânien, qui était au passage quasiment sur pour les médecins vu le temps que j’avais passé dans les vapes. Cette soirée promettait encore d’être compliquée je le craignait. Heureusement, je pouvais me torturer l’esprit seule, sans que mon mari puisse lire le trouble sur mon visage et se poser des questions qui mènerait à une catastrophe. Je n’étais pas du tout pressée de le revoir, aillant de plus en plus de mal à supporter sa présence au file des jours, et encore plus après une telle scène de violence, mais je n’avais d’autres choix que de prendre sur moi, et de subir pour le moment.
Transférer en radiologie, je passais rapidement un scanner, le service étant vide pour le moment je n’avais pas eu à attendre très longtemps. On m’avais ensuite mise dans une chambre afin d’attendre les différents résultats des tests qu’on m’avais fais passé. Et soyons honnête, il y en avait un qui me préoccupait plus que les autres. Mais pour le moment, je devais simplement faire bonne figure, Jae Sun aillant pénétré dans la pièce. Il ne dit rien, restant silencieux étrangement, comme si quelque chose le perturbait un peu. Malgré mes demandes, il ne laissa rien de plus filtrer, par chance pour moi il fut vite escorté hors de la pièce, il était tard pour les visites et mes résultats ne tomberaient pas tout desuite le médecin étant un peu débordé pour le moment. Je le saluais avec une chaleur surjoué comme d’habitude, afin que tout paraisse normal aux yeux de l’infirmière. Lorsqu’il fut enfin parti et que je me retrouvais seule, je ne pus m’empêcher de m’effondrer un instant. Tout ceci commençais à me peser, et le doute planant sur une éventuelle grossesse avait eu le don de faire flancher le peu de nerfs qui me restais. Les souvenirs de ma première grossesse me revinrent en mémoire à une vitesse folle, m’écrasant sous le poids de leur intensités. J’avais tellement souffert, je me rappelais comme si c’était hier ce fameux jour où il avait encore taper trop fort, et qu’aux urgences, suite à une échographie, on m’annonça l’horrible nouvelle : Le coeur du bébé ne battait plus, il n’y avait plus rien à faire suite au traumatisme trop important que j’avais subit. Etant enceinte de quatre mois à ce moment-là, j’avais du subir un curetage, ajoutant la douleur physique à la douleur que mon coeur ressentait déjà. Je ne m’en était jamais réellement remise, c’était il y a deux ans maintenant mais la cicatrices était toujours aussi vive. Je recroquevillais inconsciemment sur le lit, passant les mains sur ce ventre qui je l’espérais, était resté vide de toute vie…
J’entendis la porte s’ouvrir, ce qui me sortit de mes pensées. Je pensais que ce serait le médecin, mais je fus heureuse de constaté qu’il s’agissait de Seo Joon. Je me sentis instantanément mieux alors qu’il me pris dans ses bras. Je pouvais lire dans ses yeux le stresse et l’inquiétude, et je m’en voulais de lui faire subir cela… Il m’assaillait alors de questions, et les enchaînaient avant même que je n’ai eu le temps de répondre à une seule d’entre elle… Mais la dernière qui franchit ses lèvres refis monter une vague de stresse en moi en une seconde. Son interrogation passa à la trappe alors que ce fut à mon tour de lui en poser, avec une tension plus que palpable. « Tu as vu le test ? Tu as les résultats ? Je t‘en pris dis moi que c’est négatif… S’il te plaît Seo Joon dis moi que je ne suis pas enceinte… Dis moi que je n’aurais pas à revivre ça je t’en supplie, je n’y arriverais pas une deuxième fois... » Complètement inconsciente qu’il ne comprendrais pas le pourquoi du comment de mes paroles, j’étais en cet instant complètement incapable de faire preuve de bon sens. Pour moi une seule chose comptait ; avoir une réponse. Et je savais que si Seo Joon me posait la question quant aux raisons de se test, c’est qu’il avait du voir les résultats, il les avaient forcément vu… Mes mains avaient agrippés machinalement ses avants-bras, serrant sous le stresse plus fort que je ne le voudrais, mon regard plongé dans le sien le scrutant inlassablement pour essayé de lire en lui une réponse quelconque qu’il refuserait de me donné… Je devais être complètement hors de contrôle, mais mon coeur était serré, et me faisais tellement mal que l’air avait du mal à se frayer un chemin jusqu’à mes poumons.
Lee Seo Joon
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Dim 23 Aoû - 22:11 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
La chambre, la tenue d'hôpital, les dossiers... tout avait un goût trop familier, une impression de déjà vu qui me renvoyait en arrière de plusieurs mois. Si à ce moment j'avais su que nous nous retrouvions ici une nouvelle fois, je n'y aurais sans doute pas cru. L'époque durant laquelle elle n'avait été qu'une patiente était loin, bien trop loin pour que mon cœur ne puisse faire la part des choses. Désormais elle était ma moitié, mon tout, celle pour qui je souriais, celle pour qui je vibrais... et la voir ainsi affublé de l'uniforme du malade me donnait la nausée. Elle que j'avais quitté seulement deux jours plus tôt, le visage serein et le regard en paix, comment les événements avaient ils pu dégénérer à ce point et si vite ? Comment s'était elle retrouvée hospitalisée pour une commotion ? Avais-je été trop laxiste ? Avais-je oublié quelque chose ? Était-ce ma faute ? À mesure que les secondes s’égrainaient, de nouvelles question s'ajoutaient à celles qui me tourmentaient déjà, mais une seule parvint finalement à m'échapper. Le test... La feuille de papier qui apparaissait en premier dans le dossier sur lequel mes doigts s'accrochaient. J'eus à peine le temps d'évoquer le test que sa réaction fut immédiate. La peur, la terreur même la fit trembler et ce fut à son tour de m'attaquer de ses questions. Ses mains s'agrippaient à mes avant bras sans même que je ne l'en empêche, mais ce ne fut pas la frayeur qui m'alerta... ses mots, la confession qu'elle me faisait sans qu'elle ne s'en rende compte me déchira le cœur. L'aveu d'une première grossesse dont je connaissais pourtant l'issue me coupa le souffle et même si je ne le voulais pas, mon esprit prit un malin plaisir à m'imposer l'image de Minah et de son ventre rebondi, un ventre qui disparaissait brutalement alors que je refaisais surface dans sa chambre.
Mes pensées m'avaient emmenées là où je n'aurais jamais dû aller, et dans son regard noyé de larmes qui s'échappaient en torrent, j'eus la sensation que le monde venait de s'arrêter. Une faille s'ouvrait sous mes pieds, et je voulais presque me laisser engloutir si cela signifiait oublier cette douleur sourde. Mes oreilles bourdonnaient mais j'entendais malgré tout sa respiration hachée et le hoquet de ses sanglots. « Minah... » soufflais-je. Ma voix n'était qu'un murmure à peine audible, secoué par les révélations qu'elle venait de me faire, aussi il me fallut prendre une profonde inspiration pour tenter de calmer le muscle battant dont le rythme était devenu fou. Je le sentais cogner et frapper mes côtes, protester de la peine que je retenais. « C'est négatif... » finis-je par lâcher. Mais je ne pus rester à ses côtés. D'une lenteur contrôlée, je me relevais et m'éloignais de son chevet alors que j'aurais dû faire tout le contraire. J'aurais dû me montrer bien plus présent, bien plus attentif et attentionné, lui montrer que je pouvais partager avec elle sa douleur et sa peur... mais je sentais mes poumons se rétracter et expulser tout l'oxygène dont ils ne voulaient soudainement plus. Une maine plaquée sur mon diaphragme, je tentais dans un geste vain et inutile de combattre l'apnée dans laquelle j'étais plongé. Mes lèvres se fuyaient mais j'étais incapable d'en aspirer l'air qui venait à me manquer jusqu'à ce que je me tourne pour faire de nouveau lui faire face. « Il... » tentais-je. J'avais envie de m'arracher le cœur de le sentir se flétrir, d'imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il ait pu lui infliger ce qui me renvoyait à mon passé. « Est-ce que c'est lui qui... » La question resta en suspend, mais je voyais dans son regard que peu importait que je la prononce, Minah l'avait comprise. « Je vais le tuer... » ajoutais-je avant même qu'elle n'ait le temps de répondre. J'aurais dû me maîtriser, faire preuve de recul, avoir sa version, mais la rage m'aveuglait désormais et je savais exactement comment la contenter. Le bourdonnement s'intensifia, et je tournais alors brusquement les talons pour me diriger vers le couloir, sans m'en rendre compte, je l'abandonnais à son chagrin avec un seul objectif en tête... Mais avant même que je ne tourne la poignée, je sentis ses bras entourer ma taille pour m'arrêter avant que je ne me jette dans la gueule du loup. « Minah... » La voix déformée par un sanglot plaintif, je laissais finalement les larmes tracer leur sillon sur mes joues. Je ne pouvais pas la quitter, pas de cette façon...
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La chambre, la tenue d'hôpital, les dossiers... tout avait un goût trop familier, une impression de déjà vu qui me renvoyait en arrière de plusieurs mois. Si à ce moment j'avais su que nous nous retrouvions ici une nouvelle fois, je n'y aurais sans doute pas cru. L'époque durant laquelle elle n'avait été qu'une patiente était loin, bien trop loin pour que mon cœur ne puisse faire la part des choses. Désormais elle était ma moitié, mon tout, celle pour qui je souriais, celle pour qui je vibrais... et la voir ainsi affublé de l'uniforme du malade me donnait la nausée. Elle que j'avais quitté seulement deux jours plus tôt, le visage serein et le regard en paix, comment les événements avaient ils pu dégénérer à ce point et si vite ? Comment s'était elle retrouvée hospitalisée pour une commotion ? Avais-je été trop laxiste ? Avais-je oublié quelque chose ? Était-ce ma faute ? À mesure que les secondes s’égrainaient, de nouvelles question s'ajoutaient à celles qui me tourmentaient déjà, mais une seule parvint finalement à m'échapper. Le test... La feuille de papier qui apparaissait en premier dans le dossier sur lequel mes doigts s'accrochaient. J'eus à peine le temps d'évoquer le test que sa réaction fut immédiate. La peur, la terreur même la fit trembler et ce fut à son tour de m'attaquer de ses questions. Ses mains s'agrippaient à mes avant bras sans même que je ne l'en empêche, mais ce ne fut pas la frayeur qui m'alerta... ses mots, la confession qu'elle me faisait sans qu'elle ne s'en rende compte me déchira le cœur. L'aveu d'une première grossesse dont je connaissais pourtant l'issue me coupa le souffle et même si je ne le voulais pas, mon esprit prit un malin plaisir à m'imposer l'image de Minah et de son ventre rebondi, un ventre qui disparaissait brutalement alors que je refaisais surface dans sa chambre.
Mes pensées m'avaient emmenées là où je n'aurais jamais dû aller, et dans son regard noyé de larmes qui s'échappaient en torrent, j'eus la sensation que le monde venait de s'arrêter. Une faille s'ouvrait sous mes pieds, et je voulais presque me laisser engloutir si cela signifiait oublier cette douleur sourde. Mes oreilles bourdonnaient mais j'entendais malgré tout sa respiration hachée et le hoquet de ses sanglots. « Minah... » soufflais-je. Ma voix n'était qu'un murmure à peine audible, secoué par les révélations qu'elle venait de me faire, aussi il me fallut prendre une profonde inspiration pour tenter de calmer le muscle battant dont le rythme était devenu fou. Je le sentais cogner et frapper mes côtes, protester de la peine que je retenais. « C'est négatif... » finis-je par lâcher. Mais je ne pus rester à ses côtés. D'une lenteur contrôlée, je me relevais et m'éloignais de son chevet alors que j'aurais dû faire tout le contraire. J'aurais dû me montrer bien plus présent, bien plus attentif et attentionné, lui montrer que je pouvais partager avec elle sa douleur et sa peur... mais je sentais mes poumons se rétracter et expulser tout l'oxygène dont ils ne voulaient soudainement plus. Une maine plaquée sur mon diaphragme, je tentais dans un geste vain et inutile de combattre l'apnée dans laquelle j'étais plongé. Mes lèvres se fuyaient mais j'étais incapable d'en aspirer l'air qui venait à me manquer jusqu'à ce que je me tourne pour faire de nouveau lui faire face. « Il... » tentais-je. J'avais envie de m'arracher le cœur de le sentir se flétrir, d'imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il ait pu lui infliger ce qui me renvoyait à mon passé. « Est-ce que c'est lui qui... » La question resta en suspend, mais je voyais dans son regard que peu importait que je la prononce, Minah l'avait comprise. « Je vais le tuer... » ajoutais-je avant même qu'elle n'ait le temps de répondre. J'aurais dû me maîtriser, faire preuve de recul, avoir sa version, mais la rage m'aveuglait désormais et je savais exactement comment la contenter. Le bourdonnement s'intensifia, et je tournais alors brusquement les talons pour me diriger vers le couloir, sans m'en rendre compte, je l'abandonnais à son chagrin avec un seul objectif en tête... Mais avant même que je ne tourne la poignée, je sentis ses bras entourer ma taille pour m'arrêter avant que je ne me jette dans la gueule du loup. « Minah... » La voix déformée par un sanglot plaintif, je laissais finalement les larmes tracer leur sillon sur mes joues. Je ne pouvais pas la quitter, pas de cette façon...
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Dim 23 Aoû - 23:09 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Le fait est que je ne voyais plus rien d’autre que cette perspective d’avenir qui m’effrayait à un point incroyable. J’avais peur de revivre ce deuil, cette tristesse de perdre à nouveau ce petit être qui grandissait en moi. Je savais que mon bourreau n’était pas capable de se maîtriser assez longtemps pour que je puisse mener une grosse à terme sans risque… mais aurais-je seulement pu rester une seconde de plus à ses côtés si j’étais enceinte ? Sachant très bien qu’il y ai une chance beaucoup plus grande pour que cet enfant soit de Seo Joon plutôt que de Jae Sun… Une chance infiniment plus grande. Mais pour le moment peu importait l’identité du père car de l’un ou de l’autre le résultat était le même, j’étais terrifié à cette idée. Je ne pouvais pas avoir un enfant, pas maintenant pas dans ses conditions, pas dans ce danger permanent… Même si je quittait mon mari le danger serait toujours présent et il était hors de question que je vive avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête… Je ne voulais que rien ne puisse venir menacer la sécurité de mon enfant, et là pour le coup on était mal partie. Et je savais que si je devais revivre cette perte, mon coeur en mourrait pour de bon. Je ne pouvais pas, tout simplement. Voilà pourquoi il se retrouvait avec ses questions complètements ignorés, avec ses mains qui le serraient tellement fort qu’il finirait peut être par en avoir une marque… Mes yeux inondés de larmes, je le fixais sans relâche dans l’espoir d’avoir une réponse rapide, je ne désirais rien d’autre que ça, et je sentais mon coeur se briser un peu plus à chaque seconde qui passait dans cette attente interminable qui m’empêchais presque de respirer.
Le monde tournait complètement au ralentit. J’avais la sensation qu’une éternité s’était écoulée avant que mon amant ne prenne la parole à nouveau. Il prononça mon nom.. Il semblait mal, mais j’avais du mal à m’en rendre compte, j’étais suspendue à ses lèvres, complètement focus sans pouvoir penser à quoi que ce soit d’autre. Et lorsqu’il dit enfin le mot « négatif », je pus respirer, mais ce sont des sanglots qui s’échappèrent de plus belle, des larmes de soulagement après que mes nerfs eurent été mis à rude épreuve comme ça. Seulement, alors que je pensais pouvoir être soulagé et respirer enfin, je ne compris pas ce qui était entrain de se passer. Je vis Seo Joon se métamorphoser complètement. Lui qui était si proche de moi s’était levé et s’éloignait. Tout avait été très vite. Je peinais à comprendre sa question… Pensait-il que c’était Jae Sun que je pensais être le père de cette enfant imaginaire ? La seule chose que je pus retenir sont ses derniers mot « Je vais le tuer. » Je crois que je n’avais jamais été aussi surprise de ma vie. J’avais à peine le temps de me remettre d’un drame qu’un autre s’annonçait en grosse lettre juste devant moi. Lui qui paraissait si doux et gentil.. Je ne l’aurais jamais imaginé réagir avec autant de vivacité. Et j’ai eu peur… Pas de lui, mais de ce qui risquait d’arriver s’il essayait de mettre ses menaces à exécution. J’ai eu peur de la suite, j’ai eu peur pour lui. Avec toute la peine du monde, je me levais avec une vitesse au-delà du réel, rassemblant mes dernière force pour me jeter en avant et l’atteindre avant qu’il n’atteigne la porte pour sortir. Je passais mes bras autour de lui dans l’espoir de le retenir. « Non Seo Joon je t ‘en pris ne fait pas ça ! » Je resserrais mon emprise autour de lui. « Je t’en pris ne me laisse pas... » Je savais que s’il sortait d’ici ça sonnerait la fin pour nous d’une manière ou d’une autre, et je ne voulais pas le perdre, tout comme je ne voulais pas qu’il puisse lui arriver quelque chose. Soyons honnête, je comptais sur son bon sens, car ce n’était pas avec ma force de mouche comparée à la sienne que j’allais pouvoir le retenir s’il avait vraiment décidé de partir. D’ailleurs, je sentais ma force diminuer petit à petit. L’adrénaline m’avais permis de me lever rapidement pour le retrouver, mais en cet instant je ressentais l’impact que tout ceci avait eu sur mon corps. Ma tête tournait dangereusement, ma vue commençait à se brouiller, les oreilles bourdonnaient, quand à mes jambes je commençaient à les sentir flageoler sous moi. Malgré la force que je pouvais y mettre, je finis par lâcher mon étreinte, tombant littéralement à genoux près de lui, mes jambes ne me supportant plus. Ma tête me faisais atrocement souffrir. Et malgré tout, je continuais à essayer agripper son pantalon, dans la crainte qu’il n’ai toujours dans la tête de partir… Je ne comptais pas le lâcher.. Quoi qu’il arrive.
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Le fait est que je ne voyais plus rien d’autre que cette perspective d’avenir qui m’effrayait à un point incroyable. J’avais peur de revivre ce deuil, cette tristesse de perdre à nouveau ce petit être qui grandissait en moi. Je savais que mon bourreau n’était pas capable de se maîtriser assez longtemps pour que je puisse mener une grosse à terme sans risque… mais aurais-je seulement pu rester une seconde de plus à ses côtés si j’étais enceinte ? Sachant très bien qu’il y ai une chance beaucoup plus grande pour que cet enfant soit de Seo Joon plutôt que de Jae Sun… Une chance infiniment plus grande. Mais pour le moment peu importait l’identité du père car de l’un ou de l’autre le résultat était le même, j’étais terrifié à cette idée. Je ne pouvais pas avoir un enfant, pas maintenant pas dans ses conditions, pas dans ce danger permanent… Même si je quittait mon mari le danger serait toujours présent et il était hors de question que je vive avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête… Je ne voulais que rien ne puisse venir menacer la sécurité de mon enfant, et là pour le coup on était mal partie. Et je savais que si je devais revivre cette perte, mon coeur en mourrait pour de bon. Je ne pouvais pas, tout simplement. Voilà pourquoi il se retrouvait avec ses questions complètements ignorés, avec ses mains qui le serraient tellement fort qu’il finirait peut être par en avoir une marque… Mes yeux inondés de larmes, je le fixais sans relâche dans l’espoir d’avoir une réponse rapide, je ne désirais rien d’autre que ça, et je sentais mon coeur se briser un peu plus à chaque seconde qui passait dans cette attente interminable qui m’empêchais presque de respirer.
Le monde tournait complètement au ralentit. J’avais la sensation qu’une éternité s’était écoulée avant que mon amant ne prenne la parole à nouveau. Il prononça mon nom.. Il semblait mal, mais j’avais du mal à m’en rendre compte, j’étais suspendue à ses lèvres, complètement focus sans pouvoir penser à quoi que ce soit d’autre. Et lorsqu’il dit enfin le mot « négatif », je pus respirer, mais ce sont des sanglots qui s’échappèrent de plus belle, des larmes de soulagement après que mes nerfs eurent été mis à rude épreuve comme ça. Seulement, alors que je pensais pouvoir être soulagé et respirer enfin, je ne compris pas ce qui était entrain de se passer. Je vis Seo Joon se métamorphoser complètement. Lui qui était si proche de moi s’était levé et s’éloignait. Tout avait été très vite. Je peinais à comprendre sa question… Pensait-il que c’était Jae Sun que je pensais être le père de cette enfant imaginaire ? La seule chose que je pus retenir sont ses derniers mot « Je vais le tuer. » Je crois que je n’avais jamais été aussi surprise de ma vie. J’avais à peine le temps de me remettre d’un drame qu’un autre s’annonçait en grosse lettre juste devant moi. Lui qui paraissait si doux et gentil.. Je ne l’aurais jamais imaginé réagir avec autant de vivacité. Et j’ai eu peur… Pas de lui, mais de ce qui risquait d’arriver s’il essayait de mettre ses menaces à exécution. J’ai eu peur de la suite, j’ai eu peur pour lui. Avec toute la peine du monde, je me levais avec une vitesse au-delà du réel, rassemblant mes dernière force pour me jeter en avant et l’atteindre avant qu’il n’atteigne la porte pour sortir. Je passais mes bras autour de lui dans l’espoir de le retenir. « Non Seo Joon je t ‘en pris ne fait pas ça ! » Je resserrais mon emprise autour de lui. « Je t’en pris ne me laisse pas... » Je savais que s’il sortait d’ici ça sonnerait la fin pour nous d’une manière ou d’une autre, et je ne voulais pas le perdre, tout comme je ne voulais pas qu’il puisse lui arriver quelque chose. Soyons honnête, je comptais sur son bon sens, car ce n’était pas avec ma force de mouche comparée à la sienne que j’allais pouvoir le retenir s’il avait vraiment décidé de partir. D’ailleurs, je sentais ma force diminuer petit à petit. L’adrénaline m’avais permis de me lever rapidement pour le retrouver, mais en cet instant je ressentais l’impact que tout ceci avait eu sur mon corps. Ma tête tournait dangereusement, ma vue commençait à se brouiller, les oreilles bourdonnaient, quand à mes jambes je commençaient à les sentir flageoler sous moi. Malgré la force que je pouvais y mettre, je finis par lâcher mon étreinte, tombant littéralement à genoux près de lui, mes jambes ne me supportant plus. Ma tête me faisais atrocement souffrir. Et malgré tout, je continuais à essayer agripper son pantalon, dans la crainte qu’il n’ai toujours dans la tête de partir… Je ne comptais pas le lâcher.. Quoi qu’il arrive.
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Lun 24 Aoû - 23:43 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Le temps s'était arrêté. Je n'avais plus aucun contrôle sur moi même, piégé par des émotions bien trop puissante pour que je puisse y résister. Mon corps avait sa propre conscience, et il m'éloignait de celle que j'aimais. Il me faisait l'abandonner délibérément jusqu'à ce que les mots ne m'échappent. Ils étaient abrupts, violents, presque trop barbares et tellement loin de ce que j'avais l'habitude de penser. Ils ne me ressemblaient pas et pourtant... je les avais dit sans même les regretter. Ma tête résonnait, mon corps vibrait, et j'avais la sensation désagréable que mon être entier était engourdi. Mais j'esquissais quelques pas vers la porte et avant même que je ne puisse l'atteindre, ce furent ses bras qui écrouaient ma taille qui m'empêchèrent de la quitter. La sensation de son étreinte me déchira le cœur, et je laissais alors les sanglots rouler sur mes joues avant de me rendre compte que ses forces venaient subitement d'abdiquer. Mes yeux chutèrent vers le sol, là où elle venait de s'effondrer et ce fut un nouveau coup de poignard porté en plein cœur qui me réveilla soudainement de ma transe. « Minah!! » D'un revers de manche j'essuyais les quelques larmes qui m'avaient échappé et je me penchais vers Minah pour la soulever. Glissant un bras sous ses jambes et un dans son dos, je me relevais sans difficulté, entraînant avec moi son poids plume. Avec douceur je la déposais de nouveau sur son lit et m'attelais à la recouvrir de la couverture en m'asseyant à ses côtés, sur le matelas. « Je suis... désolé... » Honteux, je n'osais plus croiser son regard. Le calme, réfléchi, posé, attentif Seojoon avait disparu.. l'espace de quelques minutes, il avait été dévoré par la rage et la soif de vengeance jusqu'à oublier celle qui souffrait de ses blessures en tenue d'hôpital. Aussi me contentais-je d'attraper sa main et de la porter jusqu'à mes lèvres pour y apposer mes lèvres. Un baiser chaste et tendre au travers duquel je voulais m'excuser. Mais comment pouvais-je obtenir son pardon, alors que je venais de la forcer dépasser les limites de son corps abîmé ?
J'avais beau lutter de toutes mes forces, je ne parvenais pas à retenir le chagrin d'inonder mes pommettes, mais j'optais pour le silence. Le mutisme était toujours mieux que de poser la question qui me ravageait, il était toujours mieux que de révéler cette partie de mon passé que je tentais désespérément de fuir et qui avait refais surface brutalement... De longues minutes s'écoulèrent, mes doigts fermement accrochés à sa main sans que jamais je ne plonge dans ses onyx. Seules nos respirations saccadées résonnaient dans la pièce devenue trop calme pour que finalement de sa main libre elle ne glisse ses doigts sous mon menton, me forçant ainsi à river mon regard au sien. Je lisais la douleur mais aussi l'inquiétude et la bienveillance, et il ne m'en fallut pas plus pour l'enlacer. Je profitais de cette proximité pour cacher mon visage et mes émotions. Je m'attelais à remettre le masque de l'étudiant souriant, sérieux et amoureux fou d'une femme enchaînée à un bourreau. « Je suis désolé... je ne te laisserais pas... je suis désolé. » lâchais-je. J'avais la sensation d'avoir commis une erreur incommensurable, presque impardonnable et je murmurais ces quelques mots, inlassablement. Je m'étais pris au jeu de l'amant, j'avais succombé et désormais j'aimais comme jamais je n'avais pu aimer auparavant. Et si je vivais de nos rencontres discrètes, si je me contentais pour l'heure de nos petits moments d'intimité... j'avais occulté le reste. J'avais volontairement oublié l'épée de Damoclès qui menaçait de s'abattre sur nous à tout moment. J'avais oublié que son mariage ne se traduisait pas uniquement par un papier... j'avais oublié ce que je n'aurais jamais dû négliger.
J'aurais pu rester toute la nuit dans ses bras, mais il fallait qu'elle se repose, et je dû me faire violence pour relâcher mon emprise. Dans des gestes mesurés, je replaçais son oreiller, sa couverture et l'installais le plus confortablement possible, l'esprit encore et toujours tourmenté par cette seule et unique question que je ne pouvais lui poser. Distrait, j'attrapais le fauteuil pour l'approcher du lit et m'y poser. Fuyant ses perles, son regard que je n'osais soutenir de peur qu'elle ne puisse lire en moi, j'en dévoilais sans doute bien plus de cette manière mais j'étais incapable de résister dès lors que je décidais de m'y noyer. « Tu es bien installée ? Je peux passer la nuit ici si tu veux... »
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Le temps s'était arrêté. Je n'avais plus aucun contrôle sur moi même, piégé par des émotions bien trop puissante pour que je puisse y résister. Mon corps avait sa propre conscience, et il m'éloignait de celle que j'aimais. Il me faisait l'abandonner délibérément jusqu'à ce que les mots ne m'échappent. Ils étaient abrupts, violents, presque trop barbares et tellement loin de ce que j'avais l'habitude de penser. Ils ne me ressemblaient pas et pourtant... je les avais dit sans même les regretter. Ma tête résonnait, mon corps vibrait, et j'avais la sensation désagréable que mon être entier était engourdi. Mais j'esquissais quelques pas vers la porte et avant même que je ne puisse l'atteindre, ce furent ses bras qui écrouaient ma taille qui m'empêchèrent de la quitter. La sensation de son étreinte me déchira le cœur, et je laissais alors les sanglots rouler sur mes joues avant de me rendre compte que ses forces venaient subitement d'abdiquer. Mes yeux chutèrent vers le sol, là où elle venait de s'effondrer et ce fut un nouveau coup de poignard porté en plein cœur qui me réveilla soudainement de ma transe. « Minah!! » D'un revers de manche j'essuyais les quelques larmes qui m'avaient échappé et je me penchais vers Minah pour la soulever. Glissant un bras sous ses jambes et un dans son dos, je me relevais sans difficulté, entraînant avec moi son poids plume. Avec douceur je la déposais de nouveau sur son lit et m'attelais à la recouvrir de la couverture en m'asseyant à ses côtés, sur le matelas. « Je suis... désolé... » Honteux, je n'osais plus croiser son regard. Le calme, réfléchi, posé, attentif Seojoon avait disparu.. l'espace de quelques minutes, il avait été dévoré par la rage et la soif de vengeance jusqu'à oublier celle qui souffrait de ses blessures en tenue d'hôpital. Aussi me contentais-je d'attraper sa main et de la porter jusqu'à mes lèvres pour y apposer mes lèvres. Un baiser chaste et tendre au travers duquel je voulais m'excuser. Mais comment pouvais-je obtenir son pardon, alors que je venais de la forcer dépasser les limites de son corps abîmé ?
J'avais beau lutter de toutes mes forces, je ne parvenais pas à retenir le chagrin d'inonder mes pommettes, mais j'optais pour le silence. Le mutisme était toujours mieux que de poser la question qui me ravageait, il était toujours mieux que de révéler cette partie de mon passé que je tentais désespérément de fuir et qui avait refais surface brutalement... De longues minutes s'écoulèrent, mes doigts fermement accrochés à sa main sans que jamais je ne plonge dans ses onyx. Seules nos respirations saccadées résonnaient dans la pièce devenue trop calme pour que finalement de sa main libre elle ne glisse ses doigts sous mon menton, me forçant ainsi à river mon regard au sien. Je lisais la douleur mais aussi l'inquiétude et la bienveillance, et il ne m'en fallut pas plus pour l'enlacer. Je profitais de cette proximité pour cacher mon visage et mes émotions. Je m'attelais à remettre le masque de l'étudiant souriant, sérieux et amoureux fou d'une femme enchaînée à un bourreau. « Je suis désolé... je ne te laisserais pas... je suis désolé. » lâchais-je. J'avais la sensation d'avoir commis une erreur incommensurable, presque impardonnable et je murmurais ces quelques mots, inlassablement. Je m'étais pris au jeu de l'amant, j'avais succombé et désormais j'aimais comme jamais je n'avais pu aimer auparavant. Et si je vivais de nos rencontres discrètes, si je me contentais pour l'heure de nos petits moments d'intimité... j'avais occulté le reste. J'avais volontairement oublié l'épée de Damoclès qui menaçait de s'abattre sur nous à tout moment. J'avais oublié que son mariage ne se traduisait pas uniquement par un papier... j'avais oublié ce que je n'aurais jamais dû négliger.
J'aurais pu rester toute la nuit dans ses bras, mais il fallait qu'elle se repose, et je dû me faire violence pour relâcher mon emprise. Dans des gestes mesurés, je replaçais son oreiller, sa couverture et l'installais le plus confortablement possible, l'esprit encore et toujours tourmenté par cette seule et unique question que je ne pouvais lui poser. Distrait, j'attrapais le fauteuil pour l'approcher du lit et m'y poser. Fuyant ses perles, son regard que je n'osais soutenir de peur qu'elle ne puisse lire en moi, j'en dévoilais sans doute bien plus de cette manière mais j'étais incapable de résister dès lors que je décidais de m'y noyer. « Tu es bien installée ? Je peux passer la nuit ici si tu veux... »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Lun 14 Sep - 22:40 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Ses mots avaient résonné en moi, me figeant littéralement sur place, avec cette peur panique qui m’envahissais instantanément. Je n’avais jamais vu Seojoon comme ça, lui qui était calme et souriant se trouvait maintenant presque dans un état second, proférant des menaces de mort contre mon mari… J’avais peur qu’il mette ses menaces à exécutions, qu’il ne s’attaque à lui, qu’il ne soit blessé ou qu’il ne soit arrêté, et que l’on soit séparés pour toujours, qu’il ruine sa vie, tout ce qu’il aurait pu construire. Oui j’ai eu peur de tout ça, et tout est aller très vite. Dans un élan, je m’étais jetée hors du lit pour réussir à le rattraper avant qu’il ne passe la porte. Il el fallait, je devais l’arrêter maintenant, je devais l’aider à reprendre ses esprits. L’adrénaline du moment avait sans doute aidé à masquer mes symptômes, ma douleur pendant un temps très court. J’avais eu le temps d’arriver jusqu’à ui et de passer mes bras autour de lui afin de l’arrêter, avant de ne m’écrouler au sol sous la douleur que je ressentais, la tête qui me tournait et mes jambes qui ne tenait plus le poids de mon corps.. Mais malgré tout ça, je restait accrocher à lui, il était hors de question que je le lâche, il était hors de question que j’abandonne.. Que je l’abandonne, et qu’il fasse la plus grosse bêtise de sa vie par ma faute. Jamais je ne pourrais me le pardonner… il avait perçu ma détresse, il avait compris, il avait pu sortir de son état second pour revenir dans notre réalité, et j’en étais soulagé. Il s’excusait, il avait l’air très mal, j’avais nettement perçus ses larmes, et ce fut pour moi comme un poignard en plein coeur. Savoir qu’il souffrait.. Cela me brisait le coeur. Je l’aimais à un point tel que ses émotions faisaient écho aux miennes. Je voulais savoir, je voulais comprendre ce qui avait pu le mettre dans un état comme celui-ci. J’étais tellement préoccupé par cette peur qui m’animais que j’en avait oublier Seojoon et ce qu’il avait put ressentir de son côté face à cette nouvelle, à cette interrogation. J’avais été égoïste l’espace d’un instant. Il me soulevait, sans aucune difficulté, afin de me ramener sur mon lit. Je le contemplais ; je cherchais à lire dans son regard, à comprendre. Mais il ne m’en laissait guère l’opportunité. Il me fuyait, littéralement. Il faisait tout pour échapper à mon regard, jusqu’au moment où je pris son menton entre mes doigts afin de le forcer à me regarder. Il pouvais sûrement lire l’inquiétude que je ne pouvais caché. Soudain, il m’enlaça, et dans cette étreinte, je pouvais sentir à quel point son coeur était lourd, ce qui m’attristait encore d’avantage. Je le serrais fort contre moi, profitant de sa chaleur, mon corps entier se sentant tout desuite mieux avec cette proximité, même si je savais qu’elle n’était pas comme les autres. « Arrête de t’excuser s’il te plaît... » Il s’en voulait, il s’en voulait terriblement, mais je ne voulais pas qu’il se flagelle autant. Il a perdu son sang froid, comment je pourrais lui en vouloir pour ça ? Il faut dire que tout ce que nous vivons est compliqué, et qu’on a eu le malheur de croire que nous pourrions continuez comme ça indéfiniment sans que rien ne vienne assombrir notre bonheur si tôt trouvé.
J’aurais aimé resté contre lui, j’aurais aimé que jamais il ne lâche son étreinte, mais je savais qu’il le fallait, mais pas pour la même raison que lui. Il prenait soin de moi, il voulait que je me repose. Mais je n’en avait aucunement l’intention, pas tant que je n’avais pas de réponse à mes interrogations. Il continuait à me fuir, il ne laissais toujours pas son regard se mêler au mien. Il se cachait, et il n’en fallut pas plus pour décidé de l’attaquer directement. « Ce que j’aimerai c’est que tu me dise ce qu’il y a ?! Je sens que quelque chose ne va pas, que quelque chose te travail, et tu fais tout pour me le cacher… Mais je t’aime, et j’ai besoin que tu me parles Seojoon. » Je tendais ma main, attrapant la sienne qui se trouvait non loin de là alors qu’il s’était installé plus tôt près du lit pour rester à mes côtés. « Je ne supporte pas de te voir comme ça. C’est douloureux pour moi de te voir souffrir et de ne pas comprendre ce qui se passe dans ta tête. Aide moi à comprendre… S’il te plaît. » Je ne pouvais pas être plus direct, mais dans un moment comme celui-ci on ne pouvait pas passer par quatre chemins. J’avais besoin qu’il se confit à moi, et je savais très bien qu’il pouvait ne pas le faire… Mais si c’était le cas, je savais que j’allais passé un temps infini à me torturer l’esprit à imaginer une immensité de possibilité sans pour autant un jour pouvoir tomber sur la réalité de ce qui se passait en lui. Les yeux fixés sur lui, j’espérais pouvoir à nouveau croiser ses yeux que j’aimais tant contempler… même si je risquait d’y voir des choses qui allaient me bouleverser.
:copyright:️ Justayne
Ses mots avaient résonné en moi, me figeant littéralement sur place, avec cette peur panique qui m’envahissais instantanément. Je n’avais jamais vu Seojoon comme ça, lui qui était calme et souriant se trouvait maintenant presque dans un état second, proférant des menaces de mort contre mon mari… J’avais peur qu’il mette ses menaces à exécutions, qu’il ne s’attaque à lui, qu’il ne soit blessé ou qu’il ne soit arrêté, et que l’on soit séparés pour toujours, qu’il ruine sa vie, tout ce qu’il aurait pu construire. Oui j’ai eu peur de tout ça, et tout est aller très vite. Dans un élan, je m’étais jetée hors du lit pour réussir à le rattraper avant qu’il ne passe la porte. Il el fallait, je devais l’arrêter maintenant, je devais l’aider à reprendre ses esprits. L’adrénaline du moment avait sans doute aidé à masquer mes symptômes, ma douleur pendant un temps très court. J’avais eu le temps d’arriver jusqu’à ui et de passer mes bras autour de lui afin de l’arrêter, avant de ne m’écrouler au sol sous la douleur que je ressentais, la tête qui me tournait et mes jambes qui ne tenait plus le poids de mon corps.. Mais malgré tout ça, je restait accrocher à lui, il était hors de question que je le lâche, il était hors de question que j’abandonne.. Que je l’abandonne, et qu’il fasse la plus grosse bêtise de sa vie par ma faute. Jamais je ne pourrais me le pardonner… il avait perçu ma détresse, il avait compris, il avait pu sortir de son état second pour revenir dans notre réalité, et j’en étais soulagé. Il s’excusait, il avait l’air très mal, j’avais nettement perçus ses larmes, et ce fut pour moi comme un poignard en plein coeur. Savoir qu’il souffrait.. Cela me brisait le coeur. Je l’aimais à un point tel que ses émotions faisaient écho aux miennes. Je voulais savoir, je voulais comprendre ce qui avait pu le mettre dans un état comme celui-ci. J’étais tellement préoccupé par cette peur qui m’animais que j’en avait oublier Seojoon et ce qu’il avait put ressentir de son côté face à cette nouvelle, à cette interrogation. J’avais été égoïste l’espace d’un instant. Il me soulevait, sans aucune difficulté, afin de me ramener sur mon lit. Je le contemplais ; je cherchais à lire dans son regard, à comprendre. Mais il ne m’en laissait guère l’opportunité. Il me fuyait, littéralement. Il faisait tout pour échapper à mon regard, jusqu’au moment où je pris son menton entre mes doigts afin de le forcer à me regarder. Il pouvais sûrement lire l’inquiétude que je ne pouvais caché. Soudain, il m’enlaça, et dans cette étreinte, je pouvais sentir à quel point son coeur était lourd, ce qui m’attristait encore d’avantage. Je le serrais fort contre moi, profitant de sa chaleur, mon corps entier se sentant tout desuite mieux avec cette proximité, même si je savais qu’elle n’était pas comme les autres. « Arrête de t’excuser s’il te plaît... » Il s’en voulait, il s’en voulait terriblement, mais je ne voulais pas qu’il se flagelle autant. Il a perdu son sang froid, comment je pourrais lui en vouloir pour ça ? Il faut dire que tout ce que nous vivons est compliqué, et qu’on a eu le malheur de croire que nous pourrions continuez comme ça indéfiniment sans que rien ne vienne assombrir notre bonheur si tôt trouvé.
J’aurais aimé resté contre lui, j’aurais aimé que jamais il ne lâche son étreinte, mais je savais qu’il le fallait, mais pas pour la même raison que lui. Il prenait soin de moi, il voulait que je me repose. Mais je n’en avait aucunement l’intention, pas tant que je n’avais pas de réponse à mes interrogations. Il continuait à me fuir, il ne laissais toujours pas son regard se mêler au mien. Il se cachait, et il n’en fallut pas plus pour décidé de l’attaquer directement. « Ce que j’aimerai c’est que tu me dise ce qu’il y a ?! Je sens que quelque chose ne va pas, que quelque chose te travail, et tu fais tout pour me le cacher… Mais je t’aime, et j’ai besoin que tu me parles Seojoon. » Je tendais ma main, attrapant la sienne qui se trouvait non loin de là alors qu’il s’était installé plus tôt près du lit pour rester à mes côtés. « Je ne supporte pas de te voir comme ça. C’est douloureux pour moi de te voir souffrir et de ne pas comprendre ce qui se passe dans ta tête. Aide moi à comprendre… S’il te plaît. » Je ne pouvais pas être plus direct, mais dans un moment comme celui-ci on ne pouvait pas passer par quatre chemins. J’avais besoin qu’il se confit à moi, et je savais très bien qu’il pouvait ne pas le faire… Mais si c’était le cas, je savais que j’allais passé un temps infini à me torturer l’esprit à imaginer une immensité de possibilité sans pour autant un jour pouvoir tomber sur la réalité de ce qui se passait en lui. Les yeux fixés sur lui, j’espérais pouvoir à nouveau croiser ses yeux que j’aimais tant contempler… même si je risquait d’y voir des choses qui allaient me bouleverser.
Lee Seo Joon
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Sam 26 Sep - 23:03 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Je m’étais laissé aveugler par la rage soudaine et brutale, celle qui me prenait aux tripes dès lors qu’il était question de son époux. Je m’étais laissé guider par une pulsion qui ne me ressemblait pas, animé par une rage foudroyante qui m’avait éloigné en quelques pas de celle que j’aimais… et il n’avait suffi que d’une fraction de seconde, de ses bras autour de ma taille pour finalement me faire revenir à la raison. En quelques gestes, je lui fis alors regagner son lit, ployant presque sous la culpabilité qui m’assaillait désormais. Elle était telle qu’il m’était impossible de plonger dans son regard, ses deux perles fatiguées que je fuyais sans même tenter de le cacher. Les excuses glissèrent sur ma langue sans pouvoir s’arrêter tandis que mes mains s’affairaient à l’installer confortablement. Mais si j’espérais que cela suffise… il fallait bien admettre que c’était peine perdue. Je n’avais nulle part où me cacher, aucune raison qui aurait pu me pousser à me montrer si fuyant, aucune qu’elle ne connaisse… L’ombre de mon passé menaçait soudainement de me submerger, aussi m’attelais-je à l’enfouir toujours plus loin pour que jamais elle ne puisse faire surface. Une mission presque impossible alors que l’inquiétude faisait trembler sa voix. Était-ce par ma faute ? Ou était-ce simplement le résultat d’une nouvelle soirée de douleur généreusement offerte par son mari ? Et si j’optais pour la seconde hypothèse, avais-je raison ? En mon for intérieur, je savais que non, que mon comportement avait bien plus d’impact que je ne voulais me l’avouer.
La nostalgie de nos rencontres furtives, de nos escapades impromptues m’étreignait. Jamais à aucun de ces moments je n’avais cherché à la fuir comme je le faisais à cet instant, jamais je ne m’étais laissé déborder par des émotions si puissantes que je ne pouvais tout simplement plus les retenir. Je t’aime… elle m’achevait au travers d’une déclaration que je désespérais d’entendre sans même m’en rendre compte. Nerveusement, je jouais avec mes mains avant qu’elle n’en saisisse l’une d’elles. La chaleur de sa paume apaisa un instant le cœur qui tressauta à l’idée de lui dévoiler les démons d’une autre vie. Les yeux rivés sur ses doigts enlaçant les miens, j’avais la sensation d’étouffer avant même de me confier. Le souffle court d’un aveu que je n’avais pas encore entamé, je resserrais alors ma poigne sur sa main, comme pour me donner un semblant de courage. Je savais… je savais qu’il me faudrait passer par cette étape, qu’il faudrait dévoiler tous les pans d’un passé volontairement oublié. Et si j’avais espéré pouvoir vivre sans ne jamais rien en divulguer, mon inconscient se rappelait à moi bien trop douloureusement pour que je puisse le contourner. J’avais face à moi la femme que j’aimais, celle que mon cœur et mon âme avaient choisi, celle avec qui j’étais certains de passer le reste de ma vie… et pourtant j’étais incapable de croiser son regard.
Une éternité à tenter de fuir ses prunelles, et à laquelle je mis fin. Son visage tuméfié, la fatigue, l’inquiétude et la douleur dans ses onyx, et même l’habit d’hôpital me fendirent le cœur. Elle avait souffert, et elle souffrait encore de ce bourreau qui la maintenait captive, mais à cet instant ce qui me dévorait était cette idée qu’il ait pu une nouvelle fois abusé d’elle… qu’il ait pu faire écho à mon histoire… Tiraillé et torturé à cette idée, je secouais la tête comme pour me débarrasser de ces pensées trop lourdes, mais elles restaient en lettres écarlates comme marquées au fer dans mon esprit. Les larmes s’échappèrent alors et roulèrent discrètement sur mes joues et si je tentais de prendre la parole, seuls quelques sons fuirent ma gorge tremblante. « Est-ce que… » Je me débattais avec le torrent de douleur qui parcourait chacun de mes membres. « Est-ce que c’est lui ? Le père… » Je ne voulais pas l’avouer, du moins pas complètement, mais la simple idée qu’il ait pu la toucher me donnait la nausée. Je vis alors une lueur sombre passer dans ses perles d’ébène, une lueur qui me retourna l’estomac pour que finalement je me laisse à nouveau emporter par mes émotions. « Je ne veux pas… il ne peut pas… » soufflais-je, les pommettes inondées de larmes devenues incontrôlables. La route de la vérité était longue, et douloureuse, mais je savais que désormais il ne m’était plus possible de revenir en arrière.
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Je m’étais laissé aveugler par la rage soudaine et brutale, celle qui me prenait aux tripes dès lors qu’il était question de son époux. Je m’étais laissé guider par une pulsion qui ne me ressemblait pas, animé par une rage foudroyante qui m’avait éloigné en quelques pas de celle que j’aimais… et il n’avait suffi que d’une fraction de seconde, de ses bras autour de ma taille pour finalement me faire revenir à la raison. En quelques gestes, je lui fis alors regagner son lit, ployant presque sous la culpabilité qui m’assaillait désormais. Elle était telle qu’il m’était impossible de plonger dans son regard, ses deux perles fatiguées que je fuyais sans même tenter de le cacher. Les excuses glissèrent sur ma langue sans pouvoir s’arrêter tandis que mes mains s’affairaient à l’installer confortablement. Mais si j’espérais que cela suffise… il fallait bien admettre que c’était peine perdue. Je n’avais nulle part où me cacher, aucune raison qui aurait pu me pousser à me montrer si fuyant, aucune qu’elle ne connaisse… L’ombre de mon passé menaçait soudainement de me submerger, aussi m’attelais-je à l’enfouir toujours plus loin pour que jamais elle ne puisse faire surface. Une mission presque impossible alors que l’inquiétude faisait trembler sa voix. Était-ce par ma faute ? Ou était-ce simplement le résultat d’une nouvelle soirée de douleur généreusement offerte par son mari ? Et si j’optais pour la seconde hypothèse, avais-je raison ? En mon for intérieur, je savais que non, que mon comportement avait bien plus d’impact que je ne voulais me l’avouer.
La nostalgie de nos rencontres furtives, de nos escapades impromptues m’étreignait. Jamais à aucun de ces moments je n’avais cherché à la fuir comme je le faisais à cet instant, jamais je ne m’étais laissé déborder par des émotions si puissantes que je ne pouvais tout simplement plus les retenir. Je t’aime… elle m’achevait au travers d’une déclaration que je désespérais d’entendre sans même m’en rendre compte. Nerveusement, je jouais avec mes mains avant qu’elle n’en saisisse l’une d’elles. La chaleur de sa paume apaisa un instant le cœur qui tressauta à l’idée de lui dévoiler les démons d’une autre vie. Les yeux rivés sur ses doigts enlaçant les miens, j’avais la sensation d’étouffer avant même de me confier. Le souffle court d’un aveu que je n’avais pas encore entamé, je resserrais alors ma poigne sur sa main, comme pour me donner un semblant de courage. Je savais… je savais qu’il me faudrait passer par cette étape, qu’il faudrait dévoiler tous les pans d’un passé volontairement oublié. Et si j’avais espéré pouvoir vivre sans ne jamais rien en divulguer, mon inconscient se rappelait à moi bien trop douloureusement pour que je puisse le contourner. J’avais face à moi la femme que j’aimais, celle que mon cœur et mon âme avaient choisi, celle avec qui j’étais certains de passer le reste de ma vie… et pourtant j’étais incapable de croiser son regard.
Une éternité à tenter de fuir ses prunelles, et à laquelle je mis fin. Son visage tuméfié, la fatigue, l’inquiétude et la douleur dans ses onyx, et même l’habit d’hôpital me fendirent le cœur. Elle avait souffert, et elle souffrait encore de ce bourreau qui la maintenait captive, mais à cet instant ce qui me dévorait était cette idée qu’il ait pu une nouvelle fois abusé d’elle… qu’il ait pu faire écho à mon histoire… Tiraillé et torturé à cette idée, je secouais la tête comme pour me débarrasser de ces pensées trop lourdes, mais elles restaient en lettres écarlates comme marquées au fer dans mon esprit. Les larmes s’échappèrent alors et roulèrent discrètement sur mes joues et si je tentais de prendre la parole, seuls quelques sons fuirent ma gorge tremblante. « Est-ce que… » Je me débattais avec le torrent de douleur qui parcourait chacun de mes membres. « Est-ce que c’est lui ? Le père… » Je ne voulais pas l’avouer, du moins pas complètement, mais la simple idée qu’il ait pu la toucher me donnait la nausée. Je vis alors une lueur sombre passer dans ses perles d’ébène, une lueur qui me retourna l’estomac pour que finalement je me laisse à nouveau emporter par mes émotions. « Je ne veux pas… il ne peut pas… » soufflais-je, les pommettes inondées de larmes devenues incontrôlables. La route de la vérité était longue, et douloureuse, mais je savais que désormais il ne m’était plus possible de revenir en arrière.
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Sam 26 Sep - 23:53 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Je le fixais sans jamais n’avoir de retour, et cette distance me faisait mal, plus que je n’aurais jamais pu le croire. Il était devenu mon tout, il était mon âme sœur, le seul à qui je pensais du matin au soir sans jamais réussir à le faire quitter mes pensées. Il était le seul pour qui mon coeur battait, pour qui mon sourire se manifestait, pour qui j’avais envie de vivre tout simplement. Je l’aimais à un point que je ne saurait expliquer tellement je ne pensais pas que de tels sentiments puissent exister réellement autre part que dans les livres ou dans les films. Et pourtant, j’avais bel et bien la chance de le vivre à mon tour aujourd’hui. Et je me suis laissée complètement consumer par cet amour que j’avais pourtant rejeté dans un premier temps. Seulement, chaque fois que j’avais pu croiser son regard, cela ne me faisait que plonger un peu plus dans cette abysse qu’était le grand amour. Au bout d’un moment j’avais dû me rendre à l’évidence, c’était lui et je ne pouvais rien faire pour changer ça, je devais accepter mes sentiments et en profiter, vivre au maximum, ne sachant pas de quoi demain serait fait ; Et suite à notre première nuit d’amour et de déclaration, nous nous sommes revus de façon furtives ou non, pouvant parfois nous permettre de passer ensemble des heures précieuses. On parlait, souvent, mais surtout on laissait la chance à nos corps de s’unir pour s’exprimer, pour se déclarer encore et encore à quel point on tenait l’un à l’autre. Je pouvais le sentir au travers de ses baisers, de ses caresse… Je le sentais au plus profond de moi qu’il m’aimait réellement, autant que je pouvais l’aimer. Et cela me rendait tellement heureuse que j’en oubliait cette prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années. Il avait réussit à me faire oublier la souffrance, la peur et la solitude, même si j’étais consciente que le danger planait encore au dessus de nos tête. Ce qui ne nous empêchais pas de jouer avec le feu chaque fois que l’on avait pu en avoir l’occasion. Et je pouvais encore sentir à quel point je souffrais de chaque instant passer loin de lui. Alors quand ses séparations se comptaient en jours, j’avais l’impression de suffoquer, comme privée de cette oxygène indispensable pour continuer à vivre. Mon mari n’était devenu qu’un acteur secondaire, un figurant que j’essayais d’effacer du tableau, débranchant presque ma conscience lorsqu’il était présent. J’avais parfois la sensation d’assister à la scène de ma vie en volant au dessus de mon propre corps, occultant les choses que je ne pouvais plus vivre. Et il y eu cette fois, une fois durant les deux derniers mois où il avait eu besoin d’exprimer qu’il était mon mari, une fois où il m’obligea à respecter mon serment, d’honorer mes obligations d’épouses… Et ce fut la nuit la plus compliquée que j’avais eu à vivre. Et pourtant j’en avait eu en 7 ans… Mais si mon coeur ne lui appartenait plus depuis longtemps, mon corps lui, si. Mais récemment tout était différent, mon coeur, mon âme, mon coeur.. Tout ceci n’appartenait plus qu’à une seule et même personne : Seo Joon. Et devoir laisser Jae Sun me toucher… Ce fut la chose la plus difficile que je n’avais jamais eu à faire. Je m’étais sentie mal, tellement mal… J’avais commencé à résister, mais sa façon de ma maintenir cette nuit-là ne laissait aucunement place à la négociation. Il voulait me posséder, et je n’avais pas mon mot à dire, je devais me laisser faire, comme une bonne épouse. Ce fut douloureux, moralement et physiquement. Je n’avais pas réussis à éteindre mon cerveau cette nuit-là, à le mettre en veille comme je le faisais d’habitude, parce que mon esprit n’arrêtait pas de penser à celui que j’aimais, celui avec qui ses moments auraient dû être exclusif… Et je me suis sentie sale, pendant quelques jours ce fut très compliqué. La culpabilité suivit de près. Et j’avais peur, chaque nuit après ça qu’il m’oblige à recommencer. Et je le savais… Je ne supporterait plus ça très longtemps. Heureusement, Seojoon étant très occupé à ce moment-là, nous n’avions pas pu nous voir pendant quelques jours, ce qui m’avais permis de faire le point avec tout ceci, et de me sentir mieux avant de pouvoir reprendre cette histoire d’amour correctement, en essayant de mettre de côté la culpabilité…
J’avais pris sa main, mes yeux ne le lâchant pas une seule seconde. Je sentais sa poigne se serrer autour de mes doigts. Il luttait intérieurement, cela se voyait tout de suite. Quelque chose n’allait pas, c’était plus que flagrant, mais n’ayant pas le pouvoir de m’introduire encore dans sa tête complètement, je devais être patiente et attendre sagement qu’il veuille bien m’expliquer ce qui se passait dans sa tête en ce moment… Je me sentais si inutile, j’avais l’impression de lui causer une peine immense, tout ceci étant très clairement ma faute. Des fois je me dis que cet amour est simplement le fruit d’un égoïsme de ma part… Et lorsque son regard croisa finalement le mien, et que les mots réussirent à sortir… Je compris à quel point j’avais pu être égoïste. Ses larmes qui perlaient et qui glissaient le long de ses jouent me giflèrent de plein fouet. Ma culpabilité fit son grand retour. Il avait compris.. Il savait.. Il savait qu’il m’avait touché, qu’il avait… Je n’arrivais même plus à voir tout ça.. Tout devenait confus, mes émotions étaient mélangés à tel point que je ne savais plus où j’en était non plus. Je pris alors la parole à mon tour, aillant besoin de m’exprimer, de le rassurer comme je le pouvais, même si je n’étais pas sûr que cela pourrait fonctionner. « Le père… Si j’avais été enceinte, le père ça aurait été toi Seo Joon... » Mais je savais qu’autre chose le préoccupait. Il avait sûrement compris, compris qu’il s’était sûrement passé quelque chose avec mon mari, d’où sa réaction violente plus tôt. Je sentais à nouveau la culpabilité m’étouffer complètement. Instinctivement je lâchais la main de Seo Joon, comme si soudainement je n’étais plus digne de la tenir, plus digne de son amour... « Avec Jae Sun C’est… Ce n’est… Une fois.. C’est arrivé qu’une fois.. » L’air semblait soudain me manquer. Pourtant j’étais mariée, et vu ce qui se passait dans mon couple ça aurait pu être prévisible, pourtant ni lui ni moi n’avions prévu que cela pourrait réellement arrivés, bien trop prisonnier de la bulle que nous nous étions créer, espérant repousser la noirceur qui menaçait de abattre à tout moment. « .. Il ne m’a pas laissé le choix… Je suis désolée pardonne-moi... » Les larmes dégringolèrent aussitôt de mes yeux rendus humide par la tristesse de cette déclaration. Faire souffrir Seo Joon était quelque chose que je n’arrivais pas à supporter.. Mais tout ceci ne faisait que nous rappeler que nous n’avions pas emprunter le chemin de la facilité ensemble.
:copyright:️ Justayne
Je le fixais sans jamais n’avoir de retour, et cette distance me faisait mal, plus que je n’aurais jamais pu le croire. Il était devenu mon tout, il était mon âme sœur, le seul à qui je pensais du matin au soir sans jamais réussir à le faire quitter mes pensées. Il était le seul pour qui mon coeur battait, pour qui mon sourire se manifestait, pour qui j’avais envie de vivre tout simplement. Je l’aimais à un point que je ne saurait expliquer tellement je ne pensais pas que de tels sentiments puissent exister réellement autre part que dans les livres ou dans les films. Et pourtant, j’avais bel et bien la chance de le vivre à mon tour aujourd’hui. Et je me suis laissée complètement consumer par cet amour que j’avais pourtant rejeté dans un premier temps. Seulement, chaque fois que j’avais pu croiser son regard, cela ne me faisait que plonger un peu plus dans cette abysse qu’était le grand amour. Au bout d’un moment j’avais dû me rendre à l’évidence, c’était lui et je ne pouvais rien faire pour changer ça, je devais accepter mes sentiments et en profiter, vivre au maximum, ne sachant pas de quoi demain serait fait ; Et suite à notre première nuit d’amour et de déclaration, nous nous sommes revus de façon furtives ou non, pouvant parfois nous permettre de passer ensemble des heures précieuses. On parlait, souvent, mais surtout on laissait la chance à nos corps de s’unir pour s’exprimer, pour se déclarer encore et encore à quel point on tenait l’un à l’autre. Je pouvais le sentir au travers de ses baisers, de ses caresse… Je le sentais au plus profond de moi qu’il m’aimait réellement, autant que je pouvais l’aimer. Et cela me rendait tellement heureuse que j’en oubliait cette prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années. Il avait réussit à me faire oublier la souffrance, la peur et la solitude, même si j’étais consciente que le danger planait encore au dessus de nos tête. Ce qui ne nous empêchais pas de jouer avec le feu chaque fois que l’on avait pu en avoir l’occasion. Et je pouvais encore sentir à quel point je souffrais de chaque instant passer loin de lui. Alors quand ses séparations se comptaient en jours, j’avais l’impression de suffoquer, comme privée de cette oxygène indispensable pour continuer à vivre. Mon mari n’était devenu qu’un acteur secondaire, un figurant que j’essayais d’effacer du tableau, débranchant presque ma conscience lorsqu’il était présent. J’avais parfois la sensation d’assister à la scène de ma vie en volant au dessus de mon propre corps, occultant les choses que je ne pouvais plus vivre. Et il y eu cette fois, une fois durant les deux derniers mois où il avait eu besoin d’exprimer qu’il était mon mari, une fois où il m’obligea à respecter mon serment, d’honorer mes obligations d’épouses… Et ce fut la nuit la plus compliquée que j’avais eu à vivre. Et pourtant j’en avait eu en 7 ans… Mais si mon coeur ne lui appartenait plus depuis longtemps, mon corps lui, si. Mais récemment tout était différent, mon coeur, mon âme, mon coeur.. Tout ceci n’appartenait plus qu’à une seule et même personne : Seo Joon. Et devoir laisser Jae Sun me toucher… Ce fut la chose la plus difficile que je n’avais jamais eu à faire. Je m’étais sentie mal, tellement mal… J’avais commencé à résister, mais sa façon de ma maintenir cette nuit-là ne laissait aucunement place à la négociation. Il voulait me posséder, et je n’avais pas mon mot à dire, je devais me laisser faire, comme une bonne épouse. Ce fut douloureux, moralement et physiquement. Je n’avais pas réussis à éteindre mon cerveau cette nuit-là, à le mettre en veille comme je le faisais d’habitude, parce que mon esprit n’arrêtait pas de penser à celui que j’aimais, celui avec qui ses moments auraient dû être exclusif… Et je me suis sentie sale, pendant quelques jours ce fut très compliqué. La culpabilité suivit de près. Et j’avais peur, chaque nuit après ça qu’il m’oblige à recommencer. Et je le savais… Je ne supporterait plus ça très longtemps. Heureusement, Seojoon étant très occupé à ce moment-là, nous n’avions pas pu nous voir pendant quelques jours, ce qui m’avais permis de faire le point avec tout ceci, et de me sentir mieux avant de pouvoir reprendre cette histoire d’amour correctement, en essayant de mettre de côté la culpabilité…
J’avais pris sa main, mes yeux ne le lâchant pas une seule seconde. Je sentais sa poigne se serrer autour de mes doigts. Il luttait intérieurement, cela se voyait tout de suite. Quelque chose n’allait pas, c’était plus que flagrant, mais n’ayant pas le pouvoir de m’introduire encore dans sa tête complètement, je devais être patiente et attendre sagement qu’il veuille bien m’expliquer ce qui se passait dans sa tête en ce moment… Je me sentais si inutile, j’avais l’impression de lui causer une peine immense, tout ceci étant très clairement ma faute. Des fois je me dis que cet amour est simplement le fruit d’un égoïsme de ma part… Et lorsque son regard croisa finalement le mien, et que les mots réussirent à sortir… Je compris à quel point j’avais pu être égoïste. Ses larmes qui perlaient et qui glissaient le long de ses jouent me giflèrent de plein fouet. Ma culpabilité fit son grand retour. Il avait compris.. Il savait.. Il savait qu’il m’avait touché, qu’il avait… Je n’arrivais même plus à voir tout ça.. Tout devenait confus, mes émotions étaient mélangés à tel point que je ne savais plus où j’en était non plus. Je pris alors la parole à mon tour, aillant besoin de m’exprimer, de le rassurer comme je le pouvais, même si je n’étais pas sûr que cela pourrait fonctionner. « Le père… Si j’avais été enceinte, le père ça aurait été toi Seo Joon... » Mais je savais qu’autre chose le préoccupait. Il avait sûrement compris, compris qu’il s’était sûrement passé quelque chose avec mon mari, d’où sa réaction violente plus tôt. Je sentais à nouveau la culpabilité m’étouffer complètement. Instinctivement je lâchais la main de Seo Joon, comme si soudainement je n’étais plus digne de la tenir, plus digne de son amour... « Avec Jae Sun C’est… Ce n’est… Une fois.. C’est arrivé qu’une fois.. » L’air semblait soudain me manquer. Pourtant j’étais mariée, et vu ce qui se passait dans mon couple ça aurait pu être prévisible, pourtant ni lui ni moi n’avions prévu que cela pourrait réellement arrivés, bien trop prisonnier de la bulle que nous nous étions créer, espérant repousser la noirceur qui menaçait de abattre à tout moment. « .. Il ne m’a pas laissé le choix… Je suis désolée pardonne-moi... » Les larmes dégringolèrent aussitôt de mes yeux rendus humide par la tristesse de cette déclaration. Faire souffrir Seo Joon était quelque chose que je n’arrivais pas à supporter.. Mais tout ceci ne faisait que nous rappeler que nous n’avions pas emprunter le chemin de la facilité ensemble.
Lee Seo Joon
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Dim 27 Sep - 22:38 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Je savais… dans un coin de mon esprit, j’étais loin d’ignorer ce qui pouvait se passer dans les coulisses d’un mariage même si celui-ci n’était pas des plus joyeux. Je me doutais que les mots parfois ne suffisaient plus, que les gestes se devaient d’être plus significatifs… Je savais et pourtant, j’avais décidé de l’ignorer. Dès l’instant où j’avais embrassé cette relation, dès le moment où je m’étais jeté corps et âme dans ce lien puissant j’avais occulté tout le reste. Son mari n’était plus qu’un vague souvenir quand bien même il avait le privilège de partager son quotidien. Il n’était plus que l’image de la douleur, le reflet d’un démon auquel je ne voulais accorder aucun crédit. Les dernières semaines avaient été magiques, des instants volés à la barbe de celui qui ne se doutait de rien, et ils m’avaient fait glisser un peu plus dans la folie. Je ne regrettais rien, absolument rien au contraire. Si je pouvais revivre chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde de nos escapades, je les revivrais, encore et encore. Je referais les même choix, ceux me conduisant irrémédiablement vers elle. Je ne regrettais pas de m’être lancé dans cette aventure mais elle était douloureuse. Sans doute bien plus que je ne l’avais imaginé. Le preux chevalier sur son noble destrier semblait avoir de lourdes difficultés à sauver sa promise des griffes de son dragon… Et quand bien même les obstacles se dressaient toujours plus haut sur notre chemin, je refusais d’abandonner.
J’avais fui son regard de longues minutes, essayant de taire la culpabilité et le sentiment d’impuissance jusqu’à finalement oser braser ses perles embuées. Les mots m’avaient échappés, des suppliques que j’aurais pourtant préféré garder pour moi, mais le cœur serré aurait fini par exploser. J’avouais sans détour la torture qu’était de l’imaginer n’être qu’un objet dans ses bras, je ne voulais plus qu’il la touche, ni même qu’il l’approche. Peu importait ses quelques paroles réconfortantes, je savais qu’il n’était pas homme à plier devant un refus, encore moins s’il venait de sa femme. Je voulais lui faire comprendre que le temps était venu de le quitter, qu’il m’était impossible de rester les bras croisés à la regarder encore souffrir, et encore moins de la partager avec un tel monstre. Mais je fus surpris de sa réaction. Je m’étais attendu à la douleur et aux larmes, mais certainement pas à la culpabilité abyssale qui donnait une lueur éteinte à ses perles. Au travers de quelques mots, les tentatives de se justifier me brisèrent le cœur, et je me détestais de lui faire ressentir cette détresse. Ses mains abandonnèrent les miennes, son regard se détourna et tout son corps s’éloigna pour ne plus souffrir d’aucun contact avec le mien. Je me retrouvais orphelin de son toucher et, l’idée me traversa l’esprit broyant un peu plus le muscle battant, de son amour. Le pardon glissa sur sa langue et m’écorcha davantage, me donnant l’impression que mon être entier était à vif. Plus rien ne semblait me protéger… « Quoi ? » lâchais-je. « Attends… Minah… » Les réflexions s’enchainèrent dans mon esprit surchargé, et je cherchais où j’avais ainsi fauté. Comment avais-je pu seulement lui laisser penser qu’elle était responsable de ce qui lui arrivait ? Comment avais-je pu la pousser à demander pardon pour avoir été victime ? Puis la lumière se fit… j’avais évité et fui son regard… Un malentendu qui fendait mon âme d’avoir été ainsi accrochée à mon passé alors que devant mes yeux se trouvait mon présent et mon futur. « Tu n’as pas à t’excuser… » soufflais-je d’une voix éraillée. D’un revers de main, je tentais de faire disparaitre les sillons salés de mes joues avant de m’installer de nouveau sur le matelas et de réclamer ma place à son côté. « Tu n’es coupable de rien, absolument rien. Je… » Allais-je enfin soulager ma conscience ? Avouer la raison pour laquelle cet enfant imaginaire était une telle torture ? « Je me suis mal exprimé… je ne veux pas qu’il te touche, je ne veux pas qu’il puisse prétendre à devenir le père d’un enfant qui sera finalement abandonné et rejeté… » Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, et je tentais le plus possible de conserver une expression neutre… mais l’affliction de mes souvenirs était trop lourde à porter. Je savais ce que signifiait naître d’une relation aussi toxique, et ce que cela engendrait pour celle qui devait voir le fruit du monstre qui avait osé profaner son corps… Tu ne supporterais pas de devoir t’occuper, ou même simplement regarder ce que ton bourreau t’a donné… pensais-je. Mais les mots ne filtrèrent pas mes pulpeuses, mon aveu s’arrêtait là, transformant néanmoins chaque parcelle de mon être en un brasier inextinguible. Le feu me ravageait, celui de la honte trop longtemps ignorée. Celui de la culpabilité, trop souvent négligée. Celui de la douleur… malheureusement jamais oubliée…
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Je savais… dans un coin de mon esprit, j’étais loin d’ignorer ce qui pouvait se passer dans les coulisses d’un mariage même si celui-ci n’était pas des plus joyeux. Je me doutais que les mots parfois ne suffisaient plus, que les gestes se devaient d’être plus significatifs… Je savais et pourtant, j’avais décidé de l’ignorer. Dès l’instant où j’avais embrassé cette relation, dès le moment où je m’étais jeté corps et âme dans ce lien puissant j’avais occulté tout le reste. Son mari n’était plus qu’un vague souvenir quand bien même il avait le privilège de partager son quotidien. Il n’était plus que l’image de la douleur, le reflet d’un démon auquel je ne voulais accorder aucun crédit. Les dernières semaines avaient été magiques, des instants volés à la barbe de celui qui ne se doutait de rien, et ils m’avaient fait glisser un peu plus dans la folie. Je ne regrettais rien, absolument rien au contraire. Si je pouvais revivre chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde de nos escapades, je les revivrais, encore et encore. Je referais les même choix, ceux me conduisant irrémédiablement vers elle. Je ne regrettais pas de m’être lancé dans cette aventure mais elle était douloureuse. Sans doute bien plus que je ne l’avais imaginé. Le preux chevalier sur son noble destrier semblait avoir de lourdes difficultés à sauver sa promise des griffes de son dragon… Et quand bien même les obstacles se dressaient toujours plus haut sur notre chemin, je refusais d’abandonner.
J’avais fui son regard de longues minutes, essayant de taire la culpabilité et le sentiment d’impuissance jusqu’à finalement oser braser ses perles embuées. Les mots m’avaient échappés, des suppliques que j’aurais pourtant préféré garder pour moi, mais le cœur serré aurait fini par exploser. J’avouais sans détour la torture qu’était de l’imaginer n’être qu’un objet dans ses bras, je ne voulais plus qu’il la touche, ni même qu’il l’approche. Peu importait ses quelques paroles réconfortantes, je savais qu’il n’était pas homme à plier devant un refus, encore moins s’il venait de sa femme. Je voulais lui faire comprendre que le temps était venu de le quitter, qu’il m’était impossible de rester les bras croisés à la regarder encore souffrir, et encore moins de la partager avec un tel monstre. Mais je fus surpris de sa réaction. Je m’étais attendu à la douleur et aux larmes, mais certainement pas à la culpabilité abyssale qui donnait une lueur éteinte à ses perles. Au travers de quelques mots, les tentatives de se justifier me brisèrent le cœur, et je me détestais de lui faire ressentir cette détresse. Ses mains abandonnèrent les miennes, son regard se détourna et tout son corps s’éloigna pour ne plus souffrir d’aucun contact avec le mien. Je me retrouvais orphelin de son toucher et, l’idée me traversa l’esprit broyant un peu plus le muscle battant, de son amour. Le pardon glissa sur sa langue et m’écorcha davantage, me donnant l’impression que mon être entier était à vif. Plus rien ne semblait me protéger… « Quoi ? » lâchais-je. « Attends… Minah… » Les réflexions s’enchainèrent dans mon esprit surchargé, et je cherchais où j’avais ainsi fauté. Comment avais-je pu seulement lui laisser penser qu’elle était responsable de ce qui lui arrivait ? Comment avais-je pu la pousser à demander pardon pour avoir été victime ? Puis la lumière se fit… j’avais évité et fui son regard… Un malentendu qui fendait mon âme d’avoir été ainsi accrochée à mon passé alors que devant mes yeux se trouvait mon présent et mon futur. « Tu n’as pas à t’excuser… » soufflais-je d’une voix éraillée. D’un revers de main, je tentais de faire disparaitre les sillons salés de mes joues avant de m’installer de nouveau sur le matelas et de réclamer ma place à son côté. « Tu n’es coupable de rien, absolument rien. Je… » Allais-je enfin soulager ma conscience ? Avouer la raison pour laquelle cet enfant imaginaire était une telle torture ? « Je me suis mal exprimé… je ne veux pas qu’il te touche, je ne veux pas qu’il puisse prétendre à devenir le père d’un enfant qui sera finalement abandonné et rejeté… » Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, et je tentais le plus possible de conserver une expression neutre… mais l’affliction de mes souvenirs était trop lourde à porter. Je savais ce que signifiait naître d’une relation aussi toxique, et ce que cela engendrait pour celle qui devait voir le fruit du monstre qui avait osé profaner son corps… Tu ne supporterais pas de devoir t’occuper, ou même simplement regarder ce que ton bourreau t’a donné… pensais-je. Mais les mots ne filtrèrent pas mes pulpeuses, mon aveu s’arrêtait là, transformant néanmoins chaque parcelle de mon être en un brasier inextinguible. Le feu me ravageait, celui de la honte trop longtemps ignorée. Celui de la culpabilité, trop souvent négligée. Celui de la douleur… malheureusement jamais oubliée…
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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