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DJ comme Dentition Joviale ((sojin))

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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Jeu 19 Nov - 0:56
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Il avait simplement voulu lui faire peur. Lui faire comprendre qu’il ne fallait pas l’énerver au risque d’en subir les conséquences mais il n’avait pas pu mettre des gestes sur ses paroles. Il ne pouvait frapper les femmes, ni même les violenter d’une quelconque autre façon. Ce n’était pas seulement son éducation qui parlait mais aussi ses principes et son dégoût. Il n’était pas l’homme le plus gentil envers la gente féminine et venait à peine de se débarrasser de ses restes d’homophobie. La misogynie était cependant encore présente chez le coréen bien qu’en très faible quantité. Ce n’étaient pas des pensées comme son oncle, disant qu’une femme devait rester à la maison pour s’occuper de la famille. Cependant, il pensait réellement qu’un homme était plus fort qu’une femme. Qu’il était impossible pour une femme de se défendre face à un homme, surtout si celui-ci semblait être en manque de quelque chose. Il voyait l’image de la demoiselle en détresse et quant bien même il avait déjà rencontré beaucoup de femmes différentes dans sa vie, il restait persuadé de cette pensée.
Alors, lorsque la jeune femme se laissait presque faire, voire était dans la provocation, il vit rouge. Il n’avait rien à dire car il avait été celui qui l’avait agressée au départ, celui dont la réaction avait été surdimensionnée lorsque la bière s’était renversée sur lui, et il était aussi celui qui lui avait volé un baiser, bien que chaste. Pour quelqu’un dont les principes étaient de ne pas faire de mal aux femmes et aux enfants, il était déjà allé trop loin. Si son oncle en entendait parler, il sortirait de prison pour le remettre à sa place.

Leur rencontre aurait du en rester là. Beomgyu aurait très bien pu partir, reprendre sa place derrière ses platines, pour laisser la jeune femme seule dans la club. Pourtant, il ne pouvait pas. Il avait son égo qui lui soufflait que ce n’était pas terminé et c’était pour cela qu’ils se retrouvaient à présent tous les deux dans une salle normalement réservée aux personnalités importantes.
Il lui avait rendu son téléphone portable, c’était plus pratique si elle voulait communiquer, et ce n’était pas le moment d’en plus rajouter sa kleptomanie dans l’histoire. Il s’était excusé, il avait perdu cette bataille et son humiliation était grande. Il essayait de contrôler sa colère ne voulant pas plus effrayer la demoiselle. Comme pour rajouter un geste à ses excuses, il lui lança une bouteille toujours avec cette même brutalité dont il avait fait preuve depuis qu’il avait rencontré la demoiselle.

Alors qu’il lisait l’écran de téléphone, il fut surpris par une tape sur sa tête. Le regard fermé qu’il lança à la jeune femme en disait long sur son humeur, pourtant il y avait une petite pointe d’amusement qui s’y cachait, très discrète. Il se rassit à côté d’elle, mais assez loin pour ne pas lui faire peur et écrit sur son ordinateur.

« Ce n’est peut-être pas ton genre, mais je doute que tu réussisses à résister physiquement à un homme. »

Il ne parlait peut-être pas de lui, gringalet comme il était, mais elle n’était pas obligée de le savoir. Surtout qu’il se savait physiquement faible, mais elle restait une femme, il aurait très bien pu abuser d’elle. Encore une fois, il fronça les sourcils face à une telle pensée, horrible.

« Tu serais bien désolée si tu étais tombée sur un homme pire que moi. »

Car autant il voyait les femmes inférieures aux hommes, mais il voyait aussi la pire espère chez son genre. Avec toutes les histoires de son oncle, il savait qu’au final très peu d’entre eux respectaient les mêmes principes concernant les femmes et enfants.
Il n’avait pas relevé la remarque sur son baiser, préférant rapidement oublier ce qu’il s’était passé. Pourtant, il ne pouvait nier que son égo en prenait un coup de nouveau. Il se savait bon, il était attirant et avait eu assez d’expériences pour savoir ce qu’il fallait faire avec une femme. Il n’avait simplement pas voulu aller trop loin avec elle, et un simple contact de leurs lèvres avait été déjà trop.

Il fit de gros yeux lorsqu’il lut sa dernière question, dévoilant ses traits encore enfantins malgré son âge. Pour dire la vérité il n’était pas sûr lui-même, mais jamais il ne l’avouerait.

« Je voulais m’excuser dans un endroit calme. Et t’engueuler pour te dire de ne pas provoquer comme ça, tu sais pas sur qui tu tombes. »

Seulement il faisait la moue alors que le ton qu’il voulait prendre ne pouvait se retranscrire par message.

« Et puis, tu as quel âge même ? Dix-huit, dix-neuf ans ? T’as le droit de venir dans ce genre d’endroits ? »

Si elle était mineure, c’était encore plus un problème, non seulement pour Beomgyu, mais aussi pour la boite.
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Ven 20 Nov - 14:01
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❖ Bae So Jin Ft. Bu Beom Gyu
DJ comme Dentition Joviale

Je ne m'attendais pas à une réaction quelconque de la part du jeune homme après le coup contrôlé que lui ai donné à la tête. Je ne pense pas qu'il oserait se fâcher une nouvelle fois contre moi après ce qui venait de se passer mais, à voir son expression faciale complètement fermée, je me demande si la colère n'aurait pas été plus appropriée. Et pourtant, il me semble que je distingue l'ombre d'un sourire mais, peut-être que je me trompe. Il reprend son ordinateur en gardant une distance plus que respectable entre nous ce qui me rassure vu l'imprévisibilité dont il fait preuve.

Je fronce légèrement les sourcils en lisant son message. Je ne devrais pourtant pas être surprise de lire ce genre de mots, même mon frère n'hésite pas à me le rapeller constamment. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles j'ai envie d'apprendre un sport de combat quelconque qui me permettra de prouver à tous ceux qui en doutent que je peux me défendre. Certes, je ne suis pas un poids lourd mais avec la technique appropriée, je pense pouvoir m'en sortir. Je confirme cette pensée en détaillant le jeune homme de la tête aux pieds quelques longues secondes qui ne laissent place à aucun doute sur le jugement que je porte. Il est plus grand mais n'a pratiquemment que la peau sur les os. Rien à voir avec les hommes de famille. Niveau attitude, pourtant, j'ai du mal à croire que j'aurai pu tomber sur pire. J'affiche un sourire avant de taper sur mon téléphone:

Pire que toi? Il faut croire que j'ai eu beaucoup de chance dans la vie car jusqu'à présent, tu es l'un de mes pires rencontres.

Ce qui n'est pas l'entière vérité. J'ai rencontré pire, bien évidemment. Je suis habituée aux railleries de mes pairs, à leurs abus psychologiques, parfois physiques, sans que je n'ai été blessée de façon significative, heureusement. Mais il semble que le jeune homme à côté de moi me sous-estime. Je m'efforce d'ailleurs de ne pas faire la même erreur alors que son visage me paraît soudainement plus innocent, révélant le fait qu'il serait peut-être plus jeune que je ne l'aurai imaginé. J'ai presque envie de me montrer plus douce à son égard mais, encore une fois, ses mots m'insultent malgré ses excuses.

Je n'ai pas provoqué qui que ce soit. Tu m'as surprise et j'ai réagi vivement. Le verre était un accident mais je te rapelle que c'est toi qui m'a entraîné dans cette salle et qui m'a menacé. Je pourrai porter plainte...

Je laisse la dernière phrase en suspend histoire de voir sa réaction. Comme nous sommes tous les deux plus calmes, je ne crois pas avoir besoin de faire de sa vie un enfer, pour l'instant. Mais ne le laisserai certainement pas donner le blâme de la provocation.

Je reprends une gorgée d'eau que j'avale de travers en lisant son message suivant. Il me croit si jeune? Pourtant, je suis habillée et maquillée de façon beaucoup plus mature pour m'adapter au contexte. J'ignore s'il s'agit encore d'une tentative de sa part de m'insulter ou de perpétuer le stéréotype qu'il semble vouloir m'attribuer mais je ne peux tout simplement pas résister à l'envie de jouer avec lui. Je prend un air à la fois innocent et effrayé alors que je tape sur mon téléphone.

Je viens tout juste de fêter mes dix-huit ans. S'il te plaît, ne me dénonce pas c'est la première fois que je ne respecte pas la loi. J'étais curieuse tu dois comprendre.

Je le laisse prendre connaissance du message et lui donne suffisament de temps pour réagir. Après avoir constaté la détresse du son visage, je reprends mon téléphone pour ajouter:

Je te rassure, j'ai vingt-deux ans. Je suis majeure et vaccinée alors détends-toi. Mais pas trop. Je ne suis pas aussi naïve ou innocente que tu sembles croire. Et toi, tu as quel âge? Vu ton manque de tact avec les femmes je préfère ne pas tenter ma chance en devinette.





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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Mar 24 Nov - 18:03
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Cet homme avait le culot de se vexer des paroles de la demoiselle. il était le méchant dans cette histoire, l’homme détestable qui ne voyait ce qu’il faisait de mal à cause de sa mentalité coincée dans une triste réalité. Alors ses mots, inscrits sur son écran d’ordinateur, étaient là pour rassurer, à sa façon, la demoiselle. Lui dire qu’elle avait eu de la chance et presque la réprimander pour ses actions. Il n’avait aucune gène, aucune culpabilité. Seul un petit sentiment qui ne lui serrait pas assez les tripes pour qu’il s’en rende compte réellement. Il mentirait s’il disait que lire le message de la demoiselle disant qu’il était sa pire rencontre ne lui faisait pas un peu mal. Beomgyu était un jeune homme qui se disait détaché des gens, ne prenant jamais en compte leurs pensées car c’était une perte de temps. S’il s’arrêtait à la moindre remarque qu’on lui faisait, il ne vivrait plus. C’était aussi de sa faute pour être égoïste et prendre trop souvent les gens de haut. Cependant, ce n’avait jamais été un problème jusqu’à ce soir-là.

Il voulait s’excuser. Il savait qu’il avait été allé trop loin rien qu’à partir du moment où il l’avait emmenée dans la petite salle pour le personnel. La colère, la rage et l’arrogance qui l’habitaient avaient parlé pour lui. Ce n’était pas la première fois, mais d’habitude il donnait jamais un regard sur les conséquences.
Néanmoins, le message de la jeune femme scotcha le jeune homme sur place. Elle pouvait porter plainte, c’était vrai et en plus elle serait appuyée par les caméras de sécurité. Beomgyu était une personnalité peu connue du grand public mais célèbre dans le monde de la musique. Il pouvait tout perdre. Et se cacher derrière une énième identité n’allait pas l’aider, car ça le ferait tout recommencer à zéro. Or, à part des activités illégales et composer, Beomgyu ne savait rien faire. La peur se lisait dans son regard, alors qu’il détourna la tête, puis se leva pour dévoiler son dos à la demoiselle, presque honteux de se montrer vulnérable. « Ça craint. » Dit-il sachant qu’elle ne pouvait l’entendre. Il passa les mains dans ses cheveux, les ébouriffant dans tous les sens sous l’angoisse. Il n’avait pas besoin de rajouter de l’huile sur le feu, pas alors qu’il risquait si gros.

Alors il se retourna et retrouva sa place sur le canapé, pour attaquer sur l’âge de la demoiselle. Il manquerait plus qu’elle soit mineure pour lui attirer encore plus de problèmes. Cependant, il pouvait aussi danser sur le fait qu’elle était dans le club illégalement.
Il s’étouffa dans sa salive en voyant la réponse. Non seulement une mineure était face à lui mais en plus il avait forcé un baiser. Ses yeux écarquillés, qui se fermèrent lorsqu’il toussa, en disait long sur ses pensées. Il commença frénétiquement à taper sur le clavier de son ordinateur alors qu’un deuxième message apparut sur le téléphone de la jeune femme. Le coréen soupira, soulagé qu’au moins ça, il y avait échappé. Il le laissa glisser sur le canapé, son ordinateur dangereusement en équilibre sur ses genoux. « Ah putain, elle m’a fait peur. » Marmonna-t-il. Au moins, elle restait plus jeune que lui, que ce soit par rapport à son âge officiel ou son vrai âge.

« Tu n’es pas le genre de femmes avec qui il faut avoir du tact, tu le dis toi-même, tu n’es pas innocente. »

Il n’avait pas réellement envie de donner son âge. Tout ce qui touchait de ses informations personnelles (fausses ou non) devaient rester un maximum secret. Mais c’était pourquoi Beomgyu existait, pour faire disparaître sa réelle idendité.

J’ai vingt-six ans. Il s’exprima dans la langue des signes, du moins ce qu’il en savait un peu. Son oncle lui avait appris, pensant qu’il serait toujours utile au cas où ils se retrouvaient dans une situation où parler devenait difficile. Il n’était pas encore parfait dans la maîtrise de ses gestes, mais il pouvait au moins partager de petites conversations. Sérieusement, pourquoi tu viens dans une boite si tu n’entends rien. Ce n’était pas méchant cette fois, c’était juste de la curiosité (peut-être mal placée). Puis il finit par taper sur son ordinateur.

« Je ne veux pas te garder, si tu veux partir. Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé. »

Pourtant un coup d’œil sur sa chemise et la grimace était revenue sur son visage.
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Jeu 26 Nov - 14:31
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❖ Bae So Jin Ft. Bu Beom Gyu
DJ comme Dentition Joviale

Sourire satisfait accroché au visage, je constate que a confession, bien que fausse, le met dans l'embarras. Je ne sais pas pourquoi je me donne le rôle de lui donner une leçon mais quoi qu'il en soit, sa réaction m'amuse et le rend plus humain. À le voir paniquer ainsi, je commence à croire que je suis peut-être allé trop loin, ce pourquoi je m'empresse de rectifier la situation en admettant ne pas être mineure. Je vois ses lèvres bouger mais, même si je suis incapable de lire les mots qu'il prononce, son visage me communique son soulagement. Je ne suis pourtant pas certaine de comprendre ses intentions avec le commentaire qui suit mais, je n'ai pas le temps de me pencher davantage sur la question car mon regard se pose sur ses mains qui effectuent des mouvements que je reconnais trop bien. Je suis d'ailleurs incapable de cacher ma surprise en constatant qu'il sait s'exprimer dans cette langue qu'est la mienne.

Tu connais le langage des signes?


Il est rare que je rencontre qui que ce soit sachant parler le langage des signes ailleurs que dans les clubs réservés aux sourds et muets ainsi que leurs proches. Mon regard se remplit d'étincelles malgré sa question qui peut, encore une fois, être interprétée comme étant une attaque envers ma personne et mon handicap. Quant à son âge, je ne sais quoi en faire. Je dois avouer être étonnée d'apprendre qu'il est aussi âgé que mon frère alors qu'un monde immense semble les séparer l'un de l'autre. Je remets la maturité du jeune homme face à moi en question. Je décide tout de même de lui répondre en utilisant mes mains cette fois-ci.

Pour boire et rencontrer des gens. Même si je n'entends pas, je peux apprécier la musique à travers les gens, non?

Il reprend ensuite son ordinateur me laissant croire que ses connaissances du langage des signes sont peut-être trop limitées pour poursuivre la conversation de cette façon. Je prend tout de même la chance de poursuivre dans cette voie plutôt que de recommencer à utiliser mon téléphone pour taper.

Je crois que tu me dois une faveur.

Ironique sachant que c'est lui qui se retrouve avec une chemise ruinée. Pourtant, je suis incapable de me résigner à en rester là avec lui. Même s'il se dit désolé, je crains que ses mauvaises manières, avec les femmes en particulier, ne soient trop ancrées en lui pour le laisser s'en sortir aussi facilement. Peut-être est-ce le fait que je ne me sens pas particulièrement en danger de me retrouver seule avec lui, le fait qu'il connait le langage des signes ou son comportement de supériorité qui me rend curieuse mais j'ai envie de le percer. D'ailleurs, je constate qu'il ne semble pas particulièrement en accord avec mes dernières paroles alors je m'empresse d'ajouter:

Ce serait trop simple pour toi de partir après ce qui vient de se passer. Comme je te l'ai mentionné, rien ne m'empêche de porter plainte. Pourquoi je m'en empêcherai d'ailleurs?

Je prend une pause, feignant ma propre surprise avant d'enchaîner:

Un détail intéressant d'ailleurs. Mon frère est policier.





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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Lun 30 Nov - 15:00
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Dans ce désordre que Beomgyu ne contrôlait plus, ce dernier eut le droit à un moment de répit. Voir l’expression de surprise sur le visage de la sourde lorsqu’il avait utilisé la langue des signes était presque jouissif. D’habitude il se contentait d’un léger boost de l’égo mais après les peurs qu’elle venait de lui donner, le sentiment était comme décuplé. Il ne put d’ailleurs cacher son sourire, qui dévoilait une pointe d’espièglerie. Il répondit rapidement un petit oui toujours dans la langue des signes, et toujours accompagné de son petit sourire. Il demanda alors, plus sérieusement cette fois, pourquoi elle venait dans ce genre d’endroits. Il savait qu’elle pouvait encore ressentir les vibrations. Surtout avec le matériel audio, énorme de par sa taille et sa puissance, que la boite disposait, mais profiter du son d’un dj lui était impossible. Or, il ne fut pas déçu de la réponse qu’il reçut. Il baissa la tête, la secouant légèrement alors qu’il levait les mains dans une position de défaite. apprécier la musique à travers les gens, c’est beau. Répondit-il dans des gestes clairs. Il était complètement sincère lorsqu’il avait répondu. Il était la personne qui créait la musique, celle qui la faisait vivre aux autres qu’ils aiment ou non. Il était dans une position de créateur, sans prétention, et au final ne s’était jamais posé la question de savoir s’il pouvait apprécier la musique à travers les autres. Et surtout, il n’était pas sourd.

Il savait communiquer avec le langage des signes mais il n’était pas encore un expert dans le domaine. Tout comme il apprenait encore à maîtriser le japonais pour étendre ses connaissances des langues et dialectes pour se créer encore plus d’identités. Alors, il reprit son ordinateur et écrit ses prochaines paroles, s’excusant une nouvelle fois. Seulement, l’histoire ne semblait pas vouloir finir maintenant alors que la jeune femme lui demanda une faveur que, apparemment, que le musicien lui devait. Ce dernier haussa un sourcil, surpris et en visible désaccord avec cette demande. Pourquoi ? Demanda-t-il de ses mains avant de s’empresser et pianoter sur son ordinateur.

« La faveur est que tu ne paies pas pour ma chemise. »

Il avait déconné, mais il était hors de question qu’il doive quoique ce soit à cette inconnue. Ce n’était pas parce qu’il s’était montré plus gentil qu’il devait se laisser marcher dessus, et sa chemise restait une victime elle aussi. Beomgyu était bon pour la jeter dès qu’il rentrerait chez lui. L’inconnue continuait de parler dans la langue des signes mais cette fois, le musicien ne fut pas sûr de toute comprendre. Les yeux légèrement plissés, il montrait une expression de désaccord cependant.

« Je ne comprends pas la langue des signes, désolé. »

Il montra l’écran de son ordinateur, expliquant ce demi-mensonge. Il ne comprenait plus rien lorsque ça l’arrangerait. Même si dans ce cas-là, il y avait quelques mots qu’il n’avait réellement pas saisi. Cependant, il avait très clairement compris que son frère était policier. Ce n’était pas bon, c’était très loin d’être bon. Beomgyu ne devait pas fréquenter la police ou tout ce qui s’en rapprochait. Son oncle lui avait clairement dit, avant d’être arrêté, qu’il fallait toujours faire attention à qui il parlait, afin de s’assurer qu’il n’était pas en train de fricoter avec la mafia ou la police. C’étaient les deux ennemis numéros uns de Beomgyu. L’un avait envoyé son oncle en prison et l’autre avait voulu le décapiter, heureusement ils étaient arrivé trop tard.

Le coréen se leva d’un bond et recula d’un pas, comme si la demoiselle portait la peste. Sa fierté lui disait de ne pas partir maintenant mais les instincts de survie inculqués par son oncle lui disaient de fuir. La police ne le connaissait pas pourtant, il ne risquait rien. Bu Beomgyu n’avait jamais rien fait de mal. Cependant, ce n’était ni le cas de Oh Yeongjun, ou encore, de son vrai nom, Hwang Soli. Il soupira alors qu’il se laissa s’affaler dans le canapé. Il était coincé, et il ne pouvait dire si elle bluffait ou non. Est-ce qu’il risquerait une de ses seules identités qui n’a jusqu’alors jamais eu de rencontre avec la police ?

« C’est quoi ta faveur. »

Il finit par, lentement écrire sur son clavier d’ordinateur, complètement battu.

« C’est pas comme si j’ai le choix, avec un tel argument. »

Et il parlait du fait que son frère était policier.
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Jeu 3 Déc - 16:54
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Ma réponse semble lui plaire. Sans doute aurait-il préféré que je ne aucune justification appropriée ce qui lui aurait donné l'impression de gagner cette guerre inexplicable que nous menons depuis notre rencontre. J'ai pourtant l'impression d'être maintenant celle qui mène le jeu, qui pourra fièrement s'écrier 'échec et mat' sans pouvoir entendre les éclats de ma propre voix. Les gestes du jeune homme sont pourtant clairs et précis ce qui me laisse croire qu'il maîtrise assez bien le langage des signes. Je ne comprend pas pour quelle raison il abandonne nos échanges silencieux pour reprendre son ordinateur alors que je suis persuadée qu'il serait capable de poursuivre en communiquant avec ses mains. Peut-être est-ce mes dernières paroles, semblables à des menaces, qui lui font perdre ses moyens. Un éclat de culpabilité traverse mon regard mais je me ressasi aussitôt. Qu'est-ce qu'une chemise, un simple morceau de vêtement? Pour sa part, il m'a entraîné dans cette salle contre ma volonté, m'a embrassé - chastement certes - sans mon consentement. Comment peut-il comparé ces deux incidents? Et soudainement, il ne comprend plus le langage des signes. Comme ça l'arrange. Je fronce les sourcils et lui arrache son ordinateur des mains d'un geste brusque pour lui transmettre mon message.

Tu te moques de moi? Je t'ai vu utiliser tes mains sans aucune hésitation. Tu n'as aucune fierté...

Mon regard noir et perçant se pose sur lui alors qu'il se lève. Je repousse l'ordinateur toujours sans délicatesse et croire mes bras sur ma poitrine, attendant des explications quelconque car, si j'étais prête à me montrer compréhensive quelques instants avant, ses mensonges évidents et son comportement immature me puent au nez. Un sourire satisfait bien cependant étirer mes lippes lorsque je lis ses mots abdicateurs. Je m'assure qu'il me regarde avant de lui répondre à nouveau en langage des signes. Il a intérêt à comprendre.

En effet, tu n'as pas le choix.

Je prend une courte pause, prête à subir son jugement face à la faveur que j'exige de lui:

Je veux que tu m'enseignes la musique. Ne me dis pas que c'est impossible car je te prouverai le contraire.

Mon regard ne quitte pas le sien, se faisant même plus perçant, comme si j'essayais de lire son âme. Si je le pouvais, je le ferai. Je sais qu'il doit trouver ma demande ridicule. Il ne sait pas que je travaille pour une agence dans l'industrie musicale et que j'aspire à en apprendre davantage malgré ma situation.




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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Dim 6 Déc - 8:35
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Apparemment, prétendre ne pas connaître le langage des signes n’était pas une bonne idée, surtout lors que celui qui prétendait ne pas le connaître venait de l’utiliser quelques secondes plus tôt. Pourtant, ça faisait partie d’un jeu, c’était un tout que Beomgyu utilisait pour tenter de perturber la personne en face. Cette demoiselle était une adversaire difficile. Elle ne voulait pas flancher et le coréen commençait à être à court d’idées. Les rôles étaient clairement inversés et il était en position de faiblesse. Ce n’était pas comme ça que la situation avait du se développer. Ce n’était pas ainsi que le musicien avait prévu ses mouvements et attaques et pourtant, c’était ainsi que les évènements se déroulaient. Si pour lui, dire tout et son contraire était un jeu, ce n’était pas le cas de la demoiselle qui lui lançait un regard sombre. Elle ne semblait plus être aussi patiente qu’avant. Puis, ce fut au tour de Beomgyu de ne plus être amusé par la situation. Il perdait, et il perdait très fort. A aucun moment avait-il prévu que la jeune femme puisse être reliée à la police par sa famille. A aucun moment il avait pu se dire qu’il y avait une infime chance que cela puisse arrivée. Tellement infime qu’elle était insignifiante et pouvait être laissée de côté. Pourtant, Beomgyu détestait les statistiques car sa chance tournait toujours mauvaise.

Il s’était éloigné, physiquement éloigné alors qu’il prévoyait déjà ses prochains mouvements pour, au final, se résoudre à écouter la demoiselle. Il était coincé et n’avait pas le choix que de se plier à elle. Ô qu’il détestait ça. Il se sentait tellement faible, tellement impuissant. Si son oncle sortait de prison le lendemain (ce qui n’était pas le cas, il en avait encore pour quelques années et vu comment la mafia voulait sa peau, il était préférable qu’il y reste, en sécurité) il lui dirait qu’il lui faisait déshonneur. Non seulement il se retrouvait coincé dans ce genre de situation, de relation, mais il s’était fait battre et par une femme ! Oubliant les pensées misogynes d’un léger secouement de la tête, Beomgyu fixa la demoiselle, entièrement sérieux. Il voyait ses mains bouger, comprenant ce qu’elle communiquait.

Il fut surpris par sa demande, puis frustré. Comment pouvait-il lui apprendre la musique alors qu’elle n’entendait rien ? Au mieux, il suivait un rythme, mais comment pouvait-elle gérer les justesses, l’harmonie ? C’était impossible et le musicien n’avait aucunement envie de se lancer dans ce projet. Mais, encore une fois, il n’avait pas le choix. Alors il soupira, encore, alors qu’il était toujours affalé dans le canapé. Pourquoi tu veux apprendre la musique, t’as quelque chose à prouver ? Car, ce n’était pas commun à cause de son handicape. Et Beomgyu connaissait très bien toutes ces histoires sur le grand Beethoven, pourtant ça serait l’insulter que de le comparer à la jeune femme. Une semaine. Répondit-il en utilisant le langage des signes. Je te laisse une semaine pour me prouver que tu peux apprendre quelque chose en musique. Il avait autre chose à faire que perdre son temps avec une sourde qui avait cette folie de vouloir faire de la musique. Je suis quelqu’un de très occupé alors t’as qu’une semaine d’essai.
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Mer 9 Déc - 17:29
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Si pour le jeune homme la situation est un jeu, pour moi, il s'agit d'une leçon. Notre différence d'âge et notre statut ne sont plus des éléments que je tiens en compte. Je me donne ce rôle de lui enseigner les bonnes manières, de lui prouver qu'il ne pourra pas toujours s'en sortir facilement avec ce sentiment de supériorité qui lui colle à la peau et qui fait de lui une personne méprisable. Il est possible que le résultat ne soit que du temps et des efforts perdus et pourtant, je tire un plaisir indéniable à lui faire perdre ses moyens. Jouer la carte de mon frère policier n'est pas dans mes habitudes, je préfère d'ailleurs éviter de mentionner ce détail. Cette fois-ci par contre, elle semble déterminé ma victoire alors que de vicieuses étincelles éclairent mon regard sombre.

Visiblement, son mensonge ne tient plus car il semble comprendre mes gestes, démontrant que ma demande est loin de lui plaire. Je le suis du regard alors qu'il reprend sa place sur le canapé. Pour ma part, je reste immobile, jambes croisées, comme si je me trouvais à un entretien d'embauche. Sa question qui suit est toujours dénuée de délicatesse. Je commence à m'y habituer.

Je n'ai rien à prouver, contrairement à toi. Disons simplement que je me suis récemment lancée dans l'industrie et je pense qu'il est possible, même pour une personne comme moi, de comprendre, voir même de produire de la musique.


Il peut se moquer, je n'en suis à ma première confrontation de ce genre. Pour être honnête, même si l'idée de me plonger dans le domaine musical suite à ma victoire du concours organisé par l'agence de Dong Jae me hante depuis un certain temps, je n'ai jamais réellement réffléchi aux moyens de m'y prendre. L'intrusion de ce dj dans ma vie peut donc s'avérer plus utile que je ne l'aurai cru. Même s'il ne m'accorde qu'une seule semaine, je suis déterminée à lui prouver que je ne suis pas une cause perdue.

D'accord, une semaine. Si j'arrive à te prouver qu'il est possible pour moi d'apprendre quoi que ce soit en musique, tu devras t'engager à poursuivre les leçons. Nous pourrons discuter des détails par la suite.

S'il a besoin de rémunération ou autre, je ne m'y opposerai certainement pas, dans la mesure où les résultats sont présents. Je tend ma main pour conclure l'entente. J'ajoute ensuite:

C'est un bonne façon d'investir ton temps également. Qui sait, peut-être apprendras-tu à laisser cette attitude méprisante de côté? Tu as de la chance avec moi. Une prochaine fois, tu risques de t'attirer beaucoup plus d'ennuis.



@bu beom gyu
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Dim 13 Déc - 10:14
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De jeune garçon abandonné dès la naissance par une mère défunte, il était passé par la jeunesse peu légale avec un oncle qui ne faisait pas partie de sa famille. Il avait volé pour ne pas crever de faim sur un chemin abandonné qui menait à une forêt mystérieuse, il avait usé de ses charmes pour arriver là où il était. Cependant, jamais, il n’aurait cru qu’un jour il tiendrait le rôle de professeur. Ce dernier était cet ahjussi qui l’avait élevé, qui lui avait appris à voler sans se faire prendre, à arnaquer les gens de maintes façons, de se créer des identités toujours plus diverses les unes que les autres afin d’échapper à la police. Il lui avait tout appris, tout sauf ce qui touchait la violence. Car venant d’un milieu mafieux, l’ahjussi avait voulu donner la liberté d’ignorer les techniques de combat, d’ignorer l’utilisation d’une arme à feu. Il avait voulu épargner cette charge à Beomgyu, lui faisant comprendre qu’il devait vivre et non survivre. Pourtant, jamais il ne l’avait préparé à cette situation. Comment traiter une femme était simple pour son oncle, qui lui répondait qu’il fallait simplement les laisser tranquille dans leur cuisine. Alors le coréen était perdu et avait perdu à leur jeu qui, au final, n’en était pas un.

Il avait accepté de lui laisser une semaine afin qu’elle lui prouve qu’elle puisse apprendre la musique malgré son handicap. Néanmoins, il n’avait pas pu s’empêcher de penser pourquoi elle cherchait ça. Pourquoi cherchait-elle tant à prouver quelque chose, à quelqu’un ? Tu es dans l’industrie ? Chez qui, tu fais quoi ? Il s’exprimait toujours avec ses mains, abandonnant l’idée de se faire passer pour une personne qui venait seulement de commencer à apprendre le langage des signes.
En soit, ça pouvait dépendre du métier pratiqué, mais tout était possible, même pour une sourde. Cependant, Beomgyu était moins sûr lorsqu’il s’agissait de la composition. Tu perds pas une occasion de m’attaquer, hm? Il le méritait quand même, toutes ces attaques incessantes, ces rappels de ce qu’il avait fait. Puis, mon temps je l’investis comme je veux. Il n’allait rien ajouter quant à la remarque sur son attitude, il avait compris. Il était prêt à la prendre à l’essai une semaine mais il fallait qu’elle arrête avec ce genre de remarques sinon elle pourrait faire ses leçons dans le couloir de l’immeuble, seule. Je ne sais pas si c’est réellement une chance, en tout cas c’était pas prévu qu’il y ait une prochaine fois. Et il parlait pour ce qui était de l’agression. Car il ne pouvait rien promettre quant à son comportement en général, envers une femme ou un homme. Si on l’embêtait ou que quelque chose ne lui plaisait pas, il n’allait pas se gêner pour continuer à le faire remarquer.

Silencieusement, il rangea son ordinateur dans son sac, vérifiant que tout son matériel s’y trouvait puis posa son casque audio autour du coup, prêt à être placé sur ses oreilles à la seconde où il mettrait un pied hors de la boite. Tu comptes rester ici ? Il continua en montrant d’abord la montre qu’il avait au poignet, puis en tapotant dessus. S’il n’allait pas mixer plus longtemps comme c’était prévu, il allait simplement rentrer pour continuer de travailler sur ses propres sons, voire se faire livrer un festin. Il avait fin. Seulement, alors qu’il ouvrit la porte de la salle VIP, il s’arrêta à l’entrée. « Ah, c’est vrai. » Il ne retourna, se rappelant qu’il n’avait donné ni un numéro de téléphone, ni même une adresse. Il soupira, Que dis-tu d’avoir ta première leçon ce soir ? C’était plus simple ainsi pour lui.
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Re: DJ comme Dentition Joviale ((sojin)) | Ven 18 Déc - 14:16
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❖ Bae So Jin Ft. Bu Beom Gyu
DJ comme Dentition Joviale


Je constate, sourire en coin, qu'il continue d'utiliser ses mains pour communiquer. Décidemment, je ne peux pas baisser ma garde avec lui étant donné qu'il semble changer sa version des faits comme bon lui semble. Je me demande d'ailleurs comment et pour quelles raisons il a appris le langage des signes. Je me promets de lui poser la question plus tôt que tard mais, pour l'instant, il semble que ce soit moi  qui ait droit à un interrogatoire. Normalement, je lui ferais savoir que ce que je fais dans l'industrie ne le regarde pas mais, comme je suis également curieuse en ce qui concerne certains aspects du jeune homme, je décide qu'il vaut mieux lui répondre.

Je suis illustratrice pour une agence.

Je préfère rester vague pour qu'il évite de remettre en question ma légitimité de vouloir en apprendre davantage. J'hausse un sourcil en entendant la suite. Visiblement, la perspective de m'apprendre quoi que ce soit ne l'enchante pas et je peux parfaitement le comprendre. Je ne peux tout de même pas m'empêcher de l'attaquer une nouvelle fois, comme il le dit si bien, me rendant la chance très simple.

Tu peux le voir comme une opportunité de me faire la leçon. Tu devrais te réjouir de cette perspective étant donné que j'ai l'impression d'être celle qui t'apprends la vie.

Je secoue légèrement la tête lorsqu'il me demande si j'ai l'intention de rester ici. Un rapide coup d'oeil à mon téléphone me confirme que, même si le club n'est pas près de fermer, la nuit est déjà entamée et la perspective de devoir rentrer seule ne me plaît pas particulièrement. Sans un signe de plus, le jeune homme se dirige vers la porte, concluant ainsi notre rencontre. Je récupère mon sac et quitte finalement le canapé pour me diriger également vers la porte. Le dj se retourne au même moment et je recule aussitôt pour éviter un face à face. Surprise par sa question, je peux difficilement cacher mon enthousiasme à la perspective  d'avoir droit à ma première leçon, moi qui craignait que le jeune homme disparaîtrait dans les brumes suite à cette rencontre. D'ailleurs, je réalise que je ne connais pas son prénom et ne possède aucune information pour le contacter. Erreur de débutante.

Contente de voir que tu es aussi motivé que moi. J'accepte l'invitation.

Je pose ensuite la main sur ma poitrine pour indiquer ma propre personne avant de prononcer à voix haute:

Bae So Jin.

Je doute qu'il soit capable de lire les prénoms en langage des signes alors je préfère utiliser ma voix au risque de l'amuser à mes dépens. J'utilise ensuite mes mains pour lui demander :

Et toi, ton nom?



@bu beom gyu
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