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    :: Défouloir :: 2022

december blues (elias♡)

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december blues (elias♡) | Jeu 24 Déc - 1:35
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december blues

one way to fight my bad mood and you're just real good news, friend
Décembre. Pire mois de l'année si vous voulez l'avis d'Aliyyah. Il s'agit pourtant d'une période joyeuse pour le commun des mortels… Les fêtes de Noël, les décorations lumineuses et le rouge qui envahissent les rues, les chants doux qui résonnent dans la ville. Tout cela devrait lui mettre du baume au coeur… Puis c'est le mois de sa naissance, ses vingt-cinq ans révolus cette année. Mais non, aucune de ces raisons ne sont suffisantes pour que Ali aime le mois de décembre. Au contraire, c'est même pour ces raisons que plus les jours approchent la date du 23 décembre, plus son moral se noircit. En réalité, lorsque les vacances des fêtes arrivent, le dortoir se vide sous ses yeux et elle se retrouve seule pour son anniversaire ainsi que pour Noël. En l'espace de quelques jours, ses états d'esprit dégringolent et elle se sent tomber dans une sorte de dépression annuelle durant laquelle elle ne fait que brouiller du noir. Elle seule. Abandonnée. Sans famille. Sans amis. Au dortoir. Pour son anniversaire. Pour Noël. Heureusement, cette année, elle a pu prendre quelques gardes à la clinique vétérinaire durant les vacances, ce qui lui permet de s'occuper et de ne pas trop penser. Cela n'a pourtant pas suffi à remonter son moral quand ce matin, elle a commencé sa journée d'anniversaire avec le silence glacial du dortoir vert. Alors elle a râlé dans son coin durant toute sa garde du matin, fixant de travers les clients agaçants et soupirant son malheur de façon bruyante toutes les trente secondes. Puis la sango a passé deux bonnes heures à se morfondre sur le canapé du dortoir dans son pyjama en soie noir et sa robe de chambre en polaire, défilant son fil d'actualité insta de façon mécanique. Jusqu'à l'illumination, l'illumination de 17h. Celle qui sauverait son 23 décembre, celle qui sauverait son anniversaire et peut-être même tout son mois de décembre. Elias. La seule personne qu'elle connaît (bien, très bien) qui est présent dans les parages durant la période des fêtes. Ainsi, la jeune femme troque ses chaussons fourrés contre une paire de baskets, prépare un sac rapide avec le nécessaire de survie puis quitte le dortoir sans un pensée de plus. Quand elle est nez à nez avec la porte du dortoir orange, son idée lui apparaît tout à fait stupide, comment même s'est-elle qui que débarquer en fin d'aprem chez les beolsae était une bonne idée. Sans même parler du fait qu'elle ait traversé toute la digital city en pyjama. Il lui faut quelques secondes pour se convaincre de sonner, laissant la solitude prendre le dessus sur la fierté qui l'anime. Lorsque la porte s'ouvre, elle reconnaît instantanément la carrure du nageur et elle décide que c'est mieux de ne pas le laisser en placer une. Surtout de peur qu'Eli la taquine. "C'est mon anniversaire." elle commence d'une voix ferme, la politesse laissée de côté. Aliyyah préfère jouer la fausse confiance pour cacher son embarras d'être venue par elle-même trouver du réconfort auprès d'Elias. Elle n'en revient pas qu'être désespérée au point de se retrouver ici. "J'étais toute seule au dortoir." cela sonne presque comme une mauvaise excuse, une excuse pour venir voir le jeune homme, mais c'est pourtant la vérité. "Et j'ai pas envie de passer mon anniversaire toute seule." dit-elle un air non-chalant sur le visage en regardant partout sauf l'homme qui se dresse devant elle sur le pas de la porte du dortoir beolsae. Un blanc de quelques secondes s'installe, quelques secondes mais Aliyyah a l'impression que ce silence dure des heures. "J'ai ramené de la glace à la cannelle." elle rajoute finalement levant le bras vers le beolsae, un sac en papier kraft avec le pot de glace en question dans la main. Aliyyah ne sait même pas si Eli aime la glace à la cannelle, ce n'est même pas une saison raisonnable pour manger de la glace. Mais elle en a terriblement envie. Puis plaid polaire, film de noël, thé noir fumant et glace vegan, c'est toujours une bonne idée pour noyer la déprime.
@Seo Elias
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Re: december blues (elias♡) | Lun 28 Déc - 22:48
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la journée avance, mais j’ai de quoi m’occuper. sifflotant tranquillement à travers le salon commun des oranges, je me déplace entre celui-ci et la cuisine. j’adore m’occuper des anniversaires. on l’a bien vu avec celui d’az, je suis vraiment doué. le seau d’eau sur le crâne ne lui avait pas plu sur le coup mais il m’a très vite pardonné. après tout, comment m’en vouloir lorsque j’ai de si bonnes idées ? le 23 décembre, jour d’aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’une personne particulière à mes yeux, c’est celui de ma petite ali. comme les autres années, elle avait l’habitude de rester au dortoir des sangos, je me suis dis que cette année, elle allait faire de même. je me suis donc attelé à faire un gâteau crémeux vegan qui m’a l’air pas trop mal. actuellement, je prépare mes affaires pour aller la voir. je compte bien lui faire la surprise, puisque j’imagine que comme ici, il n’y a personne chez les requins. j’observe avec attention les boissons chaudes (aussi vegan) et le gateau. je n’ai pas l’habitude de cuisiner pour les autres, même pour moi je ne cuisine que très rarement. comme je passe mon temps en soirée, à la piscine ou à l’hôpital en service, je n’ai généralement pas le temps pour me mettre aux fourneaux. c’est pour ça que, honnêtement, je suis plutôt fier du rendu. après une bonne douche, et deux/trois essais de coiffures plus tard devant le miroir, la sonnette du dortoir des beo a retentit. j’ai sursauté, ouvrant de grands yeux en me regardant dans le reflet. a ma connaissance, aucun colibri ne revient ici ce soir. c’est d’autant plus étrange, et la conversation groupée que l’on a tous ensemble n’annonce aussi rien de spécial. je suis prêt physiquement, bien habillé et présentable mais si la personne de l’autre côté de la porte se met à me tenir la grappe… je lâche un soupir avant de me diriger vers l’entrée avec tout de même une certaine curiosité non assouvie. j’ouvre la porte et me voilà devant celle pour qui je préparais la fameuse surprise. mes pupilles se sont agrandies d’un seul coup et j’ai cligné des paupières d’étonnement. « ali- » c’est mon anniversaire. haha, tu ne m’apprends rien. je la regarde sans trop comprendre, toujours étonné de la voir sur le seuil de ma porte. normalement, ça aurait dû être l’inverse.. je baisse légèrement les yeux de déception pendant deux secondes, reprenant rapidement contenance comme si de rien n’était. je l’ai analysé sans rien répondre, encore un peu sous le choc qu’elle soit venue jusqu’à moi. ali aurait pu rendre visite à n’importe qui aujourd’hui et pourtant, c’est moi qu’elle est venue voir. inutile de dire que ça m’allait droit au cœur. je la vois lever en l’air un sac en papier contenant sa fameuse glace à la cannelle. j’affiche une mine faussement boudeuse, et lui assène une pichenette sur le front même si j’avais clairement envie de la prendre dans mes bras (j’étais pas prêt pour me prendre tout de suite une prise de judo effet ceinture noire). « on dit bonjour quand on est polie requin d’eau douce. » je lâche un léger rire, ne pouvant pas cacher très longtemps que j’étais heureux qu’elle soit là et lui prends le bras pour la tirer à l’intérieur. « je te manque tellement maintenant que tu traverses la digital city en pyjama pour moi. très bien, c’est noté. » je ferme la porte derrière nous et trottine légèrement comme un idiot pour me retrouver en face d’elle. j’attrape son sac contenant la glace et hausse les épaules nonchalamment. « ma surprise tombe carrément à l’eau. je trouve que c’est plutôt le comble pour un nageur, tant pis pour moi. » je la pousse doucement jusqu’au bar communicant entre la cuisine et le salon des beolsae et lui présente le gâteau et les boissons. j’en prends une et la lui tends. sur la boisson, il y avait écrit, j’espère que pour tes vingt-cinq ans tu as prévu de me battre au 500 m nage libre, parce que pour l’instant c’est définitivement pas le cas. « chocolat chaud au lait d’amande, absolument pas vegan. joyeux anniversaire ariel. » j’affiche un air malicieux, très heureux de la taquiner tant que je le pouvais. mais je bats très vite des paupières comme un chiot perdu. « et ne me frappes pas s’il te plaît, c’est vegan, je déconne ! »
@Shim Aliyyah
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Re: december blues (elias♡) | Mar 29 Déc - 15:39
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Passer sa soirée d'anniversaire avec Elias n'était pas dans ses plans. Ou disons plutôt qu'Aliyyah n'avait pas de plan autre que celui de se morfondre pitoyablement dans le canapé du dortoir ou dans son lit, probablement envoyer quelques sms équivoques à ses amis les plus proches sous entendant combien elle se sentait seule, abandonnée ainsi pour le jour de ses vingt-cinq ans. Ou un joyeux planning dans le genre. Aucun de ses plans ne la menait au dortoir beolsae. Étonnement, la sango a facilement ravalé sa fierté pour laisser ses pas la guider jusqu'ici, sur le pas de la porte d'un dortoir ennemi. Ali préfère mettre cela sous le compte du désespoir, même si cela l'emmerde royalement que son désespoir l'ait mené chez Eli et non ailleurs. Il s'agit pourtant de quelque chose qu'elle ne pensait réservé qu'à ses amis les plus proches. Et ce n'est pas le cas d'Elias… Si ? Ils sont amis certes, mais cela ne va pas plus loin. Aliyyah, elle y croit dur comme fer en tout cas. Lorsque la porte du dortoir des oranges s'ouvre, elle fait face à la carrure sportive et élégante de son ami. La jeune femme ne le salue pas, annonçant directement la raison de sa venue. Le nageur n'a pas l'air surpris alors pourquoi n'a-t-elle reçu aucun sms, aucune lettre, aucun pigeon voyageur contenant un 'joyeux anniversaire' ? Elle est un peu déçue mais elle décide de le cacher, elle a assez piétiné sa fierté pour la soirée. Elle soupire à la remarque et au petit rire du garçon, ça l'agace autant que cela lui met du baume au cœur. "Quand on est poli, on frappe pas les gens qui fêtent leur anniversaire." elle grogne se frottant le front comme si cela allait faire disparaître la petite douleur qu'elle ressent. Le beolsae reprend et vraiment, elle ne trouve rien à répondre alors elle se laisse tirer à l'intérieur bien gentiment. Parce qu'Eli a raison : elle a bien traversé la digital city pour le voir peu importe les raisons. En répondant, elle risquerait simplement d'aggraver son cas. Une fois à l'intérieur, elle se débarrasse de sa doudoune pour révéler son pyjama bleu nuit. Ses sourcils se haussent en direction d'Elias, l'incompréhension s'installe sur son visage. "Quelle surprise ?" elle demande avant que sa bouche s'ouvre dans une petite onomatopée de surprise. Devant le bar des beolsae, Ali observe attentivement et silencieusement les gourmandises qui y traînent. Puis ses yeux se baissent sur la boisson que son ami lui donne avant de remonter vers le regard brillant de son ami, plus que les mots qu'Eli prononce, ce sont ceux qu'elle lit sur la boisson qui l'interpellent. Elle lève les yeux au ciel sans répondre. Quel idiot. Mais vu la scène qui se déroule sous ses pupilles, elle ne préfère pas s'attarder sur cette pensée. "Tu m'as fait un gâteau ? Un gâteau d'anniversaire ?" la jeune femme chuchote. Elle ne se rappelle pas la dernière fois qu'elle a eu le droit à un gâteau d'anniversaire, est-ce pour son dix-huitième anniversaire ou le dix-septième ? "Tu as préparé tout ça pour moi ?" elle est émue et cela s'entend dans sa voix. Aliyyah s'approche du bar, en faisant le tour de celui-ci, fixant longuement son gâteau d'anniversaire. Une vague d'émotions la submerge. Elias a fait tout ça pour elle et elle n'en revient pas. Alors hésitante, elle rejoint le nageur en se mordant la lèvres inférieure. Ses doigts se ferment délicatement autour du poignet du jeune homme. "Hm, merci. Ça fait longtemps que je n'ai pas fêté mon anniversaire..." elle avoue d'une petite voix regardant partout autour d'elle, mais son regard ne croise jamais celui qu'elle remercie. "Merci, Eli." sa voix est plus forte malgré l'émotion et la gêne. Elle papillonne des cils dynamiquement pour chasser les larmes qui pourraient menacer de s'installer dans ses yeux. Reniflant discrètement, elle reprend ses esprits avant de relever son visage souriant vers Elias. "Dis… Tu serais pas un peu trop bien habillé pour quelqu'un qui va se goinfrer de gâteau sur un canap devant un film de Noël ?". Elle ne se montre pas moqueuse, ni même sarcastique, elle est simplement curieuse.
@Seo Elias
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Re: december blues (elias♡) | Ven 1 Jan - 17:43
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on ne peut pas dire que je m’y attendais. je peux plutôt faire remarquer que si l’on m’avait dit qu’aliyyah aurait traversé la digital city pour moi en pyjama pour venir à moi fêter son anniversaire, je ne l’aurais pas cru. et pourtant c’est bien ce qu’il s’est passé puisque la brune est devant mes yeux, avec un air qui veut clairement signifier ne me poses pas plus de questions idiot. ma surprise tombe à l’eau, c’est certain. mais pas entièrement. j’ai bien d’autres idées dans la tête et la soirée vient tout juste de commencer. j’entraîne la sango au sein du dortoir des oranges et même si j’aurais aimé faire une décoration plus significative si j’avais su qu’elle venait, je me vois bien obligé de me contenter des petites pâtisseries et gourmandises qui sont posées sur le bar de ma fraternité. j’observe son pyjama bleu nuit qui lui va à ravir et une seconde plus tard, elle sembla surprise de ce qui l’attendait. j’avais écrit un petit mot sur la boisson que je lui ai tendu, si je ne la taquine pas un minimum pour son anniversaire, ce n'est pas moi. et comme il faut toujours que j’en rajoute, je lui souhaite un joyeux anniversaire en précisant que ce que je lui ai préparé n’est pas vegan. je la vois lever les yeux au plafond et je pouffe de rire simplement. elle chuchote et je hoche la tête avec une tête d’enfant tout content. « oui, oui. bon je sais pas ce que ça va donner, c’est rare que je cuisine pour moi-même, c’est pas mon pêché mignon donc si t’attrapes une saleté alimentaire, je plaide coupable mais fais gaffe j’ai de bons avocats. » je lève la main en l’air comme si je jurais sur quelque chose alors qu’en fait j’en cherche toujours, des bons avocats pour m’aider réellement. nabi a l’air d’avoir peut-être trouvé la solution mais il faudrait que je lui en reparle discrètement. évitant de replonger dans ce qui me tracasse le plus, je me concentre sur aliyyah, la star de la soirée. je l’observe avec amusement tandis qu’elle n’avait l’air toujours pas d’en revenir. d’habitude, je me serais vanté en faisant le clown mais là.. le fait que ce soit ali qui affiche un nouveau visage aussi mignon, ça me.. perturbe. je la fixe, avec un air un peu étonné, faire le tour du bar, analysant ce que j’avais préparé avec attention. pour une fois, je préfère me taire et me contenter de la regarder me rejoindre. son mordillement de lèvre inférieure ne passe pas inaperçu à mes yeux et je trouve ça aussi sexy que ses longs cheveux rouges qui baignent dans l’eau de la piscine lorsqu’elle ne porte pas son bonnet de bain. elle vint entourer mon poignet de ses doigts fins et délicats. je sursaute presque devant son comportement qui est si doux. inconsciemment, je sens que quelque chose bat plus fort dans ma poitrine et j’ai peur de découvrir de quoi il s’agit. ça me fait une drôle de sensation de la voir comme ça avec moi. même si d’habitude je la trouve craquante, là.. elle paraît plus tendre, féminine et c’est une facette d’elle que je ne vois pas souvent. elle lève une toute petite voix qui me donne envie de la prendre dans mes bras tellement elle est mignonne. je tente d’attraper son regard dans le mien, mais elle fait tout pour le fuir. merci, eli. j’ouvre la bouche pour lui répondre mais aucun son n’en sort alors qu’elle papillonne des cils, geste qui me perd totalement dans ce que je voulais dire. « de.. de rien, ali. » c’est rare que je l’appelle simplement par son prénom ou son diminutif. je m’amuse souvent à la surnommer de toutes les manières énervantes qui puissent exister et je sais que lorsque je le fais, c’est qu’il y a une bonne raison. et actuellement, la raison… la raison je ne la connais pas. elle relève son visage souriant vers moi et je la regarde longuement avec une expression pas si souriante que ça. je suis perdu, et comme je suis très expressif, ça se voit. dis… tu serais pas un peu trop bien habillé pour quelqu’un qui va se goinfrer de gâteau sur un canap devant un film de noël ? je réalise ce qu’elle me dit et sors de ma rêverie. j’ouvre de grands yeux noirs et analyse ma tenue moi-même d’un air ahuri. c’est pas faux, j’ai sorti le grand jeu.. pourquoi au juste ? j’aurais très bien pu m’habiller normalement. « tu as raison, j’aurais dû me mettre en maillot de bain, comme je sais que tu aimes mon corps de poséidon. » j’ai affiché un sourire satisfait pour la taquiner, mais aussi, pour me sortir de l’ambiance perdue dans laquelle je me suis mis tout seul. j’échappe à la vraie réponse que j’aurais dû lui donner en me dirigeant vers les placards. j’en sors des bougies que j’enfonce dans le gâteau réalisé pour cette occasion. je lève le regard vers aliyyah qui est juste en face de moi, de l’autre côté du bar. « tu es mignonne quand tu veux ariel. » ai-je lâché simplement, tentant de calmer un organe qui battait bien vite à l’intérieur de moi. j’esquisse un petit sourire et je lui adresse un air charmeur avant de fouiller dans le tiroir de la cuisine pour en sortir un briquet. je l’agite en l’air comme si de rien n’était et montre en même temps la nuit qui était bien tombée. « tu souffles tes bougies maintenant ou on attend un peu ? j’avais prévu de commander pizza et je connais un pizzaïolo qui a des recettes vegan. je le connais depuis rome, il s’est installé à hongdae récemment. c’est un vieil ami à moi. ça te tente ? » je pose le briquet sur le bar et sors du frigo une bouteille de champagne achetée spécialement aussi pour aujourd’hui. « sans alcool la fête est moins folle. » je sors les coupes de champagne. ça ne risque pas de refroidir en attendant qu’on boive nos chocolats chauds. « et sinon, tu m’as parlé d’un film de noël ? c’est romantique en général ça, non ? tu veux vraiment regarder ça avec moi ? » ai-je dit avec un sourire en coin en versant le champagne dans les verres.

@shim aliyyah
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Re: december blues (elias♡) | Ven 8 Jan - 18:38
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Jamais Aliyyah ne s’attendait à ce que Eli lui prépare une telle surprise pour son anniversaire, très certainement parce que personne n’a jamais pris la peine de penser tant à elle le jour de son anniversaire. Les gens ont en général l’esprit trop occupé par les fêtes de fin d’année pour s’occuper du jour de sa naissance. Pas qu’elle leur en veuille pour autant, la famille et les amours avant les amis, elle comprend même si ce n’est pas sa vision des choses. Puis ses amis la gâtent suffisamment de leur présence le reste de l’année pour qu’elle puisse se contenter en surface d’un simple sms ou d’un simple appel pour son anniversaire. Et même si un jour peut-être Ali venait à espérer que quelqu’un lui organise une petite fête surprise le 23 décembre, elle n’aurait jamais parié sur Elias. Ils sont proches sans vraiment l’être, ou bien si, mais la sango ne le dira jamais à voix haute. Camarade de club, connaissances, amis ou encore attirance ? Aucun de ses mots ne semble convenir à sa relation étrange avec Elias et surtout pas le dernier qu’elle préférerait probablement bannir de son vocabulaire quand elle pose les yeux sur lui. Alors, dans cette relation amicale et étrange, la jeune femme ne s’attendait pas à ce que le beolsae fasse tant d’efforts… Elle est aussi étonnée qu’émue. Elle ne sait pas trop où poser les yeux alors qu’elle découvre les fruits des heures en cuisine du jeune homme. Aliyyah entend à sa voix qu’il est plutôt satisfait de lui, et vraiment il a de quoi car elle n’en demandait pas tant. Un petit sourire fleurit sur ses lèvres alors qu’Eli ne peut s’empêcher de dire une autre ânerie. C’est plutôt elle qui aura besoin de bons avocats quand elle aura tenté de la tuer pour avoir essayé de l'empoisonner. Encore sur son petit nuage d’émotion, Ali laisse couler la remarque de son camarade profitant de l’excitation de sa première fête d’anniversaire surprise. Ses yeux sont fixés sur les gourmandises préparés par le garçon et elle a hâte de pouvoir y goûter. Cela promet d’être le meilleur anniversaire qu’elle ait eu depuis bien des années et l’idée l’emplit de joie. Alors elle fait preuve d’une douceur qui ne lui ressemble en rien alors qu’elle remercie d’une petite voix son ami. Ali a presque honte d’agir ainsi devant lui, plus montrer sa touche de timidité et de délicatesse. Mais elle n’arrive pas à paraître autrement alors qu’elle est tant émue par les actes d’Elias. Un doux sourire finit par naître sur son visage et elle dépasse la gêne pour l’offrir à celui qui lui fait tant plaisir ce soir. L’échange de regards est plus long que nécessaire, Eli a l’air totalement sur une autre planète, perturbé par ses agissements. Il est chou comme cela mais la pensée la dérange alors elle finit par casser l’ambiance trop sirupeuse entre eux. Satisfaite de les avoir sortis de ce moment presque gênant, elle ricane en entendant la réponse du nageur. « T’aurais pu. T’aurais très certainement chopé la crève et fini clouer au lit jusqu’au nouvel an. Dommage, je rate une bonne occasion de me moquer de toi. » elle répond pas le moins du monde bouleversée par l’image d’Elias en maillot de bain dans sa tête, après tout cela fait des années qu’ils font de la natation ensemble alors se voir en maillot de bain, c’est presque quotidien. Omettant volontairement le regard charmeur que lui envoie Elias, la sango s’empresse de répondre. « Oh s’il te plait ! Je suis toujours mignonne. » dit-elle positionnant ses mains sur ses joues et en papillonnant de façon tout à fait exagérée des paupières. Ses pupilles suivent l’homme puis le briquet qu’il agite en l’air, elle cligne des yeux avant de reporter son attention sur son ami. Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres. « C’est vrai ? Monsieur a des relations dans le domaine des pizzas, qui l’aurait cru ? ». La réflexion se fait courte et elle se dit que la pizza vegan est une bonne idée, et si en plus, le pizzaïolo vient de Rome, c’est encore une meilleure idée. « Hm, on souffle les bougies au dessert alors ? » elle propose alors que Eli est déjà en train de sortir une bouteille de champagne fraîche. « J’ai même le droit à du champagne… Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Ou alors t’as un truc à me demander c’est ça ? » elle est étonnée, et toutes ses attentions vont finir par la rendre suspicieuse. C’est un mystère qu’Eli se donne tant de mal, elle ne peut pas mériter cela de sa part mais elle compte bien en profiter. Le sujet du film de noël revient et elle hausse un sourcil en direction d’Elias, avec qui elle maintient le contact visuel pendant quelques secondes. « Je sais pas si on peut dire que regarder un film de noël entre amis est romantique… ». Elle, aussi, elle peut jouer alors à son tour, un sourire en coin s’installe sur les lèvres de la petite sirène en réponse à ceux du beolsae. Puis elle attrape la coupe de champagne qui lui était destinée, ses doigts effleurant ceux du jeune homme rapidement, avant de s’écarter de lui sans le quitter des yeux. « Mais si t’as peur d’être trop pris dans le mood et de ne pas réussir à te retenir de me sauter dessus… Ce que je comprends, je suis tellement sexy en pyjama… Et ce, bien qu’on soit potes… On peut regarder Harry Potter. » elle déclare en haussant les épaules avant de s’éloigner vers le canapé. Prenant soin de poser son verre sur la petite table, elle se jette sur le sofa sans gêne, tel un phoque qui vient s’écraser sur un rocher. La preuve même qu’elle est sexy en pyjama. Elle secoue un peu des pieds en l’air comme une enfant toute excitée avant de finalement attraper une couverture polaire qui traine par là. Le visage à demi emmitouflé dans le plaid, Aliyyah relève les yeux vers Elias. « Bon, qu’est-ce que tu fais ? Commande donc ces pizzas et viens t’installer. ». Et comme pour illustrer ses paroles elle tapote un coin du canapé sur lequel elle prend littéralement toute la place pour inviter Elias à s’asseoir avec elle.
@Seo Elias
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Re: december blues (elias♡) | Dim 17 Jan - 2:26
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qui a dit que les gens ne peuvent pas avoir différentes facettes ? j’en ai moi-même quelques-unes dont une que je montre tout particulièrement souvent. c’est le cas aussi d’aliyyah mais en ce 23 décembre, elle en a décidé autrement. je ne vais pas mentir, la voir agir ainsi, si différemment, ça me fait quelque chose. pour autant, je décide de ne pas trop m’y attarder parce que j’ai peur de ce que je pourrais bien découvrir. je préfère me focaliser sur l’instant présent, comme je le fais chaque jour de ma vie durant. et si je me retrouve complètement parti sur une autre planète, ça n’a pas l’air d’être le cas de la sango, qui me taquine une nouvelle fois. je réagis seulement à moitié, battant des paupières un instant mais restant silencieux. je lui lance tout de même un regard enjôleur même si elle n’est pas très réceptive. si j’ai l’habitude de jouer de mes charmes, ça ne fonctionne pas vraiment avec ali. ça n’a jamais trop fonctionné d’ailleurs. à moins que je ne sois trop aveugle pour l’avoir déjà vu. je suis sûrement pas son style. et d’ailleurs, je ne vois pas pourquoi je pense à ça soudainement. j’hausse les épaules pour moi-même et lui fait remarquer qu’elle est bien mignonne quand elle le veut. en fait, je tente d’oublier ce qui bat dans ma poitrine en sortant tout et n’importe quoi. tout ce qui me passe par la tête. mais je ne sais pas si ma dernière remarque est la meilleure puisqu’elle surenchérit en agissant de manière très exagérée. je l’observe un instant, me stoppant dans ma recherche de briquet. encore une fois, mon cerveau me joue des tours et au lieu d’y trouver un agissement un peu too much, je la trouve adorable à souhait. c’est tout à fait trop mais quand elle le fait, c’est mignon. j’attrape un briquet et lui réponds d’un air taquin, me reprenant bien vite dans mes bêtises. « toujours mignonne, ça je ne sais pas. tu ressembles plutôt à un beau poisson bien baveux. » évitant le plus possible de me prendre un coup, je m’éloigne rapidement d’un air malicieux et j’agite le briquet en l’air. « tu doutes de mes origines italiennes très chère ? » mais tout de suite après ma question, je marque une pause. peut-être que si elle s’étonne, c’est que je ne lui en ai jamais parlé. qu’une partie de moi vient de là-bas. une très grosse partie de moi, finalement la partie que je préfère. car celle coréenne est pourrie jusqu’à l’os. je ne laisse pas transparaître mes pensées sur mon visage et je préfère continuer de sourire, hochant la tête à sa réponse. je nous sers des verres de champagne et ali paraît encore une fois surprise. « je suis un homme surprenant, n’est-ce pas ? dans ce cas, qu’attends-tu pour accepter ma demande en mariage ? » je plisse les yeux d’amusement alors que j’aborde finalement le sujet du film de noël. ce genre de film à l’eau de rose parfait pour les amoureux. sauf que nous ne sommes pas amoureux. a preuve du contraire. je la vois planter son regard dans le mien pendant un moment et je soutiens moi aussi ce contact visuel. entre amis. étrangement, cet ensemble de mot remue quelque chose en moi mais je n’ai toujours aucune idée du pourquoi du comment. bien sûr que nous sommes amis. oui, bien sûr. amis et romantique ne vont pas ensemble, évidemment. elle me rend mon sourire en coin et je rétorque, « donc nous sommes amis. je suis heureux d’être passé du statut de "celui-qui-essaie-de-me-voler-ma-piscine-adorée" à ami. » heureux, c’était un bien grand mot. en vérité, j’avais chaud au cœur. parce qu’elle l’a dit sans hésitation, alors qu’il y a quelques temps, elle aurait peut-être douté sur la réponse. je finis de remplir nos verres et repose la bouteille sur le côté du bar. je vais pour poser mes doigts sur sa coupe pour la lui tendre mais elle fut plus rapide que moi et ses doigts effleurent les miens un instant. elle n’a pas l’air bouleversé plus que ça mais je sens une nouvelle fois que ses yeux dans les miens peuvent y déceler une certaine faiblesse que je n’arrive pas à cacher. tentant de ne pas trop me dévoiler, j’ajoute immédiatement, « tu es plus rapide pour attraper ta coupe de champagne qu’au 500 m de ma piscine. » me reprenant totalement, je lui adresse un clin d’œil taquin. je continue de l’écouter et je ravale ma salive, ne sachant plus trop où regarder. sexy, ne pas réussir à te retenir de me sauter dessus, bien qu’on soit potes, il y avait trop d’informations en même temps et mon cerveau a subi un nouveau bug. « euh… non pas harry potter, ça ira. » je bredouille en la regardant s’éloigner pour s’étaler sur le canapé des beolsae où nous avions bu des horreurs deux mois plus tôt. enfin, nous, pas moi et mon meilleur ami. avec hyo, nous avions piégé tout le monde, même eren le ronchon à l’œil de faucon bien avisé. ça avait été une sacrée victoire pour ma part. je prends mon verre quand elle m’interpelle et j’attrape mon téléphone pour venir m’asseoir nonchalamment sur le dossier du canapé, près d’où ali s’était étalée de tout son long en pyjama très sexy. « tu as tellement hâte que je vienne te rejoindre. j’appelle maurizio et j’arrive te sauter dessus ensuite. » je lâche un léger rire, fier de pouvoir l’embêter un max. je compose le numéro de mon ami et il décroche instantanément. « ciao mauri. come stai ? ah, non ti senti. che dici ? ah, bene bene. ti prenderò due pizze grandi. sì. una milano e la tua pizza vegana, credo che sià ortigia ? ti do l’indirizzo. » j’hoche la tête et lui donne l’adresse. maurizio me signale qu’il arrivera nous livrer les pizzas d’ici une vingtaine de minutes vu qu’il a du monde à la pizzeria. avant que je ne raccroche, il me demande si je suis avec ma copine. je déglutis et croise le regard d’ali. « mauri, non è la mia ragazza. è la mia.. amica. » je bute sur le mot ami, même dans ma langue maternelle. je finis par raccrocher après avoir subi les moqueries de mon fidèle ami italien. je rejoins la nageuse et pose mon verre sur la table. « ça promet, j’espère que tu tiens aussi bien l’alcool que moi. quoique j’en doute, je suis champion dans le domaine. » j’observe curieusement la petite place libre sur le canapé et m’y assois à mon tour. « si tu ne veux pas que je te saute dessus, t’as intérêt à me laisser plus de place ou bien alors ce plaid est pour moi. » d’un geste rapide, je me penche vers elle de manière taquine et attrape un bout de la couverture pour en tirer un peu sur moi.


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Re: december blues (elias♡) | Mar 19 Jan - 7:53
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La petite performance adorable de Lia a le don de stopper le garçon dans ses actions, ce qui la fait cligner des yeux de longues secondes en se demandant pourquoi il semble tant affecté par cela ; très certainement du dégoût de la voir agir ainsi à contre-caractère. « Un beau poisson baveux ? Tant de contradictions dans cette description et je vais me contenter de retenir le mot ‘beau’. » Aliyyah rétorque alors qu’elle affiche une petite moue contrariée à l’idée d’être comparée à un poisson baveux, elle veut bien croire que la voir agir de façon mignonne est perturbante mais quand même. La jeune femme finit par lâcher un ‘tssss’ très expressif devant l’air taquin d’Eli. « Je suis syrienne et ce n’est pas pour ça que j’ai des relations syriennes dans le coin. ». D’un côté, elle ne croise des natifs de son pays tous les quatres matins non plus, elle suppose que les syriennes courent moins les rues coréennes que les italiens. Cela fait plusieurs années qu’elle sait plus ou moins que le beolsae a des origines italiennes, elle a dû en entendre parler par ci par là au cours des cinq dernières années. Alors elle est plus étonnée par les coupes de champagne qu’il leur sert avec attention que par cette information. « Hm, je ne peux pas accepter une demande en mariage qu’on ne m’a pas faite ? Elle est où ma belle bague en or et rubis, hein ? » elle demande d’un air faussement outré, agitant sa main vide d’alliance ou d’autres bijoux du genre sous les yeux d’Eli. L’idée d’un mariage est bien saugrenue à ses yeux, dans un monde idéal, elle se marierait avec son âme sœur dans un petit mariage familial où les alliances seraient apportés par un chien tout fluffly. Sauf que cela fait bien des années qu’elle ne croit plus à l’âme sœur et se marier sans la présence de ses parents ne lui paraît aujourd’hui inconcevable, donc ce n’est plus quelque chose qui apparaît dans ses plans futurs. Puis de plus en plus, elle voit le mariage comme une contrainte, un piège, une nouvelle limite qui l’empêcherait de vivre sa vie comme elle l’entend. Cependant, elle ne dit pas non à une jolie bague en or si quelqu’un tient tant à lui offrir. Ali n’a pas l’habitude de porter de bague, mais elle peut faire un effort si Elias a un petit cadeau supplémentaire pour elle. Ces petites suggestions à droite, à gauche finissent par imposer une ambiance plus lourde, pleine de sous-entendus que les deux étudiants ne préfèrent pas analyser. Aliyyah insiste sur le terme ‘amis’ pour éviter que cette tension dans l’air ne s’accroisse encore plus, jusqu’à leur faire perdre la tête. À la réponse d’Eli, elle croise les bras avant de gonfler les joues telle une enfant. « ‘Celui-qui-essaie-de-me-voler-ma-piscine-adorée’ c’était trop long mais je n’ai jamais dit que c’était irréversible. » elle râle, ce qui ne reflète pas du tout la maturité dont elle peut faire preuve la plupart du temps. Lia remarque d’ailleurs que celle-ci se fait bien souvent la malle lorsqu’elle traîne avec Elias, à croire qu’elle retombe en enfance à chaque fois qu’elle est avec lui. Pas que cela ne la dérange réellement, mais elle ne parvient juste pas à comprendre pourquoi elle agit ainsi. Mais, il y a beaucoup de choses qui sont confuses pour elle concernant son camarade de club. Comme la façon dont elle s’amuse à effleurer volontairement sa peau et à le regarder dans les yeux trop longtemps pour que ce soit normal. Ne se laissant pas perturber par les paroles d’Eli, elle continue son petit jeu plus que satisfaite d’avoir l’avantage pour une fois, une satisfaction presque malaise qui lui donne envie de continuer encore et encore. Son ami perd ses mots et elle ne peut pas se sentir plus fière qu’à cet instant. Après un dernier sourire taquin, elle finit par s’éloigner pour s’installer avec toute la finesse du monde sur le canapé et donner un peu de répit au jeune homme. Aliyyah incite le nageur à faire de même, impatiente d’être confortablement installée devant un film avec une part de pizza à la main. « Rectification : j’ai hâte qu’on se trouve un film. Et s’il te plait, retiens tes pulsions animales, merci bien. » elle répond un sourire en coin à demi-couvert par le plaid dans lequel sont perdues ses joues rosées. Puis d’un geste las, elle attrape la télécommande sur la table pour commencer à faire son choix. Bien sûr, elle ne rate pas une miette de la conversation en italien que son ami tient au téléphone. Ça lui compte de le penser, mais elle se dit qu’Elias est plutôt sexy à parler en italien, une langue dont elle ne comprend pas un mot. Ali se demande si elle fait le même effet aux gens quand elle parle en arabe, elle en doute et puis cela ne lui arrive que très peu de toute façon. Concentrant son attention sur l’écran plat, elle ne comprend que le mot ‘amica’ dans toute la discussion mais tant qu’ils ont bientôt leurs pizzas, cela lui importe peu. Alors que le garçon la rejoint dans le grand salon, elle n’a pas bougé d’un poil, toujours occupée à choisir son film, allongée de tout son long sur le tissu. « Tu parles à une experte, Elias, et je suis presque outrée que tu oses poser la question. Je vais mettre ça sur le compte de ton ignorance. Ou sur ta peur que je sois la dernière debout… ? » elle ricane, les yeux toujours fixés sur la télévision. Finalement, elle tourne ses pupilles vers l’homme en chemise avant de replier ses jambes contre elle. « Tes 70kg de muscles et toi vous restez loin de moi, ok ? Je suis trop jeune pour mourir. ». Mourir étouffée entre ses bras musclés, sur lesquels les yeux de la sango louchent de temps en temps. Mais qui peut la blâmer après tout ? Tout le monde apprécie les belles choses, Aliyyah ne fait pas exception à la règle. Cela-dit, elle se rend compte qu’elle n’avait pas nécessairement besoin de s’afficher comme elle vient de le faire. Sa panique intérieure s’affole dans son ventre, mais elle ne laisse rien apparaître, choisissant de changer de sujet au plus vite. « Et je refuse de te donner ce plaid, c’est mon anniversaire. Trouves-en un autre ! » elle bougonne, serrant très fort la polaire contre elle, de peur qu’Elias lui arrache pour de bon. Lorsqu’elle a récupéré la couverture, elle se redresse rapidement pour s’enrouler dedans, rendant l’accès à celle-ci quasiment impossible pour le beolsae. « Bon, alors ce film ? ». Son sourire est victorieux, elle nargue presque l’étudiant avec son plaid. « Film de noël du coup ? En espérant que tu ne sois pas trop pris dans je ne sais quelle ambiance romantique qui pourrait t’empêcher de te contrôler, mon pauvre. » dit-elle le regard fixé sur la télévision où elle fait défiler les choix sur netflix, mais elle ne retient pas un sourire moqueur, un sourire si évident qu’il est impossible pour Elias de le rater. L’idée d’imaginer le nageur embarrassé par le fait de regarder un film romantique avec elle l’a fait rire autant que ça l’embarrasse elle-même au fond, mais elle préfère se focaliser sur le premier aspect. Uniquement parce qu’elle n’arrive pas à expliquer le second. Ce n’est pas le genre de choses qui mettent Aliyyah mal à l’aise d’habitude, dès que les choses schiftent, elle y met fin de façon claire et nette. Ce qu’elle est incapable de réellement faire avec Elias. Pour éviter d’y accorder une pensée trop profonde, elle lance un film de noël au hasard, avant de prendre son verre de champagne, abandonné plutôt sur la table basse. Tout son torse se tourne vers Eli, alors qu’une de ses jambes se met en tailleur sur le canapé pour être plus confortable. Le verre entre les doigts, elle lève sa main vers le jeune homme. « Bon bah… Santé ! À cette date maudite et à tous tes efforts pour organiser cette surprise ! Merci beaucoup, Elias. » elle répète sur un ton plus léger que la première fois, la vague d’émotion maintenant bien enfouie dans ses entrailles.
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Re: december blues (elias♡) | Mer 27 Jan - 20:53
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se contenter de retenir le mot beau me paraissait être la meilleure des options. j’aime bien la taquiner, je pense que j’aime bien le faire au moins 90% du temps. en même temps, trouvez-moi quelque chose de plus jouissif, à part le sexe, je ne vois pas. quand je la vois afficher une moue, je suis même un peu surpris, parce que je m’attendais à un coup dans l’épaule mais celle-ci est restée libre comme l’air, sans douleur. je continue dans ma taquinerie, agitant mon briquet par la même occasion. je ne suis pas vraiment certain de lui avoir parler de mes origines. et on ne peut pas non plus dire que ça se voit à ma tête. j’ai plus pris de mon père que de ma mère. pas que physiquement il ne soit pas beau, mais symboliquement, ce n’est ni un cadeau, ni une fierté. pour le coup, mon amie marquait un point. on ne croise pas des étrangers à seoul à tous les coins de rues, surtout des syriennes. « c’est vrai que t’es plutôt rare dans ton genre. heureusement que tu te dédoubles pas, je ne donnerai pas chère de ma peau. » je ricane et hausse les épaules en gardant mon air malicieux. je la trouve plutôt douce ce soir, et ce n’est sûrement pas qu’une impression. est-ce que ce que j’ai fait m’aide à me sortir vivant de toutes les conneries que je lance ? à commencer par celle que je viens de lui sortir. une demande en mariage. à d’autres. je suis plutôt le genre romantique, et les bijoux je connais bien. je m’attendais à la voir réagir avec sa moue habituelle mais étrangement ou pas, je l’ai vu rentrer dans mon jeu en agitant sa main pour me montrer qu’elle n’avait eu aucune bague de ma part. mon regard noir suit ses doigts sans rien dire d’un air interloqué. je me reprends rapidement, même s’il fallait l’avouer, je ne m’attendais pas à cette réponse. ali est différente ce soir. je n’ai cependant, jamais mentionné que ça me déplaisait. « je note, tu l’auras très bientôt. » ai-je assuré d’un air on ne peut plus sérieux, continuant de remplir nos coupes de champagne avec légèreté. je ne sais pas exactement pourquoi je lui achèterai une bague. je ne veux pas véritablement la demander en mariage, même si je n’ai jamais caché que je la trouvais séduisante. et j’ai pour habitude de dépenser mon argent comme je bois de l’eau. le dernier bijou que j’ai acheté était pour.. seorina, lorsque l’on était ensemble. j’imagine que je réserve les bijoux pour mes petites-amies. donc j’aimerais bien que quelqu’un m’explique ce qu’aliyyah a à faire là-dedans. l’ambiance est devenue suggestive, je ne sais comment, sûrement que ma question sur une soi-disant demande en mariage n’a pas arrangé les choses. alors la conversation revient sur notre relation, amicale. je tique sur ce mot, mais encore une fois, je n’en connais la profondeur. je ne veux pas analyser ce que je ressens, parce que j’ai bien peur de découvrir quelque chose qui pourrait me faire perdre la tête. je continue de l’écouter et quand elle agit de nouveau comme une enfant, je ne peux m’empêcher de pouffer de rire. je lève les yeux vers elle et imite son gonflement de joue exprès pour l’embêter. je tente de toucher ses joues pour les dégonfler lâchant un simple, « on dirait une gosse. » mais elle s’était déjà dirigée vers le canapé, me laissant planté devant ma coupe de champagne et le bar avec toutes les pâtisseries. j’en profite qu’elle n’ait pas trop l’attention sur moi pour baisser le regard et prendre un visage sérieux, réfléchissant à plein régime. certaines choses dans ma vie sont incompréhensibles, mais j’ai toujours réussi à m’en sortir, quoiqu’il en était. j’ai échoué, plusieurs fois. j’ai même été quelqu’un que j’ai regretté à un moment. mais aliyyah est sûrement l’une des énigmes les plus conséquentes de ma vie d’étudiant en médecine. je perds mes mots quand elle est là, et surtout, je sais que quand elle ne vient pas au club pour x raisons, je m’inquiète. aliyyah. qui est-elle pour moi ? je me dis que tout ce que j’ai organisé est simplement pour mon amie. mon amie. rien de plus. quand elle se retourne vers moi, je change rapidement d’expression et reprend celle que j’ai tous les jours et qui énerve un paquet de monde. je m’installe sur le dossier du canapé et j’appelle maurizio pour les pizzas. du coin de l’œil, je la vois se cacher presque sous le plaid avec un petit sourire. je lui lance un regard amusé avant de commencer ma discussion en italien. une fois finie, je rejoins la syrienne en lui faisant remarquer que je doutais qu’elle me dépasse en ténacité alcoolique. « je ne t’ai jamais vu bourrée, d’aussi loin que je me souvienne. alors que tu aimes autant faire la fête que moi, quel gâchis. » je lui adresse un clin d’œil lorsque son regard croise le mien et qu’il lâche la télévision. et ce qu’elle ajouta me fit pencher la tête sur le côté avec un sourire malicieux. mes 70kg de muscles ? « 80, tu n’étais pas loin cela dit. tu as l’habitude de me reluquer ? » cette fois, ce fut à mon tour de ricaner. elle était vraiment trop mignonne. quand elle s’enroula très fort dans le plaid après que je me sois installé à côté d’elle et que j’aie tenté de le lui chiper, je ne pu m’empêcher de la regarder tendrement. je la vois sourire comme si elle avait gagné. ce qui, n’était pas vraiment très loin de la réalité. prenant mes aises à mon tour vu qu’elle ne souhaitait pas partager son plaid, j’ai allongé mes jambes sur la table basse, posant mes bras le long du dossier du sofa. j’ai tourné ma tête vers son expression moqueuse qui ne pouvait pas se rater, bien au contraire. j’ai haussé les sourcils avec amusement, feignant de ne pas être intéressé le moins du monde. « il faudrait être fou pour perdre son contrôle face à un poisson baveux. » je lui ai rendu son sourire moqueur mais à l’intérieur, c’était autre chose. je vais essayer de me contrôler sur ce film et ne penser à rien, ça vaut mieux. aliyyah lance un film de noël sans trop y accorder d’attention particulière (donc j’en conclus que c’est du pur hasard) et attrape son verre de champagne. je l’accompagne et me penche volontairement pour me rapprocher d’elle en la regardant dans les yeux. « santé. et qui a dit que j’avais fait ça pour toi ? je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » ai-je chuchoté avec un regard doux dont je n’avais même pas connaissance. nos verres résonnent. « joyeux anniversaire. et ne loupes pas le film parce que tu es trop happée par ma beauté. » je bois un peu de mon verre et le repose sur la table. j’observe un instant la position d’aliyyah et mime une moue boudeuse. « yah. tu es la seule confortablement installée là. » j’affiche alors un très grand sourire, signe qui annonce une bêtise imminente. « donc tu ne m’en voudras pas si je m’installe aussi à mes aises. le petit bout de canapé que tu m’as laissé est trop juste pour moi… » je me tourne et installe ma tête sur ses jambes qui prenait sûrement le ¾ du canapé. je pose les miennes sur l’autre fauteuil d’une place qui était libre juste à côté. « merci beaucoup, aliyyah. » dis-je en la regardant avec des yeux brillants, la tête à l’envers. a ce moment-là, une scène romantique fit déjà irruption à la télévision. j’ai plissé les yeux et j’ai marmonné, « ils vont déjà s’embrasser alors qu’on est qu’au début du film.. qu’est-ce que ce sera à la fin ? » j’ai esquissé un léger sourire. oops.


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Re: december blues (elias♡) | Lun 8 Mar - 23:41
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Ce soir, son humeur est plutôt bonne après cette petite soirée surprise organisée par son collègue nageur et elle se montre plus sympathique, plus patiente et plus douce que la normale. Ali casse ses propres codes à agir ainsi ; à entrer dans le jeu à double tranchant d’Elias, à laisser des ouvertures sans réellement le vouloir. Si bien que même la mention d’un mariage ne la dégoûte pas autant que cela le devrait et elle suit avec une facilité nouvelle les mots taquins du beolsae. L’étudiante s’étonne elle-même de son comportement, autant qu’elle étonne son camarade qui ne semble pas s’attendre à une telle réponse de sa part ; elle lui demande une bague après tout. Un air sérieux s’installe sur le visage d’Elias qui finit par outrepasser sa surprise pour lui répondre à l'affirmative. La jeune femme hausse un sourcil, se demandant pour quelle raison exactement Eli lui offrirait réellement une bague, mais elle n’ose pas faire plus de commentaire de peur que cela aille trop loin pour elle, pour lui. Alors tout à fait consciemment, elle remet les points sur les i en insistant sur le fait qu’ils soient amis et rien de plus, ce que Elias ne manque pas de relever. Lui qui a plutôt l’habitude d’être considéré par la sango comme un simple voleur de piscine ou bien un camarade de club tout au plus. Face à la réaction d’Aliyyah, le nageur ne se prive pas de lui faire remarquer combien on dirait une enfant. Alors la jeune femme fronce les sourcils avant de tenter de lui envoyer un coup de coude pour vengeance avant de reprendre son air satisfait. Elle finit par s’éloigner pour rejoindre le canapé du dortoir orange, laissant un peu de répit au jeune homme pour remplir leurs coupes et commander leurs pizzas. Très vite, elle trouve ses aises sur le soja et dans les plaids qui y trainent, se faisant un peu cocon très agréable. Alors que l’appel en italien se conclut et qu’Elias la rejoint, le garçon questionne sa tolérance à l’alcool. Heureusement s’il y a bien une chose sur laquelle il n’a pas besoin de s’inquiéter, c’est bien de devoir s’occuper d’elle bourrée. Elle ne se souvient pas réellement avoir déjà été assez saoule pour ne pas avoir conscience de chacun de ses actes. « Hm. C’est étrange qu’on ne se soit jamais croisés en soirée. ». Après tout, leur cercle de proches n’est pas si éloigné et les lieux de soirée à côté de l’université ne sont pas si nombreux. Mais peut-être n’est-ce pas plus mal, car Aliyyah a de plus en plus de mal à libérer du temps pour sortir. Et quand elle le fait, elle finit toujours par abandonner ses camarades pour batifoler avec un homme le temps d’une soirée. Et bizarrement, elle n’a pas spécialement envie que cela arrive sous les yeux d’Elias. Elle change de position, de peur de se retrouver écrasée sous le nageur, avant de lui faire remarquer qu’il ferait mieux de rester à l’écart. La réponse du jeune homme lui fait froncer les sourcils. « Jamais. » elle répond d’une voix ferme. Le mensonge à l’état pur. Bien sûr que ses yeux se posent de temps en temps sur elle, ils se croisent plus de la moitié du temps au club de natation et donc en maillot. Difficile d’éviter ses bras musclés, ses larges épaules et ses abdos bien formés. Mais plutôt mourir que de l’avouer de vive voix. Elle préfère qu’ils se concentrent tous les deux sur la petite guerre des plaids qui se profilent, et qu’elle remporte haut la main de toute évidence, un sourire victorieux sur les lèvres. Aliyyah se fait encore chambrer sur son choix de film, mais rien ne pourrait la faire changer d’idée ; ce soir, ce serait un film de Noel. Alors elle taquine Elias qui insiste sur le fait qu’un tel film est trop romantique, à croire qu’il y voit un message caché de la part de la jeune femme alors qu’il n’en ait rien. Son camarade lui répond être nullement intéressé par elle, ce qui est tout à fait ce qu’elle espérait entendre alors elle lance le film de noël, un air toujours satisfait sur le visage lorsqu’elle regarde Elias. Lorsqu’ils trinquent enfin à son anniversaire, leurs yeux se retrouvent dans un petit moment de flottement, une faille temporelle qui réchauffe le cœur de la sango quelques secondes. Cette fois, c’est Eli qui brise le moment, malgré son regard doux, par une énième taquinerie, qui lui vaut un léger coup de poing dans l’épaule. « Trop estomaquée par ton idiotie, tu veux. » et puis finalement, elle détourne les yeux vers la télévision et le film choisi au hasard. Mais très vite, elle se met à reporter son attention sur le garçon, quand elle sent la bêtise arrivée dans ses mots et son sourire. Suspicieuse, elle le laisse tout de même faire se demandant ce qu’il peut bien avoir en tête encore. Rapidement, elle se retrouve avec l’arrière du crâne d’Elias sur les cuisses, recouvertes de plaids. Les remerciements qui lui parviennent aux oreilles sonnent plutôt comme une moquerie qu’autre chose. Les yeux plongés dans ceux du jeune homme, elle prend un air outré face à cette audace. « Qu’est-ce que tu crois que tu fais ? » elle demande la voix à demi-étonnée, à demi-amusée. « Tu sais que je suis en position de force maintenant que t’es installée comme ça ? Genre… Je pourrais te faire n’importe quoi pour me venger ? » ajoute-elle en approchant son visage de celui de son camarade. Puis elle penche légèrement la tête d’un air faussement innocent. Parce que c’est vrai qu’installer ainsi, Elias est à sa merci. Mais bon, il lui a organisé une petite soirée d’anniversaire, il mérite bien sa gentillesse passagère. De toute façon, Aliyyah n’a pas le temps d’y réfléchir plus longuement car le garçon relève les yeux vers la télévision pour souligner une scène particulière. Elle roule des yeux dramatiquement. « Au moins eux, ils sont en couple pour Noël… Pendant que nous, on regarde un film de noël en affalés sur un canapé en sirotant du champagne un mercredi soir de vacances scolaires. ». Et dit comme cela, c’est sacrément triste comme image du Noël parfait. Mais ça fait des années qu’Ali n’a pas connu mieux donc elle ne va pas se plaindre. « Pas de quoi être jaloux, vraiment. En plus, on a des pizzas en chemin. » elle ricane, avant de prendre une nouvelle gorgée de son champagne et poser les yeux sur l’écran. L’étudiante grimace fortement. Le hasard fait mal les choses. Impossible que ce soit un film de Noël tout innocent, les protagonistes semblent incapables d’être à plus de cinq centimètre l’un de l’autre et ça lui file la nausée de regarder ça, mais alors regarder ça avec Elias, c’est encore pire. « Par contre, sérieux… S’ils continuent à se rouler des pelles, je change de film. » elle grogne en attrapant la télécommande pour se préparer à zapper. Heureusement, les scènes de baiser se calment un peu pour reprendre l’ambiance douce de Noël tant attendue. Celle d’un vrai film de Noël. La neige, le rouge, le vert, les sapins, etc. Tout ce qu’ils n’ont pas à l’heure actuelle. Tout ce qu’Ali a… C’est un pote en chemise, allongé sur ses jambes, et une coupe de champagne. Mais elle suppose que c’est mieux que rien. Alors elle laisse Elias profiter de la position quelques minutes de plus, avant de finalement craquer. « Bon, monsieur. T’as assez profité de ma gentillesse. » elle râle en commençant à agiter un peu les jambes pour le faire bouger de là. Aliyyah veut bien croire que ses cuisses soient un bon oreiller, mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties en pensant pouvoir passer la soirée dans cette position. « Enlève ta tête de là, sinon je te fais une prise de catch. » elle menace en faisait les gros yeux, comme elle le ferait à un sale gosse qui refuserait de dire bonjour. En soit, elle n’est pas inconfortable avec le crâne du jeune homme sur elle, mais cela la gêne un peu d’être physiquement aussi proche de lui. Même si elle ne comprend pas réellement pourquoi elle ressent cette gêne.
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Re: december blues (elias♡) | Sam 3 Avr - 3:42
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one way to fight my bad mood and you're just real good news, friend
c’est vrai que le plus étonnant dans cette histoire, c’est que l’on ne se soit jamais croisés en soirée. je m’en serais souvenu, c’est pour ça que je suis certain de ce que j’avance. aliyyah confirme l’étrangeté de la situation. je n’ai pas honte de me montrer avec quelques grammes de soju en trop, après tout il m’arrive souvent de croiser plein de connaissances à hongdae lors de mes sorties avec mes potes, notamment avec hyojin. mais je dois bien avouer que d’aussi longtemps que je connaisse l’étudiante syrienne, et aussi loin que je m’en souvienne, l’idée ou plutôt la probabilité de la croiser en soirée ne m’a jamais effleuré l’esprit. et pourtant.. pourtant, sûrement que nous nous sommes déjà manqués de peu, sans nous en rendre compte. cependant, je ne sais pas si le fait de rencontrer aliyyah en soirée me plairait tant que ça. je la verrais oui, et après ? est-ce que nous passerions la soirée ensemble ? ou bien l’alcool délierait encore plus les langues et nous finirions par nous lancer des piques par centaine sans pour autant vouloir rester l’un à côté de l’autre ? je n’en ai aucune idée. je sais simplement comment je me comporte en soirée. en bon vieux célibataire. je crois que je drague plus de filles en une soirée que je ne bois de verres. que ce soit mon sang italien qui joue ou quoi, peu importe. la seule conclusion que je tire de tout ça, c’est que je n’aimerais pas qu’aliyyah me voit ainsi. mais ne m’en demandez pas plus. si elle tient si bien l’alcool, je me demande comment elle réagit, si son fort caractère se ressent plus ou au contraire, si l’alcool l’adoucit. je me contente d’hocher la tête mais je préfère ne rien ajouter de plus tandis que la conversation dévie sur mes kilogrammes musculaires. je ricane en la regardant. « quelque chose me dit que tu mens. » je la taquine beaucoup mais je pense qu’il vaut mieux laisser le sujet là où il est pour éviter sûrement de nous perdre tous les deux. parce que si elle me retourne cette question en si jolie sirène qu’elle est, je pense que ma réponse risque d’être beaucoup trop franche. ce qui ne va pas arranger mes affaires. aliyyah attrape son verre de champagne mais elle n’en démord pas, le choix du film est et restera un film de noël. je n’ai rien contre ce genre de film, c’est juste que.. ce sont, par excellence, des films romantiques à souhait. ce genre de truc que tu regardes avec ta copine ou ton mec. j’ose un petit regard vers la sango, enveloppée sous sa couche de plaids. je ne pense pas que ce soit notre statut actuellement. puisque nous sommes simplement amis. nos yeux se rencontrent à nouveau lorsque nous trinquons ensemble pour son anniversaire et je ressens encore mon cœur rater un battement. une sorte de frisson étrange que j’ai déjà ressenti dans le passé. je fais mine de rien pour une fois et me rapproche d’elle pour la titiller. ce qui me vaut évidemment un joli coup de poing dans l’épaule que j’attendais déjà depuis quelques minutes. aliyyah est adorable ce soir, mais il ne faut pas non plus pousser trop ses limites. et comme j’adore le faire, j’imagine que je n’en suis pas à mon dernier coup pour aujourd’hui. même si mes attentions ont l’air de lui plaire. je ris légèrement quand je la vois détourner les yeux vers le film avant de reprendre la parole. regarder un film c’est bien, être à l’aise pour le regarder, c’est encore mieux. je lui adresse un grand sourire qui signifie un très certain je suis prêt à faire encore une connerie et à l’assumer et je me retourne pour m’allonger sur la syrienne. avec une expression remplie de malice, je la remercie avant de faire mine de me reconcentrer sur le film. j’esquisse un autre sourire en coin en l’entendant lever la voix et mon attention revient vers. son visage. un peu trop près du mien soudainement. je déglutis et la regarde dans les yeux avec un air étonné que je ne masque pas. dans ma tête, le temps paraît s’arrêter pendant quelques secondes. je me force à ne pas regarder ses lèvres mais ça me demande beaucoup trop de force mentale alors je détourne notre attention sur l’écran. où il se passe, vite fait, quelque chose de similaire. mais le fait que ce ne soit simplement qu’à la télé me calme et me détend assez pour esquisser un léger sourire. je ne sais pas ce que j’ai, mais c’est étrange que le champagne me monte aussi vite à la tête. je l’écoute me répondre tout en continuant ma contemplation de la scène amoureuse à l’écran. « les pizzas ne devraient pas tarder d’ailleurs. » mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus que les deux amoureux du film de noël ne semblent pas vouloir se détacher ce qui arrache une réaction vive de ma coéquipière en natation. le baiser s’accentue, c’est plus un beau french kiss avec la langue qu’un simple bisou d’étudiant. je sens aliyyah se tendre et attraper la commande, prête à dégainer toute sa force dans le prochain zappage. « t’as quelque chose contre les roulages de pelles ? » je glousse légèrement mais je n’en pense pas moins au fond de moi. ce genre de scènes… ça n’arrange rien. regarder ça avec ali.. c’est pire encore que de regarder ça avec quelqu’un d’autre. peut-être parce que nous sommes loin d’avoir ce genre de relation ? je.. pense. l’ambiance du film se calme et devient moins ardente, beaucoup plus féérique. lorsqu’aliyyah remue ses jambes pour que je m’en aille, c’était comme si l’on venait de me réveiller. j’étais tellement bien installé que j’en aurais presque oublié que je m’étais installé sur ses jambes pour l’embêter à la base. me suis-je fait avoir à mon propre jeu ? totalement. je la vois, la tête à l’envers d’où j’étais, me faire les gros yeux. j’étais prêt à la pousser un peu plus mais n’étant pas idiot au point d’oublier qu’ali est plutôt forte en sport de combat, je bats des bras pour reprendre mon équilibre et ne pas tomber du canapé. je saute très loin du fauteuil et du requin par la même occasion, sentant mon téléphone vibrer. maurizio me sauve, comme à son habitude. « si tu me fais une prise de catch, je mange ta pizza, il te restera que la croûte. » je décroche et acquiesce en italien à mon ami que je cours lui ouvrir la porte. au même moment, on toque à la porte et je l’ouvre sans attendre. heureux de le revoir, je le salue en italien et il me redemande si aliyyah est ma petite amie en la voyant assise sur le sofa, toute mignonne enroulée dans ses couvertures. je ne souhaite pas lui répondre et discrètement, enfin, le plus discrètement possible c’est-à-dire pas trop me connaissant, je lui fais signe de s’en aller rapidement et de nous laisser. il est capable de dire des choses qu’il ne faut pas. je sais que l’italien est loin d’être une langue proche du coréen ou de l’arabe mais quand même.. j’apporte les cartons qui sentent bons et les dépose sur la petite table. je sors deux assiettes et dispose quelques parts de pizzas dans chacune d’entre elles avant de tendre celle spéciale vegan à aliyyah. j’attrape mon verre de champagne et en bois une autre gorgée, trouvant ma place que j’avais tout à l’heure sur le canapé, ma tête sur les genoux de la nageuse en moins. « bon appétit et je sais que tu meurs d’envie que je revienne sur tes genoux mais tu m’en vois désolé, j’ai peur que tu ne fasses tomber des morceaux sur ma chemise blanche. » ai-je rétorqué avec un faux air de chiot avec les oreilles tombantes. je reprends alors mon air habituel en montrant l’écran. « il dure combien de temps le film ? parce que j’ai de la suite dans les idées, si tu vois ce que je veux dire. » il vient tout juste de commencer. mais je ne peux pas nier que j’ai d’autres choses en tête et que la soirée est loin d’être terminée. les différentes idées fusent dans ma tête. je ne m’appelle pas seo elias pour rien.

@shim aliyyah
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