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Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian)

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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Sam 16 Jan - 22:56
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Mingwei avait peur. Il tentait de faire taire certaines pensées, or il ne pouvait échapper aux retours en force de celles-ci qui montraient un Qin Tian en sang et le sino-coréen, face à lui, les poings portant ce même sang. C’était difficile d’oublier une telle image, surtout lorsque la victime était son meilleur ami, son âme-sœur. Il n’avait pas compris ce qu’il s’était passé lorsqu’il avait frappé ces étudiants et l’alcool n’y avait été pour rien. Il avait bu, certes, mais pas assez pour perdre tous ses moyens ainsi. C’était autre chose, une poussée beaucoup plus violente, comme si un monstre somnolait, enfoui chez l’étudiant et n’attendait qu’à en sortir. Tellement perdu dans ces pensées et peurs, Mingwei en avait utilisé le prénom entier de son meilleur ami pour l’interpeller. Cette fois, il était sincère, il lui dévoilait ses peurs comme il venait de dévoiler les raisons de son éloignement. Or, il n’avait pas pleuré. Depuis leur rupture officielle, l’étudiant s’était fait la promesse que s’il versait d’autres larmes devant le chinois, alors ce ne pouvaient être que des larmes de joie. Il ferma cependant les yeux quelques secondes lorsqu’il sentit les mains de Qintian contre ses joues. Il voulait croire ses paroles. Il voulait lui aussi se convaincre que, même s’il était pris de frénésie au point de ne plus rien reconnaître, il ne pourrait blesser son âme-sœur. Il voulait se rassurer en se disant que ce fil qui les liait était tellement fort qu’il arrêterait Mingwei si jamais un drame serait sur le point de se produire. Or, la promesse que lui faisait le chinois avait le don de soigner ses peurs et de mettre de la chaleur dans sa poitrine. « Et je te fais la promesse que je ne te ferai jamais de mal. Je préférerais me finir moi-même que de poser les poings sur toi. » C’était la vérité, il ne supporterait tellement pas d’être la sources du malheur de sa moitié. Il espérait qu’ils pourraient découvrir ce mystère, trouver ce qui n’allait pas chez l’étudiant, qui se pensait simplement fou.

Le cœur du sino-coréen se serra. Peut-être était-ce là sa punition pour avoir abandonné son meilleur ami à la fin de l’attaque, et d’être rentré avec sa fratrie au lieu de l’aider alors qu’il était blessé. Il sentait les larmes du chinois couler contre son cou, puis ses tremblements qui témoignaient de ses peurs à lui aussi. Ils étaient deux idiots, mais Mingwei s’en voulut un peu plus pour avoir osé mettre de la distance entre eux deux. Il écoutait sa peur, et le rassurait aussi, non sans le traiter d’idiot. Il était tout bonnement impensable pour le cuisinier d’imaginer sa vie sans son meilleur ami à ses côtés. Qintian était différent des autres personnes mais Mingwei l’était aussi. Chaque individu était différent et c’était cette différence qui avait attrapé le sino-coréen au départ de leur relation. Sa main dans les cheveux de son ami, il tentait de le rassurer et le calmer. Il ne désirait plus voir de larmes, il ne voulait plus se voir blessés tous les deux. « C’est juste que rien. Rien ne pourra me faire me lasser de toi. » Mingwei s’excusa une dernière fois, puis écoutant les mots de son âme-sœur il sentit des lèvres se déposer sur les siennes. Timide et réconfortant, le sino-coréen se laissait faire, accueillant les baisers de son âme-sœur. Il savait que ça pouvait être mal compris par un œil extérieur, or les deux hommes connaissaient leur limite et un baiser n’était qu’un énième signe d’affection qu’ils s’échangeaient, preuve de leur amour trop pur pour que les autres le comprennent.

Mingwei restait silencieux alors qu’ils se levaient pour chercher de la glace. Il avait simplement répondu d’un hochement de tête, avant d’utiliser ses pouces pour effacer les dernières traces de larmes sous les yeux de sa moitié. Contrairement à Qintian, il observait les dégâts. La honte le retenait de nouveau avant qu’il ne se concentre sur les pots qu’ils étaient partis chercher. Il avait envie d’arrêter son ami, le voyant boiter. « Je suis désolé. » Dit-il tout bas alors qu’ils passèrent devant toutes les salles saccagées. S’il le fallait il resterait pour ranger avec les sango.

Le sino-coréen prit les cuillères comme demandé, puis arrêta le chinois, par le bras, qui s’apprêtait à repartir pour une salle de bain à l’étage. « Arrête-toi là. » Il n’en pouvait plus de la voir boiter de la sorte. « Prends ça et monte sur mon dos. » Il n’attendit pas de réponse et plaça les couverts dans les mains de l’étudiant avant de le prendre sur son dos. Il ne pesait rien, c’était très facile pour porter le chinois, surtout que Mingwei était suffisamment musclé pour ne faire que très peu d’efforts. « Guide-moi, ton prince charmant te déposeras où tu veux une fois à destination. » Il espérait cependant qu’il n’aggravait pas le cas de sa moitié en le portant ainsi mais il allait doucement. Enfin arrivé dans une des salles de bains qu’il avait remarqué être propre, le sino-coréen déposa son meilleur ami délicatement dans la baignoire. Il ne faisait pas chaud à l’intérieur mais c’était mieux que les pièces saccagées. Il passa à son tour ses jambes dans le bain, comblant le peu d’espace aux côtés de Qintian. « Ça me rappelle ces bains qu’on prenait ensembles, où à la fin il ne restait plus beaucoup d’eau. » Ouvrant le pot de glace de son ami, Mingwei y planta la cuillère et la présenta devant la bouche du chinois. « fais ‘aah’. »
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Ven 5 Mar - 22:22
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Ils n’avaient pas besoin de se faire de promesse l’un à l’autre, pourtant, ils en faisaient souvent comme pour rassurer l’autre et se rassurer eux-mêmes. Qin Tian n’avait pas besoin d’entendre son meilleur ami lui dire qu'il ne lui ferait jamais de mal, il le savait au plus profond de lui-même. Jamais Ming Wei ne lui ferait peur, il croyait en cette force qui les unissait. Ils étaient âmes sœurs, au sens pur du terme, loin de ce que les gens imaginaient, des relations de couple, de la la luxure, du mariage et tout autre. Ils étaient chacun la moitié de l’autre, ils se complétaient. Et faire du mal à l’un était faire du mal à l’autre, si le sino-coréen venait à s’en prendre à lui, il se ferait du mal à lui-même. C’était impensable. Alors non, Qin Tian n’avait pas peur et il n’avait aucun doute, jamais l’homme qu’il tenait si précieusement dans ses bras ne pourrait le blesser. Par contre, s’il avait bien une peur, c’était que son meilleur ami ne se lasse de lui. Qin Tian avait beau aimer son don, aimer ce qu’il était, son originalité, il savait aussi que c’était sa plus grande qualité comme son plus gros défaut. Il était bizarre, excentrique, fou, taré et bien plus encore. C’était ce qu’il avait entendu de lui. Il s’en moquait, la plupart du temps, il ne connaissait pas ou peu les personnes qui le désignaient de la sorte. Mais il y avait aussi ceux qui avaient fini par se lasser de cette excentricité, de devoir répéter leurs mots parce que Qin Tian était ailleurs, de le voir ressentir et exprimer des sentiments et des sensations qu’ils ne connaissaient et ne comprenaient pas. Et si un jour Ming Wei en avait assez lui aussi ?

Cette peur l’empêchait parfois de dormir et lui coupait presque la respiration. Ce soir-là, avec toutes ces émotions, il ne parvint pas à s’empêcher de pleurer, de verser des larmes tant il craignait de voir cette crainte un jour devenir réalité. Collé à son âme sœur, il était à la recherche de contact, sa peau contre la sienne ou encore ses lèvres contre les siennes. Ce contact couplé avec les mots de Ming Wei et ses douces attentions, le chinois parvint à calmer sa tempête intérieure, à sourire et même à bouger pour que de cette soirée ne reste pas que sur du négatif.

L’aller-retour de la cuisine à l’une des salles de bain indemnes des Sango avait été éprouvant. D’abord parce qu’ils avaient réalisé l’étendue des dégâts et ensuite parce que la plante de pied tailladée du médium avait été mis à mal. Mais il avait pu compter sur son meilleur ami pour le porter et le soulager. « Mon prince charmant ? » Avait ri le chinois. « Là tu as plutôt l’allure d’un fidèle destrier ! » Et avec un rire il lui avait embrassé la joue et avait passé le court trajet les bras noués autour de son cou, et sa joue collée à la sienne. Dans la salle de bain, ils s’installèrent tous les deux dans la baignoire, ils trouvèrent une position plus ou moins confortable, leurs jambes étrangement entremêlées. Qin Tian lâcha un rire alors qu’il laissait son meilleur ami prendre les cuillères et le pot de glace. « T’es en train de me dire que c’est pas ça qu’on appelle les bains à remous ? » Et il essaya d’afficher l’air le plus innocent possible, mais la lueur dans son regard en disait long sur les souvenirs qu’il avait de ces moments. Docilement, il ouvrit la bouche et prit la bouchée de glace qui lui tendait son meilleur ami. Le chinois prit la seconde cuillère et répéta le geste exact de Ming Wei. Il regarda sa moitié manger, une étrange satisfaction au cœur. Qin Tian poussa un petit soupir. « Tu m’as manqué... » Et il vint perdre sa main dans les cheveux de son ami, laissant ses doigts courir entre ces mèches soyeuses. « Je veux que tu me racontes tout. Tout ce que tu as fait pendant que tu te cachais. » Il humidifia ses lèvres. « Par exemple, je me suis retrouvé coincé dans la bibliothèque après une panne informatique. Les portes étaient verrouillées, plus moyen de sortir. J'ai failli faire un malaise,  oh ! J’ai juste saigné du nez et eu quelques vertiges, ne t’en fais pas ! Il y avait tellement d’énergies là-bas. Je crois que c'est à cause des incendies qu'il y eu. On ne les ressent pas la journée, mais le soir si tu savais... Je t'avais envoyé un message pour te le dire. Mais j'étais avec un autre étudiant alors ça a été. Sinon on m'aurait retrouvé en boule dans un coin le lendemain matin ! » Il prit une grande inspiration et regarda Ming Wei avec de grands yeux, attendant à son tour qu’il lui raconte quelque chose, tout. Et comme pour montrer qu’il allait se taire et le laisser parler, il prit une grande cuillère de glace. Mais à peine celle-ci en bouche, il grimaça en appuyant la tête sur l’épaule de Ming Wei, une main posée sur le front tout en poussant un gémissement de douleur : coup de froid au cerveau.
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Dim 21 Mar - 11:25
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Mingwei avait tellement de choses à dire, mais en même temps il savait qu’il serait inutile de le faire, et qu’il ne trouverait jamais les bons mots pour définir correctement ses pensées et sentiments. Leur relation était tellement particulière et, tous les jours, il remerciait le ciel d’avoir eu la chance de rencontrer ce Wu Qin Tian. Dans ses malheurs, il avait trouvé sa source de bonheur la plus pure, les ombres de son passé s’étaient éclaircies en même temps que (presque) oubliées lorsque le chinois était arrivé dans sa vie. Le sino-coréen n’était pas du genre à croire à de grandes forces cosmiques, ni même au destin. Pourtant, sa rencontre avec son meilleur ami n’était pas du hasard, ça il le savait. S’il n’avait pas été l’enfant indésirable des Meng, s’il n’était pas parti du jour au lendemain pour retrouver sa chère mère, jamais il n’aurait rencontré l’homme de sa vie. Alors, il ne savait pas qui remercier, mais il remerciait quelqu’un, quelque chose, quand même. Mingwei faisait la moue alors qu’il était pris pour un cheval plutôt qu’un preux chevalier. Si sa moitié n’était pas blessée, il le laisserait tomber directement au sol dans ce couloir pour lui montrer son mécontentement. Il savait aussi, pourtant, que jamais il ne le laisserait tomber, même pour la blague. Alors il se contenta de pincer ses lèvres. « Tu vas voir ce qu’il va te dire le destrier. » Comme toujours, il ne bouda pas longtemps. C’était impossible de garder cette moue, pas alors que Qin Tian lui embrassait la joue, pas alors qu’il était attaqué par tant de tendresse que son cœur fondait aussitôt.

Arrivés dans la salle de bain, le sino-coréen n’avait pu s’empêcher de lâcher une remarque sur leurs ébats amoureux du passé. Souriant devant la réponse de sa moitié, l’étudiant lui caressa les cheveux en faisant la moue. « Oh, mon petit Tian tian, l’innocence ne te va pas, avec tout ce qu’on a fait, tu ne mérites plus ce titre. » Ils s’installèrent tous les deux dans la baignoire, entremêlant leur jambes pour garder un point de contact, pour se rassurer silencieusement que l’un était toujours présent pour l’autre. Le sourire de Mingwei se fit triste lorsque Qintian lui avoua qu’il lui avait manqué. Il ferma ses yeux pour sentir au mieux cette main dans ses cheveux. D’habitude c’était son meilleur ami qui était un grand fan de ce genre de gestes attendrissants, mais le sino-coréen mentirait s’il disait qu’il ne l’appréciait pas lui aussi. « Je suis désolé, tu m’as beaucoup manqué aussi. » Il redonna une cuillère de glace à son ami, avant de venir embrasser rapidement ces lèvres sucrées.
Qintian lui racontait ses aventures, et les expressions sur le visage du cuisinier dévoilaient tout de ses pensées. Il était étonné, puis paniquait, puis coupable. Il avait envie de dire qu’il avait qu’à l’appeler directement, qu’il serait venu pour lui ouvrir pourtant il savait que ce serait un mensonge. Son visage avait encore les traces de ses erreurs et il n’aurait jamais assumé de se montrer ainsi. « Que d’aventures. Ça va mieux maintenant ? Même quand tu passes encore là-bas. » Inconsciemment, il s’était rapproché de Qintian et ses mains étaient posées sur les cuisses de sa moitié. « la prochaine fois, je serai là pour t’aider, je te le promets. » Il tentait de rassurer son meilleur ami avec de petites caresses sur ses cuisses, mais c’était surtout lui-même qu’il tentait de rassurer. N’avait-il pas déjà tout dit sur ses aventures déjà ? « J’ai rencontré une charmante demoiselle. Tu dois la connaître, Wang Dana. On se connaît de… avant. » Avant qui voulait parler de lorsqu’il était encore un Meng. « Puis je me suis fait arrêter par un policier mignon mais grognon. C’est Kwangho qui est venu me chercher, puis on a fini la nuit à l’hôtel, donc au final ce n’était pas une journée si merdique. » Tout comme pour tout le reste, appeler Qintian à l’aide et qu’il vienne le chercher au commissariat avait été hors de question. Bien que maintenant qu’il avait tout avoué, il se faisait la promesse de toujours appeler son meilleur ami au besoin. « La prochaine fois, je t’appellerai, on pourra aussi finir à l’hôtel si tu veux. » Même s’il voudrait éviter une prochaine fois, mais il ne se faisait aucunement confiance alors il préférait prévoir. Il reprit une cuillère de glace et la présenta à Qintian. « Si tu veux, je ne te lâche plus, je te donnerai à manger comme ça. » Il donna bouchée. « T’aiderais à t’endormir comme ça. » Il glissa sa main dans ses cheveux.
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Jeu 1 Avr - 23:12
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« Quoi, tu préfères que je dise que tu es un fier étalon ? On sait tous les deux que c'est vrai, mais as-tu besoin de l'entendre ? » Avec un rire rauque, il s'était ensuite fait pardonner par un baiser sur la joue de son meilleur ami. Si Qin Tian pouvait se permettre ce genre de taquineries et commentaires, c'était bien parce qu'ils avaient partagé toutes les sortes d'intimités possibles. La plus forte restant cette intimité émotionnelle qui les unissait au quotidien. Le lien qui les reliait était si fort que faire référence au passé, à ce qu'ils avaient été, n'était pas douloureux, mais juste un sujet comme les autres et une référence à tout ce qu'ils avaient partagé et des bons souvenirs crées jusque-là. C'était profond, unique et malgré ses croyances, le médium ne parvenait pas à expliquer l'intensité de ce qu'il partageait avec Ming Wei. Il le vivait, le ressentait, et en était comblé, il n'y avait pas plus de questions à se poser lorsque ce n'était que bonheur et amour, n'est-ce pas ?

Ils étaient deux à se rappeler de leurs ébats, et si le chinois avait voulu maintenir son air innocent, la remarque de son meilleur ami lui arracha un éclat de rire. Il était vrai que s'ils étaient à présent innocemment installés dans la baignoire, cela n'avait pas toujours été le cas. Ils étaient deux pour bien le savoir. « C'est un secret entre nous alors, s'ils savaient tout ce qu'on a fait toi et moi, ma réputation de petit ange serait ternie ! » Comme s'il avait une telle réputation. Le sino-coréen était bien au courant des bruits qui couraient sur le médium, et une quelconque innocence n'en faisait pas partie. Il ne multipliait certes pas les conquêtes, mais une fois en couple, son désir se réveillait et il ne se privait pas pour l'exprimer, Ming Wei le savait bien. La discussion se fît un peu moins légère, mais toujours aussi tendre, en témoignaient les baisers qu'ils se donnaient, les deux hommes échangeant sur ce qu'ils avaient ressenti l'un sans l'autre. Le chinois aimait pouvoir se révéler entièrement à sa moitié sans que ce dernier n'amoindrisse son ressenti. « La bibliothèque reste un endroit bizarre... Lorsqu'elle est pleine de vie et d'énergies autres ça va mais quand elle se vide... Il y a quelque chose de déplaisant là-bas... » Avec un sourire presque fatigué, il secoua légèrement la tête. « Ton offre est adorable, mais j'aimerais qu'il n'y ait pas de prochaine fois coincé là-bas. » Il lâcha un petit rire en fronçant le nez, posant ses mains sur les siennes et caressant sa peau du bout des pouces. À son tour, il écouta les aventures de son meilleur ami, passant d'émotion en émotion au fil de ses mots, et les laissant lisibles sur son visage. Il resserra sa prise sur les mains du sino-coréen, fronçant légèrement les sourcils. « J'aimerais qu'il n'y ait pas de prochaine fois. » Répéta-t-il. Et ce n'était pas dit comme un reproche, il était juste inquiet. D'ailleurs, il vînt caresser la joue de Ming Wei, avec une telle douceur, il était plus précieux que toutes les pierres qui prétendaient l'être. Qin Tian aurait tellement aimé qu'il s'en rende compte, mais il serait là pour le lui rappeler à chaque instant. « Mais tu sais que je suis là, toujours. » Pour quoi que ce soit. Même s'il s'agissait de cacher un corps, il l'accompagnerait. Avec un sourire, il prit la bouchée que lui tendait son meilleur ami, et exagéra légèrement le fait de se régaler. Comme un animal satisfait, il ferma les yeux à la main qui lui caressait les cheveux, s'il était un chat, il serait en train de ronronner. « Ce serait le rêve. » Avec un petit sourire il rouvrit les yeux, Qin Tian se redressa. Il poussa son meilleur ami pour qu'il soit allongé dans la baignoire, aussi bien que sa taille le lui permette (bien qu'il était le plus petit d'eux deux) et le chinois en fît de même. Il s'allongea de façon à ce qu'ils se regardent, serrés l'un contre l'autre et leurs jambes emmêlées. Manger allongé n'était pas recommandé, mais se reposer au creux des bras de Ming Wei valait bien quelques sacrifices. « Oh. » Pensant à quelque chose, il se redressa à peine, ouvrant un des placards à portée de main pour en sortir un grand drap de bain qu'il plaça ensuite sur eux après s'être replacé correctement. « Je veux bien avoir un torticolis demain en plus d'une indigestion si c'est pour rester allongé comme ça avec toi. » Il lui fît un clin d'oeil tout en lui prenant le pot de glace des mains. « Je te ferais un massage si tu as mal. » Et il mit un peu de glace sur la cuillère, préparant une petite bouchée pour le sino-coréen qui ne mangeait que trop peu et la lui présenta à son tour.
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Lun 5 Avr - 9:08
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Mingwei se savait idiot et enfantin et avait encore parfois besoin d’avoir son égo flatté. Surtout lorsque c’était par son meilleur ami car ça donnait toujours une toute autre dimension aux dites flatteries. Il y avait tellement de choses qu’ils pouvaient se permettre, et se dire, sans risque d’un regard déplacé ou un jugement. C’était entre eux, dans leur bulle, dans leur propre monde qui était si loin de celui des autres. Et, même si ce monde avait bien manqué de s’écrouler par la faute du sino-coréen et sa stupidité de penser cacher des choses à Qintian pour le préserver, il n’en était ressorti que plus fort. La pureté de ce lien qui les enchaînait l’un à l’autre n’avait cependant rien de l’innocence inexistante des deux énergumènes. L’étudiant s’en moquait, refusant de donner ce titre à son ami alors qu’il savait que même s’il n’était pas la raison de cette perte d’innocence chez le chinois, il avait été acteur de cette chute plus profonde.

Dans cette salle de bain, le ton redevint rapidement plus sérieux et emplis de tristesse alors qu’ils se racontaient leur aventures. Mingwei était bien évidemment inquiet pour sa moitié lorsqu’il apprit cette histoire de bibliothèque. Le contact physique était nécessaire pour se rassurer et en faire de même pour son ami. « Bien sûr, idiot. Wei-ge sera là pour défoncer la porte s’il le faut. Et comme je ne te lâche plus, tu ne seras pas seul, porte verrouillée ou non. » La répétition de cette promesse rassurait le sino-coréen qui se disait alors qu’il arrêterait d’être idiot et pourrait enfin être un ami qui méritait de rester aux côtés du médium. Il voulait y croire, il y croyait et continuait d’affirmer cette idée lorsqu’il voyait les expressions sur le visage de sa moitié devant son histoire. « Il n’y en aura pas, Tian tian. » Encore une promesse, mais aussi sérieuse que le ton qu’il avait employé pour la marquer. Il était si vide, si froid, sans Qintian à ses côtés qu’il ne pouvait que s’améliorer pour ne pas réitérer ses erreurs. Il cherchait simplement à respirer et le chinois était cet air dont il avait besoin. Il était sa vie, sa moitié qui lui donnait de l’équilibre dans son quotidien. Il était ce soleil qui l’avait sorti de l’ombre, de son passé des Meng, des combats (appuyé par les réactions de sa chère mère). Il ne savait pas ce qu’il ferait un jour s’il le perdait, comment il réagirait. Néanmoins, il avait la conviction que, jamais ils ne seraient séparés. Leur lien était beaucoup trop fort pour ça et que, même si physiquement ils n’étaient pas l’un à côté de l’autre, spirituellement, ils étaient toujours ensemble.

Pour les autres, ils devaient donner l’impression d’un vieux couple, à prendre soin de l’autre, à se donner à manger à rêver pour l’éternité. Peut-être qu’ils n’en étaient pas loin, pourtant c’était aussi totalement différent. Mingwei se sentit poussé en arrière et s’allongea dans la baignoire, pliant légèrement les jambes pour être plus à l’aise. Qintian était la bienvenue dans ses bras, toujours, alors le sino-coréen ne put s’empêcher de râler lorsque son ami se détacha quelques secondes. Dans un automatisme, il avait enroulé ses bras autour des hanches de sa moitié, profitant de ce cocon confortable fermé par ce drap autour d’eux. « Je suis prêt à vivre tous les maux du monde pour rester avec toi. » C’était d’une voix fatiguée qu’il avait prononcé ces mots, comme s’il était déjà parti pour le monde des rêves. Rêves remplis de scènes de vie où Qintian figurait toujours. « Mais je veux quand même le massage Tian tian. » Voyant la cuillère lui être présentée, l’étudiant ouvrit la bouche mais c’était sans compter sur la position qui rendait l’action difficile. De la glace déjà fondue coulait sur la joue du sino-coréen alors qu’il avala en même temps de travers et se mit à tousser violemment. Il garda son ami dans ses bras, refusant de le laisser s’éloigner pour le laisser reprendre son souffle alors qu’il se calma enfin après deux courtes minutes. « Tian tian, regarde ce que tu fais ! On avait un moment là et t’as tout gâché ! » Reprenant un sourire espiègle, il essuya sa joue contre celle de Qintian pour enlever le liquide sucré qui commençait déjà à coller. Puis, il repassa sa main dans ses cheveux pour continuer les caresses de plus tôt. « Plus de glace pour moi, je crois que j’ai eu ma dose, maintenant je veux juste ma dose de tian tian. »
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Lun 3 Mai - 22:12
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Avec Ming Wei, les promesses étaient aussi faciles à faire qu'à tenir. Le chinois n'avait aucun mal à promettre des toujours, des jamais et de savoir qu'il les pensait sincèrement et les tiendrait avec une foi inébranlable en ce qui les unissait tous les deux. C'était facile de croire en eux, de croire en leurs promesses, c'était aussi simple qu'aimer le sino-coréen et l'aimer était aussi facile que respirer. Alors il ne doutait pas une seule seconde quand son meilleur ami lui promettait qu'il ne le lâcherait plus, qu'il serait là pour le sauver si la maudite porte de la bibliothèque venait à le prendre au piège de nouveau. Il y croyait avec ferveur et lui répondit par un sourire tendre et un hochement de tête, se serrant encore plus contre lui si cela était possible dans l'espace réduit qu'ils occupaient. Avec cette même confiance, il croyait en sa moitié, dans le fait qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Il colla son front au sien. « Je te crois. » Souffla-t-il tout bas, comme une confession qui se devait de rester secrète, alors que la dévotion de Qin Tian avait pour lui n'était un secret pour personne, autant qu'elle était immuable.

Prêt à passer la nuit dans cette salle de bain, (de toute façon avec la douleur des coupures sur son bras dès qu'il s'appuyait dessus ou sur son pied, il ne s'attendait pas à bien dormir), Qin Tian les installa tant bien que mal dans la baignoire. Un lit de fortune certains diraient, mais tant qu'il était dans les bras de Ming Wei, c'était digne des plus grands palaces. Blotti contre lui, ce semblant de drap pour les couvrir, il se sentait presque prêt à dormir. « Tu sais que je ferais tout pour que tu n'aies aucun mal à subir. » Il arqua un sourcil. « Et tu l'auras ton massage. Je suis sûr d'avoir des huiles qui te feront du bien en plus... » La seconde partie fût dite plutôt bas, c'était une remarque qu'il se faisait à lui-même surtout, pensant aux nouveaux élixirs qu'il avait concocté récemment. En attendant, la seule chose qu'il avait sous la main, c'était la glace, et il en proposa une cuillère à son meilleur ami. Malheureusement, il s'étrangla avec sa bouchée et Qin Tian ne pu que le regarder en paniquant. Pendant quelques instants, il gigota frénétiquement pour se débarrasser du pot et de la cuillère, et quand enfin il les posa dans l'évier, Ming Wei avait fini de tousser. Il fît la moue à la remarque de sa moitié, reprenant une position confortable contre lui. « C'est cette maudite glace. Pour la peine, je la condamne à fondre dans l'évier. » Et tant pis pour les remarques qu'on pourrait lui faire le lendemain. Qin Tian aurait pu râler de sentir la joue collante contre la sienne mais son meilleur ami le fît taire avant qu'il n'eut ouvert la bouche en venant jouer avec ses cheveux. Tel un chat, le médium s'étala d'autant plus contre le jeune homme, passant sa jambe et son bras au dessus de lui et venant perdre son visage dans son cou. « Une dose de Tiantian en intraveineuse. » Il inspira un grand coup l'odeur de la peau de sa moitié, familière et rassurante. « Tu sens bon. » Souffla-t-il dans son cou. Alors qu'une pensée lui traversa l'esprit, il se mit à rire doucement. « Tu as verrouillé la porte ? Je sais plus si je l'ai fait... » Il poussa un petit soupir. « Si quelqu'un nous trouve comme ça, on va faire une sacrée impression... » Il poussa un son faussement scandalisé. « Je dors avec l'ennemi ! Ma réputation va en prendre un sacré coup... » C'était dit avec ironie, parce qu'il n'avait aucune réputation à préserver, elle était déjà bien assez terne sans cet événement. « Je me souviens qu'on s'est déjà endormi dans des bains mais une baignoire vide c'est une grande première non ? » Et en plus d'être étouffée par le fait qu'il gardait son visage contre le cou de son meilleur ami, la voix du chinois était lourde de fatigue, ses mots moins bien articulés.
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | Mar 4 Mai - 20:46
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Parfois, il arrivait à Mingwei de fermer les yeux et de s’imaginer une vie triste. Celle où il n’avait jamais quitté les Meng et avait fini par rentrer dans les rangs et respecter toutes les règles de la famille. Une vie où il n’aurait jamais rencontré son âme-sœur, un monde basé sur des nuances de gris et bien effrayant. D’autres fois, il sourit pendant ce rêve et se visualise aux côtés de sa moitié. Ils étaient déjà bien vieux, main dans la main et regardaient le soleil se lever dans un silence des plus reposant. Le vieux sino-coréen savait que, derrière eux, s’était passée une vie pleine d’aventures où ils n’avaient pu se quitter mentalement, physiquement et spirituellement. Une vie qu’ils avaient croquée à pleine dents. C’était son rêve, être simplement heureux auprès de son âme-sœur et ne plus avoir à se soucier du reste du monde. Malgré les problèmes, les angoisses et les pleurs qui avaient précédés ce moment dans la baignoire, l’étudiant était sûr que s’il fermait les yeux, il pouvait déjà avoir l’impression de vivre cette vie. Il l’était, heureux, confortablement contre Qintian. Bien que la baignoire était des moins agréables et que la glace qui lui collait à la joue n’allait pas arranger les choses. Ce n’avait pas été faute d’avoir tenté de s’essuyer contre le chinois. Puis de rire lorsque celui-ci posa le pot au loin. « Au bûcher ! » S’écria-t-il vers le pot de glace.

Mingwei accueillit son ami tout contre lui, profitant de cette chaleur humaine qu’il lui offrait par la même occasion. « Je veux plus d’une dose. » C’était une évidence. Il ne pourrait plus jamais se passer de son âme-sœur et se couper de ce dernier était comme se couper de la vie elle-même. Gardant sa main dans les cheveux du Chinois, il déposait de temps en temps des bisous sur la joue de celui-ci, puis sur le nez, à intervalles irréguliers. « Je sens toujours bon pour toi. » Usant de ses abdominaux, Mingwei se redressa légèrement pour vérifier la porte qui était simplement posée contre. Peu importait pour lui qui n’était gêné que dans de très rares situations, alors qu’il se remit correctement contre Qintian. « Le premier qui fait une remarque, il aura  affaire à moi. » Même s’il comptait simplement les ignorer. Le seul problème qu’il y trouverait, serait d’être réveillé par un intrus et surtout, que sa moitié soit réveillée elle aussi. Il eut un petit rire qui lui raclait la gorge alors qu’il serra un peu plus le chinois dans ses bras. « Je suis l’ennemi et j’ai un otage. » Et quel otage. Car pour aucune raison au monde, il ne le laisserait filer.

Il commençait déjà à fermer les yeux, bercé par la respiration de son âme-sœur. Il était fatigué et sûrement que Qintian aussi mais pour rien au monde, ils ne bougeraient pour rejoindre un lit qui serait beaucoup plus confortable. Les bras, les jambes et le corps de sa moitié étaient plus confortables que tout au monde. « Il faut bien une première à tout. » Ils s’étaient beaucoup trop souvent endormis dans une baignoire pleine d’eau bien chaude pour leur bien. Ces moments où ils ouvraient les yeux, complètement nauséeux à cause de la chaleur et avec le bout des doigts tout fripé. « Dors, Tian tian. T’es fatigué. Je serai là quand tu rouvriras les yeux. » Lui aussi était fatigué et il avait hâte de retrouver Qintian dans ses rêves.
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Re: Post-attaque : On est jeunes et cons (Qin Tian) | 
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