ootd / Le temps avait passé. Les arbres avaient revêtus leur parure hivernale, couverts d'un manteau de neige. Une saison qu'appréciait particulièrement le styliste de renommée, Hitoshio Kô. Installé derrière le comptoir de sa succursale ouverte aux Etats-Unis, ses pupilles rehaussées d'une paire de lentilles de contact bleues se perdaient dans l'étendue qui s'offraient de l'autre côté de la vitrine. Il était bien, là, Kô. L'âme en paix, le cœur comblé comme cela ne l'avait jamais été auparavant.
La réussite l'avait emmené jusqu'à Los Angeles, à deux pas de la mer qu'il aimait par-dessus tout. Il avait ouvert une première boutique dans le centre-ville, et sa seconde était installée ici. Il y demeurait des heures, conseillant les clients qui entraient par curiosité, par connaissance, par recommandation, s'attablant derrière son bureau pour continuer de griffonner, de travailler sur ses futures collections. Ce jour-là, la veille de Noël, il avait laissé son employée rentrer chez elle plus tôt. C'était lui qui s'occupait de tout fermer. Il avait hâte de rentrer chez lui, chez eux. A cette pensée, un délicat sourire orna ses lèvres délicatement rosées. Il devait faire attention à l'heure et arriver avant son partenaire pour lui faire une surprise.
Il tira les rideaux ocres, verrouilla la porte d'entrée puis tira le rideau de fer. Cela fait, il n'eut pas longtemps à marcher, emmitoufler dans son manteau, le visage enfoui dans son écharpe et les mains cachées dans ses poches. L'hiver était rude dans cette partie du globe, mais cela ne le rendait que plus beau. Un instant plus tard, le jeune homme rejoignait ses appartements, ce luxueux loft qui, pourtant, n'était pas si démesuré. Tout était encore plongé dans l'obscurité. Il était seul... enfin, c'était sans compter sur sa petite chienne qui vint lui japper contre les jambes, réclamant quelques caresses sur la tête.

Tout était fin prêt. Le dîner attendait dans la cuisine, la table était dressée avec de belles bougies, et il avait décoré un petit sapin vert de somptueuses couleurs. Kô avait même enfilé sa tenue de Noël, spécialement concoctée pour ravir celui dont il attendait le retour avec impatience. Le cœur battant, il murmurait à Lilya, la petite chienne, de se tenir tranquille elle aussi. Le jeune homme lui avait accroché un joli nœud rouge autour du cou. Puis, soudain, il entendit la clé dans la porte et son sourire s'élargit. Les pulsations dans sa poitrine reprirent de plus belle tandis qu'il s'approchait doucement de la porte, lumières tamisées accueillant ainsi le visiteur tant espéré.

« Tadaima itoshii mono yo. »

Bon retour à la maison, mon amour.

@suh ji woong

[justify]Tenue / Ta vie a changé depuis que tu as rencontré ta moitié, ton âme sœur. Qui aurait cru qu'un jour tu mettes les pieds en Amérique et pourtant, pour lui tu l'as fait. Tu as quitté la Corée du sud en abandonnant ton métier. De toute façon tu n'aurais pas pu avoir une vie normale là-bas, tu as fait tellement d'infiltration que ta tête est connue des gangs de tout le pays. Tu as donc changé de vie et endossé ta véritable identité, Woo Sung, retraité des forces de l'ordre. Cependant tu n'es pas du genre à rester inactif alors tu t'es lancé à ton compte en tant que coach sportif. Il est évident qu'avec ton entrainement physique, tes années d'expérience et même ton passage à l'université, tu es calé sur le sujet. L'avantage c'est que tu peux mater des petits culs toute la journée....Non la vérité c'est que tu es libre de ton emploi du temps ce qui te laisse du temps pour l'homme de ta vie, Hitoshio Kô. Tu peux le suivre dans ses voyages et l'accompagner lorsqu'il a des défilés. Aujourd'hui tu es un homme heureux car tu n'as plus à te cacher. L'Amérique est la terre de tous les possibles pour un couple d'hommes comme vous. Tu n'as pas à redouter le regard des gens quand tu lui prends la main dans la rue, ou quand tu l'embrasses simplement parce que l'envie t'en prend. En somme tu vis ta plus belle vie et c'est heureux que tu pousses la porte de votre appartement en ce soir de Noel. Tu te doutes que Ko a préparé une petite soirée et tu as toi-même quelques surprises. En le voyant habillé en tenue de Noel, finement maquillé, un sourire accroché aux lèvres, le tien s'illumine. S'il te parle en japonais, tu lui réponds en anglais amusé

« Hello baby. »

Tu prends le temps d'ôter tes chaussures, habitude que vous n'avez pas perdu même si vous n'êtes plus en Coréen du sud. Une fois tes affaires posées et une caresse à Lilya, tu t'es approche de Ko pour le prendre dans tes bras. Tu lui caresses la joue, laissant ta main glisser vers sa nuque avant de lui offrir un doux baiser. Tu te plonges après dans ton regard en te mordant la lèvre

« Tu sais que t'es à croquer la dedans. Tu devrais le porter plus souvent...»

Ton regard te tourne ensuite vers le salon ou une table magnifique est dressé accompagné de la décoration de Noel et d'un sapin. Dans la maison c'est vrai que c'est lui qui s'occupe de la décoration. Oh tu as bien mis ta touche dans une pièce, les toilettes dans lesquelles tu as posé ta patte artistique dérangée. En cette période de Noël par contre tu l'as laissé gérer et le résultat est somptueux comme l'homme que tu tiens entre tes bras.

« Désolé je termine juste...je n'ai pas eu le temps de me préparer ou de t'aider. »

Tu l'as serré contre toi, t'excusant par ce geste de ne pas l'avoir aidé avec la préparation, ni le repas. Tu t'es perdu à nouveau dans ses yeux avec un sourire espiègle

« Rassure moi, c'est toi le plat de résistance, parce que j'ai bien envie de sauter le repas là. » La chienne réclame votre attention, ceux à quoi tu réponds. « Ah ca va Lilya, t'as qu'à dire que je pue. Avoue que c'est parce que tu veux le garder pour toi toute seule. » Tu caresses la chienne avant de reporter ton attention sur Ko « Qu'est-ce que tu as prévu ? J'ai le temps d'aller prendre une douche ? Tu veux venir avec moi ? » murmures tu avec un clin d'œil

@Hitoshio Kô

ootd / Il l'attendait, le coeur battant, le sourire s'étirant sur ses lèvres délicatement rosées. Lui, cet homme, Woosung, avec qui il avait traversé tellement de choses. Aujourd'hui, Kô pouvait clairement dire qu'il vivait la vie qu'il avait tant rêvé - même si, bien sûr, elle connaissait son lot de joie et de chagrin. Il lui souriait avec bonheur, patientant avec une hâte non dissimulée que son interlocuteur le prenne dans ses bras et lui dise que c'était lui qu'il aimait. Parce qu'il y avait quand même des choses qui ne changeaient pas !
Un frisson s'étendit dans le corps du plus jeune quand le brun l'attira contre lui pour lui offrir un baiser. Gloussant comme une demoiselle à ses compliments, jouant un peu à entortiller une de ses longues mèches blondes autour de son doigt, pupilles connectées à celles de Woosung.

« Il te plaît ? J'ai terminé de le coudre aujourd'hui spécialement pour toi. »

Suivant son regard, Kô remarqua alors que son partenaire voyait toute la petite préparation qu'il avait faite. Il était comme ça, Kô, quand il aimait quelqu'un, il ne le faisait pas à moitié. Il avait fait de son mieux pour faire une belle table de Noël, invitant un peu plus de magie dans leurs assiettes. D'ailleurs, il secoua doucement le visage pour signaler que ce n'était rien.

« Tu sais que j'aime faire ça, alors ne t'inquiète pas. Tu as juste à profiter de tout ça... »

Sur la pointe de ses pieds nus, il déposa un baiser dans le cou de Woosung avant de se remettre à rire doucement à ses mots.

« Hors de question, moi je ne suis que le supplément du dessert ! On verra si tu arrives à tenir jusque-là, ajouta-t-il en lui caressant tendrement le bras, coulant ses prunelles dans les siennes. File te laver, moi je suis déjà prêt, et je termine de dresser le repas. »

Comme une anguille, il se faufila en-dehors des bras chaleureux du brun pour le pousser doucement vers la salle de bain, faisant mine que son odeur était effectivement bien trop forte - en vérité, Kô aimait l'imaginer en train de coacher des gens, en sueur, et se dire qu'il n'était rien que pour lui. Cela continuait de le faire sourire alors qu'il repartit en cuisine pour vérifier les plats au four et commencer à prendre les entrées dans le réfrigérateur pour les déposer dans leurs assiettes sur la table. Ensuite, Kô tamisa les lumières, alluma plutôt des bougies et n'hésita pas à passer un fond de musique. Lilya traînait dans ses jambes et il la saisit pour faire mine de danser avec elle quelques secondes avant de faire signe à Woosung, si parfait dans ses habits propres, de les rejoindre. La chienne relâchée, Kô saisit le brun par son haut pour l'attirer à lui et l'embrasser une nouvelle fois. Tout n'était-il pas si parfait ?
Abandonnant un soupir d'aise en déposant sa tête contre le torse de Woosung, Kô se rappela aussitôt de son premier cadeau qu'il souhaitait lui offrir. Il le quitta rapidement pour revenir et lui déposer un bonnet de père Noël sur la tête.

« Fabrication maison également, déclara-t-il. Est-ce que tu as faim, maintenant ? L'entrée est sur la table. »

De sa main aux doigts vernis, il vint saisir celle de Woosung pour l'entraîner à sa suite. Le temps paraissait s'arrêter et, pour une fois, Kô désirait qu'il continue de filer afin de pouvoir passer chaque jour supplémentaire aux côtés de cette personne, de cet homme, qu'il chérissait avec tant d'amour.

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue/ Tu n'as jamais été aussi heureux qu'à cet instant, Kô au creux de tes bras dans un foyer respirant l'amour et la magie des fêtes. Tu te rappelles le début de votre relation houleuse. Tu te souviens encore de votre premier baiser que vous avez échangé alors qu'il était aussi déguisé et toi aussi. Cela fait des années pourtant ses lèvres ont toujours le même gout dont tu ne te lasses pas. Ce baiser n'est d'ailleurs que l'apéro et tu espères arriver rapidement au dessert avec un double supplément chantilly. Pour l'heure tu vas à la douche. Il ne te faut pas réellement longtemps, tu as déjà pris une douche en sortant du boulot. Là c'est juste pour te faire beau, une touche de parfum et des habits élégants. Cependant par-dessus tu enfiles une veste et un pantalon de noël avec une fausse barbe. En sortant tu t'annonces avec un "Hoho" grave. En voyant Kô venir vers toi, tu l'accueilles les bras grand ouvert, profitant de cette courte étreinte. Lorsqu'il t'approche avec un bonnet de père noël, tu jettes la camelote que tu as acheté avec le costume en riant.

« Tu penses à tout dit donc. Est-ce que tu veux garder le père noël avec toi ou voir ce qu'il y a dessous. »

En effet il va devoir te déshabiller pour entrevoir la tenue que tu as réellement préparé, même s'il peut surement déjà voir ton pull et ta veste de costume. A sa proposition de diner, tu te mords la lèvre, t'approchant à son oreille pour lui répondre.

« Je suis affamé, mais il parait que je dois attendre le dessert. »

Tu lui mordilles le lobe de l'oreille avant de reculer pour afficher un petit sourire coquin. Tu lui attrapes la main pour l'entrainer à table, venant lui tirer la chaise comme à une princesse. Après tout ce soir Ko est ta mère noël et tu comptes bien le combler de cadeaux. Tu n'es pas certain qu'il veuille ouvrir les cadeaux tout de suite. Aussi tu préfères commencer à servir les entrées qui donnent l'eau à la bouche.

« Tu as encore fait des merveilles, c'est quoi le menu ce soir ? »

Tu as beau te languir de lui faire découvrir ses cadeaux, tu ne veux pas aller trop vite en besogne. Tu préfères profiter de ce moment romantique. Qui a dit que tu n'étais pas romantique ? Tu adores l'ambiance que Kô a créé, pour une fois dans ta vie tu te sens bien dans un endroit. Cet appartement n'est pas simplement un lieu de vie dans lequel tu dors parfois. Tu as longtemps multiplié les logements durant tes infiltrations. Aujourd'hui grâce Ko tu as peu posé les valises. Le tout n'a pas été facile pour l'âme de vagabond que tu es. Pourtant à présent tu te sens ici chez toi et c'est surtout parce qu'il est là à tes côtés. Tu le gratifies d'un sourire rempli d'amour, témoin de la suite de pensées que tu viens d'avoir. Il a fait tout le repas alors c'est toi qui sert l'entée et aussi les verres. Une fois cela fait, tu t'assoies et lève ton verre pour trinquer avec lui.

« Joyeux Noel Kô. Je suis heureux tu ne peux pas imaginer. Je t'aime tu le sais ça hein ?! »

@Hitoshio Kô

ootd / Kô ne pouvait pas s'empêcher de laisser ce sourire traîner sur ses lèvres rosées. L'atmosphère qui s'élevait dans la pièce avait quelque chose d'intemporel et il savait qu'il n'avait jamais vécu une telle chose auparavant. Même s'il y avait des hauts et bas entre Woosung et lui, comme pour n'importe quel couple, ils tenaient l'un à l'autre d'une force incroyable. Le père noël qu'était Woosung sortit alors de la salle de bain en grande cérémonie, faisant pouffer un peu plus encore le blond qui vient lui déposer une bonnet rouge et blanc sur la tête, l'entraînant ensuite à danser quelques minutes.

« Mmh, je ne sais pas si je vais pouvoir résister aussi longtemps... » murmura-t-il en glissant ses mains sous le haut du costume rouge.

Un délicat gémissement s'échappa de ses lèvres quand Woosung vint s'amuser avec son oreille. Comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient, Kô en voulait encore plus de cet homme qui lui faisait battre le coeur à la chamade. Un seul homme qui avait renversé tout son monde des années plus tôt, et, malgré les épreuves de la vie, aujourd'hui ils étaient main dans la main. Ses prunelles brillaient d'une lueur fascinée, conquise. Il n'y avait qu'une soirée pour célébrer Noël, mais chaque jour était une occasion différente pour passer du temps ensemble, pour se plaire et se satisfaire.
Son sourire s'étira un peu plus quand le brun l'aida à s'installer à table, tirant sa chaise pour qu'il puisse s'y asseoir. Kô était traité comme un véritable prince... ou une délicate princesse ? Les deux dénominations lui plaisait bien, dans tous les cas. Ensuite, Woosung s'attela à servir les entrées disposées sur la table que le plus jeune avait préparé.

« L'entrée ce sont des légumes que j'ai fait rôtir et poêler avant de les déposer sur la tartine de pain grillé, expliqua alors Kô avec passion. Le plat, j'ai choisi un rôti de dinde fourré, avec une purée de patate douce. J'ai essayé de faire un repas typiquement américain, alors j'espère que ça sera bon. »

Il rit un peu en désignant l'une de ses mains où il s'était coupé en préparant les patates douces. A vrai dire, il connaissait cela, mais n'en avait encore jamais cuisiné. Il n'aurait jamais songé qu'elles étaient si dures à cuisiner. Elles n'avaient de "doux" que leur nom. Et puis, pour le dessert, il n'avait pas envie de le dire encore à Woosung, désirant conserver un peu de surprise. Le verre de vin remplis, Kô imita son aîné en le levant vers lui. Il sentit ses joues s'empourprer légèrement alors qu'il n'avait même pas encore bu.

« Joyeux Noël à toi aussi, Woosung, répondit-il ému. Moi aussi je t'aime et je suis vraiment content que tu sois là avec moi. »

Il porta le verre à ses lèvres pour boire une gorgée, souhaitant ensuite un bon appétit à son père noël. Ses pupilles allaient et venaient de son entrée à cet homme de l'autre côté de la table.

« Tu sais, parfois, j'ai l'impression que tout ce qui nous arrive n'est pas réel. J'ai toujours rêvé de tout ça et maintenant... maintenant j'ai tellement plus ! Tu es la meilleure chose qui me sois arrivé. »

Son regard doux, amoureux, rencontra celui de Woosung et il songea qu'il ne pourrait jamais le voir s'échapper, qu'il ne pourrait jamais se lasser de lui. La séquence émotion se stoppa sous les jappements de Lilya qui quémandait aussi de l'attention, voulant sans doute un morceau de ce qu'il se passait sur la table. Kô en rit un peu avant de lui assurer qu'il lui donnerait un bout de rôti quand ce serait le moment.

« Au fait, comment s'est passée ta journée ? Est-ce que tu penses avoir des vacances bientôt ? »

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue | Tu te laisses entrainer dans la danse sans aucune résistance. Tu soupires d'aise lorsque tu sens ses mains sur toi. Tu as toujours été très tactile, cependant cela fait bien longtemps qu'il y a plus que lui qui te faire trembler de plaisir. Il t'a fait découvrir autre chose, des sensations inconnus jusqu'alors, parce que dénudé de sentiment. Chaque caresse te brule la peau, laissant une trainée de frissons. Il a redessiné ton corps sous ses coups de pinceau couleur de l'amour. A tes yeux c'est un artiste, au sens propre et figuré. Il a révélé le meilleur en toi parce qu'il a su lire sous tes masques. Aucune tu n'as plus de secret pour lui et inversement. Ce moment de complicité évidente n'est qu'une des exemples. Une fois à table tu l'écoutes détailler le menu. Lorsqu'il parle des légumes, tu viens en piquer un avec tes doigts pour gouter. Se faisant tu lui as bien sûr lancer une grimace faussement désolé. Ton visage s'est instantanément transformé, lâche un hum sonore. Tu ne le coupe pas mais tu acquisses signe que c'est terriblement bon. Tu suis son regard et t'inquiète en voyant le pansement.

« Rien de profond hein ? Sinon je peux jouer les infirmières. On a encore la tenue, même si je crois qu'elle est pas à ma taille. »

Tu pouffes de rire, attenant malgré tout sa réponse, réellement soucieux. Tu apprécies le vin choisi, tout en finesse comme Kô  que tu dévores des yeux. Tu n'as pas relever l'impasse qu'il a fait sur le dessert. Tu ne veux pas gâcher la surprise. Ton sourire ne peux pas plus s'agrandir après sa déclaration. Tu n'aurais été ailleurs pour rien au monde. En réalité maintenant c'est lui ton monde. Le repas commence et tu t'exclames encore.

« Waou Kô. Tu n'arrêteras jamais de m'impressionné. C'est délicieux, comme toujours. »

Tu pouffes de rire lorsqu'il s'étonne de votre parcours et bénir ta rencontre. En effet qui aurait cru que vous en seriez là aujourd'hui ? Tu gardes encore des souvenirs amères de vos disputes. D'ailleurs celles-ci sont toujours aussi rocambolesque. Il faut dire que vous êtes unique en votre genre. Pour seule réponse, tu lui offres un regard rempli d'amour et de passion. Tu acquisses silencieusement. Tu n'aurais jamais cru être aussi heureux un jour et pourtant c'est le cas ? Ta vie n'a jamais été aussi douce et ça c'est entièrement grâce à lui. Alors que vous mangez la conversation continuer et à sa question, tu lui souris

« Tu sais que je peux prendre les vacances que je veux. Je pourrais m'arrêter de travailler et vivre à ton crochet. Après tout t'es une star maintenant. »

Tu pouffes de rire mais au fond tu es sérieux. Kô gagne bien sa vie avec sa marque et c'est sans compter sur ta retraite de flic.

« D'ailleurs, tu t'es décidé pour le défilé, on se fait un week end à Paris ou pas alors ? »

@Hitoshio Kô

ootd / Tout ça. Tout ça c’était tellement… incroyable. Kô avait toujours été un enfant qui rêvait au grand amour, qui rêvait au prince sur son chevalier blanc quand bien même il avait été déçu des hommes et qu’il en avait déçu plus d’un à son tour. Il savait qu’il avait aussi déçu Woosung, comme ce dernier l’avait aussi déçu. Et pourtant, des années plus tard, c’était ce même homme qui se tenait à sa table, qui lui prenait les mains et l’enlaçait, l’embrassait et l’embrasait. Tous ses petits jeux, Kô ne les oubliait pas, mais ils ne lui manquaient pas. Il savait qu’il pouvait avec aisance s’adonner à tout ce qu’il désirait auprès de Woosung, que rien ne serait perçu trop pudique ou extravagant. La confiance entre eux avait été reconstruite au fur et à mesure de leur histoire et le temps durait autant que cette relation pensée improbable. Woosung était peut-être entré dans la vie de Kô à l’instant où il l’avait fallu.
Ce fut donc pour toutes ses raisons que le cœur du blond sembla imploser au début de ce repas, qu’il déclara toute son affection pour son partenaire, sentant ses joues légèrement se colorer. Mais il n’avait pas honte de tous ses sentiments, il n’avait pas honte de partager son quotidien avec lui et de le lui dire. C’était ça, le bon secret, n’est-ce pas ? Alors, doucement, il secoua la tête pour signaler que non, sa blessure n’était pas bien grave. Une erreur d’inattention après tout.

« Tout va bien, et je préfère quand c’est moi qui prends soin de toi de cette manière. »

Il rit légèrement en pensant quelques secondes à tous ce qu’ils pouvaient entreprendre de manière si intime. Jusqu’alors, Kô n’aurait pas songé que connaître réellement les goûts, les désirs et les envies d’un autre serait bien plus excitant encore que de piocher chaque soir un lit différent. Et, sous les regards de Woosung, il se sentait encore plus beau, encore plus vivant. C’était des sensations auxquelles il ne s’était toujours pas fait, appréciant ces œillades, appréciant ces compliments et tous ces gestes pourtant si simples qui faisaient chavirer son cœur – et son corps. Ne faisait-il pas déjà chaud dans leur salon ?

« Il faut dire que je suis plutôt doué pour la mode, le stylisme. Alors la notoriété n’était qu’une question de temps. »

Kô sourit de nouveau en portant son verre à ses lèvres rosées. Fier de lui, fier de sa réussite, Kô pouvait parfois avoir la grosse tête, mais il se disait souvent qu’il en avait assez bavé pour ne pas se faire gonfler tout seul les mollets.

« Je n’ai pas encore répondu pour le défilé, dit-il en terminant de manger. C’est vrai que j’aimerais beaucoup voyager en France... »

Il croisa le regard de son interlocuteur avant de se lever de table pour commencer à rapporter les assiettes vides de l’entrée et servir le plat principal qui était mis au chaud dans le four. Avec précaution, Kô attrapa le plat et le déposa sur la table, laissant le soin à Woosung de les servir. D’un geste de la main, il coinça l’une des longues mèches blondes de ses extensions derrière son oreille et il reprit la parole :

« Si tu viens avec moi, je sais que j’y arriverais. Est-ce que tu m’emmèneras sur les Champs-Elysées de nuit, Woosung ? »

Il s’imaginait déjà pendu à son bras, vêtu de ses plus beaux atours pour briller plus fort encore que les lumières de la ville Française. Il balaierait les envieux d’un geste du bras parce que cet homme auquel il était accroché était le sien. Ces pensées étirèrent son sourire tandis qu’il jouait avec sa coupe de vin entre ses doigts.

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue | Toi qui a toujours eu peur de t'attacher, toi qui a toujours fuir l'engagement, toi qui a toujours éviter de t'accrocher à quelqu'un, aujourd'hui ta vie c'est lui : Kô. Il t'a appris l'importance le sens du mot amour. Il t'a redonné confiance à l'autre et t'a fait comprendre la magie des sentiments. Tu ne saurais pas l'expliquer, même un million de mots ne serait pas assez pour exprimer tout ce que tu ressens plus lui. Tu ne croyais pas aux âmes sœurs et pourtant c'est bien ce qu'il est, une évidence. Vous avez autant de points communs que de différences et ce mélange de vous crée quelque chose de nouveau, quelque chose de beau. Au fond tu es convaincu que c'est grâce à lui. Il a toujours su rendre les choses belles, peut être grâce au regard qu'il porte sur la vie, peut être autre chose. En tout cas aujourd'hui il ne fait pas partie de ta vie, il est ta vie. C'est pour ça que t'inquiète autant et sa réplique ne te rassure qu'à moitié. Tu lui caresses d'ailleurs la main avant de la libérer pour que vous puissiez manger.

« J'aime quand c'est toi qui prend soin de moi. »

Tu esquisses un sourire malicieux, sachant bien qu'il va comprendre ton sous-entendu. Heureusement cela fait bien longtemps qu'il n'a pas eu à panser tes blessures à cause de ton travail et tu te sens chanceux d'avoir survécu et de l'avoir eu à tes cotes aux moments les plus durs. C'est peut-être pour ça que tu apprécies encore plus cette vie et la douceur de celle-ci. La conversation continue, dérivant sur vos projets dans un avenir proche. Lorsqu'il débute en se vantant de son talent, tu ne peux qu'approuver. Dès le départ tu avais vu une personne brillante et déterminée en lui. C'est d'ailleurs ce qui t'a séduit avant tout le reste, cette passion qu'il avait et qu'il a toujours vu dans les yeux.

« J'ai toujours cru en toi et aujourd'hui ce n'est que le juste retour des choses. Le monde te voit enfin comme je te vois : éblouissant et fabuleux. »

A nouveau tu souris, rictus qui ne se détache que rarement de tes lèvres lorsque tu es avec l'élu de ton cœur. Car c'est lui qui trône sur ton cœur et n'a jamais cédé sa place. Tu le laisses s'occuper d'amener la suite, t'exclamant lorsqu'il le dépose sur la table

« Ça sent divinement bon Ko, merci pour le repas. »

Tu t'attelles au service alors qu'il reprend, te demandant si tu le mèneras sur les Champs Elysées. Tu pouffes de rire en terminant de servir avant de rasseoir.

« Quelle question ? Tu sais que je t'amènerais sur la lune si je pouvais. »

Tu ne peux t'empêcher de rire en voyant les étoiles brillées dans ses yeux. Il est surement en train de s'imaginer une scène de film dans sa tête. Toi ce qui te fait rêver c'est d'être avec lui, ici ou ailleurs. Du moment qu'il est heureux, tu es heureux. C'est bête et pourtant c'est vrai, ton bonheur est lié au sein, aussi tu reviens sur ce défilé, souhaitant lui témoigner encore une fois tout ton soutien.

« Je suis sur que tu y arriveras sans moi, mais je ne manquerais ça pour rien au monde. Et après le défilé je t'amènerais manger au sommet de la tour eiffel, ça te dit ? J'irais bien visiter le Louve et toi est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais faire en France ? »

@Hitoshio Kô

ootd / Si un jour on lui avait dit qu'il s'installerait à Los Angeles, qu'il ouvrirait ses boutiques de mode avec ses propres collection, et qu'il vivrait avec l'homme qu'il aimait, Kô n'était pas certain qu'il y aurait cru. C'était des sensations nouvelles, particulières, mais si plaisantes à vivre. Il ressentait enfin cette chose que l'on nomme "chez soi", être chez soi, être soi-même. Ce Noël ressemblait à une consécration de toute une vie à se battre contre ses démons intérieurs, contre ce monde injuste qui ne lui avait pas facilité la tâche. Kô connaissait aussi les démons qui étaient enfermés dans la cage de Woosung, peut-être pas tous, tout comme lui, mais ils savaient qu'ils étaient là l'un pour l'autre pour se soutenir, s'épauler, peu importe les instants.
Se voir briller dans les yeux de son partenaire n'avait pas de prix pour le plus jeune. La main accrochée à sa coupe de vin, le japonais sentait déjà l'alcool lui monter à l'esprit, appréciant plus que de raison toutes ces attentions offertes par son aîné.

"Qui aurait cru t'entendre dire ça, des années auparavant."

Un rire cristallin sortit de ses lippes finement maquillées en souvenir de leurs années d'université. Des rires, bien sûr, des pleurs et des disputes terrifiantes qui faisaient encore frissonner Kô des années plus tard. Il se mordit légèrement la lèvre inférieure tout en se redressant pour amener la suite des festivités. L'odeur des plats s'échappa du four pour venir emplir l'atmosphère chaleureux de la table.
Et les rêves revinrent continuer de combler le reste, les échanges d'amour sans rien se dire, les sourires étirés et les âmes construites. Kô avait toujours voulu se rendre en France, et son défilé était l'occasion de le faire. D'autant plus en compagnie de Woosung, il acquiesça, maintenant certain de répondre par la positive aux créateurs qui l'avaient appelé quelques jours plus tôt.

"A l'évidence, tu connais mes goûts de luxe, s'amusa-t-il en commençant à manger le plat. Le Louvre est une excellente idée pour que je puisse m'inspirer des plus grands peintres ! Hm... Et puis nous irons nous balader sur la Seine, en bateau mouche ! Nous danserons sur le pont des amoureux ; comme la vie sera belle."

Il jouait de ses mains, ses prunelles scintillantes à l'évocation de tout ceci et à l'air amusé de Woosung. Kô quitta alors sa chaise, sa coupe de rouge dans la main, pour venir s'asseoir sur les genoux de son interlocuteur, glissant ses bras sur sa nuque, face à lui.

"Il n'y aura que toi et moi."

Avec une passion brûlante, le jeune homme déposa ses lèvres sur celles de son amant, l'emportant dans un ballet hors du temps. Oui, seulement Woosung et Kô. La Princesse accrochée au bras de son Roi. Et le feu les consumant à l'éternité, infinie.

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue | Tu ris avec lui, réellement amusé de sa réflexion. En effet qui t'aurait dit ou tu en étais aujourd'hui ? Personne n'aurait pu le prévoir, encore moins toi. Et pourtant, tu es bien là avec l'élu de ton cœur. Au fond si tu avais écouté ton cœur tu l'aurais su. A la première rencontre tu aurais dû comprendre la complainte de ton cœur, seulement à cette époque tu étais sourd, trop peureux pour faire confiance à ton cœur. Cette période te semble loin. Aujourd'hui ton cœur est comblé et s'exprime librement. Tu laisses un sourire ravi illuminer ton visage lorsqu'il confirme votre visite au Louvre. Il est évident que des deux c'est surement lui le plus artiste, pourtant tu apprécies l'art en général. Tu acquisses à son idée d'une balade sur la Seine et un passage sur le pont des amoureux. En effet la vie sera belle, quoi qu'elle l'est déjà. Tu es l'homme le plus heureux du monde, d'autant plus lorsque Kô se lève pour venir s'installer sur tes genoux. Tu te plonges dans ton regard avant qu'il ne t'offre un baiser langoureux. Le repas était fini et maintenant que Kô est si près de toi, tu as envie de passer au dessert, comme il vient de mentionner juste lui et toi. Avec un regard coquin, tu reprends.

« Toi tu veux passer au dessert ? »

C'est évidemment rhétorique puisqu'en réalité c'est toi qui veut le dévorer et tu es certain qu'il le comprend. Tes bras l'enlacent alors que tu viens à nouveau l'embrasser en le pressant contre ton corps. C'est vrai que vous êtes avide l'un de l'autre. Il ne se passe pas une journée sans que vos corps se réclament et généralement cela finit par un échange plus charnel. Pour autant avant de lui ôter son costume de noël, de l'habiller de le chantilly et le dévorer, tu veux lui offrir ses cadeaux. Surement parce que l'un d'eux pourrait être utilisé en suivant. Tu te lèves en le portant sans mal. Tu lui demandes de fermer les yeux avant d'entrer dans la pièce qui vous sert de bureau. Tu le déposes sur le coin du bureau avant de t'avancer vers le placard. Cela fait déjà quelques temps que tu lui as demandé de ne pas ouvrir le placard du bureau, prétextent qu'il y a son cadeau dedans alors qu'en réalisé le cadeau c'est le placard.

« Tu peux ouvrir les yeux. »

Tu as ouvert les portes pour dévoiler l'aménagement que tu as fait. Cette pièce a toujours été trop petite pour vous deux, en effet lui a son atelier de stylisme et toi une machine de musculation, sans parler du bureau. Tu as décidé de réaménager différemment la pièce, notamment de lui faire un espace rien à lui en utilisant le placard. Tu espères que cela va lui plaire et qu'il ne pensera pas que tu prendras plus de place ailleurs. Un autre cadeau se trouve sur le bureau, bien emballer qu'il lui faudra ouvrir.
@Hitoshio Kô

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