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Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin))
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Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Jeu 8 Oct - 1:32 Citer EditerSupprimer
Le jeune étudiant pianota sur son téléphone pour valider l’envoi d’un message à la femme de sa vie, sa mère. Il venait de raccrocher d’une conversation téléphonique en japonais pour un travail et il avait une bonne nouvelle à annoncer à tout le monde. Après tant d’années où il s’était perdu dans les combats illégaux, des années pendant lesquelles il rentrait amoché dans sa famille ou au dortoir de sa fratrie, ne donnant jamais aucune explication à personne, il avait enfin une bonne nouvelle. Mais cette dernière n’avait pas été sans préparations ni sans l’aide d’une femme qu’il avait appris à beaucoup apprécier. Kang Hojin lui avait appris tout ce qu’il savait de la cuisine et après de très nombreux mois à gâcher de la nourriture qui devenait immangeable entre ses doigts (on aurait pu penser qu’il était magicien à ce niveau), après de nombreux mois à se brûler et se couper les doigts, il avait enfin la récompense à tous ses efforts. C’était une bonne nouvelle qui venait donner de la clarté dans ses jours qui devenaient gris et maussades à cause d’une décision importante qui allait changer complètement sa relation avec son petit-ami. Il en avait été tellement stressé qu’il avait oublié d’avoir postulé dans ce petit restaurant de la Digital City. Il ne payait pas de mine au premier regard mais l’ambiance y semblait chaleureuse et, apparemment, il avaient vraiment besoin d’un nouveau cuisinier. Mingwei savait qu’il s’y plairait beaucoup.
Il ne pouvait manquer l’occasion d’aller l’annoncer de vive voix à son amie qui lui avait permis cette opportunité. Ce fut très pressé qu’il sortit dans les rues de la capitale, oubliant son manteau malgré le froid qui commençait déjà à se déposer sur la ville. Remontant les rues, il débarqua dans le restaurant familial des Kang, et salua les parents qu’il connaissait pour leur demander de le renseigner sur l'endroit où se trouvait leur fille. Il se doutait déjà de la réponse mais remercia les parents avant de se diriger aux cuisines. « Noona ! » Il la chercha du regard et quand la cible entra dans son champs de vision et il se précipita sur Hojin « Noona, j’ai une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle !! » Il ne tenait plus en place et sautillait sur place.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Jeu 22 Oct - 23:01 Citer EditerSupprimer
Le service avait été plutôt tranquille. Elle n’avait pas eu besoin de courir partout pour faire les plats de tout le monde. Elle était même plutôt contente de cette journée. Ils avaient eu du monde, mais pas trop. Ça avait été respirable et maintenant, il ne lui restait plus que quelques minutes avant de rendre son tablier et rentrer à son dortoir pour faire ses devoirs et passer la soirée devant une série ou un film. Cette idée fit naître un sourire sur son visage tandis qu’elle s’activait à nettoyer la cuisine de fond en comble. Hojin n’aimait pas laisser son plan de travail dégoûtant et même si elle se savait propre, il lui fallait toujours repasser, surtout qu’elle ne savait pas qui passerait derrière elle et si jamais les services d’hygiène venaient, ils trouveraient la cuisine immaculée. Elle était en train de nettoyer sous le plan de travail quand elle entendit un Noona enjoué. Elle aurait reconnu cette voix entre dix milles. C’était celle de Mingwei, un gamin, même s’il n’avait que deux ans de moins qu’elle, qu’elle appréciait énormément. Elle lui avait appris à cuisiner parce qu’il semblait vouloir apprendre et elle ne s’était pas trompée. Après des mois catastrophiques à essayer encore et encore, il avait finalement réussi à faire quelque chose de mangeable et même de plutôt bon. « Je suis là Mingwei. » dit-elle en se redressant, un sourire aux lèvres alors qu’il arrivait vers elle.
Il semblait totalement excité pour une chose qu’il souhaitait lui dire. Il ne tarda pas à lui dire qu’il avait une bonne nouvelle à lui annoncer. Intriguée, elle fronça les sourcils. C’était une bonne nouvelle donc ça pouvait concerner sa famille non ? Hojin ne savait pas mais elle se mit à rire en le voyant sautiller sur place, comme s’il avait le feu aux fesses. Il lui semblait voir un petit chien, même si Mingwei était beaucoup plus grand qu’elle, qui attendait des caresses et sa récompense. « Calme toi. Et dis moi ce qui t’arrive. » La jeune femme n’avait aucune idée de ce qui se passait et ne se doutait pas une seule seconde que c’était à cause d’un boulot dans un restaurant. S’ils avaient pu, les Kang l’auraient embauché ici, mais si c’était pas trop contraignant d’avoir une personne en plus pour que Jin lui apprenne la cuisine, ça le deviendrait pour embaucher une personne de plus. Ils étaient bien assez pour gérer le restaurant familial. Sinon, bien entendu que l’aînée de la famille aurait supplié ses parents de le prendre ici avec eux.
Il semblait totalement excité pour une chose qu’il souhaitait lui dire. Il ne tarda pas à lui dire qu’il avait une bonne nouvelle à lui annoncer. Intriguée, elle fronça les sourcils. C’était une bonne nouvelle donc ça pouvait concerner sa famille non ? Hojin ne savait pas mais elle se mit à rire en le voyant sautiller sur place, comme s’il avait le feu aux fesses. Il lui semblait voir un petit chien, même si Mingwei était beaucoup plus grand qu’elle, qui attendait des caresses et sa récompense. « Calme toi. Et dis moi ce qui t’arrive. » La jeune femme n’avait aucune idée de ce qui se passait et ne se doutait pas une seule seconde que c’était à cause d’un boulot dans un restaurant. S’ils avaient pu, les Kang l’auraient embauché ici, mais si c’était pas trop contraignant d’avoir une personne en plus pour que Jin lui apprenne la cuisine, ça le deviendrait pour embaucher une personne de plus. Ils étaient bien assez pour gérer le restaurant familial. Sinon, bien entendu que l’aînée de la famille aurait supplié ses parents de le prendre ici avec eux.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Sam 24 Oct - 1:18 Citer EditerSupprimer
Il était tout naturel pour le sino-coréen que Hojin fît partie des premières personnes à être au courant pour son nouvel emploi. C’était une réelle fierté pour l’étudiant qui avait démarré de rien après son changement de vie et pouvait remercier son aînée pour cette réussite. Il devait encore l’annoncer à l’homme de sa vie seulement ils se voyaient le lendemain et savait que ça ne serait pas la meilleure conversation qu’ils auraient. Mingwei avait quelque chose qui le pesait sur le cœur depuis un moment et il sentait, savait qu’il ne pouvait plus continuer de sortir avec le chinois. Seulement, c’était une angoisse à laquelle il pourrait penser qu’une fois qu’il serait seul chez lui, voire le lendemain lorsqu’il se réveillerait après une mauvaise nuit. Le moment présent était aux célébrations.
Il était dans les cuisines où tout avait commencé, à sautiller tel l’idiot qu’il était bien trop souvent. Il se sentait heureux, très heureux et il n’y pouvait rien y faire alors qu’il s’approchait de la demoiselle pour s’accrocher à son bras avant de le secouer. Il pouvait être intenable lorsqu’il était dans ces états d’excitation. « Je peux pas me calmer ! » Il montrait de grands gestes avec ses bras et faisait des tours sur lui-même. Heureusement que le ridicule n’avait jamais tué. « Et tout ça c’est grâce à toi, noona ! » Il continuait sur ses airs mystérieux, désirant faire durer le suspense le plus longtemps possible. Maintenant il se mettait à danser, comme une personne qui s’improvisait danseur, dans la cuisine, faisant aller ses mains dans tous les sens, avec les doigts pour des effets soit-disant magiques. « Est-ce que tu pourrais deviner ce qu’il m’est arrivé ? » Il accentua sa phrase d’un clin d’œil alors qu’il tapait très rapidement dans les mains.
Seulement, le suspense était intenable pour le Sino-coréen. Ce dernier n’avait jamais été une personne très patiente et, déjà qu’il ne tenait plus en place, il ne pouvait non plus tenir sa langue. « J’ai été embauché ! » S’il avait des confettis, ça aurait été à ce moment précis qu’il les lancerait en l’air. Seulement il n’avait ni confettis, ni n’avait envie d’encombrer la cuisine (ça restait tout de même un lieu de travail qui devait rester propre).
Finalement, il se calma enfin et s’approcha de nouveau de son aînée. Il posa les coudes sur le plan de travail avant de venir mettre son menton sur ses paumes. « Je suis comme toi maintenant, cuisinier ! » Il lui raconta alors qu’il s’agissait d’un travail dans un petit restaurant japonais et que, heureusement il parlait couramment la langue car le patron lui avait dit que la spécificité du restaurant était que tout le personnel parlait dans cette langue entre eux. Son sourire ne semblait plus quitter ses lèvres alors qu’il n’arrivait plus non plus à se taire.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Mer 4 Nov - 22:06 Citer EditerSupprimer
Un sourire affectueux s’était dessiné sur les lèvres de Hojin en entendant la voix de Mingwei. Elle avait l’impression d’avoir à faire à un petit chiot tout excité qui ne tenait pas en place. C’était marrant et en même temps, tellement adorable. Elle se redressa pour l’accueillir dans la cuisine qu’elle était en train de nettoyer. C’est ici qu’elle lui avait donné des cours pour qu’il apprenne à cuisiner et elle ne regrettait pas du tout de l’avoir fait. En plus d’avoir entraîner un gamin, elle avait gagné un ami et c’était quelque chose de rare pour elle. Depuis qu’elle avait quitté Jinsun, elle se méfiait de la gente masculine plus qu’elle ne le devrait. Mais au travers de la cuisine, elle avait appris à connaitre le jeune homme et elle s’était peu à peu ouverte à lui, sans pour autant rentrer dans les détails. Cependant, elle n’avait pas peur de lui et pouvait donc rester en sa compagnie sans craindre qu’il ne lui fasse du mal physiquement et mentalement. Il était donc une des rares personnes qui pouvait l’approcher comme il le faisait sans qu’elle ne les regarde mal ou n’ait de mouvements de recul. Elle lui faisait confiance à ce gamin adorable.
Hojin se mit à rire en l’entendant lui dire qu’il ne pouvait pas se calmer et en le voyant agiter ses bras. Vraiment, il avait l’air d’un enfant et ça la fit sourire encore plus. Elle l’appréciait réellement et elle était contente de le voir si heureux, même si elle n’en savait pas la cause. Elle fronça les sourcils quand il lui mentionna le fait que c’était grâce à elle qu’il était dans cette situation. Elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir et le regarda curieuse, sans effacer le sourire qui s’était logé sur ses lèvres. « Grâce à moi ? J’ai fait quoi ? » Jin était perdue et ne savait pas de quoi il parlait. Cependant, l’enthousiasme du jeune homme la fit rire, encore plus quand il se mit à danser. Elle le regarda faire attendrie par son comportement. Néanmoins, elle continua de froncer les sourcils parce qu’elle ne savait vraiment pas ce dont il voulait parler. « J’en sais rien Mingwei… Dis moi. » Hojin le supplia de lui révéler ce qu’il lui cachait. Elle n’était pas douée avec les devinettes et n’aimait pas réellement quand on lui faisait des surprises. Elle aimait avoir le contrôle sur ce qu’elle apprenait et sur ce qu’elle faisait. Ça lui évitait le plus souvent d’avoir de mauvaises surprises et d’être effrayée par quelque chose.
Finalement, Mingwei lui avoua qu’il avait été embauché comme cuisinier. Elle le regarda alors avec tendresse et son sourire s’agrandit. « Mais c’est génial Mingwei. Je suis si fière de toi. Tu le mérites, tu es vraiment doué. » Elle ne mentait pas. Il était réellement doué et même s’il y avait eu quelques petits ratés au début, c’était normal, personne ne devenait un chef en quelques essais, il était maintenant capable de faire des plats comme elle et ça, c’était sa plus grande réussite. Hojin lui sourit encore plus quand il lui décrivit son poste et elle s’avança doucement vers lui. Il était comme un petit frère pour elle, alors elle n’avait aucun mal à se rapprocher de lui. Elle fourra sa main dans ses cheveux et les ébouriffa doucement. « T’as intérêt à pas me faire honte ! Sinon je nierai que c’est moi qui t’ai tout appris. » Bien entendu, elle le taquinait. Elle savait qu’il ne ferait rien qui pourrait la mettre dans l’embarras. « Tu commences quand ? C’est où que je vienne goûter et te voir travailler ? » demanda-t-elle avec entrain.
Hojin se mit à rire en l’entendant lui dire qu’il ne pouvait pas se calmer et en le voyant agiter ses bras. Vraiment, il avait l’air d’un enfant et ça la fit sourire encore plus. Elle l’appréciait réellement et elle était contente de le voir si heureux, même si elle n’en savait pas la cause. Elle fronça les sourcils quand il lui mentionna le fait que c’était grâce à elle qu’il était dans cette situation. Elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir et le regarda curieuse, sans effacer le sourire qui s’était logé sur ses lèvres. « Grâce à moi ? J’ai fait quoi ? » Jin était perdue et ne savait pas de quoi il parlait. Cependant, l’enthousiasme du jeune homme la fit rire, encore plus quand il se mit à danser. Elle le regarda faire attendrie par son comportement. Néanmoins, elle continua de froncer les sourcils parce qu’elle ne savait vraiment pas ce dont il voulait parler. « J’en sais rien Mingwei… Dis moi. » Hojin le supplia de lui révéler ce qu’il lui cachait. Elle n’était pas douée avec les devinettes et n’aimait pas réellement quand on lui faisait des surprises. Elle aimait avoir le contrôle sur ce qu’elle apprenait et sur ce qu’elle faisait. Ça lui évitait le plus souvent d’avoir de mauvaises surprises et d’être effrayée par quelque chose.
Finalement, Mingwei lui avoua qu’il avait été embauché comme cuisinier. Elle le regarda alors avec tendresse et son sourire s’agrandit. « Mais c’est génial Mingwei. Je suis si fière de toi. Tu le mérites, tu es vraiment doué. » Elle ne mentait pas. Il était réellement doué et même s’il y avait eu quelques petits ratés au début, c’était normal, personne ne devenait un chef en quelques essais, il était maintenant capable de faire des plats comme elle et ça, c’était sa plus grande réussite. Hojin lui sourit encore plus quand il lui décrivit son poste et elle s’avança doucement vers lui. Il était comme un petit frère pour elle, alors elle n’avait aucun mal à se rapprocher de lui. Elle fourra sa main dans ses cheveux et les ébouriffa doucement. « T’as intérêt à pas me faire honte ! Sinon je nierai que c’est moi qui t’ai tout appris. » Bien entendu, elle le taquinait. Elle savait qu’il ne ferait rien qui pourrait la mettre dans l’embarras. « Tu commences quand ? C’est où que je vienne goûter et te voir travailler ? » demanda-t-elle avec entrain.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Dim 8 Nov - 22:36 Citer EditerSupprimer
Tel l’enfant qu’il n’était plus, Mingwei sautait partout. Impossible pour lui de rester immobile alors qu’il était si heureux par la nouvelle qu’il s’apprêtait de révéler. Il avait tenté de laisser durer le suspense, de garder la surprise aussi longtemps qu’il le pouvait pour jouer. En vain. Le sino-coréen n’avait jamais été une personne patiente et, lui-même détestait lorsqu’on le retenait de la vérité. Jouer aux devinettes était bon un soir autour d’un verre, lorsqu’il s’agissait de finir la tête contre la table, à voir triple – avant de partir vomir dans une ruelle non loin. Or, avec l’excitation en lui, il ne pouvait ne pas parler.
Il continuait ses questions inutiles malgré le fait qu’il n’y avait aucune raison pour que son amie et professeure devine la bonne nouvelle. A moins qu’elle puisse lire dans les pensées, mais le cuisinier en devenir ne semblait pas réellement croire à cette théorie. Même son meilleur ami, le médium, ne possédait pas ce don. Ses yeux se fermèrent au contact de la main de son amie dans ses cheveux. Si la pièce avait été totalement silencieuse, on aurait presque pu l’entendre ronronner. « Tu vas devoir m’appeler Chef Choi maintenant ? » L’espièglerie dont il faisait preuve pouvait se lire dans son regard alors qu’il se décolla du plan de travail pour faire un tour sur lui-même dans un ‘whouuhouu’ un peu trop fort. Il n’avait jamais appelé la jeune femme Chef Kang, même lorsqu’ils commençaient à travailler ensemble, lorsque que Mingwei démarrait son enseignement, enchaînant les ratés et accumulant la nourriture immangeable. Hojin avait toujours été Kang Saem (professeur Kang), puis Noona après les premières séances, lorsque Mingwei se sentait plus proche de la jeune femme. Ils se souvenait encore des premières fois où il s’essayait à la cuisine, qu’il n’arrivait même pas à faire un riz correctement (il faut le laver ! Pas mettre trop d’eau!). Il s’était fait réprimander pas mal de fois mais il n’avait jamais abandonné et, ses efforts payaient enfin. Il n’avait pas réellement besoin de ce travail, et ce n’était pas non plus un rêve qu’il poursuivait depuis sa plus tendre enfance (jusqu’à ses quinze ans, il pensait encore que la cuisine était seulement pour le personnel et ceux qui n’étaient pas assez puissant pour faire mieux – Une mentalité abandonnée, qu’il avait reçu par son père).
Il eut comme un mouvement de recul, jouant l’homme faussement choqué face aux paroles de la plus âgée des deux. « Comment je pourrais te faire honte ? J’ai appris de la meilleure ! » Il s’accrocha à ses épaules en prononçant les paroles, mettant un peu de poids, comme si son corps de ne le supportait plus mais pas assez pour lui faire de mal. « Puis, je suis trop mignon pour que tu me laisses si je fais des bêtises. » Il hésita cependant lorsqu’elle lui demanda où était son lieu de travail. Inconsciemment, l’angoisse montait, comme s’il allait passer devant un jury qui allait goûter sa cuisine. Pourtant, ça ne serait pas la première fois que Hojin passerait pour la testeuse de ses plats (avant, désastreux). Il répondit à ses questions cependant, expliquant que c’était un tout petit restaurant, qu’il se trouvait dans le quartier ouest. « Et !! Je ferai que des nouilles mais le patron me laisse le choix pour les sauces !! » Il avait tout de même une carte à respecter mais son supérieur lui laissait un peu de champs libre. « Noona ! Et si je me trompe et que j’empoisonne tout le monde ? » L’excitation était passée à la panique, d’abord faible bien que montante. « Et si je me faisais virer dès le premier jour car je me trompe sur tout ? Comment on cuit des nouilles même ? » Les mains dans ses cheveux, il les mettait dans tous les sens, complètement perdu dans ses pensées négatives.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Lun 23 Nov - 23:46 Citer EditerSupprimer
Il était heureux. Cela se voyait sur son visage et dans son comportement. Hojin trouvait déjà que d’habitude il ressemblait à un enfant ou alors un chiot, mais là alors qu’il sautillait partout, comme s’il avait des puces, ce sentiment était encore plus décuplé. Mingwei était un gamin dans l’âme et elle l’aimait comme ça son apprenti. Elle caressa doucement ses cheveux pour lui indiquer qu’elle était fière de lui et un rire léger s’échappa de ses lèvres. « Sois pas trop prétentieux. Pour le moment, je t’appelle toujours Mingwei. » lança-t-elle taquine alors qu’elle savait très bien que le jour où elle entrerait dans ce restaurant, elle l’appellerait Chef Choi, juste pour l’embarrasser. Il serait même peut-être fier que ce soient ces mots qui passent la barrière de ses lèvres pour le désigner. Parce qu’il le méritait. Pendant des mois il avait suivi les cours de Jin. Elle savait qu’elle n’était pas forcément la meilleure cuisinière du monde, mais elle avait appris avec celle qu’elle considérait comme étant la meilleure, sa mère. Elle avait souvent mis le plus jeune à rude épreuve, pensant d’abord qu’il ne faisait ça que comme un passe-temps avant de se rendre compte qu’il était sérieux et qu’il voulait réellement apprendre. Hojin avait été très surprise, ne s’étant pas attendu à ce qu’un mec comme lui veuille apprendre quelque chose. Dans son esprit, il était aussi enfantin que son petit frère Taeyi et donc, aussi maladroit. Mais finalement, il s’était révélé doué de ses mains une fois qu’il avait compris les mécanismes mais aussi le dosage pour éviter d’empoisonner tout le monde.
Elle sourit en entendant ses paroles et les balaya d’un geste de la main, gênée. « Je suis loin d’être la meilleure… » Elle rit à nouveau quand il reprit la parole. « Tu es vraiment prétentieux. Qu’est-ce qui te fait croire que je te trouve mignon ? » Si elle devait être totalement honnête, elle devrait avouer qu’il l’était. Mingwei était même beau. Seulement, il était bien trop jeune dans sa tête pour susciter ce genre d’intérêt dans l’esprit de la jeune femme. Elle aimait les hommes matures. C’était pour cette raison qu’elle s’était entichée de Jinsun des années plus tôt, parce que malgré leurs trois ans d’écart, lui étant plus jeune qu’elle, il avait vécu plus de chose qu’elle et lui paraissait être bien plus vieux. Mais avec le jeune homme en face d’elle, c’était le contraire. Mingwei était jeune autant dans sa tête que physiquement. Cela ne convenait donc pas à Hojin qui préférait le voir comme un petit frère.
La pyobeom finit par lui demander où il travaillait et quand est-ce qu’elle pourrait venir goûter officiellement sa cuisine. Parce qu’elle l’avait déjà goûté ici, dans le restaurant des Kang, mais là ce serait différent. Mingwei lui expliqua et d’un coup, elle vit de la panique dans ses yeux alors qu’il lui posait plein de question. Jin comprenait ses interrogations mais ne put y répondre tout de suite. Elle attrapa délicatement les poignets du jeune homme et les caressa doucement en les tirant vers le bas pour qu’il les enlève de ses cheveux. « Je suis sûr tu y arriveras Mingwei. Tu dois juste croire en toi comme le patron de ce restaurant et moi le faisons. S’il t’as embauché c’est qu’il pense que tu peux le faire. » Elle garda ses poignets dans ses mains, continuant de l’aider à s’apaiser en faisant courir son pouce sur l’intérieur de son poignet de manière circulaire. « Je dis pas qu’il n’y aura pas de raté, ça m’arrive encore maintenant. Mais tu es aussi capable qu’un autre, voir même plus… Je te rappelle qui t’as tout appris ? » demanda-t-elle, un sourire sur les lèvres alors qu’elle lâcha ses poignet pour venir caresser tendrement sa joue. « Crois en toi et je te promets que tu y arriveras. Tu n’as qu’à faire comme tu le faisais ici. Et si vraiment tu as des doutes, viens me voir pour me faire goûter avant de proposer. J’ai bien survécu à toutes tes tentatives. » Hojin tenta une touche d’humeur, espérant que Mingwei laisse derrière lui ses pensées négatives et commence à penser comme elle le faisait.
Elle sourit en entendant ses paroles et les balaya d’un geste de la main, gênée. « Je suis loin d’être la meilleure… » Elle rit à nouveau quand il reprit la parole. « Tu es vraiment prétentieux. Qu’est-ce qui te fait croire que je te trouve mignon ? » Si elle devait être totalement honnête, elle devrait avouer qu’il l’était. Mingwei était même beau. Seulement, il était bien trop jeune dans sa tête pour susciter ce genre d’intérêt dans l’esprit de la jeune femme. Elle aimait les hommes matures. C’était pour cette raison qu’elle s’était entichée de Jinsun des années plus tôt, parce que malgré leurs trois ans d’écart, lui étant plus jeune qu’elle, il avait vécu plus de chose qu’elle et lui paraissait être bien plus vieux. Mais avec le jeune homme en face d’elle, c’était le contraire. Mingwei était jeune autant dans sa tête que physiquement. Cela ne convenait donc pas à Hojin qui préférait le voir comme un petit frère.
La pyobeom finit par lui demander où il travaillait et quand est-ce qu’elle pourrait venir goûter officiellement sa cuisine. Parce qu’elle l’avait déjà goûté ici, dans le restaurant des Kang, mais là ce serait différent. Mingwei lui expliqua et d’un coup, elle vit de la panique dans ses yeux alors qu’il lui posait plein de question. Jin comprenait ses interrogations mais ne put y répondre tout de suite. Elle attrapa délicatement les poignets du jeune homme et les caressa doucement en les tirant vers le bas pour qu’il les enlève de ses cheveux. « Je suis sûr tu y arriveras Mingwei. Tu dois juste croire en toi comme le patron de ce restaurant et moi le faisons. S’il t’as embauché c’est qu’il pense que tu peux le faire. » Elle garda ses poignets dans ses mains, continuant de l’aider à s’apaiser en faisant courir son pouce sur l’intérieur de son poignet de manière circulaire. « Je dis pas qu’il n’y aura pas de raté, ça m’arrive encore maintenant. Mais tu es aussi capable qu’un autre, voir même plus… Je te rappelle qui t’as tout appris ? » demanda-t-elle, un sourire sur les lèvres alors qu’elle lâcha ses poignet pour venir caresser tendrement sa joue. « Crois en toi et je te promets que tu y arriveras. Tu n’as qu’à faire comme tu le faisais ici. Et si vraiment tu as des doutes, viens me voir pour me faire goûter avant de proposer. J’ai bien survécu à toutes tes tentatives. » Hojin tenta une touche d’humeur, espérant que Mingwei laisse derrière lui ses pensées négatives et commence à penser comme elle le faisait.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Ven 27 Nov - 10:19 Citer EditerSupprimer
Il faisait déjà la moue. Ou alors une grimace qui voulait s’en rapprocher mais n’était pas tout à fait ça. Mingwei voulait la jouer mignon et pourtant il avait surtout l’air stupide. Cependant, il ne pouvait cacher sa joie, réelle et attendrissante alors qu’il sautillait partout. C’était difficile de se retenir, quand il passait enfin une étape dans sa vie, quand il prouvait enfin à son père qu’il était capable de faire des choses, autres que manipuler de l’argent. Son père qui n’était pas là pour le voir et qui ne saurait jamais au courant. Cuisiner était une disgrâce chez les Meng. C’était le travail pour le personnel de la famille, ceux qui n’avaient pas la chance de réussir comme cette soit-disant famille prestigieuse. Quelle pensée détestable pour Mingwei qui, peut-être par envie de rébellion ou réelle passion, avait demandé à la jeune femme de lui apprendre ce métier.
Mingwei avait demandé à Hojin de l’appeler Chef Choi maintenant qu’il était officiellement cuisinier. C’était faux car son patron restait le chef de la cuisine mais il commençait seulement. La réponse de la jeune femme, pourtant, eu le don de dévoiler une moue sur le visage du sino-coréen. Il était quelque peu déçu mais n’avait jamais demandé ça sérieusement alors il ne le fut pas longtemps. Son excitation ne diminuant pas, Mingwei était carrément accroché à Hojin, jouant la personne choquée, alors qu’il continuait dans la comédie humaine pour en soutirer tous les différents types. « Noona n’est pas gentille ! » S’exclama-t-il comme un enfant. Non seulement il pouvait continuer d’affirmer qu’elle était la meilleure parmi ses pairs, car elle restait celle qui l’avait ouvert à la cuisine (et oui ce n’était pas un fait très objectif), mais il se savait aussi mignon.
Il entra dans les détails de ce nouveau travail, toujours émerveillé d’avoir eu cette opportunité. Seulement, l’excitation laissa rapidement la place à la panique alors qu’il ne s’arrêtait plus de parler. Ses doutes montaient en crescendo, Mingwei savait qu’il n’avait aucun soucis à se faire. Pourtant, entre cette bonne nouvelle et la très mauvaise qu’il allait devoir assumer le lendemain avec son futur-ex-petit-ami, le sino-coréen en devenait fou. Il fut arrêté dans son mouvement, qui visait à lui ébouriffer les cheveux de stress, par Hojin. Il se calma presque aussitôt en écoutant ses paroles. Tout au long du monologue, il passait d’une moue triste à un sourire qui se transformait en rires. « Oui, oui. C’est vrai. » Il tentait de se rassurer. « C’est la meilleure qui m’a appris, et je n’accepterai aucune contradiction. » Finalement, rassuré et soulagé, il prit la jeune femme dans ses bras, ne se collant pas trop non plus, lui laissant de l’espace pour respirer. Il repensa aux fois où ce qu’il avait préparé était tellement mauvais, il avait manqué de donner une indigestion, suivi d’une intoxication alimentaire à son mentor. « Promis, j’essayerai de ne pas les envoyer à l’hôpital. » Répondit-il dans un sourire discret alors qu’il se détacha de la demoiselle. « Puis je crois que ce ne sera pas bon pour le restaurant. » Il pouvait dire qu’il compterait aussi sur son meilleur ami pour goûter à ses plats et lui dire si ceux-ci pouvaient être servis ou non, mais il avait cette possibilité qu’après le lendemain, Qin Tian ne veuille plus le voir. « Tu sais quoi ? » Il se redressa tout à coup, comme s’il venait de se faire piquer. Piquer par l’imagination. « Noona, et si je faisais un plat maintenant ? Comme une dernière évaluation ? » Il avait toujours le chic pour les plans de dernière minute, mais il s’accrocha au bras de la plus âgée, le secouant légèrement en faisant de grands yeux pour essayer de l’attendrir. « Enfin, si je peux cuisiner ici, je peux même aller acheter rapidement les ingrédients si tu veux. Noona, t’es occupée ? Tu peux rester une heure ou deux en plus ? Je ne voudrais pas te déranger Noona. » Il était reparti dans ses questionnements où il ne se laissait pas le temps pour respirer.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Mar 15 Déc - 19:13 Citer EditerSupprimer
Un rire franc passa la barrière de ses lèvres rosées alors qu’elle voulait Mingwei se démenait pour paraitre mignon. Il l’était, il avait son charme, mais il était bien trop enfantin dans sa tête pour qu’elle le voit autrement que comme un petit frère. Hojin avait besoin de quelqu’un de plus mature et qui savait ce qu’il voulait dans la vie. Quelqu’un qui pourrait la protéger et prendre soin d’elle si elle avait besoin. Pas qu’elle doutait de la capacité de Mingwei de le faire, mais il était bien trop immature pour correspondre à ce qu’elle cherchait. Elle caressa doucement ses cheveux avec un sourire tendre sur les lèvres. « T’es un enfant… C’est mignon. » Elle ne lui disait pas directement qu’elle le trouvait mignon mais c’était tout comme. Jin allait clairement s’ennuyer sans le jeune homme dans les parages. Elle n’avait plus rien à lui apprendre et ça ferait réellement vide sans lui. Elle s’y ferait comme, elle s’était faite à sa présence, mais il allait lui manquer.
Heureusement, il semblait encore avoir besoin d’elle et la plus vieille entreprit de le rassurer comme elle le put. Si le patron de ce restaurant l’avait embauché, c’était sûrement qu’il avait vu les compétences et le potentiel de Mingwei. Quand il se concentrait et qu’il cuisinait, il était sérieux et vraiment dans ce qu’il faisait. Ça faisait de lui un très bon cuisinier. Certes, il avait encore des choses à apprendre mais Hojin était persuadée qu’il irait loin s’il continuait et si ce n’était pas le cas, il aurait de bonnes bases de cuisine pour sa vie future. La jeune femme tenta donc de lui donner confiance en lui et elle fut heureuse de voir sa mine anxieuse changer pour laisser place à des rires. Elle mêla le sien à celui de Mingwei et hocha la tête. « Tu dois croire en toi… C’est tout. Et je ne suis pas la meilleure. » Elle ne reviendrait pas là-dessus. Elle-même avait encore plein de choses à apprendre de sa mère et de potentiellement d’autres personnes. Elle avait fait que faire ressortir le potentiel du sino-coréen et elle sourit en le laissant la prendre dans ses bras. Elle passa doucement les siens autour de son corps et le serra lentement un peu plus contre elle. Mingwei était le seul homme qu’elle acceptait d’avoir dans son espace personnel qui n’était pas ses frères, son père ou même son meilleur ami Sejun. Hojin n’était pas vraiment méfiante avec lui parce que même si elle ne le connaissait pas depuis longtemps, elle le considérait comme son petit frère et rien que ça l’empêchait d’avoir peur et de s’éloigner de lui.
La pyobeom sourit un peu plus aux mots du plus jeune. « Si j’ai réussi à survivre à tes plats… Il n’y a pas de raison que tu les empoisonnes. Tu es bien meilleur maintenant et puis ça arrive les erreurs, c’est humain. » Ça avait été pendant longtemps ce qu’elle avait dit pour pardonner à Jinsun tout ce qu’il lui avait fait subir. Et si maintenant, elle était loin de lui et qu’il avait ébranlé pas mal de ce qu’elle croyait être vrai, elle restait certaine que l’erreur était humaine. Cependant, certaines personnes, comme son ex petit ami, ne pouvait pas se cacher trop longtemps derrière ce genre de messages. Il était un cas désespéré et rien ne pourrait l’aider ou le sauver. Mingwei sortit Hojin de ses pensées alors qu’il reprenait la parole. Elle le laissa finir et sourit encore une fois tendrement. « Prends ce qu’il y a dans la cuisine. Va pas t’embêter à acheter les ingrédients. Dis-toi que ça fait parti de ton entrainement. Une dernière évaluation on va dire. » Hojin se tourna pour s’asseoir sur le plan de travail, donnant assez d’espace au plus jeune pour travailler confortablement. « Tu as carte blanche. Fais ce que tu veux. Par contre, tu nettoies tout après… Ça fait aussi parti de tes fonctions de chef de nettoyer ta cuisine convenablement. » Et puis, elle venait de tout ranger et de tout passer à l’éponge, donc ça l’embêterait de tout faire. Elle pourrait aussi lui donner des conseils de cette façon, pour aller plus vite quand il nettoierait ce qu’il avait utiliser pour être plus efficace. Parce que c’était compliqué de gérer le nettoyage en même temps que les commandes qui arrivaient et quand on était seul en cuisine, il fallait aussi gérer ça. Ce serait donc bien de le voir faire et ce même s’il n’avait qu’un plat à créer pour aujourd’hui.
Heureusement, il semblait encore avoir besoin d’elle et la plus vieille entreprit de le rassurer comme elle le put. Si le patron de ce restaurant l’avait embauché, c’était sûrement qu’il avait vu les compétences et le potentiel de Mingwei. Quand il se concentrait et qu’il cuisinait, il était sérieux et vraiment dans ce qu’il faisait. Ça faisait de lui un très bon cuisinier. Certes, il avait encore des choses à apprendre mais Hojin était persuadée qu’il irait loin s’il continuait et si ce n’était pas le cas, il aurait de bonnes bases de cuisine pour sa vie future. La jeune femme tenta donc de lui donner confiance en lui et elle fut heureuse de voir sa mine anxieuse changer pour laisser place à des rires. Elle mêla le sien à celui de Mingwei et hocha la tête. « Tu dois croire en toi… C’est tout. Et je ne suis pas la meilleure. » Elle ne reviendrait pas là-dessus. Elle-même avait encore plein de choses à apprendre de sa mère et de potentiellement d’autres personnes. Elle avait fait que faire ressortir le potentiel du sino-coréen et elle sourit en le laissant la prendre dans ses bras. Elle passa doucement les siens autour de son corps et le serra lentement un peu plus contre elle. Mingwei était le seul homme qu’elle acceptait d’avoir dans son espace personnel qui n’était pas ses frères, son père ou même son meilleur ami Sejun. Hojin n’était pas vraiment méfiante avec lui parce que même si elle ne le connaissait pas depuis longtemps, elle le considérait comme son petit frère et rien que ça l’empêchait d’avoir peur et de s’éloigner de lui.
La pyobeom sourit un peu plus aux mots du plus jeune. « Si j’ai réussi à survivre à tes plats… Il n’y a pas de raison que tu les empoisonnes. Tu es bien meilleur maintenant et puis ça arrive les erreurs, c’est humain. » Ça avait été pendant longtemps ce qu’elle avait dit pour pardonner à Jinsun tout ce qu’il lui avait fait subir. Et si maintenant, elle était loin de lui et qu’il avait ébranlé pas mal de ce qu’elle croyait être vrai, elle restait certaine que l’erreur était humaine. Cependant, certaines personnes, comme son ex petit ami, ne pouvait pas se cacher trop longtemps derrière ce genre de messages. Il était un cas désespéré et rien ne pourrait l’aider ou le sauver. Mingwei sortit Hojin de ses pensées alors qu’il reprenait la parole. Elle le laissa finir et sourit encore une fois tendrement. « Prends ce qu’il y a dans la cuisine. Va pas t’embêter à acheter les ingrédients. Dis-toi que ça fait parti de ton entrainement. Une dernière évaluation on va dire. » Hojin se tourna pour s’asseoir sur le plan de travail, donnant assez d’espace au plus jeune pour travailler confortablement. « Tu as carte blanche. Fais ce que tu veux. Par contre, tu nettoies tout après… Ça fait aussi parti de tes fonctions de chef de nettoyer ta cuisine convenablement. » Et puis, elle venait de tout ranger et de tout passer à l’éponge, donc ça l’embêterait de tout faire. Elle pourrait aussi lui donner des conseils de cette façon, pour aller plus vite quand il nettoierait ce qu’il avait utiliser pour être plus efficace. Parce que c’était compliqué de gérer le nettoyage en même temps que les commandes qui arrivaient et quand on était seul en cuisine, il fallait aussi gérer ça. Ce serait donc bien de le voir faire et ce même s’il n’avait qu’un plat à créer pour aujourd’hui.
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Dim 20 Déc - 20:51 Citer EditerSupprimer
Toujours dans l’imitation exagérée d’un enfant de cinq ans, Mingwei gonfla des joues tout en soufflant de frustration. Hojin arrivait encore à le contredire lorsqu’il disait qu’elle était la meilleure et ce n’était pas une affirmation qu’il voulait accepter. Elle, qui lui avait tout appris, qui l’avait ouvert à un monde qui lui avait été inconnu pendant tellement d’années à cause de son éducation stricte, elle était forcément la meilleure cuisinière pour le sino-coréen. Cependant, ce petit jeu de contradictions pouvait durer encore longtemps et l’étudiant préféra laisser tomber cette persuasion en la prenant dans ses bras.
Ses angoisses persistaient, mais Mingwei tentait de les cacher sous de l’humour. C’était ce qu’il savait faire, utiliser la plaisanterie pour cacher des émotions trop fortes et sérieuses. Ça, et flirter. Seulement, Hojin était inatteignable pour le jeune homme qui refusait de se laisser emporter et la mettre mal à l’aise. Pourtant, c’était un système de défense qu’il avait trouvé très puissant. Lorsqu’il avait peur ? Il flirtait, lorsqu’il était énervé ? Il flirtait et lorsqu’il taquinait ? Il flirtait. Mais pas avec la jeune femme. Elle et son didi Wangji étaient sûrement les deux seules exceptions parmi l’entourage du cuisinier.
Il parla d’empoisonnement potentiel, pourtant la jeune femme fut rapide à le rassurer dessus. Il savait qu’il exagérait dans ses paroles (quand est-ce qu’il ne le faisait pas?), mais ses mots réussissaient quand même à calmer ses battements rapides. Alors il hochait frénétiquement la tête, acceptant ses paroles en essayant de les forcer à entrer dans sa tête et qu’elles y restent. Pourtant, il avait quelque chose à prouver. C’était la première fois qu’il trouvait un travail, en plus d’être cuisinier et il avait besoin de plus de preuves pour comprendre qu’il en était capable. Il proposa de faire un dernier plat, comme une soirée pour finaliser leur relation de chef-commis et ainsi la faire évoluer. « T’es sûre ? Je te rembourserai quand même si tu veux. » Il se retourna et se servit dans le garde manger comme s’il était à la maison. Il fit la moue en entendant les dernières paroles de la jeune femme. « Quoi ? Je vais pas avoir des gens à ma solde pour faire le nettoyage ? » Il plaisantait bien sûr, mais il espérait secrètement que ça pouvait être vrai un jour. Le restaurant où il travaillerait était bien trop petit et à part son patron, il serait seul dans la cuisine.
Il sortit assez d’ingrédients pour faire un bon plat traditionnel coréen et il espérait qu’il pourrait le partager avec son amie une fois tout fini. Il commença par laisser mariner les épinards et la viande qui le demandaient. Ce ne serait pas au mêmes saveurs que si les ingrédients marinaient depuis des heures mais il ferait avec. Puis il passa à la pâte pour le pajeon. « Que dis-tu d’un pajeon au bœuf et un ragout de kimchi ? Accompagné d’épinards à la sauce soja et mandu ? » Ça faisait beaucoup de préparations mais pas non plus assez pour y passer des heures. Il mélangeait tous les ingrédients pour obtenir la bonne pâte et ne manqua de verser de la farine partout sur le plan de travail et sur ses bras, son visage et ses cheveux. « Noona tu verras, ça sera le meilleur repas du monde ! Juste pour toi ! »
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Re: Pas trop cuite la salade s'il vous plait ((Hojin)) | Sam 16 Jan - 16:06 Citer EditerSupprimer
Avec le temps, Hojin avait compris le mode de fonctionnement de Mingwei. Il n’était pas du tout sûr de lui et doutait constamment de ses capacités. Si elle avait été exaspérée au début parce qu’il ratait des choses basiques qu’il aurait du apprendre avec sa mère, elle s’était rendue compte que sa détermination et sa bonne volonté n’avaient eu de cesse de le faire progresser. Elle avait appris aussi à le rassurer quand cela était nécessaire et ce fut ce qu’elle fit quand il parla d’empoisonner les plats des clients du restaurant. S’il avait été embauché, c’était qu’il était prêt. Elle en était certaine. Hojin ne donnait pas des cours de cuisine à n’importe qui. Si elle en avait donné au jeune homme c’était qu’elle pensait qu’il avait du potentiel. Sinon, elle lui aurait probablement dit d’aller chercher ailleurs, sans réellement exprimer le fait qu’elle n’avait clairement pas le temps pour ce genre de chose. Mingwei avait su prouver à la cuisinière qu’il était doué et ça l’avait conforté dans son choix de lui enseigner cette matière. Maintenant, il ne restait plus qu’au plus jeune de croire en lui et ça, ce n’était pas gagné. Il n’avait clairement pas confiance en lui et malgré ses mots, Hojin voyait qu’il avait du mal à les assimiler. Pourtant, elle ne mentait pas. Il était doué et même s’il faisait des erreurs, il n’était pas parfait, personne ne l’était. Il lui suffirait simplement de s’excuser et de recommencer.
Comme pour tester une dernière fois ses compétences, il proposa de préparer quelque chose à Hojin. Elle lui donna le feu vert pour utiliser des ingrédients de la cuisine des Kang pour ce faire mais apposa une condition. Il devait tout nettoyer après son passage. Parce qu’il était hors de question qu’elle le refasse alors qu’elle venait de terminer au moment où la tornade Choi était entrée. « Je suis sûre et certaine Mingwei. Et dis pas de bêtises… Tu m’inviteras quelque part avec ta première paie. » C’était un bon compromis parce qu’elle refusait qu’il paie les aliments qu’il allait utiliser. « Tu as vraiment cru qu’il allait y avoir des gens pour faire ton message ! Ça fonctionne pas comme ça mon petit. Tu salis, tu nettoies. C’est la règle dans une cuisine. » Bien entendu, elle le taquinait parce qu’elle savait très bien qu’il le savait. Après tout, elle l’avait déjà fait nettoyer la cuisine du restaurant pour qu’il s’entraine et elle était passée derrière lui pour lui donner des techniques afin d’aller plus vite et d’utiliser des produits pas trop nocifs pour l’environnement, mais également les surfaces sur lesquelles ils travaillaient. Donc il savait faire, elle en était persuadée.
Ainsi, assise sur un coin du plan de travail, Hojin observait les faits et gestes de Mingwei, en ne faisant aucun commentaire. Elle le laisserait se débrouiller du début à la fin. Ce n’était pas dans l’intérêt du jeune homme qu’elle lui rappelle comment faire cuire tel ou tel ingrédient sachant que son patron ne serait pas derrière ses fesses pour vérifier et qu’elle non plus. Elle sourit quand il commença à travailler la patte et son sourire s’agrandit en l’entendant énoncer le menu qu’elle aurait le droit de manger. « Tu sais parler aux femmes toi ! On dit souvent que pour tenir un homme il faut savoir cuisiner, mais c’est pareil pour une femme. Un homme qui sait cuisiner c’est sexy… » Un rire s’échappa de ses lèvres alors que la farine s’envola partout autour de lui. « J’hésite à retirer le fait que je trouve un homme sexy quand il cuisine quand je vois les dégâts que tu fais dans ma cuisine… » Hojin ne le pensait pas réellement. Bien sûr qu’elle trouvait toujours un homme cuisiner pour elle sexy, mais Mingwei c’était différent. C’était comme un petit frère pour elle. « Je n’en doute pas. J’ai hâte de goûter Mingwei. Je te laisse faire et je ne te donne aucune indication… Si tu as un souci, rappelle-toi de ce que je t’ai enseigné et crois en toi, tout ira pour le mieux. » Un autre sourire tendre prit place sur ses lèvres alors qu’elle le fixait et notait dans un coin de sa tête tout ce qu’il faisait bien pour l’encourager et ce qu’il faisait mal pour l’aider à se corriger. Mais elle était quand même fière de lui, parce qu’elle se souvenait des premières fois où il avait cuisiné. Ça avait été une catastrophe et maintenant, il avait réellement l’étoffe d’un chef.
Comme pour tester une dernière fois ses compétences, il proposa de préparer quelque chose à Hojin. Elle lui donna le feu vert pour utiliser des ingrédients de la cuisine des Kang pour ce faire mais apposa une condition. Il devait tout nettoyer après son passage. Parce qu’il était hors de question qu’elle le refasse alors qu’elle venait de terminer au moment où la tornade Choi était entrée. « Je suis sûre et certaine Mingwei. Et dis pas de bêtises… Tu m’inviteras quelque part avec ta première paie. » C’était un bon compromis parce qu’elle refusait qu’il paie les aliments qu’il allait utiliser. « Tu as vraiment cru qu’il allait y avoir des gens pour faire ton message ! Ça fonctionne pas comme ça mon petit. Tu salis, tu nettoies. C’est la règle dans une cuisine. » Bien entendu, elle le taquinait parce qu’elle savait très bien qu’il le savait. Après tout, elle l’avait déjà fait nettoyer la cuisine du restaurant pour qu’il s’entraine et elle était passée derrière lui pour lui donner des techniques afin d’aller plus vite et d’utiliser des produits pas trop nocifs pour l’environnement, mais également les surfaces sur lesquelles ils travaillaient. Donc il savait faire, elle en était persuadée.
Ainsi, assise sur un coin du plan de travail, Hojin observait les faits et gestes de Mingwei, en ne faisant aucun commentaire. Elle le laisserait se débrouiller du début à la fin. Ce n’était pas dans l’intérêt du jeune homme qu’elle lui rappelle comment faire cuire tel ou tel ingrédient sachant que son patron ne serait pas derrière ses fesses pour vérifier et qu’elle non plus. Elle sourit quand il commença à travailler la patte et son sourire s’agrandit en l’entendant énoncer le menu qu’elle aurait le droit de manger. « Tu sais parler aux femmes toi ! On dit souvent que pour tenir un homme il faut savoir cuisiner, mais c’est pareil pour une femme. Un homme qui sait cuisiner c’est sexy… » Un rire s’échappa de ses lèvres alors que la farine s’envola partout autour de lui. « J’hésite à retirer le fait que je trouve un homme sexy quand il cuisine quand je vois les dégâts que tu fais dans ma cuisine… » Hojin ne le pensait pas réellement. Bien sûr qu’elle trouvait toujours un homme cuisiner pour elle sexy, mais Mingwei c’était différent. C’était comme un petit frère pour elle. « Je n’en doute pas. J’ai hâte de goûter Mingwei. Je te laisse faire et je ne te donne aucune indication… Si tu as un souci, rappelle-toi de ce que je t’ai enseigné et crois en toi, tout ira pour le mieux. » Un autre sourire tendre prit place sur ses lèvres alors qu’elle le fixait et notait dans un coin de sa tête tout ce qu’il faisait bien pour l’encourager et ce qu’il faisait mal pour l’aider à se corriger. Mais elle était quand même fière de lui, parce qu’elle se souvenait des premières fois où il avait cuisiné. Ça avait été une catastrophe et maintenant, il avait réellement l’étoffe d’un chef.
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