Si il y avait bien une chose qu’Orion n’aurait soupçonné, ce fut bien de découvrir cette facette de la personnalité de sa nouvelle connaissance. Il l’avait sous-estimé, et il ne tarde à en payer les conséquences, se retrouvant complétement soumis à la force du jeune homme. Ainsi, lorsqu’il le libère, Orion reste un instant interdit, semblant analyser la scène avant de s’emparer de son arme. Son regard auparavant noir de colère, se colore alors d’un désir tout nouveau. Il semble finalement accepter la proposition de Ji Woong, attendant de voir la suite pour juger des compétences du garçon ? « Si j’en vaux la peine ? » s’étonne-t-il, avant de rire « A toi de voir. » lui lance-t-il d’un ton provocateur, alors qu’il le laisse glisser ses doigts autour de son poignet. Attentif, il l’observe avec curiosité n’arrivant à déchiffrer les émotions de son visage. Puis il sent la poigne de l’homme forcer sur son poignet, et après un quart de seconde d’hésitation il se laisse faire. Laissant Ji Woong, glisser sa propre arme le long de son pantalon, jusqu’à la faire glisser sous le bouton de celui-ci. Ce geste fit rire à nouveau Orion « Vraiment ? » questionne-t-il, ancrant son regard dans celui de son voisin avant de sourire en coin. « C’est que tu ne manques pas d’imagination…Faire ça ici, n’est-ce pas contre la loi ? » dit-il, n’attendant guère de réponse. Mais alors qu’il s’apprêtait à donner sa réponse à Ji Woong, les sirènes d’un véhicule de police se font entendre. « Putain, fais chier ! » crache-t-il, en retirant violemment la main du jeune homme de son poignet. Il range ensuite son arme, lance un regard au beau brun, avant de sourire en coin « C’est tentant, mais vois-tu je préfères éviter les flics…On ne s’entend pas trop eux et moi. » lui avoue-t-il, ne cachant pas ses relations envers les représentants de la loi, qui connaissait le tueur à gages pour ses nombreux déboires … Tous sauf un. Le meurtre, et ça ils ne le sauront jamais. Du moins Orion l’espérait du fond du cœur. Il attrape ensuite le poignet de Ji Woong et le tire à sa suite, semblant le guider quelque part. Après quelques minutes de marche seulement, ils arrivent devant un love hôtel où Orion s’engouffre sans demander l’avis à son coup du soir. Il relâche finalement sa main, s’avance vers le comptoir et il ne lui faut que quelques secondes pour revenir avec une clé entre les doigts. « Toujours prêt à me surprendre Suh Ji Woong ? »

Tu aimes le nouveau regard que te lance ta proie. Tu adores voir cette lueur de désir enflammé le fond de sa pupille. La tienne est teinté d'amusant avec bien sûr un voile ardent qui ne demande qu'à être libérer. Tu ne le brusques pas dans tes gestes et ton sourire s'étire lorsqu'il t'accorde quelques secondes sa confiance pour approcher l'arme de lui. Décidément qui joue le plus avec le feu des deux ? Difficile à dire, une choses est sûre, chacun se rit du danger et cela donne à cette scène un ton presque irréelle, comme deux lions qui se toisent, observant, guettant les gestes et faites de l'autre. C'est un jeu que tu connais bien, c'est une des règles du monde dans lequel tu évolues, le monde de l'ombre, du crime et d'autres horreurs. Le sourire ravi de ton interlocuteur te fait plaisir et lorsqu'il te compliment sur ton imagination, tu soupires en répondant.

Et tu n'as encore rien vu.

A sa mention sur la loi, tu ris, réellement amusé. Ça ne serait pas la première fois que tu fais des choses illégale, sexuellement parlant et surement pas la dernière. Après tout il n'y a rien de plus excitant que de pouvoir être pris en flagrant délit. Tu ne relèves pas sa réponse par rapport aux forces de l'ordre, même si tu en fais partie, tu préfères toi aussi les éviter. D'abord car tu dois préserver ta couverture mais aussi pour éviter un rapport détailler de pourquoi tu t'es fait prendre, si c'était bien dans le cabre de ton enquête ou pas. Au fond tu n'as pas tous les droits, même en tant que flic. Quoi qu'il en soit tu ne te fais parié pour le suivre. Une fois arrivé à destination, tu te mords la lèvre en agrippant un bout de son t-shirt.

C'est parti bébé...

Dès que tu arrives dans la chambre, tu le pousses sur lit avec un sourire lubrique sur le visage. Il n'y a aucun jouet dans ce motel miteux mais ce n'est pas grave, tu connais bien des moyens de lui faire jouir, ou au contraire languir. Tu t'approches, s'installant à califourchon sur lui. Tu viens ouvrir sa veste, laissant tes mains se glisser sous son t-shirt pour récupérer le seul jouet à disposition, son couteau papillon. Après l'avoir fait tourner dans tes doigts, tu l'as positionner au-dessus de son entre jambe et avec un regard amusé, tu as ouvert ton t-shirt en deux. Tu as baladé la lame sur son torse, appuyant parfois un peu plus alors que tes lèvres sont venus accompagné ce périple. Une fois au niveau de sa ceinture, tu as relevé le regard vers lui.

Tu as déjà joué à : si tu bouges, t'es mort ? C'est simple tu verras. t'es prêt ?

Il doit comprendre ou tu veux en venir, tu vas t'occuper de son cas tout en gardant la lame sur son corps, si jamais il gigotte trop sous tes coups de langue, il va se blesser ou tu vas peut être le blesser volontaire pour pimenter un peu la chose, oh rien de grave bien entendu, tu n'as pas envie d'abimer ton nouveau partenaire

Venant d’Orion il était assez ironique de sa part que celui-ci parle de loi, plus encore alors qu’il était le premier à les contourner, autant sur le plan moral que sexuel. Il fallait dire la vérité comme telle, Orion était un jeune homme assez tordu et surtout bien loin d’apprécier obéir aux règles. Ainsi, malgré sa folle envie de les contourner à nouveau, il attire Ji Woong à sa suite décidant de l’emmener dans un lieu plus propice et plus légal que cette ruelle. Il le guide alors jusqu’à un love hôtel où il lui fut aisé de trouver une chambre de libre. Celui-ci n’avait rien d’extraordinaire, et n’offrait point des options intéressantes. Néanmoins, il y avait un lit et c’était le plus important. Orion s’empare des clés et rejoint rapidement son coup d’un soir. Ils se dirigent ensuite tous les deux vers la chambre, et Orion a à peine le temps de fermer la porte que Ji Woong le pousse sur le lit. Surpris, il se met à rire avant de mordiller sa lèvre inférieure « C’est du rapide monsieur Suh. » fit-il remarquer, en le laissant s’asseoir à califourchon sur lui. Le tueur à gages l’observe du coin de l’œil, le laissant ouvrir sa veste et glisser ses mains sous son t-shirt. Pendant un instant Orion agrippe la main de Ji Woong, l’empêchant d’aller plus loin, avant de finalement le libérer. Comme il l’avait prévu celui-ci s’empare de son arme, et un sourire lubrique se dessine sur les lippes du métis « Ce love hôtel ne possède aucun jouet, mais il semble que tu as trouvé de quoi m’amuser n’est-ce pas ? » questionne-t-il, avant de couiner lorsqu’il lui ouvre son t-shirt en deux « J’espère que t’as prévu de quoi me rhabiller. » lance-t-il, avant de frissonner en sentant la lame se balader le long de son torse. Excité par ce fait, il mordille sa lèvre et soupire d’aise lorsque cette lame se rapproche de sa ceinture. « Hum … Tu es un grand joueur à ce que je vois. » dit-il, en s’approchant de son visage, pour bifurquer à la dernière seconde vers son oreille. « Commençons la partie bébé … » susurre-t-il, avant de venir mordiller légèrement son lobe.

Le rire du tueur à gage te fait sourire, visiblement il est plutôt enclins à faire des folies. Tu es même surpris qu'il se laisse faire par un inconnu, soit il est totalement fou, soit il a confiance en ses capacités. Dans les deux cas ça t'arrange et lorsqu'il réalise que vient à nouveau chercher son arme, tu lui offres un regard rassurant. Tu as compris qu'il est méfiant et par cet échange tu veux lui faire comprendre que tu ne lui feras que du bien, tant qu'il le désire. Du moins jusqu'à ce que tu es assez d'éléments pour refermer le piège autour de lui. Pour l'instant, pour cette première fois ton but n'est pas là. A sa question et son sourire fébrile, tu te mords le coin de la lèvre.

Je me suis toujours débrouillé avec les moyens du bord. Le rhabillage n'est pas encore au programme, patience, chaque chose en son temps.

Au vu des réactions de ton partenaire il est prêt à jouer. Lorsqu'il se rapproche de toi, tu frémis, te demandant s'il va venir t'embrasser, ce que tu ne permettrais pas. Tes lèvres servent à beaucoup de choses mais pas à ça. En le sentant près de ton oreille te titillant, tu lâches un soupir lancinant. Ton visage se tourne rapidement pour lui planter tes crocs dans le cou, posant tes deux mains sur ses épaules pour qu'il s'allonge. Ce soir il est à toi, tu vas le dévorer comme surement personne ne l'a jamais fait et tu es convaincu qu'il finira par te supplier de le prendre pour terminer de combler ce que tu as réveillé en lui. En l'allongeant à nouveau sur le dos, tu as laissé tes lèvres se glissaient de cou vers son torse. Tu t'es reculé un instant pour détailler son visage. Il est charmant, c'est évident, même avec le nez amoché, le sang séché et les deux marques de guerre que tu lui as faite. Tu affiches un sourire conquis, avant de laisser balader la larme pour faire le contour de ses traits alors que son bassin plus bas et venu tâter le terrain.

Après quelques secondes de contemplation tu es reparti en exploration plus au dus, d'abord sur son torse pour finir par le saint graal, que tu as un peu touché lors de ta descente. Tu as vite fait de lui déboutonner le pantalon et tu lui demandes d'un regard un peu d'aide pour te donner pleinement accès à son intimité. En attendant qu'il soulève ses hanches vers toi, ta bouche a trouvé son bas ventre, venant lui mordiller la peau, alors que la lame du couteau parcourt son torse laissant une fine marque blanche sur son passage. Toi habile, oui et il n'a encore rien vu.

Lorsque la main de sa rencontre du soir glisse jusqu’à l’emplacement de son couteau, le jeune homme a un mouvement de méfiance. Il attrape son poignet, ancre son regard dans le sien, regard qui se fait soudainement noir, mais après quelques secondes il se résigne à lui accorder la permission. Orion n’était pas fou, il aimait juste jouer avec le feu et il savait pertinemment qu’il saurait réagir si Ji Woong allait trop loin à un moment ou un autre. C’est donc pour cette raison, et par en grosse partie à cause de l’excitation qui lui brûlait les tripes, qu’il accepta son geste. « C’est bien ce que je pensais, tu es un garçon très imaginatif. » fit-il remarquer, alors qu’un sourire lubrique vint illuminer son visage tandis qu’il s’avance vers celui de son vis-à-vis. Rapidement, son souffle vint s’abattre contre l’oreille de Ji Woong, et le soupire qu’il lance fit doucement rire Orion. « Ma voix te fait tant d’effet que ça ? » questionne-t-il avant de couiner lorsque les crocs du jeune homme viennent se planter dans son cou. « Vampire ? » demande-t-il d’une voix taquine, tandis qu’il se laisse allonger sur le matelas sans imposer de résistance. L’américain fronce ensuite les sourcils, lorsqu’il remarque le regard insistant que porte Ji Woong sur lui mais il ne dit rien de plus, frissonnant simplement lorsque la lame vint glisser le long de son visage. « Ne fais pas ça … » murmure Orion d’une voix devenue plus rauque, tandis qu’un premier gémissement s’extirpe d’entre ses lippes, alors qu’il sent le bassin de sa conquête du soir heurter le sien.