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Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon))
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Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Jeu 8 Oct - 2:09 Citer EditerSupprimer
Accroupi en pose squat, une bouteille de soju dans laquelle il ne restait qu’un fond de liquide dans une main, et une cigarette allumée dans l’autre, Mingwei profitait d’une soirée encore douce. Il avait fini relativement tard au restaurant mais pour une raison qui lui était inconnue, il n’avait pas eu l’envie, ni le besoin de retourner au dortoir. Il n’avait pas sommeil et ressentait le besoin urgent de se défouler. La cuisine l’apaisait, elle lui permettait de mettre dans l’ordre dans sa tête et d’apaiser ses émotions, mais l’énergie qu’il accumulait en lui restait là. C’était trop différent d’un combat réel, il n’avait pas la satisfaction d’être complètement vidé après ses heures au restaurant, peu importait la cadence. Ses doigts tremblant autour de le cigarette témoignaient de la limite qu’il atteignait petit à petit. Il s’était donc isolé. Seulement, c’était sans compter sur un groupe de trois étudiants qui n’avaient rien trouvé de plus malin que de pénétrer la ruelle, complètement ivres. Mingwei ferma les yeux, peut-être ainsi il pourrait leur faire croire qu’il dormait, que les jeunes pouvaient simplement passer leur chemin et prétendre que personne d’autre ne se trouvait dans cette ruelle.
Seulement, le destin semblait en vouloir autrement. Pensant avoir le dessus sur une personne seule, sûrement ivre de part la bouteille d’alcool vide dans sa main, deux des étudiants s’étaient approché du sino-coréen et avaient commencé à l’insulter. Il ne réagissait pas au départ, priant pour ne rien provoquer de dangereux. Il s'était tellement bien comporté jusqu'à maintenant et il ne comptait pas gâcher tous ses efforts. Il le devait à sa mère et il le devait à Qin Tian. Néanmoins, dans les paroles déjà crues qu’il entendait, il eut mention de sa mère accompagnée d'injures.
D’un bond il se leva, donnant par la même occasion un coup de la tête dans le menton de l’un d’eux. Un combat s’en suivit. Mingwei ne contrôlait plus rien de ses mouvements, laissant ses réflexes agir comme il l’avait appris, alimenté par la frénésie, la colère et le surplus d’énergie. Dans sa transe, il ne vit pas le troisième étudiant fuir, tourner au coin de la rue pour revenir avec un policier à ses côtés. Mingwei n’entendait ni les interpellations, ni les cris d’appel au secours ou les gémissement de douleur. Il était assis à cheval sur l’un des deux, continuant de distribuer des coups de poing alors que le deuxième était déjà dans l’inconscient.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Ven 23 Oct - 16:58 Citer EditerSupprimer
Le début de son service était toujours ennuyeux. Haknyeon en avait déjà marre parce qu’il ne se passait jamais rien de bien passionnant. Il faisait le tour du quartier, repérait deux ou trois jeunes éméchés, leur faisait la morale et ensuite les renvoyait chez eux. Ensuite, il finissait sa ronde avant de rejoindre le commissariat pour passer la nuit à attendre un appel pour un tapage nocturne, un accident de la route ou des personnes bourrées en plein milieu de la voix publique. Ce n’était jamais bien excitant et parfois, il regrettait de ne pas avoir été affecté dans une unité un peu moins plate. Non pas qu’il n’aimait pas aider la vierge et l’orphelin, mais c’était quand même assez plat et il en avait marre de faire la même chose jour après jour. Il s’alluma donc une clope pour faire son tour habituel des rues du quartier qui lui avait été assigné. Il ne s’attendait pas à grand-chose non plus ce soir-là, trop habitué au calme de ce district.
Seulement, c’était sans compter ce gamin qui s’approcha de lui, la peur déformant ses traits. Il le prit par les épaules pour le calmer et essayer d’avoir quelques informations sur ce qui se passait. Hak n’aimait pas arriver sur les lieux sans savoir ce qui l’attendait. Il calma donc le garçon et apprit qu’il y avait une bagarre. Il poussa un soupir et se dépêcha d’aller dans la ruelle où un petit groupe de personnes s’était déjà formé. Il grogna en les dissipant à coups de grands gestes dans les airs. Il avait également un air froid et énervé sur le visage ce qui dissuada quiconque de rester. Il n’aimait pas quand les gens faisaient ça. Tout le monde regardait et aucun n’avait bougé le petit doigt pour arrêter celui qui frappait sans se soucier de savoir s’il allait tuer quelqu’un. Haknyeon poussa un soupira et demanda au gamin qui était venu le chercher d’appeler les secours. Ils n’étaient pas en forme et auraient besoin de soins.
Une fois qu’il eut donné ses ordres il gueula sur celui qui donnait les coups en vain. Il s’approcha alors et au moment où il allait donner un nouveau coup, il attrapa fermement son poignet, le stoppant dans son élan. « Si tu veux pas aggraver ton cas, jte conseillerai de t’arrêter de suite. » Haknyeon n’était pas le genre à donner des paroles dans le vide. Si le jeune homme se rebellait, il était capable de le frapper et prétendre la légitime défense. Ce ne serait pas la première fois qu’il userait de ce genre de subterfuge pour se défouler sur un mec qui avait été trop loin lors d’une arrestation. Il n’était cependant pas sûr que le gamin obéisse alors, il le fit basculer sur le côté et rouler une fois sur lui-même pour qu’il se retrouve sur le ventre. Il s’installa alors sur ses fesses et attrapa ses deux poignets pour lui passer les menottes.
Seulement, c’était sans compter ce gamin qui s’approcha de lui, la peur déformant ses traits. Il le prit par les épaules pour le calmer et essayer d’avoir quelques informations sur ce qui se passait. Hak n’aimait pas arriver sur les lieux sans savoir ce qui l’attendait. Il calma donc le garçon et apprit qu’il y avait une bagarre. Il poussa un soupir et se dépêcha d’aller dans la ruelle où un petit groupe de personnes s’était déjà formé. Il grogna en les dissipant à coups de grands gestes dans les airs. Il avait également un air froid et énervé sur le visage ce qui dissuada quiconque de rester. Il n’aimait pas quand les gens faisaient ça. Tout le monde regardait et aucun n’avait bougé le petit doigt pour arrêter celui qui frappait sans se soucier de savoir s’il allait tuer quelqu’un. Haknyeon poussa un soupira et demanda au gamin qui était venu le chercher d’appeler les secours. Ils n’étaient pas en forme et auraient besoin de soins.
Une fois qu’il eut donné ses ordres il gueula sur celui qui donnait les coups en vain. Il s’approcha alors et au moment où il allait donner un nouveau coup, il attrapa fermement son poignet, le stoppant dans son élan. « Si tu veux pas aggraver ton cas, jte conseillerai de t’arrêter de suite. » Haknyeon n’était pas le genre à donner des paroles dans le vide. Si le jeune homme se rebellait, il était capable de le frapper et prétendre la légitime défense. Ce ne serait pas la première fois qu’il userait de ce genre de subterfuge pour se défouler sur un mec qui avait été trop loin lors d’une arrestation. Il n’était cependant pas sûr que le gamin obéisse alors, il le fit basculer sur le côté et rouler une fois sur lui-même pour qu’il se retrouve sur le ventre. Il s’installa alors sur ses fesses et attrapa ses deux poignets pour lui passer les menottes.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Dim 25 Oct - 23:37 Citer EditerSupprimer
C’était la frénésie. Tout était noir autour de lui, ses pensées se bousculaient dans tous les sens, criaient jusqu’à le faire devenir sourd. Puis le calme, quelques secondes, et tout reprenait de nouveau. Rares étaient ces cas où Mingwei n’était plus maître de son corps, où il n’était que spectateur aveugle à côté d’une situation qui le dépassait. Plus rares encore, étaient les fois où ces rechutes lui pourrissaient la vie. Pour le moment, ça lui était arrivé qu’une seule fois et de façon modérée. Cette fois, où il avait retrouvé une connaissance d’enfance, une jolie femme avec qui il avait passé le reste de la soirée à boire après qu’elle l’ait soigné. Seulement cette fois-ci, il n’y avait ni belle femme, et Mingwei était toujours perdu dans cette recherche incontrôlée d’adrénaline. Son corps bougeait tout seul, enchaînant les coups sur le pauvre étudiant qui avait cherché la mauvaise personne pour finir sa soirée. Peut-être que la différence était dans ces quelques grammes d’alcool qui se trouvaient à présent dans son sang. Ces quelques gouttes qui n’étaient pas assez pour lui faire perdre tous ses moyens, mais assez pour le pousser à la recherche de sa drogue préférée. C’était son passé qui le rattrapait. Un passé douloureux dont seule sa mère était au courant. Même son meilleur ami, sa moitié, bien qu’il savait pour tous les combats illégaux auxquels Mingwei avait participés par le passé, restait dans l’ignorance totale quant à cette dépendance à l’adrénaline.
Il n’était toujours pas revenu à lui, il n’entendait ni les cris d’appel au secours des jeunes étudiants, ni même ceux des policiers. Il revint cependant à lui, le temps de cligner des yeux, lorsqu’il fut stoppé net dans un énième coup de poing qu’il s’apprêtait à distribuer. Sa bouche s’ouvrit de surprise mais aucun son n’en sortit alors qu’il se faisait basculer rapidement. « Arrêter qu- » Il n’eut même pas le temps de finir son interrogation que son regard se posa sur les deux étudiants qui allaient très probablement suivre le chemin de l’hôpital. La culpabilité le prit aussitôt. Et très violemment. Il pensa à sa mère à qui il avait promis de ne plus utiliser ses poings, tout comme au visage déçu et inquiet de sa moitié. Il laissa sa tête tomber à terre violemment, alors qu’il répétait silencieusement, sans cesse, une promesse qu’il s’était fait à lui et à sa génitrice quelques années plus tôt. « C’est… Un accident. » Marmonna-t-il contre le sol, pas sûr d’être entendu. Il ne savait pas ce qu’il pouvait dire, comme s’expliquer et savait aussi que, soit il passerait pour une personne instable, soit pour un mythomane. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il se faisait arrêter mais durant les autres cas, il avait eu un total contrôle de ses activités, lors des combats illégaux. « Pas besoin des menottes, je vais attaquer personne ! » Il avait envie de rajouter qu’il n’était pas dangereux seulement il n’en était plus sûr totalement. « C’était un accident. » Finit-il en répétant, complètement perdu et désespéré.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Jeu 5 Nov - 0:30 Citer EditerSupprimer
Ce n’était pas la première fois que Haknyeon intervenait sur une bagarre. Il avait même plutôt l’habitude de le faire. Ça faisait parti de son boulot et il n’était pas rare que ce soit lui qui ait la charge de passer les menottes à la personne qui avait commis le délit. Pourquoi ? Simplement parce qu’il était mieux bâti que la plupart de ses vieux collègues. Puis surtout, c’était lui qui prenait les coups si jamais la personne interpellée se rebellait et essayait de s’échapper. Dans ces cas-là, Hak montrait qui était le plus fort et lorsqu’il finissait, il arrivait très fréquemment qu’il y ait un rapport pour bavure. Mais ce n’était pas sa faute s’il aimait les interpellations musclées, parce qu’il pouvait mettre toute sa frustration dedans, lui qui détestait l’autorité.
Alors il se dépêcha de se rendre sur les lieux pour découvrir avec stupeur la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il demanda qu’on appelle les secours pour le pauvre homme inconscient et se chargea de l’homme qui frappait sans même retenir ses coups. Haknyeon avait l’impression d’avoir un fou devant les yeux. Il n’était pas capable de s’arrêter et il n’entendait plus les gens autour de lui. Il était bien trop enfermé dans sa folie pour réagir aux voix. Rien ne lui parvenait et Hak dut dissiper la foule qui s’était amassé autour d’eux pour profiter du spectacle.
Une fois fait, il attrapa le poignet du jeune homme et le serra dans le sien peut-être un peu trop fort, au cas où il résisterait et tenterait de frapper quand même, malgré la présence de la police. Il lui demanda de s’arrêter parce qu’il allait tuer le jeune homme entre ses jambes s’il continuait. Le jeune homme sembla revenir à lui et Haknyeon le plaqua au sol pour éviter tout risque de rébellion. « Un accident ? Tu te fous de moi ? » grommela-t-il alors qu’il se mettait sur son dos, l’empêchant de bouger. Cependant, il avait le sentiment qu’il ne ferait rien. Il semblait être revenu à la raison et être plus mal que bien d’avoir tabassé cet inconnu. Néanmoins, Hak ne pouvait pas prendre le risque de le laisser sans menottes. Il les sortit alors et au moment de les passer au délinquant, il eut une sorte de rictus. « Tu ne vas attaquer personne ? Tu te fous vraiment de moi… T’as failli tuer quelqu’un. » Il lui rappela ce fait comme s’il n’avait pas vu ce qu’il avait causé.
Hak ne lui prêta plus aucune attention alors qu’il se retourna vers l’autre gamin qui était venu chercher de l’aide. Il lui demanda s’il avait appelé les secours. Il lui affirma que oui et Haknyeon se leva du corps de l’inconnu. « T’as pas intérêt à bouger. J’hésiterai pas à te tirer dessus. » S’il le faisait, il n’allait pas lui courir après, il prendrait simplement son arme pour lui tirer dans la jambe. A un endroit où il ne saignerait pas de trop, le but n’étant pas de le tuer, mais de le stopper. Il se précipita ensuite sur le corps inconscient et vérifia son pouls. Le policier fut soulager d’en entendre un et grogna en voyant les dégâts qu’il avait fait. Ils n'avaient plus qu'à attendre les secours, avant que le policier ne l'amène au commissariat.
Alors il se dépêcha de se rendre sur les lieux pour découvrir avec stupeur la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il demanda qu’on appelle les secours pour le pauvre homme inconscient et se chargea de l’homme qui frappait sans même retenir ses coups. Haknyeon avait l’impression d’avoir un fou devant les yeux. Il n’était pas capable de s’arrêter et il n’entendait plus les gens autour de lui. Il était bien trop enfermé dans sa folie pour réagir aux voix. Rien ne lui parvenait et Hak dut dissiper la foule qui s’était amassé autour d’eux pour profiter du spectacle.
Une fois fait, il attrapa le poignet du jeune homme et le serra dans le sien peut-être un peu trop fort, au cas où il résisterait et tenterait de frapper quand même, malgré la présence de la police. Il lui demanda de s’arrêter parce qu’il allait tuer le jeune homme entre ses jambes s’il continuait. Le jeune homme sembla revenir à lui et Haknyeon le plaqua au sol pour éviter tout risque de rébellion. « Un accident ? Tu te fous de moi ? » grommela-t-il alors qu’il se mettait sur son dos, l’empêchant de bouger. Cependant, il avait le sentiment qu’il ne ferait rien. Il semblait être revenu à la raison et être plus mal que bien d’avoir tabassé cet inconnu. Néanmoins, Hak ne pouvait pas prendre le risque de le laisser sans menottes. Il les sortit alors et au moment de les passer au délinquant, il eut une sorte de rictus. « Tu ne vas attaquer personne ? Tu te fous vraiment de moi… T’as failli tuer quelqu’un. » Il lui rappela ce fait comme s’il n’avait pas vu ce qu’il avait causé.
Hak ne lui prêta plus aucune attention alors qu’il se retourna vers l’autre gamin qui était venu chercher de l’aide. Il lui demanda s’il avait appelé les secours. Il lui affirma que oui et Haknyeon se leva du corps de l’inconnu. « T’as pas intérêt à bouger. J’hésiterai pas à te tirer dessus. » S’il le faisait, il n’allait pas lui courir après, il prendrait simplement son arme pour lui tirer dans la jambe. A un endroit où il ne saignerait pas de trop, le but n’étant pas de le tuer, mais de le stopper. Il se précipita ensuite sur le corps inconscient et vérifia son pouls. Le policier fut soulager d’en entendre un et grogna en voyant les dégâts qu’il avait fait. Ils n'avaient plus qu'à attendre les secours, avant que le policier ne l'amène au commissariat.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Ven 6 Nov - 12:23 Citer EditerSupprimer
Être forcé de rester à terre n’était pas la sensation la plus agréable pour le sino-coréen. Et pourtant, il en avait testé des surfaces lorsqu’il se laissait aller dans les plaisirs charnels avec son ex-petit-ami-à-présent-meilleur-ami. Cependant, cette situation faisait que ce n’était pas tendre. L’alcool qui lui embrumait la tête lâchait encore ses effets démoniaques alors qu’il reprenait à peine conscience des évènements. Dire qu’il était choqué de ce qu’il découvrit était un euphémisme. Pour quelqu’un qui avait fait la promesse de ne plus jamais se battre, c’était une erreur grave qu’il venait de commettre. C’était arrivé une fois avant, mais pour une autre situation. Il ne faisait que défendre une femme en détresse. Cette fois, c’était différent. Cette fois, il avait été la cible et n’avait pas su se contrôler. Ce n’était pas si difficile de simplement ignorer et, au pire, partir loin des étudiants qui ne cherchaient qu’à montrer leurs muscles et leur bêtise. Mingwei avait été plus bête qu’eux, et avait montré plus de muscles. Le sang qu’il s’écoulait de leur visage en était la preuve, accompagné par leur inconscience. Il était perdu, il avait besoin de son meilleur ami pour se rassurer, pour se dire que ce n’était qu’un mauvais rêve et qu’il n’avait rien fait de tout cela.
Pourtant, les menottes étaient une preuve suffisante de la réalité. Tout comme le poids du policier dans son dos. Il plaida l’accident. Ce n’était pas totalement faux alors qu’il s’agissait bien d’un accident et qu’il n’avait pas réussi à se contrôler. Ce n’était pas censé arriver. Pas de manière aussi intense. Mingwei ne voulait pas des menottes, il ne voulait pas entrer dans cette catégorie de personnes qui avaient besoin d’être autant restreintes. Il n’était pourtant pas à sa première arrestation. « Je ne voulais pas... » Le tuer. Il ne réussit pas à finir sa phrase alors qu’il n’arrivait plus à se convaincre de la vérité. Peut-être qu’il avait voulu les tuer. Peut-être qu’au fond de lui, il y avait encore cette bête sauvage qui s’éveillait. Il avait peur, mais de lui-même.
Le poids sur son dos disparut. Le cuisinier comprit que des secours étaient en chemin et il ne put retenir un soupir rassuré. Au moins ces jeunes allaient avoir de l’aide. Cependant, les dernières paroles du policier lui firent mal. Se rajoutant aux menottes, il représentait cette figure du criminel, cette figure qui méritait le dédains des autres, qui méritait de pourrir en prison. « Je n’ai rien commencé. » Fut sa seule défense. Sa réponse avait été disproportionnée mais il n’avait pas été celui qui avait cherché les ennuis au début. « Je me suis simplement défendu. » Il n’avait aucune raison de mentir. Pourtant, il avait encore cette envie de fuir. Il ne supportait pas d’être traité en criminel ainsi et sans penser qu’il pouvait aggraver son cas, il se leva rapidement, utilisant un mouvement qu’il maîtrisait et nécessitait que ses jambes, et profitant d’un moment d’inattention de la part du policier, se glissa discrètement pour démarrer sa fuite.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Mar 17 Nov - 15:23 Citer EditerSupprimer
Haknyeon ne savait pas ce qui se serait passé s’il était arrivé quelques minutes plus tard. Est-ce qu’il l’aurait tué ? Est-ce qu’il aurait repris ses esprits ? Il avait déjà été plus d’une fois dans ce genre d’état, à frapper sans même s’en rendre compte mais il avait toujours eu le déclic pour s’arrêter avant de trop faire de dégâts. Ça avait toujours été Sojin qui apparaissait dans son esprit et qui le faisait stopper avant. Mais le jeune homme qu’il avait sous lui ne s’était arrêté que lorsqu’il avait senti la poigne de Hak. Qu’est-ce qui lui avait prit de se battre de la sorte ? Il avait sûrement du être légèrement titillé pour le faire. A moins que ce soit son coup dans le nez qui lui avait fait perdre les pédales. Le policier ne savait pas. Tout ce qu’il savait c’était qu’il lui fallait l’immobiliser pour qu’il ne puisse plus nuire. Alors, il lui passa les menottes sans se soucier de ce qu’il lui disait. « Ils disent tous ça et finissent avec du sang sur les mains. » grogna-t-il tandis qu’il se releva pour éviter de l’écraser. Il n’avait pas envie de faire de la paperasse parce qu’il avait dans le processus cassé deux ou trois côtes à son suspect.
Il le redressa également et le menaça de lui tirer dessus s’il tentait de s’enfuir. Il n’hésiterait pas à le faire. Après tout, il n’allait pas s’épuiser à la tâche juste parce qu’un gamin ne savait pas se tenir. Il darda sur lui un regard noir quand il reprit la parole. « De ce que je vois, tu ne portes aucune trace de coups. Alors qu’eux, en sont remplis. Donc épargne-moi ton discours de victime. » Il le regarda des pieds à la tête avant de lâcher un rire sarcastique. « T’en as bu combien pour te foutre dans cet état-là ? » Il était bien éméché et pas vraiment complètement mort, mais ça suffisait à Haknyeon pour le catégoriser comme étant un alcoolique notoire. Un gémissement plaintif détourna son attention du gamin et il se précipita pour vérifier que tout allait bien pour la victime. Elle semblait reprendre peu à peu conscience, mais la douleur l’empêchait de le faire correctement. C’était peut-être mieux qu’il reste inconscient. « Les secours arrivent. » Hak ne put s’empêcher de lui préciser parce qu’il se devait de savoir qu’on allait le secourir, qu’il n’allait plus souffrir autant avec des médicaments.
« Quant à toi… » Il commença à parler en tournant la tête vers le lieu où était supposé être son suspect. Vide ! Il avait saisi l’occasion de lui faire faux bond une fois l’attention de Haknyeon dirigée vers quelqu’un d’autre. Il sortit alors son arme et le chercha des yeux. Il visa entre ses jambes avant de tirer. La balle siffla entre ses mollets et atterrit au sol. Hak se releva et s’approcha de lui, son arme de fonction toujours pointée sur lui. « Je te conseille de t’arrêter si tu ne veux pas perdre une jambe… » Il ricana une nouvelle fois. « Ne crois pas que j’ai raté ma cible. Mais ça ferait trop de paperasse d’expliquer pourquoi j’ai du te tirer dans la jambe. Donc soit tu t’arrêtes de suite et reviens ici… Soit je le fais, mais crois moi c’est pas une mais les deux jambes que tu perdras. » S’il devait faire de l’administration, autant qu’il fasse tout. Ça lui prendrait autant de temps de remplir pour une jambe que pour les deux. C’était donc son choix, pas le sien.
Il le redressa également et le menaça de lui tirer dessus s’il tentait de s’enfuir. Il n’hésiterait pas à le faire. Après tout, il n’allait pas s’épuiser à la tâche juste parce qu’un gamin ne savait pas se tenir. Il darda sur lui un regard noir quand il reprit la parole. « De ce que je vois, tu ne portes aucune trace de coups. Alors qu’eux, en sont remplis. Donc épargne-moi ton discours de victime. » Il le regarda des pieds à la tête avant de lâcher un rire sarcastique. « T’en as bu combien pour te foutre dans cet état-là ? » Il était bien éméché et pas vraiment complètement mort, mais ça suffisait à Haknyeon pour le catégoriser comme étant un alcoolique notoire. Un gémissement plaintif détourna son attention du gamin et il se précipita pour vérifier que tout allait bien pour la victime. Elle semblait reprendre peu à peu conscience, mais la douleur l’empêchait de le faire correctement. C’était peut-être mieux qu’il reste inconscient. « Les secours arrivent. » Hak ne put s’empêcher de lui préciser parce qu’il se devait de savoir qu’on allait le secourir, qu’il n’allait plus souffrir autant avec des médicaments.
« Quant à toi… » Il commença à parler en tournant la tête vers le lieu où était supposé être son suspect. Vide ! Il avait saisi l’occasion de lui faire faux bond une fois l’attention de Haknyeon dirigée vers quelqu’un d’autre. Il sortit alors son arme et le chercha des yeux. Il visa entre ses jambes avant de tirer. La balle siffla entre ses mollets et atterrit au sol. Hak se releva et s’approcha de lui, son arme de fonction toujours pointée sur lui. « Je te conseille de t’arrêter si tu ne veux pas perdre une jambe… » Il ricana une nouvelle fois. « Ne crois pas que j’ai raté ma cible. Mais ça ferait trop de paperasse d’expliquer pourquoi j’ai du te tirer dans la jambe. Donc soit tu t’arrêtes de suite et reviens ici… Soit je le fais, mais crois moi c’est pas une mais les deux jambes que tu perdras. » S’il devait faire de l’administration, autant qu’il fasse tout. Ça lui prendrait autant de temps de remplir pour une jambe que pour les deux. C’était donc son choix, pas le sien.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Jeu 19 Nov - 1:19 Citer EditerSupprimer
Mingwei n’en voulait pas de ce sang sur les mains. C’était un accident, juste un accident. Il n’avait jamais levé la main sur quiconque hors d’un ring, même par le passé, lorsqu’il se battait pour de l’argent. Les règles avaient toujours été claires. Une fois les pieds en dehors de l’arène, le combat devait cesser. Ils étaient sauvage dans leur manière de faire mais avaient des règles cachées qui promulguaient le respect sincère de l’adversaire. Dès que l’un des deux n’était plus en état de se battre, le combat s’arrêtait. On laissait le temps à la personne à terre d’annoncer si elle abandonnait auquel cas le combat se stoppait net. Sinon, il reprenait jusqu’à ce que l’un des deux combattants perde conscience. Tout était réglementé, respecté et surtout, les combattants étaient consentants. Ce soir était différent alors que les étudiants n’avaient rien demandé et le sino-coréen ne se reconnaissait plus dans ses gestes. Il devenait fou, comme un accro à une drogue qui lui était hors de portée, à cette adrénaline qui lui faisait de meilleurs effets que ces drogues rouges et bleues qui circulaient dans les rues.
Toujours au sol, les mains liées dans le dos, il laissait son visage reposer contre la surface dure et froide, trop honteux pour relever la tête et être de nouveau témoin de son manque de contrôle. « Juste une bouteille. » Répondit-il, lorsque son état d’ivresse était mentionné par le policier. C’était un mensonge mais en plus d’avoir l’étiquette du criminel collée sur le front, il ne voulait pas rajouter celle de l’alcoolique. Surtout lorsque les effets étaient presque complètement dissipés grâce à la situation actuelle.
Si Mingwei n’était pas aussi choqué par les évènements qu’il avait lui-même provoqués, il se punirait lui-même pour agir comme un gamin qui ne voulait pas assumer ses bêtises. Cependant, non seulement il était sous le choc mais la peur le rendait encore plus stupide qu’il ne l’était déjà. Il ne voulait pas s’expliquer face à sa mère, celle qui l’avait sorti de son addiction et qu’il venait de décevoir par cette rechute brusque. Alors, profitant de l’inattention du policier, le sino-coréen s’était levé d’un mouvement fluide et parfaitement exécuté, et fuyait. Il était lâche, mais c’était ce qu’était l’étudiant. Il avait la menace de se faire tirer dans la jambe qui sonnait encore dans ses oreilles mais ce n’était plus qu’un écho alors que l’adrénaline revenait en force dans son corps par sa fuite.
Néanmoins, il ne parvint pas à aller très loin. Une balle siffla entre ses jambes et, surpris, Mingwei perdit l’équilibre et se retrouva de nouveau au sol, le visage abîmé sur une pommette par sa chute. Il se retourna comme il put malgré les mains toujours menottées pour faire face au policier. Il ricana, sans grande joie, mais plus par désespoir. « Vas-y, tire ! » Cria-t-il, entraîné par la rage. « On dirait que tu n’attends que ça, malgré tes soit-disant papiers chiants. » Son sourire narquois disparut rapidement, comme un lunatique. « Prouve-moi que tu sais viser, car tu disais bien que tu me tirerais dessus si je fuyais ! » Utilisant le même mouvement que plus tôt, l’étudiant se releva. Cette fois, il ne fuit pas, au contraire, il marcha d’un pas lent, bien que quelque peu tremblotant, vers le policier. « C’était un accident, ils m’ont attaqués en premier, je me suis juste défendu. » Dit-il d’une voix presque trop calme, quelque peu inquiétante. « C’est de la légitime défense et tu me menottes ? » Il continuait d’avancer, jusqu’à se retrouver nez à nez avec l’homme. « A moins que ça te plaise de t’asseoir sur d’autres hommes ? Dis-moi est-ce que t’as bien profité au moins ? » Le choc, la peur et l’adrénaline le faisait devenir fou. Son côté taquin se dévoilait de nouveau, mais avec un ton un peu plus provocateur.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Ven 4 Déc - 14:38 Citer EditerSupprimer
Le discours de victime, il l’avait assez entendu dans sa vie. Combien de fois on lui avait espéré qu’il croit que ce n’était pas la faute des criminels mais celle des victimes ? Trop de fois. Cependant, ça ne fonctionnait jamais parce que Haknyeon était loin d’être idiot. Il avait bien vu que les deux hommes portaient des traces de coups alors que celui à qui il avait mis les menottes n’avait rien. La seule chose qu’il possédait était cette haleine alcoolisée et ce regard légèrement perdu. Mais physiquement, il n’avait rien qui laisserait penser qu’il s’était fait attaquer par les deux hommes blessés. Il ne laissa donc pas de place au doute dans son esprit. Ce n’était pas la peine, il avait les preuves sous les yeux. Il laissa donc le jeune homme essayer de lui faire croire le contraire avant de faire un commentaire sur la boisson, demandant, sans attendre de réponse, combien de bouteille il s’était enfilé avant de finir dans un état pareil. Hak fronça les sourcils. Comment une seule et unique bouteille avait pu le terminer de la sorte ? Soit il lui mentait, soit il ne tenait pas du tout la bouteille. Si c’était la première option ce ne serait pas la première fois qu’un mensonge sortait de sa bouche et si c’était la seconde, il ne lui en fallait pas beaucoup pour être torché.
Le policier délaissa le jeune homme menotté après l’avoir menacé de lui tirer dessus s’il venait à s’échapper pour vérifier l’état de celui qui était par terre et totalement inconscient. Il découvrit avec soulagement un pouls. Soulagement parce qu’il n’aurait pas de paperasse à faire parce qu’il avait découvert un mort. Cependant, Haknyeon se dit qu’il avait sûrement eu de la chance d’arriver à ce moment-là. Quelques minutes voire même secondes plus tard, il aurait pu retrouver un cadavre. Il s’occupa légèrement de lui avant de se retourner vers le menotté pour découvrir qu’il avait commencé à s’enfuir. Il leva les yeux au ciel et sortit son arme avant de lui tirer entre les deux jambes, visant pour éviter de toucher une de ses jambes. Il n’avait pas envie d’écrire des papiers parce qu’il avait tiré sur quelqu’un en fuite. Ça lui prendrait bien trop de temps et il avait la flemme. Puis il devrait aussi passer des interrogatoires pour savoir la raison de ce tir alors qu’il n’était pas armé et éméché. Trop de prise de tête pour pas grand-chose. Hak se rapprocha de lui alors qu’il venait de tomber au sol et ricana presque en le voyant essayer de se retourner pour lui faire face. Il était énervé alors que Haknyeon lui était calme et prenait un malin plaisir à le voir déverser sa rage contre lui.
Il le laissa parler ne cessant de le tenir en joug avec son arme. Le policier leva les yeux au ciel à ses paroles. « T’es vraiment dérangé pour souhaiter que je te tire dans la jambe. » lança-t-il à son intention alors qu’il l’observa se relever presque avec aisance et s’avancer vers lui. Il n’avait pas peur de ce qu’il pourrait lui faire. Il était bourré, menotté et complètement désorienté. Son discours n’avait plus ni queue ni tête et encore une fois un soupir s’échappa des lèvres de Haknyeon. « Je te l’ai dit. Epargne moi ton monologue de victime. Tu l’as tabassé presque à mort. Crois moi que ce n’était pas de la légitime défense. » Rien de tout ça ne l’était. Ce n’était clairement pas proportionnel avec ce qu’ils avaient du le faire à moins qu’il les ait attaqué sans vraiment de raison. Hak ne pouvait pas savoir parce qu’ils étaient les seuls témoins de tout ça. Il garda son arme pointée sur lui alors qu’il continua de s’avancer vers lui jusqu’à être à sa hauteur. Un rictus s’afficha sur ses lèvres. « Bien sûr j’ai que ça à faire de prendre du plaisir à menotter des gamins et à avoir envie d’eux. Qu’est-ce que vous avez tous avec ça ? » C’était bien le deuxième qui lui faisait une remarque de la sorte et il n’allait pas entrer dans son jeu. Hak rangea son arme et attrapa le bras de l’interpellé serrant bien ses doigts sur son biceps pour lui montrer qu’il ne le laisserait pas partir. « Arrête d’aggraver ton cas. Tu auras de la chance s’ils portent pas plainte contre toi. » Il eut à peine fini de parler que les secours arrivèrent et ils prirent en charge les deux hommes. Haknyeon les laissa faire leur travail avant d’amener le jeune homme à sa voiture. « Allez monte là-dedans et ferme la. » Le policier n’était pas d’humeur à l’entendre se plaindre ou même parler.
Le policier délaissa le jeune homme menotté après l’avoir menacé de lui tirer dessus s’il venait à s’échapper pour vérifier l’état de celui qui était par terre et totalement inconscient. Il découvrit avec soulagement un pouls. Soulagement parce qu’il n’aurait pas de paperasse à faire parce qu’il avait découvert un mort. Cependant, Haknyeon se dit qu’il avait sûrement eu de la chance d’arriver à ce moment-là. Quelques minutes voire même secondes plus tard, il aurait pu retrouver un cadavre. Il s’occupa légèrement de lui avant de se retourner vers le menotté pour découvrir qu’il avait commencé à s’enfuir. Il leva les yeux au ciel et sortit son arme avant de lui tirer entre les deux jambes, visant pour éviter de toucher une de ses jambes. Il n’avait pas envie d’écrire des papiers parce qu’il avait tiré sur quelqu’un en fuite. Ça lui prendrait bien trop de temps et il avait la flemme. Puis il devrait aussi passer des interrogatoires pour savoir la raison de ce tir alors qu’il n’était pas armé et éméché. Trop de prise de tête pour pas grand-chose. Hak se rapprocha de lui alors qu’il venait de tomber au sol et ricana presque en le voyant essayer de se retourner pour lui faire face. Il était énervé alors que Haknyeon lui était calme et prenait un malin plaisir à le voir déverser sa rage contre lui.
Il le laissa parler ne cessant de le tenir en joug avec son arme. Le policier leva les yeux au ciel à ses paroles. « T’es vraiment dérangé pour souhaiter que je te tire dans la jambe. » lança-t-il à son intention alors qu’il l’observa se relever presque avec aisance et s’avancer vers lui. Il n’avait pas peur de ce qu’il pourrait lui faire. Il était bourré, menotté et complètement désorienté. Son discours n’avait plus ni queue ni tête et encore une fois un soupir s’échappa des lèvres de Haknyeon. « Je te l’ai dit. Epargne moi ton monologue de victime. Tu l’as tabassé presque à mort. Crois moi que ce n’était pas de la légitime défense. » Rien de tout ça ne l’était. Ce n’était clairement pas proportionnel avec ce qu’ils avaient du le faire à moins qu’il les ait attaqué sans vraiment de raison. Hak ne pouvait pas savoir parce qu’ils étaient les seuls témoins de tout ça. Il garda son arme pointée sur lui alors qu’il continua de s’avancer vers lui jusqu’à être à sa hauteur. Un rictus s’afficha sur ses lèvres. « Bien sûr j’ai que ça à faire de prendre du plaisir à menotter des gamins et à avoir envie d’eux. Qu’est-ce que vous avez tous avec ça ? » C’était bien le deuxième qui lui faisait une remarque de la sorte et il n’allait pas entrer dans son jeu. Hak rangea son arme et attrapa le bras de l’interpellé serrant bien ses doigts sur son biceps pour lui montrer qu’il ne le laisserait pas partir. « Arrête d’aggraver ton cas. Tu auras de la chance s’ils portent pas plainte contre toi. » Il eut à peine fini de parler que les secours arrivèrent et ils prirent en charge les deux hommes. Haknyeon les laissa faire leur travail avant d’amener le jeune homme à sa voiture. « Allez monte là-dedans et ferme la. » Le policier n’était pas d’humeur à l’entendre se plaindre ou même parler.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Dim 6 Déc - 18:23 Citer EditerSupprimer
Mingwei ne s’était jamais fait tirer dessus. Il n’avait jamais sentit cette douleur, qu’il devinait, atroce de sentir les après-coups d’une balle qui traversait la chaire pour, si malchanceux, se loger dans l’os ou un muscle. Alors au moment même où il entendit le coup de feu, la peur le fit basculer. Il se retrouva une nouvelle fois au sol, les mains toujours menottées dans son dos. Sa peau avait encore de nouvelles marques de la rencontre avec le bitume et il grimaçait car ça le lançait déjà, par vagues de douleur qui lui parcouraient toute la joue, avant la typique brûlure. Sa mère allait encore râler qu’il ne prenait pas soin de lui, qu’il s’était mis à se battre de nouveau. Pourtant, le sino-coréen savait qu’elle allait surtout paniquer car, son garçon tenait ses promesses et sa première pensée serait donc qu’il s’était fait agresser. Le dit-garçon préférait ne plus y penser, alors qu’il savait qu’il la décevrait de nouveau. Il ne voulait plus y penser, surtout après cette très longue nuit qu’ils avaient passée tous les deux à discuter de son avenir, de ses angoisses et où Mingwei avait fait la promesse de ne plus jamais utiliser la violence physique. Puis il y avait Qin Tian, son âme-sœur, qui devait ressentir sans le savoir que l’étudiant souffrait et était complètement paniqué. Ça faisait déjà quelques jours qu’ils ne s’étaient pas vus, qu’ils se contentaient d’appels le soir avant d’aller se coucher, mais Mingwei n’allait pas se montrer alors qu’il avait un œil noir à cause d’un coup qu’il avait reçu il y avait une semaine. Il ne voudrait pas qu’il s’inquiète pour lui.
Après le choc et l’angoisse vint la rage. Mingwei en avait marre de cette situation, il n’avait qu’une envie c’était de rentrer chez lui et pourquoi pas, rentrer même aux dortoirs des Sango pour aller voir son meilleur ami. Alors il se leva, facilement, et provoqua le policier. Menacer sans aucune action derrière n’avait aucune valeur aux yeux du sino-coréen, qui lui criait de lui tirer dans la jambe comme il l’avait dit. Or, c’était lui qui passait pour le fou entre les deux, au final. D’un regard extérieur, il était facile de percevoir la situation ainsi et s’il n’était pas complètement contrôlé par ses sentiments, le cuisinier comprendrait aussi qu’il était allé beaucoup trop loin. Pourtant dans sa frénésie, il ne voyait que l’injustice qu’il était en train de subir. Même lorsqu’il plaidait la légitime défense, rien ne passait. Il ne mentait pourtant pas, et la frustration grandissante de se voir si peu écouté l’étouffait. « Vas voir les caméras alors, qu’est-ce que tu sais de la situation ? » Continuait-il de hurler. Il avançait dans sa provocation, l’attaquant cette fois sur un sujet complètement différent. Peut-être avait-il raison en disant qu’il était fou. « Un gamin, tu parles t’es pas beaucoup plus âgé que moi. » Son attaque tomba dans le flou et le policier l’attrapa par le bras pour le forcer à entrer dans la voiture. C’était finit, il savait que peu importait ce qu’il disait, ça tomberait dans l’oreille d’un sourd. Est-ce qu’il pouvait au moins appeler quelqu’un ? Sa mère ? Qin Tian ? Allait-t-il devoir faire de la prison ? Allait-il avoir un casier judiciaire ? Ah, oui. Il en avait déjà un. Ce dernier n’allait pas l’aidait à le sortir de cette situation, ça ne ferait que renforcer ce côté criminel chez Mingwei. Alors il resta silencieux et ferma les yeux. Il ne parlerait plus, il ne répondrait à aucunes questions, si celles-ci seraient posées, il ferait le mort. Si seulement il avait au moins ses mains attachées devant lui.
La route n’était pas longue, le commissariat n’était pas loin. Pourtant, le sino-coréen réussit presque à s’endormir. Après toutes les émotions qu’il avait traversées en très peu de temps, il acceptait presque son erreur. Il acceptait cette étiquette de criminel, et de toute cette pression descendue ne restait que la tristesse et la fatigue. Il cligna des yeux, comme si on venait de le déranger de son sommeil profond lorsqu’il entendit une portière claquer, puis une autre s’ouvrir et l’air frais caresser son visage.
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Re: Les gueules ne sont pas fait pour être cassées ((haknyeon)) | Jeu 24 Déc - 12:20 Citer EditerSupprimer
Haknyeon était déjà fatigué par la situation et tout ce que cela impliquait. Vraiment il aurait aimé terminer son service tranquillement et rentrer chez lui, près de son chien sans avoir besoin de passer par le commissariat pour autre chose que rendre sa voiture de fonction et récupérer la sienne. Seulement, ce n’était pas ce que le destin avait décidé et il se retrouvait à gérer un passage à tabac qui aurait pu tourner autrement s’il n’était pas arrivé pour sauver le jeune homme qui se faisait taper. Hak n’avait que faire du discours de victime que le jeune homme lui servait. Pas plus qu’il n’hésita avant de tirer au sol entre ses jambes. Il ne ressentit rien de particulier en le voyant tomber à terre à cause de la détonation. Ça le faisait juste chier de ne pas avoir touché un de ses mollets. Il savait viser et s’il l’avait voulu, il aurait pu lui tirer dans la jambe. Cependant, ça lui aurait fait bien trop de paperasse à écrire et surtout il aurait du répondre aux questions de ses supérieurs pour savoir pourquoi il avait tiré. Là aussi, il devrait le faire, mais il n’avait blessé personne, ce serait bien plus simple.
Le jeune homme qui venait de se faire arrêter chercha les embrouilles et Haknyeon ne put que lever les yeux au ciel. « Ne t’en fais pas, je les regarderai quand tu seras dans une cellule. » Il était hors de question qu’il le laisse partir avant d’avoir vérifier que ce qu’il pensait être vrai le soit réellement. Hak leva à nouveau les yeux vers le ciel et ne put s’empêcher de faire la remarque que les jeunes avaient un sérieux problème avec le fait d’être attaché avec des menottes et plaqué contre une surface dure. C’était bien le second qui lui faisait ce genre de réflexion et encore une fois, le policier n’entra pas dans leur jeu parce qu’ils étaient des gamins et ce malgré les mots du jeune homme. Ils n’avaient peut-être pas beaucoup d’écart, quelques années, cinq ans maximum, mais ses réactions et son comportement prouvaient à Hak qu’il n’était pas assez mature pour se rendre compte de la gravité de la situation. Le policier lui prit alors le bras, sans même prendre la peine de lui répondre, avant de l’amener vers sa voiture. Il avait attendu que les secours arrivent et prennent en charge les deux réelles victimes avant de se retirer pour rentrer au commissariat.
Il sentait que ça allait être long parce qu’il ne serait potentiellement pas coopératif, mais ce n’était pas grave. Haknyeon n’en avait peut-être pas l’air, mais pour ce genre de chose, il était patient. Enfin, il l’aurait moins été si le jeune homme à l’arrière de sa voiture ne s’était pas tu et qu’il n’avait pas pu profiter du chemin de retour dans le calme. Il arriva enfin à destination et sortit de la voiture avant de récupérer le gamin et sans un mot l’amena à l’intérieur. Il le fit s’asseoir en sur la chaise en face de son bureau. Il le regarda quelques secondes avant de prendre les clés de ses menottes et le libérer. « Si t’essaies quoique ce soit, je t’assomme. » Il était prévenu et cette fois ce ne serait pas une menace en l’air. S’il tentait de s’échapper ou même de l’agresser, Hak n’aurait aucun scrupule à lui foutre une raclée. Là, il n’aurait pas réellement besoin de faire des papiers de trente kilomètres pour expliquer la raison pour laquelle l’interpellé avait pris des coups. Son regard noir se porta sur ce dernier avant qu’il ne prenne place derrière son bureau. « T’as tes papiers sur toi ? » demanda-t-il même s’il n’en avait pas forcément besoin. Il devrait juste lui donner son nom et son prénom pour voir s’il était un criminel et pour le reste il se débrouillerait. Seulement avec des papiers, ce serait plus simple. « Tu vas me raconter ce qui s’est passé… Avec exactitude. Et commence pas avec ton « c’est pas moi, c’est eux ». J’en jugerai à la fin de ce que tu me raconteras. » Cependant, il avait déjà son idée en tête. Il n’y avait qu’à voir qui était à l’hôpital et qui se tenait en face de lui à la place du criminel.
Le jeune homme qui venait de se faire arrêter chercha les embrouilles et Haknyeon ne put que lever les yeux au ciel. « Ne t’en fais pas, je les regarderai quand tu seras dans une cellule. » Il était hors de question qu’il le laisse partir avant d’avoir vérifier que ce qu’il pensait être vrai le soit réellement. Hak leva à nouveau les yeux vers le ciel et ne put s’empêcher de faire la remarque que les jeunes avaient un sérieux problème avec le fait d’être attaché avec des menottes et plaqué contre une surface dure. C’était bien le second qui lui faisait ce genre de réflexion et encore une fois, le policier n’entra pas dans leur jeu parce qu’ils étaient des gamins et ce malgré les mots du jeune homme. Ils n’avaient peut-être pas beaucoup d’écart, quelques années, cinq ans maximum, mais ses réactions et son comportement prouvaient à Hak qu’il n’était pas assez mature pour se rendre compte de la gravité de la situation. Le policier lui prit alors le bras, sans même prendre la peine de lui répondre, avant de l’amener vers sa voiture. Il avait attendu que les secours arrivent et prennent en charge les deux réelles victimes avant de se retirer pour rentrer au commissariat.
Il sentait que ça allait être long parce qu’il ne serait potentiellement pas coopératif, mais ce n’était pas grave. Haknyeon n’en avait peut-être pas l’air, mais pour ce genre de chose, il était patient. Enfin, il l’aurait moins été si le jeune homme à l’arrière de sa voiture ne s’était pas tu et qu’il n’avait pas pu profiter du chemin de retour dans le calme. Il arriva enfin à destination et sortit de la voiture avant de récupérer le gamin et sans un mot l’amena à l’intérieur. Il le fit s’asseoir en sur la chaise en face de son bureau. Il le regarda quelques secondes avant de prendre les clés de ses menottes et le libérer. « Si t’essaies quoique ce soit, je t’assomme. » Il était prévenu et cette fois ce ne serait pas une menace en l’air. S’il tentait de s’échapper ou même de l’agresser, Hak n’aurait aucun scrupule à lui foutre une raclée. Là, il n’aurait pas réellement besoin de faire des papiers de trente kilomètres pour expliquer la raison pour laquelle l’interpellé avait pris des coups. Son regard noir se porta sur ce dernier avant qu’il ne prenne place derrière son bureau. « T’as tes papiers sur toi ? » demanda-t-il même s’il n’en avait pas forcément besoin. Il devrait juste lui donner son nom et son prénom pour voir s’il était un criminel et pour le reste il se débrouillerait. Seulement avec des papiers, ce serait plus simple. « Tu vas me raconter ce qui s’est passé… Avec exactitude. Et commence pas avec ton « c’est pas moi, c’est eux ». J’en jugerai à la fin de ce que tu me raconteras. » Cependant, il avait déjà son idée en tête. Il n’y avait qu’à voir qui était à l’hôpital et qui se tenait en face de lui à la place du criminel.
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