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Contempler une œuvre d'art feat. Tran Liên

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Re: Contempler une œuvre d'art feat. Tran Liên | Sam 24 Avr - 16:13
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ootd | Si Dana se faisait ensorceler pour ne jamais quitter les lieux, elle voulait que la superbe inconnue reste avec elle. Ce ne serait pas une torture de rester en sa compagnie, bien qu'elle acceptait d'être mise au supplice, surtout si c'était par cette beauté. Mais à peine cette pensée avait-elle traversé l'esprit de la sino-coréenne, qu'elle s'en voulait déjà, se blâmant de ce qu'elle ressentait et désirait. Un cercle vicieux dans lequel Dana était complètement coincée, elle se faisait l'impression d'un hamster coincé dans sa boule, elle devenait complètement folle. La défense habituelle de Dana fût la fuite, après avoir joué avec le feu, elle se rendait compte qu'elle pouvait se brûler. Liên allait la détester et cette idée lui donnait presque la nausée. Bien que dans un sens cela réglerait le problème, elle n'aurait plus à espérer, à désirer... Ce serait juste elle, ses regrets et ses dessins dans lesquels elle vivrait tout ce qu'elle avait raté.

Déchirée, Dana utilisa l'excuse de l'hôpital pour esquiver et mettre un terme à sa présence à la galerie, mais la jeune femme ne semblait pas apprécier l'idée. L'étudiante fixa la main qui tenait la sienne, imaginant ce geste dans d'autres circonstances, s'en voulant de le vouloir autant. Elle allait protester, mais fini par sourire, inclinant légèrement la tête sur le côté. « Je ne suis pas certaine qu'on puisse comparer l'intérieur d'un cerveau à de l'art, mais c'est vrai que c'est tout aussi fascinant. » Allait-elle passer pour étrange ou glauque ? Mais avouez-le, les enchevêtrements du cerveau, ses capacités et ses bugs... Dana se cachait bien de dire qu'elle se disait qu'un jour, c'était dedans qu'elle trouverait ce qui clochait chez elle. Son bras pris dans les griffes de la belle, l'étudiante ne se débattit pas. Elle n'avait plus d'excuse pour fuir, cela ne lui laissait pas le choix, pas vrai ? Depuis un moment, Dana s'était rendue compte que ne pas lui laisser le choix était souvent la meilleure chose à faire pour la confronter ou la faire réagir par autre chose que la fuite. « J'ai l'impression que vous n'accepterait pas « non » pour réponse, je me trompe ? » Elle avait un petit sourire, l'espoir et l'envie de rester se réanimant vivement en elle. Elle se laissa entraîner, essayant de se concentrer sur ce que lui montrait Liên, sur ce qu'elle lui expliquait, mais tout son corps était focalisé sur sa paume contre la sienne et la chaleur qu'elle dégageait contre son bras. Elle imaginait cette chaleur la recouvrir toute entière et se demandait si la sensation de cette main dans la sienne serait différente sur le reste de sa peau. Mais penser ainsi, c'était risqué, dangereux mais surtout c'était mal. Dana déglutit et continua de se laisser mener. Son regard quitta enfin les œuvres que lui présentait la jeune femme pour la regarder, légèrement surprise. « Comment vous avez deviné ? C'est les cernes qui me trahissent c'est ça ? » Elle se mordit légèrement la lèvre. « Je suis étudiante en médecine, mais une partie de ma formation repose sur les gardes que je fais à l'hôpital. » Et c'était bien ce qu'elle préférait, la pratique. Elle ne s'étala pas sur les détails de la neurologie qui pouvaient être déroutants. Au fil de leur pas, elles s'étaient éloignées des couloirs de la galerie, Dana devinait qu'elles se rapprochaient ou étaient déjà dans des espaces réservés au staff. L'étudiante se souvint des paroles de la jeune femme. « Vous disiez avoir quelque chose à me donner ? J'ai déjà pourtant les flyers en avant première. Je ne voudrais pas que vous ayez des problèmes à m'emmener dans des lieux où je n'ai pas le droit d'être ou me donner des choses que vous n'êtes pas supposées donner... » Et pourtant, en réalisant qu'elles étaient arrivées dans l'arrière boutique et qu'elles étaient complètement seules, Dana déglutit. Une émotion particulière faisait vibrer son corps, de l'excitation sans doute, les petits cheveux à la naissance de sa nuque se dressèrent légèrement. En temps normal, Dana aurait donné beaucoup pour découvrir l'envers du décors de la galerie. C'était comme avoir la chance de découvrir des secrets, un monde que seuls quelques privilégiés pouvaient pénétrer. Dans un sens, elle avait déjà cette impression mais pas pour ces raisons. « J'ai vraiment le droit d'être là ? Vous en êtes certaine ? » En tournant la tête Dana constata qu'en gardant son bras prisonnier, Liên était terriblement proche d'elle, c'était cette proximité qui l'avait amené à parler sur ton de la confidence... Oui, rien d'autre.
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Re: Contempler une œuvre d'art feat. Tran Liên | Sam 8 Mai - 7:57
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Une légère grimace se dessina sur les lèvres de la vietnamienne lorsque Dana mentionna des cerveaux. Si Liên comprenait bien, sa charmante demoiselle était non seulement dans la médecine mais étudiait les cerveaux humains. Elle était quelque peu rebutée par l’idée, pas qu’elle était fragile ainsi et allait tourner de l’œil devant la moindre goutte de sang (et heureusement d’ailleurs sinon elle aurait été d’aucune utilité lors de ses cessions de purification d’âmes) mais fouiller les cerveaux ne faisait pas réellement partie de ses passions. Ou alors seulement de manière métaphysique et artistique. « Vous fouillez vraiment les cerveaux des gens ? » Demanda-t-elle toujours sur ce ton léger et ce sourire qui ne la quittait pas. Elle était curieuse et voulait en savoir plus. Toujours plus, sur la demoiselle. Elle voulait pouvoir en savoir assez pour, non pas la manipuler, mais la guider dans une certaine direction qui serait avantageuse pour la vietnamienne. Elle était joueuse et ne supportait pas de perdre. C’était Liên. « Les passions sont propres à chacun après tout, jamais je n’oserais juger une personne pour ça. » Malgré son petit air satirique lorsqu’elle avait prononcé ces mots, la jeune femme le pensait vraiment. Chacun était unique avec ses passions et envies et elle respecterait toujours cela chez une personne. Surtout que, plus ces passions étaient étranges et plus Liên avait envie de connaître la personne. Elle n’était elle-même pas mieux placée mais n’allait pas commencer à s’aventurer sur le sujet des fantômes et esprits.

C’était osé de la part de la vietnamienne de s’accrocher ainsi à la jeune demoiselle. C’était osé et surtout inapproprié alors qu’elle était toujours sur son lieu de travail. Seulement, son patron n’était pas présent et c’était Liên qui gardait la galerie, et elle le faisait bien. Alors, elle se permettait certaines choses. Bizarrement (ou pas), ces certaines choses étaient seulement pour cette jeune femme magnifique et qui, par sa simple présence, donnait des pensée interdites à Liên. Accrochée donc à son bras pour se fameux tour de la galerie, elle prenait le lead et jouait la guide. « Je n’accepte que très rarement les non. » Ça pouvait se prêter à beaucoup plus de situations qu’une simple invitation à faire un tour de la galerie, mais ça, la vietnamienne se retenait de le dire. Il n’était pas question qu’elle fasse fuir sa proie. Avançant d’un pas lent dans la galerie, Liên ne pouvait s’empêcher de glousser toutes les cinq minutes. Décidément cette jeune femme était totalement son type et la vietnamienne se répétait toutes les deux minutes qu’elle avait hâte de briser ces airs de gentille jeune fille. « Vos cernes sont, certes, présentes mais ça ne gâche en rien votre beauté. » Au contraire, ça rajoutait ce côté naturel que la jeune femme adorait tant. Elle avait envie de rapprocher ce bras d’elle, tout contre son corps et de poser la tête sur l’épaule de la plus jeune femme pour lui dire que ce devait être dur de jongler entre les heures de garde et les cours, seulement ce serait faire un mauvais pas dans cette relation qu’elle tentait de créer.

Arrivées dans la salle qui était réservée aux personnel de la galerie, la plus âgée des deux se sentit tout à coup bien stupide. Forcément qu’elle n’avait rien à lui donner, et les flyers étaient bien dans la main de cette Dana. Elle ne pouvait pas non plus faire un mouvement qui la ferait fuir et Liên, bien qu’elle se considérait comme une prédatrice, jamais elle ne ferait quoique ce soit qui blesserait ses partenaires. Finalement, elle apercevait la machine à café dans un coin et trouva son excuse. « Un café ? Je sais j’ai dit pas de verre ni de repas, mais ce n’est qu’un café. » Prenant les devants, la vietnamienne quitta la jeune femme pour faire fonctionner la machine. C’était l’heure. Alors qu’elle attendait que la boisson amer coulait dans ce petit gobelet, elle s’était posée contre le mur à côté, fermant les yeux et levant la tête. Non, ce n’était pas clairement pas une pose qu’elle avait pensé et qui la mettait en valeur et faisait ressortir ses côtés femme fatale. Enfin, elle rouvrit les yeux pour les planter dans ceux de Dana lorsque le café était prêt. Liên attrapa le gobelet et, lentement s’avança vers l’étudiante, toujours les yeux fixés dans les siens. « Voilà. » Elle attrapa la main de la jeune femme pour y déposer le gobelet dedans. « Je suis navrée, ne prenez pas cela comme un traquenard, j’avais juste besoin d’une petite pause et vous êtes si gentille j’ai envie de vous connaître plus. » Attrapant elle-même son café, elle rattrapa le bras de l’étudiante pour s’avancer parmi les archives et invendus. « Vous avez tous les droits avec moi. » Elle lança un clin d’œil pour appuyer ses propos. Elles étaient si proches et pourtant encore tellement loin c’était une torture pour la vietnamienne. Elle avait envie de profiter de ce lieu privé, qui les laissait seules dans leur monde. Seulement avancer trop rapidement serait faire une erreur. Elle montrait du doigt certains tableaux, donnait des explications sur pourquoi telle œuvre se trouvait toujours ici et continuait de parler sans cesses alors qu’elle ne quittait pas le bras de la sino-coréenne. Enfin, elle retournèrent vers la porte d’entrée, celle qui les ferait ressortir dans la réalité. « J’espère que cette visite privée n’était pas trop ennuyante. » Elle lâcha le bras de la jeune femme, la libérant. « J’ai pris un peu de votre temps, je suis désolée, mais n’hésitez pas à prendre du mien quand vous le désirez. » Il était l’heure de retourner travailler. Car elle pouvait flirter avec les belles femmes autant qu’elle voulait, mais les e-mails n’allaient pas s’envoyer tout seul.
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Re: Contempler une œuvre d'art feat. Tran Liên | Mar 25 Mai - 20:19
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ootd | C’était un peu comme un super pouvoir. Lorsqu’on trouvait Dana trop douce, trop innocente, trop fragile, elle sortait sa capacité à se balader dans les boîtes crâniennes. Et si ce n’était pas forcément le respect que cela inspirait, elle se contentait du dégoût ou de la crainte aussi. Et puis le dégoût, c’était quelque chose qui ne lui était pas inconnu, bien loin de là. Cependant, la seule chose visible dans le regard de la belle inconnue était de l’intérêt et de la curiosité. Dana se sentait presque puissante d’avoir l’attention de cette magnifique femme rien que pour elle. Elle se drapa dans cette sensation éphémère le temps d’un sourire qui se voulait énigmatique. Peut-être que si elle apparaissait comme mystérieuse Liên voudrait en découvrir plus... Et de nouveau, Dana se sentit aspirée par cette dualité entre ce qu’elle voulait et ce qu’elle devait, déchirée entre vouloir connaître cette beauté exotique et se murer dans ses habitudes et être ce que l’on attendait d’elle.

Le bon point de cette situation, c’était qu’en l’entraînant sans vraiment attendre de réponse de sa part, Liên empêchait la sino-coréenne de réfléchir. Elle n’avait pas à faire de choix et donc pas d’hésitation à avoir. Elle se cachait derrière l’excuse de ne pas avoir été responsable de cette décision, de s’enfoncer un peu plus dans la fascination qu’elle ressentait pour cette femme charmante et charismatique. Puis, elle ne voulait pas la vexer, elle était si gentille avec elle, prenant le temps de parler avec elle des œuvres, lui en présentant de nouvelles dont elle n’avait jamais entendu parler et cet événement dont elle avait la primeur avant tout le monde... Dana était très forte pour (momentanément) se voiler la face sur ce qu’elle voulait vraiment et sur ses réelles intentions. Alors elle se laissait emmener, appréciant chaque point de contact entre son corps et celui de la jeune femme et chaque rire qu’elle laissait échapper. Elle rougit même une nouvelle fois à son compliment sur son physique. Dana n’était pas une femme vaniteuse, mais elle ne pouvait nier la satisfaction que ce compliment, en particulier dans la bouche de Liên, faisait naître en elle.

Ce fût bien plus nerveuse qu’elle se retrouva dans cette salle à l’arrière, sans doute parce qu’elle était seule avec l’objet principale de ses désirs inavoués et que cet instant ressemblait à de nombreux scénarios qu’elle avait joué dans sa tête seule dans sa chambre ou dans sa salle de bains. Elle hocha la tête. « Un café, ce serait parfait. Juste ce qu’il faut avant une garde. » C’était son petit secret pour tenir les nuits, café et banane, elle pouvait tenir quarante-huit heures sans dormir de cette façon. Jouant avec ses mains pour s’occuper, elle regardait autour d’elle alors que Liên préparait le café, le bruit de la machine étant le seul bruit dans la pièce alors qu’elles ne parlaient plus pendant quelques instants. Pendant ces quelques minutes, l’esprit de Dana partait dans tous les sens et elle devait se rattacher à des choses très concrètes pour rester dans l’instant, elle s’accrochait aux sons, aux odeurs, à ce qu’elle avait sous les yeux et ce que cela lui inspirait. Finalement, la jeune femme revint et l’étudiante prit le gobelet en inclinant légèrement la tête. « Merci. » Elle sourit doucement. « Ne vous excusez pas... Je crois que je n’avais pas vraiment envie de partir tout de suite. » Mais ne comptez pas sur elle pour en donner les raisons. « Une pause est toujours plus agréable en bonne compagnie. Enfin c’est ce qu’on dit. » Pour sa part, lorsqu’elle prenait une pause à l’hôpital, elle préférait se mettre dans un lit et lire des webtoons sur son téléphone, accompagnée de sa banane. Elle baissa les yeux au sous-entendu de Liên et se concentra sur ce café dont elle prit une gorgée. Son expression resta neutre, ce n’était pas le meilleur café mais pas le pire non plus. Elle s’intéressa ensuite à ces archives et œuvres entreposées, elle commentait parfois lorsqu’elle se souvenait en avoir vu l’une ou l’autre lors d’une exposition passée dans la galerie. Mais la plupart du temps, elle se contentait d’écouter la jeune femme, se concentrant sur ce qu’elle disait et non la chaleur qu’elle dégageait. Son gobelet fût vide bien trop tôt, ce moment se termina bien trop tôt, mais Dana n’allait pas oublier ses responsabilités pour les yeux de biche de cette beauté... Cependant, cela avait calmé quelque chose en elle, elle avait moins de regrets de partir ainsi. « Non c’était parfait... Je me sens privilégiée après un tel moment. » Autant pour l’attention qu’elle avait eu de la belle que de cette visite. « Et ne soyez pas désolée, ce temps je vous le donne volontiers. » Elle se mordit la lèvre, ayant peur du sens de ses propos. « Je repasserai bientôt de toute façon, j’en profiterai pour vous embêter une nouvelle fois. » Elles étaient de retour dans la galerie principale, proche de la sortie. « Et peut-être que vous pourrez... » Elle avait envie de parler de ce verre, de cette invitation, de voir jusqu’où ces signaux qu’elles s’envoyaient pouvaient les emmener. Dana avait envie. Mais comme toujours, elle ne s’écouta pas. « Vous pourrez me redonner un ou deux scoops artistiques. Vous êtes une guide excellente. » Elle lui sourit et s’inclina pour la remercier et la saluer, Wang Dana, toujours cette petite fille polie. « À bientôt... Liên. » Et ce prénom contenait dans de choses qu’elle avait envie de dire, de tenter, de vivre, mais elle se contenta d’un dernier sourire avant de réellement quitter la galerie, un sentiment doux amer collé au cœur. Heureusement pour elle, les heures suivantes allaient être chargées, entre rentrer se changer pour sa garde et sa garde, elle pourrait essayer de ne pas trop penser à la vietnamienne... Ou plutôt, elle pourrait espacer les moments où elle pensait à elle.
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Re: Contempler une œuvre d'art feat. Tran Liên | 
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