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Ashes of friendship (Irie)
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Mar 19 Jan 2021 - 11:51 Citer EditerSupprimer
feat. @saito irie ☾
La confusion entre les sentiments amicaux et les sentiments amoureux ont toujours été un grand problème chez Aliyyah. La limite entre l’amitié et l’amour est vague pour elle, et ce fut depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne. C’est de cette façon que l’étudiante est sortie avec son premier petit ami, un ami proche qui s’est transformé en un amoureux. Et c’est aussi cet aspect d’elle qui a mis en danger cette même relation lorsqu’elle est devenue proche, trop proche d’Irie, pour ne pas avoir à se poser de questions. Bien sûr, elle est consciente aujourd’hui qu’elle n’est pas censée voir de la possible romance quand chacune de ses relations amicales avec des hommes, et dieu sait qu’elles sont nombreuses car elle s’entend plus facilement avec le genre masculin qu’avec le genre féminin. C’est pour cette même raison qu’à présent, elle fait très attention à poser des limites dès le début, à exclure toutes possibilités de mauvaises interprétations, quitte à passer à côté de belles histoires. Cela fait quelque temps qu’elle a décidé de se focaliser sur ses relations amicales et d’oublier son cœur en manque d’amour… Recoller les morceaux avec Irie fait partie de sa résolution générale de faire passer ses amis avant ses coups de cœur. Encore fait-il que le japonais coopère. Aliyyah sait que le jeune homme ne veut pas être méchant par ses paroles, pourtant elles blessent un peu plus la sango. Bien sûr que rien de cela ne valait pas la peine mais comment pouvait-elle le savoir, comment pouvait-elle penser que son premier amour était voué à l’échec avant d’avoir essayé de tout faire pour le sauver ? Pour toute réponse, elle se mord la lèvre sachant pertinemment que lâcher son agacement sur Irie ne fera que l’enfoncer davantage. Elle souffle un peu avant de lui expliquer qu’elle souhaite passer à autre chose, qu’ils passent tous les deux à autre chose mais le pyo ne l’entend pas de cette oreille. Et les reproches se déversent une nouvelle fois, ce qui fait couiner Ali outrée qu’Irie puisse penser qu’elle a déjà tourné la page. C’est loin d’être le cas. « Ce n’est pas parce que j’ai accepté cette bourse, cette opportunité unique d’étudier à l’étranger que je suis passée à autre chose… » elle parvient à murmurer avant que le jeune homme reprenne la parole. La nageuse l’écoute, prenant sur elle pour ne pas l’interrompre, puis elle le laisse finir attendant patiemment son tour pour intervenir. « Ah oui ? Je te l’aurais dit avant et quoi ? Tu m’aurais regardé différemment, non ? Avec dégoût peut-être, de m’imaginer avoir des sentiments pour toi. Avec gêne même, parce que la possibilité que j’ai des sentiments pour toi ou que notre relation soit plus spéciale que prévu ne t’a jamais traversé l’esprit, alors que je me suis posée des questions pendant des mois. Comment on aurait supporté ça ? Est-ce que tu sais combien ça m’a rendue malheureuse de juste y penser ? Et combien ça m’a rendue malheureuse de partir étudier ailleurs le cœur aussi lourd ? Combien je me suis sentie seule quand je me suis retrouvée toute seule à l’aéroport à cause de mes mauvais choix ? » sa voix tremble d’émotion, bien qu’elle tente de se contrôler. Quelque part, elle préférait trembler de colère mais c’est un tout autre sentiment qui l’envahit, la tristesse. Et une profonde solitude. Elle se souvient de ce jour comme si j’étais hier, seule dans ce grand aéroport avec ses deux valises alors qu’elle était à deux doigts de s’envoler pour deux ans et personne l’aimant suffisamment pour lui dire au revoir. « C’était quoi la solution parfaite, Irie ? C’était quoi ? Parce qu’aujourd’hui encore, je ne la connais pas. » elle finit, détournant les yeux car elle ne parvient plus à supporter le regard de son ancien meilleur ami dans le sien. Ou bien est-ce parce qu’elle sent les larmes lui brûler les pupilles. « Je veux juste m’excuser. T’assurer que tu n’as jamais rien fait de mal, pour mériter ça. C’est moi et uniquement moi la fautive, j’ai été égoïste, perdue, effrayée, particulièrement conne et tous les autres adjectifs désagréables me concernant qui peuvent te passer par la tête en ce moment et que je dois très certainement mériter. » un rire froid lui échappe alors qu’elle passe une main sur son visage, comme si cela allait l’aider à reprendre son calme. Sa main se sert autour de son gobelet puis elle vient le coller contre sa joue, profitant de cette vague de chaleur pour se détendre. Elle prend quelques instants pour le faire avant de finir de répondre. « Et très honnêtement… Que tu me pardonnes, qu’on puisse essayer d’être amis de nouveau. Mais je suppose qu’il y a peu d’espoir que ça arrive… » elle sourit tristement, les yeux dans le vide espérant très vaguement qu’elle suppose mal et qu’Irie finira par accepter ses excuses. Mais elle-même n’est pas sûre de mériter que le japonais lui pardonne.
ashes of friendship
La confusion entre les sentiments amicaux et les sentiments amoureux ont toujours été un grand problème chez Aliyyah. La limite entre l’amitié et l’amour est vague pour elle, et ce fut depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne. C’est de cette façon que l’étudiante est sortie avec son premier petit ami, un ami proche qui s’est transformé en un amoureux. Et c’est aussi cet aspect d’elle qui a mis en danger cette même relation lorsqu’elle est devenue proche, trop proche d’Irie, pour ne pas avoir à se poser de questions. Bien sûr, elle est consciente aujourd’hui qu’elle n’est pas censée voir de la possible romance quand chacune de ses relations amicales avec des hommes, et dieu sait qu’elles sont nombreuses car elle s’entend plus facilement avec le genre masculin qu’avec le genre féminin. C’est pour cette même raison qu’à présent, elle fait très attention à poser des limites dès le début, à exclure toutes possibilités de mauvaises interprétations, quitte à passer à côté de belles histoires. Cela fait quelque temps qu’elle a décidé de se focaliser sur ses relations amicales et d’oublier son cœur en manque d’amour… Recoller les morceaux avec Irie fait partie de sa résolution générale de faire passer ses amis avant ses coups de cœur. Encore fait-il que le japonais coopère. Aliyyah sait que le jeune homme ne veut pas être méchant par ses paroles, pourtant elles blessent un peu plus la sango. Bien sûr que rien de cela ne valait pas la peine mais comment pouvait-elle le savoir, comment pouvait-elle penser que son premier amour était voué à l’échec avant d’avoir essayé de tout faire pour le sauver ? Pour toute réponse, elle se mord la lèvre sachant pertinemment que lâcher son agacement sur Irie ne fera que l’enfoncer davantage. Elle souffle un peu avant de lui expliquer qu’elle souhaite passer à autre chose, qu’ils passent tous les deux à autre chose mais le pyo ne l’entend pas de cette oreille. Et les reproches se déversent une nouvelle fois, ce qui fait couiner Ali outrée qu’Irie puisse penser qu’elle a déjà tourné la page. C’est loin d’être le cas. « Ce n’est pas parce que j’ai accepté cette bourse, cette opportunité unique d’étudier à l’étranger que je suis passée à autre chose… » elle parvient à murmurer avant que le jeune homme reprenne la parole. La nageuse l’écoute, prenant sur elle pour ne pas l’interrompre, puis elle le laisse finir attendant patiemment son tour pour intervenir. « Ah oui ? Je te l’aurais dit avant et quoi ? Tu m’aurais regardé différemment, non ? Avec dégoût peut-être, de m’imaginer avoir des sentiments pour toi. Avec gêne même, parce que la possibilité que j’ai des sentiments pour toi ou que notre relation soit plus spéciale que prévu ne t’a jamais traversé l’esprit, alors que je me suis posée des questions pendant des mois. Comment on aurait supporté ça ? Est-ce que tu sais combien ça m’a rendue malheureuse de juste y penser ? Et combien ça m’a rendue malheureuse de partir étudier ailleurs le cœur aussi lourd ? Combien je me suis sentie seule quand je me suis retrouvée toute seule à l’aéroport à cause de mes mauvais choix ? » sa voix tremble d’émotion, bien qu’elle tente de se contrôler. Quelque part, elle préférait trembler de colère mais c’est un tout autre sentiment qui l’envahit, la tristesse. Et une profonde solitude. Elle se souvient de ce jour comme si j’étais hier, seule dans ce grand aéroport avec ses deux valises alors qu’elle était à deux doigts de s’envoler pour deux ans et personne l’aimant suffisamment pour lui dire au revoir. « C’était quoi la solution parfaite, Irie ? C’était quoi ? Parce qu’aujourd’hui encore, je ne la connais pas. » elle finit, détournant les yeux car elle ne parvient plus à supporter le regard de son ancien meilleur ami dans le sien. Ou bien est-ce parce qu’elle sent les larmes lui brûler les pupilles. « Je veux juste m’excuser. T’assurer que tu n’as jamais rien fait de mal, pour mériter ça. C’est moi et uniquement moi la fautive, j’ai été égoïste, perdue, effrayée, particulièrement conne et tous les autres adjectifs désagréables me concernant qui peuvent te passer par la tête en ce moment et que je dois très certainement mériter. » un rire froid lui échappe alors qu’elle passe une main sur son visage, comme si cela allait l’aider à reprendre son calme. Sa main se sert autour de son gobelet puis elle vient le coller contre sa joue, profitant de cette vague de chaleur pour se détendre. Elle prend quelques instants pour le faire avant de finir de répondre. « Et très honnêtement… Que tu me pardonnes, qu’on puisse essayer d’être amis de nouveau. Mais je suppose qu’il y a peu d’espoir que ça arrive… » elle sourit tristement, les yeux dans le vide espérant très vaguement qu’elle suppose mal et qu’Irie finira par accepter ses excuses. Mais elle-même n’est pas sûre de mériter que le japonais lui pardonne.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Dim 21 Fév 2021 - 23:24 Citer EditerSupprimer
feat. @shim aliyyah ☾
Le japonais n’arrivait pas à assimiler le fait que sa meilleure amie avait eu des sentiments amoureux à son égard. Pour lui, leur relation n’avait pas été ambiguë et il ne lui avait jamais laissé penser qu’elle pourrait le devenir. Lia était son âme sœur amicale et il n’y aurait jamais rien eu de plus entre eux. Irie ne l’avait en aucun cas vu de façon romantique et il ne comprenait pas qu’elle, elle ait pu le voir ainsi. Cependant, il savait que les cerveaux des hommes et des femmes étaient différents, mais de là à ce qu’elle disparaisse totalement de sa vie pour ça. Le jeune homme avait réellement du mal à accepter la raison. Il était en colère contre elle et même si maintenant, il connaissait le « motif » du silence radio qu’il avait eu de la part de Aliyyah, il ne pouvait pas lui pardonner aussi facilement. Il lui fallait avoir encore plus d’explication par rapport à tout ça. Ça l’ennuyait de n’avoir eu que ce qu’il considérait comme la surface du problème. Irie était persuadé qu’il y avait plus et il essaya de l’apprendre, sûrement pas de la bonne manière en se montrant plus sur la défensif qu’il ne le devrait mais ce n’était pas vraiment sa faute. « Pourtant c’est l’impression que ça a donné Lia. Excuse-moi d’avoir mal vécu le fait que ma meilleure amie se soit barrée sans me le dire et ne m’est pas donné de signe de vie pendant des années. » Elle ne pouvait pas décemment croire qu’il avait bien vécu son absence et son silence. Il avait tout d’abord été peiné, il était ensuite passé par une phase de déni avant de laisser sa colère prendre le dessus. Et alors qu’elle était en face de lui, la colère était bien présente mais était rejoint par la tristesse. Il finit par lui dire ce qu’il avait sur le cœur et Lia explosa presque. Il la laissa finit et son regard déçu se posa sur elle. « Tu crois vraiment que tu m’aurais dégoûté ? C’est vraiment cette image que tu as de moi ? Putain j’y crois pas ! Ouais j’aurai eu besoin de m’adapter à la nouvelle mais je t’aurai pas rejeté Aliyyah. T’étais ma meilleure amie bordel. C’est fait aussi pour ça les amis. On aurait supporté ça comme on l’a toujours fait ensemble… » Irie aurait voulu rajouter qu’elle avait voulu la jouer en solo mais ça n’aurait été que l’accabler un peu plus. Il ne pouvait pas réellement le faire. Cependant, il reprit la parole pour continuer. « Tu n’aurais pas été seule. Je ne t’aurais jamais laissé seule Lia. Et y a pas de bonne solution… Juste des choix faits qui nous ont blessés tous les deux. » Parce qu’il l’aimait de tout son être. Pas de l’amour qu’elle aurait aimé à l’époque, mais d’un amour assez fort pour lui faire comprendre qu’elle n’était plus seule dans ses batailles. Néanmoins, c’était trop tard et il ne pouvait rien changer au fait qu’ils avaient perdus des années et que le japonais n’était pas encore prêt à pardonner la coréenne. Il continua pour lui demander ce qu’elle attendait de cette conversation. Irie voulait connaitre ses motivations parce qu’il n’était pas un monstre et que même s’il était en colère là, elle comptait encore beaucoup trop à ses yeux. Il écouta donc Lia lui dire ce qu’elle voulait et il leva les yeux au ciel. Oui il avait de la rancœur contre elle et oui il avait envie de secouer l’abrutie qu’elle était mais il n’était pas au point de non plus passer son temps à l’insulter dans son esprit. Le jeune homme attendit patiemment que Aliyyah finisse avant de lui répondre. « Il me faudra du temps pour te pardonner, mais ce n’est pas impossible. » Il ne la regarda pas, détournant le regard. Le japonais ne pouvait pas lui accorder son pardon pour le moment, mais ça ne voulait pas dire que dans le futur il ne pourrait pas le faire. Ce n’était pas une option à laisser de côté parce qu’elle avait encore énormément de place dans son cœur et sa vie. Il avait quand même pensé à elle quand il s’était mis avec Liena, se disant qu’elle aurait sûrement apprécié la jeune femme même si elle était un peu enfantine. Ça voulait bien dire qu’elle avait encore sa place près de lui. Il soupira avant de reprendre. « Donne-moi ton téléphone. J’ai changé de numéro. » C’était la façon de Irie de lui montrer qu’il n’était pas fermé à une autre tasse de café, thé ou chocolat chaud avec elle, sans réellement le dire.
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Le japonais n’arrivait pas à assimiler le fait que sa meilleure amie avait eu des sentiments amoureux à son égard. Pour lui, leur relation n’avait pas été ambiguë et il ne lui avait jamais laissé penser qu’elle pourrait le devenir. Lia était son âme sœur amicale et il n’y aurait jamais rien eu de plus entre eux. Irie ne l’avait en aucun cas vu de façon romantique et il ne comprenait pas qu’elle, elle ait pu le voir ainsi. Cependant, il savait que les cerveaux des hommes et des femmes étaient différents, mais de là à ce qu’elle disparaisse totalement de sa vie pour ça. Le jeune homme avait réellement du mal à accepter la raison. Il était en colère contre elle et même si maintenant, il connaissait le « motif » du silence radio qu’il avait eu de la part de Aliyyah, il ne pouvait pas lui pardonner aussi facilement. Il lui fallait avoir encore plus d’explication par rapport à tout ça. Ça l’ennuyait de n’avoir eu que ce qu’il considérait comme la surface du problème. Irie était persuadé qu’il y avait plus et il essaya de l’apprendre, sûrement pas de la bonne manière en se montrant plus sur la défensif qu’il ne le devrait mais ce n’était pas vraiment sa faute. « Pourtant c’est l’impression que ça a donné Lia. Excuse-moi d’avoir mal vécu le fait que ma meilleure amie se soit barrée sans me le dire et ne m’est pas donné de signe de vie pendant des années. » Elle ne pouvait pas décemment croire qu’il avait bien vécu son absence et son silence. Il avait tout d’abord été peiné, il était ensuite passé par une phase de déni avant de laisser sa colère prendre le dessus. Et alors qu’elle était en face de lui, la colère était bien présente mais était rejoint par la tristesse. Il finit par lui dire ce qu’il avait sur le cœur et Lia explosa presque. Il la laissa finit et son regard déçu se posa sur elle. « Tu crois vraiment que tu m’aurais dégoûté ? C’est vraiment cette image que tu as de moi ? Putain j’y crois pas ! Ouais j’aurai eu besoin de m’adapter à la nouvelle mais je t’aurai pas rejeté Aliyyah. T’étais ma meilleure amie bordel. C’est fait aussi pour ça les amis. On aurait supporté ça comme on l’a toujours fait ensemble… » Irie aurait voulu rajouter qu’elle avait voulu la jouer en solo mais ça n’aurait été que l’accabler un peu plus. Il ne pouvait pas réellement le faire. Cependant, il reprit la parole pour continuer. « Tu n’aurais pas été seule. Je ne t’aurais jamais laissé seule Lia. Et y a pas de bonne solution… Juste des choix faits qui nous ont blessés tous les deux. » Parce qu’il l’aimait de tout son être. Pas de l’amour qu’elle aurait aimé à l’époque, mais d’un amour assez fort pour lui faire comprendre qu’elle n’était plus seule dans ses batailles. Néanmoins, c’était trop tard et il ne pouvait rien changer au fait qu’ils avaient perdus des années et que le japonais n’était pas encore prêt à pardonner la coréenne. Il continua pour lui demander ce qu’elle attendait de cette conversation. Irie voulait connaitre ses motivations parce qu’il n’était pas un monstre et que même s’il était en colère là, elle comptait encore beaucoup trop à ses yeux. Il écouta donc Lia lui dire ce qu’elle voulait et il leva les yeux au ciel. Oui il avait de la rancœur contre elle et oui il avait envie de secouer l’abrutie qu’elle était mais il n’était pas au point de non plus passer son temps à l’insulter dans son esprit. Le jeune homme attendit patiemment que Aliyyah finisse avant de lui répondre. « Il me faudra du temps pour te pardonner, mais ce n’est pas impossible. » Il ne la regarda pas, détournant le regard. Le japonais ne pouvait pas lui accorder son pardon pour le moment, mais ça ne voulait pas dire que dans le futur il ne pourrait pas le faire. Ce n’était pas une option à laisser de côté parce qu’elle avait encore énormément de place dans son cœur et sa vie. Il avait quand même pensé à elle quand il s’était mis avec Liena, se disant qu’elle aurait sûrement apprécié la jeune femme même si elle était un peu enfantine. Ça voulait bien dire qu’elle avait encore sa place près de lui. Il soupira avant de reprendre. « Donne-moi ton téléphone. J’ai changé de numéro. » C’était la façon de Irie de lui montrer qu’il n’était pas fermé à une autre tasse de café, thé ou chocolat chaud avec elle, sans réellement le dire.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Mar 16 Mar 2021 - 22:34 Citer EditerSupprimer
feat. @saito irie ☾
Même des années après avoir enfoui ses doutes et piétiner ses propres émotions puis à vouloir passer à autre chose, en parler est encore douloureux. Cela lui pique la langue, les mots lui brûlent la gorge. La réaction d’Irie lui laisse un goût amer dans la bouche, bien sûr qu’elle ne pouvait pas s’attendre à ce que le japonais accepte ses excuses et que la vie reprenne comme si rien n’était… Mais peut-être s’attendait-elle à un peu plus de compréhension de sa part. Après tout, Irie sait combien Aliyyah a du mal à gérer ses relations, qu’elles soient amicales ou amoureuses. Elle a toujours été extrêmement méfiance à l’idée de donner sa confiance et de confier son cœur. La nageuse aimerait que le jeune homme comprenne qu’elle a agi ainsi avant tout parce qu’elle a pris peur, comme la louve blessée qu’elle a longtemps été et qu’elle redevient parfois. Celle qui montre les crocs pour éloigner les autres, celle qui peut mordre pour se défendre et celle qui prend la fuite dès qu’elle a peur qu’on lui fasse du mal. « Je n’en sais rien, Irie ! Je n’en sais rien, ok ? Je ne sais pas comment tu aurais réagi à l’époque et ça me faisait peur. J’avais peur que tu m’abandonnes. Et je ne sais pas pourquoi j’ai cru que tu le ferais si je te disais la vérité… J’avais peur de tout perdre. » elle déclare dans un mix de tristesse et de désespoir. Elle ne remet pas en question tout ce qu’Irie a pu ressentir quand elle a choisi de s’éloigner, toute l’incompréhension auquel il a dû faire face quand c’est elle qui a décidé de l’abandonner. Elle assume ce choix égoïste, celui de se protéger de la nouvelle perte d’un être cher en étant la première à partir. « Une seconde fois. ». Peut-être s’est-elle monté la tête avec des scénarios dramatiques, proches de la disparition tragique de ses parents et de tous ses amis il y a quelques années. Une larme s’égare sur sa joue, qu’elle essuie frénétiquement avant de renifler discrètement pour retenir les suivantes. La coréenne se calme un peu pour expliquer ce qu’elle attend réellement de cet échange avec son ancien meilleur ami. Ali attend beaucoup de cette conversation mais en même temps, elle se fait peu d’espoir sur la suite des évènements. Elle croit peu à la possibilité qu’Irie lui pardonne après tout ce qu’il lui a dit aujourd’hui. Pourtant, c’est bien lui qui ravive la flamme d’espoir dans sa poitrine. « Pas impossible… » elle répète en fixant Irie alors qu’un sourire enfantin commence à s’éteindre sur ses lèvres. Ce ne sont pas des mots qu’elle espérait entendre vu la rancœur qui est bien installée dans le cœur de l’étudiant, mais s’il est prêt à lui pardonner un jour, ce n’est pas Aliyyah qui va se plaindre. Ainsi lorsque le jeune homme lui demande son téléphone car il a changé de numéro, elle hoche dynamiquement avant de sortir son smartphone de sa poche. Alors qu’elle est à deux centimètres de lui donner, ses doigts se resserrent autour de son portable. « Tu es sûr ? » elle demande hésitante avant de finalement se dire que c’est la pire idée du monde de demander, alors elle se mord la lèvre avant de lui déposer le téléphone déverrouillé dans la main. Elle le fixe taper sur son clavier, pleine d’espoir. « Je suis disponible, n'importe quand, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. » Lia ajoute finalement quand Irie lui rend son téléphone. Pour qu’il lui pardonne, elle se rendra disponible quand il le veut. La jeune femme lui sourit de pleines dents, heureuse que cela se termine mieux qu’elle n’avait prévu. Le soulagement est tel qu’elle sent un poids sur ses épaules disparaître, mais aussi son cœur se desserrer un peu. Après quelques instants à souffler pour se détendre, elle trouve le courage de laisser le japonais à ses pensées et à ses réflexions. Envahir encore plus son espace et son temps ne parait pas une idée judicieuse, alors Aliyyah se dit que ça suffit pour aujourd’hui. Elle se lève de sa chaise après une dernière gorgée de sa boisson, avant de pincer les lèvres en regardant l’étudiant en médecine. « Je vais te laisser, tu as sûrement mieux à faire. » elle déclare doucement, avant de commencer à ramasser ses affaires. « Tu m’as manqué, Irie. C’est peut-être difficile pour toi de me croire, mais tu m’as vraiment manqué. Et tu me manques toujours. » elle lui adresse un dernier sourire, ou plutôt ce qui s’apparente à un sourire, car elle sent de nouveau les larmes lui piquer les yeux, avant de disparaître d’un pas rapide du café. Discuter avec Irie lui a fait du bien certes mais cela remue tout de même pas mal de choses dans son cœur. Et elle hâte de retrouver la sécurité de sa chambre au dortoir où elle pourra vider ses émotions en toute intimité.
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Même des années après avoir enfoui ses doutes et piétiner ses propres émotions puis à vouloir passer à autre chose, en parler est encore douloureux. Cela lui pique la langue, les mots lui brûlent la gorge. La réaction d’Irie lui laisse un goût amer dans la bouche, bien sûr qu’elle ne pouvait pas s’attendre à ce que le japonais accepte ses excuses et que la vie reprenne comme si rien n’était… Mais peut-être s’attendait-elle à un peu plus de compréhension de sa part. Après tout, Irie sait combien Aliyyah a du mal à gérer ses relations, qu’elles soient amicales ou amoureuses. Elle a toujours été extrêmement méfiance à l’idée de donner sa confiance et de confier son cœur. La nageuse aimerait que le jeune homme comprenne qu’elle a agi ainsi avant tout parce qu’elle a pris peur, comme la louve blessée qu’elle a longtemps été et qu’elle redevient parfois. Celle qui montre les crocs pour éloigner les autres, celle qui peut mordre pour se défendre et celle qui prend la fuite dès qu’elle a peur qu’on lui fasse du mal. « Je n’en sais rien, Irie ! Je n’en sais rien, ok ? Je ne sais pas comment tu aurais réagi à l’époque et ça me faisait peur. J’avais peur que tu m’abandonnes. Et je ne sais pas pourquoi j’ai cru que tu le ferais si je te disais la vérité… J’avais peur de tout perdre. » elle déclare dans un mix de tristesse et de désespoir. Elle ne remet pas en question tout ce qu’Irie a pu ressentir quand elle a choisi de s’éloigner, toute l’incompréhension auquel il a dû faire face quand c’est elle qui a décidé de l’abandonner. Elle assume ce choix égoïste, celui de se protéger de la nouvelle perte d’un être cher en étant la première à partir. « Une seconde fois. ». Peut-être s’est-elle monté la tête avec des scénarios dramatiques, proches de la disparition tragique de ses parents et de tous ses amis il y a quelques années. Une larme s’égare sur sa joue, qu’elle essuie frénétiquement avant de renifler discrètement pour retenir les suivantes. La coréenne se calme un peu pour expliquer ce qu’elle attend réellement de cet échange avec son ancien meilleur ami. Ali attend beaucoup de cette conversation mais en même temps, elle se fait peu d’espoir sur la suite des évènements. Elle croit peu à la possibilité qu’Irie lui pardonne après tout ce qu’il lui a dit aujourd’hui. Pourtant, c’est bien lui qui ravive la flamme d’espoir dans sa poitrine. « Pas impossible… » elle répète en fixant Irie alors qu’un sourire enfantin commence à s’éteindre sur ses lèvres. Ce ne sont pas des mots qu’elle espérait entendre vu la rancœur qui est bien installée dans le cœur de l’étudiant, mais s’il est prêt à lui pardonner un jour, ce n’est pas Aliyyah qui va se plaindre. Ainsi lorsque le jeune homme lui demande son téléphone car il a changé de numéro, elle hoche dynamiquement avant de sortir son smartphone de sa poche. Alors qu’elle est à deux centimètres de lui donner, ses doigts se resserrent autour de son portable. « Tu es sûr ? » elle demande hésitante avant de finalement se dire que c’est la pire idée du monde de demander, alors elle se mord la lèvre avant de lui déposer le téléphone déverrouillé dans la main. Elle le fixe taper sur son clavier, pleine d’espoir. « Je suis disponible, n'importe quand, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. » Lia ajoute finalement quand Irie lui rend son téléphone. Pour qu’il lui pardonne, elle se rendra disponible quand il le veut. La jeune femme lui sourit de pleines dents, heureuse que cela se termine mieux qu’elle n’avait prévu. Le soulagement est tel qu’elle sent un poids sur ses épaules disparaître, mais aussi son cœur se desserrer un peu. Après quelques instants à souffler pour se détendre, elle trouve le courage de laisser le japonais à ses pensées et à ses réflexions. Envahir encore plus son espace et son temps ne parait pas une idée judicieuse, alors Aliyyah se dit que ça suffit pour aujourd’hui. Elle se lève de sa chaise après une dernière gorgée de sa boisson, avant de pincer les lèvres en regardant l’étudiant en médecine. « Je vais te laisser, tu as sûrement mieux à faire. » elle déclare doucement, avant de commencer à ramasser ses affaires. « Tu m’as manqué, Irie. C’est peut-être difficile pour toi de me croire, mais tu m’as vraiment manqué. Et tu me manques toujours. » elle lui adresse un dernier sourire, ou plutôt ce qui s’apparente à un sourire, car elle sent de nouveau les larmes lui piquer les yeux, avant de disparaître d’un pas rapide du café. Discuter avec Irie lui a fait du bien certes mais cela remue tout de même pas mal de choses dans son cœur. Et elle hâte de retrouver la sécurité de sa chambre au dortoir où elle pourra vider ses émotions en toute intimité.
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Re: Ashes of friendship (Irie) | Lun 5 Avr 2021 - 23:52 Citer EditerSupprimer
feat. @shim aliyyah ☾
Irie pouvait comprendre ce que son amie avait pu ressentir par le passé par rapport à la peur de ce qu’il aurait pensé, ce qu’il aurait fait ou pas en sachant ses sentiments pour lui. Cependant, s’il y avait bien quelque chose qu’il n’arrivait pas à digérer, c’était le fait qu’elle ait pu penser qu’il allait la laisser tomber et l’abandonner alors qu’il aurait juste été très étonné mais jamais il ne l’aurait laissé tomber. Lia comptait bien trop à ses yeux, même maintenant c’était le cas, pour le faire. Il était donc blessé qu’elle ait pu se persuader qu’il allait la laisser. Irie ne savait pas vraiment comment il aurait réagi à l’époque, mais il était persuadé à cent pourcent qu’il ne l’aurait pas rejeté. Jamais. Ils en auraient discuté, auraient potentiellement tenté quelque chose pour finir par abandonner après si ça n’avait pas fonctionné mais jamais il ne l’aurait abandonné. Le japonais n’abandonnait pas ses amis et encore moins quand ils avaient besoin de lui. « Tu ne m’aurais pas perdu. J’arrive vraiment pas à croire que t’aies pu penser que j’allais t’abandonner. » répéta-t-il encore une fois, presque lassé de dire la même chose. Cependant, c’était vraiment quelque chose qui lui faisait mal. Irie ne savait pas finalement si le fait qu’elle se soit barrée comme ça sans nouvelle était moins douloureux que de se rendre compte de l’image qu’elle avait de lui. Si elle pensait vraiment qu’il la laisserait sur le bord de la route, pourquoi avait-elle était amie avec lui ? Cependant, il préféra arrêter de laisser son esprit être pourri par ce genre de pensées négatives. Aliyyah avait fait le pas de venir s’excuser et lui expliquer ce qui s’était passé. C’était maintenant à lui de faire un pas vers elle. Le japonais lui fit alors part du fait que ce n’était pas impossible qu’il lui accorde son pardon. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre et il esquissa lui-même un sourire en retour du sien. Irie espérait qu’elle avait quand même compris qu’il ne le ferait pas du jour au lendemain. Il lui faudrait vraiment du temps pour lui pardonner parce qu’il avait été blessé par son geste et qu’il avait attendu pendant des mois des nouvelles d’elle. Il avait même envoyé lui-même des messages sur ce soit sur son portable que par tous les réseaux sociaux qu’elle avait, sans réponse. Alors, il n’allait pas détruit le bonheur qu’il pouvait lire dans ses yeux en lui rappelant que ce serait long et dur. Lia n’était pas débile et en avait sûrement conscience. Ce fut pour cette raison qu’il lui demanda son téléphone pour lui donner son nouveau numéro. Il l’avait changé depuis et s’ils avaient besoin de se contacter se serait nettement plus simple que de se chercher dans les couloirs de la Yonsei. « Oui je suis sûr Lia. » râla-t-il alors qu’elle lui donna son téléphone déverrouillé. Il entra les différents chiffres de son numéro avant de lever les yeux au ciel. « Alors si toi tu l’es… Pas moi. J’ai quand même mes études… Et ma petite amie. » Liena lui prenait quand même pas mal de temps dans sa vie. Pas que ça le dérangeait, mais il ne pouvait pas nier le fait qu’elle l’occupait énormément. Puis il avait envie que Lia soit au courant de tout ça. Elle avait le droit de savoir qu’il avait quelqu’un dans sa vie maintenant. Quelqu’un qu’il aimait réellement, pas quelqu’un avec qui il était simplement comme ça, comme ça avait pu être le cas par le passé. Irie releva la tête vers Aliyyah alors qu’elle s’apprêtait à partir. Il l’écouta lui dire ce qu’elle avait à dire et la regarda se retourner. « Tu m’as manqué aussi Lia et tu me manques toujours… » Il se doutait qu’elle avait les larmes aux yeux et que c’était pour cette raison qu’elle s’était détournée de lui. « Faudra que tu rencontres Liena un de ces jours… » Il avait tant de choses à dire sur la jeune femme et ce qu’il ressentait pour elle, mais il ne dit rien. Irie se tut et laissa la coréenne disparaitre du café. Leurs retrouvailles avaient réveillé les vieux souvenirs et il poussa un soupir en attrapant son téléphone pour appeler sa souris et lui dire qu’il avait fini ce qu’il avait à faire pour qu’ils puissent se retrouver. Il devrait aussi parler de Lia à Liena et lui expliquer qui elle était pour lui. Mais il avait encore le temps avant de le faire. Irie finit son café et quitta lui aussi les lieux. Le fait que Aliyyah était revenue dans sa vie le laissait avec autant de nouvelles questions que de réponses aux anciennes. Il lui faudrait du temps pour tout démêler.
ashes of friendship
Irie pouvait comprendre ce que son amie avait pu ressentir par le passé par rapport à la peur de ce qu’il aurait pensé, ce qu’il aurait fait ou pas en sachant ses sentiments pour lui. Cependant, s’il y avait bien quelque chose qu’il n’arrivait pas à digérer, c’était le fait qu’elle ait pu penser qu’il allait la laisser tomber et l’abandonner alors qu’il aurait juste été très étonné mais jamais il ne l’aurait laissé tomber. Lia comptait bien trop à ses yeux, même maintenant c’était le cas, pour le faire. Il était donc blessé qu’elle ait pu se persuader qu’il allait la laisser. Irie ne savait pas vraiment comment il aurait réagi à l’époque, mais il était persuadé à cent pourcent qu’il ne l’aurait pas rejeté. Jamais. Ils en auraient discuté, auraient potentiellement tenté quelque chose pour finir par abandonner après si ça n’avait pas fonctionné mais jamais il ne l’aurait abandonné. Le japonais n’abandonnait pas ses amis et encore moins quand ils avaient besoin de lui. « Tu ne m’aurais pas perdu. J’arrive vraiment pas à croire que t’aies pu penser que j’allais t’abandonner. » répéta-t-il encore une fois, presque lassé de dire la même chose. Cependant, c’était vraiment quelque chose qui lui faisait mal. Irie ne savait pas finalement si le fait qu’elle se soit barrée comme ça sans nouvelle était moins douloureux que de se rendre compte de l’image qu’elle avait de lui. Si elle pensait vraiment qu’il la laisserait sur le bord de la route, pourquoi avait-elle était amie avec lui ? Cependant, il préféra arrêter de laisser son esprit être pourri par ce genre de pensées négatives. Aliyyah avait fait le pas de venir s’excuser et lui expliquer ce qui s’était passé. C’était maintenant à lui de faire un pas vers elle. Le japonais lui fit alors part du fait que ce n’était pas impossible qu’il lui accorde son pardon. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre et il esquissa lui-même un sourire en retour du sien. Irie espérait qu’elle avait quand même compris qu’il ne le ferait pas du jour au lendemain. Il lui faudrait vraiment du temps pour lui pardonner parce qu’il avait été blessé par son geste et qu’il avait attendu pendant des mois des nouvelles d’elle. Il avait même envoyé lui-même des messages sur ce soit sur son portable que par tous les réseaux sociaux qu’elle avait, sans réponse. Alors, il n’allait pas détruit le bonheur qu’il pouvait lire dans ses yeux en lui rappelant que ce serait long et dur. Lia n’était pas débile et en avait sûrement conscience. Ce fut pour cette raison qu’il lui demanda son téléphone pour lui donner son nouveau numéro. Il l’avait changé depuis et s’ils avaient besoin de se contacter se serait nettement plus simple que de se chercher dans les couloirs de la Yonsei. « Oui je suis sûr Lia. » râla-t-il alors qu’elle lui donna son téléphone déverrouillé. Il entra les différents chiffres de son numéro avant de lever les yeux au ciel. « Alors si toi tu l’es… Pas moi. J’ai quand même mes études… Et ma petite amie. » Liena lui prenait quand même pas mal de temps dans sa vie. Pas que ça le dérangeait, mais il ne pouvait pas nier le fait qu’elle l’occupait énormément. Puis il avait envie que Lia soit au courant de tout ça. Elle avait le droit de savoir qu’il avait quelqu’un dans sa vie maintenant. Quelqu’un qu’il aimait réellement, pas quelqu’un avec qui il était simplement comme ça, comme ça avait pu être le cas par le passé. Irie releva la tête vers Aliyyah alors qu’elle s’apprêtait à partir. Il l’écouta lui dire ce qu’elle avait à dire et la regarda se retourner. « Tu m’as manqué aussi Lia et tu me manques toujours… » Il se doutait qu’elle avait les larmes aux yeux et que c’était pour cette raison qu’elle s’était détournée de lui. « Faudra que tu rencontres Liena un de ces jours… » Il avait tant de choses à dire sur la jeune femme et ce qu’il ressentait pour elle, mais il ne dit rien. Irie se tut et laissa la coréenne disparaitre du café. Leurs retrouvailles avaient réveillé les vieux souvenirs et il poussa un soupir en attrapant son téléphone pour appeler sa souris et lui dire qu’il avait fini ce qu’il avait à faire pour qu’ils puissent se retrouver. Il devrait aussi parler de Lia à Liena et lui expliquer qui elle était pour lui. Mais il avait encore le temps avant de le faire. Irie finit son café et quitta lui aussi les lieux. Le fait que Aliyyah était revenue dans sa vie le laissait avec autant de nouvelles questions que de réponses aux anciennes. Il lui faudrait du temps pour tout démêler.
codage par aqua