Une autre soirée, un autre verre et une autre future gueule de bois. Voilà comment s’annonçait la soirée d’Orion, triste n’est-ce pas ? Orion savait qu’il devait arrêter de côtoyer ces mêmes bars, qu’il devait commencer à avancer et à accepter de faire son deuil. Mais plus les jours passaient et plus le jeune homme semblait s’enfoncer dans une tristesse qui n’avait plus de fin. Lui qui avait pour pilier son frère ne semblait pas réussir à accepter la chose. Voilà deux ans qu’il était mort, et pourtant Orion n’arrivait pas à l’accepter. Plus encore alors qu’il le voyait tous les jours à ses côtés, comme actuellement assis au comptoir sur la chaise voisine. Son verre entre les lèvres, Orion observe du coin de l’œil l’image fantomatique de son frère. Celui-ci semble le juger et ceci l’agace au plus haut point. Il retire son verre d’entre ses lèvres et marmonne « Arrêtes de me regarder comme ça connard. ». Malheureusement, son murmure parvint aux oreilles de son voisin et celui-ci est rapide à se lever de sa chaise pour venir empoigner le col du plus jeune. Surpris, Orion se laisse faire, écarquillant les yeux lorsque le ton commence à monter « C’est à moi que tu parles petite merde ! » hurle l’homme en resserrant sa poigne autour du col d’Orion. Pendant un instant, l’américain reste interdit, son regard se vidant de toutes émotions tandis que les souvenirs s’emmêlent dans son cerveau. Son père, son frère, les coups, les pleurs, les cris … Beaucoup de cris. « Alors la tafiole on a perdu l’usage de la parole ! » le mot de trop. Sans prévenir, Orion se redresse et oblige l’inconnu à retirer ses doigts de sa chemise. La seconde suivante, le poing du tueur à gages s’abat violemment sur le nez de son adversaire. La suite sera plus sanglante. La dispute éclate, les coups partent à une vitesse sans précédent, et par manque de concentration Orion perd l’avantage. Il se retrouve alors au sol, les bras devant le visage pour se protéger. Il laisse le plus vieux le frapper, avant de laisser un rire froid s’extirper de ses lèvres. « Enfoiré. Je vais te saigner. » crache-t-il, tandis que dans un dernier effort il vint abattre son genou contre le ventre du jeune homme. Sous la douleur, celui-ci s’écroule et Orion en profite pour se dégager de son emprise et reprendre l’avantage. Mais, ce n’était sans compter l’arrivée impromptue des camarades de beuverie de sa pauvre victime. « Et merde … » murmure-t-il plus pour lui-même qu’autre chose, comprenant que cette fois-ci il n’allait pas réussir à s’en sortir seul. Un nouveau coup s’abat, cette fois-ci sur son visage. Il couine, porte sa main à sa lèvre en sang avant de serrer les poings pour tenter de ne pas laisser la colère prendre le dessus sur sa personne. Mais rien n’y fait, son sang bouillonne sans pareil « Très bien…Jouons alors. Mais croyez-moi que vous n’allez pas aimer notre petit jeu. » hurle-t-il d’une voix à en faire trembler plus d’un. Pourtant, cet avertissement ne semble pas effrayer les trois hommes qui se jettent à nouveau sur lui, prêt à lui faire payer son affront.

Tu as intégré l'université de la Yonsei en tant qu'étudiant en staps et tu as intégré le gang fournissant l'université en tant que dealer, alors qu'en réalité tu es flic. C'est un maigre résume de ta vie actuellement car celle-ci est rythmée en plus de tes cours et tes missions au sein du gang par divers objectifs. En effet tu dois te faire un nom pour monter les échelons et espérer pouvoir faire tomber les têtes pensantes du trafics. Tu te dois donc de connaitre les petits secrets de tout le monde, aussi tu mènes ton enquête sur chaque personne que tu crois et d'autres si nécessaire. D'ailleurs ce soir tu n'es pas dans ce bar par hasard. Cela fait plusieurs fois que tu entends parlé d'un type, un tueur à gage, un mec balaize, un indépendant rudement efficace. Curieux comme tu es, tu t'es forcement intéressé au phénomène. Pourquoi, alors que tu as des tant de choses à faire ? Parce que tu aimes ça, tu adores le risque, tu aimes mettre ta vie en jeu pour attraper les méchants. C'est ce qui fait que tu es bon dans ton travail. C'est bien pour ça que c'est toi qu'on a envoyé pour infiltrer le réseau de l'université. Quoi qu'il en soit, tu as mis un moment à savoir quelle tête il avait. L'homme évolue sous les filets et l'accès aux dossiers de la police ne t'a pas aidé, à part à lire les affaires dont il est soupçonné. Il t'a fallu plusieurs mois avant d'avoir la chance de le croiser, brièvement alors qu'il était embauché pour un contrat. En réalité tu ne l'as pas vu, juste entraperçu au détour d'un couloir. Cet homme est une ombre, cependant ce soir au détour d'une avenue, tu as cru le reconnaitre. Il ne t'a pas fallu plus d'un demi profil pour tenter ta chance. Tu l'as suivis dans un bar ou tu t'es assis à une table pour consommer. Tu n'avais pas dans l'idée de l'aborder. Tu te saurais contenté de le suivre pour en apprendre plus. Cependant les choses ont tourné différemment.

Lorsqu'il a commencé à s'embrouiller, tu n'es pas intervenu tout de suite. Après tout il doit bien pouvoir s'en sortir et cela te permettra de voir l'étendu de ces capacités. Seulement quand du renforts est arrivé, tu t'es senti obligé d'apporter ton grain sel. Suite au coup qu'il prend et à sa déclaration de guerre, tu es venu te poster côté de lui, plus en avant pour faire face aux hommes. Ces derniers surpris sont arrêtés un instant. Tu as jeté un regard à ta cible, t'assurant qu'il va bien, ou du moins qu'il accepte ton aide. Après un accord silencieux, tu reportes ton attention sur les adversaires.

C'est pas très équitable les mecs à trois contre un, bande de lâche ! Vous avez pas mieux à faire ?!

Bien sûr l'un d'eux te conseille de dégager, ce que tu refuses d'un signe de tête et la bagarre reprend. Tu prends des coups et tu en donnes aussi. Tu aurais pu les maitriser facilement cependant tu ne peux pas utiliser de techniques policières ou militaires. Tu te contentes des arts martiaux en appliquant les règles de la rue, ou tous les coups sont permis. Tu t'es pris une belle droite, qui te fera surement un cocard. L'un d'eux t'a même attaqué avec un tabouret, ce qui t'a mis à terre. Cela ne t'a pas empêché de continuer à te battre, parvenant à retourner la situation avec l'aide de son partenaire de fortune. C'est quand les sirènes de la police se sont fait entendre que tu as compris qu'il était tant de partir. Sans cela vous y serez surement encore, c'est peut-être pour ça que le barman a prévenu les autorités.

Les flics sont là, on se casse ! Viens !

Tu as empoigné celui pour qui tu es là pour qu'il s'arrête. C'est non sans mal que tu es parvenu à l'entrainer avec toi vers l'arrière-boutique. Tu ne l'as pas lâché en arrivant dans la ruelle, préférant te mettre à courir en riant. Parce que oui au fond cette petite bataille était drôle, d'autant plus qu'au final ils sont plus amochés que vous alors qu'ils étaient plus nombreux.

Sans même avoir le temps de comprendre le revirement de situation, Orion se retrouve bien vite accompagné dans sa vengeance par un inconnu dont il ne sait absolument rien. Sous la surprise et l’incompréhension il reste quelques secondes silencieux tandis que le regard du jeune homme se pose dans le sien. Celui-ci semble prendre son silence pour une acceptation silencieuse, et le tueur à gages n’a même pas le temps de lui dire de se mêler d’autre chose que la bagarre éclate à nouveau. Un soupire d’exaspération s’échappe alors de ses lèvres, et il ne tarde pas à rejoindre la cohue. Il assène des coups violents, brise quelques os dans la foulée, et s’en prend tout autant. Un bruit sourd se fait alors entendre, et Orion hurle de douleur avant de porter sa main à son nez. « Putain de batard ! » crache-t-il en comprenant que son adversaire venait sans aucun doute de lui briser le nez. Fou de rage il se jette à nouveau sur lui, n’entendant pas les sirènes de la police retentir non loin, tant la colère envahissait son esprit tout entier. Il sent que l’on tente de lui faire lâcher prise, mais celui-ci résiste jusqu’à ce qu’il ne soit tiré violemment en arrière. Il se laisse alors entraïner dans l’arrière-boutique, et tout aussi vite dans une ruelle. Sous le choc, il peine à poser un pied devant lui, manquant à de nombreuses reprises de s’effondrer avant de reprendre conscience et d’obliger d’un coup sec l’inconnu à s’arrêter. « Stop ! » hurle-t-il, avant d’attraper à son tour son poignet pour le tirer dans une ruelle plus à l’écart. Sans même prévenir, il plaque le jeune homme contre un mur et la seconde suivant la lame de son couteau se dépose contre la gorge de celui-ci « Petit con. Qui es-tu ? Pourquoi m’as-tu aidé ? » questionne-t-il d’une voix pleine de colère, d’un geste précis il appuie un peu plus sa lame contre sa gorge avant qu’un petit sourire ne se dévoile contre ses lèvres. « Hum … T’es plutôt mignon. » lui dit-il, avant de relâcher sa prise. Il retire son arme de sur sa gorge, la fait tournoyer un instant entre ses doigts avant de la faire disparaitre sans même que l’inconnu ne puisse repérer sa cachette. « Bon. Reprenons. Qui es-tu ? Pourquoi m’as-tu aidé ? Et surtout … Par le plus grand des hasards, serais-tu gay ? Pour être honnête avec toi, ça m’arrangerait pas mal, parce que ça fait déjà quelques jours que je n’ai pas tiré mon coup, et bon dieu qu’est-ce que ça me démange. »

Lorsqu'il se stoppe tu en fais de même, te retournant vers lui, sans manquer de jeter un regard derrière lui pour être sûr de ne pas être suivi. Tu as lâche un râle rauque quand ton dos a touché le mur alors que tu as haussé un sourcil en sentant la lame contre ta gorge. Tu n'as pas répondu à sa question, comme tu n'as pas bougé, plongeant ton regard dans le sien. Oh tu es loin d'être avoir peur et pour cause tu pourrais te dégager et sortir de cette situation périlleuse, rien qu'en lui mettant ton genou dans les parties. Cependant il serait mal venu d'utiliser la violence contre lui, tu n'as vu à l'œuvre et mieux vaut ne pas trop le chatouiller. Tu soutiens son regard sans arrogance, simplement avec cette même lueur d'amusement que précédemment. A son sourire, tu réponds par un rictus en coin que tu élargis en haussant les sourcils lorsqu'il te complimente. Tu l'observes manier le couteau avec admiration avant de reporter ton attention sur lui. Sa réplique te fait pouffer de rire, pensant qu'il a une double casquette d'homme de l'ombre, celui de tueur à gage et celui d'homosexuelle. Tu fais un pas vers lui, t'approchant sans gêne de lui. C'est dangereux, tu le sais et tu adores ça. C'est grisant et tu te ris du danger. Tu n'es pas non plus sans défense et tu as été entrainé pour lutter contre des gens comme lui, malgré tout ce soir tu ne veux pas montrer tes talents au combat, tu as une autre idée en tête, comme profiter de sa faiblesse et de sa quête de sexe. Tu passes un doigt sous son nez en sang avec un sourire lubrique. Tu lui fais deux marques de guerre rouge sous les yeux en riant

« T'es encore plus sexy comme ça....»

Tu te mords la lèvre en laissant tes mains descendre sur son torse, appréciant déjà la musculature que tu sens à travers le tissu. A cet instant tu n'as pas envie de répondre à qui tu es, ce que tu faisais là-bas. Tu verras si le tueur à gage est aussi joueur que toi. Si ce n'est pas le cas et qu'il te fouille, il ne trouvera que ta fausse pièce d'identité et un couteau que tu planques à ta cheville. Evidemment sous couverture tu n'as ni ton arme de service, ni ta paire de menottes. Ce soir tu n'as pas le rôle du flic, même si au fond c'est bien ta curiosité de flic et ton devoir en tant que policier qui fait que tu es là, à fricoter avec tuteur à gage. En tout cas pour lui tu veux simplement être un mec sympa, un étudiant au bon endroit au bon moment. De toute façon, il apprendra vite à quel gang tu fais partie en voyant le tatouage que tu portes au niveau des hanches, caché par ton boxer.

« Est-ce que c'est vraiment important qui je suis ? La vérité c'est que j'suis pas mécontent d'avoir sauvé ton petit cul et je peux m'occupe de ton cas si tu veux. »

Pendant quelques secondes Orion soutient le regard de l’inconnu qui brille d’un amusement certain, chose qui intrigue fortement le tueur à gages. Il fronce alors les sourcils, l’observe sous toutes ses coutures avant de le complimenter sur son apparence. Finalement, il vint retirer la lame de son cou, non sans lancer un regard froid au jeune homme, semblant silencieusement le prévenir de ne pas faire l’idiot. Très vite, son couteau retrouve sa place initiale sous sa chemise, dans un emplacement dédié tout particulièrement à cette arme qu’il ne quitte jamais. Situé sur le long de sa hanche gauche, à la lisière entre celle-ci et son abdomen. Une fois son précieux de retour à sa place, il se tourne à nouveau vers l’inconnu et le questionne à nouveau sur les raisons qui l’avait incité à venir l’aider. Mais celui-ci ne lui répond pas, ne lui déclinant ni son identité ni ses intentions. A la place, il s’approche de lui sans peur ni hésitation. Orion, ne le lâche pas du regard et le scrute attentivement avant qu’un sourire joueur ne se dessine à nouveau sur ses lèvres alors que le jeune homme récupère le sang coulant de son nez pour venir l’étaler sous chacun de ses yeux. L’américain se met alors à rire avant de s’exclamer « On me répète bien souvent que je suis sexy … Mais rarement lorsque je sors tout juste d’une bataille, et que je me retrouve surement avec le nez cassé. » lui dit-il, le laissant glisser ses mains sur son torse avant de brusquement agripper son poignet. D’un geste sec, il le force à retirer sa main avant de sourire « Tu ne m’as toujours pas répondu. »lui dit-il alors qu’il laisse sa main libre glisser le long de son corps, commençant à le fouiller, non sans profiter de celui-ci. Soudainement, il glisse sa main dans la poche arrière du garçon, et le repousse à nouveau contre le mur. « Qui te dit que je suis celui qui la prendra ? » questionne-t-il en commençant à fouiller l’arrière de sa poche, malaxant ses fesses sans aucune gêne jusqu’à en sortir son portefeuille. Une fois en sa possession, il relâche la main de sa victime, retire celle qui profitait un peu trop de son fessier avant de se concentrer sur sa trouvaille à la recherche de sa carte d’identité.

A sa réflexion, son sourire joueur et son regard amusé tu ne peux t'empêcher de rire. Tu as un surement des gouts particuliers, tu le sais. Après tout tu es bien le seul à être excité lorsque la situation devient dangereuse. Tu n'as jamais touché à la drogue et pour cause ta came c'est l'adrénaline et le sexe. Deux carburants avec l'alcool dont tu as besoin pour avancer, c'est ce qui te donne ton énergie. Quoi qu'il en soit lorsqu'il t'attrape le poignet et te fait retirer tes mains, tu pouffes de rire.

« C'est que t'es tatillon comme garçon...»

Lorsqu'il se met à te fouiller, à nouveau tu pouffes de rire, t'approchant même de lui pour lui rendre la tâche plus facile. Après tout c'est une fouille agréable et tu sais qu'il en profite lorsqu'il glisse sa main dans ta poche arrière. Quand il te pousse contre le mur, tu l'as tiré vers toi pour qu'il te colle. Tu as envie de sentir l'effet que tu lui fais et inversement. A sa question, tu es venu lui répondre au creux de son oreille.

« Tu dis ça parce que t'es jamais tombé sur le bon partenaire. Si tu m'occuperais de toi, je te garantis que tu en redemanderas. »

Tu recules ton visage pour lui afficher un sourire assuré et charmeur. Lorsqu'il parvient à ses fins et ouvre ton portefeuille, tu reprends avec cette même voix rauque et sensuel

« Tu pourras crier mon nom si tu veux. »

Tu hausses les sourcils en signe de provocation. Après lui avoir laissé quelques secondes pour de lire ce qu'il voulait, tu es venu récupérer ton portefeuille. Agile et vif, en un pas vers lui, tu lui as soudoyé des mains. Premier signe que tu n'es pas aussi sans défense qu'il peut le penser. Tu lui as ensuite lancé un regard ardent, te mordant la lèvre en lui lançant

« Alors mon beau, tu dis oui ou tu dis non ? »

« Je ne suis pas tatillon, simplement prudent. » répond le jeune tueur à gages d’un ton soudainement devenu glacial et quelque peu détaché. « On ne peut jamais faire confiance à personne. Surtout lorsque celle-ci n’a aucune raison valable de venir nous donner son aide. » lui dit-il, avant d’attraper son poignet et lentement caresser son torse, avant de le repousser contre le mur. Quelques secondes plus tard, Orion a ses propres mains dans les poches arrière du jeune homme, cherchant son portefeuille et en profitant pour tripoter le jeune inconnu. Celui-ci vint alors se coller naturellement contre le corps de l’américain, et ce geste surprend Orion tout autant que ses paroles. Alors, il le repousse violemment dès lors qu’il trouve enfin l’objet de son désir. Le regard noir de rage, il l’observe un instant avant de porter son intention sur la carte d’identité qu’il détient entre ses doigts. « Suh Ji Woong. » murmure-t-il, avant de rouler des yeux « Tu m’as l’air bien sûr de toi, comme si j’allais crier un nom si … Inintéressant. » crache-t-il avant de reprendre « Crois-moi petit cœur, des partenaires j’en ai eu et ils sont passés par bien plus d’endroits que tu ne pourrais le croire …. Alors, non je ne pense guère que tu puisses faire mieux. » il laisse ensuite son regard se glisser le long du corps du dénommé Ji Woong et un rictus amusé prend place sur ses lèvres « Surtout avec ça … » dit-il, en pointant discrètement son entrejambe « Elle ne m’a pas l’air très imposante mon tour beau. » ajoute-il, avant de couiner lorsque Ji Woong s’empare du portefeuille. Il se met alors à sourire, s’avance vers lui et le plaque à nouveau contre le mur. « Ce que j’en dis ? Que t’as plutôt intérêt de me surprendre, si tu espère seulement un seul second pouvoir me faire crier ton nom. » >/blockquote>

Prudent un mot que tu connais que trop bien. En effet c'est ton quotidien et pourtant tu es bien là à faire le paon devant un tueur à gage comme si de rien n'était. Au fond tu sais que tu joues avec le feu et tu sais les risques que tu encours, pourtant c'est ce qui te fait vibrer, ce qui t'excite. Malgré ton regard glacial, tu acquisses à ses paroles, tu es d'accord avec lui et sous tes airs joviales, tu n'en restes pas moins méfiant et prévoyant. Tu as souvent plusieurs plans en tête et pour l'instant le plan A consiste à te mettre ce type dans la poche, enfin pour l'instant c'est lui qui a la main au panier, ce qui te fait sourire. Sa réaction violente te surprend et tu fais une moue déçu, décidément il n'est pas facile en affaire mais tu n'as pas dit ton dernier mot.

Hummm, c'est toi qui le dit...

C'est ta seule réponse face à sa provocation sur tes capacités. Lorsqu'il te détail, observant sans gêne ton entre jambe, tu affiches une mine amusé. Tu profites de son manque d'attention pour récupérer ton portefeuille, lui demandant ouvertement ce qu'il veut. Après tout c'est lui qui a commencé en te demandant si tu étais gay. C'est lui qui a réclamé une partie de jambe en l'air, tu ne fais que lui proposer tes services, tant pis s'il n'en veut pas. Lorsqu'il te plaque au mur, tu lui lances un regard noir, le premier que tu lui sers. On ne t'appelle pas eyeskiller pour rien. S'il a une lueur de folie dans les yeux, tu maitrises aussi l'art de manipuler tes pupilles. Tu le fixes donc, sans cligner des yeux avec un sourire narquois.

Te surprendre, alors ça c'est facile…

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tu as retourné la situation à ton avantage. Tu n'es pas étranger au self défense et aux arts martiaux en général. Tu n'as donc pas eu de mal à lui retourner le bras, le coinçant avec un clé d'une main alors que tu lui as subtiliser son couteau de l'autre. En effet tu es plutôt observateur et il t'a dévoilé lui-même son secret. Une fois la lame prés de sa gorge, tu es venu lui léché l'oreille pour murmurer.

Alors surpris bébé !

Tu l'as lâché te reculé d'un pas avant de lui tendre le couteau avec un sourire. Tu hausses un sourcil en signe de provocation en ajoutant.

Tu crois toujours que j'ai rien à te montrer.

Orion était méfiant vis-à-vis du jeune inconnu, mais néanmoins ceci ne l’avait pas empêché de lui faire ouvertement des avances. Aimait-il jouer avec le feu ? Certainement. Orion était comme ça, prudent mais à la fois du genre à vouloir s’approcher un peu trop du soleil, et de venir s’y brûler les ailes. Ainsi, lorsque le dénommé Ji Woong, commence à entrevoir un scénario qui ne plaisait guère à Orion, celui-ci eu vite fait de se refermer. Il n’était pas du genre à se laisser avoir de la sorte, et surtout en ce qui concerne le sexe. « Justement. C’est moi qui le dis, alors ne cherche pas plus loin tu veux bien ? » lui demande-t-il en inspectant attentivement les papiers d’identités du jeune homme. La suite, Orion la passe à se moquer de Ji Woong, essayant bien de lui faire comprendre qu’il ne serait pas celui qui la prendrait ce soir. Pourquoi donc ? Il n’en avait pas envie. Ce soir il avait envie de se défouler … Littéralement. Il avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu’un, et quoi de mieux que le sexe pour évacuer toute la rage et le stresse qui l’envahissait depuis quelques jours ?  Soudainement, le portefeuille qu’il tient entre ses mains lui est arraché, surpris il écarquille les yeux avant de sourire en coin « Impressionnant. T’es plutôt rapide. » lui dit-il avant de le plaquer à nouveau contre le mur, s’amusant du regard noir qu’il lui lance « Baisse les yeux trésor, ce n’est pas très poli de regarder les gens ainsi. » le réprimande-t-il, avant de lui donner la fameuse réponse.

Ji Woong a alors un regard narquois, et ceci n’échappe pas au regard de lynx du tueur à gages. Celui-ci préparait quelque chose, il en était certain. Mais il a à peine le temps de réagir, qu’il se retrouve en position de faiblesse, sa main derrière le dos. Immédiatement, un couinement de douleur s’extirpe de ses lèvres au même moment où une lame se dépose contre sa gorge. « Putain d’enfoiré. » crache l’ancien étudiant, tandis qu’il le sent libérer son bras. Il se redresse, masse celui-ci un instant, tandis que son regard s’illumine d’une toute nouvelle émotion... Le désir. Orion reprend son couteau, entre ses doigts, jouant quelques secondes avec celui-ci avant de déclarer. « Je ne sais pas. J’attends de voir ça … Ici ou ailleurs. »

Tu vois bien que tu es face à un dominant et pourtant cela ne calme pas tes ardeurs, pourquoi ? Parce que c'est d'autant plus excitant de savoir la personne en face n'est pas une proie facile. En réalité c'est doublement vrai, car s'il ne le sait pas encore, tu ne l'as clairement pas approché pour rien. Tu connais son petit secret et c'est bien ce qui t'intéresse. S'il n'était tueur à gage tu ne serais pas là à dévoiler petit à petit tes talent cachés. Tu admires les expressions qui passent sur son visage, tantôt les yeux ronds, tantôt plissés pour t'offrir un regard froid. Tu te délectes de la palette d'émotion qu'il offre, te demandant s'il porte un masque ou s'il est toujours aussi expressif. Tu te doutes qu'il ne doit pas être pareil lorsqu'il se déplace dans l'ombre de son victime. De ton coté tu métries parfaitement ce que tu laisses transparaitre, soit un air amusé, désinvolte avec un brin de sérieux lorsqu'il te plaque contre le mur. Tu refuses de baisser les yeux, malgré ton ordre. Tu n'as jamais été doué pour exécuter les ordres, un comble pour un flic. Tu apprécies le son qui sort de sa bouche lorsque tu le coinces et visiblement tu as fait ton petit effet. Lorsqu'il te fait face et accepte tes avances, tu souris, un sourire amusé et provocateur.

Hum, je sais pas, j'hésite est ce que t'en veut la peine ?

Tu t'es approché de lui, laissant tes doigts enlacé doucement son poignet. Tu l'invites à se laisser faire et tu amènes sa main et son couteau prés de son entre jambe, plus précisément du bouton de son pantalon. Tu glisses la lame sous celui-ci, sans pour autant le faire sauter. Tu lui laisses le choix, à lui de voir ce s'il veut faire ça là. Tu n'as pas besoin de pour lui faire comprendre, un simple haussement de sourcil en le regardant devrait suffire. Malheureusement les sirènes de la police se font entendre à nouveau, signe qu'ils ont terminé de prendre les dépositions au bar et qu'ils vont se mettre en quête des coupables, vous en l'occurrence. Tu observes rapidement les deux accès de la ruelle avant de reporter ton attention sur lui.

T'es sûr que tu veux rester là ? Ça me dérange pas de termine ça en cellule de dégrisement, c'est d'autant plus excitant non ?