Suwon n’aurait pas pu être plus déterminé. Son fidèle sac à dos rempli de divers accessoires qui devaient leur permettre de réaliser leurs méfaits, le vice-président gardait les yeux posés sur le bâtiment, puis sur les autres Cheonglyongs qui se trouvaient à ses côtés. « J’espère vous que vous êtes parés. » Et il avait fièrement sorti son téléphone pour lancer la célèbre chanson Kung Fu Fighting. Un moyen bien peu discret d’annoncer leur arrivée, mais bon… Ils n’étaient pas là pour faire dans la finesse, si ? Il se tourna ensuite vers ses camarades. « Un de vous avait le code ? » Non parce que, s’ils pouvaient éviter de casser la porte au passage, c’était une bonne idée… Une très bonne idée, même… Dans tous les cas, ils devaient attendre d’avoir ouvert la porte pour pouvoir se lancer à l’attaque de ces chers requins… Ils allaient leur nager dans les écailles, même si les requins n’avaient pas d’écailles. Et peut-être qu’il était un peu trop enthousiaste.

Mingwei était prêt et entouré de ses camarades. Il donnait des coup d’œil sur les côtés afin de voir si tout était en place pour cette attaque à laquelle il s’était porté très volontaire pour participer. Il avait l’avantage : son meilleur ami faisait partie de la fratrie qu’ils attaquaient, et il pouvait facilement entrer dans leur dortoir à force de l’avoir pénétré déjà maintes fois. « Je connais ! » Dit-il pour répondre au vice-président de se fratrie. Il s’avança vers la porte d’entrée du dortoir. Alors qu’un sourire se montrait sur son visage face à la musique qui se lançait. Il se retourna une dernière fois, alors qu’il chantonna sur la musique avec une voix horrible car Mingwei ne savait tout simplement pas chanter.
Finalement, il se lança concentré, comme s’il essayait de hacker un code d’un coffre fort qui se trouvait dans une banque. Alors que c’était simplement un code d’entrée pour un dortoir. « C’est parti. »

réussite : il trouve le bon code et la porte s’ouvre
échec : mauvais code, ça reste fermé.

Mingyu avait très faim, et ce soir, il voulait manger du requin. Participer à cette attaque de fraternité était, selon lui, une part importante de sa vie universitaire : il était donc fin prêt, et absolument surexcité, comme en témoignait sûrement l’air enjoué et tonitruant avec lequel il se mit à chanter la chanson lancée par Suwon.

« Paré à l’abordage, mon capitane ! » Dieu, que quelqu’un le fasse taire. D’un geste fier, il brandit son sac à dos, plein de multiples objets dont il aurait besoin dans ce sabotage de qualité.

Sautillant de joie à l’ouverture de la porte (Hanjae, ce héros), Mingyu pointa son nez à l’intérieur.

« La voie est libre, je crois... »

Et sans plus attendre, il se dépêcha de filer jusqu’à sa première cible : la pièce commune, où il tenta de placer un des fumigènes bleus qu’il portait dans son sac.

reussite : la pièce se remplit de fumée bleue, pour annoncer la couleur.
échec : le fumigène se contente de lui exploser à la figure

L'engouement faisait palpiter son petit cœur contre sa cage thoracique. ça y est, c'était le grand jour. celle de mettre enfin en place leur attaque finement étudiée et élaborée depuis quelques jours, maintenant. son regard était figé droit devant lui, le bâtiment des sangos se dressant alors. tout semblait si silencieux, si bien que yanjun ne put empêcher un sourire malicieux de se dessiner sur ses lèvres à la seule idée que les habitants de cette fraternité n'avaient vraiment aucune idée de ce qui était en train de se magouiller dehors, avant qu'un rire ne vienne interrompre son fil de pensée, arrachant aussi le sérieux de la scène lorsque suwon lança une musique pour le moins peu incongrue. 

assez vite, ils purent entrer dans le bâtiment, grâce à mingwei qui, visiblement, était suffisamment renseigné pour s'infiltrer à peu près n'importe où. l'efficacité était à son comble chez les cheongs, pour le plus grand bonheur de yanjun qui suivit alors l'équipe vers l'intérieur, tentant une discrétion qui n'était pas de lui : avancer sur la pointe des pieds était pas une mince affaire pour un rhino tel que lui. 

première mission : tagguer les murs. aussitôt il attrapa son sac à dos pour en sortir une bombe de peinture qu'il déboucha avant de la secouer, afin de diluer le produit et, ainsi, commencer son œuvre sur le mur de la cuisine.