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brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Lun 28 Sep - 22:40 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Le fait est que notre bulle d’amour avait éclaté avec une violence incroyable. On passait d’un bonheur sans nuage à de grosses complications qui nous renvoyait la réalité en plein visage. Et cette réalité n’aurait pas dû nous assourdir autant, car elle était là depuis le début, et c’est nous qui avions fait le choix de l’ignorer, délibérément. Et c’est tout ce qui m’avais fait peur au début, que je me laisse submerger par ses nouvelles émotions, que l’espoir devienne trop grand, les sentiments trop fort, à tel point que ma réalité n’en devienne insupportable. C’est ce qui arrivait, je m’en rendais compte maintenant, et j’aurais pu m’en rendre compte plus tôt… Mais j’étais aveugler par le reste, par cet amour que je ressentais pour Seo Joon, ce bonheur nouveau qui me comblait quotidiennement. Il m’avait rendu folle, dans tous les sens du therme. J’étais devenu ce que je ne voulais pas devenir… Mais je n’arrivais pourtant pas à le regretter. Car avoir occulter toute cette partie de ma vie m’avais permis de ressentir un réel bonheur, même si toute une partie de ce bonheur était factice. L’amour lui était bel et bien réel. Cette impression d’avoir trouvé l’autre moitié de moi-même, celui qui me complétait entièrement, ça c’était réel. Mais voilà deux réalités qui se confrontent, et qui ne sont absolument pas faite pour évoluer ensemble. Aujourd’hui en est une preuve, preuve de la douleur que peut causé cette affrontement entre ses deux réalités. Mais je n’ai rien fait pour l’empêcher, et maintenant je ne avais pas trop si je devais le regretter ou non. Mon coeur ne voulait pas, mais lorsque je voyais les larmes coulés sur les joues de l’homme que j’aime, cela me faisait revoir tout ce que je croyais savoir et vouloir. Son hésitation, le fait qu’il me fuit, ses mots… Tout me renvoyait à cette culpabilité enfouit. Est-ce qu’il m’en voulait ? Forcément.. Comment accepter réellement que la femme qu’il aime s’abandonne dans les bras d’un autre ? Je ne sais pas si à sa place j’aurai pu le supporter… Et même s’il avait penser en avoir la force, j’en avais des doutes aujourd’hui. Entre les suppositions et ce qui se passe réellement, il y a un fausser, les émotions ne sont pas les mêmes dans un monde théorique et dans le monde réel. Et dans ce monde, je voyais Seo Joon souffrir. Ce qui me brisait le coeur, littéralement.
Je m’étais écartée de lui, lâchant sa main, décrochant mon regard du sien. La honte, la culpabilité avait pris entièrement possession de moi, et j’avais la sensation de ne plus pouvoir le regarder en face. Coupable d’avoir laisser ce monstre profité de moi alors que mon amour avait été donné à un autre. Et même si tout ceci ne résultait que de la logique, d’un évènement qui devait être inévitable quoi qu’il arrive, je ne pouvais m’empêcher de me culpabilisé… Mais, après tout, j’avais passer toutes ses dernières années à culpabiliser de tout, sans raison valable, juste parce que mon cher mari me l’avais fait croire. Et là, je reproduisais encore ce même schéma, comme si inconsciemment je ne pouvais me dissocier de cette culpabilité, comme ci quoi qu’il arrive tout était toujours de ma faute. Pourtant, j’aurais dû savoir qu’avec Seo Joon, tout était différent. Malheureusement les mauvaises habitudes avaient la vie dur. Cependant, je me sentis légèrement mieux après qu’il est prononcé ses paroles. Comme ci tout ceci le surprenait. A croire qu’il ne m’en voulait vraiment pas… Cependant, j’avais vraiment du mal à croire que c’était réellement le cas. Il vint prendre place à mon côté, comblant la distance que je nous avait plus tôt imposer. Mon corps se détendit presque instantanément, comme envahi par une chaleur de réconfort juste par sa proximité. Il avait un effet sur moi qui ne cessait chaque jours de me dérouter d’avantage. Mais je n’allais pas m’en plaindre, au contraire. Je relevais mes yeux vers lui, une lueur d’incompréhension dans le regard alors que ses dernières paroles raisonnèrent dans ma tête. Je ne savais pas comment prendre ça, j’aurais pu en être vexée, tellement ce qu’il insinuait ne me correspondait pas. Absolument pas… Je repris alors la parole : « Cet enfant aurait été aimé et choyé par moi. Peu importe son père, peu importe comment il est arrivé, j’aurais aimé cet enfant. Seulement… Avoir un enfant maintenant, dans de tels conditions ce n’est tout simplement pas possible. » Inconsciemment je plaçais une main sur mon ventre, les souvenirs douloureux de ma première grossesse avortée par la violence me revenant inlassablement en mémoire, comme un coup de poignard planté en plein coeur. « Je serais incapable de le protéger de ce monstre… Vivre en permanence dans l’angoisse qu’il puisse lui faire du mal.. Je ne pourrais pas… » Et ce que je disais, je le pensais. Même si mon enfant aurait dû être de Jae Sun, je l’aurais aimé et je m’en serais occupée comme une vraie mère, cet enfant j’ai eu la naïveté de le vouloir, de l’attendre, croyant naïvement qu’il apporterait du bonheur dans cette vie de misère. Mais voyant le résultat je me suis vite ravisée, comprenant que mon mari n’était définitivement pas près à me partager avec qui que ce soit, même son propre enfant. Voilà pourquoi ma plus grande hantise reste de tomber enceinte. Et tout ceci aurait été encore pire si cette nouvelle grossesse aurait été le résultat de mes moments d’amour avec Seo Joon… Comment lui faire admettre que ce bébé serait en danger constant ? Je ne voulais pas qu’il vive aussi avec cette angoisse.
:copyright:️ Justayne
Le fait est que notre bulle d’amour avait éclaté avec une violence incroyable. On passait d’un bonheur sans nuage à de grosses complications qui nous renvoyait la réalité en plein visage. Et cette réalité n’aurait pas dû nous assourdir autant, car elle était là depuis le début, et c’est nous qui avions fait le choix de l’ignorer, délibérément. Et c’est tout ce qui m’avais fait peur au début, que je me laisse submerger par ses nouvelles émotions, que l’espoir devienne trop grand, les sentiments trop fort, à tel point que ma réalité n’en devienne insupportable. C’est ce qui arrivait, je m’en rendais compte maintenant, et j’aurais pu m’en rendre compte plus tôt… Mais j’étais aveugler par le reste, par cet amour que je ressentais pour Seo Joon, ce bonheur nouveau qui me comblait quotidiennement. Il m’avait rendu folle, dans tous les sens du therme. J’étais devenu ce que je ne voulais pas devenir… Mais je n’arrivais pourtant pas à le regretter. Car avoir occulter toute cette partie de ma vie m’avais permis de ressentir un réel bonheur, même si toute une partie de ce bonheur était factice. L’amour lui était bel et bien réel. Cette impression d’avoir trouvé l’autre moitié de moi-même, celui qui me complétait entièrement, ça c’était réel. Mais voilà deux réalités qui se confrontent, et qui ne sont absolument pas faite pour évoluer ensemble. Aujourd’hui en est une preuve, preuve de la douleur que peut causé cette affrontement entre ses deux réalités. Mais je n’ai rien fait pour l’empêcher, et maintenant je ne avais pas trop si je devais le regretter ou non. Mon coeur ne voulait pas, mais lorsque je voyais les larmes coulés sur les joues de l’homme que j’aime, cela me faisait revoir tout ce que je croyais savoir et vouloir. Son hésitation, le fait qu’il me fuit, ses mots… Tout me renvoyait à cette culpabilité enfouit. Est-ce qu’il m’en voulait ? Forcément.. Comment accepter réellement que la femme qu’il aime s’abandonne dans les bras d’un autre ? Je ne sais pas si à sa place j’aurai pu le supporter… Et même s’il avait penser en avoir la force, j’en avais des doutes aujourd’hui. Entre les suppositions et ce qui se passe réellement, il y a un fausser, les émotions ne sont pas les mêmes dans un monde théorique et dans le monde réel. Et dans ce monde, je voyais Seo Joon souffrir. Ce qui me brisait le coeur, littéralement.
Je m’étais écartée de lui, lâchant sa main, décrochant mon regard du sien. La honte, la culpabilité avait pris entièrement possession de moi, et j’avais la sensation de ne plus pouvoir le regarder en face. Coupable d’avoir laisser ce monstre profité de moi alors que mon amour avait été donné à un autre. Et même si tout ceci ne résultait que de la logique, d’un évènement qui devait être inévitable quoi qu’il arrive, je ne pouvais m’empêcher de me culpabilisé… Mais, après tout, j’avais passer toutes ses dernières années à culpabiliser de tout, sans raison valable, juste parce que mon cher mari me l’avais fait croire. Et là, je reproduisais encore ce même schéma, comme si inconsciemment je ne pouvais me dissocier de cette culpabilité, comme ci quoi qu’il arrive tout était toujours de ma faute. Pourtant, j’aurais dû savoir qu’avec Seo Joon, tout était différent. Malheureusement les mauvaises habitudes avaient la vie dur. Cependant, je me sentis légèrement mieux après qu’il est prononcé ses paroles. Comme ci tout ceci le surprenait. A croire qu’il ne m’en voulait vraiment pas… Cependant, j’avais vraiment du mal à croire que c’était réellement le cas. Il vint prendre place à mon côté, comblant la distance que je nous avait plus tôt imposer. Mon corps se détendit presque instantanément, comme envahi par une chaleur de réconfort juste par sa proximité. Il avait un effet sur moi qui ne cessait chaque jours de me dérouter d’avantage. Mais je n’allais pas m’en plaindre, au contraire. Je relevais mes yeux vers lui, une lueur d’incompréhension dans le regard alors que ses dernières paroles raisonnèrent dans ma tête. Je ne savais pas comment prendre ça, j’aurais pu en être vexée, tellement ce qu’il insinuait ne me correspondait pas. Absolument pas… Je repris alors la parole : « Cet enfant aurait été aimé et choyé par moi. Peu importe son père, peu importe comment il est arrivé, j’aurais aimé cet enfant. Seulement… Avoir un enfant maintenant, dans de tels conditions ce n’est tout simplement pas possible. » Inconsciemment je plaçais une main sur mon ventre, les souvenirs douloureux de ma première grossesse avortée par la violence me revenant inlassablement en mémoire, comme un coup de poignard planté en plein coeur. « Je serais incapable de le protéger de ce monstre… Vivre en permanence dans l’angoisse qu’il puisse lui faire du mal.. Je ne pourrais pas… » Et ce que je disais, je le pensais. Même si mon enfant aurait dû être de Jae Sun, je l’aurais aimé et je m’en serais occupée comme une vraie mère, cet enfant j’ai eu la naïveté de le vouloir, de l’attendre, croyant naïvement qu’il apporterait du bonheur dans cette vie de misère. Mais voyant le résultat je me suis vite ravisée, comprenant que mon mari n’était définitivement pas près à me partager avec qui que ce soit, même son propre enfant. Voilà pourquoi ma plus grande hantise reste de tomber enceinte. Et tout ceci aurait été encore pire si cette nouvelle grossesse aurait été le résultat de mes moments d’amour avec Seo Joon… Comment lui faire admettre que ce bébé serait en danger constant ? Je ne voulais pas qu’il vive aussi avec cette angoisse.
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : Bibbi
Célébrité : Ahn Hyo Seop
Crédits : Heavenstar
Messages : 504
Âge : 27
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Dim 11 Oct - 22:55 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
La légèreté de nos jours d’insouciance s’était envolée. Soudainement. Brutalement. Sans doute un peu trop pour nous restions sourd à la douleur qui s’abattait brusquement sur nous. La gorge nouée, nos regards se fuyaient pour finalement se retrouver, nos mains se cherchaient sans pour autant parvenir à réellement se trouver, et nos cœurs souffraient de cette distance que nous nous imposions sans même le vouloir. J’avais initié le premier pas en arrière qu’elle avait fini par suivre, laissant ainsi les quiproquos mener la danse. Une conversation dans laquelle se glissait sournoisement les souvenirs d’une rencontre que je faisais tout pour oublier. Je revoyais son visage, le regard sombre face au fardeau de la vie qu’elle avait donné, les traits tirés d’un quotidien qu’elle ne voulait pas voir refaire surface… je revivais cette scène qui m’avait détruit d’une manière bien différente. Jamais je n’aurais pensé être celui qui puisse faire souffrir… et pourtant. Peu importait que je lui impose à nouveau cette proximité familière, je voyais au travers de son regard à demi éteint la douleur que je venais de lui infliger. Mais comment lui expliquer ? Les mots s’échappèrent de ses pulpeuses en une explication, une justification qu’elle n’avait en aucun cas besoin de préciser avec moi. Je connaissais la pureté de son cœur, mais je connaissais aussi trop bien cette part de noirceur que chaque être humain tentait vainement de combattre. La volonté et l’amour, parfois, ne suffisaient pas.
Contre toute attente, je sentis mes muscles se détendre, mon cœur reprendre un rythme de croisière tandis que l’affliction coulait indolemment dans mes veines. Elle brûlait tout sur son passage et me condamnait à la résignation, aussi offrais-je un sourire douloureux à Minah. Une moue affadit par la vie faite de cette souffrance douce et amère. « Je… » tentais-je. Dans un geste que je voulais réconfortant, j’attrapais à mon tour sa main pour y entremêler mes doigts aux siens. « Ce n’était pas un reproche… » Je ne parvenais à trouver les mots qui auraient pu lui faire comprendre, et à cet instant, je doutais de vouloir lui faire part de ce destin funeste. Le soupire filtra mes pulpeuses, encore incertain de vouloir lui laisser entrevoir ces pans de mon histoire que je refusais de délivrer à qui que ce soit. « Je suis sûr que tu voudras l’aimer… mais… personne ne sait de quoi est fait l’avenir. » J’optais finalement pour la fuite, encore. Ma boite de pandore avait été entrouverte, et si le supplice qui en sortait était déjà bien trop lourd à porter pour une seule personne, je ne doutais pas qu’il soit bien plus douloureux lorsqu’il était partagé. Je ne voulais pas voir la pitié dans son regard, je ne voulais pas qu’elle tente de racheter ou de combler ce dont j’avais pu manquer. À ses yeux, je ne voulais pas être l’orphelin abandonné, celui qui ne méritait pas même l’amour de celle qui l’avait mis au monde. Je voulais être l’homme qui la faisait sourire. J’avais choisi d’emprunter ce chemin sinueux avec elle, consciemment ou non, j’avais décidé de prendre la voie de la douleur et ainsi la tirer de son cauchemar. Je n’avais simplement pas imaginé que sur cette route, mon passé ne doive refaire surface. Aussi décidais-je de faire le choix du silence, de garder sous clé cette histoire qui me semblait parfois être tirée d’une autre vie.
Mes doigts glissèrent sous son menton, l’incitant à plonger ses perles dans leurs jumelles enflammées. « Est-ce que tu vas bien ? » La sincérité de ma question tranchait avec le sourire factice que je me forçais à afficher. Mais j’avais tant de fois ignoré la douleur, que j’étais certain de pouvoir à nouveau me sortir de l’impasse dans laquelle je m’étais aventuré. « Ici tu es en sécurité, et je te promets de veiller sur toi, il ne lèvera plus la main sur toi. » Une promesse que j’étais loin de pouvoir tenir puisqu’elle ne m’incombait pas, mais que je proférais quand même. Je me promettais de tout faire pour qu’enfin nous puissions vivre cet amour au grand jour. Loin des coups et des blessures, loin de l’affliction avec laquelle je vivais depuis de trop nombreuses années…
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
La légèreté de nos jours d’insouciance s’était envolée. Soudainement. Brutalement. Sans doute un peu trop pour nous restions sourd à la douleur qui s’abattait brusquement sur nous. La gorge nouée, nos regards se fuyaient pour finalement se retrouver, nos mains se cherchaient sans pour autant parvenir à réellement se trouver, et nos cœurs souffraient de cette distance que nous nous imposions sans même le vouloir. J’avais initié le premier pas en arrière qu’elle avait fini par suivre, laissant ainsi les quiproquos mener la danse. Une conversation dans laquelle se glissait sournoisement les souvenirs d’une rencontre que je faisais tout pour oublier. Je revoyais son visage, le regard sombre face au fardeau de la vie qu’elle avait donné, les traits tirés d’un quotidien qu’elle ne voulait pas voir refaire surface… je revivais cette scène qui m’avait détruit d’une manière bien différente. Jamais je n’aurais pensé être celui qui puisse faire souffrir… et pourtant. Peu importait que je lui impose à nouveau cette proximité familière, je voyais au travers de son regard à demi éteint la douleur que je venais de lui infliger. Mais comment lui expliquer ? Les mots s’échappèrent de ses pulpeuses en une explication, une justification qu’elle n’avait en aucun cas besoin de préciser avec moi. Je connaissais la pureté de son cœur, mais je connaissais aussi trop bien cette part de noirceur que chaque être humain tentait vainement de combattre. La volonté et l’amour, parfois, ne suffisaient pas.
Contre toute attente, je sentis mes muscles se détendre, mon cœur reprendre un rythme de croisière tandis que l’affliction coulait indolemment dans mes veines. Elle brûlait tout sur son passage et me condamnait à la résignation, aussi offrais-je un sourire douloureux à Minah. Une moue affadit par la vie faite de cette souffrance douce et amère. « Je… » tentais-je. Dans un geste que je voulais réconfortant, j’attrapais à mon tour sa main pour y entremêler mes doigts aux siens. « Ce n’était pas un reproche… » Je ne parvenais à trouver les mots qui auraient pu lui faire comprendre, et à cet instant, je doutais de vouloir lui faire part de ce destin funeste. Le soupire filtra mes pulpeuses, encore incertain de vouloir lui laisser entrevoir ces pans de mon histoire que je refusais de délivrer à qui que ce soit. « Je suis sûr que tu voudras l’aimer… mais… personne ne sait de quoi est fait l’avenir. » J’optais finalement pour la fuite, encore. Ma boite de pandore avait été entrouverte, et si le supplice qui en sortait était déjà bien trop lourd à porter pour une seule personne, je ne doutais pas qu’il soit bien plus douloureux lorsqu’il était partagé. Je ne voulais pas voir la pitié dans son regard, je ne voulais pas qu’elle tente de racheter ou de combler ce dont j’avais pu manquer. À ses yeux, je ne voulais pas être l’orphelin abandonné, celui qui ne méritait pas même l’amour de celle qui l’avait mis au monde. Je voulais être l’homme qui la faisait sourire. J’avais choisi d’emprunter ce chemin sinueux avec elle, consciemment ou non, j’avais décidé de prendre la voie de la douleur et ainsi la tirer de son cauchemar. Je n’avais simplement pas imaginé que sur cette route, mon passé ne doive refaire surface. Aussi décidais-je de faire le choix du silence, de garder sous clé cette histoire qui me semblait parfois être tirée d’une autre vie.
Mes doigts glissèrent sous son menton, l’incitant à plonger ses perles dans leurs jumelles enflammées. « Est-ce que tu vas bien ? » La sincérité de ma question tranchait avec le sourire factice que je me forçais à afficher. Mais j’avais tant de fois ignoré la douleur, que j’étais certain de pouvoir à nouveau me sortir de l’impasse dans laquelle je m’étais aventuré. « Ici tu es en sécurité, et je te promets de veiller sur toi, il ne lèvera plus la main sur toi. » Une promesse que j’étais loin de pouvoir tenir puisqu’elle ne m’incombait pas, mais que je proférais quand même. Je me promettais de tout faire pour qu’enfin nous puissions vivre cet amour au grand jour. Loin des coups et des blessures, loin de l’affliction avec laquelle je vivais depuis de trop nombreuses années…
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Mer 14 Oct - 23:30 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Les quiproquos s’enchaînaient sans que je n’en ai réellement conscience, perdue dans mes pensées, dans mes doutes et mes peines je ne lisais pas entre les lignes que Seo Joon était entrain de tracer à sa manière. L’angoisse m’avais fait perdre toute conscience et tout logique, là où en temps normal j’aurai lu en lui comme dans un livre, maintenant j’avais la sensation de ne plus rien voir de le néant. Il fallait que je me recentre sur lui, sur nous, sur notre lien, je sentais qu’il fallait que je le fasse, qu’on en avait besoin tout les deux. Depuis tout à l’heure, nous étions vraiment déconnectés, distants, et c’était entrain de me faire souffrir plus que tous le reste. Le fait de ne pas me sentir en phase avec lui m’infligeais une douleur que je n’aurais jamais cru possible, dont je n’aurais même jamais soupçonnée l’existence. Mais après tout est-ce que ceci devait vraiment me sembler étrange ou me surprendre ? Depuis le début notre histoire n’a rien de conventionnelle, tout s’est passé si vite que j’avais eu du mal à tout assimiler. Mais maintenant que c’était fait, je sentais nos deux coeurs battres à l’unissons en permanence, et aujourd’hui qu’un grain de poussière ce soit glissé dans les rougaes fait que mon coeur lui aussi déraille, entraînant une douleur sourde que je ne saurais nommer. Je fermais les yeux un instant, essayant de passer outre toute cette angoisse qui m’animais. Je voulais retrouver un peu de lucidité, bien consciente que Seo Joon n’avait jamais voulu me faire de peine, et que j’avais sûrement mal interprété certaines de ses paroles. Il était maladroit parfois, il n’était pas toujours facile de s’exprimer surtout dans de pareil circonstances. Mais il était temps que je reprenne le contrôle, ce que je redoutais n’étais pas arriver, pourtant je sentais que quelque chose n’allait pas avec l’homme que j’aimais, et je n’étais pas encore capable de déterminé ce que c’était. Et si pourtant pendant l’espace d’un instant j’avais cru avoir compris les raisons de son mal être actuel, ses dernières paroles ne faisaient que m’indiquer que j’avais tout faux, ce qui me faisais tout reprendre de zéro.
Installé près de moi, il me prit la main, entrelaçant nos doigts sans que je ne m’y oppose. Ce contact me fit même du bien. Je me sentais toujours mieux lorsque ma peau touchait la sienne d’une quelconque manière. Mais ce sourire.. Ce sourire qu’il afficha me fit plus mal que de me réconforter comme il ‘aurait sûrement souhaité au départ. Il voulait aussi me rassurer par ses paroles, même si je sentais qu’il doutait de la possible réalisations de ces dernières. Pourtant, je n’arrivais pas à me remettre en question sur ce sujet. Cet enfant, je l’avais voulu pendant une période, aujourd’hui c’était différent, pourtant je ne me voyais pas le détester, ou l’abandonner, mon coeur se déchirait rien qu’à cette idée. Est-ce que pourtant c’est lui qui aurait raison ?.. On ne le saura sûrement jamais, car il était hors de question que ceci n’arrive et j’essaierais de tout faire pour que ça ne se produise pas… Je ferais mon maximum oui… Mais je décidais de passer outre ses dernières paroles, me concentrant sur ses traits, ses expression, je voulais me sentir à nouveau connecté à lui, à ses émotions. Mais je sentais qu’il essayait de me fuir, qu’il essayait de se cacher derrière de faux semblants. Et s’il me demandais sincèrement si j’allais bien, je comprenais pourtant qu’il voulait fuir, et je n’arrivais pas à savoir quoi. Quand à sa promesse que mon mari ne lèverait plus la main sur moi … J’aurais tellement aimé qu’il puisse la tenir, mais nous savions tous les deux que c’était impossible. Cependant, je ne lui en voulait pas de les avoirs prononcées. Je savais qu’il voulait y croire, de tout son coeur, et qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir. Rien que pour ça, je ne voulais pas le contre dire, et faire comme si j’y croyais. « Je te fais confiance. » Lui répondis-je simplement. Et c’était vrai, j’avais une totale confiance en lui, en notre amour, je commençais même avant tout ça à avoir confiance en un avenir qui se voulait plus beau, plus radieux, sans violence, sans douleur. Juste lui et moi et cet amour qui nous unissait l’un à l’autre depuis le premier jour. Et alors que mes yeux avaient accrocher les siens à sa demande, je ne pouvais m’empêcher de sonder ses prunelles intensément. J’avais besoin de savoir ce qui n’allait pas, ce qui clochait, ce qu’il voulait me cacher. « Je t’en pris Seojoon… Ne te force pas à sourire devant moi. Je sens que quelque chose ne va pas, te tourmente. Je pensais avoir compris de quoi il s’agissait, mais je me rend compte que je faisais fausse route. » Je faisais pression sur sa main avec laquelle il tenait la mienne fermement. Je voulais qu’il comprenne que cette fois, j’avais besoin qu’il me parle honnêtement, qu’il ne se cache pas. « Je ne veux pas te forcer en quoi que ce soit. Je sais que tu n’aime pas parler de toi, de ce qui ne va pas. Que tu veux toujours prétendre que tout vas bien même quand ce n’est pas le cas. » Je l’avais compris dès le début, qu’il était de ses personnes qui écoutaient les problèmes des autres sans ne jamais dévoilé les leurs à personne, venant en aide sans jamais rien demander en retour, sans jamais vouloir partager leur souffrance avec le monde. « Mais quel avenir aura notre couple si.. Tu n’as pas assez confiance pour te confier à moi. » Je n’avais pas envie de le dire et pourtant c’était sortit. Je ne voulais pas le forcer, c’était sincère, mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait une raison qui faisais qu’il n’arrivait à se confier à personne, même pas à moi. Pourtant, de mon point de vue, lorsque l’on s’aime on peut tout se dire, tout s’avouer, et surtout se confier, parce qu’il n’y aura jamais oreille aussi bienveillante que celui qui nous est destiné. Je n’avais jamais douté de lui, je n’avais jamais eu aucun mal à lui dire ce qui me tracassais, ce qui n’allait pas alors qu’avant jamais je n’aurais fait cela avec qui que ce soit d’autre. Est-ce que le fait qu’il garde le silence avec moi voulait dire que je n’étais peut-être pas la bonne pour lui ? Que son coeur n’arrivait pas à s’ouvrir assez à moi… Je ne pus m’empêcher de ressentir un pincement sur mon muscle battant à ce moment précis . Malgré tout, je voulais seulement croire qu’il avait du mal à se confier tout simplement...
:copyright:️ Justayne
Les quiproquos s’enchaînaient sans que je n’en ai réellement conscience, perdue dans mes pensées, dans mes doutes et mes peines je ne lisais pas entre les lignes que Seo Joon était entrain de tracer à sa manière. L’angoisse m’avais fait perdre toute conscience et tout logique, là où en temps normal j’aurai lu en lui comme dans un livre, maintenant j’avais la sensation de ne plus rien voir de le néant. Il fallait que je me recentre sur lui, sur nous, sur notre lien, je sentais qu’il fallait que je le fasse, qu’on en avait besoin tout les deux. Depuis tout à l’heure, nous étions vraiment déconnectés, distants, et c’était entrain de me faire souffrir plus que tous le reste. Le fait de ne pas me sentir en phase avec lui m’infligeais une douleur que je n’aurais jamais cru possible, dont je n’aurais même jamais soupçonnée l’existence. Mais après tout est-ce que ceci devait vraiment me sembler étrange ou me surprendre ? Depuis le début notre histoire n’a rien de conventionnelle, tout s’est passé si vite que j’avais eu du mal à tout assimiler. Mais maintenant que c’était fait, je sentais nos deux coeurs battres à l’unissons en permanence, et aujourd’hui qu’un grain de poussière ce soit glissé dans les rougaes fait que mon coeur lui aussi déraille, entraînant une douleur sourde que je ne saurais nommer. Je fermais les yeux un instant, essayant de passer outre toute cette angoisse qui m’animais. Je voulais retrouver un peu de lucidité, bien consciente que Seo Joon n’avait jamais voulu me faire de peine, et que j’avais sûrement mal interprété certaines de ses paroles. Il était maladroit parfois, il n’était pas toujours facile de s’exprimer surtout dans de pareil circonstances. Mais il était temps que je reprenne le contrôle, ce que je redoutais n’étais pas arriver, pourtant je sentais que quelque chose n’allait pas avec l’homme que j’aimais, et je n’étais pas encore capable de déterminé ce que c’était. Et si pourtant pendant l’espace d’un instant j’avais cru avoir compris les raisons de son mal être actuel, ses dernières paroles ne faisaient que m’indiquer que j’avais tout faux, ce qui me faisais tout reprendre de zéro.
Installé près de moi, il me prit la main, entrelaçant nos doigts sans que je ne m’y oppose. Ce contact me fit même du bien. Je me sentais toujours mieux lorsque ma peau touchait la sienne d’une quelconque manière. Mais ce sourire.. Ce sourire qu’il afficha me fit plus mal que de me réconforter comme il ‘aurait sûrement souhaité au départ. Il voulait aussi me rassurer par ses paroles, même si je sentais qu’il doutait de la possible réalisations de ces dernières. Pourtant, je n’arrivais pas à me remettre en question sur ce sujet. Cet enfant, je l’avais voulu pendant une période, aujourd’hui c’était différent, pourtant je ne me voyais pas le détester, ou l’abandonner, mon coeur se déchirait rien qu’à cette idée. Est-ce que pourtant c’est lui qui aurait raison ?.. On ne le saura sûrement jamais, car il était hors de question que ceci n’arrive et j’essaierais de tout faire pour que ça ne se produise pas… Je ferais mon maximum oui… Mais je décidais de passer outre ses dernières paroles, me concentrant sur ses traits, ses expression, je voulais me sentir à nouveau connecté à lui, à ses émotions. Mais je sentais qu’il essayait de me fuir, qu’il essayait de se cacher derrière de faux semblants. Et s’il me demandais sincèrement si j’allais bien, je comprenais pourtant qu’il voulait fuir, et je n’arrivais pas à savoir quoi. Quand à sa promesse que mon mari ne lèverait plus la main sur moi … J’aurais tellement aimé qu’il puisse la tenir, mais nous savions tous les deux que c’était impossible. Cependant, je ne lui en voulait pas de les avoirs prononcées. Je savais qu’il voulait y croire, de tout son coeur, et qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir. Rien que pour ça, je ne voulais pas le contre dire, et faire comme si j’y croyais. « Je te fais confiance. » Lui répondis-je simplement. Et c’était vrai, j’avais une totale confiance en lui, en notre amour, je commençais même avant tout ça à avoir confiance en un avenir qui se voulait plus beau, plus radieux, sans violence, sans douleur. Juste lui et moi et cet amour qui nous unissait l’un à l’autre depuis le premier jour. Et alors que mes yeux avaient accrocher les siens à sa demande, je ne pouvais m’empêcher de sonder ses prunelles intensément. J’avais besoin de savoir ce qui n’allait pas, ce qui clochait, ce qu’il voulait me cacher. « Je t’en pris Seojoon… Ne te force pas à sourire devant moi. Je sens que quelque chose ne va pas, te tourmente. Je pensais avoir compris de quoi il s’agissait, mais je me rend compte que je faisais fausse route. » Je faisais pression sur sa main avec laquelle il tenait la mienne fermement. Je voulais qu’il comprenne que cette fois, j’avais besoin qu’il me parle honnêtement, qu’il ne se cache pas. « Je ne veux pas te forcer en quoi que ce soit. Je sais que tu n’aime pas parler de toi, de ce qui ne va pas. Que tu veux toujours prétendre que tout vas bien même quand ce n’est pas le cas. » Je l’avais compris dès le début, qu’il était de ses personnes qui écoutaient les problèmes des autres sans ne jamais dévoilé les leurs à personne, venant en aide sans jamais rien demander en retour, sans jamais vouloir partager leur souffrance avec le monde. « Mais quel avenir aura notre couple si.. Tu n’as pas assez confiance pour te confier à moi. » Je n’avais pas envie de le dire et pourtant c’était sortit. Je ne voulais pas le forcer, c’était sincère, mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait une raison qui faisais qu’il n’arrivait à se confier à personne, même pas à moi. Pourtant, de mon point de vue, lorsque l’on s’aime on peut tout se dire, tout s’avouer, et surtout se confier, parce qu’il n’y aura jamais oreille aussi bienveillante que celui qui nous est destiné. Je n’avais jamais douté de lui, je n’avais jamais eu aucun mal à lui dire ce qui me tracassais, ce qui n’allait pas alors qu’avant jamais je n’aurais fait cela avec qui que ce soit d’autre. Est-ce que le fait qu’il garde le silence avec moi voulait dire que je n’étais peut-être pas la bonne pour lui ? Que son coeur n’arrivait pas à s’ouvrir assez à moi… Je ne pus m’empêcher de ressentir un pincement sur mon muscle battant à ce moment précis . Malgré tout, je voulais seulement croire qu’il avait du mal à se confier tout simplement...
Lee Seo Joon
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Mer 21 Oct - 22:47 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Je voulais y croire. Dur comme fer, je voulais, une fois encore fuir la douleur de ce passé qui menaçait de me submerger. Mais pour une raison qui m’était encore inconnue, l’exercice que je maîtrisais depuis des années était devenu bien plus laborieux. Mon cœur hurlait en silence alors que je m’efforçais de le rendre muet, mais peu importait que je lutte contre moi-même, mes efforts semblaient être vain face à Minah. Je pus lire dans son regard l’incompréhension et la détresse, celle de ne pas connaître ce qui pouvait m’affliger à ce point. Je pouvais sentir la tension qui émanait de sa paume enfermée dans la mienne sans pour autant pouvoir y remédier. Ou tout du moins c’est ce que je pensais… Après tout, qui étais-je pour l’affubler d’un tel fardeau ? Comment pouvais-je seulement lui laisser porter le poids de ce secret bien gardé alors que chaque jour elle mettait sa vie en jeu ?
D’une oreille distraite, j’entendais le timbre éraillé par la fatigue de sa voix et l’inquiétude qui la faisait vibrer me déchirait le cœur. Ses doigts firent pression sur les miens, comme pour me transmettre un courage qui me manquait cruellement à cet instant. Partagé entre la douleur de sa nouvelle torture et celle de mes souvenirs, je ne pus retenir le soupire de glisser sur mon inférieur. Mes yeux chutèrent sur nos mains alors que ses derniers mots se plantèrent comme un poignard en plein cœur. Le choc fut tel que je plongeais brusquement mon regard dans le sien, effrayé à la simple idée que l’avenir pour nous ne s’arrête qu’à cette chambre d’hôpital. La gorge nouée, l’esprit embrumé et le cœur affolé, j’avalais avec difficulté ma salive, conscient que malgré tout… elle avait raison. Sans confiance, il ne pouvait y avoir de futur pour nous. Elle m’avait accordé la sienne en choisissant de vivre cette relation en dépit du danger qu’elle représentait, je l’avais embrassé toute entière, elle et son quotidien fait de violence et désormais c’était à mon tour de lui dévoiler les pans d’une vie qui n’aurait pourtant jamais dû exister. À mon tour, je serrais davantage sa main, comme pour me donner l’impulsion nécessaire aux révélations que je m’apprêtais à lui faire. Il me fallut prendre une profonde inspiration et ainsi tenter de calmer le muscle battant qui s’agitait, détournant les yeux, de peur que je ne lise dans ses perles toute la pitié que je m’évertuais à fuir. «Je… » soufflais-je. Elle m’avait donné une raison de vivre… l’amour que j’avais cherché toute ma vie était là, juste à côté de moi, et il attendait désormais que je me déleste de ce poids trop longtemps éprouvé. «Quand je parlais d’enfant abandonné et rejeté… je le pensais. » lâchais-je enfin. Conscient que ces mots lui feraient du mal, je me hâtais d’enchaîner pour ainsi lui expliquer. «Peut être que tu pourrais aimer un enfant né de la violence, mais peut être que le simple fait de le regarder te fera souffrir, qu’il te rappellera que tu n’as connu que la douleur pour le porter… peut être que ça sera tellement insupportable que finalement la seule solution sera de le placer en orphelinat, en espérant ne jamais croiser sa route… peut être que lorsqu’il viendra te trouver après plus de vingt ans, tu ne souhaiteras pas le connaître davantage, parce qu’il te rappellera toute la souffrance que tu as connu… peut être même que tu lui avoueras qu’il était une erreur, et que tu aurais préféré qu’il ne vienne pas au monde… » Mon cœur tambourinait dans ma poitrine avec une force inouïe, faisant vriller mes côtes à chaque battement. Le souffle court, je n’osais toujours pas croiser son regard. Je redoutais qu’elle ne me regarde plus désormais qu’avec les yeux de la pitié, qu’elle oublie l’homme au profit du garçon abandonné, qu’elle ne s’évertue qu’à consoler plutôt qu’à aimer… Je lui faisais confiance, à tel point que je lui avais donné mon cœur tout entier, mais j’avais peur. J’étais effrayé de devoir chaque jour lutter contre cette image d’orphelin qui me collait à la peau. Je ne voulais que l’aimer, uniquement l’aimer et l’arracher de son enfer. Je voulais un quotidien fait de sourires à ses côtés et d’une complicité partagée.
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Je voulais y croire. Dur comme fer, je voulais, une fois encore fuir la douleur de ce passé qui menaçait de me submerger. Mais pour une raison qui m’était encore inconnue, l’exercice que je maîtrisais depuis des années était devenu bien plus laborieux. Mon cœur hurlait en silence alors que je m’efforçais de le rendre muet, mais peu importait que je lutte contre moi-même, mes efforts semblaient être vain face à Minah. Je pus lire dans son regard l’incompréhension et la détresse, celle de ne pas connaître ce qui pouvait m’affliger à ce point. Je pouvais sentir la tension qui émanait de sa paume enfermée dans la mienne sans pour autant pouvoir y remédier. Ou tout du moins c’est ce que je pensais… Après tout, qui étais-je pour l’affubler d’un tel fardeau ? Comment pouvais-je seulement lui laisser porter le poids de ce secret bien gardé alors que chaque jour elle mettait sa vie en jeu ?
D’une oreille distraite, j’entendais le timbre éraillé par la fatigue de sa voix et l’inquiétude qui la faisait vibrer me déchirait le cœur. Ses doigts firent pression sur les miens, comme pour me transmettre un courage qui me manquait cruellement à cet instant. Partagé entre la douleur de sa nouvelle torture et celle de mes souvenirs, je ne pus retenir le soupire de glisser sur mon inférieur. Mes yeux chutèrent sur nos mains alors que ses derniers mots se plantèrent comme un poignard en plein cœur. Le choc fut tel que je plongeais brusquement mon regard dans le sien, effrayé à la simple idée que l’avenir pour nous ne s’arrête qu’à cette chambre d’hôpital. La gorge nouée, l’esprit embrumé et le cœur affolé, j’avalais avec difficulté ma salive, conscient que malgré tout… elle avait raison. Sans confiance, il ne pouvait y avoir de futur pour nous. Elle m’avait accordé la sienne en choisissant de vivre cette relation en dépit du danger qu’elle représentait, je l’avais embrassé toute entière, elle et son quotidien fait de violence et désormais c’était à mon tour de lui dévoiler les pans d’une vie qui n’aurait pourtant jamais dû exister. À mon tour, je serrais davantage sa main, comme pour me donner l’impulsion nécessaire aux révélations que je m’apprêtais à lui faire. Il me fallut prendre une profonde inspiration et ainsi tenter de calmer le muscle battant qui s’agitait, détournant les yeux, de peur que je ne lise dans ses perles toute la pitié que je m’évertuais à fuir. «Je… » soufflais-je. Elle m’avait donné une raison de vivre… l’amour que j’avais cherché toute ma vie était là, juste à côté de moi, et il attendait désormais que je me déleste de ce poids trop longtemps éprouvé. «Quand je parlais d’enfant abandonné et rejeté… je le pensais. » lâchais-je enfin. Conscient que ces mots lui feraient du mal, je me hâtais d’enchaîner pour ainsi lui expliquer. «Peut être que tu pourrais aimer un enfant né de la violence, mais peut être que le simple fait de le regarder te fera souffrir, qu’il te rappellera que tu n’as connu que la douleur pour le porter… peut être que ça sera tellement insupportable que finalement la seule solution sera de le placer en orphelinat, en espérant ne jamais croiser sa route… peut être que lorsqu’il viendra te trouver après plus de vingt ans, tu ne souhaiteras pas le connaître davantage, parce qu’il te rappellera toute la souffrance que tu as connu… peut être même que tu lui avoueras qu’il était une erreur, et que tu aurais préféré qu’il ne vienne pas au monde… » Mon cœur tambourinait dans ma poitrine avec une force inouïe, faisant vriller mes côtes à chaque battement. Le souffle court, je n’osais toujours pas croiser son regard. Je redoutais qu’elle ne me regarde plus désormais qu’avec les yeux de la pitié, qu’elle oublie l’homme au profit du garçon abandonné, qu’elle ne s’évertue qu’à consoler plutôt qu’à aimer… Je lui faisais confiance, à tel point que je lui avais donné mon cœur tout entier, mais j’avais peur. J’étais effrayé de devoir chaque jour lutter contre cette image d’orphelin qui me collait à la peau. Je ne voulais que l’aimer, uniquement l’aimer et l’arracher de son enfer. Je voulais un quotidien fait de sourires à ses côtés et d’une complicité partagée.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Sam 24 Oct - 22:04 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Je lui demandais, je voulais savoir. J’avais besoin de comprendre ce qui pouvait le rendre comme ça. Si j’aimais le SeoJoon que j’avais toujours connu, j’étais loin de connaître ce qui faisait de lui ce qu’il était. Son passé, il l’avait toujours caché, ne m’ayant jamais rien dévoilé sur lui alors que que de mon côté je m’étais livré sur la partie la plus pénible qui constituait mon quotidien. Et je n’avais jamais demandé de retour de sa part, je ne lui avais jamais posé de questions qui avaient l’air de l’embarrasser au moment de répondre. J’avais vite compris qu’il était compliqué pour lui de se livrer, de parler de son passé qui avait l’air douloureux au point de complètement le dissimuler. Mais aujourd’hui, j’éprouvais le besoin qu’il m’en dise plus, qu’il m’explique, qu’il m’aide à comprendre la détresse qui l’animait actuellement. Car oui, il était dans une détresse énorme, et mon corps entière pouvait le ressentir, comme à nouveau sur la même longueur d’onde après avoir été déconnectés l’espace de quelques instants. Malgré cette connexion, je n’avais pas encore la faculté de lire dans ses pensées, pas assez en tout cas pour comprendre ce qui m’étais complètement inconnue, pour deviner les blessures d’un passé éprouvant. Pourtant j’aurais aimé, j’aurais aimé pouvoir lui épargner la souffrance de devoir poser des mots sur les sentiments qui me hantais, j’aurais aimer pouvoir tout comprendre comme par magie. Malheureusement, malgré toute la bonne volonté que j’y mettais, c’était le néant, rien ne parvenait jusqu’à moi, j’étais donc dans l’obligation d’attendre que le jeune homme se livre, ou en tout cas qu’il veuille bien essayé… Je savais que c’était dur de parler de notre relation, de la remettre en question comme ça, je pouvais sentir la détresse que je venais de provoquer chez l’homme que j’aime, il me regardais soudainement, je lui avais fait peur.. Mais je sais, je sais qu’il savait que ce que je disais était vrai. Bâtir une relation ça demandais beaucoup de choses, et le plus important restait la confiance. Et s’il ne pouvait pas se confier à moi alors où était cette confiance ? L’absence de cette dernière sonnerait sûrement la fin de notre jeune couple que j’aurais pourtant rêver voir allé beaucoup plus loin qu’ici.
J’attendais, quelques instants, il avait l’air de réfléchir, de façon intense, de lutter contre lui-même pour pouvoir ouvrir la bouche et laisser les mots sortir. Et j’attendais, patiemment, ne voulant pas le brusquer plus que je n’avais pu le faire jusqu’à maintenant. Il recommençait, il fuyait à nouveau mon regard, comme il lavait fait un peu plus tôt. Je ne comprenait pas de quoi il pouvait avoir peur ? J’avais tellement de question en moi que je sentais que ma tête allait exploser sous la pression. J’essayais de poser ma respiration un instant afin de me calmer, et d’être simplement prête à écouter ce qu’il avait à dire, à m’imprégner de ses paroles. Je posais mes yeux sur le mur en face de nous, fixant un point précis. Et c’est là qu’il se mit à s’animer de nouveau. Au début, je ne comprenait pas trop, j’attendais d’avoir un peu plus d’information pour commencer à réagir. Il pensait ce qu’il disait.. C’était trop vague. Je me doutais bien que s’il l’avait dit c’était qu’il devait le penser… Mais je savais aussi que s’il me répétait cela, c’est qu’il y avait une suite logique. Et plus son récit avançait, plus je commençait à comprendre que cet enfant hypothétique auquel il faisait allusion était en réalité… Lui. Mon coeur se serra automatiquement dans ma poitrine. Comment ?… Toutes les femmes étaient différentes, et j’avoue avoir du mal à me mettre à la place de celle de Seojoon. Mais je suppose que parfois le mal être est tellement profond que chaque chose qui pourrait nous rappelé un traumatisme n’était plus possible à voir au quotidien. Je ne jugeais pas, loin de là. Mais… Comment oublier cet enfant qui a subit des conséquences qu’il n’aurait jamais dû avoir à subir ? Victime collatéral d’une chose dont il n’était pas conscience et dont il n’y pouvait rien ? A travers ses mots, il avouait également avoir voulu la retrouver, reprendre contact avec elle, mais elle n’avait pas voulu, lui avouant qu’il était une erreur. Je crois que c’est la chose qu’il est dite que j’avais eu le plus de mal à encaisser. « Je serais bien bête de ne pas vouloir le connaître, alors que je suis sûr qu’il serait devenu quelqu’un d’exceptionnelle... » Il n’était pas évident de rebondir là dessus. Je sentais mon coeur souffrir en même temps que le sien. Ce n’était pas de la pitié, juste de l’amour. Considérait-il lui aussi qu’il était une erreur ? Qu’il n’aurait jamais dû venir au monde ? Croyait-il ses paroles qu’on avait pu lui asséner avec tant de cruautés ? J’espérais que non… Car il n’y avait rien au monde de plus faux que ça. Je lâchais sa main, me relevant. Je prenais ensuite place sur lui, lui faisant face, posant mes mains sur ses joues, relevant sa tête vers moi afin que ses yeux se plongent dans les miens. « Si tu n’étais pas venu au monde, il manquerait cruellement de lumière. » Je venais poser un baiser délicatement au coin de ses lèvres. « Si tu n’étais pas venu au monde, je n’aurais jamais su ce qu’était le grand amour. » Cette fois, c’est sur ses lèvres que je venais déposer un toux et bref baiser. « Si tu n’étais pas venu au monde, je n’aurais plus aucune raison de continuer à vivre aujourd’hui... » Je déposais enfin un baiser sur son front, avant de lui sourire, sincèrement, avec tout l’amour que j’avais pour lui. « Alors merci… Merci d’exister, et de m’aimer. ». Je pense qu’il ne se doutait même pas à quel point je pouvais être amoureuse de lui, et encore plus en cet instant précis.
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Je lui demandais, je voulais savoir. J’avais besoin de comprendre ce qui pouvait le rendre comme ça. Si j’aimais le SeoJoon que j’avais toujours connu, j’étais loin de connaître ce qui faisait de lui ce qu’il était. Son passé, il l’avait toujours caché, ne m’ayant jamais rien dévoilé sur lui alors que que de mon côté je m’étais livré sur la partie la plus pénible qui constituait mon quotidien. Et je n’avais jamais demandé de retour de sa part, je ne lui avais jamais posé de questions qui avaient l’air de l’embarrasser au moment de répondre. J’avais vite compris qu’il était compliqué pour lui de se livrer, de parler de son passé qui avait l’air douloureux au point de complètement le dissimuler. Mais aujourd’hui, j’éprouvais le besoin qu’il m’en dise plus, qu’il m’explique, qu’il m’aide à comprendre la détresse qui l’animait actuellement. Car oui, il était dans une détresse énorme, et mon corps entière pouvait le ressentir, comme à nouveau sur la même longueur d’onde après avoir été déconnectés l’espace de quelques instants. Malgré cette connexion, je n’avais pas encore la faculté de lire dans ses pensées, pas assez en tout cas pour comprendre ce qui m’étais complètement inconnue, pour deviner les blessures d’un passé éprouvant. Pourtant j’aurais aimé, j’aurais aimé pouvoir lui épargner la souffrance de devoir poser des mots sur les sentiments qui me hantais, j’aurais aimer pouvoir tout comprendre comme par magie. Malheureusement, malgré toute la bonne volonté que j’y mettais, c’était le néant, rien ne parvenait jusqu’à moi, j’étais donc dans l’obligation d’attendre que le jeune homme se livre, ou en tout cas qu’il veuille bien essayé… Je savais que c’était dur de parler de notre relation, de la remettre en question comme ça, je pouvais sentir la détresse que je venais de provoquer chez l’homme que j’aime, il me regardais soudainement, je lui avais fait peur.. Mais je sais, je sais qu’il savait que ce que je disais était vrai. Bâtir une relation ça demandais beaucoup de choses, et le plus important restait la confiance. Et s’il ne pouvait pas se confier à moi alors où était cette confiance ? L’absence de cette dernière sonnerait sûrement la fin de notre jeune couple que j’aurais pourtant rêver voir allé beaucoup plus loin qu’ici.
J’attendais, quelques instants, il avait l’air de réfléchir, de façon intense, de lutter contre lui-même pour pouvoir ouvrir la bouche et laisser les mots sortir. Et j’attendais, patiemment, ne voulant pas le brusquer plus que je n’avais pu le faire jusqu’à maintenant. Il recommençait, il fuyait à nouveau mon regard, comme il lavait fait un peu plus tôt. Je ne comprenait pas de quoi il pouvait avoir peur ? J’avais tellement de question en moi que je sentais que ma tête allait exploser sous la pression. J’essayais de poser ma respiration un instant afin de me calmer, et d’être simplement prête à écouter ce qu’il avait à dire, à m’imprégner de ses paroles. Je posais mes yeux sur le mur en face de nous, fixant un point précis. Et c’est là qu’il se mit à s’animer de nouveau. Au début, je ne comprenait pas trop, j’attendais d’avoir un peu plus d’information pour commencer à réagir. Il pensait ce qu’il disait.. C’était trop vague. Je me doutais bien que s’il l’avait dit c’était qu’il devait le penser… Mais je savais aussi que s’il me répétait cela, c’est qu’il y avait une suite logique. Et plus son récit avançait, plus je commençait à comprendre que cet enfant hypothétique auquel il faisait allusion était en réalité… Lui. Mon coeur se serra automatiquement dans ma poitrine. Comment ?… Toutes les femmes étaient différentes, et j’avoue avoir du mal à me mettre à la place de celle de Seojoon. Mais je suppose que parfois le mal être est tellement profond que chaque chose qui pourrait nous rappelé un traumatisme n’était plus possible à voir au quotidien. Je ne jugeais pas, loin de là. Mais… Comment oublier cet enfant qui a subit des conséquences qu’il n’aurait jamais dû avoir à subir ? Victime collatéral d’une chose dont il n’était pas conscience et dont il n’y pouvait rien ? A travers ses mots, il avouait également avoir voulu la retrouver, reprendre contact avec elle, mais elle n’avait pas voulu, lui avouant qu’il était une erreur. Je crois que c’est la chose qu’il est dite que j’avais eu le plus de mal à encaisser. « Je serais bien bête de ne pas vouloir le connaître, alors que je suis sûr qu’il serait devenu quelqu’un d’exceptionnelle... » Il n’était pas évident de rebondir là dessus. Je sentais mon coeur souffrir en même temps que le sien. Ce n’était pas de la pitié, juste de l’amour. Considérait-il lui aussi qu’il était une erreur ? Qu’il n’aurait jamais dû venir au monde ? Croyait-il ses paroles qu’on avait pu lui asséner avec tant de cruautés ? J’espérais que non… Car il n’y avait rien au monde de plus faux que ça. Je lâchais sa main, me relevant. Je prenais ensuite place sur lui, lui faisant face, posant mes mains sur ses joues, relevant sa tête vers moi afin que ses yeux se plongent dans les miens. « Si tu n’étais pas venu au monde, il manquerait cruellement de lumière. » Je venais poser un baiser délicatement au coin de ses lèvres. « Si tu n’étais pas venu au monde, je n’aurais jamais su ce qu’était le grand amour. » Cette fois, c’est sur ses lèvres que je venais déposer un toux et bref baiser. « Si tu n’étais pas venu au monde, je n’aurais plus aucune raison de continuer à vivre aujourd’hui... » Je déposais enfin un baiser sur son front, avant de lui sourire, sincèrement, avec tout l’amour que j’avais pour lui. « Alors merci… Merci d’exister, et de m’aimer. ». Je pense qu’il ne se doutait même pas à quel point je pouvais être amoureuse de lui, et encore plus en cet instant précis.
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Re: brusque retour en enfer... Ft Seo Joon ♥ | Lun 21 Déc - 21:24 Citer EditerSupprimer
Brusque retour en enfer Mi Nah & Seo Joon
Le souffle court, je prenais conscience d’avoir laissé échapper l’histoire triste de mon passé… Avais-je fait une erreur ? Je n’osais toujours pas croiser son regard, de peur que je n’y lise l’écho de ma douleur, et c’est la gorge nouée que je fixais un point invisible devant moi, jouant nerveusement avec mes doigts. J’appréhendais sa réaction et tout ce qui en découlerais car désormais, il n’y avait plus aucun retour en arrière. Sa première phrase fut douloureuse… quand bien même je la comprenais, elle m’arrachait ce souvenir que j’aurais pourtant aimé vivre lorsque je l’avais retrouvé… L’espoir que j’avais pu éprouver durant des années de recherches acharnées et qui avait volé en éclat dès le moment où j’avais plongé dans ses onyx qui ne me voyaient pas. Je sentais mon cœur se déchirer un peu plus à mesure que les secondes s’égrenaient, des longues et interminables secondes jusqu’à ce que finalement elle décide de mettre fin à cette distance insupportable que je nous avais imposé. De ses jambes elle écrouait les miennes et me forçait ainsi à river mon regard au sien. J’avais ainsi tout le loisir de sonder ses perles embuées et incapable de masquer la souffrance que je venais de lui partager. Mon muscle battant se serra un peu plus devant ce spectacle avant de devenir fou. Ses mots, ses gestes, ses baisers, sa douceur et enfin son aveu… je faisais tout mon possible pour rester droit, pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Mais ce fut peine perdue… Les larmes dégringolèrent une à une avant de ruisseler en un torrent incontrôlable sur mes joues. J’entourais alors sa taille de mes bras et enfouissais mon visage dans le creux de son cou. Je me cachais pour extérioriser tout ce mal être qui m’avait rongé durant de trop longues années. Ses paumes caressaient alors mon dos avec tendresse, attendant patiemment qu’enfin les larmes ne se tarissent. À chaque soubresaut j’inspirais son parfum, et chacune de ces inspirations ramenait un peu plus le calme pour apaiser mon cœur meurtri. Je lui étais reconnaissant de me laisser prendre mon temps, de m’accorder ce moment entre ses bras jusqu’à ce qu’il ne reste finalement plus que ma respiration lourde et saccadée.
Hésitant, je décidais pourtant de relever le menton pour lui faire face, et la vision qu’elle m’offrait me coupa le souffle. Son doux visage sur lequel elle affichait un sourire timide, mais surtout ses yeux. Ses perles sombres dans lesquelles je ne pouvais rien lire d’autre que l’amour. Et ce fut le soulagement qui me fit échapper un soupir brûlant avant que je n’encadre sa mâchoire de mes paumes. Sans plus de mots, sans plus d’explication, je fondais sur ses lèvres et dévorais son sourire. Vorace, presque insatiable de sentir ses pulpeuses s’écraser contre les miennes et sa langue danser un tango endiablé avec sa jumelle, je goûtais à cette bouche dont j’étais devenu accro sans parvenir à me stopper. Si une main était restée accrocher à son visage, l’autre entamait sa chute pour se figer au creux de ses reins et s’y presser. Je l’approchais de moi jusqu’à être pleinement satisfait de sentir son ventre se gonfler contre le mien. Je ressentais le besoin de ne faire qu’un avec elle, de l’aimer, ici et maintenant, et si j’avais presque oublié le lieu où nous nous trouvions, la sonnerie de mon téléphone acheva de me ramener à la réalité. Un grondement sourd s’échappa de ma gorge, une protestation rauque contre le travail qui m’appelait alors que j’étais toujours de garde. « Excuses-moi… » soufflais-je contre ses lèvres. La réalité me semblait bien trop difficile à cet instant, et si j’avais pu, j’aurais volontiers ignoré les appels pour me vautrer dans la douceur de ses bras… mais le nom de mon chef de service s’affichait sur l’écran que je regardais distraitement, et je dus malheureusement me faire une raison. « Je n’ai pas envie d’y aller mais… » soupirais-je « …je crois qu’on m’attend au bloc. » D’un geste, je replaçais ses mèches d’ébènes derrière ses oreilles et déposais un nouveau baiser sur ses pulpeuses, bien plus doux que les précédents. « Merci… » lâchais-je. Je sentais mon cœur se pincer à la simple pensée que j’avais enfin pu me délester de ce poids si lourd sur mes épaules, avec elle uniquement, mais je comprenais, je savais depuis longtemps déjà qu’elle était la seule et unique avec qui j’avais besoin de partager cette histoire. « Je t’aime Minah. Je t’aime comme un fou, je t’aime à un point que c’en est douloureux de devoir te voir partir… je t’aime. » J’aurais pu continuer à le lui dire ainsi toute la nuit, mais l’heure tournait. Avec précaution, je l’aidais à se réinstaller confortablement dans son lit avant de me pencher et d’effleurer son front du bout des lèvres. « Je reviens plus tard. Reposes toi en attendant. » Mon cœur se déchirait de devoir couper court à ce moment d’une intensité puissante, et, une main sur la poignée de la porte, je me tournais à nouveau vers elle. « Je t’aime… » soufflais-je à nouveau. Et j’ignorais… je ne me doutais absolument pas que ce baiser enflammé avait pu avoir un spectateur de plus. C’est le plus innocemment possible que je quittais sa chambre, croisant le regard de mon binôme de la soirée sans même avoir conscience qu’elle allait être celle qui viendrait sceller notre destin. Je lui adressais un sourire timide avant de m’éloigner et de m’enfoncer dans le labyrinthe de couloirs qui me menaient vers ma mission.
Ce ne fut qu’après avoir passé de longues heures à suer, immobile, dans une salle d’opération, que je regagnais enfin ma liberté. L’horloge m’indiquait qu’il était plus que temps de quitter l’habit du médecin pour regagner celui de l’homme. Mais avant de troquer ma blouse contre un jean, je marchais d’un pas rapide dans les couloirs vers sa chambre. Les étoiles disparaissaient petit à petit, et l’aube menaçait de pointer le bout de son nez, et si j’avais fait preuve de politesse, j’aurais simplement attendu que la lune laisse sa place au soleil pour retourner la voir. Mais je me sentais comme un gamin, trop impatient pour attendre une seconde de plus. Avec douceur, j’appuyais sur la poignée et poussait le battant en pensant la voir endormie, mais au lieu de ça, elle était simplement assise sur son lit, le regard dans le vide. « Minah ? » tentais-je. « Tu ne dors pas ? »
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Le souffle court, je prenais conscience d’avoir laissé échapper l’histoire triste de mon passé… Avais-je fait une erreur ? Je n’osais toujours pas croiser son regard, de peur que je n’y lise l’écho de ma douleur, et c’est la gorge nouée que je fixais un point invisible devant moi, jouant nerveusement avec mes doigts. J’appréhendais sa réaction et tout ce qui en découlerais car désormais, il n’y avait plus aucun retour en arrière. Sa première phrase fut douloureuse… quand bien même je la comprenais, elle m’arrachait ce souvenir que j’aurais pourtant aimé vivre lorsque je l’avais retrouvé… L’espoir que j’avais pu éprouver durant des années de recherches acharnées et qui avait volé en éclat dès le moment où j’avais plongé dans ses onyx qui ne me voyaient pas. Je sentais mon cœur se déchirer un peu plus à mesure que les secondes s’égrenaient, des longues et interminables secondes jusqu’à ce que finalement elle décide de mettre fin à cette distance insupportable que je nous avais imposé. De ses jambes elle écrouait les miennes et me forçait ainsi à river mon regard au sien. J’avais ainsi tout le loisir de sonder ses perles embuées et incapable de masquer la souffrance que je venais de lui partager. Mon muscle battant se serra un peu plus devant ce spectacle avant de devenir fou. Ses mots, ses gestes, ses baisers, sa douceur et enfin son aveu… je faisais tout mon possible pour rester droit, pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Mais ce fut peine perdue… Les larmes dégringolèrent une à une avant de ruisseler en un torrent incontrôlable sur mes joues. J’entourais alors sa taille de mes bras et enfouissais mon visage dans le creux de son cou. Je me cachais pour extérioriser tout ce mal être qui m’avait rongé durant de trop longues années. Ses paumes caressaient alors mon dos avec tendresse, attendant patiemment qu’enfin les larmes ne se tarissent. À chaque soubresaut j’inspirais son parfum, et chacune de ces inspirations ramenait un peu plus le calme pour apaiser mon cœur meurtri. Je lui étais reconnaissant de me laisser prendre mon temps, de m’accorder ce moment entre ses bras jusqu’à ce qu’il ne reste finalement plus que ma respiration lourde et saccadée.
Hésitant, je décidais pourtant de relever le menton pour lui faire face, et la vision qu’elle m’offrait me coupa le souffle. Son doux visage sur lequel elle affichait un sourire timide, mais surtout ses yeux. Ses perles sombres dans lesquelles je ne pouvais rien lire d’autre que l’amour. Et ce fut le soulagement qui me fit échapper un soupir brûlant avant que je n’encadre sa mâchoire de mes paumes. Sans plus de mots, sans plus d’explication, je fondais sur ses lèvres et dévorais son sourire. Vorace, presque insatiable de sentir ses pulpeuses s’écraser contre les miennes et sa langue danser un tango endiablé avec sa jumelle, je goûtais à cette bouche dont j’étais devenu accro sans parvenir à me stopper. Si une main était restée accrocher à son visage, l’autre entamait sa chute pour se figer au creux de ses reins et s’y presser. Je l’approchais de moi jusqu’à être pleinement satisfait de sentir son ventre se gonfler contre le mien. Je ressentais le besoin de ne faire qu’un avec elle, de l’aimer, ici et maintenant, et si j’avais presque oublié le lieu où nous nous trouvions, la sonnerie de mon téléphone acheva de me ramener à la réalité. Un grondement sourd s’échappa de ma gorge, une protestation rauque contre le travail qui m’appelait alors que j’étais toujours de garde. « Excuses-moi… » soufflais-je contre ses lèvres. La réalité me semblait bien trop difficile à cet instant, et si j’avais pu, j’aurais volontiers ignoré les appels pour me vautrer dans la douceur de ses bras… mais le nom de mon chef de service s’affichait sur l’écran que je regardais distraitement, et je dus malheureusement me faire une raison. « Je n’ai pas envie d’y aller mais… » soupirais-je « …je crois qu’on m’attend au bloc. » D’un geste, je replaçais ses mèches d’ébènes derrière ses oreilles et déposais un nouveau baiser sur ses pulpeuses, bien plus doux que les précédents. « Merci… » lâchais-je. Je sentais mon cœur se pincer à la simple pensée que j’avais enfin pu me délester de ce poids si lourd sur mes épaules, avec elle uniquement, mais je comprenais, je savais depuis longtemps déjà qu’elle était la seule et unique avec qui j’avais besoin de partager cette histoire. « Je t’aime Minah. Je t’aime comme un fou, je t’aime à un point que c’en est douloureux de devoir te voir partir… je t’aime. » J’aurais pu continuer à le lui dire ainsi toute la nuit, mais l’heure tournait. Avec précaution, je l’aidais à se réinstaller confortablement dans son lit avant de me pencher et d’effleurer son front du bout des lèvres. « Je reviens plus tard. Reposes toi en attendant. » Mon cœur se déchirait de devoir couper court à ce moment d’une intensité puissante, et, une main sur la poignée de la porte, je me tournais à nouveau vers elle. « Je t’aime… » soufflais-je à nouveau. Et j’ignorais… je ne me doutais absolument pas que ce baiser enflammé avait pu avoir un spectateur de plus. C’est le plus innocemment possible que je quittais sa chambre, croisant le regard de mon binôme de la soirée sans même avoir conscience qu’elle allait être celle qui viendrait sceller notre destin. Je lui adressais un sourire timide avant de m’éloigner et de m’enfoncer dans le labyrinthe de couloirs qui me menaient vers ma mission.
Ce ne fut qu’après avoir passé de longues heures à suer, immobile, dans une salle d’opération, que je regagnais enfin ma liberté. L’horloge m’indiquait qu’il était plus que temps de quitter l’habit du médecin pour regagner celui de l’homme. Mais avant de troquer ma blouse contre un jean, je marchais d’un pas rapide dans les couloirs vers sa chambre. Les étoiles disparaissaient petit à petit, et l’aube menaçait de pointer le bout de son nez, et si j’avais fait preuve de politesse, j’aurais simplement attendu que la lune laisse sa place au soleil pour retourner la voir. Mais je me sentais comme un gamin, trop impatient pour attendre une seconde de plus. Avec douceur, j’appuyais sur la poignée et poussait le battant en pensant la voir endormie, mais au lieu de ça, elle était simplement assise sur son lit, le regard dans le vide. « Minah ? » tentais-je. « Tu ne dors pas ? »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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