Hojin savait que Wei mentait. Il était occupé quand elle lui avait envoyé le message. Seulement, comme il l’avait promis, il était venu la sauver de son ex petit ami abusif. Pour ça, il n’avait pas menti et elle lui en était reconnaissante. Elle le serait à vie parce qu’il ne l’avait pas laissé seule dans ce moment très dur pour elle mentalement. Alors qu’elle avait pensé qu’elle se détachait de lui et de ses démons, il était revenu dans sa vie pour mieux la tourmenter. Elle avait pensé que c’était du passé, qu’il ne lui faisait plus peur. Mais elle s’était fourvoyée. Elle avait tremblé comme une feuille en le revoyant, manquant de pleurer avant que son chinois préféré n’arrive pour la sauver. Et maintenant qu’elle était dans ses bras, elle ne voulait être nulle part ailleurs. Elle serra ses jambes et ses bras autour de son corps pour le rapprocher encore plus près d’elle. Jin avait besoin de ressentir sa présence, sa chaleur et son cœur battre contre elle. La jeune femme se rendait compte qu’elle avait besoin de lui, plus qu’elle n’avait besoin d’autres personnes. Wei essaya de lui changer les idées, lui proposant à boire, à manger ou ce qu’elle voulait. Ce qu’elle voulait, c’était un baiser de sa part. Alors elle lui demanda. Hojin s’attendait à un refus. Ils n’étaient pas ensemble et à part la dernière fois où ils avaient couché ensemble, ils ne s’étaient plus jamais embrassés. Elle fut surprise de sentir ses lèvres sur les siennes. Dans son esprit, ce fut le feu d’artifice. Alors que quelques secondes avant elle avait peur et tremblait encore dans ses bras, là, elle était calme et complètement sereine et en sécurité. Jin se rendait compte que c’était ce qui lui manquait pour enfin laisser le jeune homme entrer complètement dans sa vie. Elle rompit le baiser et le regarda dans les yeux. Ils étaient encore un peu humides, mais un léger sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle murmura contre les siennes. « Merci Wei. » Hojin cacha alors son visage dans son cou. « Tu as fini de m’attendre… » commença-t-elle, soufflant près de son oreille. Elle rassembla son courage à deux mains avant de continuer. « Je ne t’ai jamais dit que je t’aimais parce que je n’avais pas confiance. Pas en toi, Wei… Tu as gagné ma confiance bien plus vite que n’importe qui. C’était effrayant. J’avais perdu confiance en moi. » La jeune femme renifla un peu et soupira pour s’encourager à poursuivre. « Tout est allé si vite, j’avais peur de souffrir à nouveau. Mais, malgré moi, je me suis laissé porter par la vague. Je t’aime Wei, plus que tout au monde. J’aime celui que tu es avec moi, avec ma petite sœur. J’aime que tu acceptes autant mes défauts et mon passé. Et je suis une idiote pour m’en être rendue compte si tard. » Ses joues rougirent au fur et à mesure de ses mots et elle n’osait pas regarder Wei dans les yeux. « Il aura fallu que je le revoie pour m’en rendre compte mais maintenant, je suis au clair avec moi-même et avec mes sentiments… » Hojin marqua une légère pause avant de reprendre. « Je t’aime Meng Wei. »

Les sentiments du chinois pour la coréenne était certains. Il l'aimait. Plus qu'il ne lui disait, plus qu'il ne le montrait. Il l'aimait tellement. Et il ne pouvait rien faire contre ce sentiment. Absolument rien. Alors il restait, là, sagement à ses côtés en attendant qu'elle ait besoin de lui, ou le jette comme une vieille chaussette. Et aujourd'hui, elle avait eu besoin de lui, alors il avait accouru. Aussi vite que possible. Et le voilà maintenant, à embrasser a belle bouche qui lui donnait des frissons. Peut-être qu'on le prendrait pour une fillette. Mais son ventre se tordait rien qu'à la sensation de ses lèvres sur les siennes. Ô oui il était complètement amoureux d'elle. Quand elle se détacha de ses lèvres, il sentit un vide mais ne dit rien. Car le sourire qui s'y dessina valait toujours l'or du monde. Il se lécha les lèvres, bien enflés avant de sourire comme pour lui dire que ce n'était rien. Il la laissa se caler comme elle voulait avant de froncer des sourcils. Il n'était pas certain d'avoir bien compris ce qu'elle lui disait. Mais il l'écouta, avec beaucoup d'attention. Enormément d'attention même. Il ne savait pas ou elle voulait en venir.
A son premier je t'aime qui était noyé entre toutes ses paroles le bloqua légèrement, la stupeur se lisait sur son visage alors qu'il se mordait l'intérieur des joues pour vérifier si il ne rêvait pas. Réellement. Le disait-elle pour de vrai ou voulait-il tellement la jeune femme pour lui qu'un rêve cruel se déroulait sous ses yeux. Et son dernier je t'aime l'acheva. Totalement. "Attends" dit il en la déposant par terre, la regardant. "Attends..." répéta-t-il en la regardant. "Tu m'aimes?" dit-il d'une voix légèrement aïgu, signe qu'il avait du mal à assimiler le moment. "Elle m'aime..." répéta-t-il doucement. "Elle m'aime..." Et il regarda finalement Hojin. Et l'émotion le prit. Il était ému. Réellement. Les larmes montèrent alors qu'il s'accroupit. "Pardon. Pardon, je suis vraiment nul pour la réaction." Il n'arrivait pas à cacher ses larmes. Elles étaient loin d'être la tristesse. Non, bien au contraire, elles étaient de joie, de soulagement. "Tu vas être ma petite amie? Tu vas être à moi? Je vais pouvoir t'embrasser? Venir te voir le matin? Te voir dormir dans mon lit?" Il se leva rapidement et attrapa le visage de la jeune femme entre ses mains, la rapprochant de lui. "Je t'aime Kang Hojin...Je t'aime tellement...Tu vas me tuer"

La peur qui l’habitait, depuis qu’elle avait vu Jinsun, l’avait quitté au moment même où Wei l’avait embrassé, ses lèvres épousant parfaitement la forme des siennes. Des papillons grouillaient littéralement dans son ventre. Elle ne pouvait pas vraiment expliquer ce qu’elle ressentit à ce moment-là mais elle était heureuse, calme et en sécurité. Hojin avait souvent lu et vu que lorsqu’on trouvait la personne qui était faite pour nous, on se sentait bien et à la maison. Elle n’y avait jamais cru parce que Jinsun n’était pas la personne avec qui elle allait finir sa vie, malgré ce qu’elle avait pensé. Cependant, alors que les lèvres de Wei étaient sur les siennes, elle se sentait chez elle, en sécurité. Jin savait que n’importe où il serait, elle se sentirait bien et surtout sûre qu’il ne lui arriverait rien. Alors, elle prit la décision de lui avouer ses sentiments. Hojin savait qu’elle était amoureuse de Wei depuis des jours, voire même des semaines, mais à cause de son passé, elle n’arrivait pas à lui avouer. Elle avait peur de souffrir et cette peur les faisait souffrir tous les deux, les gardant à distance l’un de l’autre. Elle ne souhaitait plus être loin de lui et encore moins le faire attendre. La jeune femme laissa donc ses sentiments sortir de sa bouche sans qu’elle ne puisse les contrôler. Elle parlait sans se rendre compte de ce qu’elle disait. Ce n’était pas construit, ça n’avait probablement aucun sens mais elle lui avoua qu’elle l’aimait. Elle était au clair avec elle-même et avec ce qu’elle ressentait pour Wei. Il devait donc savoir.
Elle ne s’attendit pas à cette réaction, se retrouvant au sol. Aussitôt, elle eut froid, la chaleur de Wei n’étant plus contre elle. Hojin ne comprenait pas pourquoi il lui demandait d’attendre, mais elle le fit. Il avait sûrement besoin de temps pour assimiler ce qu’elle venait de dire. Elle hocha cependant la tête quand il lui posa la question, un léger sourire amoureux sur les lèvres. La jeune femme le laissa encaisser l’information et elle vit ses yeux devenir humides alors qu’il s’accroupit. Elle s’approcha de lui et caressa doucement ses cheveux. « Ta réaction est parfaite… » souffla-t-elle, jouant toujours avec ses cheveux. Elle avait besoin de contact avec lui. Jin avait toujours été une personne qui montrait son amour et son affection en touchant les personnes auxquelles elle tenait et c’était le cas avec le chinois. Elle aurait aimé lui dire de ne pas pleurer, mais les larmes remplirent à nouveau ses yeux et elle les laissa sortir alors que Wei posait toutes ces questions, alors qu’il se releva pour prendre son visage en coupe. Les sanglots de Hojin redoublèrent quand il lui avoua à nouveau qu’il l’aimait. L’espace d’un instant, elle avait eu peur qu’il se soit lassé et ne l’aime plus. « Tu m’aimes encore… J’ai eu peur que tu ne veuilles plus de moi. » Elle murmure, ses mots n’étant qu’un souffle, comme si elle avait peur qu’il l’entende. « Et pour te répondre… Oui je vais être ta petite amie et à toi. Tu vas pouvoir m’embrasser quand tu veux. Et t’auras pas besoin de venir me voir le matin… Parce que je réquisitionne d’office la place dans ton lit. Donc si t’as pas peur de me voir au réveil… » Elle savait qu’elle n’était pas au top de sa beauté le matin. Cependant, s’il voulait elle viendrait tous les soirs le rejoindre. « Et interdiction de mourir Meng Wei… Pas maintenant qu’on est ensemble. »

Le jeune homme espérait sincèrement qu'il ne rêvait pas. Il avait attendu depuis si longtemps qu'elle réponde à ses sentiments, si un jour elle le ferait. Et là, elle le faisait. Sous ses yeux ébahis. Il n'en revenait pas. Kang Hojin lui avouait son amour. Après cette nuit des plus torrides et des plus aimantes qu'il avait pu passer, son coeur avait flanché encore plus pour celui brisée de la jeune femme. Ses éclats de blessures étaient ce qui l'avait fait craqué. Ses blessures étaient faites pour que Wei les panse avec son amour.
Alors la première réaction du jeune homme fut les larmes. Car un tout était relaché en lui soudainement. Il était libéré. Son amour était libéré. Il la regarda s'accroupir. Oh elle était là pour lui. Elle était à lui. Il vit ses yeux faire effet miroir au sien et une énième flèche de cupidon traversa son coeur. Rapidement il renoua contact avec elle et la laissa parler, lui confirmer qu'elle serait sa petite amie, qu'elle allait lui piquer la place dans son lit. Et que probablement, il ne verrait plus jamais sa couette sur lui mais elle entourait dedans. Et ça ne le dérangeait pas. A sa dernière phrase, il l'embrassa, simplement. Car premièrement, il avait besoin de sentir ses lèvres. Deuxièmement, il l'aimait. "Ne plus t'aimer? Moi?" souffla-t-il doucement. "Comment pourrais-je? Ne comprends-tu pas Hojin? Ne comprends-tu pas combien mon amour pour toi est énorme? " ll passa une mèche de cheveux derrière son oreille. "Kang Hojin, je t'aime. Et ça, je le comprends maintenant, depuis notre première rencontre. Je n'ai aucun doute sur le fait que tu sois la femme de ma vie. Je n'ai aucun doute sur le fait que je veuille des enfants avec toi, que je veux dessiner ta robe de mariage, que je veux te voir toi quand je me tournerais pour découvrir ma femme au mariage, à toi dont j'ai envie de dire oui." Ses yeux ne lui envoyaient que de l'amour. Il l'aimait. Plus que nécessaire. "Tu es mon oxygène Kang Hojin. Mon tout...te voir le matin dans mon lit...je sais que je me réveillerais chaque jour avec le sourire. Je sais que même si tu me voleras toute ma couette, je ne serais pas en colère, je sais que je vais devoir cacher tous mes croquis ou tu es dedans. Je sais que je veux te présenter à ma famille pour qu'il sache qu'il n'y a que toi" . Ô il l'aimait, plus que tout. Ô il ne pouvait vivre sans elle, il ne pouvait aucunement. "Alors je vais te le demander, convenablement, veux-tu devenir ma petite amie Kang Hojin?"

La réaction de Wei était totalement compréhensive. Pendant des mois il avait pensé qu’elle ne l’aimait pas et maintenant qu’elle lui disait que c’était le cas, il s’était mis à pleurer. Elle n’aimait pas le voir pleurer. Son cœur se serra à cette vue et elle laissa échapper également des larmes. Hojin se promit de ne plus jamais le faire pleurer parce que ça la brisait de le voir dans cet état et ce même si ce n’était pas des larmes de tristesse, mais de joie. Elle ne voulait pas en voir couler sur le visage de l’homme qu’elle aimait plus que tout. Elle ne voulait y voir qu’un sourire ou l’amour qu’il lui portait. Parce qu’il l’aimait, ça c’était sûr. Cependant, à force de l’attendre, il aurait pu en avoir potentiellement marre et passer à autre chose et Hojin avait déballé ses sentiments comme ça sans même y penser. Mais la réalité la rattrapa et elle se rendit compte qu’il l’aimait toujours et qu’il voulait toujours d’elle.
Elle couina de surprise quand il l’embrassa et passa ses bras derrière sa nuque pour le garder plus longtemps contre ses lèvres. Il rompit le baiser et une moue adorable s’accrocha à son visage alors qu’elle le regardait, quémandant plus de baisers. Elle allait devenir accroc à ses lèvres s’ils continuaient ainsi. Cependant, la suite la laissa sans voix et ne lui fit plus penser aux lèvres de Wei. Il recommença à parler et à lui avouer ses sentiments. Elle ne savait pas comment réagir à tout cet amour qu’il dégageait pour elle. C’était beaucoup trop et en même temps pas assez. Hojin ne savait pas comment décrire ce qu’elle ressentait. Elle avait envie de se fondre en lui et de ne plus jamais sortir de son étreinte. Wei était l’homme de sa vie, celui qui deviendrait son mari, le père de ses enfants et surtout, la personne avec qui elle passerait le restant de ses jours. La pyobeom sentit son cœur se gonfler d’amour et à nouveau ses larmes coulèrent sur son visage tandis qu’il continuait de parler. Il était parfait, tout ce qu’elle avait pu imaginer et aimer était réuni en un seul et même homme et il se tenait devant elle, et était à elle. Jin hoqueta de surprise en l’entendant formuler officiellement sa demande pour être sa petite amie. Ses sanglots redoublèrent et elle hocha simplement la tête incapable de parler. Son esprit était partout à la fois et en même temps nulle part. Elle ne savait pas quoi dire ni comment réagir. Hojin releva les yeux vers Wei et lui sourit au travers de ses larmes. « Ne cesse jamais de m’aimer Wei… Et ne me fait pas de mal. Je me relèverai pas si ça arrivait. » C’était plus fort et intense que tout ce qu’elle avait ressenti avec Jinsun. C’était LE BON. « C’est ça qu’on ressent quand on est heureux ? » murmura-t-elle plus pour elle que pour lui.
La jeune femme se rapprocha alors de lui et se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec amour, lui transmettant tout ce qu’elle ne savait dire pour le moment. « T’es vraiment prêt à subir mes peurs, mes cauchemars et mes démons ? Parce que ça risque d’arriver très souvent malheureusement. Je contrôle pas tout ça. »

Jamais il n’aurait pu imaginer cette situation. Il s’était en réalité fait à l’idée de la voir dans les bras d’un autre. Il était prêt à la regarder au loin, s’épanouir et faire sa vie. La prendre dans ses bras et la consoler quand elle pleurerait à cause d’un bâtard qui ne prendrait pas soin d’elle. Il était prêt à tout le jeune homme. Juste pour les beaux yeux de sa douce. Réellement. Sincèrement. Mais non. La vie en avait décidé autrement. Il avait eu sa déclaration d’amour. Pour lui. D’elle. Il en avait été tellement heureux que des larmes avaient glissés sans qu’il ne puisse y faire quelque chose. Puis après, c'était à elle de pleurer. Et même si ça lui fendait le coeur de voir son si doux visage baignait de larmes, il savait que c'était grâce à ses mots, grâce à son amour réciproque. Le chinois était heureux, très heureux d'avoir ce petit bout de femme contre lui, d'avoir ce petit bout de femme pour lui. Tellement qu'il l'avait embrassé comme jamais, qu'il avait tout fait pour la garder bien contre lui.
Puis, il lui avait fait sa demande officielle, sa demande pour être sa petite amie. Et la jeune femme avait était si belle. Il caressait doucement ses joues et sourit tendrement à sa phrase. "Je ne peux plus partir ma douce..tu m'as déjà beaucoup trop envoûté... Il ne pourrait plus partir, il était pris dans ses filets. Et plus jamais, il ne voudrait s'en aller. Il embrassa son front avec douceur avant de rire légèrement. "C'est ça qu'on ressent quand on est heureux..."

Wei répondit à son baiser avec tendresse, hochant doucement de la tête. "Je suis prêt à me réveiller en plein milieu de la nuit pour te rassurer, à me lever pour aller te préparer quelque chose...à partir en courant pour aller te chercher ce qu'il faut...Je suis prêt à tout Hojin." Il regarda la jeune femme, caressant sa joue avant de l'embrasser de nouveau. "Et toi? Es-tu prête à subir un homme qui peut être jaloux et possessif? Un homme qui peut perdre des heures dans sa peinture? Un homme qui fait beaucoup de sport mais qui met maintenant des t-shirts? Un homme qui peut accourir à n'importe quel moment à l'hôpital et être détruit par des nouvelles..?" Il n'était jamais à l'abri avec son petit frère, sa santé était si fragile, qu'il en était terrorisé. Wei avait ses peurs comme ses démons. Mais sa douce passerait avant tout. Comme à chaque fois. "Maintenant...tu es vraiment mienne, n'est-ce pas?" dit il un brin de malice dans la voix.

Sous les larmes de joie, Hojin était heureuse. Véritablement heureuse. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle pourrait à nouveau ressentir ça. Elle avait l’impression de revivre, comme si Wei avait chassé tous ses problèmes pour ne laisser que le bonheur avec lui. La jeune femme ne savait pas comment réagir à ce trop plein d’émotions qui la submergeait. Elle était heureuse, excitée mais en même temps extrêmement effrayée. Elle laissait quelqu’un d’autre que Jinsun entrer dans sa vie et cette fois-ci, elle savait que si jamais il s’en allait pour n’importe quelle raison, elle serait anéantie. Ce que Hojin ressentait pour Wei était bien plus fort que ce qu’elle avait ressenti pour son premier amour. C’était comme si le chinois était l’homme qu’il lui fallait, son âme sœur, la personne qu’elle avait cherché toute sa vie. Avec Wei, Jin se sentait pousser des ailes. Elle savait qu’elle pouvait tout combattre et tout traverser parce qu’il serait là à ses côtés et que jamais il ne fera quoique ce soit pour la blesser. Seulement, au fond d’elle, résidait la peur que ça arrive quand même un jour. Alors, elle émit cette hypothèse à voix haute et aussitôt, il entreprit de la rassurer. Elle sourit au travers de ses larmes encore plus quand il embrassa son front. Il était déjà si parfait alors qu’ils n’étaient officiellement ensemble que depuis quelques minutes. « Je t’aime tellement Wei. » ne put-elle s’empêcher de laisser échapper dans un murmure à moitié étranglé par un sanglot.

Hojin fit ensuite la liste des choses qui pourrait le faire fuir pour qu’il soit au courant de ce dans quoi il s’engageait et encore une fois, Wei fut merveilleux. Le cœur de la plus jeune battu plus fort dans sa poitrine et elle mordilla sa lèvre alors qu’il lui répondit. Il était prêt à tout pour elle et ça, c’était la plus belle déclaration d’amour qu’on pouvait lui faire. Jin sourit comme une idiote alors qu’elle laissa le chinois l’embrasser encore une fois. Jamais elle ne se lasserait de ses lèvres et encore moins de la douceur avec laquelle il l’embrassait. Un petit rire s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle l’écoutait avant qu’il ne se fade. « Je suis prête à t’appartenir et accepter ta jalousie et ta possessivité. Je suis prête à m’occuper de tout ce qui a autour pendant que tu peins. Vu que tu mets des t-shirts maintenant ça me va que tu fasses du sport. Et je serai là pour accourir à tes côtés et te soutenir. Je suis prête à tout pour toi Wei… Tu n’imagines pas à quel point. » Hojin le ferait toujours passer avant, même si sa famille resterait très importante à ses yeux. Mais Wei était aussi sa famille maintenant. Un sourire reprit possession de ses lèvres alors qu’elle entendit la taquinerie dans la voix de son aîné. « Je suis vraiment tienne Oppa. » lâcha-t-elle, sa langue humidifiant ses lèvres. « Tout est à toi… Comme tout est à moi. » Et elle posa sa main sur son torse, à l’endroit où son cœur battait.

Les doigts doux, ressuyant les larmes de la jeune femme devant lui. Jeune femme qui avait finalement décidé que c'était lui, l'homme de sa vie pour un temps. Il aimerait sincèrement que ça soit toute la vie. Mais il ne voulait pas l'effrayer directement ainsi. Non, il ne voulait pas.
Les paroles affluaient pour lui prouver ô combien ça irait, ô combien il ne fuirait pas avec la jeune femme. Il avait déjà assez couru après elle, il n'allait pas la laissait s'échapper aussi facilement.
Cette déclaration sortie soudainement des lèvres de la jeune femme et il ne put s'empêcher de venir l'embrasser, dans la rue, en plein milieu de tout le monde. Une chose mal vu mais il ne pouvait se retenir. Pas après cette nouvelle déclaration. Ses mains se déplacèrent doucement, une sur la joue de la jeune femme, une dans sa nuque. Il l'aimait, plus que tout. Réellement.

De nouvelles paroles, de nouveau il la rassura comme il pouvait. Il n'avait pas peur. Il n'avait jamais peur. Il n'aurait pas peur. Jamais. Et il énuméra à son tour, les choses qui pourraient la faire fuir. Il n'était pas si parfait, si princier, un côté possessif très poussé avec la jeune femme, il avait bien pu le voir apparaître.
Il écouta avec attention sa réponse, ayant un peu peur mais fut rapidement rassuré de sa réponse. Il la serra doucement dans ses bras, reconnaissant. Très reconnaissant de l'avoir avec lui, de l'avoir pour lui. Encore plus quand il l'entendit rire et répondre de nouveau. Et une nouvelle fois ému par sa seconde phrase. "Ce qui est à moi est à toi." dit-il simplement. C'était tout aussi simple.
Ses doigts caressèrent avec douceur sa joue, voulant encore l'embrasser. Toujours l'embrasser, il avait envie. Encore. "Veux-tu faire quelque chose de spécial? Tu veux aller ou?" souffla-t-il avec douceur. Il fixait légèrement ses lèvres, caressant sa joue légèrement. "Je fais ce que tu veux Hojin..."

C'était nouveau, ça l’effrayait plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Wei avait accouru comme il avait dit qu’il ferait si elle se retrouvait en face de Jinsun. Cependant, ça lui faisait peur parce que pour la première fois depuis des mois, elle s’ouvrait enfin à lui. Hojin dit ce qu’elle avait sur le cœur, lui mentionnant pour la première fois qu’elle était amoureuse de lui, qu’elle l’aimait plus que tout. Ce ne serait pas la seule fois qu’elle le ferait maintenant qu’ils étaient officiellement ensemble, mais le fait de le dire là maintenant, alors qu’elle tremblait des pieds à la tête devant Jinsun quelques secondes plus tôt, avait un goût particulier. Hojin n’avait jamais douté de ses sentiments pour le chinois. Ils avaient toujours été là, bien enfouis dans son esprit, mais bien là. Elle n’avait simplement pas eu le courage de l’admettre et de lui dire. Elle avait eu peur qu’il entre dans son cœur et finisse par disparaitre. Elle savait qu’elle n’y survivrait pas. Hojin avait beau avoir nié ses sentiments pour lui et ce pendant longtemps, elle se rendait compte qu’ils avaient été bien plus enfouis et présents que jamais. Sans lui, elle ne vivrait plus, elle en était maintenant persuadée. Et cette fois-ci, elle n’avait pas peur de le dire. Elle était simplement terrifiée à l’idée qu’il la laisse ou la blesse d’une quelconque manière.

Alors, elle lui dressa la liste de toutes les choses qui pourraient le faire fuir et qui l’auraient fait si la personne en face d’elle n’était pas Meng Wei, l’homme parfait pour elle. Ce dernier en fit de même avec sa propre liste après avoir rassurée la coréenne et Hojin le rassura également. Elle se moquait bien qu’il soit jaloux et possessif. Comme elle se moquait qu’il oublie sa présence quand il peignait et pire que tout, elle serait là quand il aurait besoin de soutien. Jamais elle ne le laisserait seul. Il pourrait toujours compter sur elle. C'était quelque chose qu’elle se promit. Elle sourit heureuse quand il reprit la parole et reprit ses mots. « Et ce qui est à moi est à toi. » Si avec Jinsun le fait de lui appartenir l’avait gêné, avec Wei c’était différent. Hojin aimait qu’il la clâme comme étant sienne. Elle avait l’impression d’être la personne la plus importante de sa vie et ça lui plaisait plus qu’elle ne l’avouerait.
La suite la fit sourire et elle remarqua le regard de Wei sur ses lèvres. « Tu sais que si tu n’arrêtes pas de regarder mes lèvres comme si tu avais envie de les bouffer... Je vais te sauter dessus... » Elle rougit légèrement parce que c’était la première fois qu’elle avouait quelque chose comme ça, sans avoir été droguée et avoir bu. « Ah j’ai oublié de te demander... » Elle se rapprocha de lui et se mit sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille. « Ça te dérange pas que ta petite amie soit une nympho ? »

Il était heureux, très heureux. Beaucoup trop, la femme qu'il aimait, venait de lui dire que c'était réciproque, que oui, elle était sienne. C'était beaucoup trop beau, trop parfait pour être vrai. Il en était plus qu'heureux. Et les langues se déliaient, les insécurités se faisaient entendre et des paroles douces venaient balayer tout ça. Il aimait ça Wei, savoir que oui, elle aussi, elle avait peur mais voulait être avec lui. Il aimait tout simplement l'avoir contre lui, l'avoir pour lui. Elle était belle, si belle et si parfaite.

Il sourit à sa réplique. Il était vrai qu'il n'arrêtait pas de fixer ses lèvres. Il les avait goûté plus d'une fois, et ça ne le dérangerait aucunement de recommencer de nouveau. "Evidemment...ça serait dommage que tu me sautes dessus, ce n'est pas du tout ce que je pourrais vouloir." En réalité, il n'y avait pas du tout pensé. Mais la proposition était alléchante, il serait bien fou de ne pas accepter ce qu'elle lui donnait. Il arqua un sourcil, se demandant ce qu'elle avait pu oublier de lui dire, se penchant pour écouter. Il grogna en l'entendant avant de l'attraper pour l'amener un peu plus loin, cacher de tous. "Vraiment? Tu me dis ça en pleine rue? Tu n'as pas peur?" Peur qu'il lui saute dessus et lui fasse comprendre que non. "Non Hojin, ça ne me dérange pas. J'espère juste pouvoir tenir ton rythme." Il voulait satisfaire cette jeune femme. Il n'était pas spécialement nympho mais s'adapterait à la jeune femme. Il était tranquille. "Donc tu ne m'as pas dit Hojin...que veux-tu faire maintenant?" Il accéderait à n'importe de ses requêtes, peu importe laquelle.