ootd / Le baiser l’emporta dans un désir croissant, si bien qu’il fut obligé de déposer sa coupe de vin sur la table, ses doigts jouant avec plaisir dans les cheveux sombres de son interlocuteur. Kô était avide de Woosung : de son corps, de ses caresses, de ses baisers. Il était le seul homme pour lequel ses sentiments ne s’estompaient pas depuis des années, bien au contraire. Plus les années filaient, plus il avait l’impression de brûler pour lui. Il aimait l’attention que son homme lui offrait, toute cette chaleur et ce réconfort entre ses bras musclés. Les mauvais souvenirs s’étendaient dans le passé pour que leurs vues s’étirent uniquement vers le futur désormais. Kô se mit à rire quand son partenaire lui demanda s’il souhaitait tout de suite passer au dessert ; et pourquoi pas ? Des frissons s’emparèrent de son corps, la distance entre eux réduite à néant pour un nouvel échange passionné.
Il en voulait bien sûr un peu plus encore, le blondinet déguisé, néanmoins l’excitation fut différente – mais pas moindre – quand Woosung le porta, l’emporta, en lui demandant de fermer les yeux. Kô s’exécuta, sentant les battements de son cœur s’affoler derrière sa poitrine. Il finit par être déposé sur une surface dure et il se doutait plus ou moins qu’il était maintenant dans la pièce qui leur servait de bureau à tous les deux. Cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas pu y venir, Woosung conservant avec secret son cadeau à l’intérieur. Kô avait ainsi eu tout le loisir d’imaginer milles et une choses sans jamais demeurer fixé sur une idée en particulier. Il avait hâte de savoir de quoi il s’agissait.

« Woo, tu me fais beaucoup trop languir… Est-ce que je peux regarder ? »

Esquissant une légère moue contrariée, elle fut rapidement remplacée par un magnifique sourire et une expression d’étonnement total à la découverte du placard incroyable.
Kô se laissa glisser du bureau où il avait été perché et il s’approcha, sans un mot, des deux portes grandes ouvertes sur tout un atelier. Des tissus étaient accrochés çà et là, des ustensiles de couture, des machines et des rangements par dizaine. Toutes ces couleurs étaient si belles, tout ceci était vraiment incroyable et Kô sentit des larmes de joie naître dans ses prunelles. Tandis que ses doigts caressaient avec délicatesse une étoffe de qualité, il pivota légèrement sur ses talons, observant Woosung posté un peu en retrait.

« C’est le plus beau cadeau qu’on m’a jamais fait… » murmura-t-il.

Quelques minutes passèrent encore. Tout était rangé par coloris, par qualité. Woosung avait dû passer des heures entières à faire tout ceci. Kô était vraiment touché de ce cadeau. En comparaison au cadeau qu’il lui avait fait (et pas encore ouvert), Kô se sentit un peu gêné. Il revint vers lui pour lui prendre la main et se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser.

« Merci, merci, c’est si beau ! Tout est si parfait. »

Ce ne fut qu’ensuite qu’il remarqua un paquet posé sur l’atelier, juste à côté de l’ordinateur. Intrigué, il échangea un regard avec son aîné avant de partir l’ouvrir. Il fronça les sourcils, tournant et retournant la boîte en carton mais se sentit de nouveau gêné. A l’évidence, il avait bien compris que c’était un cadeau érotique cependant…

« Il va falloir que tu m’expliques comment ça fonctionne, lui dit-il en un sourire. Est-ce que tu veux ouvrir ton cadeau à présent ? »

Aussitôt demandé, Kô fonça dans le séjour afin de saisir son paquet et de revenir pour le tendre à Woosung. Bien emballé, il avait écrit quelques mots de remerciements, ainsi qu’un je t’aime, sur une petite carte accrochée au ruban. Ce cadeau, il l’avait entièrement fait lui-même. Une sorte de scrapbooking, retraçant un peu leur relation, avec des photos, des dessins, des chansons, des tissus, toute sorte de choses qui les rappelaient l’un à l’autre. A la fin, Kô avait laissé des pages vierges, notant que l’histoire ne faisait que commencer.

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue | Tu es ému de voir la joie dans les pupilles de celui que tu aimes. C'est pour ça aujourd'hui que tu vis, pour lui, à traverse lui. Si certains se marient en prêtent serment pour le meilleur et le pire, toi tu lui es fidèle pour le meilleur au traverse du pire. Aujourd'hui le pire est derrière vous et il ne reste que le meilleur, comme ce Noel idyllique et la lueur de bonheur que tu perçois.

« Oh ce n'est pas grand-chose, j'ai juste rangé toutes tes affaires là hein. »

Tu pouffes de rire, minimisant le travail car au fond, tu as fait un peu d'aménagement et surtout beaucoup de rangement. C'est vrai que tu es minutieuse, autant que lui. Par-dessus le marché tu le connais par cœur, ses habitudes de travail et son organisation, ce qui t'a permis d'agencer le tout au mieux. Tu le prends dans tes bras lorsqu'il s'approche. Dans son léger baiser tu sens toute son émotion et cela te fait vibrer de bonheur. Tu lui caresses la joue en remettant une mèche blonde derrière son oreille avec un sourire.

« C'est toi qui est parfait Kô. »

Un tendre sourire et tu le laisses repartir pour découvrir le dernier cadeau. Tu ne serais pas toi sans avoir apporté une couche de malice dans ce Noel et encore ce n'est que le début de la soirée. Tu lui as promis et tu comptes bien le manger avec un supplément chantilly. Tu pouffes de rire en le voyant observer l'objet. Aux fils de votre relation tu lui as fait découvrir un tas de choses, car tu aimes bien les jouets de ce style.

« T'en fait pas, le mode d'emploi c'est moi. »

Tu lui fais un clin d'œil avant de t'approche, acquiesçant, impatient d'ouvrir ton cadeau. Connaissant Kô tu sais que c'est surement quelque chose de fait main. Non pas parce que vous n'avez pas les moyens, simplement parce que tu sais qu'il aime mettre tout son amour dans ce qu'il fait, dans son travail, sa cuisine et tout ce qui te concerne aussi. Tu n'as aucun doute que son cadeau sera parfait. Tu le suis au salon et sourit rien qu'en voyant l'emballage.

« J'aurais presque pas envie de l'ouvrir. »

Tu lâches un sourire amusé, avant d'ouvrir avec précaution le papier. En découvrant le livre de scrapbooking, tes yeux se sont arrondis et tu as lâché un waou en caressant la couverture. En ouvrant la première page, tu n'as pas pu t'empêcher de lui lancer un regard comblé.

« Kô c'est magnifique ! Merci ! »

Tu es venu l'enlacer, blottissant sa tête dans son cou en lui murmurant

« Je t'aime tant… »

Après cette étreinte tu l'as gardé contre toi, l'entrainant sur le canapé pour feuiller le livre. Tes yeux sont rivés sur celui-ci, observant les photos, les mots d'amour et la décoration de chaque page. Il n'y a pas de plus beau cadeau que d'avoir retracé votre amour, gravé à jamais dans ce livre. Ce n'est surement que le tome un et pourtant cela représente tellement pour toi. Alors c'est ça l'amour, résumé dans un simple livre ? Non c'est bien plus, mais ce geste, ce cadeau, toute l'attention et l'amour qu'il a mis, te touche énormément. Tu ris en observant certains photos, te rappelant vos souvenirs, comme cette première fois à la mer ensemble, ou ce voyage au Japon. Tu viens l'embrasser à nouveau avec un sourire radieux.

« C'est pour ça que tu n'arrêtes pas de prendre des photos de tout hein avoue ! Est-ce que j'aurais droit à une version plus dénuée ? »

Tu affiches un air coquin en passant ton bras dans son dos pour l'allonger sur le canapé et venir l'embrasser plus langoureusement.

@Hitoshio Kô

ootd / Si, ça l’était. C’était « grand-chose » parce que personne n’avait jamais fait ça pour lui auparavant. Jamais personne ne lui avait permis d’exister autant, de prendre cette place, dans cet endroit, de briller et de s’étendre de cette manière. Woosung lui offrait un bureau de travail, à l’évidence, mais qui avait tellement plus de significations que ça pour le styliste. Kô était l’homme le plus chanceux de la terre, à ne pas en douter, et il ne pouvait pas rêver mieux. Ce Noël allait de surprises en surprises et tout cela était si parfait. Comment ne pas se perdre dans tout cela ?
Alors, le sourire aux lèvres, il entraîna cette fois-ci son amant dans le salon pour lui offrir ce qu’il avait, lui aussi, fabriqué de ses mains. Un carnet où les plus beaux instants de leur histoire étaient retracés. Des fragments volés dans chaque épisode afin qu’ils n’oublient jamais vraiment. Les souvenirs étaient les choses les plus précieuses, qu’il ne voudrait ne jamais perdre. A l’instar de l’homme qui lui sourit, qui l’enlace, à ses côtés. Il ne put s’empêcher de glousser en voyant la douceur dans les mains de Woosung lorsqu’il déballa avec précaution le papier.

« J’espère que tu aimeras encore plus ce qu’il y a à l’intérieur. »

Kô sourit un peu plus fort à l’étreinte instaurée, ramenant ses jambes contre lui pour abandonner complètement sa tête sur l’épaule de Woosung. Les pages se tournèrent, les unes à la suite des autres, les ramenant dans des moments agréables, des odeurs, des parfums, des couleurs, des tissus. Kô avait fait attention de ne rien manquer, de ne rien oublier. Sous chaque photo était inscrit un texte, une date, ou encore une citation. Cela avait été un travail de plusieurs mois qu’il avait aussi emporté à son atelier, s’y penchant dès qu’une minute s’était offerte à lui. Un instant il avait cru ne pas pouvoir terminer en temps et en heures, mais tout était rentré dans l’ordre.

« Je t’aime aussi, mon amour. »

Tout dégoulinait de tendresse, d’une douceur incroyable. Leur petite chienne était aussi venue les rejoindre, jappant pour que Kô la prenne entre ses bras. Ils se rappelèrent ensemble les voyages, cette première fois au Japon, le pays natal de Kô, cette première fois où ils avaient été adopter Lilya.

« Je suis vraiment que ça te plaise. »

Parce que pour lui, voir le sourire radieux de son petit ami était ce qu’il possédait de plus cher à ses yeux. Ensemble, ils avaient surmonté tellement de choses que cette soirée retraçait avec tant de justesse que l’émotion était palpable. Embrasé par le baiser, Kô repoussa doucement l’animal qui partit s’installer près de la cheminée sans demander son reste. Il en rit un peu, une fois basculé sous le corps chaud de Woosung. Ses doigts se faufilèrent sur l’arête de sa mâchoire qu’il caressa avec tendresse et il tira ensuite sur sa chemise pour qu’il vienne plus près de lui. Scellant leurs lèvres à nouveau, Kô lui murmura à l’oreille :

« Tu peux faire de moi ce que tu veux, tu le sais bien… »

Un instant, il songea à ce cadeau surprenant que lui avait fait Woosung, sans savoir encore de quelle façon procéder pour prendre du plaisir avec. Ses joues s’empourprèrent alors, mais il se doutait bien que son amant ne manquerait pas d’y revenir lui aussi. Avec avidité alors, ses mains glissèrent dans le dos du brun, sous sa chemise, retraçant chaque muscle avant d’intervertir leurs positions. Kô, désormais au-dessus, vint parsemer de baiser le cou de Woosung, déboutonnant déjà sa chemise tandis que sa propre jupe de mère noël remontait sur ses cuisses, dévoilant la courbe de ses fesses.

« Ne disais-tu pas vouloir déguster le dessert ? »

Il se remit à rire, jouant avec les longues mèches blondes ajoutées à ses cheveux teints de la même couleur.

@suh ji woong

Gif Costume & Tenue | Tu lui lances un regard coquin, rempli de sous-entendu. Tu ne formules pas ta pensée en mot parce que tu sais qu'il va comprendre. C'est vrai que l'emballage a toujours été important pour toi et pourtant avec lui c'est avant tout sa personnalité qui t'a plu. Au point où tu ne t'es pas rendu compte de sa supercherie au début. Même si cette histoire est lointain, ce regard est un rappel sur le peu d'importance que tu accordes à l'apparence physique dans son cas. Parce que oui, lui t'a d'abord séduit avec son cœur, même si tu ne peux nier que son physique et son style t'ont aussi attiré. Quoi qu'il en soit, tu découvres le cadeau et c'est le plus beau que tu n'es jamais reçu. En effet celui-ci retrace votre histoire et surement la plus belle période de ta vie.

Installé sur le canapé l'un contre l'autre avec Lilya, tu as réellement l'impression d'avoir trouvé un foyer. Kô blotti contre toi, tu es heureux, cela ressemble au bonheur, ce que tu n'aurais jamais cru avoir un jour. Tu tournes les pages et chaque fois tu as l'impression de revivre vos souvenirs, ce qui illumine ton visage d'un sourire comblé. Tu viens même taquiner Lilya avec une caresse lorsqu'elle apparait dans vos vies. Cependant celle-ci doit vite descendre quand la température monte d'un cran. Elle comprend que sa place n'est plus avec vous. Tu apprécies te faire tirer à lui et tu ne résistes pas, venant même quémander un autre baiser brulante. Tu soupires de plaisir lorsqu'il s'offre à toi. Tu te recules un instant pour lui rendre un regard coquin, clairement intéressé par cette proposition. En effet tu as une petite idée de comment commencer et pour la suite aussi d'ailleurs, mais tu ne planifie rien, parce qu'avec Kô vous y allez au feeling et les rôles s'intervertissent selon vos envies.

Tu te cambres sous les caresses chartes de ton partenaire en te mordant la lèvre d'envie. C'est évident que tu vas le dévorer, le temps est donc venu de sauter le dessert. Tu lui lances un regard gourmand lorsqu'il interverti les rôles et tu ne manques pas de déposer tes mains sur ses hanches pour qu'il se colle à toi. Tu souris alors qu'il rit amusé de la tournure des choses.

Je ne crois pas si bien dire et je vais prendre un supplément de chantilly avec.

Tu te redresses, venant lui rendre les baisers qu'il vient de t'offrir dans le cou. Il est évident que la soirée va prendre une autre tournure, parce qu'après cette déferlante d'amour à l'ouverture de son cadeau, il est impossible pour toi de te retenir. Loin d'être affamé, tu n'es pas pressé, d'ailleurs tu lui fais un petit sourire complice, signe que tu dois te lever pour aller chercher la fameuse chantilly. Parce que oui, tu comptes bien mettre ton plan à exécution, tu vas le dévorer tendrement et passionnellement. D'ailleurs tu lui prends la main pour l'entrainer avec toi à la cuisine. Une fois la bombe sucrée en main, tu l'entraines vers la chambre, parce que c'est quand même plus intime. Tu l'allonges sur le lit avec un regard amoureux. Tu as envie de lui arracher ses vêtements, mais tu ne veux pas aller trop vite.

Au contraire, c'est lentement que tu es venu te mettre au-dessus lui, laissant une main glisser le long de ses jambes, remontant vers ses cuisses et son torse. Ta main a glissé sous son costume pour le relever un peu et débuter ton itinéraire touristique. Au plus ta main a remonté son haut, au plus tes lèvres l'ont embrassé, jusqu'à arriver à sa bouche. Tu as le regard coquin, mais tu ne comptes pas lui mettre encore de la chantilly, pas tant qu'il n'est pas complètement nu, ce qui arrive doucement mais surement. Pour l'heure, tes mains sont venues l'aider à enlever le haut, alors que tu te laisses toi aussi déshabiller, soupirant de plaisir à la moindre caresser ou au moindre baiser. Ce n'est qu'une fois lui torse nu que tu t'es permis d'attraper la chantilly pour faire un rond autour de son nombril.

Prêt ?

Tu n'as pas vraiment attendu la réponse. Ta langue est partie en quête de sa peau tout aussi sucrée que la crème. Tes mains se sont perdues sur ses flans alors que tu as continué à déposer tes pointes de sucre sur son torse finement taillé tout en le dévorant, au sens propre du terme, parce que tu as parfois laissé tes dents le mordiller.

@Hitoshio Kô

ootd /


@suh ji woong