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WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥

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WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Dim 13 Sep - 21:56
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Elle avait ouvert le bar hier, mais en avait laissé la gestion à son équipe. Elle ne s’était pas sentie capable de descendre et d’affronter la foule, de faire semblant de sourire. Tout ce qu’elle voulait c’était retrouver Do Young. Lui parler … Simplement le voir, pouvoir se réfugier dans ses bras, oublier ce qui s’était passer et se dire que tout irait bien … Dis-moi que tout ira bien Do Young. On se l’était promis …  Elle s’était laissée tomber sur son lit, le téléphone en main, elle avait fixé son écran sans savoir si elle voulait qu’il l’appelle ou trouver le courage de l’appeler. Elle n’arrivait plus à réfléchir, tout ce qu’elle voulait c’était qu’il soit là. Qu’il se glisse à nouveau dans son lit pour la prendre dans ses bras, attendre qu’elle s’endorme pour rejoindre son appartement … Elle ne pourrait mentir, elle s’était habitué à sa chaleur, à la façon qu’il avait de caresser ses cheveux pour l’apaiser … Il ne restait jamais jusqu’au petit matin, ou se retrouvait parfois sur le canapé … et c’était en ces détails que Bae réalisa qu’il agissait en ami … Un amant serait resté dans le lit pas vrai ? L’aurait tenu contre lui toute la nuit sans rien craindre ? il aurait au moins retiré ses vêtements pour être à l’aise … Do Young, lui, restait toujours sur le bord du lit, présent, réconfortant, mais toujours sur le départ. Les larmes lui montèrent à nouveaux aux yeux à cette pensée. Elle pourrait supporter de l’aimer tendrement sans qu’il ne partage ses sentiments, mais elle ne pouvait supporter l’idée qu’il mette de la distance … Elle laisse son téléphone retomber sur le lit en retenant un sanglot et enfouie son visage dans ses mains. Elle n’arrivait plus à fixer l’écran, car les photos qu’elle faisait défiler de Do Young et elle lui faisait mal au cœur. Elle ne pouvait croire que tout était fini pour quelques choses d’aussi bête que ça … Elle avait besoin de lui parler, de lui parler bon sang … Alors sur un coup de tête elle sortit de chez elle, marchant jusqu’à son appartement même si cela lui pris plus d’une heure mais manqua de courage. Elle se contenta de rester plantée devant son immeuble incapable d’aller le trouver : et s’il lui disait qu’il était désolé mais qu’il ne pourrait pas revenir … ? Le cœur en miette et remplie de peur, elle s’assit à un arrêt de bus et resta ainsi. De longues minutes, peut-être même quelques heures. Ce n’est que le froid qui la fit se rentrer, son corps endolori d’avoir si peu bougé … Elle déglutit, essuie son visage baigné de larmes et fait signe, sans réellement de force, à un taxi pour qu’on la ramène chez elle. Appelle moi … appelle moi … ne cessait-elle d’espérer, et chaque fois que son téléphone s’allumait son cœur s’affolait pour n’être que déçu, encore et toujours … Elle n’avait su trouver le sommeil cette nuit-là, chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle se revoyait contre lui, sentait à nouveau son contact, sa bouche contre la sienne …. Elle frissonnait, de gêne, ce sentiment de honte ne la lâchait pas. Son corps avait été mis à nue pour la première fois depuis son agression. Et même si elle ne regrettait rien car c’était pour Do Young, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir laide et honteuse. Qu’avait-elle espéré ? Son café en main, elle relisait les rapports mensuels, stabilotant les informations importantes et signant les documents qu’elle devait envoyer. Mais pour ça elle relisait 10 fois la même phrase, peinant à se concentrer … repoussant les papiers, elle croisa les bras sur son bureau pour y poser sa tête. Epuisée, triste … elle pensait encore et toujours à lui, le manque se faisant plus dur encore à ressentir. Reviens moi Do Young, je t’en prie … je suis désolée …
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 0:01
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Son téléphone accroché à son oreille, il avait tenté de trouver quoi faire, quoi dire, pour s’excuser. Comment pourrait-il revenir vers elle, se faire pardonner ce geste. Il se raccrochait à la voix de son meilleur ami, à l’autre bout du fil. A ces quelques mots, ces conseils, qu’il n’était pas certain de pouvoir appliquer. Dis-lui pour ta jambe. Ca résonnait, sans cesse. Parce qu’il se souvenait, de ces regards posés sur lui, quand parfois, il osait se balader aux alentours de l’hôpital. Se rappelait ces grimaces de dégoût, cette peur qu’il pouvait même provoquer chez quelques jeunes âmes. Comment elle, pourrait réagir à ça ? Il restait figé sur l’idée qu’il la dégoûterait, elle aussi. Qu’il n’était pas assez bien pour elle. Pas assez fort, loin d’être un véritable homme, prêt à la protéger dans n’importe quelle situation. Elle n’est pas du genre à fuir pour ça. Pouvait-il entendre à travers le combiné, mais il n’avait pas la force d’y croire. Trop abîmé pour ça. Ne perd pas ton temps à la fuir. Et c’était ça, qui tournait en boucle dans sa tête. Depuis la veille, il ne faisait que ça, fuir. N’avait pas osé remettre les pieds au Kurss, ni même appeler, envoyer un message. Bien que Bom Chan l’avait rassuré sur son état, il restait persuadé qu’avec Bo Bae, ça serait différent. Et il avait peur. Terriblement peur qu’elle lui tourne le dos, en fin de compte. Des heures, à parler avec son meilleur ami. D’un coup de fil à quelques messages échangés, il n’arrivait pas à trouver le courage d’aller la voir. Retranché dans son petit appartement, il n’avait pas réussi à trouver le sommeil. N’avait rien avalé tant son ventre était noué de ce qu’il avait osé faire. Ca tournait, inlassablement, dans son esprit. Ses lèvres sur les siennes, la sensation de son corps se pressant contre le sien. Au point que lorsqu’il fermait les yeux, il avait le sentiment de le revivre, encore et encore. Une torture, toute une nuit, toute une journée durant. Il n’avait pas réussi à sortir de son lit. N’avait fait qu’observer son téléphone. Parfois, il commençait à écrire un message, qu’il pourrait lui adresser, avant de se raviser. D’autres fois, il restait simplement l’écran rivé sur sa fiche de contact, sans pour autant réussir à l’appeler. Jamais, il ne s’était senti ainsi, aussi mal. L’impression d’être en train de perdre la seule qui comptait véritablement à ses yeux. On se bat suffisamment contre la vie pour laisser passer une telle chance. Il savait dans le fond, que son meilleur ami avait raison. Que s’il l’aimait, il devait tout lui dire. Mais il avait fallu attendre que la nuit tombe, une fois de plus, pour qu’il réussisse à s’habiller, quitter son appartement. Il était parti à pieds jusqu’au bar, marchait au ralenti. Ses yeux étaient encore rougis par ces larmes qu’il avait osé verser. De tous ces mensonges, de cette peur immense de se dire qu’après ça, il pourrait la perdre définitivement. Ne lui avait-il pas dit, promis même, qu’il ne la laisserait plus jamais derrière ? Et si c’était elle finalement qui le repoussait, en apprenant la vérité ? Son corps tremblant s’était arrêté à l’entrée du bar. Sa nervosité à son comble, il avait demandé une cigarette à l’un des clients installé dehors pour fumer. Et il avait faire de même, ne faisant que retarder le moment ou il devrait aller lui parler. Un soupire, une main qu’il passait dans ses cheveux, il était entré, s’était directement dirigé vers le bureau de Bo Bae, espérait l’y trouver. D’un geste maladroit, il toquait à la porte, avant de l’ouvrir. un simple « salut » peinait à s’extirper d’entre ses lèvres, alors qu’on devinait facilement, cette journée horrible qu’il venait de passer. Cette dernière nuit à ne rien faire d’autre que se morfondre, ressasser toutes les erreurs qu’il avait pu commettre avec elle. Et à bien y regarder, il était certain que dans ses yeux, on pouvait y voir toute la détresse, et toute la peur qui émanait de lui. Plus encore lorsqu’il se retrouvait face à elle.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 1:12
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Elle voulait lui laisser du temps, de l’espace. Lui laisser le temps de vouloir le retrouver. Elle oscillait entre la peur, puis la colère et tantôt l’inquiétude. De le perdre, de ne jamais le revoir. Mais surtout l’inquiétude de se dire qu’il lui était arrivée quelque chose. Peut-être qu’il avait eu un accident sur la route, trop bouleversé pour faire attention ? Il aurait pu lui arriver n’importe et c’était avec cette pensée qu’elle avait saisi son téléphone un million de fois cette journée-là. Mais chaque fois une petite voix lui soufflait de le laisser tranquille, que tout allait bien et qu’il avait simplement besoin de temps … Elle avait fait réparer la climatisation cette après-midi-là. Les heures avaient défilé lentement, elle se demandait s’il allait revenir aujourd’hui, lui envoyer ne serait-ce qu’un message. Au bout de combien de temps pouvait-elle lui envoyer un message ? Combien de seconde de plus devrait-elle laisser filer avant de pouvoir le retrouver ? Elle se torturait l’esprit, tant qu’elle en avait mal à la tête, une nausée lui retournait le ventre. Elle n’avait envie de rien. N’arrivait à rien. Elle monta à son appartement pour prendre un bain, tenter de se détendre. Rien qu’un peu, mais en se déshabillant et en apercevant son reflet dans le miroir Bo Bae se mit à pleurer. Comment voudrait-il pouvoir désirer un telle corps ? Elle qui s’était cru guéris réalisait qu’elle ne l’était pas du tout. Sans le savoir elle attendait beaucoup trop de Do Young, beaucoup trop du regard qu’il poserait sur elle, et de ces plaies encore béantes bien qu’invisibles. C’était si douloureux pour elle de se savoir brusquement raccrochés au passé. Elle s’effondra dans sa douche. Frottant son corps furieusement avec son gant de crins. Rougis, parfois même griffé, elle détestait cette sensation, ce corps qu’elle voudrait changer. Elle savait au fond d’elle qu’il ne l’avait pas fui pour ça, elle pensait le savoir tout du moins, mais son esprit abîmé ne pouvait s’empêcher de faire un lien. Dis-moi que je ne te dégoute pas … Etait-ce trop de pression pour lui ? De toucher un corps brisé ? Des années avaient passés et pourtant … Elle resta à nouveau un long moment à pleurer, c’était beaucoup trop de pression mentale pour elle. Elle qui ne se plaignait jamais craquait soudainement … Elle était épuisée, si fatiguée de tenir debout et de sourire sans cesse. Elle n’y voyait plus l’intérêt si elle n’avait pas Do Young avec elle … Quand la nuit tomba, elle se réfugia dans son bureau. C’est moins vide que son appartement qui lui paraissait immensément silencieux, et son bureau avait l’avantage d’être isolé du Kurss. Elle n’avait pas envie de se mélanger à la foule ce soir encore. Elle entendit à peine la porte s’ouvrir, seule sa voix lui parvint, comme un fantôme qu’elle aurait oublié. Elle qui regardait à travers la fenêtre en tentant de boire son thé sans grand succès se retourne brusquement vers lui. Surprise, plus encore de le savoir ici que de ne pas l’avoir entendu. Elle vacille un instant et avise son air maladif. Ils n’avaient pas fières allures tous les deux. Tremblante, sa première réaction est de poser son thé pour se précipiter sur lui. Savoir comment il allait. Mais elle se stop à 1m de lui réalisant qu’il ne voulait peut-être pas d’elle. Pas qu’elle approche. Elle déglutit péniblement et le fixe sans savoir quoi dire. Quoi faire … tout ce qu’elle voyait c’était cet air épuisé sur son visage. Ses yeux rougies … avait-il pleuré ? A cette constatation des larmes montèrent aux yeux de bae, un tumulte d’émotions qu’elle n’arrivait pas à contenir. Elle en oubliait sa propre condition et souffla tout bas « Qu’est-ce qui t’arrives Do Young … ? » explique moi …
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 1:56
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La journée avait été longue, compliquée. Une fois de plus, il avait envoyé des messages à Bom Chan, cherchait auprès de son ami le courage nécessaire d’aller lui parler. Mais il lui avait fallu encore de longues heures, avant de se décider. De quitter enfin son appartement, pour la retrouver. L’air frais ne lui faisait aucun bien, au contraire. Il ne faisait qu’observer ces gens marcher ci et là. Se demandait encore s’il arriverait enfin à lui parler. Il avait bien trop peur de sa réaction, de son rejet. Qu’elle finisse par lui tourner le dos. Et dans le fond, il me mériterait certainement, après tout ce qu’il lui avait fait subir. Elle avait beau l’avoir pardonné ces deux années de silence, il continuait de commettre des erreurs. Malgré les promesses, malgré ces quelques mots qu’il avait osé lui avouer. Pendant de longues heures, il avait encore tenté de peser le pour et le contre, de mesurer les risques qu’il prenait, si tant et si bien que cela soit possible. Mais il n’y avait pas d’autre solution, pas vrai ? Il était temps qu’elle sache, l’ampleur des dégâts qu’avaient causés cet accident. S’il avait trouvé le courage de se rendre à ces groupes de soutien, c’était pour être capable de lui en parler à elle. Surtout à elle. Elle ne méritait en aucun cas, qu’il continue sur ces non-dits. Parce qu’elle avait su se montrer présente, toujours, sans jamais poser de questions. Il lui devait bien ça, mais les mots étaient encore trop compliqués à prononcer pour lui qui n’avait pas fait le deuil de son corps, de ses rêves. Un long soupire qu’il laissait échapper d’entre ses lèvres, un courage qu’il ne trouvait pas, mais qu’il était bien obligé d’avoir, pour se rendre jusqu’à ce bureau. Il ne pouvait plus faire marche arrière. Il était temps, il le savait. Aussi compliqué que cela puisse être. Ecrasant son mégot dans le cendrier posé à l’entrée du bar, il n’avait même pas tenu compte de la présence de ses collègues. Il devait y aller, c’était maintenant ou jamais. Le moment de vérité. Allait-il perdre une amie, un soutien, son pilier ? Allait-il perdre celle qu’il aimait ? Il était terrifié. Un enfant apeuré, qui ne voulait que s’excuser, encore et encore. La sentir tout contre lui, trouver le réconfort qu’elle savait si bien lui offrir. A l’entrebâillement de cette porte, il sentait son coeur flancher, à la voir se précipiter vers lui. Pire encore, alors qu’elle s’arrêtait juste en face de lui. Toute la peine, tous les remords du monde semblaient être un lourd poids qu’il portait sur ses épaules, et dont il n’arrivait plus à se défaire. Sans qu’il ne puisse le contrôler, il enroulait déjà ses bras autour d’elle, nichait sa tête dans son cou, tandis que des larmes brouillaient déjà sa vue. « J’suis désolé... J’suis désolé Bae... » peinait-il à murmurer tout contre elle. Comprenait-elle le sens de ces excuses ? Il n’en était pas certain. Dans ces quelques mots, il lui demandait déjà pardon. De lui avoir autant menti. De ne pas avoir été capable de voir, de comprendre, qu’il ne voulait pas être qu’un simple ami. Mais qu’il refusait l’idée de la dégoûter, qu’elle puisse le voir autrement. « Je t’aime putain... j’voulais pas te blesser... » sanglotait-il, resserrant son étreinte. Par peur qu’elle s’en aille, qu’elle se détache de lui. Parce qu’il n’était pas certain de pouvoir le supporter, l’encaisser. Une vie sans elle n’aurait clairement plus aucun sens pour lui. Et ces derniers jours en avaient été la preuve. Il l’aimait bien trop pour la laisser derrière lui, le comprenait-elle ?
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 2:17
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Elle attend, le souffle court, le moins mot, le moindre geste de sa part, celui qui la poussera dans ses bras. Celui qui lui permettra de mettre un terme à cette souffrance au fond d’elle. Reviens moi Do Young. Car peu importe le prix, Bae est prête à le payer. Elle ne pouvait tenir sans lui, elle le savait et tout son corps déjà le réclamait, son âme criait au supplice. Laisse-moi t’aider. Voilà tout ce qu’elle voulait lui hurler parce qu’elle ne pouvait supporter de le voir aussi mal. De le voir se détruire ainsi. Ses oreilles bourdonnaient et son cœur frappait si fort dans sa poitrine qu’elle en avait mal. Elle tremblait, jurait être prête à s’effondrer s’il ne faisait pas un pas vers elle. Puis comme une délivrance il l’attrape, la saisie entre ses bras puissants bien que fatigué. Elle ne sait ce qui la fait craquer le plus. L’entendre éclater en sanglot, ses mots, la fatigue de ces dernières 24h ? Bae s’effondre contre lui et l’enroule dans ses bras qui se veulent protecteur. Ses propres sanglots lui arrachent des gémissements alors qu’elle le serre contre elle. « Je suis là … je suis là putain … » et tout explose dans son cœur. Son je t’aime, sa confession. C’est trop d’amour, trop de souffrance pour eux. Elle resserre son étreinte, vacillante, mais ne sombrera pas. Ne sombrera plus si elle peut le garder contre elle. Sa main vient rapidement retrouver sa nuque comme une habitude tendre et amoureuse qu’elle avait toujours eu avec lui. Pour l’apaiser, lui soulager de quelques pensées douloureuses. « M’abandonne plus. » gémit-elle presque avec une pointe de colère. « Pars plus ! Pars plus comme ça ! » sanglotait-elle contre l’épaule du garçon. Elle sait qu’il a des choses à dire, à lui expliquer, elle sait qu’il a le cœur lourd et la jeune femme n’est pas là pour l’accabler plus encore … Mais ses suppliques sont plus fortes qu’elle, il faut qu’il sache, qu’il sache qu’elle ne peut pas continuer sans lui. Qu’elle a beaucoup trop besoin de lui. « Ça fait trop mal sans toi … » souffle-t-elle en raffermissant sa prise. De quoi avaient-ils l’air tous les deux ? De deux gosses contrariés. Dévastés par une vie qu’ils ne maitrisaient plus tout. Ils ne leur restaient plus grand-chose si ce n’était cette relation qu’ils avaient tous les deux … la chose la plus forte ils devaient se raccrocher … Elle frémit contre lui et caresse sa nuque tendrement en murmurant « Do … je suis là … parle-moi … » murmure-t-elle en venant coller son front au sien, cherchant son souffle, caressant ses joues pour essuyer ses larmes. Parle moi mon amour …
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 2:49
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Do Young était mal, si mal que même cette étreinte en devenait douloureuse. Serait-ce la dernière ? Il espérait que non. Parce qu’il jurait, qu’il était incapable de vivre sans. Son coeur était lourd de ces années à cacher cette part de lui. Son esprit entier n’arrivait plus à réfléchir convenablement. Qu’avait-il fait ? A part détruire ce qu’il avait de plus important dans sa vie. Et toute cette souffrance s’échappait enfin. Pour la première fois depuis longtemps, il craquait, laissait ses maux l’emporter sur le reste. Lui qui gardait toujours tout pour lui, montrait cette faiblesse. Il resserrait son étreinte, encore. Terrorisé à l’idée qu’elle puisse disparaitre, ne plus faire partie de sa vie. Voyait-elle combien il était fou d’elle ? Voyait-elle cette détresse, après quelques heures à peine loin l’un de l’autre ? Do Young ne pouvait plus s’imaginer une vie sans elle, le comprenait. Ses sentiments explosaient, tous à la fois. L’amour, la peur, l’appréhension. Au point que tout se mélangeait. « Pardonne-moi Bae... » gémissait-il une fois de plus. Trop brisé par ces heures loin d’elle, à se morfondre, à prendre peur à chaque fois qu’il pensait aux prochains jours. « J’voulais pas te laisser... » ajoutait-il, déjà à bout de souffle, alors que ses suppliques lui arrachaient le coeur. Comment en étaient-ils arrivés là ? Il était le seul fautif, s’en persuadait. Comment avait-il pu laisser la situation dégénérer ainsi ? Au point de devoir fuir au moment même ou enfin, il avait eu le sentiment de se sentir complet. Pour la première fois depuis si longtemps. Et il s’en voulait, terriblement. Ne savait pas quoi dire, ni même quoi faire, pour qu’elle puisse le comprendre. Entendait-elle toute cette sincérité dont il faisait preuve ? Il l’espérait, si fort que sa voix se brisait sous l’émotion. « J’y arriverais jamais sans toi ... J’suis désolé putain ... » Il n’était bon qu’à ça, qu’à s’excuser. Pour tout, pour s’être enfui, pour n’avoir jamais trouvé le courage de lui parler de ces démons qui le torturait encore la nuit. Et s’il était prêt à s’effondrer, il n’y avait que cette étreinte qui arrivait encore à le maintenir debout. Son corps entier continuer de trembler, sans qu’il ne puisse calmer ces sanglots, sans qu’il n’arrive à la lâcher. Leurs fronts collés l’un à l’autre, il gardait les yeux fermés. Apeuré à l’idée que s’il les ouvrait, elle s’effacerait devant lui. Ses mains se cramponnaient à ses hanches, tandis qu’il tentait maladroitement de se calmer, de taire ces pleurs qui ne l’aidaient en rien à parler. « J’y arrive pas Bae ... » à dire ce qu’il avait à dire. A avouer cette blessure qui gâchait sa vie depuis si longtemps. « J’ai trop peur de t’dégoûter, que tu veuilles plus jamais t’approcher de moi ... » gémissait-il, sans trouver le courage de l’observer. Et si, au contraire, elle restait là ? Et si elle acceptait ? Jamais, il n’avait pensé à cette possibilité là, bien malgré lui.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 3:51
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Déchiré, déchirant, cet instant lui brutalise le cœur. Bo Bae se redresse pour mieux pouvoir le soutenir, pour mieux pouvoir le garder contre elle. Elle pouvait sentir les larmes du garçon lui mouiller son haut. Elle pouvait entendre son souffle se couper, sa poitrine se soulever difficilement. Il avait mal, il souffrait, d’une souffrance évidente et déjà Bo Bae oubliait ce qu’elle ressentait pour n’aspirer que la douleur de l’homme qu’elle aime. Elle l’écoute, ses suppliques lui déchirent le cœur. Il lui demande pardon, supplique qu’elle lui pardonne, mais elle avait déjà oublié tout le mal qui avait été fait. Elle avait déjà pardonné, n’en avait même jamais voulu au garçon … Il était là, contre elle à présent et elle refusait de le lâcher. Et soudain elle eut peur, peur de comprendre ce qu’il voulait lui dire. Confuse, perdue, elle n’arrivait pas à saisir le sens de ces mots, quel secret avait-il enfouie en lui pour se dégoûter à point ? Avait-il tué quelqu’un dans son accident ? SI c’était le cas Bae serait capable de tout accepter de lui. Elle savait combien il était un homme bon, un amour, de ceux qui ont été brisé par la vie. Il n’avait pas toujours fait les bons choix, mais qui le faisait ? Pas elle, de toute évidence. Elle souffrait parce qu’il souffrait, comme si leurs émotions étaient en parfaite symbiose. Parce qu’ils s’étaient toujours compris, pas vrai ? Elle tire sur sa manche et vient lui essuyer ses larmes à nouveau, ce petit nez qui coule et attrape ses joues de ses mains délicates. « Regarde-moi … » murmure-t-elle, le forçant avec une douceur qui lui était propre à croiser son regard. « Jamais de toute ma vie je n’ai ressentie plus vive douleur qu’à l’idée de te perdre à nouveau Do Young … jamais … » assure-t-elle, tout bas comme un secret, comme pour ne pas le brusquer. Elle se rapproche de lui un peu plus, si cela était toutefois possible et souffle « Alors quoique tu aies fait … quoiqu’il puisse s’être passé … je ne te quitterais pas. Jamais … Do Young … Je … » Sa voix se serre d’émotions, avant qu’elle ne murmure dans un dernier effort « J’peux pas … j’peux pas vivre sans toi … j’peux plus … tu comprends … ? J’peux plus imaginer ma vie sans toi … alors tu peux avoir fait le pire … ça n’aura aucune importance pour moi. Aucune. » je t’aime putain. Mais sa voix se cassa à nouveau, peinant à maitriser la violence de cet amour qu’elle éprouvait pour lui …. Elle ne peut peut-être plus parler, mais elle peut lui montrer et le souffle déjà coupé, elle se penche vers lui et vient poser ses lèvres contre les siennes. Un baiser chaste, mais tendre, infiniment tendre, remplie d’un amour qu’elle n’aurait su lui expliquer avec des mots … Un baiser plus maitrisé, mais si intense. Lentement elle se détache de cette bouche et murmure « Je suis à toi. » pour toujours. Oui, elle était à lui, avec lui, qu’importe les épreuves à surmonter … Elle l’entraine doucement vers le petit canapé du bureau et l’y assoit en se glissant à genoux devant lui, entre ses cuisses, sans lâcher sa main. Son visage relevé vers lui elle attendant la confession, celle qui déchirait son amant de toute part.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 5:18
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Si pendant longtemps, il avait cru que cacher son handicap serait la meilleure chose à faire, peut-être se rendait-il compte qu’il avait eu faux sur toute la ligne. Quand il voyait ou ça le menait, il regrettait d’autant plus ses choix. De ne pas avoir trouvé le courage de tout expliquer avant. Mais ces deux années de rééducation l’avait bien assez traumatisé pour ne pas vouloir en parler. Les regards de certains dans la rue lui avaient fait comprendre qu’il était mieux de le cacher, ne jamais montrer cette faiblesse. Cet handicap qui en dégoûtait plus d’un. Il s’était tellement attelé à le faire, que parfois, il arrivait encore à croire qu’il n’avait pas perdu cette partie de lui. Qu’on avait pu briser ses rêves, mais pas le reste. Ca avait fonctionné, un temps. Jusqu’à ce que la vie le rattrape. Qu’elle lui rappelle que vivre de cette façon n’était pas la solution. Ouvrant finalement les yeux, il croisait son regard, s’y plongeait. Ecoutait ses mots avec une attention certaine. Dieu qu’il voulait y croire... Que tout ce qu’il ressentait était partagé. Qu’elle puisse tenir à lui comme il tenait à elle. Qu’elle puisse l’aimer, comme lui l’aimait, depuis le premier jour. Un espoir fou qui pourrait se briser à n’importe quel instant. Une idée qui le laissait silencieux. La seule réponse qu’il pouvait formuler se trouvait dans son regard. Rempli d’un amour sincère. De cette souffrance, d’avoir gardé la distance si longtemps. De n’avoir été que cet ami, alors qu’au fond de lui, il avait toujours souhaité plus. Un regard rempli de peurs, qu’elle ne s’échappe, que tout s’écroule finalement. Et ce baiser qu’elle lui offrait, lui donnait cet espoir fou. Que véritablement, rien ne pourrait jamais les séparer. Peinant à croire que ce geste était réel, il le savourait, de cette douceur qu’elle savait si bien lui apporter. Une tendresse qui réchauffait le coeur, qu’importe à quel point le sien pouvait être abîmé. Puis, il s’était laissé guider jusqu’au canapé, s’était laissé tomber dessus. Il savait ce qu’elle attendait, mais il savait surtout qu’il était temps pour lui, d’exprimer tout ce qui s’était passé ce soir là. Incapable de trouver les mots les plus adaptés, les yeux perdus dans le vide, il mordillait ses lèvres nerveusement. Attrapant sa main, il la posait sur as cuisse gauche. Geste qu’il n’’accordait jamais, une partie de son corps qu’il ne laissait personne toucher. Peut-être avait-elle pu poser sa tête sur cette dernière, mais rien de plus qu’une zone sensible qu’il faisait en sorte de toujours mettre à l’abri. « Je t’ai jamais parlé de l’accident... » commençait-il, tandis qu’il faisait glisser lentement la main de Bo Bae sur sa cuisse. Il déglutissait, cherchait encore ses mots, anxieux. « Je ... Je traversais la rue quand un mec ivre m’a percuté... » continuait-il, faisant passer sa main sur son genou. Et même à travers le tissus, il savait qu’elle pouvait sentir son manchon, celui qui lui permettait de maintenir cette prothèse qui remplaçait sa jambe. « J’ai tout perdu Bae... » sans être capable d’ajouter quoi que ce soit, et pour la première fois, il guidait sa main sur sa prothèse. N’étant plus capable de sentir son touché, lui laissant découvrir un membre disparu, pour lequel trônait à la place un plastique épais, dont la forme pourtant, laissait encore à penser qu’il ne s’agissait que d’une jambe endommagée. Un sanglot qui le secouait, la tête baissée. Il n’osait pas encore croiser son regard. Cette peur omniprésente d’y voir quelque chose qu’il regretterait, une fois de plus.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 8:39
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Attentive à ses réactions, Bae se concentrait uniquement sur lui … Sur ce qu’il tentait de lui avouer, sur ces sanglots qui le secouaient. Oh Do Young, mon amour … tu n’as plus à affronter ce monde tout seul. Elle retient une grimace, son cœur douloureux de le voir ainsi … Elle se laisse guider, lui qui saisit sa main pour venir la poser sa cuisse. Elle pense devoir lui montrer sa présence ainsi, caresse sa cuisse tendrement avant qu’il ne la fasse glisser lentement, très lentement tout ne parlant. Lui expliquant une chose que la jeune femme a du mal à comprendre. Elle imagine l’accident, son cœur rate un battement à l’image du corps de son amant heurtant une voiture, étendu dans la rue. Il avait risqué sa vie ce jour-là. Il avait failli mourir, ce n’était pas qu’un simple accident, mais Bae était bien loin de comprendre à quel point. Elle ne fait pas attention à ce que ses doigts frôlent, n’écoute que la voix cassée de Do Young. Elle met de longues secondes avant de saisir le sens de ses paroles, alors qu’elle réalise que la matière sous ses doigts était plus … dur. Lisse. Très lisse. Comme un plastique poli. Elle déglutit et baisse lentement son regard vers la jambe de Do Young. Son sanglot la brise un peu plus. Elle ne comprend pas, ne veut pas comprendre. Tout lui parait irréel … Interdite elle laisse ses mains courir le long de ses deux jambes, comme pour les comparer. Elle presse, par endroit un peu plus fort, sa poigne pour sentir la différence de texture. Devine par endroit de creux peu naturel. Elle l’avait déjà vu boiter, n’y voyait là qu’une blessure qui peinait à guérir. Jamais Bae n’aurait pu imaginer que Do Young cachait un si lourd secret … Glissant jusqu’au bas du pantalon, la jeune femme hésite, craignant à la fois ce qu’elle va découvrir sous le tissu, et d’aller trop loin pour Do Young … Elle sent sa gorge se serrer, elle ne pleure pas, le choc à anesthésié ses émotions. Elle n’arrive pas à réfléchir, son esprit est aussi blanc qu’il se trouve assaillit par un million de questions. Délicatement ses doigts soulèvent l’ourlet de son pantalon pour venir toucher sa cheville, mais loin de toucher une chaire tendre et une peau chaude, la jeune femme se heurte à une matière solide et froide. Elle se fige, n’ose pas remonter ses doigts. Elle peine à réagir, se demande comment elle avait pu faire pour ne jamais le remarquer. C’est vrai que Do Young mettait toujours des jeans, même en pleine été, qu’il ne se baignait jamais … refusant les invitations de bae d’aller à la piscine. Chaque fois qu’il dormait, il gardait ses vêtements et … était-ce pour ça qu’il disparaissait toujours avant qu’elle ne se réveille ? Son cœur s’affolait et comme si le temps s’était arrêté un instant, il reprenait brusquement sa course et la frappait de plein fouet. Ses yeux s’embuèrent alors qu’elle souffla, ayant besoin de mettre des mots sur ce qui venait de lui être avoué « Tu as perdu ta jambe … » et le sanglot plus fort de son amant la ramena à la réalité, la sortie de sa torpeur. Tu as perdu ta jambe. Elle était là la vérité effroyable qui devait la dégoûter et lui faire peur. Qu’est-ce que … ? J’ai tout perdu. Lui avait-il dit … parlait-il de sa jambe entière ? Ou de tout ce qui se raccrochait à cet incident … son avenir ? sa passion ? sa confiance en lui … ? Retirant sa main pour ne pas le gêner davantage Bo Bae se redresse en reniflant, soudain pleine de fougue, parce qu’il était hors de questions que l’homme qu’elle aime se détruise ainsi. « T’as pas tout perdu ! » souffle-t-elle en attrapant son visage. « Tu es en vie ! Et tu m’as moi … tu m’as moi Do Young. » sa voix est pleine d’émotion, elle déteste tant l’expression de son visage, crispé dans une douloureuse grimace qu’elle voudrait pouvoir effacer à tout jamais des traits ravissants de son amant. « Tu m’as moi … » et elle avait conscience que ce n’était certes qu’une maigre consolation face à tout ce que le garçon avait perdu, mais il pouvait être certain qu’elle ne l’abandonnerait jamais … « Do Young … je … » soudain elle écarquille les yeux comprenant la situation de la veille comme on la frapperait d’un éclair de lucidité. « C’est pour ça que tu es partie … » gémit-elle comprenant alors la détresse de son amant. « Parce que je … » elle s’offusque, perd son souffle avant de se rapprocher de lui plus encore « Je … Je suis … je suis tellement désolée Do Young … sincèrement désolée de t’avoir fait ça … Mon dieu … pardonne moi … je t’ai brusqué et … » elle secoua la tête, se maudissant de n’avoir jamais rien vu, de n’avoir jamais compris … Comment avait-elle pu être aussi aveugle alors que l’homme qu’elle aime souffre devant elle depuis tant de temps … Il ne voulait pas qu’elle voit sa jambe alors il n’avait eu d’autre choix que de fuir, car Do Young se voyait laid, si laid depuis son accident … Mon dieu mon amour … Un hoquet lui arracha un gémissement alors qu’elle chercha à nouveau son regard, le visage baigné de larmes incapable de se retenir « Jamais, jamais je ne pourrais être dégoûtée de toi, ou de ton corps … Je me moque totalement de cette jambe que tu as perdue mais je souffre, je souffre avec toi parce que toi tu n’arrives pas à faire le deuil de ton accident. Oh mon dieu Do Young … » tant de choses se bousculaient dans sa tête à cet instant. Elle voulait dire tant de choses à la fois qu’elle se sentait débordée. « Do Young Je t’aime ! » lâche-t-elle avec cette même passion et détresse dont il avait su faire preuve. « Je t’aime tellement … tu n’imagines pas à quel point … Je t’aime depuis le premier jour où je t’ai vu … mais j’ai été trop lâche pour te l’avouer, pour te le dire. Pour te dire que je ne voulais pas n’être qu’une amie pour toi … pour te dire que je supporte pas ton absence et que je peux pas vivre sans toi … tu comprends ? tu comprends à quel point je t’aime … à quel point j’ai besoin de toi … J’peux pas … j’peux plus si tu n’es plus là … » souffle-t-elle si vive et si féroce dans sa ferveur. « Je t’aime tellement que peu m’importe les séquelles de ton accident … je serais là pour toi … pour les surmonter avec toi … Parce que je veux te rendre heureux Do Young … parce que putain je t’aime idiot … je t’aime depuis des années … depuis … depuis le début … » Elle s’était pressée contre lui, l’écrasant peut-être sans le vouloir contre le dossier de ce canapé. Collant son front au sien elle répéta contre sa bouche « Je t’aime … je t’aime … laisse moi t’aimer … laisse moi t’aimer mon amour … » une supplique qui faisait toute la différence. Parce qu’il était là le réelle problème … accepterait-il qu’elle l’aime ? Qu’elle lui donne tout … ? Laisse moi t’aimer mon amour.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | Lun 14 Sep - 16:15
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Qu’il était douloureux de repenser à ce fameux soir. Au jour même de cet accident qui avait tout changé. Il ne se souvenait pas de tout. Se rappelait simplement être en train de traverser la route, avant le trou noir. Pour le reste les médecins, quelques policiers, lui avaient donné quelques éléments de réponse. Rien de plus. Jamais il n’avait pu mettre un visage sur celui qui avait détruit sa vie. Qui avait réduit à néant ses rêves, ses espoirs. Sa carrière, celle qu’il s’était construit seul. Il avait anéanti son coeur, brisé et changé son corps jusqu’à la fin. Et après ? Même plusieurs années après, Do Young n’arrivait plus à avancer. Se reconstruire était une étape longue et compliquée. Trouver de nouveaux rêves, de nouveaux espoirs. Il en était incapable. N’arrivait plus à s’accrocher à quoi que ce soit. Sauf peut-être elle. Bo Bae. La seule qu’il avait osé retrouver. Sans jamais rien dire. Seulement se cacher, encore et encore. Seulement faire comme si de rien n’était, alors qu’au fond de lui, la noirceur avait pris toute la place. Depuis ce jour, il gardait bonne figure, même si le monde autour pouvait bien voir qu’il avait changé. Qu’il n’était plus le même. Mais jamais, il n’avait laissé qui que ce soit voir pourquoi. Comprendre à quel point il était abîmé. Ce poids pourtant, était devenu trop lourd à porter. S’il avait réussi à en parler avec son meilleur ami, il était bien plus difficile de lui en faire part à elle. Au point qu’il ne trouvait pas les mots. Et ce, même s’il avait imaginé un millier de façon de lui avouer. Cette peur restait ancrée, lorsque pour la première fois, il osait la laisser le toucher. Lorsqu’il laissait glisser ses mains sur ses jambes. Sans aucune force pour la regarder, observer la réaction qu’elle pourrait avoir. Parce qu’il imaginait encore le pire, n’arrivait pas à se rassurer. T’as perdu ta jambe. Une phrase pour lui arracher un cri du coeur, un gémissement qu’il n’avait su retenir. Un autre sanglot qu’il laissait éclater, perturbant ces quelques secondes de silence qui s’était installé entre eux. Elle était là, cette douloureuse vérité. Un membre en moins pour anéantir tout ce qu’il avait construit, pendant tout ce temps. Aurait-il un jour la force de le surmonter, il n’y croyait toujours pas. S’interdisait tout, absolument tout. Jusqu’à ressentir cet amour qu’il portait à la jeune femme, depuis tant de temps. Tu m’as moi Do Young. Et il se le répétait, sans cesse. Etait-il en train de rêver ? Etait-elle réellement là, avec lui ? Ou était-il une fois de plus perdu dans cette illusion, celle qui aurait pu le pousser à croire que pas même cette vérité puisse les éloigner. Il avait beau sentir ses mains sur ses joues, son corps basculer en arrière lorsqu’elle se redressait face à lui, il peinait à croire ce qu’il entendait. Le sentiment qu’il se perdait davantage dans un rêve qui prendrait fin demain. Et finalement, le plus impensable se produisait devant lui. Elle s’excusait. Lui demandait pardon pour quelque chose pour lequel elle n’était en rien fautive. « T’y es pour rien ... C’est moi qui ai tout fait foirer ... Ca a toujours été moi le problème ... » murmurait-il, sans qu’il ne soit certain qu’elle arrive à l’entendre.Même s’il avait découvert les sensations qu’il avait toujours imaginé dans ses bras, il refusait encore de croire que tout ça pourrait se produire une nouvelle fois. Il avait beau être fou d’elle, jamais il ne pourrait lui imposer ça. Un homme trop affaibli pour pouvoir parcourir ce chemin avec elle. Et c’était certainement pour ça, qu’il s’était attelé tout ce temps à n’être qu’un ami. Un simple ami, parfois trop présent. Mais maintenant que tout éclatait, dieu qu’il voulait plus ... Bien plus. Laissant sa voix le bercer, le rassurer peu à peu, il se maintenait à ça. Parce que c’était tout ce qui lui restait, finalement. La force de Bo Bae pour tenter d’avancer un peu plus chaque jour. Et si elle restait là, avec lui, alors il saurait s’en contenter. Je t’aime. Trois mots, trois petits mots pour changer la donne. Il ne les attendait plus. Et à les entendre, son regard s’ancrait au sien. Est-ce que tout ça était bien réel ? Etait-il certain de ce qu’elle venait de dire ? Il fallait qu’elle le répète, plusieurs fois, pour que l’information parvienne à son esprit. Il fallait qu’elle continue de parler, pour qu’il se rende compte exactement de ce qui était en train de se passer dans ce bureau. Que pouvait-il répondre à ça ? Maintenant qu’elle savait, pouvait-il espérer réussir à lui avouer qu’il en était de même pour lui ? Je t’aime. Laisse moi t’aimer. N’était-ce pas là tout ce qu’il était sur le point de lui demander, avant ce terrible accident ? N’était-ce pas là tout ce qu’il avait voulu entendre, sans pouvoir l’imaginer. Trop apeuré à l’idée que jamais, cela ne puisse se produire. Son front collé au sien, les mots lui manquaient. Terrible douceur dans laquelle elle arrivait à l’envelopper. « Bo Bae... » une supplique, douloureuse et pourtant si amoureuse. Sans pouvoir le maîtriser, il avait attrapé son visage entre ses mains, plaqué ses lèvres contre les siennes. Que pouvait-il répondre d’autre à une telle déclaration ? Chamboulé, perturbé par cette réaction qu’il avait longtemps crue impossible, il se perdait, de longues secondes, dans ce baiser qu’il lui offrait. Leurs visages baignés de larmes ne rendait l’instant que plus intense, plus incontrôlé. « Je t’aime Bae... » peinait-il à murmurer contre sa bouche. « Je t’ai toujours aimé... » avouait-il de cette voix brisée. « J’peux plus vivre sans toi... » Quelques mots de plus, avant de l’embrasser de plus belle. Se perdre dans une étreinte dont il avait tant besoin. Pour se rassurer, se dire que tout ça était bel et bien réel. Que malgré les années, les non-dits, aujourd’hui peut-être, chacun d’eux trouvait le courage de tout avouer, qu’importe ce qu’il en coûterait.
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Re: WOULD YOU HOLD ME UNTIL THE DAYLIGHT ? ft BOYOUNG ♥ | 
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