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Ashes of friendship (Irie)
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Ashes of friendship (Irie) | Sam 12 Sep 2020 - 9:48 Citer EditerSupprimer
feat. @saito irie ☾
Le coeur battant. Les mains moites. La coréenne n’est pas à l’aise, elle sait qu’elle a besoin mettre un point final à cette histoire pour tourner la page, rayer officiellement ses doutes sur ses sentiments pour pouvoir passer à autre autre. Mais ce n’est pas chose aisée pour elle, elle qui a du mal à mettre des mots sur ce qu’elle ressent et qui a encore plus de mal à accepter ses erreurs. Après tant de semaines d’hésitation, elle est étonnée d’avoir trouver par elle-même le courage de faire le premier pas. Elle sait parfaitement que si elle ne le fait pas, personne ne le fera. Irie doit lui en vouloir et il a d’excellentes raisons pour cela. Aliyyah ne serait même pas surprise s’il n’accepte pas ses explications, les aurait-elle accepté à sa place ? Sûrement que non. Cela semble trop simple de venir donner des explications après presque deux ans et demi de silence radio. Ali le sait et elle redoute la réaction d’Irie, mais elle a besoin de le faire. Pour elle. Pour lui. Son ancien meilleur ami mérite de savoir pourquoi elle a choisi de s’éloigner comme elle l’a fait, pourquoi elle n’a presque donné aucunes nouvelles lorsqu’elle est partie étudier à l’étranger. La jeune femme s’est toujours dit que l’éloignement allait résoudre tous les problèmes, peut-être que cela avait résolu une partie de ceux-ci mais seulement pour en créer de nouveaux. Les doutes et les sentiments incertains avaient juste laissé place à la culpabilité, qu’elle traîne encore deux ans plus tard. Dans cette histoire, elle a quelque part l’impression d’avoir perdu, d’avoir tout perdu. S’éloigner d’Irie pour sauver son idylle amoureuse n’avait pas eu l’effet désiré. Pensant protéger les sentiments de tout le monde en faisant ce choix, elle avait dit adieu à son meilleur ami mais également à celui qu’elle considérait comme son premier amour quelques temps après. Aujourd’hui, elle regrette d’avoir choisi une relation qui n’était certainement pas faite pour durer dans tous les cas. Un soupir nerveux passe ses lèvres à cette pensée, Ali n’aime pas faire les mauvais choix. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, il faut aller de l’avant. Avec impatience et appréhension, la coréenne fixe sa montre attendant le moment où elle pourra pénétrer dans l'amphithéâtre pour confronter Irie. Son ancien ami ne doit pas s’attendre ce qu’elle vienne le voir, ou bien, il a arrêté de l’attendre quand ils se sont revus avec le reste du groupe et qu’elle est restée dans son coin, loin de lui à réfléchir, à hésiter, à se préparer mentalement. Aujourd’hui, la coréenne est prête, elle a passé des jours à construire son discours, elle sait ce qu’elle va dire et elle a juste besoin que Irie l’écoute calmement. Les premiers étudiants quittent l'amphithéâtre alors Aliyyah se précipite à l'intérieur de peur de rater son ami. Les gens la dévisagent, se demandant ce qu’elle fait ici. Alors silencieusement, elle se glisse en face de la table où était installé Irie et elle le regarde ranger ses affaires sans lui adresser un regard. Elle se rassure en se disant que son ancien ami ne l’a sûrement pas vu, non pas parce qu’il ne souhaite pas lui parler. Son index passe nerveusement sur la table et elle dessine des arabesques sur le bois pour se distraire, se calmer. “Hey Irie, salut.” elle souffle avec un sourire crispée, espérant qu’il ne la laisse pas en plan et qu’il lui laissera le temps de s’expliquer. Mais après ce qu’elle a fait, elle sait qu’elle mériterait qu’il parte sans lui adresser un mot. “Est-ce qu’on peut parler…?” elle demande tout de même, refusant de croire que Irie oserait clore la conversation aussi vite qu’elle l’a ouverte. Il a sans doute envie de savoir pourquoi elle a décidé de s’éloigner de lui il y a deux ans et demi alors qu’ils étaient très proches, trop proches.
ashes of friendship
Le coeur battant. Les mains moites. La coréenne n’est pas à l’aise, elle sait qu’elle a besoin mettre un point final à cette histoire pour tourner la page, rayer officiellement ses doutes sur ses sentiments pour pouvoir passer à autre autre. Mais ce n’est pas chose aisée pour elle, elle qui a du mal à mettre des mots sur ce qu’elle ressent et qui a encore plus de mal à accepter ses erreurs. Après tant de semaines d’hésitation, elle est étonnée d’avoir trouver par elle-même le courage de faire le premier pas. Elle sait parfaitement que si elle ne le fait pas, personne ne le fera. Irie doit lui en vouloir et il a d’excellentes raisons pour cela. Aliyyah ne serait même pas surprise s’il n’accepte pas ses explications, les aurait-elle accepté à sa place ? Sûrement que non. Cela semble trop simple de venir donner des explications après presque deux ans et demi de silence radio. Ali le sait et elle redoute la réaction d’Irie, mais elle a besoin de le faire. Pour elle. Pour lui. Son ancien meilleur ami mérite de savoir pourquoi elle a choisi de s’éloigner comme elle l’a fait, pourquoi elle n’a presque donné aucunes nouvelles lorsqu’elle est partie étudier à l’étranger. La jeune femme s’est toujours dit que l’éloignement allait résoudre tous les problèmes, peut-être que cela avait résolu une partie de ceux-ci mais seulement pour en créer de nouveaux. Les doutes et les sentiments incertains avaient juste laissé place à la culpabilité, qu’elle traîne encore deux ans plus tard. Dans cette histoire, elle a quelque part l’impression d’avoir perdu, d’avoir tout perdu. S’éloigner d’Irie pour sauver son idylle amoureuse n’avait pas eu l’effet désiré. Pensant protéger les sentiments de tout le monde en faisant ce choix, elle avait dit adieu à son meilleur ami mais également à celui qu’elle considérait comme son premier amour quelques temps après. Aujourd’hui, elle regrette d’avoir choisi une relation qui n’était certainement pas faite pour durer dans tous les cas. Un soupir nerveux passe ses lèvres à cette pensée, Ali n’aime pas faire les mauvais choix. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, il faut aller de l’avant. Avec impatience et appréhension, la coréenne fixe sa montre attendant le moment où elle pourra pénétrer dans l'amphithéâtre pour confronter Irie. Son ancien ami ne doit pas s’attendre ce qu’elle vienne le voir, ou bien, il a arrêté de l’attendre quand ils se sont revus avec le reste du groupe et qu’elle est restée dans son coin, loin de lui à réfléchir, à hésiter, à se préparer mentalement. Aujourd’hui, la coréenne est prête, elle a passé des jours à construire son discours, elle sait ce qu’elle va dire et elle a juste besoin que Irie l’écoute calmement. Les premiers étudiants quittent l'amphithéâtre alors Aliyyah se précipite à l'intérieur de peur de rater son ami. Les gens la dévisagent, se demandant ce qu’elle fait ici. Alors silencieusement, elle se glisse en face de la table où était installé Irie et elle le regarde ranger ses affaires sans lui adresser un regard. Elle se rassure en se disant que son ancien ami ne l’a sûrement pas vu, non pas parce qu’il ne souhaite pas lui parler. Son index passe nerveusement sur la table et elle dessine des arabesques sur le bois pour se distraire, se calmer. “Hey Irie, salut.” elle souffle avec un sourire crispée, espérant qu’il ne la laisse pas en plan et qu’il lui laissera le temps de s’expliquer. Mais après ce qu’elle a fait, elle sait qu’elle mériterait qu’il parte sans lui adresser un mot. “Est-ce qu’on peut parler…?” elle demande tout de même, refusant de croire que Irie oserait clore la conversation aussi vite qu’elle l’a ouverte. Il a sans doute envie de savoir pourquoi elle a décidé de s’éloigner de lui il y a deux ans et demi alors qu’ils étaient très proches, trop proches.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Dim 27 Sep 2020 - 1:53 Citer EditerSupprimer
feat. @shim aliyyah ☾
Le cours s’étirait en longueur. L’attention de Irie était focalisée sur autre chose. Dans quelques minutes, il pourrait retrouver sa petite amie. Il avait promis à Liena de l’amener manger une sucrerie dehors dès que ses cours seraient finis et les siens aussi. Il avait donc hâte que le cours finisse parce qu’il n’en pouvait plus. Cela faisait presque trois heures qu’il n’avait pas vu et il ne pouvait pas nier qu’elle lui manquait. Il avait tellement l’habitude qu’elle soit près de lui que lorsque ce n’était pas le cas, il ressentait un vide auprès de lui. Cependant, pendant qu’ils étaient tous les deux dans leurs salles de classe, ils ne pouvaient pas se voir parce qu’ils devaient se focaliser sur leurs études. Ils ne pouvaient pas sécher des cours à chaque fois qu’ils voulaient se voir. Irie faisait genre qu’il vivait bien cette séparation, mais la vérité était qu’il voulait être lui aussi près de Liena tout le temps. Seulement, il était l’adulte et donc devait se comporter comme tel et leur imposer des limites. Néanmoins, c’était compliqué pour lui aussi de ne pas la voir. Il fut donc heureux quand le professeur leur dit qu’il les libérait de cette torture. Comme à son habitude, Irie rangea ses affaires lentement. Il n’aimait pas sortir en même temps que la foule. Il préférait attendre que les gens sortent avant de lui-même quitter les lieux. Ça ne l’empêchait pas de lever parfois les yeux pour savoir où le flux en était. C’est alors qu’il reconnu le visage d’une ancienne amie, celle qu’il avait autrefois considéré comme sa meilleure amie même. Il soupira et baissa à nouveau la tête. Le japonais ne voulait pas lui parler et n’était pas prêt à entendre ses excuses ou même ses explications sur sa disparition deux ans plus tôt. Il n’en avait que faire. Il avait été blessé et il était hors de question qu’elle revienne la bouche en cœur. Pourtant, elle était bien là devant lui et il soupira discrètement en voyant ses doigts sur sa table et ne releva pas le regard quand elle prit enfin la parole. Irie n’avait aucune envie de la voir ni même de lui parler. Elle avait eu tellement d’occasion de le faire qu’il ne lui donnerait pas la satisfaction de le faire quand elle, elle en avait envie. Aliyyah rompit le silence à nouveau et cette fois-ci le soupir du japonais fut audible. Il ne releva toujours pas le regard vers elle. « Ah parce que maintenant tu veux parler Aliyyah ? » Le pyobeom utilisa son prénom complet alors que la plupart du temps, il l’appelait Lia ou même Ali. Mais cette fois, il voulait lui montrer qu’elle l’avait blessé et qu’elle ne s’en sortirait pas comme ça. Deux options s’offraient à lui : la première partir et ne pas se retourner. Cependant, il savait que s’il faisait ça, il le regretterait toute sa vie. Et la seconde était de l’écouter et d’entendre ce qu’elle avait à dire. Néanmoins, il n’était pas sûr de vouloir le faire, sans lui faire un peu mal à elle aussi. « Deux ans… Deux ans et demi même. Tu crois pas que t’avais le temps de me contacter pour discuter ? » La rancœur était toujours présente et il lui en voudrait probablement encore pendant longtemps. La jeune femme était la seule personne que Irie avait laissé entrer dans sa vie. C’était sa seule véritable amie. Parce qu’il avait beau être entouré de gens, ils n’étaient pas ses amis, Lia l’était. « Tu veux discuter de quoi ? De ta vie pendant deux ans sans moi ? Te faire pardonner parce que t’as abandonné tout le monde ? J’ai pas le temps pour ça… » Et pourtant, il mourait d’envie de savoir. Il ne bougea pas, refusant toujours de la regarder ne serait-ce qu’un peu. Il était blessé et rien de ce qu’elle ne pourra faire ou dire ne changera le fait qu’elle l’avait abandonné quelques années plus tôt.
ashes of friendship
Le cours s’étirait en longueur. L’attention de Irie était focalisée sur autre chose. Dans quelques minutes, il pourrait retrouver sa petite amie. Il avait promis à Liena de l’amener manger une sucrerie dehors dès que ses cours seraient finis et les siens aussi. Il avait donc hâte que le cours finisse parce qu’il n’en pouvait plus. Cela faisait presque trois heures qu’il n’avait pas vu et il ne pouvait pas nier qu’elle lui manquait. Il avait tellement l’habitude qu’elle soit près de lui que lorsque ce n’était pas le cas, il ressentait un vide auprès de lui. Cependant, pendant qu’ils étaient tous les deux dans leurs salles de classe, ils ne pouvaient pas se voir parce qu’ils devaient se focaliser sur leurs études. Ils ne pouvaient pas sécher des cours à chaque fois qu’ils voulaient se voir. Irie faisait genre qu’il vivait bien cette séparation, mais la vérité était qu’il voulait être lui aussi près de Liena tout le temps. Seulement, il était l’adulte et donc devait se comporter comme tel et leur imposer des limites. Néanmoins, c’était compliqué pour lui aussi de ne pas la voir. Il fut donc heureux quand le professeur leur dit qu’il les libérait de cette torture. Comme à son habitude, Irie rangea ses affaires lentement. Il n’aimait pas sortir en même temps que la foule. Il préférait attendre que les gens sortent avant de lui-même quitter les lieux. Ça ne l’empêchait pas de lever parfois les yeux pour savoir où le flux en était. C’est alors qu’il reconnu le visage d’une ancienne amie, celle qu’il avait autrefois considéré comme sa meilleure amie même. Il soupira et baissa à nouveau la tête. Le japonais ne voulait pas lui parler et n’était pas prêt à entendre ses excuses ou même ses explications sur sa disparition deux ans plus tôt. Il n’en avait que faire. Il avait été blessé et il était hors de question qu’elle revienne la bouche en cœur. Pourtant, elle était bien là devant lui et il soupira discrètement en voyant ses doigts sur sa table et ne releva pas le regard quand elle prit enfin la parole. Irie n’avait aucune envie de la voir ni même de lui parler. Elle avait eu tellement d’occasion de le faire qu’il ne lui donnerait pas la satisfaction de le faire quand elle, elle en avait envie. Aliyyah rompit le silence à nouveau et cette fois-ci le soupir du japonais fut audible. Il ne releva toujours pas le regard vers elle. « Ah parce que maintenant tu veux parler Aliyyah ? » Le pyobeom utilisa son prénom complet alors que la plupart du temps, il l’appelait Lia ou même Ali. Mais cette fois, il voulait lui montrer qu’elle l’avait blessé et qu’elle ne s’en sortirait pas comme ça. Deux options s’offraient à lui : la première partir et ne pas se retourner. Cependant, il savait que s’il faisait ça, il le regretterait toute sa vie. Et la seconde était de l’écouter et d’entendre ce qu’elle avait à dire. Néanmoins, il n’était pas sûr de vouloir le faire, sans lui faire un peu mal à elle aussi. « Deux ans… Deux ans et demi même. Tu crois pas que t’avais le temps de me contacter pour discuter ? » La rancœur était toujours présente et il lui en voudrait probablement encore pendant longtemps. La jeune femme était la seule personne que Irie avait laissé entrer dans sa vie. C’était sa seule véritable amie. Parce qu’il avait beau être entouré de gens, ils n’étaient pas ses amis, Lia l’était. « Tu veux discuter de quoi ? De ta vie pendant deux ans sans moi ? Te faire pardonner parce que t’as abandonné tout le monde ? J’ai pas le temps pour ça… » Et pourtant, il mourait d’envie de savoir. Il ne bougea pas, refusant toujours de la regarder ne serait-ce qu’un peu. Il était blessé et rien de ce qu’elle ne pourra faire ou dire ne changera le fait qu’elle l’avait abandonné quelques années plus tôt.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Lun 28 Sep 2020 - 21:47 Citer EditerSupprimer
feat. @saito irie ☾
La jeune femme avale difficilement quand son ancien ami soupire bruyamment, il ne prend même pas la peine de la regarder mais elle sait à présent que Irie n’a aucune envie de lui parler. Si ça se trouve, il n’a même pas envie de la voir tout court. Il se dit sûrement qu’elle aurait mieux fait de rester à des milliers de kilomètres dans ce pays exotique qui l’a accueilli quand elle était plus perdue que jamais. Aliyyah sait qu’il a le droit de refuser de lui adresser la parole mais cela reste blessant. Bien sûr, elle sait qu’elle a sûrement perdu son amitié il y a des mois mais elle a toujours l’espoir de recoller les morceaux. À présent, elle doute qu’Irie la laisse faire aussi facilement. Lorsqu’il prend enfin la parole, la coréenne ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre. La réaction de son ami était prévisible mais elle priait quelque part pour que ce soit plus simple. Ce n’était déjà pas chose aisée pour elle de trouver le courage de l’approcher après l’avoir écarté volontairement de sa vie alors elle aurait aimé que le japonais lui facilite la tâche, mais il a aucune raison de le faire. Bien sûr, elle a été blessée dans cette histoire mais ce n’est pas la seule et elle se sait en tort. Alors elle n’ose même pas répondre quand il enchaîne, elle sent toute sa rancœur dans ses mots. Et elle se sent d’autant plus mal, la culpabilité la ronge un peu plus et elle a presque envie de se fondre en excuses et de disparaître une fois de plus. Mais elle reste immobile laissant Irie déverser ces mots qui la blessent tant, espérant que cela le soulage suffisamment pour qu’il accepte d’écouter ses explications. Certes, elle a fait de nombreux mauvais choix durant cette période, mais de là à dire qu’elle a abandonné tout le monde… Elle avait simplement choisi de saisir une occasion unique pour sa carrière professionnelle. Mais ça, Irie ne le sait pas car elle n’a jamais eu la chance de lui dire, elle était bien trop occupée à s’éloigner de lui pour sauver son couple à la dérive. Lorsque les mots d’Irie se calment enfin, elle n’a toujours pas réussi à capter son regard mais elle se satisfait du fait que malgré tout sa colère, le jeune homme ne la laisse pas en plan. Si elle n’avait pas peur d’enrager son ancien ami un peu plus, Ali aurait certainement souri devant cette constatation. Irie tient encore suffisamment à elle pour lui laisser une chance de s’expliquer et même si elle ne sait pas comment tout cela finira, ce simple fait lui réchauffe le cœur. “Je ne cherche pas ton pardon, Irie…” elle commence d’une voix faible qui ne lui ressemble pas, elle, qui a toujours la voix haute, forte et fière, se sent honteuse pour une des premières fois de sa vie. Comment a-t-elle pu autant se tromper dans ses choix ? Comment a-t-elle pu blesser tant de personnes ? “J’ai fait des erreurs à l’époque, je le sais… J’avais des raisons, des mauvaises raisons quand j’y pense, mais j’ai cru faire le bon choix un instant.” son discours lui paraît totalement décousu maintenant, celui qu’elle a pourtant préparé pendant des semaines pour pouvoir faire face à son meilleur ami. Au moment où les mots passent ses lèvres, ils semblent voler en éclats et perdre tout leur sens. “Tu mérites de connaître ce qu’il s’est passé… Laisse-moi juste d’expliquer, s’il te plait. Je crois qu’on en a tous les deux besoin…”. Tirer un trait sur ce chapitre qui les a tous les deux bouleversé, pour repartir du bon pied ou bien pour s’oublier s’il le faut. Aliyyah ne veut rien d’autre que de soulager le cœur d’Irie et le sien. Et s’il faut pour ça qu’elle existe plus aux yeux de son ancien meilleur ami, elle accepte de le faire, mais pas sans lui expliquer les raisons pour lesquelles elle a décidé de mettre leur amitié entre parenthèses. “Et après, si c’est ce que tu souhaites, je te promets de disparaître de ta vie.” elle souffle difficilement les yeux fixés sur ses doigts qui dessinent insatiablement des formes quelconques sur la table de son camarade. “Une seconde fois.” Ali ajoute en relevant la tête vers Irie, un triste sourire imprimé sur les lèvres.
ashes of friendship
La jeune femme avale difficilement quand son ancien ami soupire bruyamment, il ne prend même pas la peine de la regarder mais elle sait à présent que Irie n’a aucune envie de lui parler. Si ça se trouve, il n’a même pas envie de la voir tout court. Il se dit sûrement qu’elle aurait mieux fait de rester à des milliers de kilomètres dans ce pays exotique qui l’a accueilli quand elle était plus perdue que jamais. Aliyyah sait qu’il a le droit de refuser de lui adresser la parole mais cela reste blessant. Bien sûr, elle sait qu’elle a sûrement perdu son amitié il y a des mois mais elle a toujours l’espoir de recoller les morceaux. À présent, elle doute qu’Irie la laisse faire aussi facilement. Lorsqu’il prend enfin la parole, la coréenne ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre. La réaction de son ami était prévisible mais elle priait quelque part pour que ce soit plus simple. Ce n’était déjà pas chose aisée pour elle de trouver le courage de l’approcher après l’avoir écarté volontairement de sa vie alors elle aurait aimé que le japonais lui facilite la tâche, mais il a aucune raison de le faire. Bien sûr, elle a été blessée dans cette histoire mais ce n’est pas la seule et elle se sait en tort. Alors elle n’ose même pas répondre quand il enchaîne, elle sent toute sa rancœur dans ses mots. Et elle se sent d’autant plus mal, la culpabilité la ronge un peu plus et elle a presque envie de se fondre en excuses et de disparaître une fois de plus. Mais elle reste immobile laissant Irie déverser ces mots qui la blessent tant, espérant que cela le soulage suffisamment pour qu’il accepte d’écouter ses explications. Certes, elle a fait de nombreux mauvais choix durant cette période, mais de là à dire qu’elle a abandonné tout le monde… Elle avait simplement choisi de saisir une occasion unique pour sa carrière professionnelle. Mais ça, Irie ne le sait pas car elle n’a jamais eu la chance de lui dire, elle était bien trop occupée à s’éloigner de lui pour sauver son couple à la dérive. Lorsque les mots d’Irie se calment enfin, elle n’a toujours pas réussi à capter son regard mais elle se satisfait du fait que malgré tout sa colère, le jeune homme ne la laisse pas en plan. Si elle n’avait pas peur d’enrager son ancien ami un peu plus, Ali aurait certainement souri devant cette constatation. Irie tient encore suffisamment à elle pour lui laisser une chance de s’expliquer et même si elle ne sait pas comment tout cela finira, ce simple fait lui réchauffe le cœur. “Je ne cherche pas ton pardon, Irie…” elle commence d’une voix faible qui ne lui ressemble pas, elle, qui a toujours la voix haute, forte et fière, se sent honteuse pour une des premières fois de sa vie. Comment a-t-elle pu autant se tromper dans ses choix ? Comment a-t-elle pu blesser tant de personnes ? “J’ai fait des erreurs à l’époque, je le sais… J’avais des raisons, des mauvaises raisons quand j’y pense, mais j’ai cru faire le bon choix un instant.” son discours lui paraît totalement décousu maintenant, celui qu’elle a pourtant préparé pendant des semaines pour pouvoir faire face à son meilleur ami. Au moment où les mots passent ses lèvres, ils semblent voler en éclats et perdre tout leur sens. “Tu mérites de connaître ce qu’il s’est passé… Laisse-moi juste d’expliquer, s’il te plait. Je crois qu’on en a tous les deux besoin…”. Tirer un trait sur ce chapitre qui les a tous les deux bouleversé, pour repartir du bon pied ou bien pour s’oublier s’il le faut. Aliyyah ne veut rien d’autre que de soulager le cœur d’Irie et le sien. Et s’il faut pour ça qu’elle existe plus aux yeux de son ancien meilleur ami, elle accepte de le faire, mais pas sans lui expliquer les raisons pour lesquelles elle a décidé de mettre leur amitié entre parenthèses. “Et après, si c’est ce que tu souhaites, je te promets de disparaître de ta vie.” elle souffle difficilement les yeux fixés sur ses doigts qui dessinent insatiablement des formes quelconques sur la table de son camarade. “Une seconde fois.” Ali ajoute en relevant la tête vers Irie, un triste sourire imprimé sur les lèvres.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Mar 6 Oct 2020 - 20:36 Citer EditerSupprimer
feat. @shim aliyyah ☾
Il savait qu’un jour où l’autre, Aliyyah viendrait le voir pour lui parler. Ce n’était qu’une question de temps et maintenant, elle était devant lui. Son soupir était sorti sans même qu’il n’y pense réellement mais c’était quand même quelque chose qu’il avait voulu faire. Il n’était pas accueillant avec elle. Cependant, il aurait pu être pire. Irie aurait pu la laisser en plan et partir pour ne pas l’écouter. Il n’avait aucune obligation de le faire, sachant qu’elle était partie comme une voleuse et qu’elle ne lui avait pas donné de nouvelles. Dire qu’il l’avait bien vécu serait un mensonge. Lia était sa meilleure amie, la femme qui avait été la plus près de lui, celle qui connaissait le jeune homme par cœur. Il lui avait ouvert son cœur, lui avait raconté sa vie. La jeune femme connaissait ce que le japonais ressentait par rapport à sa famille, au fait qu’il ne s’y sentait pas à sa place et que ses parents ne l’avaient jamais réellement aimé. Alors oui, il avait, à son sens, tout à fait le droit de réagir comme cela envers la jeune Aliyyah. Et il ne se gêna pour lui faire des remarques sur le temps qu’elle avait mis à venir lui parler. Irie se doutait qu’elle n’apprécierait pas ses réflexions, mais il lui laissait quand même l’occasion de s’excuser et de s’expliquer. Il restait assis, rangeant ses affaires plus lentement pour qu’elle ait le temps de lui dire les choses. Il soupira à nouveau quand elle reprit la parole. Heureusement qu’elle n’attendait pas et ne cherchait pas son pardon, parce qu’il ne lui donnerait pas comme ça. Elle allait galérer si jamais il décidait qu’il acceptait ses excuses. Il la laissa parler. Des erreurs, effectivement, elle en avait fait suivies par des mauvais choix. Comment avait-elle pu croire que c’était le bon choix ? Elle avait laissé tout le monde derrière lui, sans se retourner. Avait-elle regretté au moment où elle était partie ? Lui avait-il manqué ? Avait-elle voulu revenir ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête et il ne savait pas comment réagir face à la jeune femme. Aliyyah continua et Irie serra les dents en l’entendant. « Tu en as besoin… Pas moi… » releva-t-il, fermant son sac à dos et mentant éhontément. Lui aussi avait besoin de savoir, même s’il était trop fier et blessé pour l’avouer. Lia reprit à nouveau la parole et il laissa une fois de plus un soupir s’échapper de ses lèvres alors qu’il releva la tête vers la jeune femme pour la première fois depuis qu’elle était arrivée devant lui. Sa mâchoire était contractée, cela pouvait se voir et il lui sourit ironiquement. « La fuite encore une fois. T’es douée pour ça maintenant. » Il ne voulait pas spécialement être méchant, juste qu’elle comprenne qu’il avait été blessé par son comportement. « Je sais pas si c’est de la chance pour toi ou de la malchance pour moi, mais plus cours de la journée. » Irie lui donnait la possibilité de lui expliquer ce qui s’était passé. Il lui donnait même deux heures de son temps. Il aurait simplement pu se lever et partir. Et il aurait pu le faire parce qu’il avait rendez-vous avec Liena. Il sortit donc son téléphone et lui envoya rapidement un petit message pour lui dire qu’il serait en retard et de l’attendre dans sa chambre, tout en lui disant qu’il ferait vite pour être avec elle le plus rapidement possible. Quand il eut finit, il rangea son portable et posa son regard sur Lia. « Je t’écoute. » Sa voix n’était ni froide ni chaleureuse. C’était simplement un ton neutre comme il aurait pu avoir avec une personne qu’il n’appréciait pas vraiment mais qu’il ne détestait pas non plus.
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Il savait qu’un jour où l’autre, Aliyyah viendrait le voir pour lui parler. Ce n’était qu’une question de temps et maintenant, elle était devant lui. Son soupir était sorti sans même qu’il n’y pense réellement mais c’était quand même quelque chose qu’il avait voulu faire. Il n’était pas accueillant avec elle. Cependant, il aurait pu être pire. Irie aurait pu la laisser en plan et partir pour ne pas l’écouter. Il n’avait aucune obligation de le faire, sachant qu’elle était partie comme une voleuse et qu’elle ne lui avait pas donné de nouvelles. Dire qu’il l’avait bien vécu serait un mensonge. Lia était sa meilleure amie, la femme qui avait été la plus près de lui, celle qui connaissait le jeune homme par cœur. Il lui avait ouvert son cœur, lui avait raconté sa vie. La jeune femme connaissait ce que le japonais ressentait par rapport à sa famille, au fait qu’il ne s’y sentait pas à sa place et que ses parents ne l’avaient jamais réellement aimé. Alors oui, il avait, à son sens, tout à fait le droit de réagir comme cela envers la jeune Aliyyah. Et il ne se gêna pour lui faire des remarques sur le temps qu’elle avait mis à venir lui parler. Irie se doutait qu’elle n’apprécierait pas ses réflexions, mais il lui laissait quand même l’occasion de s’excuser et de s’expliquer. Il restait assis, rangeant ses affaires plus lentement pour qu’elle ait le temps de lui dire les choses. Il soupira à nouveau quand elle reprit la parole. Heureusement qu’elle n’attendait pas et ne cherchait pas son pardon, parce qu’il ne lui donnerait pas comme ça. Elle allait galérer si jamais il décidait qu’il acceptait ses excuses. Il la laissa parler. Des erreurs, effectivement, elle en avait fait suivies par des mauvais choix. Comment avait-elle pu croire que c’était le bon choix ? Elle avait laissé tout le monde derrière lui, sans se retourner. Avait-elle regretté au moment où elle était partie ? Lui avait-il manqué ? Avait-elle voulu revenir ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête et il ne savait pas comment réagir face à la jeune femme. Aliyyah continua et Irie serra les dents en l’entendant. « Tu en as besoin… Pas moi… » releva-t-il, fermant son sac à dos et mentant éhontément. Lui aussi avait besoin de savoir, même s’il était trop fier et blessé pour l’avouer. Lia reprit à nouveau la parole et il laissa une fois de plus un soupir s’échapper de ses lèvres alors qu’il releva la tête vers la jeune femme pour la première fois depuis qu’elle était arrivée devant lui. Sa mâchoire était contractée, cela pouvait se voir et il lui sourit ironiquement. « La fuite encore une fois. T’es douée pour ça maintenant. » Il ne voulait pas spécialement être méchant, juste qu’elle comprenne qu’il avait été blessé par son comportement. « Je sais pas si c’est de la chance pour toi ou de la malchance pour moi, mais plus cours de la journée. » Irie lui donnait la possibilité de lui expliquer ce qui s’était passé. Il lui donnait même deux heures de son temps. Il aurait simplement pu se lever et partir. Et il aurait pu le faire parce qu’il avait rendez-vous avec Liena. Il sortit donc son téléphone et lui envoya rapidement un petit message pour lui dire qu’il serait en retard et de l’attendre dans sa chambre, tout en lui disant qu’il ferait vite pour être avec elle le plus rapidement possible. Quand il eut finit, il rangea son portable et posa son regard sur Lia. « Je t’écoute. » Sa voix n’était ni froide ni chaleureuse. C’était simplement un ton neutre comme il aurait pu avoir avec une personne qu’il n’appréciait pas vraiment mais qu’il ne détestait pas non plus.
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