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open it's the police (jiyool)
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open it's the police (jiyool) | Jeu 24 Sep - 22:52 Citer EditerSupprimer
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@Choi Ji Yool & Bae Hak Nyeon
Dans sa voiture de patrouille Haknyeon soupira. Il allait bientôt finir son service et on lui avait foutu sur les bras, du tapage. Sérieusement ? Ce n’était pas comme s’il n’avait pas autre chose à faire. Il aurait préféré rentrer au commissariat et finir la paperasse qu’il devait faire. Il avait arrêté, dans la matinée, un dealer de drogue et il aurait aimé que tout soit en ordre avant la fin de son service. Seulement, c’était une utopie. Il ne pourrait pas le faire parce qu’il devait se rendre chez une demoiselle qui faisait apparemment trop de bruit. On ne lui avait pas donné de détails et il supputait que c’était parce que son mec lui donnait du fil à retordre et que soit elle gueulait parce qu’ils se disputaient soit parce qu’elle simulait. C’était un cas vu et revu pour le jeune policier et ça commençait sérieusement à l’emmerder. Il voulait plus d’action et moins de paperasse. Cependant, ce n’était pas lui qui décidait de ce qu’il faisait mais sa hiérarchie et ça l’énervait encore plus. Le jeune homme n’était pas connu pour son goût prononcé pour l’autorité et il avait choisi un boulot où il fallait obéir. C’était un peu paradoxal, il en convenait mais il aimait bien faire le bien autour de lui. C’était pour cette raison qu’il avait entamer des études dans la police et que maintenant, il avait le badge et l’uniforme. Cependant, il avait cru qu’il pourrait être sur les lieux des crimes plus rapidement. A la place, il se retrouvait à aller faire du porte à porte pour éviter que des voisins ne s’engueulent les uns avec les autres parce qu’ils faisaient trop de bruit. Il soupira alors qu’il se gara devant l’immeuble. Hak descendit de sa voiture, vérifiant qu’il avait bien tout sur lui avant de la verrouiller et d’entrer dans le bâtiment. Il ne savait pas réellement à quoi s’attendre mais il ne doutait pas un seul instant qu’il arriverait à gérer la situation. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait ce genre d’intervention et la plupart du temps, son regard noir et froid comme la glace remettait les gens en place avant qu’il ne dise quelque chose. Il espérait que cette fois-ci ce serait aussi le cas. Ainsi, Haknyeon pourrait rentrer plus vite déposer la voiture de patrouille, récupérer la sienne et aller se doucher avant de se mettre devant la télé, son plaid sur le corps et une tisane dans la main. Oui il avait des habitudes de vieux et les assumaient totalement. Il n’aimait pas sortir et encore moins passer du temps dans une boite de nuit ou un bar. Sa télé ou un livre et son canapé était ses meilleurs compagnons après une dure journée de travail. Hak finit par arriver devant la porte de la demoiselle en question et frappa à la porte tout en sonnant. « Police. Ouvrez. » Il énonça clairement et fort ces mots pour qu’on ne lui reproche pas ensuite de ne pas avoir bien fait son travail. Ce n’était pas rare que des personnes procédurières essayaient de faire en sorte de mettre fin à des carrières parce qu’elles n’aimaient pas la façon dont les policiers s’étaient comportés avec eux. Haknyeon était connu pour ses bavures, mais tant qu’on le respectait, il n’était pas méchant, juste un peu froid.
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Re: open it's the police (jiyool) | Jeu 1 Oct - 21:41 Citer EditerSupprimer
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@Bae Hak Nyeon & Choi Ji Yool
Se réveiller en sursaut. Étouffer dans son sommeil. Pleurer. Sentir son cœur s’emballer. Avoir les poumon remplis d’eau. Avoir chaud. Avoir froid. Être paralysée. Tous ces symptômes et bien d’autres ont commencé à rythmer ses nuits il y a longtemps. Puis le diagnostic est tombé, angoisses nocturnes, et personne n’a été surpris. L’adolescente, qu’elle était à l’époque, a simplement appris à faire avec. Aujourd’hui encore, Jiyool fait avec. Elle fait avec les hauts et les bas de ses angoisses, celles qui se calment du jour au lendemain et qui reviennent de plus belles au moindre changement émotionnel. Elle essaie de gérer son anxiété comme elle le peut. Mais ce n’est pas toujours si simple. Bien sûr, la jeune femme était consciente que son changement d’université et donc de lieu d’habitation serait un choc émotionnel important. Mais elle espérait sincèrement qu’en quelques semaines le stress quotidien retomberait et qu’elle serait très vite à nouveau capable de passer des nuits plus ou moins correctes. Quelle naïveté, elle pense alors qu’elle est allongée en pleurs sur son lit, son coeur bat à vive allure et c’est douloureux. La troisième fois cette semaine. Cela dure depuis plus de six mois et elle est fatiguée. Fatiguée de dormir si peu. Fatiguée de crier à pleins poumons. Fatiguée de pleurer sans cesse. Le froid dans son appartement lui glace le sang. Ou bien est-ce la solitude, qui se fait un peu plus présente ce soir que d’habitude. Ses pupilles fixent le plafond alors que les larmes ne s’arrêtent jamais de glisser sur ses joues. Jiyool aimerait juste dormir, dormir une éternité si elle le pouvait. L’étudiante reste ainsi pendant de longues minutes à se focaliser sur sa respiration, à tenter d’oublier le reste, à calmer son cœur qui semble prêt à exploser à tout instant. Elle pourrait presque se rendormir, presque, sa peur de faire une nouvelle angoisse est trop grande pour cela. Après ce qui lui semble des heures, elle sort de son état second. La sonnette, on frappe à la porte aussi. L’espace d’un instant, elle s’imagine que ce sont ces voisins qui viennent une nouvelle fois se plaindre du bruit qu’elle provoque dans son appartement au milieu de la nuit. Mais la voix forte qui s’annonce lui indique tout autre chose. La panique reprend de plus belle, son cœur se serre dans sa poitrine alors qu’elle se redresse difficilement sur son matelas. La police ? La dernière fois qu’elle a vu un policier c’était alors de la disparition de sa mère et elle n’en garde pas un très bon souvenir. Ses mains essuient frénétiquement ses larmes qui collent encore avant qu’elle se précipite pour ouvrir à l’homme. Sa main tremble sur la poignée mais retarder l’échéance ne peut rien apporter de bon. Alors elle se lance. Le regard froid et dur sur lequel elle tombe en ouvrant la porte lui donne envie de disparaître. Nerveusement, ses ongles s’enfoncent dans sa paume et elle détourne ses yeux brillants de ceux du policier. « J’ai fait quelque chose de mal…? » sa voix est faible et instable, elle est si anxieuse qu’elle se rend pas compte qu’elle oublie de saluer le représentant de la loi. La jeune femme s’imagine des milliers de scénarios qui justifierait la présence d’un policier devant sa porte aussi tard le soir, pourtant elle ne se rappelle pas avoir enfreint la loi rien qu’une fois dans sa vie. Lorsqu’elle lève de nouveau les yeux vers l’homme en uniforme, ses joues humides rougissent. Son visage fermé et ses yeux noirs l'impressionnent, ils la mettent mal à l’aise et elle ne se sait pas le cacher.
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Re: open it's the police (jiyool) | Lun 12 Oct - 23:09 Citer EditerSupprimer
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C’était monnaie courante que Haknyeon se déplace pour des tapages nocturnes. Il avait donc l’habitude de ce genre d’intervention. Cependant, celle-là était un peu spéciale. Des cris et des pleurs de femme, mais apparemment, la jeune femme habitait seule. Il ne comprenait donc pas d’où ça pouvait venir. Le plus souvent, c’était parce que les voisins se plaignaient de la musique, des bruits d’ébats sexuels ou même de disputes de couple ou de fratries. Là, de ce qu’il avait compris, c’était parce qu’elle criait tous les soirs, d’après ses voisins. Il n’avait pas de détails, juste la localisation du lieu où il devait se rendre. Et c’est ce qu’il fit. Il arriva à destination et se rendit devant la porte de la jeune femme. Il frappa à la porte et se présenta comme étant de la police. Plus vite il finirait cette intervention et plus vite il rentrerait au commissariat pour faire sa paperasse pour son arrestation du matin. Il espérait que la personne qui habitait les lieux se présenterait rapidement, qu’il lui dise ce qu’il avait à lui dire et qu’il reparte comme il était venu, sans rien faire d’autre. Hak entendit du bruit à l’intérieur et se dit qu’au moins, il n’aurait pas à sonner ou frapper à la porte encore une fois parce qu’elle était assez réactive. Elle ouvrit alors la porte et il nota le changement d’expression. Encore une fois, parce que lui était froid et distant de naissance, il inspirait la peur et l’inconfort quand on ne le connaissait pas, parce que son visage était totalement impassible. Le policier n’arrivait pas à exprimer ce qu’il ressentait autrement que par ses yeux et ses gestes d’amour. Sinon, son visage restait désespérément lisse et vide de sentiments. Haknyeon soupira légèrement avant de noter ses yeux brillants. Elle avait pleuré ou était en train de pleurer quand il l’avait interrompu. Il se demanda si c’était parce qu’elle s’était disputée avec quelqu’un ou parce qu’elle avait eu une rupture. Il allait enquêter sans réellement entrer dans l’intimité de la jeune femme pour le savoir. Elle prit alors la parole et il entendit bien son ton anxieux et sa voix faible. Elle n’allait définitivement pas bien et cela se voyait sur son visage. « Je viens vous voir parce que vos voisins ont appelé le commissariat à votre sujet. » Il la scruta des pieds à la tête et ne put s’empêcher de remarquer qu’elle semblait épuisée et sur le point de s’évanouir. Il se gratta la nuque avant de lui indiquer la raison de sa venue. « Ils entendent des cris et des pleurs venant de votre appartement Mademoiselle Choi. Nous sommes dans l’obligation de nous déplacer pour vous demander si vous allez bien. » Il tenta de regarder par-dessus l’épaule de la jeune femme sans rien remarquer de spécial. Peut-être qu’il y avait un petit ami violent qui se cachait de sa vue. Il se devait donc de lui demander. « Est-ce que vous allez bien ? Est-ce que vous êtes en danger ? » La piste du petit ami violent était toujours privilégiée parce que c’était celle qui revenait le plus souvent. Haknyeon ne serait pas étonné que ce soit également le cas ici aussi. Il scruta à nouveau ce qu’il pouvait voir de l’appartement de la jeune femme et encore une fois, il ne remarqua rien de plus que la première fois qu’il avait regardé. Elle avait l’air de vivre seule. Alors si c’était le cas, pourquoi hurlait-elle à la mort et pleurait-elle tous les soirs ? Il y avait donc quelque chose de plus qu’il ne savait pas et donc, il ne pouvait pas avoir de conclusions qui le satisfaisait vu qu’il n’avait pas tous les éléments en main.
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Re: open it's the police (jiyool) | Ven 23 Oct - 12:01 Citer EditerSupprimer
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D’aussi loin qu’elle se souvienne, Jiyool n’a jamais rien fait d’illégal. Elle est même au contraire plutôt rigide sur les règles et les lois de façon générale. Alors elle n’arrive pas à imaginer la raison de la venue d’un policier chez elle. L’étudiante acharnée ne vit que pour réussir ses études et parvient à boucler ses fins de mois en faisant des heures supplémentaires à la radio locale. Celle qui vit seule dans ce studio d’une vingtaine de mètre carré et qui lui parait pourtant encore bien trop grande pour elle seule. Jiyool ne fait pas de vague, elle n’en a jamais fait et elle n’en fera très certainement jamais. Alors elle ne comprend pas pourquoi elle doit affronter ce policier, qui n’a clairement pas l’air des plus sympathiques, au milieu de la nuit. L’étudiante se sent toute petite face à l’homme en uniforme, malgré ses un mètre soixante-dix qui d’habitude en impose. La fatigue ne l’aide pas à être mentalement forte face à cette situation des plus stressantes pour elle, sans parler du soupire de l’homme qui fait sonner le sang contre ses tempes de façon un peu trop inconfortable. Appuyée contre la porte d’entrée de son petit studio, elle prend son courage à deux mains pour demander la raison de la visite nocturne du représentant de la loi. Jiyool préférerait que ce ne soit pas le cas mais sa peur et sa fatigue sont notables dans sa voix, dans son ton. Elle sait qu’elle ne sait pas cacher ses émotions, ce n’est pas la première fois qu’elle perd contenance devant quelqu’un à cause de son anxiété. Sans perdre de temps, le jeune homme lui indique ce qui lui ait reproché et Jiyool n’est qu’à moitié étonnée. Bien sûr qu’elle sait que ses crises agacent ses voisins, mais elle ne pensait pas que c’était au point où ils en informeraient la police. Un sentiment d’injustice l’envahit, ce n’est pas une hors-la-loi, simplement une jeune fille avec des problèmes d’anxiété. Faire intervenir les autorités lui paraît être largement abusé. La jeune étudiante sent ses joues s’enflammer autant par embarras que par agacement alors que l’homme l’observe de haut en bas avant de lui donner les détails de ce pourquoi il s’est vu obligée de se déplacer. Est-ce qu’elle va bien ? Très certainement que non mais cela ne regarde pas la police, pas le moins du monde. Les yeux fixés au sol, elle reste silencieuse quelques instants avant de relever la tête vers son interlocuteur. « Non, non. Je ne suis pas en danger… Je vais bien. Désolée. » elle répond d’une petite voix. Jiyool n’est même pas sûre de la raison pour laquelle elle s’excuse, sûrement qu’elle se sent désolée d’avoir fait déplacer l’homme pour une chose aussi idiote que des crises de paniques nocturnes. Alors elle cherche une façon que cela ne se reproduise pas, elle aimerait que cela ne se reproduise pas mais encore une, ce n’est pas comme si elle avait le moindre contrôle sur son anxiété. Ce n’est pas faute d’avoir repris les séances régulières chez le psychologue en espérant que cela l’apaise. Non, elle n’a pas de solution, enfin pas de solution à court termes. Et elle a peur de ce que cela veut dire. « Je… Je risque d’avoir des problèmes si cela continue, n’est-ce-pas ? » Jiyool demande avant de détourner de nouveau le regard. La lèvre torturée entre ses dents, elle fronce les sourcils essayant de faire chauffer son cerveau et de trouver tout de même une solution. Elle suppose que si ses crises ne se calment pas, ses voisins feront en sorte que son propriétaire la mette à la porte. Peut-être que cela n’arrivera jamais mais elle doit garder en tête que cela est une possibilité non négligeable. « Je suis désolée. » sa voix tremblante répète sans même qu’elle ne s’en rende compte.
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Re: open it's the police (jiyool) | Mer 4 Nov - 18:11 Citer EditerSupprimer
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L’intervention aurait du être rapide. Du moins, il avait pensé que ce serait le cas. C’était généralement le cas. Il allait chez la personne, voyait ce qui se passait, verbalisait ou non, et ensuite il repartait. Seulement, parfois c’était plus compliqué et le policier se doutait que ce serait le cas avec cette intervention. Il y avait quelque chose de plus que de simples cris mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il pensait que c’était peut-être des violences conjugales mais de ce qu’il voyait dans l’appartement, elle vivait seule. A moins que son conjoint ne soit là que rarement, il ne voyait pas comment ça pourrait être le cas. Cependant, Haknyeon ne savait pas quoi penser de la jeune femme en face de lui. Elle ne semblait pas en danger immédiat. Elle ne présentait, de ce qu’il voyait du peu de peau qu’elle n’avait pas couvert, aucune trace de blessures quelconque et n’avait pas l’air d’avoir peur de quelqu’un qui pourrait se trouver dans son appartement. Cependant, il notait son état un peu fébrile. Elle ne le regardait pas vraiment dans les yeux, semblait même avoir envie de disparaitre sous terre. L’inquiétude de Hak monta en flèche alors que son regard resta ancré sur Jiyool. Il n’était pas censé s’inquiéter pour les gens chez qui il intervenait et en temps normal, il ne l’aurait très certainement pas fait. Cependant, il avait le sentiment qu’elle était seule et il aurait aimé que si ça avait été sa sœur à la place de cette jeune femme, le policier prenne le temps de bien vérifier qu’elle allait bien et qu’elle n’était pas en danger. Alors, Hak restait légèrement plus longtemps attendant une réponse à ses questions. « Vous êtes sûre ? » Lui redemanda-t-il, prêt à intervenir si quelqu’un la menaçait et qu’elle n’osait pas le dire. Il y avait souvent ce genre de cas, où la femme n’arrivait pas à dire qu’elle n’était pas en mesure de se défendre contre son agresseur qui était chez elle. Mais apparemment, ce n’était pas le cas de la jeune femme et il reposa son regard inexpressif sur elle tandis qu’elle demandait si elle allait avoir des problèmes si cela se reproduisait. « Je ne peux pas m’avancer. Mais effectivement, si vos voisins nous appellent encore vous risquez en effet d’avoir des soucis avec la police… » Haknyeon ne souhaitait pas l’effrayer mais c’était certain que ça risquerait d’arriver. Les policiers ne se déplaçaient en général jamais deux fois de suite pour rien. Il savait que la prochaine fois, suivant qui était le policier dépêché sur place, elle pourrait se trouver avec une contravention. Hak espérait que ce ne serait pas le cas, mais il ne pouvait pas prévoir. La jeune femme s’excusa alors à nouveau et il fronça les sourcils. « Ne vous excusez pas mademoiselle Choi… » Il ne pouvait pas nier qu’elle lui faisait de la peine et il aurait aimé d’une façon ou d’une autre l’aider. Seulement, le policier ne savait pas comment faire pour lui apporter du soutien sans paraitre trop intrusif et collant dans sa vie. Ce n’était clairement pas dans ses habitudes et il aurait aimé que cela reste le cas. Cependant, si Sojin avait été dans une situation similaire, il aurait apprécié que le policier le fasse. « Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour vous ? » demanda Haknyeon n’espérant pas réellement de réponses positives à sa question. Cependant, il aurait tenté de l’aider. Si elle n’acceptait pas, ce ne serait plus de son ressort et il partirait et il ne reviendrait vraiment que si jamais les voisins se replaignaient à nouveau. Cependant, il fallait aussi qu’ils soient un peu indulgents. Hak était sûr qu’ils faisaient eux aussi du bruit.
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Re: open it's the police (jiyool) | Jeu 19 Nov - 21:12 Citer EditerSupprimer
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Quelque part, elle comprend l’agacement de ses voisins, celui qui les a poussés à appeler la police pour signaler le bruit nocturne et dérangeant qui provient de son appartement. Ses crises de panique peuvent se montrer violentes et Jiyool a bien souvent du mal à les calmer, s’en suive de longues heures d’agonie où elle se noie dans ses larmes, prisonnière du silence et du noir de son appartement. Peut-être pleure-t-elle trop fort, trop longtemps. Mais elle se dit aussi que la réaction est exagérée, que plutôt qu’appeler la police, ses voisins auraient pu essayer de lui parler, essayer de comprendre le problème, essayer de la comprendre. Jiyool attend trop des gens, elle le sait pourtant que cela n’intéresse personne de savoir d’où viennent ses angoisses. Ce n’est pas comme si l’étudiante était particulièrement intéressante au fond, elle sait qu’elle est plutôt ennuyeuse, presque oubliable. Mais tout de même, savoir que ces gens ont décidé de la jeter sous un train plutôt que de lui venir en aide la dérange. Très certainement parce que jamais elle n’aurait osé faire la même chose, elle qui vendrait son âme au diable pour aider quelqu’un. Parce qu’elle sait qu’elle a besoin d’aide, même si elle n’a pas la moindre idée d’où cette idée peut venir, d’où elle doit venir pour qu’elle sorte la tête de l’eau. « Non, je ne suis pas en danger. » elle répond rapidement quand l’homme insiste. Parce qu’elle n’est pas en danger immédiat, et elle se doute que le policier a dû faire face à des situations où il a eu besoin d’intervenir pour défendre des personnes en position délicate. Ce serait idiot qu’il croit le contraire, quand ses crises ne la concerne qu’elle, elle seule et non, un homme violent. Non, elle n’a aucun souci avec qui que ce soit. Enfin, personne à part ses voisins à priori… Ce qui l’inquiète plus que nécessaire car Jiyool se rend à l’évidence, elle a beau chercher une solution pour que ses crises ne se produisent pas, elle n’en trouve pas. Elle a l’impression d’avoir tout essayé, vraiment tout. Alors s’enfoncer un peu plus dans cet état morose qui l’envahit, elle finit par partager ses craintes avec le policier en face d’elle. Celui-ci lui confirme qu’elle risque de se retrouver une nouvelle fois nez à nez avec la police si elle continue d’agacer les habitants du logement à côté avec ses crises à répétition. L’étudiante couine piteusement à la réponse, une grimace sur le visage. Puis elle avale difficilement sa salive en hochant la tête, signe qu’elle a compris la situation dans laquelle elle est, avant de s’excuser une nouvelle fois. Certainement qu’elle ferait mieux de s’excuser envers ses voisins de le déranger à ce point, mais elle ne souhaite pas leur faire plaisir, pas quand ils sont aussi peu tolérants et bienveillants. Elle l’observe froncer les sourcils, avant de lui dire qu’elle ne devrait pas s’excuser, pas envers lui en tout cas. Jiyool lui offre un sourire faible à sa remarque, l’homme n’est pas aussi intimidant qu'il semblait être il y a quelques secondes, mais elle reste sincèrement surprise quand celui-ci lui propose son idée. Ses yeux ronds le fixent quelques secondes, étonnés de sa proposition, avant que son regard se détourne pour divaguer sur le sol. En temps normal, elle aurait vérifié que des oreilles indiscrètes ne trainaient pas avant de prononcer ces mots, mais à cette heure-ci elle est quasiment sûre d’être seule avec le policier. « Pour être honnête, je ne sais pas moi-même ce que je peux faire pour arrêter ça. » elle chuchote alors qu’elle joue avec ses doigts. « Des fois, elles partent toutes seules. Mais quand elles reviennent, je ne sais pas comment faire pour les arrêter. » elle continue en relevant la tête vers l’homme, elle ne sait pas pourquoi elle lui explique cela. Il est policier, certainement pas psychologue, cela ne l’intéresse sûrement pas du coup, pire cela doit l’ennuyer. « Mes angoisses nocturnes n’en font qu’à leur tête. » ou qu’à la sienne plutôt, mais elle n’a aucun contrôle dessus.
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Re: open it's the police (jiyool) | Ven 4 Déc - 17:30 Citer EditerSupprimer
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La détresse de la jeune femme était presque palpable et Haknyeon ne savait pas comment y répondre. Elle ne semblait pas en danger imminent et elle lui affirma que c’était le cas une nouvelle fois. Alors qu’est-ce qui la mettait dans cet état-là ? Il n’en avait aucune idée et ça l’inquiétait parce qu’il voyait Sojin à sa place et savait que si quelque chose comme ça arrivait, certains policiers n’en auraient rien à foutre de ce qui se passait sous ses yeux. Hak n’était pas ce fenre de policier. Certes, il ne se mêlait que rarement de la vie des personnes chez qui il était envoyé mais elle paraissait si fragile qu’il ne pouvait pas rester les bras croisés à ne rien faire. Ce n’était pas réellement bon de le faire. On pouvait s’attacher émotionnellement. Cependant, vu que le policier n’était pas une personne qui laissait facilement voir ce qu’il pensait et ressentait, il n’y avait pas de souci à se faire de ce côté. Il ne restait là, simplement parce qu’il aurait aimé que si ça avait été sa petite sœur, on prenne le temps et la peine de le faire. Alors, il tentait de la faire parler, même si ce n’était que de simples excuses, le temps qu’il trouve un moyen de l’aider ou au moins de la comprendre. Il lui expliqua qu’elle allait avoir des ennuis si ça venait à se reproduire et en même temps qu’elle ne devait pas s’excuser. S’il se passait quelque chose et qu’elle n’avait pas la maitrise de cette situation, ce n’était pas vraiment sa faute. Cependant, tout le monde ne pensait pas pareil que lui et elle se retrouvait avec la police sur le dos alors qu’elle n’avait, en apparence, rien fait de mal. Haknyeon se souvenait que dans l’appel, ça parlait de cris et pleurs incessants. C’était pour cette raison qu’il en avait déduit qu’elle avait un petit ami ou un mari violent. Mais elle était seule de ce qu’il voyait et surtout, elle n’avait aucune trace de blessures. Il était donc perdu quant à la raison de son déplacement. Il demanda donc s’il y avait quelque chose qu’il pouvait faire pour elle. Après tout, peut-être qu’elle lui expliquerait la raison des bruits que ses voisins entendaient. La jeune femme devant lui semblait réellement surprise qu’il prononce ces mots. Qu’est-ce qu’il y avait de bizarre à ce qu’il essaie de comprendre ce qui l’empêchait de dormir à une heure aussi tardive. Elle finit par détourner le regard avant de lui prendre la parole et commencer ses explications. Hak fronça les sourcils à ses premiers mots. De quoi parlait-elle ? La suite ne l’éclaira pas plus. Elle parlait par énigme et ça ne l’aidait pas à la comprendre. Elle finit par relever la tête vers lui et il hocha la tête doucement en apprenant que ce n’était que des angoisses nocturnes. Enfin « que » n’était pas le mot vu qu’elles semblaient faire de la vie de Jiyool un enfer. Il laissa un sourire discret prendre place sur ses lèvres et il planta son regard dans le sien, essayant d’être moins intimidant. « Je comprends… Plus ou moins. Ce n’est pas facile. » Il ne comprenait pas réellement. Il n’avait jamais été en proie à ce genre de choses parce qu’il ne se serait jamais laissé aller à ce point. Même quand son ex petit ami Youngjae avait décidé de le laisser tomber pour se marier avec une femme, il n’avait jamais pleuré, jamais laisser aller sa peine, intériorisant tout. Son sourire s’effaça tandis qu’il continuait de la fixer. « Je vais faire quelque chose que je ne fais jamais en temps normal mademoiselle Choi. » Il la prévenait que ce n’était pas conventionnel parce que d’ordinaire, il n’aurait jamais eu l’idée de le faire. Cependant, elle semblait en avoir besoin et il ne la laisserait pas dans le besoin. « Je vais vous prendre dans mes bras… Et vous faire un câlin. » Dit à voix haute son projet était légèrement malaisant, mais il laissait la possibilité à la jeune femme de refuser. Haknyeon ouvrit cependant les bras et s’avança vers la jeune femme, l’enlaçant contre lui. Il lui donna néanmoins de l’espace si jamais elle souhaitait se soustraire à cette étreinte.
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Re: open it's the police (jiyool) | Dim 20 Déc - 17:47 Citer EditerSupprimer
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On lui a souvent dit que cela passerait avec le temps. Jiyool se souvient de chaque personne qui a pu lui dire que ces angoisses passeraient avec le temps, elle se souvient aussi comment et pourquoi on lui a dit cela. Bien souvent parce que les autres la trouvent trop dramatique ou bien parce qu’ils ne comprennent pas la douleur qui sommeille dans son cœur, dans sa tête depuis que sa mère l’a abandonné. À certains moments, elle les a cru, elle s’est elle-même dit que son anxiété allait miraculeusement disparaître un jour quand elle trouverait la stabilité et le bonheur. L’étudiante s’est longuement bercée dans cette illusion que tout irait mieux un jour. Puis elle a compris que cela n’arriverait jamais tant qu’elle ne serait pas la vérité sur son abandon. Pourquoi sa mère était partie ainsi sans même se retourner ? Pourquoi celle-ci n’avait jamais essayé de la recontacter ? Pourquoi même, lorsqu’elle avait fait éruption chez sa tante, elle avait tout fait pour éviter de croiser sa fille ? Jiyool se pose sans cesse ses questions, et ce sont souvent celles-ci parmi ses autres pensées noires qui l’empêchent de dormir et finissent par lui couper le souffle. Lui donner cette impression de se noyer dans cette eau épaisse et sombre. Cette impression de couler au fond d’un lac glacial sans le moindre rayon de soleil comme espoir. Juste le noir et le froid infini. La solitude. Une solitude qui la bouffe petit à petit. Et tout cela l’effraie tant qu’elle ne peut s’empêcher de pleurer, de crier sa douleur lorsqu’elle reprend conscience dans ces nuits qui lui paraissent à la fois trop longues et trop courtes. L’étudiante ne sait pas elle-même ce qu’elle peut faire pour lutter contre ses états d’âme et ses réactions excessives, si excessives qu’elles dérangent ses voisins. À ce stade, elle pense avoir écouler toutes les solutions possibles. Enfin, non. Il lui en reste une, son psychologue lui en a parlé mais elle ne croit pas être prête à passer ce cap. L’idée de vivre sous antianxiolytiques et sous antidépresseurs ne lui dit rien, surtout quand son médecin lui parle des effets secondaires et du temps nécessaire pour sortir de leur dépendance. Non, pour rien au monde, elle ne souhaite passer par cette étape pour aller mieux. Quelque part, elle sait qu’en parler au policier ne va rien changer à la situation, il ne peut rien y faire et il n’en a sans doute rien à faire de ses excuses sur le boucan qu’elle peut faire la nuit. Il faut juste qu’elle cesse si elle ne veut pas avoir d’ennuis. Pourtant, Jiyool évoque tout de même ses angoisses nocturnes alors qu’elle répond au policier. Ce n’est pas quelque chose qu’elle cache mais ce n’est pas non plus quelque chose qu’elle partage avec un inconnu, alors elle se surprend elle-même. Peut-être est-ce le fait que l’homme soit un représentant de la loi et que cela la mette suffisamment en confiance pour lui dire. Bien sûr, elle ne s’attend à aucune réponse. Et surtout pas à celle-ci. Jiyool se sent soudainement mal à l’aise sous le regard de l’homme qui la fixe étrangement avant de lui annoncer son souhait de la prendre dans ses bras. Les yeux de la jeune femme s’arrondissent sous la surprise et sa bouche laisse échapper un petit « oh ». Jiyool voit les bras du policier s’ouvrir devant elle avant qu’il ne s’approche pour la prendre dans ses bras. Se figeant dans leur embrassade, l’étudiante hésite à accepter cet échange lorsque ses joues chauffent sous la gêne. Pas qu'elle ait le moindre problème avec les contacts physiques, mais avec un inconnu, elle n'est pas sûre de la voir d'un bon œil. Pourtant, elle finit par se laisser aller au bout de quelques longues secondes. Ses bras se referment légèrement autour de la taille du policier, ces gestes sont hésitants mais très vite, ils redeviennent naturels. « Je vous remercie pour cette… étreinte. » elle chuchote dans la chaleur de l'embrassade. Cet élan d'affection lui rappelle les câlins échangés avec son grand-frère lorsqu'ils étaient jeunes, ceux qui se sont doucement arrêtés lorsque Seonho puis Jiyool ont commencé l'université. Aujourd'hui, la cadet de la famille se rend compte que cette affection lui manque terriblement. « Je ne pensais pas que j’en avais tant besoin. » elle ajoute avant de s'écarter un peu et de sourire au jeune homme. Elle ne veut pas profiter trop longtemps de la gentillesse du policier. Elle penche un peu la tête sur la côte d'un air embarrassé puis elle lève les yeux vers l'homme. « Je peux vous inviter à entrer ? Pour un café ? ». Il est peut-être un peu tard pour un café ou alors trop tôt, mais Jiyool n'a pas tellement mieux à offrir. Son unique carburant est cette boisson noire amère et elle n'est pas sûre d'avoir autre chose dans ses placards.
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Re: open it's the police (jiyool) | Dim 17 Jan - 0:48 Citer EditerSupprimer
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Haknyeon comprenait maintenant, avec les explications de Jiyool, pourquoi les voisins avaient appelé les policiers afin qu’ils interviennent sur le terrain par rapport aux problèmes de bruit que la jeune femme causait. Il comprenait et en même temps ce n’était pas vraiment le cas. Lui n’avait jamais cédé de cette façon à ses sentiments. Il gardait tout en lui et n’extériorisait qu’en de très rare cas. Souvent avec Sojin quand elle ne pouvait pas voir ses lèvres bouger et qu’elle était dos à lui. Ce n’était pas fair play pour elle parce qu’elle était sourde et donc ne pouvait pas le réconforter quand il en avait besoin, mais c’était la façon de Hak de s’ouvrir et de laisser aller tout ce qui avait dans son esprit. Cependant, ce n’était pas parce que lui n’arrivait pas à exprimer ce qu’il ressentait que tout le monde était pareil et il avait l’exemple parfait devant les yeux. De ce qu’il voyait et avait compris des explications de Jiyool, elle ne contrôlait absolument pas ce genre de chose. Il voyait pourquoi ça pouvait déranger les voisins et en même temps, il se doutait que ces derniers n’avaient pas essayé de discuter avec elle pour saisir le problème ou au moins se montrer compréhensifs et compatissants. Hak soupira, déplorant l’égoïsme de l’humain avant de fixer la jeune femme. Si ça avait été Sojin à sa place, il aurait aimé que quelqu’un fasse ce qu’il s’apprêtait à faire. Ce n’était clairement pas professionnel et jamais encore il ne s’était laissé aller à ce genre de familiarité avec quelqu’un qu’il ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Seulement le policier se disait qu’elle en avait réellement besoin et ça se voyait dans son regard. Haknyeon la prévint néanmoins avant de faire ce geste. Elle n’était peut-être pas pour les contacts physiques et dans ce cas-là, il trouverait une autre façon de la réconforter. Il s’avança donc vers elle pour la prendre dans ses bras et la serrer fort contre lui. Il sentit qu’elle hésitait à lui rendre et quand elle le fit, il la sentit se détendre contre lui. Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres avant de disparaitre tout aussi vite alors qu’elle le remercie de l’étreinte qu’il lui donnait. Il voulut lui dire que ce n’était pas la peine de le faire, mais ne dit rien. Si elle avait besoin de le remercier, il la laisserait faire, elle devait en ressentir le besoin. Elle reprit la parole et hocha la tête à ses mots tandis qu’il la laissa s’échapper de ses bras. « Vous aviez l’air d’en avoir besoin. Disons que c’est ma façon à d’appliquer la loi et ce qu’on m’a appris. Même si je ne fais pas ce genre de choses aux inconnus d'habitude. » Jiyool était bien la seule pour qui Haknyeon avait légèrement abaissé ses barrières et s’était montré si peu professionnel. Si ses collègues le voyaient ainsi, ils se seraient moqués de lui et avec raison. Hak aurait été le premier à le faire si ça avait été un de ses collègues à sa place. Il fut surpris quand la jeune femme reprit la parole, le sortant de ses pensées pour fixer à nouveau son attention sur elle. Il regarda la montre à son poignet et haussa les épaules. Ce n’était ni trop tard, ni même trop tôt pour ce genre de boisson. Certes, il avait presque fini son service, mais il ne disait jamais non pour un café. « Avec plaisir Mademoiselle Choi… » Il adoucit son regard en le reposant sur elle. C’était tout ce qu’il pouvait lui offrir. Il n’avait jamais été expressif et ça se voyait totalement en ce moment, alors qu’il aurait du arborer un magnifique sourire pour détendre la jeune femme en face de lui. Seulement, il en était incapable. « Je ne voudrai cependant pas vous déranger. Vous prévoyiez peut-être de dormir un peu. » Haknyeon se doutait qu’avec la situation actuelle, ce serait impossible. Mais encore une fois, il donnait à la jeune femme une porte de sortie si jamais elle ne souhaitait pas rester avec lui.
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Re: open it's the police (jiyool) | Lun 25 Jan - 16:00 Citer EditerSupprimer
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Jiyool est rassurée de voir l’homme se détendre un peu, cela la rendrait presque heureuse de cette visite nocturne. Malgré ses airs renfermés qui lui donnent envie de le comparer à un ours serbe, il se trouve que le policier a en fait le cœur relativement tendre, ou le câlin facile en tout cas. Ce n’est pourtant pas le genre de la future éditrice de se laisser prendre dans les bras par des inconnus, elle aime prendre le temps de connaître les gens, de leur faire confiance, avant de leur ouvrir son coeur et de montrer son côté tactile. Car au fond, elle n’est pas si différente de l’homme en face d’elle. Si la situation provoque aujourd’hui sa gêne, lors des premières rencontres, Jiyool a rarement l’air aussi vulnérable, aussi fragile. Au contraire, les gens se confrontent bien souvent à un visage de glace et des mots piqués qui n’ont rien à voir avec son véritable caractère. L’étudiante parvient à se détendre dans l’étreinte réconfortante de l’homme. Lorsqu'elle se détache doucement de lui pour le remercier, elle est presque sûre d’apercevoir un sourire sur le visage froid du policier, mais celui-ci disparaît bien vite de ses traits. C’est au tour de Jiyool de sourire alors que le jeune homme parle de sa façon d’appliquer la loi… Appliquer la loi en faisant des câlins, l’idée fait rire la future éditrice. « Tout le monde a toujours besoin d’un câlin, non ? » dit-elle en penchant légèrement la tête sur le côté, dans un fin sourire sincère. Et comme les mots ne suffissent pas aux yeux de la jeune femme, elle propose alors à son interlocuteur d’entrer dans un café. Pas sûre que cela se fasse d’inviter un policier en service à entrer chez soi pour un café, elle est presque convaincue que le garçon va refuser son invitation. Sa surprise est notable quand la réponse se révèle être positive. L’air étonnée, elle cligne des paupières quelques secondes avant de réagir à la suite. Elle secoue la tête pour lui dire qu’il ne la dérange en aucun cas, au contraire, elle se sentira bien mieux que seule dans son appartement. Les yeux grand ouverts, elle se pousse de l’encadrement de la porter pour inciter silencieusement l’homme à entrer. « Merci, Monsieur… Le policier. Ce serait trop indiscret de vous demander votre nom ? » demande-t-elle alors qu’elle range deux/trois bricoles qui trainent à droite à gauche dans son entrée. Puis elle se tourne un sourire aux lèvres. « Je veux dire, j’aimerais bien connaître le nom de la personne à qui j’ai fait un câlin dans le couloir de mon immeuble au milieu de la nuit. ». Puis elle avance un peu dans son espace, allumant les lumières au passage qui jusque là avaient été oubliées, avant de réaranger son sofa trois places. « Je pense que le sommeil ne sera pas pour tout de suite. » Elle se dirige vers la petite cuisine de son studio, celle qu’elle utilise qu’en cas d’urgence, pour préparer un café frais sur sa vieille machine à filtre. Jiyool aura tendance à vous dire que c’est dans les meilleures cafetières à filtre, qu’on fait les meilleurs cafés tout comme c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure confiture. « Je n’ai pas grand-chose d’autre qu’un café à vous proposer et je suppose que c’est tant mieux si vous êtes en service cette nuit. » ajoute-t-elle, jetant un regard rapide au policier qui attend au milieu de sa pièce principale. C’est vrai qu’elle reçoit très peu, dans ses placards ne sont pas bien remplis, pas l’ombre d’une bière non plus dans son frigo. Après avoir appuyé sur le bouton, laissant la cafetière, elle revient plus proche de l’homme et lui montre le petit canapé pour lui proposer de s’installer. « J’étais votre dernier problème de la soirée ou vous risquez d’avoir encore d’autres appels ? » sa voix est légèrement presque amusée de se considérer comme un potentiel problème. Puis elle se décide à ouvrir la fenêtre malgré la fraîcheur dehors, la pièce est imprégnée par l’odeur de son anxiété. Bien sûr, elle sait que c’est totalement psychologique mais tant qu’elle n’aérera pas la pièce, elle ne pourra pas respirer pleinement.
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