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open it's the police (jiyool)
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Re: open it's the police (jiyool) | Mer 24 Fév - 0:34 Citer EditerSupprimer
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@Choi Ji Yool & Bae Hak Nyeon
Le câlin n’avait pas été prévu. C’était même la première fois que Haknyeon se laissait aller à ce genre de pratique avec une inconnue. Ce n’était clairement pas dans ses habitudes d’enlacer les gens sur le pas de leur porte parce qu’ils avaient besoin de réconfort et de chaleur humaine alors qu’il était en service. Ce n’était pas quelque chose qu’il faisait d’ordinaire, mais il devait avouer que ça lui faisait aussi à lui beaucoup de bien. Depuis quand n’avait-il pas tenu dans ses bras quelqu’un d’autre qu’un partenaire sexuel ou sa sœur ? Il ne se souvenait pas vraiment, mais il se détendait un peu plus alors que Jiyool acceptait cette étreinte plus que réparatrice pour eux. Hak hocha la tête quand la jeune femme reprit la parole, dévoilant un mince sourire, tout ce qu’il pouvait lui offrir. Elle avait raison, ils avaient tous besoin d’un câlin à un moment donné dans leurs vies. Il avait oublié ce point en ne pensant qu’au boulot et se perdre dans les bras de quelques inconnus. Ils finirent par s’écarter l’un de l’autre et tandis qu’il s’apprêtait à la laisser enfin finir sa soirée seule, elle lui proposa de rentrer chez elle. Haknyeon hésita quelques instants. Ce n’était encore une fois pas dans ses habitudes d’entrer chez les gens de cette manière et encore moins après une accolade. Cependant, il se dit que ça ne pourrait pas les tuer et leur ferait peut-être du bien aussi. Parce qu’à part ses collègues, sa sœur et le peu de personnes qu’il voyait, il n’avait pas vraiment d’interaction sociale et ça lui convenait très bien. Il entra donc chez elle, observant autour de lui l’endroit où la jeune femme habitait. Il se retourna vers elle quand elle reprit la parole, lui demandant son nom parce qu’elle voulait savoir à qui elle avait fait un câlin. Un air amusé passa sur le visage de Hak et il déclina son identité. « Officier Bae. Mais vous pouvez m’appeler Haknyeon si vous voulez. » Le policier la laissa arranger son appartement même s’il n’était pas si dérangé que ça. Elle devrait voir chez lui, c’était le bordel parce que Pepero passait sans vie à n’en faire qu’à sa tête et qu’à chaque fois que son propriétaire lui disait quelque chose, il n’écoutait pas forcément. La seule chose qu’il faisait de bien était qu’il n’allait pas sur le lit. Il avait bien compris que les poils de chien sur les draps ne convenaient pas réellement à Hak. Ce dernier reporta son attention vers Jiyool quand elle brisa le silence et se sentit peiné pour elle. A cause de ses angoisses, elle semblait fuir le sommeil et cela se voyait sur elle. Il aurait aimé faire plus pour elle, mais ils ne se connaissaient pas. Déjà qu’un câlin était quelque chose de bizarre, il n’allait pas en plus lui offrir plus. Il haussa les épaules en l’écoutant. « Un café c’est très bien. Je ne pense pas être en mesure d’accepter autre chose. » Il était en service et boire de l’alcool n’était pas quelque chose qu’il ferait pendant. Après oui, mais pendant, il préférait avoir les idées claires. Encore une fois Haknyeon observa la jeune femme et se fit la réflexion qu’elle ne recevait pas beaucoup chez elle. Elle n’avait pas grand-chose à proposer, ou alors elle était radine. Cependant, cette hypothèse ne paraissait pas convenir pour la jeune femme. Elle avait l’air d’être le genre de personne à se faire passer en dernière et faire passer les autres avant elle. Le genre de personne qui pensait que leur bonheur et bien être n’était pas important et qu’il leur fallait aider leur entourage. Hak ne connaissait pas vraiment Jiyool mais elle lui donnait cette impression-là. Se trompait-il ? Peut-être, mais de ce qu’il voyait et observait c’était le cas. Elle revint vers lui après avoir lancé la machine à café et il s’installa dans le canapé comme elle lui proposa avant d’esquisser à nouveau un léger sourire amusé. « Vous étiez le dernier appel. Je suis à la fin de mon service. » Il lui faudrait ensuite rentrer au commissariat pour déposer la voiture de fonction, récupérer la sienne avant de se diriger chez lui. Là, il prendrait une bonne douche chaude et se foutrait dans son lit pour dormir. Lui aussi manquait terriblement de sommeil comme la jeune femme, mais lui c’était du aux heures qu’il enchainait pour éviter de rentrer dans son appartement. « Mais vous n’êtes pas un problème. Ça arrive à tout le monde de ne pas être au plus haut. Le secret c’est d’être bien entouré. » Haknyeon avait vécu cette période de bas quand Youngjae l’avait quitté pour se marier avec une femme. Il avait tellement mal vécu cette rupture et cette trahison qu’il avait sombré petit à petit dans le noir. Seule Sojin et ses grands parents l’avaient aidé à sortir de cette passade de sa vie. Il fronça les sourcils en la voyant ouvrir la fenêtre. Y avait-il une odeur qu’il n’avait pas sentie ? Etait-ce lui justement qui sentait mauvais ? Il ne savait pas et ça le gênait un peu. « Vous avez chaud ? » lui demanda-t-il pour connaitre la raison de l’ouverture de cette fenêtre en pleine nuit assez fraîche.
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Re: open it's the police (jiyool) | Mer 17 Mar - 10:43 Citer EditerSupprimer
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C’est dans ces moments-là que Jiyool réalise combien elle a besoin d’affection et combien la solitude ne lui correspond pas. Trouver du réconfort dans l’étreinte d’un inconnu peut paraître anodin et pathétique, mais la jeune étudiante comprend à travers ce geste et le soulagement qu’elle ressent beaucoup de choses sur son état. Peut-être que vivre seule n’était pas une bonne idée, elle qui jusqu’alors a toujours vécu avec sa famille ou en communauté dans un dortoir… Elle a voulu jouer les indépendantes à prendre un studio pour avoir le calme nécessaire pour étudier et lire, mais elle se rend compte qu’elle a négligé ses autres besoins en faisant cela. Et rien que de comprendre conscience de cela lui fait un bien fou. Elle ne peut que remercier le policier de lui avoir ouvert les yeux en lui ouvrant ses bras. Alors pour lui exprimer sa gratitude et s’excuser de l’avoir dérangé au milieu de la nuit, la future écrivaine propose à l’homme de profiter d’un café en sa compagnie. L’hésitation qui traverse le visage de l’officier ne passe pas inaperçu pour Jiyool, ce qu’elle comprend parfaitement, elle n’est pas sûre qu’il ait le droit de prendre un café avec des civils sur son temps de travail. Pourtant, le jeune homme finit par accepter et par le suivre dans son appartement, où elle ose lui demander son nom. Bae Haknyeon, nom qu’elle retiendra en cas de problèmes. « Je pense que vous avez mon nom complet sur le signalement de mes chers voisins… Mais Choi Jiyool. Vous pouvez m’appeler par mon prénom aussi, nos âges ne doivent pas être si différents. » elle répond sur un ton également amusé, c’est vrai que leur rencontre est assez intéressante et le déroulement des dernières minutes assez hors du commun. Après avoir rangé quelques bricoles à droite et à gauche, la coréenne propose ainsi un café à son invité, à défaut d’avoir autre chose, et elle se rassure d’entendre que cela lui convient. Alors Jiyool lance sa vieille cafetière à filtre avant de rejoindre le policier sur le petit canapé de son appartement, l’interrogeant sur la soirée qui l’attend peut-être encore. Lorsqu’elle apprend qu’elle est son dernier appel, elle se sent aussi coupable qu’il ait été dérangé pour elle que de le soulager de ne pas le déranger plus dans son travail en l’invitant chez elle. « Vous allez rentrer pour une bonne nuit, ou plutôt journée, de sommeil alors... J’espère que cette tasse de café ne vous tiendra pas trop éveillé. » elle rétorque avec un petit sourire, même si elle se doute que même avec un café, le sommeil lui viendra s’il lui est nécessaire. Contrairement à elle que le sommeil boude, la plupart des gens qui tombent de fatigue arrivent à dormir malgré un café un peu trop fort. Coupée dans ses réflexions internes par l’officier qui lui soutient qu’elle n’est pas un problème, elle ne peut s’empêcher de sourire tristement et de soupirer discrètement face à sa remarque. « Hm, je sais. Cela ne fait pas très longtemps que je suis en ville, et… Je ne suis pas vraiment entourée à vrai dire. Mais cela va venir, je suppose. » dit-elle avant de finalement se lever du canapé pour évacuer ce nuage d’anxiété qui flotte dans la pièce depuis qu’elle a commencé sa crise de terreur nocturne. D’un geste mécanique, une habitude, elle ouvre la fenêtre de son studio en attrapant une bouffée d’air frais au passage, ce qui lui fait un grand bien malgré le froid de la nuit. Ses yeux se perdent sur l’extérieur quelques secondes, avant de sursauter quand une voix masculine s’élève de nouveau dans la pièce. « Désolée, si cela vous gêne… Je peux refermer si vous préférez ? » elle demande en jetant un coup d’œil vers lui. Puis elle sent que son geste a besoin d’être expliqué, ce n’est pas tout à fait normal d’ouvrir sa fenêtre en pleine nuit alors que les températures sont encore faibles dehors. Jiyool détourne les yeux, un peu embarrassée. « À chaque… crise, j’ai toujours l’impression d’étouffer, que l’atmosphère de la pièce est lourde ou quelque chose dans ce genre. C’est pour cela que j’aère un peu. » elle répond honnêtement, mais le pire à voix haute la fait se sentir bête de croire que son anxiété a une certaine présence, qu’elle laisse des traces dans l’air, alors que d’un point de vue scientifique, il n’en est rien. « C’est idiot et purement psychologique, je suis désolée. » ajoute-t-elle en passant sa main sur la nuque avant de refermer rapidement la fenêtre. Le regard fuyant, elle retourne à sa kitchenette où l’odeur du café prêt commence déjà à emplir le studio pour son plus grand bonheur. Jiyool leur verse deux tasses d’un café serré fraîchement moulu aux arômes fruités, qu’en tant que grande amatrice de café elle apprécie fortement. « Un sucre dans votre café ? ». Elle exécute les préférences de Haknyeon avant de le rejoindre, tasses en main, pour s’installer à ses côtés. « Et voici. Si vous êtes un amateur de café, vous devriez le trouver intéressant. Sinon, vous verrez, c’est un bon café. » explique-t-elle alors qu’elle tend sa tasse au policier. Les yeux de l’étudiante en littérature brillent à son explication, comme toujours alors qu’elle peut partager un peu sa passion pour le café.
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Re: open it's the police (jiyool) | Lun 5 Avr - 17:31 Citer EditerSupprimer
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Se présentant enfin après la demande de la jeune femme, Haknyeon laissa glisser sur ses lèvres un léger sourire. Effectivement, il connaissait son prénom ainsi que son nom de famille pour les avoir lus dans le dossier qu’il avait lu par rapport à l’appel de ses voisins. Il avait aussi eu accès à son adresse ainsi que son âge. Ils n’avaient que deux ans d’écart et ce n’était pas réellement beaucoup. « Effectivement, nous n’avons pas beaucoup d’écart. Je suis de 94 et vous de 96. » Il sembla gêné pendant quelques secondes avant de reprendre. « Ce sont des informations qui étaient présentes sur la base de données. Je n’ai pas cherché à fouiller. » Hak se justifiait alors qu’il n’y avait pas vraiment matière à le faire. Cependant, il n’avait clairement pas envie de passer pour un pervers qui fouillait dans la vie des personnes chez qui il se présentait. Ça n’aurait fait que faire plus peur à la jeune femme qu’autre chose. Le policier préférait dire la vérité avant qu’elle ne s’imagine des choses sur lui qui n’étaient pas vraies. Haknyeon avait réellement autre chose à faire de sa vie que de stalker celle des autres. Bien qu’elle ne soit pas si remplie que ça, il ne passait pas son temps à regarder et suivre avec attention la vie des personnes chez qui il allait pour diverses raisons par rapport à son travail. Heureusement cela ne parut pas la gêner et il put entrer dans son appartement pour prendre un café. Hak lui assura qu’elle était le dernier appel de son service et qu’il rentrerait bientôt pour sa journée de sommeil. « Ne vous inquiétez pas, même avec un café j’arriverai à dormir. Mon corps supporte mal le manque de sommeil. » Et son esprit aussi. Dans ces cas-là, il devenait irritable, plus qu’il ne l’était d’ordinaire, parlait avec agressivité et ne s’intéressait à presque rien. De ce fait, il ne lui arrivait presque jamais de ne pas faire ses heures de sommeil. Néanmoins avec son travail et son rythme décalé, il lui arrivait parfois de manquer de sommeil et dans ces cas-là, il devenait réellement difficile à supporter. Haknyeon remarqua alors la tristesse de son regard et du sourire que Jiyool lui adressa avant qu’elle ne reprenne la parole. Elle était donc plus isolée qu’il ne l’avait pensé. Il attrapa alors un carnet qu’il transportait toujours avec lui et un de ses stylos avant d’écrire son numéro dessus et de le tendre à la jeune femme. « C’est pas grand-chose, mais si jamais vous avez besoin de parler, ou d’un câlin, n’hésitez pas. » Le policier avait bien entendu taquiné la jeune femme sur le câlin mais il était quand même sérieux. Si elle avait besoin de lui, il serait présent. Hak ne faisait pas ça avec n’importe qui mais, il se disait que si sa petite sœur se retrouvait dans ce genre de situation, il aurait aimé savoir que quelqu’un prenait soin d’elle. Après tout, il ne pouvait pas faire plus que ça. Mais devenir son ami était tout à fait possible. Le jeune homme finit par la suivre du regard alors qu’elle alla ouvrir la fenêtre. Il réprima un frisson à cause de la fraîcheur et lui qui était un frileux lui demanda si elle, elle avait chaud. Il secoua cependant la tête quand elle demanda s’il voulait qu’elle ferme. Elle était chez elle, elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Lui, essayerait juste de ne pas trop montrer qu’il était gelé. Cependant, avant même qu’il ne puisse lui dire quelque chose, Jiyool reprit, expliquant les raisons de son geste. Haknyeon écouta avec attention, et laissa un mince sourire s’afficher sur ses lèvres. « Ne vous excusez pas et ce n’est pas idiot. Si vous vous sentez oppressée, vous avez raison d’ouvrir. Ce n’est jamais bon de ne pas laisser ce genre de choses disparaitre et si c’est votre façon de faire les choses, faites. » Il se gratta la nuque embarrassé parce qu’il allait avouer. « C’est juste que personnellement, je suis un grand frileux et qu’il ne fait pas chaud. Mais vous êtes chez vous, vous faites ce que vous voulez. » Heureusement pour lui, la jeune femme finit par fermer la fenêtre et il la remercia d’un signe de tête avant de la laisser aller chercher les cafés. Il répondit par l’affirmative à sa question sur le sucre et attendit qu’elle revienne et sourit discrètement en attrapant la tasse, tout en écoutant ses explications. « Oh vous savez, après avoir goûté le café du poste de police, vous trouvez tous les autres cafés intéressants et bons. » Il but une gorgée pour le goûter et hocha la tête comme s’il s’y connaissait. « Effectivement, il est très bon. Merci Jiyool. » Son regard s’adoucit alors que Hak le posa sur elle et lui posa une question sur sa vie. « Vous faites quoi dans la vie ? »
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Re: open it's the police (jiyool) | Mar 6 Avr - 11:06 Citer EditerSupprimer
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« Ne vous en faites pas. C’est votre métier après tout. » elle dit dans un petit rire à la suite de la réaction du jeune homme, il semble presque embarrassé de se souvenir de cette information sur elle. Mais Jiyool n’est pas du genre à s’en formaliser, elle n’a pas grand à cacher pour être honnête, rien à cacher, seulement des choses qu’elle n’évoque pas d’elle-même. « J’imagine qu’en lisant mon dossier vous avez dû apprendre beaucoup de choses sur moi. » elle sourit faiblement. Elle se doute que les traces de son histoire pas toujours très glorieuse trainent dans les papiers de la police. Notamment l’abandon de sa mère, la choix où sa tante a dû prévenir les autorités que la jeune Jiyool avait été laissée sur le pas de sa porte. Ou encore la fois où elle a porté plainte contre son dernier petit ami, qui a filmé et diffusé une vidéo dégradante d’elle à absolument toute sa promo, alors qu’elle était encore à la fac de Mokpo. Des choses qu’elle préfère probablement oublier mais qui font pourtant bien partie de son histoire et qui l’ont marqué plus que nécessaire. Les effacer n’aurait aujourd’hui aucun sens alors elle vit avec, plus ou moins dans la peur que les problèmes refassent surface un jour. Alors que la jeune étudiante propose un café au policier, elle s’assure au passage que cela ne l’empêchera pas de dormir à poings fermés alors qu’il devra rentrer un peu plus tard. L’homme la rassure que cela ne lui posera aucun souci, ce qui la fait sourire. « Vous êtes tout mon inverse. » déclare-t-elle. Malgré elle, son organisme a une résistance à la fatigue bien supérieure à la moyenne, résultats de nuits interrompues depuis son adolescence. Parfois, elle aimerait que le sommeil puisse l’importer dans une douce nuit en quelques minutes seulement, mais être peu sensible au manque d’heures dormies a aussi ses avantages, notamment pour ses études et son emploi. La différence entre eux, entre leurs deux caractères s’affirment encore lorsque Jiyool décide d’aérer son appartement pour se débarrasser de l’air oppressant qui plane dans la pièce suite à sa crise de terreur nocturne. Une simple habitude qui surprend le jeune officier. L’étudiante s’excuse immédiatement lorsqu’elle se dépatouille pour expliquer la raison qui la pousse à ouvrir la fenêtre, elle sait que cela peut paraître étrange. Mais lorsqu’elle constate que Haknyeon ne la juge aucunement, elle soupire discrètement de soulagement avant de lui offrir un petit sourire. « Oh je vois. Je n’ai pas envie que vous attrapiez un rhume à cause de moi, je crois que je vous ai causé assez d’ennuis pour ce soir. Alors encore quelques secondes et je referme. Promis. » elle répond finalement avant de fermer définitivement la fenêtre quelques instants plus tard. Jiyool récupère alors leurs deux cafés, pour en tendre un à son invité. Elle prend le temps de lui parler un peu des particularités de ces grains qui lui plaisent tant, le policer n’a pas l’air d’être un fin connaisseur dans le domaine mais la jeune femme aime partager sa passion pour le café. D’un œil attentif, elle observe l’homme prendre une gorgée, tout en s’installant confortablement sur son petit canapé. Lorsqu’elle croise le regard doux du garçon, elle sourit de contentement. « Tant mieux s’il vous plait alors. » elle souffle, prenant à son tour une gorgée de la boisson. La chaleur se répand dans son corps et lui fait un bien fou, si bien qu’elle laisse son dos aller contre le dossier du sofa en soupirant. Ses pupilles se fixent sur sa tasse quelque temps avant que Haknyeon reprenne la discussion, moment où elle laisse un regard brillant vers lui. « J’ai plusieurs casquettes à vrai dire… Je suis une étudiante tout ce qu’il y a de plus banal en lettres modernes. » elle explique en penchant un peu la tête. Plus précisément, Jiyool est étudiante dans les métiers de l’édition, mais le sujet est trop précis, trop complexe alors souvent elle se contente de dire qu’elle étudie les lettres modernes. « Mais je suis aussi animatrice radio à la radio de la digital city. » elle ajoute quittant le regard de l’officier pour regarder dans le vide devant elle. L’étudiante se stoppe un ou deux secondes avant de réaliser qu’elle a oublié quelque chose, ainsi elle tourne de nouveau le visage vers son invité. « Ah, et je commence tout doucement à monter ma start-up d’édition. Je suppose que c’est tout ? Enfin, c’est déjà pas mal, je trouve. » elle continue, riant un peu de ses propres paroles. C’est vrai que cela fait beaucoup, et même si tous ses projets ne sont pas encore concrétisés, et bien, ils lui occupent déjà beaucoup de temps, lui laissant peu d’instants de détente. « Mais ce n’était pas écrit dans mon dossier tout ça ? » Jiyool demande un petit sourire taquin sur les lèvres. À vrai dire, elle n'a pas la moindre idée de ce qu’on peut trouver sur un dossier de la police, si ce n’est les infos de base et très certainement les évènements de sa vie qui ont valu une intervention de la police.
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Re: open it's the police (jiyool) | Mar 11 Mai - 23:05 Citer EditerSupprimer
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Il n’aurait jamais cru qu’un jour il se retrouverait à faire un câlin à une des personnes chez qui il faisait une intervention. Pas plus qu’il n’aurait pensé être invité chez elle pour un café. Seulement, il se voyait mal refuser après ce geste affectif et quelque peu intime entre eux. Haknyeon ne prenait pas n’importe qui dans ses bras et Jiyool avait semblé en avoir extrêmement besoin. Le policier aurait aimé que quelqu’un le fasse avec sa petite sœur alors il l’avait fait avec la jeune femme en face de lui. Et maintenant qu’il était chez elle et que les présentations étaient faites, il n’était pas certain de la démarche à suivre. Ce n’était vraiment pas dans ses habitudes d’être si familier avec une personne qu’il ne connaissait pas, mais avec Jiyool il pouvait bien le faire, elle qui semblait si anxieuse et seule. Il hocha la tête à ses mots. Effectivement, c’était son métier de prendre des informations sur les personnes chez qui il se rendait, mais il n’avait pas fouillé plus que nécessaire. « Je n’ai lu que votre nom, votre date de naissance et votre adresse. Le reste ne me regardait pas. » Et surtout, ne l’intéressait pas vraiment. C’étaient ces affaires, pas celles de Hak. Alors, il n’avait pas regardé plus que ce qu’il venait de lui annoncer. Il n’avait aucun intérêt à le faire. Le policier ne le faisait même pas quand une personne l’intéressait pour en apprendre plus sur elle. Il préférait largement qu’elle lui dise d’elle-même, comme Jiyool venait de le faire lorsqu’elle parla de café. Si elle, elle n’arrivait pas à dormir alors qu’elle buvait du café, lui ça ne le dérangeait pas vraiment. Ce n’était pas comme s’il n’en buvait pas énormément au boulot. Seulement, son corps pouvait l’éliminer rapidement ou alors, c’était parce qu’il était habitué. De ce fait, une simple tasse de café ne le tiendrait pas éveillé plus que ça. Il y avait encore quelque chose qui les opposait en plus du café, c’était leur tolérance au froid. Si Jiyool semblait accepter la fraicheur de la nuit, Haknyeon se mit aussitôt à frissonner à cause de la température. Il était du genre à toujours avoir froid et ce même s’il faisait bon. Il ne savait pas d’où cela venait, mais il était un frileux. Il secoua la tête quand elle reprit la parole. « Mais non ne fermez pas ! Vous êtes chez vous. » Seulement, la jeune femme avait déjà fermé sa fenêtre, ne le laissant pas répliquer. Tant pis, il était quand même content qu’elle l’ait fait. Il n’aurait très certainement pas été à l’aise avec le froid rentrant dans son uniforme. Mais elle, était-elle à l’aise ? Ne voulait-elle pas aérer plus longtemps son appartement ? Il ne s’en formaliserait pas. Cependant, Jiyool était déjà partie lui chercher le café dans sa vieille cafetière. Hak y goûta et fut surpris d’en aimer le goût. Il n’était pas aussi insipide que celui du commissariat et ça lui allait complètement. Il lui en fit donc la remarque et la remercia pour cette boisson. Il relança ensuite la conversation pour éviter de tomber dans un silence malaisant alors qu’ils siroteraient leurs boissons chaudes. Jiyool commença à lister les métiers qu’elle faisait et plus elle parlait et plus Haknyeon était impressionné et admiratif de la jeune femme. Il laissa un léger sourire s’afficher sur ses lèvres alors qu’il ne put s’empêcher de laisser un gloussement discret s’échapper de sa bouche. « Effectivement, ce n’était pas dans le dossier ça… Enfin, du moins pas que je m’en souvienne. » Il reprit une gorgée et détourna le regard quelques secondes, avant de le reposer sur elle. « Vous faites beaucoup de choses… Ce n’est pas étonnant que vous soyez anxieuse. Vous devriez vous reposer… » C’était paradoxal de dire ça alors que lui-même passait plus de temps à son boulot que dans son appartement avec Pepero. Sojin lui disait bien assez qu’il ne prenait jamais de temps pour lui et qu’il devrait penser à lui. Haknyeon ne changeait pourtant rien à sa vie. Elle lui convenait telle qu’elle était maintenant. « Enfin, je dis ça, mais ça ne me regarde absolument pas. Vous faites ce que vous voulez… J’émettais simplement un avis. » Qui n’était sûrement pas le bienvenue et surtout peut-être pas apprécié par la jeune femme. Hak mettait peut-être son nez dans quelque chose qui ne le regardait pas. Il se racla donc la gorge pour cacher sa gêne. « Vous étudiez où ? » finit-il par demander finissant son café encore chaud. « Elle s’appelle comment votre start up ? Vous souhaitez publier votre propre livre en même temps ? » Parce que si elle montait une start up d’édition c’était qu’elle avait sûrement pensé à se publier elle-même ? Ou alors ça ne l’intéressait pas et elle désirait simplement éditer d’autres personnes sans qu’elle n’ait pour projet de faire vendre ses propres écrits. Haknyeon était peut-être intrusif mais il était curieux.
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Re: open it's the police (jiyool) | Ven 2 Juil - 13:49 Citer EditerSupprimer
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Surprise d’apprendre que l’homme n’a pas fouillé plus que cela dans son dossier qui pourtant doit regorger d’informations plus que croustillantes sur sa vie chaotique, Jiyool laisse échapper un petit souffle de soulagement couplé avec un léger sourire. « Votre intégrité est admirable. Merci de ne pas avoir cherché à en savoir que nécessaire. » dit-elle alors qu’elle guide le policier à l’intérieur pour le laisser s’installer sur son petit sofa d’étudiante. Puis elle lui propose un café qui leur fera tous les deux le plus grand bien, ce liquide noir qui est capable de repérer les cœurs et soulager les âmes. Surtout ceux de la jeune éditrice. Après avoir lancé le café dans sa cafétière à filtre qu’elle chérit depuis bien longtemps maintenant, Jiyool se hâte d’ouvrir la fenêtre pour aérer la pièce – comme elle le fait toujours après une crise de panique. Puis elle se voit bien vite obliger de fermer quand elle comprend que Haknyeon n’apprécie pas la fraîcheur de la nuit. Son but n’est pas de faire tomber malade son invité alors elle lui offre un doux sourire quand il insiste pour la vitre ouverte pour lui faire plaisir puis elle referme après avoir pris une grande bouffée d’air frais. Les deux cafés en main, Jiyool revient s’installer avec le jeune homme sur le petit canapé, appréciant grandement les compliments sur son café. Elle sait qu’elle se débrouille bien pour choisir les grains et les bonnes doses, mis cela fait toujours plaisir à entendre. La conversation reprend son cours, laissant les deux jeunes gens se découvrir et en apprendre plus l’un sur l’autre. L’étudiante parle alors de ses nombreuses activités qui en effrayeraient plus d’un. Il est vrai que son emploi du temps n’est pas des plus simples et qu’elle trouve assez rarement du temps pour elle, mais cela lui convient de porter toutes ces casquettes qui l’aident à s’épanouir. Alors elle se voit obliger de contredire le policier sur un ton des plus doux. « Mon anxiété ne vient pas de là, si cela vous rassure. Mais même si c’en était l’origine, je ne m’arrêterais pas pour autant. » elle explique en prenant une nouvelle gorgée de la liqueur noire et brûlante. Elle ne se formalise pas des conseils qu’il donne et qu’il semble mal venus, cela ne gêne pas Jiyool, au contraire, elle aime qu’on s’intéresse à elle ainsi et surtout quand cela part d’une bonne intention. « La vie est trop courte pour se reposer. Puis j’aime ce que je fais alors malgré la fatigue, je trouve l’énergie de continuer parce que cela me rend heureuse. ». Son sourire est sincère quand elle reprend la parole, ses yeux sont fixés dans le vide quand elle laisse son dos s’enfoncer dans le dossier de son canapé. Ses jambes se croisent avant qu’elle ne relève les yeux vers Haknyeon. « Et pourquoi exister si ce n’est pas pour un peu de bonheur ? » demande-t-elle en plantant son regard dans celui du jeune homme. Jiyool ne voit pas l’intérêt de se battre pour une vie de malheurs, de mettre de côté les choses qui nous font du bien uniquement parce qu’elles prennent trop de temps. Il y a déjà tant de sacrifices à faire, pourquoi faire celui-ci ? « Je suis étudiante à l’université de Yonsei, vous connaissez un peu ? Et son petit nom c’est Nunchi ! Et non, je suis une piètre écrivaine mais une bonne capacité à repérer les bons écrits et les écrivains prometteurs, ceux qui attendant juste qu’on les tire vers le haut. » répond-t-elle en toute honnêteté. Jiyool n’a jamais voulu devenir écrivaine, même si elle prenait un peu de plaisir à écrire des poèmes au lycée et qu’elle était de loin une des meilleures élèves en rédaction. Elle ne se trouve aucune émotion dans son écriture, rien d’intéressant à raconter alors elle préfère valoriser le talent des autres depuis quelques temps déjà. Posant son café sur la table basse, elle vient s’asseoir en tailleur sur l’assise le buste entièrement tourné vers le policier. « Et vous ? Pourquoi avez-vous choisi d’être policier ? » interroge-t-elle à son tour, parce que cela ne l’intéresse que très peu que la conversation tourne uniquement autour d’elle. Après tout, elle est friande des histoires et pas que de celles couchées sur un papier, elle aime apprendre à connaître les gens et toutes leurs couleurs. « Pas pour avoir des plaintes pour tapage nocturne, j’en suis sûre. » elle ajoute sur un ton amusé. Jiyool se doute bien que ce n’est pas le genre de mission qui poussent quelqu’un à s’engager dans la police.
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Re: open it's the police (jiyool) | Ven 23 Juil - 21:27 Citer EditerSupprimer
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A ses mots, Haknyeon hocha simplement la tête, ne répondant pas. Ce n’était pas grand chose. Il avait eu accès à énormément d’informations la concernant en regardant son dossier mais il n’avait lu que ce qu’il l’intéressait sur le moment, c'est-à-dire son adresse, son nom ainsi que son âge afin de savoir comment s’adresser à elle au mieux. Si elle avait été plus vieille, Hak aurait sûrement utilisé un vocabulaire encore plus soutenu et probablement plus poli. Mais comme elle avait sensiblement le même âge que lui, à quelques années près, il pouvait se permettre d’être un peu plus familier qu’il ne l’aurait été avec une autre personne. Puisqu’elle n’était pas beaucoup plus jeune ou même plus âgée que lui, Haknyeon pouvait se permettre de rester un peu plus longtemps avec elle. Il apprenait à la connaître petit à petit et il voyait qu’elle était une femme indépendante, sûre d’elle dans dde qu’elle voulait faire dde sa vie, mais avec énormément d’anxiété. Il l’avait compris quand elle avait ouvert la fenêtre comme pour chasser l’air renfermé de sa crise mais également en lui parlant des nombreuses casquettes qu’elle avait. Elle travaillait probablement trop pour son petit corps mais aussi pour toute une vie. Seulement, malgré son inquiétude, Jiyool lui assura que ce n’était pas à cause de ses activités qu’elle était anxieuse. Hak ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Il n’était pas convaincu parce qu’elle avançait, mais c’était son corps et ses angoisses. Elle savait donc mieux que quiconque si c’était lié ou non. Elle continua et un sourire discret s’afficha sur ses lèvres. « Un peu de repos ne fait de mal à personne vous savez. Ça pourrait même vous aider à aller un peu mieux. Ce n’est pas bon de trop travailler. » Son sourire s’agrandit en repensant à ses paroles. C’était exactement le genre de chose que Sojin lui disait et qu’il n’écoutait pas forcément, bien trop occupé à travailler, se tuant à la tâche depuis sa rupture avec Youngjae. Cela avait beau faire plusieurs années, Hak ne s’en était malheureusement pas remis et même s’il pensait de moins en moins au jeune homme, leur histoire ainsi que la douleur qu’elle lui avait amené, était ancrée en lui. Le policier passait donc le plus clair de son temps à travailler, enchaînant les gardes sans se soucier de sa propre santé. Il n’avait donc pas de leçon à faire à la jeune femme. Cependant, elle n’était pas au courant de sa vie et donc ne pouvait pas lui faire de réflexion par rapport à ce qu’il venait de dire. Il haussa les épaules quand Jiyool reprit la parole. Haknyeon n’avait pas vraiment d’avis sur la question. « C’est vrai que le bonheur est un élément important de la vie. Seulement, quand vous l’avez trouvé ou que vous le touchez du bout des doigts et qu’il vous est enlevé violemment, vous n’avez vraiment pas envie de le chercher à nouveau. Parce que vous savez que la chute sera encore plus haute. » Hak se confiait à la jeune femme sans entrer dans les détails. Elle n’avait pas besoin de savoir tout ce qui se passait dans la vie du policier. Il était défaitiste mais c’était sa façon d'être maintenant. Le jeune homme ne pensait pas qu’un jour il serait à nouveau heureux et surtout qu’il était voué à ne connaître des relations sans lendemain. Trouver quelqu’un, faire l’expérience du bonheur et ensuite se faire lâcher comme une merde parce que la personne était trop frileuse pour tenir tête à ses paarents, Hak avait assez donné. C’était ça, la dure vie d’une personne pas hétéro dans la société coréenne. Ce n’était pas la norme, donc ce n’était pas accepté. Haknyeon n’avait pas besoin d’être dans la norme, il souhaitait simplement être aimé pour ce qu’il était sans se soucier de ce que les autres pensaient de lui. Cependant, ce n’était pas la même chose pour tout le monde et bien qu’il avait cru que son petit ami de l’époque était du même avis que lui, ça n’avait pas été le cas. Youngjae l’avait laissé pour se marier avec une femme parce que c’était le voeux de ses parents. Hak avait accepté non sans mal et maintenant, il avait refermé son cœur à toute sorte d’amour. Heureusement pour lui, ils ne restèrent pas plus longtemps sur ce sujet. C’était quelque chose qui le faisait devenir assez émotif et ce n’était pas dans son intérêt. Ils parlèrent alors des études de la jeune femme et de sa start up. C’étaient des sujets plus safes pour le policier. Il l’écouta parler de la Yonsei et son visage s’illumina quelque peu à la mention de cette faculté parce que Sojin y étudiait. « Oui je connais bien. Ma petite sœur étudie là-bas. Elle fait partie des cheonglyong. Elle est étudiante en arts là-bas. » Il ne mentionna pas le fait qu’elle avait un handicap parce que ce n’était clairement pas ce qui la définissait et reprit la parole. « C’est quoi l’histoire derrière le nom de votre start up ? Parce que c’est pas un nom pris au hasard j’imagine ? En tout cas, c’est honorable de votre part de faire en sorte de dénicher les auteurs de demain. Ça doit être gratifiant de se dire que c’est grâce à nous qu’ils sont publiés. » Il ne doutait pas un instant des talents de la jeune femme. Elle devait savoir ce qu’elle faisait pour ouvrir une start up pareille et vouloir éditer des gens. Jiyool semblait avoir la tête sur les épaules et ne pas vouloir remporter toute la gloire. Certains auraient sauté sur l’occasion pour se faire publier en même temps et ainsi être plus connus. La suite fit rire Haknyeon. C’était la première fois qu’il montrait une véritable expression mais aussi qu’il se détendait de cette façon. D’habitude, ce n’était qu’avec sa petite soeur, mais Jiyool avait le don de lui faire penser à elle. C’était sûrement pour cette raison que Hak se comportait de la sorte avec elle. « Effectivement, ce n’est pas parce que je voulais venir chez les gens en pleine nuit pour tapage nocturne. C’est pas vraiment ce que je préfère faire dans le métier, pas plus que faire la circulation. » Il continua de rire légèrement avant de reprendre. « Dans ma famille, on est tous militaires de père en fils et de mère en fille. Seulement, ça ne m’a jamais attiré. Je ne suis pas très porté sur l’autorité… Ironique quand on sait que je suis policier. » Haknyeon soupira en repensant à son enfance qui avait été rythmée par les ordres que ses parents lui donnaient quand ils revenaient de leurs missions et par la gentillesse de ses grands parents qui avaient tout fait pour lui et sa sœur. Hak sourit légèrement avant de reprendre. « J’ai jamais réellement vu mes parents et en plus de mon envie de ne pas être sous l’autorité de quelqu’un… Je veux des enfants et il est hors de question qu’ils ne voient pas leurs parents. » Il resta silencieux sur le fait que vu que sa soeur n’était pas capable de faire l’armée à cause de son manque d’audition. « Il n’y a pas vraiment d’histoire derrière ça. J’ai fait simplement un métier qui ne ferait pas trop criser mes parents mais aussi qui pourrait me permettre d’aider les gens dans le besoin... » Il continua de sourire doucement, buvant son café encore légèrement fumant. « Et vous ? Pourquoi vous vous êtes lancée dans l’édition ? Et dans toutes ces activités à côté ? » Il était curieux d’en apprendre un peu plus sur Jiyool parce qu’il n’avait pas lu son dossier.
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Re: open it's the police (jiyool) | Mar 17 Aoû - 12:27 Citer EditerSupprimer
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Quand elle disait que le travail n’était pas source d’anxiété, peut-être mentait-elle… Bien sûr, travailler autant et préparer de façon intensive son avenir ainsi avait quelque chose d’éprouvant, c’était parfois stressant quand tout n’allait pas dans le bon sens au millimètre près comme Jiyool l’avait prévu. Mais au fond, ce qu’elle en retenait de tous ses efforts, c’était positif et rien que le positif. Puis l’étudiant avait bien d’autres choses qui étaient source de son anxiété maladive, des traumatismes plus profonds qui parfois s’adoucissait sans se soigner puis revenait hanter ses nuits sans permission. Au fond, Jiyool savait qu’elle n’arriverait jamais à s’y faire ; bien sûr, elle avait appris avec le temps à canaliser, à limiter ses crises d’anxiété, notamment avec la lecture, mais jamais elle oublierait les épisodes de sa vie qui avaient tant marqué sa vie, ils étaient gravés au fer rouge sur sa peau. Et elle ne semblait pas être la seule dans ce cas… Le rapport qu’à Haknyeon au bonheur lui sembla bien triste. Jiyool écouta chacun de ses mots en observant doucement son visage, c’était presque douloureux de l’entendre parler ainsi. Personne ne méritait de penser avec tant de négativité sur une si belle notion comme le bonheur. Pourtant, la future éditrice était elle-même quelqu’un assez négatif dans la vie, mais tout de même. « Quelque chose de terrible semble se cacher derrière vos mots, une histoire qui semble vous avoir marqué… » souffla-t-elle en souriant tristement au policier. Jiyool ne voulait pas lui demander de développer. Ce n’était pas la curiosité qui manquait, bien au contraire, mais elle n’avait pas à comprendre si l’homme ne souhaitait pas lui expliquer. Il avait respecté sa vie privée, à son tour de faire de même. Si Haknyeon souhaitait lui partager son histoire, elle serait toute ouïe pour l’écouter mais cela devait rester le choix du jeune homme et uniquement le sien. Elle-même avait des expériences, des secrets qu’elle n’avait pas envie de partager à ses proches, donc une personne qu’elle connaissait depuis quelques heures à peine, il n’en était pas question. Alors Jiyool comprendrait que le policier abandonne le sujet. La jeune femme lui laissait juste la possibilité de continuer en laissant un petit silence s’installer avant de finalement changer de sujet et de dévier la conversation sur ses études. Un petit sourire s’afficha sur ses lèvres, en apprenant que la sœur de l’homme était elle-même dans son université, quelle coïncidence. Le monde était petit, mais Jiyool ne l’avait certainement jamais croisé ; elle ne connaissait aucun étudiant en arts. Son monde à elle se limitait au bâtiment de littérature, là où sa vie se construisait et son avenir se dessinait, là où toute sa start-up avait été imaginé et là où elle verrait bientôt le jour. Nunchi Publishing Project ; elle avait hâte que tout cela se réalise. « Hm. Il s’agit d’un des rares mots coréens qui n’a aucune traduction… L’art de lire l’ambiance, d’utiliser ses sens pour comprendre les sentiments et les pensées. Quelque part, chaque livre le fait à sa manière car chaque lecture de chaque livre s’adapte à son lecteur. ». Elle avait un discours tout prêt qu’elle servait aux professionnels du milieu, aux possibles investisseurs, un truc travaillé et carré mais ce n’était pas ce que Jiyool souhaitait offrir à Haknyeon et certainement pas ce que l’homme souhaitait entendre non plus. Elle préférait ainsi lui donner une explication réelle, probablement plus bateau mais aussi plus authentique. Ce n’était pas comme si le policier allait la juger sur le choix de ses mots ou ses tournures de phrase. Alors laissant là l’explication sur sa start-up, la jeune femme l’interrogea sur son métier à lui, ses aspirations à devenir policier. Jiyool ne fut qu’à moitié étonnée des paroles de l’homme ; beaucoup de personne se heurtait à la pression familiale mais également à l’absence du contact parental dans leur pays. Le schéma sociétal était très certainement en cause ; travailler toujours et toujours plus faisait la gloire du pays autant qu’il entrainait son plus grand malheur. « Je comprends… Mon histoire famille n’est pas toute joyeuse non plus et je refuse reproduire ce schéma avec mes propres enfants. » répondit-elle en tout honnêteté après avoir assimilé les mots du jeune homme. Jiyool aussi rêvait de fonder une famille heureuse, même si ce rêve lui paraissait encore bien loin aujourd’hui, si loin qu’elle l’oubliait parfois au profil de sa carrière professionnelle. Puis pour fonder une famille, il fallait trouver la bonne personne et ce n’était pas à l’ordre du jour. « Alors policier était le choix le moins pire si on puit dire… Ce n’est pas le métier le plus simple ni le moins prenant pourtant. » reprit-elle sur un ton tout aussi doux et bas. Elle imaginait mal un policier avant une vie tranquille et rangée, suffisamment calme et sûre pour élever des enfants, mais sûrement se trompait-elle. « Vous auriez aimé faire quoi de votre vie ? À part policier, je veux dire. ». Si Haknyeon avait choisi cette voie pour contenter un minimum ses parents alors peut-être avait-il du abandonner des rêves d’enfant pour cela et Jiyool était curieuse de les connaître. Tel qu’elle le voyait ainsi, l’homme lui semblait taillé pour être policier et elle avait du mal à l’imaginer d’une autre façon. À son tour, la future éditrice prit une gorgée de son café noir avant de déposer sa tasse sur la petite table en verre. Ses jambes se croisèrent alors que son dos s’enfonçait un peu plus dans le canapé lorsque la question lui fut retournée. « Quelque part, c’est également pour aider les autres. Tout comme cela m’aide depuis des années. La lecture est une bonne échappatoire mais également un outil de communication puissant. ». Un pansement pour ses maux à elle mais probablement un pansement pour les maux du monde, et le précurseur pour changer le monde. Des mots couchés sur un papier avaient un pouvoir bien souvent sous-estimé. « Vous savez… Je suis bénévole dans une association nationale qui aide les femmes victimes de violences domestiques, depuis plusieurs années déjà. Et je veux aller plus loin. Informer, changer les opinions, engendrer l’évolution de la société. Alors à défaut de savoir écrire, j’ai le pouvoir d’aider ceux qui savent le faire, en choisissant les ouvrages clés et en les aidant à avoir du succès. ». Jiyool en avait des choses à écrire, à faire comprendre mais elle n’en avait pas spécialement le talent pour alors elle avait choisi une autre voie pour le faire. L’édition était une des seules façons qu’elle avait d’allier sa passion pour la lecture et son envie de faire sa part pour aider les autres et faire évoluer les mœurs de la société coréenne. Parfois, Jiyool n’avait pas l’impression qu’il s’agissait d’un métier mais plutôt d’une mission de la plus haute importance, quelque chose qu’elle ne pouvait abandonner comme ça. « Le reste m’aide également à diffuser mes idées indirectement, notamment à la radio, mais également à me créer une notoriété qui fera grandir ma start-up et mon influence dans le milieu. » expliqua-t-elle en souriant. Jiyool parlait beaucoup ce soir, cela l’étonnait – ce n’était pas réellement dans ses habitudes. Surtout pour parler autant d’elle. Cette confiance aveugle et naïve qu’elle plaçait en Haknyeon était étrange mais également étrangement agréable.
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Re: open it's the police (jiyool) | Dim 3 Oct - 13:45 Citer EditerSupprimer
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Encore plus que le câlin devant la porte de la jeune femme, s’épancher sur sa vie privée et sentimentale était quelque chose qu’il ne faisait jamais. Haknyeon n’aimait pas spécialement parler de lui et de ce que la vie lui avait fait. Il avait trop souffert en ouvrant son coeur pour le faire à nouveau. Cependant, les mots venaient presque naturellement avec Jiyool. Il ne donnait pas de détails mais il arrivait à décrire ce qu’il ressentait sans lui donner plus que ce qu’il ne voulait. Il aurait pu s’abstenir mais il n’en ressentait pas l’envie ni le besoin. Peut-être que finalement, lui aussi avait besoin de lâcher du lest et de, comme Sojin disait, communiquer avec les gens. Il sourit légèrement, un mince changement sur son visage qui retrouva son impassibilité bien vite avant de répondre à la jeune femme. « C’est ça… Disons que malgré l’adage “le temps guérit toutes les blessures", ça fait toujours aussi mal et ce sera le cas à vie. » Hak n’était pas le genre à s'apitoyer sur son sort, pas trop, mais là c’était une trahison qu’il avait eu du mal à accepter et encaisser. Son petit ami de l’époque qui l’avait lâché pour se marier avec une femme parce que c’était le désir de ses parents et surtout pour ne pas paraitre comme un alien/monstre dans la société coréenne. Le policier avait eu mal, bien plus qu’il ne l’avait montré et dit et même maintenant, des années après, il souffrait en silence. Ce n’était pas pour rien qu’il n’arrivait pas à s’ouvrir aux autres et préférait les coups d’un soir sans possibilité de rappel. Ainsi, il ne s’attachait pas, et ne souffrait pas. Une vision de la vie qui lui valait les remontrances de sa petite sœur parce qu’il ne pensait pas à son avenir et son bonheur. Seulement, Haknyeon ne voulait plus de tout ça. Il préférait sa solitude et son chien qu’un cœur encore plus meurtri parce qu’il avait accepté de laisser quelqu’un entrer à nouveau dans sa vie, son cœur et son avenir. Était-ce une vision égoïste ? Peut-être ! Haknyeon s’en moquait tant que ça lui convenait. Pour le moment, c’était le cas. Plus tard, peut-être pas. Il n’en savait rien. Doucement, la conversation se dirigea vers la maison d’édition que la jeune femme possédait ainsi que son appartenance à la fac de la Yonsei. Sojin y était aussi étudiante et elles ne semblaient pas être dans le même cursus. Peut-être s’étaient-elles déjà croisées sans jamais se parler. C’était possible, la fac était grande. Hak demanda alor l’histoire derrière le nom que Jiyool avait choisi pour sa maison d’édition et écouta la jeune femme. Elle semblait réellement passionnée par ce qu’elle faisait et il trouvait ça beau. « Je vois ! En tout cas, j’aime beaucoup la signification et votre enthousiasme. On voit que vous êtes réellement passionnée par ce que vous faites et encore plus quand vous le dites. » C’était bien de l’être dans son métier, sinon, du point de vue du policier, il ne fallait pas faire celui-là et changer. Ce n’était pas à la portée de tout le monde de faire quelque chose qui leur plaisait réellement. Haknyeon n’avait pas réellement eu cette chance. Il n’avait intégré les forces de l’ordre que par défaut pour éviter une crise chez ses parents militaires et parce qu’il avait un réel besoin d’aider son prochain, plus qu’il ne s’aidait lui-même. S’il avait pu choisir, il ne savait même pas ce qu’il aurait fait. D’ailleurs Jiyool lui demanda et il haussa les épaules. « Non c’est sûr que ce n’est pas le plus simple ou le moins prenant mais j’ai fait en sorte de ne pas trop être mal vu par mes parents… Déjà que ma sœur est sourde de naissance et donc qu’elle ne peut pas entrer dans l’armée. Que le premier fils ne veuille pas intégrer la prestigieuse armée coréenne n’a pas aidé. » Il haussa une nouvelle fois les épaules avant de reprendre. « Je n’ai réellement aucune idée de ce que j’aurai fait… Peut-être quelque chose dans le social, pour aider les gens et les enfants. J’aime les enfants, mais ils ne m’apprécient pas réellement. » Tout ça parce qu’il n’était pas expressif, toujours une mine impassible sur le visage. Les bambins préféraient les adultes qui leur montraient des émotions, pas une coquille vide. Haknyeon n’était pas vraiment une coquille vide, mais il ne respirait pas non plus la joie de vivre. Alors, les enfants le fuyaient dès qu’il le voyait approcher. Il s’était fait une raison, mais c’était quand même dur de se dire que même des êtres qui sont censés n’avoir aucun préjugé sur les autres, ne souhaitaient pas rester près de lui. Alors comment des adultes pourraient ? Heureusement, ils changèrent de sujet quand Hak retourna la question à Jiyool. Il l’observa se mettre plus confortablement dans son canapé et l’écouta. Il hocha la tête à ses mots. Il ne prit pas la peine de répondre totalement d’accord avec ce qu’elle venait de dire. Lui-même ne lisait que très rarement, pas par manque d’envie, mais plus parce qu’il ne prenait pas le temps de se poser et de lire. Il avait trop de choses en tête à faire quand il travaillait. Et lorsqu’il était de repos, il passait plus de temps à sortir avec Pepero et se reposer que se poser avec un livre dans les mains. Haknyeon comprenait donc, mais il ne prenait pas assez de temps pour faire en sorte d’apprécier un bon livre. Jiyool continua et lui apprit qu’elle était aussi bénévole dans une association. Le thème lui fit hocher la tête et un léger sourire s’afficha sur ses lèvres. « C’est tout à votre honneur. Ces femmes ont besoin de soutien et de se faire entendre. Vous avez déjà publié un livre qui parle d’un témoignage d’une de ses femmes ? » C’était un sujet clairement peu traité en Corée du Sud. C’était même délaissé. Un homme qui fumait ou vendait de la drogue encourrait plus de sanction que quelqu’un qui battait sa compagne ou agressait une femme dans la rue. Hak trouvait ça totalement injuste, mais ne pouvait malheureusement rien faire à son niveau. Il aurait du faire des études de droits pour ne serait-ce qu’avoir un peu de poids dans la balance. Il trouvait ça dégueulasse et donc il ne se gênait pas pour remettre les hommes qu’il coffrait à leur place. Un coup de poing était si vite partit ! Il plaidait ensuite la légitime défense et parfois s’en sortait sans rien et d’autres fois avec un blâme. Ça ne le dérangeait pas. Il était même plutôt fier de ses blâmes. La jeune femme reprit la parole et il répondit à son sourire. « C’est sûr que ce genre de tremplin peut vous aider à faire connaître ce que vous faites. C’est bien... » Il finit alors son café avant de reposer son regard sur Jiyool. « Quel est le nom de l’association où vous êtes bénévoles ? J’en cherche une depuis quelques temps pour envoyer les femmes que je reçois qui sont victimes de violences… Mais j’ai toujours peur de les envoyer dans de mauvaises. Mais j’ai l'impression que je peux vous faire confiance, surtout si vous y êtes depuis longtemps… Elles ont besoin du meilleur. » Surtout après l’enfer qu’elles avaient vécu.
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Re: open it's the police (jiyool) | Ven 8 Oct - 17:48 Citer EditerSupprimer
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C'était probablement l'heure avancée, tardive, la lune qui brillait déjà haut dans le ciel et les étoiles qui consumaient les minutes, mais Jiyool sentait que c'était inhabituel pour tous deux de se livrer ainsi. Leur facilité à partager leur vie privée venait-elle du fait qu'ils étaient de simples inconnus ou bien était-ce ce calme, cette solitude pourtant différente qui les liaient. Les deux jeunes adultes se découvraient, comme ils ne l'avaient certainement jamais fait avec quiconque auparavant. Et aussi peu que l'étudiante connaissait le policier, le voir parler du bonheur avec tant de négation lui pinçait le cœur. « Je suis désolée pour vous… » souffla-t-elle doucement en regardant avec attention le jeune homme. Jiyool n'avait pas réellement de raison de s'excuser, ce n'était pas comme si elle était responsable de son malheur. Jiyool laissa couler la conversation, choisissant de taire sa curiosité pour une fois. Laissant le jeune homme la questionner sur ses inspirations, l'étudiant expliqua avec passion son projet de start-up dans l'édition, nunchi était son bébé encore un peu précoce mais réellement précieux à ses yeux – sa fierté. Et cela se ressentait dans sa voix, son habitude quand la cadette en parlait. Un fin sourire se dessina sur son visage à la remarque d'Haknyeon, il n'y avait pas de plus beaux compliments à lui faire de ceux-ci. « Cela me fait plaisir d’entendre cela, je vous remercie ! » répondit-elle en ramenant ses jambes contre elle sur le canapé. Jiyool relança la conversation, intéressée par la vie professionnelle du policier. Un éclat de rire s'échappa de ses lèvres et disparut derrière la paume de sa main. « Ce sont peut-être l’air impassible et les yeux perçants qui ne doivent pas vous aider avec les petits. » fit-elle un peu taquine, les paupières encore plissées dû au sourire sur ses lèvres. La jeune femme imaginait très bien la réaction des bambins en présence d'une homme aussi intimidant, elle-même s'était sentie un peu oppressée lors de leur premier échange. Les enfants étaient encore plus sensibles que les adultes à l'aura des personnes. Certainement que Haknyeon ne devait pas faire l'unanimité au premier abord, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'aurait pas été un excellent maître d'école ou autre. Comprenant que la conversation allait continuer, Jiyool décida de se mettre à l'aise sur son assise, laissant définitivement tomber ses barrières face au plus vieux. Dans cette bulle de confort, elle expliqua son attrait pour la lecture et la magie qui la reliait aux livres puis son engagement dans la vie associative, un mix d'activité et elle espérant devenir demain la voix des femmes qui en avait besoin. C'était encore un peu tôt pour cela, mais le futur se dessinait progressivement devant elle. « Non… Nous commençons tout juste à monter le projet, mais un jour j’aimerais pouvoir le faire. Même si je sais bien que c’est extrêmement difficile pour elles d’en parler… » dit-elle avant de passer ses doigts dans ses mèches. Elle le savait pour être à leur contact régulièrement, mais aussi parce qu'elle-même avait encore honte de ses rapports avec son ancien petit ami bien que cela ne soit jamais aller aussi loin. Et cette honte l'empêchait d'en parler à ses proches, alors elle imaginait beaucoup c'était difficile pour une femme victime de violences d'en parler ouvertement. L'étudiante continua de parler de ses actions, de ces volontés en tant que femme pour aider les autres – elle faisait ce qu'elle pouvait à son échelle. Et quand Haknyeon reprit la parole, elle apprit que le policier faisait de même de son côté, faire son boulot correctement était beaucoup aux yeux de la jeune femme – tous les agents ne pouvaient se vanter de la même chose. Jiyool l'écouta sans le couper – elle était agréablement surprise de découvrir un homme sensible à la cause des femmes. Leur société patriarcale laissait peu de choses aux femmes, et malgré l'avancée des courants de pensée ces dernières années, personne n'était à l'abri de tomber sur quelqu'un d'aussi attentif à leur cause. Ou bien, c'était Jiyool qui était particulièrement méfiant dû à ses propres expériences sur ce terrain. « Je ne sais pas qui vous a blessé ainsi, mais cette personne a perdu un homme bien. ». Dans un élan qu'elle ne sut retirer, la jeune homme posa sa main contre la mâchoire du policier – un nouveau contact physique entre ces deux confidents d'une nuit. Puis plongée dans ces deux pupilles d'un noir intense, la coréenne approcha doucement son visage de celui du jeune homme à la recherche du moindre mouvement de recul. Un instant, ses yeux descendirent pour observer ses lippes puis elle se pencha délicatement, n'hésitant plus à poser ses lèvres sur les siennes. Un baiser chaste, timide. Quelques secondes de douceur, uniquement, avant qu'elle n'abandonne la chaleur de leurs souffles mélangés. Jiyool n'espérait que lui apporter une forme de réconfort, rien de plus. Les joues rosées par l'audace de sa propre action, elle s'éloigna en détournant le regard. « Pardon, vous aviez l’air d’en avoir besoin. Disons que c’est ma façon à moi de panser un peu votre cœur. Même si je ne fais pas ce genre de choses aux inconnus d’habitude. » ria-t-elle nerveusement en reprenant mot pour mot la phrase du policier un peu plus tôt avant de se positionner confortablement sur le canapé. Haknyeon avait cette plaie ouverte sur le cœur, qui derrière ce visage presque insensible, saignait encore et la plus jeune avait toujours eu un faible pour les gens brisés, elle avait toujours eu envie de leur apporter un peu de son aide. Peut-être aurait-elle aimé en savoir plus sur la raison pour laquelle le policier avait une telle vision ombragée du bonheur et de l'amour, mais qui était-elle pour le forcer à parler, quand elle-même avait ses secrets verrouillés sous clés. Jiyool n'avait malheureusement rien de plus que ce baiser à lui offrir. Le flanc collé contre le dos du petit soja, elle posa un coude sur son genoux avant de venir déposer sa joue contre sa main, ses pupilles ne quittèrent pas l'homme. Dans un sourire fatigué, l'étudiante rattrapa le fil perdu de la conversation. « C’est l’association cœurs au féminin. » répondit-elle à la question énoncée bien plus tôt, en espérant que le policier noterait bien l'information malgré la petite interruption de Jiyool dans leur échange. C'était important pour elle et cela avait l'air de l'être pour Haknyeon aussi. « Et on appelle la maison d’accueil la tour’elle. ». Une petite maison de ville où les femmes violentées pouvaient trouver refuge auprès de volontaires, d'âmes prêtes à leur porter secours.
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