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smoke signals feat. kim lei oh
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smoke signals feat. kim lei oh | Mar 6 Oct - 22:17 Citer EditerSupprimer
outfits. + À part le bruit de son stylo qui grattait sur le papier, le bruit des pages qu’il tournait de temps en temps et le son de sa respiration posée, seul le silence entourait Qin Tian. Il aimait ça, cette ambiance calme, apaisée, et cette douce obscurité rompue seulement par la lumière tamisée des lampes posées sur les tables de la bibliothèque. Le jeune chinois avait la sensation d’être seul au monde, c’était presque le cas, il n’y avait personne aux environs, il faut dire qu’il était tard. Les étudiants étaient tous rentrés chez eux pour dormir ou pour sortir et profiter de leurs soirées. L’étudiant en géologie, lui, était resté dans cet espace favorable aux longues réflexions et sessions d’études pour avancer sur un projet. Il devait rendre un dossier de comparaison d’études de coupe de différentes régions du monde. Il avait beaucoup de choses à prendre en compte et s’appuyait sur le matériel documentaire que l’université mettait à leur disposition.
Il sursauta presque lorsqu’une voix sortant des haut-parleurs de la bibliothèque annonça la fermeture imminente. Il regarda l’heure sur son écran de téléphone et, en effet, seules dix minutes le séparaient des vingt-deux heures. Il était déjà si tard. Poussant un léger soupir, Qin Tian referma le livre qu’il était en train de consulter et rangea les différentes notes qu’il avait prises durant les heures qu’il avait passé là, sur ce siège presque trop dur et trop raide. Lorsqu’il se leva, il sentit presque sa colonne vertébrale se déplier en craquant. Il s’étira en soupirant, se massant la nuque avant de prendre son sac et de prendre la direction de la sortie.
Les pensées de Qin Tian vagabondait déjà, légèrement contrarié par ce qu’il ressentait en passant à certains endroits. C'était quelque chose qui lui arrivait souvent à l’université, il mettait ça sur les incendies qui avaient eu lieu quelques années auparavant. Un drame d’une telle ampleur laissait forcément des traces. Fronçant légèrement les sourcils à cause de ce qu’il captait, il fut terriblement surpris lorsqu’il voulut pousser les portes coupe-feu de la bibliothèque et que rien ne se passa. Qin Tian regarda la porte, comme si elle avait la réponse à ce mal-fonctionnement et tenta de nouveau d’ouvrir la porte avec, cette fois, un peu plus de vigueur. Complètement obnubilé par l’idée de sortir, le chinois faisait complètement abstraction de ce qui l’entourait, seul lui, cette porte et ce qu’il ressentait avaient de l’importance. D’ailleurs, comme amplifié par cet enfermement soudain, l’air autour de lui se fît lourd et il savait que ce n’était pas de la claustrophobie. Il était certain que la situation accentuait les éléments torturés que la bibliothèque abritait. Se fiant à son instinct et à ses années d’expérience, Qin Tian fouilla dans son sac pour en sortir des feuilles séchées. Concentré sur sa tâche et rien d’autre, il sorti également un briquet qu’il alluma pour embraser les feuilles qu’il tenait en main. Les gardant près de lui, il espérait nettoyer assez d’espace pour avoir les idées claires et se sortir de là. Il devait bien y avoir des rondes de nuit, non ? Au pire des cas, la fumée qui se dégageait de la sauge finirait bien par déclencher les détecteurs de fumée, mais ne serait-il pas accusé d’avoir bloqué les portes en faisant ça ? Qin Tian reprit une inspiration, tâchant de s’apaiser en se concentrant sur les volutes de fumée qui quittaient sa main. .@Kim Lei Oh
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outfits. + À part le bruit de son stylo qui grattait sur le papier, le bruit des pages qu’il tournait de temps en temps et le son de sa respiration posée, seul le silence entourait Qin Tian. Il aimait ça, cette ambiance calme, apaisée, et cette douce obscurité rompue seulement par la lumière tamisée des lampes posées sur les tables de la bibliothèque. Le jeune chinois avait la sensation d’être seul au monde, c’était presque le cas, il n’y avait personne aux environs, il faut dire qu’il était tard. Les étudiants étaient tous rentrés chez eux pour dormir ou pour sortir et profiter de leurs soirées. L’étudiant en géologie, lui, était resté dans cet espace favorable aux longues réflexions et sessions d’études pour avancer sur un projet. Il devait rendre un dossier de comparaison d’études de coupe de différentes régions du monde. Il avait beaucoup de choses à prendre en compte et s’appuyait sur le matériel documentaire que l’université mettait à leur disposition.
Il sursauta presque lorsqu’une voix sortant des haut-parleurs de la bibliothèque annonça la fermeture imminente. Il regarda l’heure sur son écran de téléphone et, en effet, seules dix minutes le séparaient des vingt-deux heures. Il était déjà si tard. Poussant un léger soupir, Qin Tian referma le livre qu’il était en train de consulter et rangea les différentes notes qu’il avait prises durant les heures qu’il avait passé là, sur ce siège presque trop dur et trop raide. Lorsqu’il se leva, il sentit presque sa colonne vertébrale se déplier en craquant. Il s’étira en soupirant, se massant la nuque avant de prendre son sac et de prendre la direction de la sortie.
Les pensées de Qin Tian vagabondait déjà, légèrement contrarié par ce qu’il ressentait en passant à certains endroits. C'était quelque chose qui lui arrivait souvent à l’université, il mettait ça sur les incendies qui avaient eu lieu quelques années auparavant. Un drame d’une telle ampleur laissait forcément des traces. Fronçant légèrement les sourcils à cause de ce qu’il captait, il fut terriblement surpris lorsqu’il voulut pousser les portes coupe-feu de la bibliothèque et que rien ne se passa. Qin Tian regarda la porte, comme si elle avait la réponse à ce mal-fonctionnement et tenta de nouveau d’ouvrir la porte avec, cette fois, un peu plus de vigueur. Complètement obnubilé par l’idée de sortir, le chinois faisait complètement abstraction de ce qui l’entourait, seul lui, cette porte et ce qu’il ressentait avaient de l’importance. D’ailleurs, comme amplifié par cet enfermement soudain, l’air autour de lui se fît lourd et il savait que ce n’était pas de la claustrophobie. Il était certain que la situation accentuait les éléments torturés que la bibliothèque abritait. Se fiant à son instinct et à ses années d’expérience, Qin Tian fouilla dans son sac pour en sortir des feuilles séchées. Concentré sur sa tâche et rien d’autre, il sorti également un briquet qu’il alluma pour embraser les feuilles qu’il tenait en main. Les gardant près de lui, il espérait nettoyer assez d’espace pour avoir les idées claires et se sortir de là. Il devait bien y avoir des rondes de nuit, non ? Au pire des cas, la fumée qui se dégageait de la sauge finirait bien par déclencher les détecteurs de fumée, mais ne serait-il pas accusé d’avoir bloqué les portes en faisant ça ? Qin Tian reprit une inspiration, tâchant de s’apaiser en se concentrant sur les volutes de fumée qui quittaient sa main. .@Kim Lei Oh
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Ven 9 Oct - 23:02 Citer EditerSupprimer
Tenue | T'as aucune idée de l'heure, tes yeux sont rivés sur l'écran depuis....trop longtemps. Derrière tes lunettes, les lignes de code défilent. Pour une fois tu n'es pas en train de faire quelque chose d'illégale et de répréhensible. Tu as bien un contrat à finir, une personne a hacker pour obtenir des informations, pour l'heure ton travail d'étudiant passe avant. Depuis que tu repousses ce projet voilà que tu te retrouves à le faire dans l'urgence. Enfin tout est relatif, en effet ce n'est pas très compliqué et tu auras fini d'ici quelques minutes. Tes doigts pianotent doucement sur le clavier. Tu ne fais même pas attention si tu fais beaucoup de bruit ou pas. Tu es plutôt du genre discret, cependant le cliquetis doit s'entendre un peu. En tout cas toi tu ne l'entends pas puisque tu es concentré sur la finalisation. Tout est fonctionnel, il reste qu'à mettre un peu d'esthétisme dans l'interface que tu viens de créer. Tu n'es pas du genre à "faire du beau" tant que cela fonction, à tes yeux c'est l'essentiel. Cependant si tu veux avoir une note d'exception, autant que tu y mets les formes.
Parfois tu te demandes pourquoi tu as repris tes études. Pourquoi tu as voulu réalisRT ce rêve stupide que tu avais quand tu étais ado avec ton meilleur ami ? Au final tu n'en as pas besoin, tu sais comment gagner ta vie. Bien entendu rien n'est légal et pourtant c'est ce que tu fais de mieux, ce que tu as toujours fait. Encore aujourd'hui tu vends tes services au plus offrant pour payer tes études. En réalité tu aimerais avoir une vie normale, être juste un étudiant lambda puis te faire embaucher dans une société de sécurité informatique et vivre sans avoir à regarder dernière toi. Seulement tu n'as pas eu le choix, l'urgence t'a conduit à la solution de facilité. On a beau dire, le mal fait son beurre et l'argent contrôle tout, tu as du aider ta défunte mère à l'époque et offrir une vie décente à ta sœur. Après les choses ont mal tourné et tu as du fuir. Un vagabond, voilà ce que tu es réellement, chez toi nulle part, jamais accepté, toujours jugé et écarté. Au fond tu ne demandes pas grand-chose à la vie, juste de trouver ta place. A défaut d'y parvenir, tu essayes de te créer la tienne, tirant profit de tes talents. Alors oui ce soir tu termines ce devoir sans beaucoup de convictions. Tu n'es pas certain de terminer tes études. Tu es trop impliqué du côté obscur de la force et un jour ou l'autre la noirceur te rattrapera et tu te feras submergé par le ras de marré. Pourtant tu continues, espérant arriver à sortir la tête de l'eau.
Pour l'instant ce qui te fait lever les yeux c'est l'odeur de brulé que tu sens. Instinctivement tu fronces les sourcils, essayant de chercher la source de l'odeur. Tu penses a un incendie, seulement le parfum qui parvient à tes narines a une connotation florale. Qui brule de l'herbe dans la bibliothèque ? C'est la question que tu te poses. Plutôt soucieux, tu fermes ton ordinateur, met ce dernier ainsi que tes affaires dans ton sac avant de te lever. Tu n'es pas du genre à paniquer facilement. D'ailleurs tu n'es pas très inquiet, juste curieux. En suivant ton nez, tu arrives devant une scène pour le moins hors norme. Pourquoi est-ce qu'il fait bruler ça devant la porte coupe-feu. Il a l'intention de provoquer l'alarme ou quoi ? Après cette idée, tu te méfies, et si c'était un coup monté par le gang pour t'enfermer là et....Non impossible, il faut que tu arrêtes d'être aussi parano. Tu hésites à lui demander ce qu'il fabrique. Pourtant tu te retiens, tu ne comprends pas mais après tous les gens font ce qu'ils veulent, qui tu es pour juger si l'odeur de l'encens le fait kiffer. Tu t'approches de lui, l'évitant pour essayer de sortir, seulement c'est fermé. Ok c'est une blague, soit c'est à cause de lui et son délire, soit il y a réellement un souci. Tu tournes la tête vers lui, gardant ton regard plutôt bas pour que ta capuche cache ton visage.
« Qu'est ce t'fais ? Tu crois que c'est les esprits qui ont bloqué la porte ? »
Ta question n'a pas de sens caché et le ton n'est pas ironique. Tu n'es pas assez con pour penser qu'il essaye d'ouvrir la porte à l'aide de ça. Tu te demandes malgré tout si ce n'est pas lui qui a provoqué le blocage. En tout cas, tu l'impressions d'avoir un chaman devant toi, comme s'il était là et pas vraiment là. Tu n'y connais rien en ce qui concerne le surnaturel, d'où ta question peut être très bête. Comme tu n'en sais rien, tu es cash, un peu comme avec les ordinateurs. Tu ne t'encombres pas de politesses mal placé ou de double sens. Tu n'as jamais été très doué pour parler aux gens, c'est d'ailleurs pour ça qu'il se braque souvent. En attendant sa réponse tu as sorti ton téléphone pour t'immiscer dans le système de sécurité de l'université. Ce n'est pas la première fois que tu le fais et surement pas la dernière. Cette fois ci ton but n'est pas de déclencher les alarmes dans un dortoir, simplement de vérifier de système, et surtout check si cet incident est volontaire ou résultat d'un bug. Après tout, tu vas vite savoir ce qui s'est passé avec la porte.
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Sam 10 Oct - 23:56 Citer EditerSupprimer
outfits. + Pour beaucoup, ce que Qin Tian ressentait, relevait sans doute du psychologique. C’était peut-être vrai après tout. Qui ne paniquerait pas ou ne serait pas mis mal à l’aise en sachant que l’endroit où l’on se trouvait avait vu des gens être brûlés, blessés voire pire ? Tout le monde ressentirait un frisson, un malaise et peut-être même la peur que l’évènement ne se répète. Surtout dans une situation similaire à celle dans laquelle il se trouvait, où les portes incendies de la bibliothèque étaient coincées et ne s’ouvraient plus. L’esprit du médium était embrumé par ce qu’il ressentait, c’était compliqué pour lui d’agir alors que ses sens étaient comme saturés. Brûler de la sauge, c’était autant pour se libérer de ces sensations écrasantes que pour libérer ce qui flottait dans l’air. Dans ces moments-là, Qin Tian se déconnectait de la réalité et de ce qui l’entourait, ses fréquences captant autre chose. Que cela soit dans sa tête ou non, le fait qu’il ne parvenait à réagir sans le nettoyage qu’il avait commencé était une réalité.
Il sursauta en entendant une voix non loin de lui. Il manqua de faire tomber ses feuilles de sauge au sol, ce qui aurait peut-être réellement déclenché un début d’incendie pour le coup. Resserrant ses mains autour des tiges séchés, il se tourna vers le son et découvrit un jeune homme, probablement un étudiant, qui semblait quelque peu stupéfait par ce qu’il avait sous les yeux. Qin Tian pouvait le comprendre. Il grimaça légèrement mais n’éteint pas les feuilles pour autant, son esprit commençait seulement à s’éclaircir. Les yeux légèrement plissés, il le regarda sans vraiment le voir, s’attendant à une moquerie suivant la question du jeune homme mais rien ne vint. Après quelques instants, il secoua légèrement la tête. « Non. Non, c’est un bug. Ou alors ils ont oublié qu’on était là et ils ont fermé la porte. » Ce qu’il était en train de faire et le fait qu’ils ne parvinrent pas à ouvrir les portes n’avaient aucun rapport.
L’étudiant continuait de le regarder et de regarder ce qu’il avait dans la main, et Qin Tian, bien qu’assumant ce qu’il était, sentit qu’il se devait d’expliquer ce qu’il était en train de faire ou plutôt de ne pas faire. « Je n’essaie pas de déclencher les alarmes. » Dit-il simplement, mais au final, l’autre jeune homme semblait avoir déjà compris non ? « Et il n’y a pas d’esprit ici. » Grommela-t-il entre ses dents. Les convictions du médium s’entrechoquaient parfois avec celles de ses parents. La croyance aux esprits et la possibilité de communiquer avec était une de ces convictions qu’il ne partageait pas avec eux. Pour le chinois, on ne communiquait pas avec les morts, on ressentait des émotions, des chocs, des douleurs, des sentiments qui avaient un jour secoué un être vivant. Cette partie d’eux restait sur place et c’était cela qui le déconnectait. Il était pris dans ces sensations ayant du mal à faire le focus sur le problème principal : comment sortir de la bibliothèque ? Il cligna plusieurs fois des yeux, puis porta son regard sur le téléphone du jeune homme. « Tu appelles les secours ? » Il réfléchit (difficilement) un instant. « Il y a des concierges sur le campus ? On devrait essayer de trouver leur numéro. » Il trouvait cela plus raisonnable que de faire appeler à des secours qui auraient été plus utiles auprès de personnes réellement en danger que de deux étudiants qui n’étaient pas sortis de la bibliothèque assez rapidement après l’annonce de la fermeture. .@Kim Lei Oh
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outfits. + Pour beaucoup, ce que Qin Tian ressentait, relevait sans doute du psychologique. C’était peut-être vrai après tout. Qui ne paniquerait pas ou ne serait pas mis mal à l’aise en sachant que l’endroit où l’on se trouvait avait vu des gens être brûlés, blessés voire pire ? Tout le monde ressentirait un frisson, un malaise et peut-être même la peur que l’évènement ne se répète. Surtout dans une situation similaire à celle dans laquelle il se trouvait, où les portes incendies de la bibliothèque étaient coincées et ne s’ouvraient plus. L’esprit du médium était embrumé par ce qu’il ressentait, c’était compliqué pour lui d’agir alors que ses sens étaient comme saturés. Brûler de la sauge, c’était autant pour se libérer de ces sensations écrasantes que pour libérer ce qui flottait dans l’air. Dans ces moments-là, Qin Tian se déconnectait de la réalité et de ce qui l’entourait, ses fréquences captant autre chose. Que cela soit dans sa tête ou non, le fait qu’il ne parvenait à réagir sans le nettoyage qu’il avait commencé était une réalité.
Il sursauta en entendant une voix non loin de lui. Il manqua de faire tomber ses feuilles de sauge au sol, ce qui aurait peut-être réellement déclenché un début d’incendie pour le coup. Resserrant ses mains autour des tiges séchés, il se tourna vers le son et découvrit un jeune homme, probablement un étudiant, qui semblait quelque peu stupéfait par ce qu’il avait sous les yeux. Qin Tian pouvait le comprendre. Il grimaça légèrement mais n’éteint pas les feuilles pour autant, son esprit commençait seulement à s’éclaircir. Les yeux légèrement plissés, il le regarda sans vraiment le voir, s’attendant à une moquerie suivant la question du jeune homme mais rien ne vint. Après quelques instants, il secoua légèrement la tête. « Non. Non, c’est un bug. Ou alors ils ont oublié qu’on était là et ils ont fermé la porte. » Ce qu’il était en train de faire et le fait qu’ils ne parvinrent pas à ouvrir les portes n’avaient aucun rapport.
L’étudiant continuait de le regarder et de regarder ce qu’il avait dans la main, et Qin Tian, bien qu’assumant ce qu’il était, sentit qu’il se devait d’expliquer ce qu’il était en train de faire ou plutôt de ne pas faire. « Je n’essaie pas de déclencher les alarmes. » Dit-il simplement, mais au final, l’autre jeune homme semblait avoir déjà compris non ? « Et il n’y a pas d’esprit ici. » Grommela-t-il entre ses dents. Les convictions du médium s’entrechoquaient parfois avec celles de ses parents. La croyance aux esprits et la possibilité de communiquer avec était une de ces convictions qu’il ne partageait pas avec eux. Pour le chinois, on ne communiquait pas avec les morts, on ressentait des émotions, des chocs, des douleurs, des sentiments qui avaient un jour secoué un être vivant. Cette partie d’eux restait sur place et c’était cela qui le déconnectait. Il était pris dans ces sensations ayant du mal à faire le focus sur le problème principal : comment sortir de la bibliothèque ? Il cligna plusieurs fois des yeux, puis porta son regard sur le téléphone du jeune homme. « Tu appelles les secours ? » Il réfléchit (difficilement) un instant. « Il y a des concierges sur le campus ? On devrait essayer de trouver leur numéro. » Il trouvait cela plus raisonnable que de faire appeler à des secours qui auraient été plus utiles auprès de personnes réellement en danger que de deux étudiants qui n’étaient pas sortis de la bibliothèque assez rapidement après l’annonce de la fermeture. .@Kim Lei Oh
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Dim 11 Oct - 14:39 Citer EditerSupprimer
Tenue | Lorsqu'il sursaute, tu prends un pas de recule, réalisant qu'il était réellement dans son monde. Tu comprends parfaitement cette attitude, seulement contrairement à lui tu es toujours attentif à ce qui t'entoure. Pas que tu t'intéresses à ce qui se passe autour de toi, juste que tu es méfiant et tu as l'habitude de regarder derrière toi quand tu marches. Quoi qu'il en soit, tu es curieux de son activité pour le plus surprenant. Lorsqu'il te répond que c'est un bug tu esquisses un léger sourire qui ne doit pas se voir sous ta capuche dans la pénombre. C'est que tu t'y connais en bug, c'est souvent toi qui les crées. En soi tu es un bug de la vie, une erreur qui n'a pas sa place dans la société. Malgré sa réponse tu restes silencieux, les yeux rivés sur ton téléphone, encore quelques minutes tu auras accès à la salle de contrôle de l'université. Quand il reprend, tu lèves la tête vers lui, dévoilant ton regard et la lueur curieuse qu'il vient d'allumer avec sa mention d'esprits. Est-ce qu'il croit aux esprits, aux fantômes et à la magie ? Tout ce monde est assez lointain pour toi. Tu as plutôt tendance à croire au pragmatisme d'un ordinateur. La logique cartésienne de l'informatique est rassurante. Contrairement à la vie qui peut jouer de mauvais tour, une machine reste une machine, exécutant ce qu'on lui demande sans poser de questions, sans se soucier des conséquences. Un bug a quelque chose de mystérieux parfois et ce qui te plait c'est justement de démêler la pelote de laine pour comprendre, car il y a toujours une explication. L'inconnu, l'inexplicable et l'incertitude te rendent ma à l'laise. Tu aimes avoir le contrôle sur les choses, c'est surement un défaut. Certains diront que la vie n'est pas un mystère à résoudre mais une aventure à vivre. Ton aventure à toi est rempli d'obstacles et tu as appris à calculer, organiser et planifier pour éviter de glisser de la falaise. Tu n'aimes pas jouer aux funambules et tu prévois toujours un filet de sécurité. Tu sais à propos des incendies qui se sont passés ici. Tu n'étais pas présent à l'époque, tu as juste quelques articles, est-ce que ces évènements ont un rapport ?
« Comment ça ? Tu crois....que...enfin je veux dire. Tu crois que l'endroit est hanté ? »
Tu ne sais pas réellement comment formuler ta question. Tu as beau être réticent à l'idée, au fond tu as souvent eu froid dans le dos dans certains endroits, comme si un courant d'air glaciale traversait la pièce alors que tout est fermé. Tu as parfois eu de mauvais présentiments en rentrant dans des lieux. Tu n'es pas réellement emphatique, ni même à l'écoute des énergies. Tu es plutôt hermétique, préférant ferme les yeux sur ce genre de choses. Cependant à cet instant tu es curieux, tu n'as jamais eu l'occasion de discuter de ces phénomènes avec quelqu'un qui les ressent, est-ce que c'est le cas de l'interlocuteur en face de toi ?
« Du coup tu fais brulé ça pour les éloigner, pour purifier l'endroit ? »
Il doit te prendre pour un idiot à poser des questions aussi stupides, ta culture sur le sujet provient des films que tu as pu voir, autant dire que tu n'es pas certain de ce que tu avances. Lorsqu'il parle des secours, tu hausses un sourcil, réalisant que tu n'as même pas pensé à cette possibilité. Tu n'es pas du style à appeler à l'aider. Plutôt débrouillard, tu ne fais pas confiance facilement. Aussi dans une telle situation, tu ne comptes que sur toi-même pour sortir. C'est une réaction puérile et pourtant tu as toujours été comme ça.
« Je pensais plutôt déverrouiller les portes...sauf qu'il y a un souci. Le système est en maintenance, il est déconnecté...C'est bizarre, c'est pas un bug c'est volontaire...tout est bloqué. »
A cet instant tu deviens parano. Au fond c'est surement uniquement une maintenance des serveurs et ces abruties d'informaticiens ont même désactivé le mode manuel. Quelle idée de mettre tous ses œufs dans le même panier, l'ensemble du système de l'université était out, même les portes de sortie de secours sont bloqués. Sur le plan de l'université que tu as sous les yeux, tous les accès sont en rouges ce qui est mauvais signe pour vous. Même le concierge ne pourrait pas vous aider, celui-ci doit être d'ailleurs bien embêté pour les rondes. Tu décides d'accéder au système de vidéo surveillance pour vérifier que ce n'est pas un coup monté pour te piéger, pas rassuré par la situation, ce que tu essayes de cacher pour l'instant.
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Dim 11 Oct - 18:07 Citer EditerSupprimer
outfits. + Le jeune médium se retint in extremis de rouler des yeux à la question de l’étudiant en face de lui. Il était terriblement agacé par les clichés que tout le monde pouvait avoir en tête lorsqu’ils pensaient à un lieu hanté. Adolescent, il se battait tellement contre ses camarades qui regardaient des films d’horreur et avaient une vision de la hantise et des esprits tellement... Fausses. Evidemment le jeune homme en face de lui balisait déjà en se disant que la bibliothèque était hantée, évidemment puisqu’il devait sans doute s’imaginer un esprit assez puissant pour lui jeter des objets, lui faire tomber une étagère entière sur le coin de la tête. Avec un peu de chance, Qin Tian était même tombé sur un type qui croyait que les esprits ressemblaient toutes à des filles en robes blanches avec de longs cheveux qui leur tombaient sur le visage et poussaient des sons désincarnés. Bref, quelqu’un qui avait trop regardé The Ring quoi. Il poussa un petit soupir, remuant légèrement la sauge en même temps. « Mais non la bibliothèque n’est pas hantée. Enfin pas vraiment. » L’esprit de Qin Tian se faisait légèrement plus clair, étaient-ce les herbes qui fonctionnaient sur ce qui flottait dans l’air, ou sur une anxiété inconsciente ? Dans tous les cas, il parvenait un peu plus à se concentrer sur l’étudiant en face de lui. « On peut parler de nettoyage en quelque sorte mais... » Il ne termina pas sa phrase, son esprit ne lui permettant pas de l’achever. Il restait cependant surpris de voir la simplicité avec laquelle le jeune homme acceptait la possibilité que le lieu soit hanté et que Qin Tian ait la capacité d’agir sur cette situation.
Mais ce qu’il faisait ne permettrait pas aux portes de se rouvrir. C’était clairement un dysfonctionnement et un peu d’herbe brûlée n’en viendrait pas à bout. « Tu peux rentrer dans le système comme ça ? » Demanda-t-il surpris. Il s’attendait plus à voir l’étudiant appeler les secours plutôt qu’essayer d’ouvrir les portes en entrant dans le système de l’université. « C’est si facile que ça ? » Il ne s’y connaissait pas vraiment en informatique, il espérait que l’université était davantage protégée que cela, parce qu’il était vraiment rentré dans le système juste avec son téléphone portable ? Les énergies pouvaient bien être révoltées, rien n’était fait pour la sécurité des étudiants visiblement. « Mais du coup, ça veut dire que même si on appelait à l’aide, ils ne pourraient pas nous ouvrir tout le temps de la maintenance ? » Et donc, ils étaient coincés dans la bibliothèque ? Bien qu’apaisé, Qin Tian ne se voyait pas rester dans l’endroit, ce lieu l’épuisait dans cet état d’agitation. Lorsqu’il étudiait, il parvenait à se protéger mais dans l’immédiat, il se sentait presque dépassé. « Ça prend combien de temps une maintenance ? » Finit-il par demander, pour estimer à peu près combien de temps ils seraient là. Le médium pensa presque à envoyer un message à son meilleur ami, il était certain de le voir rappliquer avec un pied de biche pour forcer les portes, mais il se refusait à lui attirer des ennuis. La combustion de la sauge arrivant à sa fin, le chinois écrasa les feuilles afin de les éteindre. L’odeur âcre de sang montait dans ses narines, Qin Tian sentait arriver un de ses saignements de nez habituels dans ce genre de situations.
Le jeune homme sortit un mouchoir pour anticiper, et pensa soudain à quelque chose. « Attend, c’est pas un bug tu as dit ? » Il le regarda les yeux ronds. « Qui pourrait s’amuser à bloquer les portes d’une bibliothèque vide ? » Parce que, s’ils n’avaient pas traîné, c’est ce qu’elle aurait dû être. Il ne venait pas à l’idée de Qin Tian qu’on puisse le viser lui ou viser le jeune homme à ses côtés. Ils n’étaient que des étudiants. .@Kim Lei Oh
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outfits. + Le jeune médium se retint in extremis de rouler des yeux à la question de l’étudiant en face de lui. Il était terriblement agacé par les clichés que tout le monde pouvait avoir en tête lorsqu’ils pensaient à un lieu hanté. Adolescent, il se battait tellement contre ses camarades qui regardaient des films d’horreur et avaient une vision de la hantise et des esprits tellement... Fausses. Evidemment le jeune homme en face de lui balisait déjà en se disant que la bibliothèque était hantée, évidemment puisqu’il devait sans doute s’imaginer un esprit assez puissant pour lui jeter des objets, lui faire tomber une étagère entière sur le coin de la tête. Avec un peu de chance, Qin Tian était même tombé sur un type qui croyait que les esprits ressemblaient toutes à des filles en robes blanches avec de longs cheveux qui leur tombaient sur le visage et poussaient des sons désincarnés. Bref, quelqu’un qui avait trop regardé The Ring quoi. Il poussa un petit soupir, remuant légèrement la sauge en même temps. « Mais non la bibliothèque n’est pas hantée. Enfin pas vraiment. » L’esprit de Qin Tian se faisait légèrement plus clair, étaient-ce les herbes qui fonctionnaient sur ce qui flottait dans l’air, ou sur une anxiété inconsciente ? Dans tous les cas, il parvenait un peu plus à se concentrer sur l’étudiant en face de lui. « On peut parler de nettoyage en quelque sorte mais... » Il ne termina pas sa phrase, son esprit ne lui permettant pas de l’achever. Il restait cependant surpris de voir la simplicité avec laquelle le jeune homme acceptait la possibilité que le lieu soit hanté et que Qin Tian ait la capacité d’agir sur cette situation.
Mais ce qu’il faisait ne permettrait pas aux portes de se rouvrir. C’était clairement un dysfonctionnement et un peu d’herbe brûlée n’en viendrait pas à bout. « Tu peux rentrer dans le système comme ça ? » Demanda-t-il surpris. Il s’attendait plus à voir l’étudiant appeler les secours plutôt qu’essayer d’ouvrir les portes en entrant dans le système de l’université. « C’est si facile que ça ? » Il ne s’y connaissait pas vraiment en informatique, il espérait que l’université était davantage protégée que cela, parce qu’il était vraiment rentré dans le système juste avec son téléphone portable ? Les énergies pouvaient bien être révoltées, rien n’était fait pour la sécurité des étudiants visiblement. « Mais du coup, ça veut dire que même si on appelait à l’aide, ils ne pourraient pas nous ouvrir tout le temps de la maintenance ? » Et donc, ils étaient coincés dans la bibliothèque ? Bien qu’apaisé, Qin Tian ne se voyait pas rester dans l’endroit, ce lieu l’épuisait dans cet état d’agitation. Lorsqu’il étudiait, il parvenait à se protéger mais dans l’immédiat, il se sentait presque dépassé. « Ça prend combien de temps une maintenance ? » Finit-il par demander, pour estimer à peu près combien de temps ils seraient là. Le médium pensa presque à envoyer un message à son meilleur ami, il était certain de le voir rappliquer avec un pied de biche pour forcer les portes, mais il se refusait à lui attirer des ennuis. La combustion de la sauge arrivant à sa fin, le chinois écrasa les feuilles afin de les éteindre. L’odeur âcre de sang montait dans ses narines, Qin Tian sentait arriver un de ses saignements de nez habituels dans ce genre de situations.
Le jeune homme sortit un mouchoir pour anticiper, et pensa soudain à quelque chose. « Attend, c’est pas un bug tu as dit ? » Il le regarda les yeux ronds. « Qui pourrait s’amuser à bloquer les portes d’une bibliothèque vide ? » Parce que, s’ils n’avaient pas traîné, c’est ce qu’elle aurait dû être. Il ne venait pas à l’idée de Qin Tian qu’on puisse le viser lui ou viser le jeune homme à ses côtés. Ils n’étaient que des étudiants. .@Kim Lei Oh
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Jeu 15 Oct - 23:54 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu n'aurais surement pas du t'afficher, cependant ta parano t'a poussé à utiliser tes talents sans te poser de questions. En effet si ta vie est en jeu, tu n'en as rien à faire qu'il soit au courant que tu t'es introduit dans le réseau de la Yonsei. Néanmoins tu serres les dents lorsqu'il te questionne sur tes capacités à pirater le réseau de l'université. Tu n'es pas à l'aise avec le fait d'avouer que ça n'a rien de compliquer, en général les administrations publiques sont les plus vulnérables. Tu ne connais pas son degré de maitrise du sujet, tu te vois mal lui expliquer que tu as une installation dans le placard de ta chambre à laquelle ton téléphone est connecté, que tu as des services automatisés pour effectuer des actions simples, comme pirater un compte mail, tester les failles d'un système. Une fois les faiblesses mises en évidence, il ne te reste plus qu'à lancer un programme approprié ou à effectuer le piratage à la main. Par-dessus le marché, tu ne peux pas lui avouer que ce téléphone n'est pas ton téléphone personnel mais bien celui que tu utilises uniquement pour le hackage, c'est avec lui que tu t'appareilles à d'autres téléphones, que tu localises tes cibles et que tu envoies des messages cryptés pour gérer tes affaires illégales. Pourtant tu n'es pas de nature à mentir et même s'il venait à vouloir te dénoncer tu auras déjà effacé tes traces et tu sauras trouver des informations et la menace adéquate pour le faire taire. Oui tu es comme ça, tu n'hésites pas à utiliser la force pour te protéger et en général ça fonctionne plutôt bien. Cependant à cet instant tu vas simplement jouer les petits geek en informatique, espérant éluder sa curiosité.
« Je suis en informatique c'est des trucs qu'on nous apprend...mais viens pas me demander de changer tes notes j'suis pas si doué. »
Tu ris espérant qu'il te croit, alors qu'en réalité tu en serais capable. Tu as piraté un distributeur pour avoir de la bouffe gratuite, installer un espion sur le système de vidéos surveillance et établit ton propre réseau sécurité depuis lequel tu es connecté. Peu de personnes connaissaient l'étendue de tes capacités, enfin tu es certain que les pyo s'en souviennent. Malgré tout, tu ne t'étales pas, préférant dérivé la conversation sur le ton de l'humour.
« Je crois qu'on est là pour un moment, à moins qu'on casse une fenêtre et qu'on saute mais j'ai pas de cordes et j'suis pas James Bond. »
A sa deuxième question, tu as simplement haussé les épaules. Tout dépend des capacités des informaticiens, en général cela prend quelques minutes. Il est impensable d'avoir une interruption de service plus longue, cependant de ce que tu vois les minutes réglementaires sont déjà passés. Alors soit ils ont problème de serveurs, soit il y a anguille sous roches. Tu le vois du coin de l'œil éteindre les branches qu'il faisait bruler. Heureusement que tu es fumeur et que l'odeur ne te dérange pas, c'est que ça empeste quand même. Lorsqu'il sort un mouchoir, tu détaches tes yeux de l'écran de téléphone qui affiche les caméras de l'entrée du bâtiment. Sa question et son étonnement te prouve qu'il n'a rien à voir avec le gang. A moins qu'il joue très bien le jeu, tu restes méfiant mais il n'y a peu de chance qu'il est été engagé par Hwan pour te tuer, celui-ci serait venu lui-même. C'est d'ailleurs lui que cherchait sur les écrans, après tout il t'a déjà fait enlever, tu es certain qu'il te fera tuer quand il n'aura plus besoin de toi.
« J'sais pas mais j'aime pas ça. Dans notre malheur on a peu de chance, au moins on est deux. »
C'est bien la première fois que tu es optimiste c'est pas ton genre. Seulement à cet instant tu es réellement soulagé d'être accompagné, qui sait, il vient peut-être de te sauver la vie sans le savoir. Le gang ne ferait pas de victimes collatérales, quoi que...Tu espères que non. Si précédemment tu n'as pas poussé la conversation, ayant senti que ton interlocuteur était agacé, à présent tu as envie d'en apprendre plus. Qu'est ce qui devait arriver après ce "mais" ? Que voulait-il dire qu'il n'a pas terminé ? D'autant plus que tu préfères ramener la conversation sur lui, plutôt que sur toi.
« Est-ce que tu es de ces personnes qui ressentent des choses, les mauvaises ondes si on veut ? »
Tu n'es pas certain des termes que tu utilises. Tu as vu sa réaction au mot "hanté", tu n'as pas envie de parler de fantômes. D'ailleurs tu n'y crois pas réellement. Tu ne crois que ce que tu vois et encore, même du sel ressemble à du sucre. Les yeux peuvent se trompent, ils sont simplement un organe qui capte la lumière et transforme cela informatique, en flux électrique qui est ensuite traité par le cerveau. Ok c'est très réducteur pourtant c'est la vérité, le corps est une machine, différente des ordinateurs pourtant pas si éloigné sur certains points. Pourtant tu es curieux, conscient au fond de toi de ne pas tout comprendre, c'est bien ce qui te met mal à l'aise parfois. Cependant tu remarques l'attitude de ton interlocuteur, son mouchoir en main. Inquiet tu fronces les sourcils. Est-ce qu'il va tenter de t'asphyxier pour te kidnapper ? Toi paranoïa...pas du tout.
« Ça va, t'as un problème ? »
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Sam 17 Oct - 15:35 Citer EditerSupprimer
outfits. + Beaucoup pensaient que par ses goûts musicaux, Qin Tian pouvait peut-être s’y connaître en ordinateur et en technologie. Mais ce n’était clairement pas le cas. À part utiliser son ordinateur pour travailler ses projets, utiliser les moteurs de recherche, regarder ci ou ça en streaming et faire quelques achats en ligne, son ordinateur avait un usage limité. En allait de même pour son smartphone. D’ailleurs, des modèles plus récents devaient être sortis depuis qu’il en avait fait l’acquisition, mais du moment qu’il fonctionnait, il était amplement satisfait. Alors le chinois était mal placé pour savoir ce qui était enseigné dans les cours d’informatique. Néanmoins, entrer dans un système lui paraissait étrange. L’étudiant en face de lui s’exprimait avec assurance, ce devait être vrai... Du moins dans certaines limites, non ?
Dans l’immédiat, de toute façon, Qin Tian était trop fatigué pour essayer de mieux comprendre. En tout cas, le jeune homme confirma ce qu’il savait déjà, ils allaient être coincés là un moment. Eteignant enfin sa sauge, le médium réfléchissait à sa prochaine action, s’asseoir au sol ? Allez se reposer à une table ? S’allonger ? Si le temps allait être long, autant s’installer confortablement, surtout vu l’état de fatigue soudain dans lequel il se trouvait. « Le temps passera plus vite à deux oui. » Du moins il l’espérait. Il ne connaissait pas l’autre étudiant, et Qin Tian, malgré sa jovialité apparente, restait méfiant et maladroit face aux inconnus. Cette situation le mettait donc mal à l’aise à plusieurs niveaux. D’ailleurs, le jeune homme aborda le sujet qui était autant la force que la faiblesse du médium. Ses dons, il les revendiquait et en était fier, mais l’idée de passer plusieurs heures avec une personne qui allait peut-être le dénigrer ou se montrer odieux par rapport à ce qu’il était avait quelque chose de légèrement oppressant. « On peut dire que je suis ce genre de personne oui. Ça te pose un problème ? » Demanda-t-il légèrement sur la défensive. Il n’eut pas vraiment le temps de s’appesantir sur la question, sentant l’odeur habituelle qui précédait un saignement de nez. Sa meilleure arme en main, un mouchoir en papier, il était prêt à enrailler ce phénomène courant chez lui.
Finalement, Qin Tian se laissa tomber au sol, sans grande élégance, toujours faible et étourdi par ce qu’il venait de ressentir et qui continuait de titiller un coin de sa conscience. « Ça va, ça va. » À peine eut-il prononcé ses mots qu’il senti la chatouille habituelle de son sang coulant de sa narine. Immédiatement, il bloqua le flot avec son mouchoir. « Ne t’inquiète pas. Ça m’arrive après un truc du genre. » Un des effets secondaires de sa médiumnité avec lequel il avait aussi appris à vivre. « Tu devrais t’asseoir. Si on est ici un moment, autant se mettre à l’aise. » Sa voix était maintenant nasillarde. Il pressa un peu plus le mouchoir sur sa narine, faisant pression pour arrêter le saignement. « Je m’appelle Wu Qin Tian. 3ème année. Géologie. » Ce ton automatique n’était pas vraiment sa façon de s’exprimer, mais pour le moment, faire des phrases courtes était ce qui lui demandait le moins de concentration et lui permettait d’être le plus cohérent.
« T’as pas répondu. » Ajouta-t-il enfin après un court silence, le temps d’ignorer cette sensation désagréable dans son nez mais surtout dans ses sens. « Tu crois que le blocage est volontaire ? » Il fronça les sourcils, tentant d’imaginer qui pourrait faire ce genre de choses mais surtout dans quel but, la bibliothèque était quasiment vide. Il aurait été plus judicieux de sceller les portes à un moment d’affluence histoire de faire paniquer un bon nombre d’étudiants et non pas deux pauvres retardataires. « Pourquoi ? Par qui ? » Parce que si la présence de réminiscences énergétiques dans les locaux lui paraissait tout à fait plausible, cette idée d’une farce ou d’un sabotage volontaire lui paraissait complètement saugrenue. .@Kim Lei Oh
smoke signals
they were reaching their hands out, crying for help
outfits. + Beaucoup pensaient que par ses goûts musicaux, Qin Tian pouvait peut-être s’y connaître en ordinateur et en technologie. Mais ce n’était clairement pas le cas. À part utiliser son ordinateur pour travailler ses projets, utiliser les moteurs de recherche, regarder ci ou ça en streaming et faire quelques achats en ligne, son ordinateur avait un usage limité. En allait de même pour son smartphone. D’ailleurs, des modèles plus récents devaient être sortis depuis qu’il en avait fait l’acquisition, mais du moment qu’il fonctionnait, il était amplement satisfait. Alors le chinois était mal placé pour savoir ce qui était enseigné dans les cours d’informatique. Néanmoins, entrer dans un système lui paraissait étrange. L’étudiant en face de lui s’exprimait avec assurance, ce devait être vrai... Du moins dans certaines limites, non ?
Dans l’immédiat, de toute façon, Qin Tian était trop fatigué pour essayer de mieux comprendre. En tout cas, le jeune homme confirma ce qu’il savait déjà, ils allaient être coincés là un moment. Eteignant enfin sa sauge, le médium réfléchissait à sa prochaine action, s’asseoir au sol ? Allez se reposer à une table ? S’allonger ? Si le temps allait être long, autant s’installer confortablement, surtout vu l’état de fatigue soudain dans lequel il se trouvait. « Le temps passera plus vite à deux oui. » Du moins il l’espérait. Il ne connaissait pas l’autre étudiant, et Qin Tian, malgré sa jovialité apparente, restait méfiant et maladroit face aux inconnus. Cette situation le mettait donc mal à l’aise à plusieurs niveaux. D’ailleurs, le jeune homme aborda le sujet qui était autant la force que la faiblesse du médium. Ses dons, il les revendiquait et en était fier, mais l’idée de passer plusieurs heures avec une personne qui allait peut-être le dénigrer ou se montrer odieux par rapport à ce qu’il était avait quelque chose de légèrement oppressant. « On peut dire que je suis ce genre de personne oui. Ça te pose un problème ? » Demanda-t-il légèrement sur la défensive. Il n’eut pas vraiment le temps de s’appesantir sur la question, sentant l’odeur habituelle qui précédait un saignement de nez. Sa meilleure arme en main, un mouchoir en papier, il était prêt à enrailler ce phénomène courant chez lui.
Finalement, Qin Tian se laissa tomber au sol, sans grande élégance, toujours faible et étourdi par ce qu’il venait de ressentir et qui continuait de titiller un coin de sa conscience. « Ça va, ça va. » À peine eut-il prononcé ses mots qu’il senti la chatouille habituelle de son sang coulant de sa narine. Immédiatement, il bloqua le flot avec son mouchoir. « Ne t’inquiète pas. Ça m’arrive après un truc du genre. » Un des effets secondaires de sa médiumnité avec lequel il avait aussi appris à vivre. « Tu devrais t’asseoir. Si on est ici un moment, autant se mettre à l’aise. » Sa voix était maintenant nasillarde. Il pressa un peu plus le mouchoir sur sa narine, faisant pression pour arrêter le saignement. « Je m’appelle Wu Qin Tian. 3ème année. Géologie. » Ce ton automatique n’était pas vraiment sa façon de s’exprimer, mais pour le moment, faire des phrases courtes était ce qui lui demandait le moins de concentration et lui permettait d’être le plus cohérent.
« T’as pas répondu. » Ajouta-t-il enfin après un court silence, le temps d’ignorer cette sensation désagréable dans son nez mais surtout dans ses sens. « Tu crois que le blocage est volontaire ? » Il fronça les sourcils, tentant d’imaginer qui pourrait faire ce genre de choses mais surtout dans quel but, la bibliothèque était quasiment vide. Il aurait été plus judicieux de sceller les portes à un moment d’affluence histoire de faire paniquer un bon nombre d’étudiants et non pas deux pauvres retardataires. « Pourquoi ? Par qui ? » Parce que si la présence de réminiscences énergétiques dans les locaux lui paraissait tout à fait plausible, cette idée d’une farce ou d’un sabotage volontaire lui paraissait complètement saugrenue. .@Kim Lei Oh
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Dim 25 Oct - 2:21 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu es soulagé qu'il ne relève pas plus que ça ton intrusion. Si cela avait été le cas, tu lui aurais surement sorti un truc du genre : rien n'est illégale si personne n'est au courant. Heureusement ta diversion fonctionne et l'étudiant en face de toi surenchérie à ta remarque. En effet le temps sera surement moins long, quoi que tu te saurais occupé sans difficulté avec ton ordinateur. Par chance tu n'es pas du genre à beaucoup dormir, donc rester débout toute la nuit, ou une partie, ne te pose pas de souci. Bien que tu sois rassuré d'être accompagné, tu n'es pas à l'aise, redoutant d'être la cible du gang. Heureusement tu ne vois rien d'anormales sur les caméras qui défilent sur ton téléphone. Visiblement c'est réellement une erreur stupide du service de maintenance. Si jamais un incendie se déclare dans les prochaines heures il y aurait des morts et les responsables seraient une équipe de nuit qui n'a pas vérifié le déploiement de sa maintenance. Certains sous estiment l'importance des informaticiens car ils travaillent dans l'ombre, pourtant c'est bien eux qui gèrent la société moderne, après tout l'argent présent sur les comptes de chacun ne sont que des lignes de codes enregistrées dans une base de données et aucun système n'est infaillible. Si toi tu es un maitre dans le monde virtuel, l'étudiant a l'air calé sur le monde spirituel. Sa réponse te fait secouer la tête comme un enfant, tu n'es pas très à l'aise dans le monde réel et tu gères mieux les interactions entre serveurs qu'avec les êtres humains. Tu réponds donc précipitamment.
« Non, non, ça m'dérange pas...je...moi j'y connais rien...»
Tu n'es pas du genre à mentir. Cela t'arrive comme précédemment, cependant en général tu es plutôt honnête. Bon c'est vrai que parfois tu esquives les questions, appliquant le mensonge par omission, ce qui n'est pas réellement mal, ce n'est pas ta faute si les gens ne posent pas les bonnes questions. Enfin dans le cas présent, tu n'as pas caché ton ignorance, mais tu n'as pas le temps de finir que l'étudiant s'effondre. Tu t'accroupis instinctivement, rangeant ton téléphone. Tu n'es pas très tactile, tu ne t'approches donc pas, cependant ton regard est clairement inquiet, malgré ses paroles. Tu fronces même un sourcil, pas convaincu lorsqu'il porte le mouchoir à son nez. Lorsqu'il t'apprend que c'est normal après ce qu'il vient de faire, tu écarquilles les yeux. Tu ne connais rien à tout ce qui touche aux esprits, néanmoins tu es assez ouvert d'esprit pour comprendre que cela ne doit pas être anodin vu la réaction du corps de ton partenaire d'infortune. Tu n'as jamais été témoin de phénomènes surnaturels, jusqu'à maintenant. Il est clair à tes yeux qu'il vient de dépenser de l'énergie à faire quelque chose que tu ne comprends pas, ce qui t'intrigue autant que cela t'alarme.
« Tu n'as pas l'air bien pourtant. C'est plutôt toi qui devrait t'asseoir, viens. »
Tu lui proposes ton aide pour se lever et aller s'installer plus confortablement. La bibliothèque, en plus de ces nombreuses tables et chaises, comporte aussi quelques espaces avec des fauteuils et des tables basses. La plupart du temps c'est presque impossible d'avoir une place, ces coins tranquilles sont prisés. C'est là que tu entraines l'étudiant en géologie. Tu n'es pas très doué pour te présenter, c'est quelque chose que tu ne fais pas souvent. Tu ne réponds d'ailleurs pas souvent aux mœurs de courtoisie, trop concis et sec dans tes propos. Ce soir c'est pareil, tu réponds maladroitement.
« Lei, en informatique mais ça t'avais compris. »
Est-ce qu'il va s'offusquer que tu n'es pas mentionné ton nom, ni ton année. Tu n'en sais rien, pour une fois ce n'est pas par méfiance, simplement que tu n'as jamais côtoyé des milieux ou il était nécessaire de donner son nom complet, tu n'as donc pas l'habitude de te présenter de cette façon. Une fois installé tu as pris deux minutes pour rejoindre un distributeur et prendre une boisson sucrée et un truc à manger pour l'étudiant. Comme souvent tu ne payes pas, préférant utiliser tes talents pour faire cracher la machine gratuitement. Tu prends d'ailleurs un soda pour toi. En revenant tu lui tends sans un mot. Encore une fois tu n'es pas doué, tu ne sais pas si tu dois lui dire qu'il doit manger, après tout ce n'est pas ton rôle. Une fois assis, tu t'es raidi à sa question. Tu n'as clairement pas envie de lui avouer que tu as crus qu'un tueur à gage en avait après toi. Tu as donc repris espérant être aussi naturel que possible.
« J'ai cru que c'était volontaire mais ça semble être juste un bug de l'équipe de maintenance. »
Avant de répondre à sa deuxième question, tu as ouvert ton soda pour boire une gorgée. Est-ce que tu vas essayer de changer de sujet pour éviter de répondre totalement à sa question, oui…
« J'en sais rien, t'sais plus rien ne me surprend dans ce monde. D'ailleurs ça t'arrive souvent ça…Je veux dire de….purifier des endroits, c'est comme ça qu'on dit ? »
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Lun 26 Oct - 23:28 Citer EditerSupprimer
outfits. + Bien qu’il estimait être une personne relativement calme et peu sujet au stress, il devait ressentir une certaine inquiétude pour répondre aussi sèchement à l’autre étudiant quant à ce qu’il venait de faire et du coup quant à sa médiumnité. C’était rare qu’il soit ainsi sur la défensive, à croire qu’il ressentait bien une certaine tension. C’était peut-être aussi sa rencontre avec Si Han quelques jours auparavant qui l’amenait à se comporter ainsi. Revoir le jeune homme avait ravivé des sensations néfastes chez lui. Mais loin de paraître hostile, l’étudiant en face de lui semblait tout aussi paumé que lui dans cette situation. Que se passait-il ? Quand pourraient-ils sortir ? Des questions auquel QIn Tian était présentement incapable de répondre, bien trop fatigué pour ça. Ne pas s’allonger à même le sol de la bibliothèque lui demandait même un effort, c’était pour dire.
« Je suis déjà assis. » Répondit-il bêtement à la remarque de l’étudiant, il ne démentit pas le fait qu’il ne se sentait pas au mieux dans l’immédiat. Comment le nier alors qu’il s’était mis à saigner du nez ? Certains diraient qu’il avait cette réaction parce qu’il était inconsciemment en train de subir un grand stress. Ce genre de commentaires le faisaient bien rire, ils ne savaient pas tout ce qu’il savait, peut-être avaient-ils trop peur de savoir ce qui restait autour d’eux et qu’ils ne pouvaient voir. Le médium accueilli l’aide de l’étudiant avec gratitude, d’ailleurs, il l’exprima par un « merci » un peu faiblard mais non moins sincère. Et lorsqu’il se laissa tomber dans un des sièges dans les espaces de détente et lecture, il se répéta : « Merci Lei en informatique. » Sa voix gagna un peu en force, et de nouveau il porta le mouchoir à son nez, le saignement se calmait déjà, ils ne duraient jamais bien longtemps. Qin Tian garda néanmoins son kleenex pressé contre son nez, et ne le retirerait que lorsqu’il serait certain que tout était terminé. Alors que Lei s’éclipsa, le médium ferma les yeux, l’air était chargé mais supportable. Il prit quelques instants, pour se recentrer et essayer de récupérer, le coup de barre habituel mettait quelques temps à passer mais il serait bientôt énergique, comme à son habitude. Il rouvrit les yeux en entendant l’étudiant revenir, et écarquilla les yeux en prenant la boisson et la friandise sucrée. « Oh je pensais que tu étais parti essayer d’ouvrir les portes ou chercher de l’aide. » Il prit ce que l’étudiant lui offrait. « Merci. Très bon choix. » Dit-il avec un léger mouvement de tête.
S’asseyant plus confortablement, à savoir en tailleur, Qin Tian déballa la friandise et en mordit un morceau, reportant son regard sur Lei. « Bon on a plus qu’à attendre alors. » Et il leva son gobelet de chocolat chaud, du moins ça y ressemblait, et fît mine de porter un toast. « Santé ? » Autant être patient et positiver, ils n’étaient pas trop mal et le médium récupérait doucement. Il prit une gorgée de la boisson sucrée et grimaça légèrement, non pas parce que c’était mauvais, mais parce qu’il venait de se brûler la langue. Il la laissa sortie quelques instants, lui donnant presque l’air d’un chiot haletant, et s’arrêta ainsi en entendant la question de Lei, le regardant légèrement surpris. Il rangea sa langue lentement, avant de reprendre un morceau de sa friandise. Il hocha la tête tout en mâchant et ne reprit la parole qu’une fois sa bouche vide. « Enfin oui et non. Je ne purifie pas tous les endroits occupés. » Il fronça légèrement les sourcils. « D’ailleurs, je n’ai rien purifié ici, j’ai plutôt apaisé les choses pour un moment. » Il haussa ensuite les épaules. « Mais ressentir des choses, c’est régulier oui. Surtout sur le campus. » Tant et si bien que le chinois s’était demandé s’il serait bien capable de suivre les cours, puis il s’était habitué. « Enfin c’est normal avec les incendies qu’il y a eu il y a quatre ans. »
Il prit le dernier morceau de son encas et froissa l’emballage avant de le fourrer dans sa poche. « Je te dois combien pour tout ça au fait ? » Il pointa également le soda. « Laisse-moi t’offrir ça aussi, c’est pour le coup de main à lever cet être fatigué que j'étais. » Il eut un petit rire. « Oh tu ne manges rien toi ? Tu manquais de monnaie ? » En voyant Lei porter son soda à sa bouche, il venait de prendre conscience qu’il avait été le seul à avoir de quoi grignoter, se sentant presque coupable de ne pas avoir partagé. Il commença à fouiller dans ses poches à la recherche de pièces dans l’espoir de rassembler assez pour que l’étudiant ait de quoi se sustenter aussi. .@Kim Lei Oh
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outfits. + Bien qu’il estimait être une personne relativement calme et peu sujet au stress, il devait ressentir une certaine inquiétude pour répondre aussi sèchement à l’autre étudiant quant à ce qu’il venait de faire et du coup quant à sa médiumnité. C’était rare qu’il soit ainsi sur la défensive, à croire qu’il ressentait bien une certaine tension. C’était peut-être aussi sa rencontre avec Si Han quelques jours auparavant qui l’amenait à se comporter ainsi. Revoir le jeune homme avait ravivé des sensations néfastes chez lui. Mais loin de paraître hostile, l’étudiant en face de lui semblait tout aussi paumé que lui dans cette situation. Que se passait-il ? Quand pourraient-ils sortir ? Des questions auquel QIn Tian était présentement incapable de répondre, bien trop fatigué pour ça. Ne pas s’allonger à même le sol de la bibliothèque lui demandait même un effort, c’était pour dire.
« Je suis déjà assis. » Répondit-il bêtement à la remarque de l’étudiant, il ne démentit pas le fait qu’il ne se sentait pas au mieux dans l’immédiat. Comment le nier alors qu’il s’était mis à saigner du nez ? Certains diraient qu’il avait cette réaction parce qu’il était inconsciemment en train de subir un grand stress. Ce genre de commentaires le faisaient bien rire, ils ne savaient pas tout ce qu’il savait, peut-être avaient-ils trop peur de savoir ce qui restait autour d’eux et qu’ils ne pouvaient voir. Le médium accueilli l’aide de l’étudiant avec gratitude, d’ailleurs, il l’exprima par un « merci » un peu faiblard mais non moins sincère. Et lorsqu’il se laissa tomber dans un des sièges dans les espaces de détente et lecture, il se répéta : « Merci Lei en informatique. » Sa voix gagna un peu en force, et de nouveau il porta le mouchoir à son nez, le saignement se calmait déjà, ils ne duraient jamais bien longtemps. Qin Tian garda néanmoins son kleenex pressé contre son nez, et ne le retirerait que lorsqu’il serait certain que tout était terminé. Alors que Lei s’éclipsa, le médium ferma les yeux, l’air était chargé mais supportable. Il prit quelques instants, pour se recentrer et essayer de récupérer, le coup de barre habituel mettait quelques temps à passer mais il serait bientôt énergique, comme à son habitude. Il rouvrit les yeux en entendant l’étudiant revenir, et écarquilla les yeux en prenant la boisson et la friandise sucrée. « Oh je pensais que tu étais parti essayer d’ouvrir les portes ou chercher de l’aide. » Il prit ce que l’étudiant lui offrait. « Merci. Très bon choix. » Dit-il avec un léger mouvement de tête.
S’asseyant plus confortablement, à savoir en tailleur, Qin Tian déballa la friandise et en mordit un morceau, reportant son regard sur Lei. « Bon on a plus qu’à attendre alors. » Et il leva son gobelet de chocolat chaud, du moins ça y ressemblait, et fît mine de porter un toast. « Santé ? » Autant être patient et positiver, ils n’étaient pas trop mal et le médium récupérait doucement. Il prit une gorgée de la boisson sucrée et grimaça légèrement, non pas parce que c’était mauvais, mais parce qu’il venait de se brûler la langue. Il la laissa sortie quelques instants, lui donnant presque l’air d’un chiot haletant, et s’arrêta ainsi en entendant la question de Lei, le regardant légèrement surpris. Il rangea sa langue lentement, avant de reprendre un morceau de sa friandise. Il hocha la tête tout en mâchant et ne reprit la parole qu’une fois sa bouche vide. « Enfin oui et non. Je ne purifie pas tous les endroits occupés. » Il fronça légèrement les sourcils. « D’ailleurs, je n’ai rien purifié ici, j’ai plutôt apaisé les choses pour un moment. » Il haussa ensuite les épaules. « Mais ressentir des choses, c’est régulier oui. Surtout sur le campus. » Tant et si bien que le chinois s’était demandé s’il serait bien capable de suivre les cours, puis il s’était habitué. « Enfin c’est normal avec les incendies qu’il y a eu il y a quatre ans. »
Il prit le dernier morceau de son encas et froissa l’emballage avant de le fourrer dans sa poche. « Je te dois combien pour tout ça au fait ? » Il pointa également le soda. « Laisse-moi t’offrir ça aussi, c’est pour le coup de main à lever cet être fatigué que j'étais. » Il eut un petit rire. « Oh tu ne manges rien toi ? Tu manquais de monnaie ? » En voyant Lei porter son soda à sa bouche, il venait de prendre conscience qu’il avait été le seul à avoir de quoi grignoter, se sentant presque coupable de ne pas avoir partagé. Il commença à fouiller dans ses poches à la recherche de pièces dans l’espoir de rassembler assez pour que l’étudiant ait de quoi se sustenter aussi. .@Kim Lei Oh
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Re: smoke signals feat. kim lei oh | Ven 30 Oct - 23:06 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu n'es clairement pas à l'aise d'aider l'étudiant. Ce n'est pas ton genre de porter secours aux gens sans raison. En général tu essayes plutôt de rester en dehors des embrouilles, sauf lorsque tu es témoin d'une injustice. Au fond t'es pas méchant, tu as juste rencontré les mauvaises personnes, fait les mauvais choix mais tu n'es pas foncièrement malveillant. Si tu pouvais revenir en arrière, essayer de faire les choses différemment. Seulement ce n'est pas possible et aujourd'hui tu es obligé de composer avec le boulet que tu t'es accroché au pied tout seul. Tu pensais que tout ça serait fini en fuyant Busan, tu t'es mis un doigt dans l'œil. Ta réputation t'a suivi et ici tu t'es encore fait enrôler au sein d'un gang. Toi tu avais juste besoin d'argent pour payer tes études. Malheureusement te voilà encore à regarder par-dessus ton épaule, te méfiant de tout le monde, redoutant le moment ou on va te planer un couteau dans le dos. Au fond tu aimerais avoir la vie tranquille, peut-être même voir les fantômes plutôt que d'être poursuivie par des tueurs à gage. Enfin c'est ta vie et tu fais avec, aussi tu n'as pas l'habitude d'entendre le mot : merci, celui-ci te fait un drôle d'effet tu es gêné. Tu t'éclipses même un instant pour que Tian ne remarque pas ton émotion. En revenant tu es à nouveau bredouille, tu secoues la tête comme fautif de ne rien tenter pour sortir de là. En réalité tu sais qu'il n'y a rien à faire. En temps normal tu aurais pu pirater le proxy de l'équipe de maintenance, accéder à leur serveur et surement trouver une solution. Sauf que le serveur est éteinte et contre ça tu ne peux rien faire, tu es impuissant. Tu acquisses à la réflexion de son collègue, en effet vous êtes coincés là pour un moment. Au toast qu'il porte, tu lèves légèrement ton verre, clairement pas habitué à autant autant sympathie envers ta personne.
« Santé... »
Si tu as pris une boisson chaude pour lui, pour toi c'est une boisson énergisante. Tu ne te nourris qu'à ça, pourtant tu sais que c'est mauvais mais comme souvent tu prends la solution de facilité. En voyant la mimique pour le moins étonnante de Tian, tu as détourné les yeux, légèrement gêné. Si ça avait été ton colocataire tu lui aurais surement fait une petite réflexion, là, face à un inconnu, tu n'es pas aussi taquin. Et tant qu'il ne faut pas détourner la conversation, tu es plutôt du genre silencieux. Enfin jusqu'à ce que ta curiosité l'emporte et te pousse à ouvrir la bouche. Tu n'as pas besoin de sortir ton téléphone pour guetter l'ouverture des portes puisque tu as programmé une alarme pour t'avertir. En attendant il va bien falloir faire la conversation, et si d'habitude ce n'est pas ton fort, l'étudiant en face de toi t'intéresse alors ta langue s'est déliée. Tu écoutes attentivement sa réponse, essayant de comprendre ce qu'il entend par "endroits occupés" et "choses". Quand il parle des incendies passés, tu fronces les sourcils, soucieux que l'évènement se reproduise ou pire, comme une explosion. Tu n'étais pas présent et même si tu as eu vent de la tragédie, tu ne sais pas s'il y a eu des morts dans la bibliothèque. Clairement novice dans le domaine surnaturel, tes questions sortent sans que tu t'en rends compte.
« Est-ce que tu parles de fantômes ou d'esprits ? C'est ceux des étudiants morts ici il y a quatre ans ? »
Lorsque Tian te propose de payer ce que tu viens d'approcher, tu secoues la tête.
« Non, non tu ne me dois rien. Puis t'sais, t'es pas si lourd que ça... »
Tu lâches un petit rire avec lui, espérant parvenir à détendre d'atmosphère. Du moins, il y a peut-être que toi qui la trouve tendue. Cette fois ci tu souris, espérant convaincre Tian que tu n'as besoin de rien.
« Non c'est juste que j'mange pas beaucoup, ça me suffit, T'en fait pas. » Dis tu en levant ton soda.« Toi ca va mieux ? »
Tu indiques d'un léger signe de tête son mouchoir. Tu es souvent sujet à des saignements de nez, soit à cause de la fatigue, soit suite à de mauvais coups dans les bagarres. En général tu mets la tête en arrière et tu fais un point de compression mais tu n'es pas médecin et tu n'es pas certain que ce soit la bonne solution. A défaut de pouvoir l'aider, tu lui proposes à nouveau de quoi manger. Tu n'as pas envie qu'il tombe dans les pommes, tu ne saurais vraiment pas quoi faire.
« J'ai encore de la monnaie si tu veux autre chose hein... »
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