Page 2 sur 2 • 1, 2
december blues (elias♡)
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Mer 7 Avr - 0:01 Citer EditerSupprimer
Action, réaction. Aliyyah a déjà été bien patiente ce soir, et à pousser le bouchon toujours plus loin, son ami récolte ce qu’il cherche depuis le début de la soirée : un bon vieux coup de coude. La vérité, c’est qu’Elias mérite ce coup depuis de longues minutes déjà mais que la nageuse a décidé de lui laisser la vie sauve car il est le seul et unique organisateur de sa fête d’anniversaire surprise. Et vraiment, ce serait dommage d’assassiner la seule personne qui a pensé à elle en ce jour spécial, donc elle s’est montrée incroyablement patiente avec lui ce soir, mais le problème d’Eli est qu’il ne sait jamais s’arrêter et rien de mieux qu’un coup pour lui remettre les idées en place. Dommage parce qu’au fond d’elle, elle appréciait un peu ce moment qu’il a interrompu avec ses conneries. Après avoir évacué sa frustration sur le jeune homme, Ali se reconcentre sur son magnifique film de noël qu’elle ne suit en réalité pas réellement, elle ne sait même pas vraiment de quoi parler le scénario. Mais elle suppose que comme dans tous les films du genre, il s’agit d’une fille de la ville qui se retrouve contre son gré dans un campagne ou un village de noël où elle rencontre le bucher de ses rêves. L’enfer sur terre. Mais bref. Cela n’explique en rien pourquoi le couple est déjà en train de se sauter dessus à peine dix minutes dans le film. Pendant qu’elle fait sa petite analyse filmographique, la sango sent du mouvement autour d’elle et elle jette un coup d’œil suspicieux à Elias. Le garçon s’installe dans le plus grand calme sur ses jambes, Aliyyah est à demi-outrée et à demi-impressionnée par l’audace dont il fait preuve avec elle ce soir. Sa confiance est assez admirative, elle doit bien le reconnaître. Mais elle ne laisse pas pour autant passer cela, alors elle joue la menace et la domination que lui offre sa position. Son approche soudaine provoque une réaction nouvelle chez le beolsae, qui n’échappe pas à la jeune vétérinaire qui continue de le fixer le visage toujours à quelques centimètres du sien. Lorsqu’Elias bat en retraite en tournant la tête vers la télévision, Lia savoure sa victoire dans un petit sourire avant de reconcentrer son attention sur le film à son tour. Son ami relève la scène romantique qui arrive bien vite pour un film de fêtes. Puis c’est autour d’Aliyyah de râler contre le scénariste, agacée que les quinze premières minutes du film soient constituées à quatre-vingts pourcent de scènes de baiser, ce qui amuse beaucoup Eli.« Disons que je préfère quand je peux participer. » elle répond de brut en blanc sur le ton le plus neutre possible, sans quitter une demi-seconde l’écran des yeux. Elle semble totalement concentrée sur le film, mais en réalité, elle le trouve déjà d’un ennui mortel. « Je rigole, quoi que… L’acteur principale n’est pas mal du tout. Bref. J’ai aucun problème avec ça, monsieur, mais je doute que ce soit ce qui fasse un bon film. » elle reprend en soupirant devant le nouveau baiser que le couple s’échange au petit écran. « La preuve, ça a l’air d’être un sacré navet ce truc. » elle conclut pointant son verre sur l’écran, une grimace agacée sur le visage. Et finalement, ses prières sont entendues et le film reprend des airs de féérie de noël au plus grand bonheur d’Ali. Elle se laisse aller dans le canapé, essayant de trouver une position plus confortable pour se caler correctement devant le reste du film, mais un poids l’empêche de bouger ses jambes. Alors elle agite ses jambes pour virer Elias tout en lui faisant de gros yeux comme pour la menace de filer de là au plus vite. Si ses gestes ont peu d’effet, l’étudiant finit par gigoter pour se redresser. La sango s’étonne à se dire quelques secondes qu’elle ressent comme un vide sur ses jambes à présent, elle secoue vivement la tête pour se débarrasser de ses pensées embarrassantes. Lorsqu’elle reprend ses esprits, son ami est déjà bien loin du canapé près à se défendre d’une quelconque attaque de sa part, sauf qu’Aliyyah est trop bien dans sa couverture polaire pour bouger donc il ne craint rien. D’ailleurs la menace d’Elias lui passe bien au-dessus de la tête, elle est convaincue qu’en papillonnant un peu des paupières, elle aurait le droit à toutes les pizzas du monde. Pendant que l’italien gère l’arrivée des pizzas, elle s’enroule correctement dans ses couvertures avant de trouver la position la plus confortable sur le sofa des beolsae. Quand elle a finalement fini de faire son nid, Eli revient avec leur diner. Lia récupère sa pizza avec envie, c’est qu’elle commençait presque à voir faim. Forcément, le nageur se sent obligé d’interrompre de moment de bonheur entre sa pizza et elle. Un roulement d’yeux plus que dramatique, accompagné par un soupir de désespoir. « Tu mériterais que je fasse des dessins à la sauce tomate sur ta belle chemise, alors méfie-toi. » elle menace, plongeant son doigt dans la base tomate de sa pizza vegan pour l’agiter devant Elias. Avec un peu de chance ou bien de malchance, elle fera une tâche sans le faire exprès. Rien que pour la réflexion qu’il vient de lui faire, ce serait bien fait. Puis elle se sentirait aussi moins con à être en pyjama pendant que lui est dans sa chemise qui sort du pressing. Peut-être qu’avec une trace de sauce, ils seraient un peu plus à égalité. Mais elle n’est pas méchante à ce point, alors elle essuie son doigt du bout de la langue avant d’attaquer un morceau de sa pizza. Divin. Elias a vraiment une adresse de choix pour les pizzas. Avant qu’elle n’ait le temps de lui faire le compliment, le jeune homme reprend la parole. « De la suite dans les idées ?... Comment ça ? Je trouve ça inquiétant devant de toi. » elle demande, fronçant les sourcils. Elle n’aime pas beaucoup cette expression, et venant d’Elias, c’est d’autant plus inquiétant. Très vite, deux trois neurones se connectent là-haut et elle jette un regard outré au jeune homme. Elle lâche son morceau de pizza pour croiser ses bras devant sa poitrine, comme pour se protéger. « Je ne préfère pas savoir ce que tu veux dire par ça, en fait. T'approche surtout pas de moi. » . Puis elle s’éloigne d’un petit centimètre sur le canapé, juste pour faire genre, avant de finalement relâcher ses bras. Après un dernier regard en coin, menaçant, pour Elias, elle récupère son morceau de pizza abandonné pour reprendre sa dégustation.
@Seo Elias
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
Action, réaction. Aliyyah a déjà été bien patiente ce soir, et à pousser le bouchon toujours plus loin, son ami récolte ce qu’il cherche depuis le début de la soirée : un bon vieux coup de coude. La vérité, c’est qu’Elias mérite ce coup depuis de longues minutes déjà mais que la nageuse a décidé de lui laisser la vie sauve car il est le seul et unique organisateur de sa fête d’anniversaire surprise. Et vraiment, ce serait dommage d’assassiner la seule personne qui a pensé à elle en ce jour spécial, donc elle s’est montrée incroyablement patiente avec lui ce soir, mais le problème d’Eli est qu’il ne sait jamais s’arrêter et rien de mieux qu’un coup pour lui remettre les idées en place. Dommage parce qu’au fond d’elle, elle appréciait un peu ce moment qu’il a interrompu avec ses conneries. Après avoir évacué sa frustration sur le jeune homme, Ali se reconcentre sur son magnifique film de noël qu’elle ne suit en réalité pas réellement, elle ne sait même pas vraiment de quoi parler le scénario. Mais elle suppose que comme dans tous les films du genre, il s’agit d’une fille de la ville qui se retrouve contre son gré dans un campagne ou un village de noël où elle rencontre le bucher de ses rêves. L’enfer sur terre. Mais bref. Cela n’explique en rien pourquoi le couple est déjà en train de se sauter dessus à peine dix minutes dans le film. Pendant qu’elle fait sa petite analyse filmographique, la sango sent du mouvement autour d’elle et elle jette un coup d’œil suspicieux à Elias. Le garçon s’installe dans le plus grand calme sur ses jambes, Aliyyah est à demi-outrée et à demi-impressionnée par l’audace dont il fait preuve avec elle ce soir. Sa confiance est assez admirative, elle doit bien le reconnaître. Mais elle ne laisse pas pour autant passer cela, alors elle joue la menace et la domination que lui offre sa position. Son approche soudaine provoque une réaction nouvelle chez le beolsae, qui n’échappe pas à la jeune vétérinaire qui continue de le fixer le visage toujours à quelques centimètres du sien. Lorsqu’Elias bat en retraite en tournant la tête vers la télévision, Lia savoure sa victoire dans un petit sourire avant de reconcentrer son attention sur le film à son tour. Son ami relève la scène romantique qui arrive bien vite pour un film de fêtes. Puis c’est autour d’Aliyyah de râler contre le scénariste, agacée que les quinze premières minutes du film soient constituées à quatre-vingts pourcent de scènes de baiser, ce qui amuse beaucoup Eli.
@Seo Elias
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Ven 30 Avr - 16:12 Citer EditerSupprimer
le film n’est pas à mon goût, mais s’il est à celui de la reine du jour, alors je ne dis rien et me contente de regarder. après tout, c’est censé être sa soirée, je serais bien mal placé pour changer de chaîne. a part pour l’embêter. ce que je fais d’ailleurs déjà très bien. en même temps, aliyyah me tend de bonnes perches en râlant devant les kiss scene. je suis obligé d’ajouter mon grain de sel. sa réponse, les yeux rivés sur l’écran, me fit tourner les miens vers elle. je ne réponds rien pendant quelques secondes. ses paroles trottent dans ma tête. elle continue, semblant totalement concentrée sur le film.« lui ? » questionnais-je en plissant les yeux comme un idiot vers l’acteur du film. « je me demande bien ce que tu lui trouves. » je lève les yeux au plafond des beolsae, ronchonnant dans mon coin comme un enfant de deux ans. puis un éclair de bêtise illumine mes yeux. « il y a plus beau pour les kiss scene tu vois. genre, moi. » jouant avec mes sourcils à la manière d'un débile, je me montre du doigt pour accentuer le comique (ou l’exaspération sûrement pour aliyyah) de la situation. finalement quelques secondes plus tard, les baisers s’arrêtent et la féérie du film de noël reprend. aliyyah remue alors ses jambes et je fus (malheureusement) contrains de quitter ses jambes, m’éloignant rapidement du chef kung-fu au risque de me prendre la prise de ma vie. je vois la sango ne pas réagir à ma remarque et je me dis que finalement, c’est plutôt une bonne nouvelle si elle reste bien emmitouflée dans son plaid. mon téléphone sonne et je me précipite à l’entrée du dortoir, non loin du canapé des colibris, pour ouvrir la porte à maurizio. qui ne peut évidemment pas s’empêcher de sous-entendre un truc ambigu entre moi et ariel. je fais de mon mieux pour le pousser loin de là et refermer la porte avant de revenir les bras chargés, l’odeur des pizzas remplissant la pièce. je nous sers tous les deux et me réinstalle à ma place. les genoux d’aliyyah me manque un peu, je dois avouer. c’est bien dommage. je la vois agiter son doigt plein de sauce tomate devant mes yeux noirs. j’explose de rire, manquant de faire tomber mon assiette. « ton doigt ressemble plus à rien avec la sauce tomate ! je dois toujours t’acheter ta belle bague en or et rubis.. c’est pas comme ça que je vais passer à l’acte ! » je continue de rire à gorge déployée, heureux d’être là, heureux que la soirée se passe bien. nous commençons à manger et je ne regarde presque plus le film. les saveurs italiennes en bouche me font tellement plaisir. et je crois apercevoir que je ne suis pas le seul. je reprends rapidement la parole en indiquant la télé et elle fronce les sourcils. « inquiétant ? comment ça ? » dis-je avec un petit sourire narquois. je la laisse volontairement dans le flou, le silence le plus parfait. et le résultat voulu ne tarda pas à se montrer. je la vis lâcher sa part de pizza avant de se protéger avec ses bras comme elle pouvait. je la regarde avec des yeux brillants. « tu penses à quoi au juste ? » je demande, une pointe de taquinerie dans la voix. en vérité, j’ai bien compris la signification de son joli et doux t’approche surtout pas de moi mais comme une fois ne fait pas exception, je fais genre que non. je repose mon assiette sur la table pendant qu’elle s’éloigne légèrement, un regard en coin. la perche qu’elle me tend encore est bien trop grande pour que je l’ignore. soudainement, je me rapproche de la nageuse, penchant ma tête au-dessus de la sienne. mes lèvres atteignent presque ses oreilles lorsque je chuchote d’une voix grave et suave un simple, « à ton avis, qu’est-ce que je voulais dire par-là ? » ça m’amuse de la faire courir en plus que de la faire marcher. t’approche surtout pas de moi. je ne suis pas du genre à écouter ce qu’on me dit. je dirais plutôt que je m’amuse de faire le contraire. par contre, cette proximité, je compte sur elle pour la diminuer, parce que si en apparence, j’ai l’air de m’en amuser et de jouer bien mon rôle, à l’intérieur, je ressens que ça me plaît beaucoup plus que je ne le voudrais.
@shim aliyyah
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
le film n’est pas à mon goût, mais s’il est à celui de la reine du jour, alors je ne dis rien et me contente de regarder. après tout, c’est censé être sa soirée, je serais bien mal placé pour changer de chaîne. a part pour l’embêter. ce que je fais d’ailleurs déjà très bien. en même temps, aliyyah me tend de bonnes perches en râlant devant les kiss scene. je suis obligé d’ajouter mon grain de sel. sa réponse, les yeux rivés sur l’écran, me fit tourner les miens vers elle. je ne réponds rien pendant quelques secondes. ses paroles trottent dans ma tête. elle continue, semblant totalement concentrée sur le film.
@shim aliyyah
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Lun 10 Mai - 14:56 Citer EditerSupprimer
Elias n’a pas l’air vraiment d’accord avec lui, concernant son point de vue sur l’acteur principal du son téléfilm. Combien même Ali ne comprend pas en quoi ses goûts en matière d’homme, elle écoute tout de même sa réponse d’une oreille. Les paroles de l’étudiant lui arrachent un petit rire amusé.« Hm, bizarrement je suis pas convaincue. » elle déclare, une grimace sur les lèvres alors qu’elle prend bien le temps de le détailler de la tête aux pieds. Honnêtement, Elias est plutôt pas mal dans son genre, mais lui dire ne l’aidera pas à contrôler sa confiance débordante en lui et son physique. Aliyyah admire et envie cette confiance, mais le faire redescendre sur terre de temps en temps ne peut pas lui faire de mal. « Par contre, je suis convaincue que t’embrasses pas aussi bien. Mais je t’arrête tout de suite, j’ai pas besoin ni envie que tu me prouves le contraire. » et sur ce, ses pupilles arrêtent de le regarder pour retourner sur le grand écran lumineux et la scène love. Très, le calme plan revient dans le scénario et la jeune femme en profite pour évacuer Elias de ses genoux, sur lesquelles il a pris illégalement place. Le moment est bien choisi puisque les pizzas arrivent au même moment. Et si elle espère un court instant qu’elle va pouvoir manger en paix, c’est sans compter sur le nageur qui ne peut s’empêcher d’interrompre sa tranquillité et l’oblige à le menacer. Menace qui parvient uniquement à faire rire le beolsae un peu plus encore, qui lui rappelle que ses doigts doivent être à la hauteur de la bague précieuse qu’il doit lui offrir. Lia avait déjà presque oublié cette histoire de bague en or et rubis. « Tsk. » elle râle pour la forme, avant de remettre le nez dans sa pizza, compagnie bien moins agaçante que celle de l’italien. Le regard perdu une nouvelle fois sur son film de Noël, elle grignote calmement son part de pizza avant qu’elle soit interrompue à nouveau par son ami. Elle ne retient pas un petit soupir, il ne la laissera pas regarder son film tranquillement, elle en est sûre. Pourtant, la phrase de l’étudiant l’intrigue. Puis l’inquiète. Avec Elias, on ne sait jamais ce qu’il a vraiment en tête et Aliyyah le sait parfaitement, alors elle n’hésite pas à demander confirmation et à s’écarter par prévention. Réaction qui divertit beaucoup le jeune interne en médecine, erreur de la part de la sango. Les yeux écarquillés, elle lève la voix. « À rien ! » Ali crie à moitié en croisant le regard joueur d’Elias, encore plus inquiétant que la normale. Elle ne rate pas le taquinerie de sa voix, ni même son sourire énervant qu’elle rêve de lui faire ravaler, mais cette fois, elle s’est piégée toute seule, comme une grande. Ali s’éloigne du garçon, un peu, la distançant de quelques centimètres supplémentaires de lui, à peine. Rapidement, le vide entre deux disparaît sous la volonté du médecin qui s’approche dangereusement d’elle. Perturbée, le cœur battant maladroitement dans sa poitrine, ses mains viennent se poser naturellement sur les épaules du nageur et elle met de longues secondes à vraiment réaliser la proximité entre eux ; un sursaut lui prend même quand la voix suave de son ami glisse contre son oreille. C’est cette même voix, ce même ton qui la réveille un peu de son état second. Si dans un premier temps, c’est la gêne et l’agacement qui lui prennent, elle déteste que le jeune homme dépasse les limites mêmes de l’amitié, elle sait que réagir au quatre de tour ne fera qu’amuser un peu plus Elias. Alors elle prend sur elle, encore une fois, pour glisser ses bras autour de sa nuque et les rapprocher un peu plus, elle lutte pour ne pas renverser Eli au sol et fuir. Et c’est à son tour d’effleurer l’oreille du nageur du bout des lèvres. « Elias, Elias… » elle souffle d’une voix enchanteresse, presque mielleuse, tonalité rare et qui ne lui correspond pas du tout. « Qu’est-ce que tu crois faire au juste, hm ? » . Ils peuvent être deux à jouer à ce jeu-là, même si Aliyyah est clairement moins à l’aise avec les règles du jeu qu’Eli. Elle peut aussi le faire sortir de sa zone de confort le temps d’un instant, même si elle sait aussi qu’elle finira par abandonner la première et à fuir le champ de bataille pour redresser les barrières entre eux. « Tu devrais pas tenter le diable comme ça, surtout si t’es pas prêt à en assumer les conséquences. » elle chuchote à son oreille, les quelques millimètres disparus, la jeune femme peut sentir ses lèvres contre la peau de son camarade. Aliyyah s’écarte finalement un peu, autant pour se laisser un peu de répit à elle-même mais aussi pour en laisser à Elias. Un sourire presque inquiétant s'étend sur son visage, puis elle dégage ses bras pour venir pincer sans délicatesse la peau des côtés à travers sa chemise. Puis la nageuse lui administre un coup de genoux dans la cuisse pour le faire reculer et se défaire totalement de son emprise, reculant à l’autre bout du canapé contre l’accoudoir. Elle replace sa couverture polaire correctement, soufflant son agacement comme un bœuf. Un regard mauvais mais victorieux envers Elias et Ali claque une nouvelle fois la langue. « Tu l’as cherché et j’espère que tu souffres. » elle dit d’une voix nette, utilisant sa main pour balancer ses cheveux par-dessus son épaule. Quelques instants plus tard, elle quitte le garçon des yeux la laissant souffrir et regretter sa bêtise dans son coin pour attraper une nouvelle fois sa part de pizza qu’elle finit d’engloutir. En ces quelques minutes, elle se rend compte qu’elle a loupé des passages clés du film, puisqu’elle ne comprend plus rien à l’histoire. Dommage, elle a perdu vingt minutes de sa vie à regarder un film qu’elle ne finira jamais. La sango décide tout de même de le laisser tourner en fond sonore, c’est pas comme si elle avait mieux sous la main de toute façon. La future vétérinaire se sert une nouvelle part de pizza avant de tourner la tête une nouvelle fois vers le beolsae, tout en gardant ses précieuses distances avec lui. « Bon, alors. C’était quoi ton programme à priori mieux que mon magnifique film de Noël ? » elle demande, parce que maintenant qu’il lui a gâché son film, elle espère bien qu’il a un vrai plan de secours pour l’occuper.
@Seo Elias
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
Elias n’a pas l’air vraiment d’accord avec lui, concernant son point de vue sur l’acteur principal du son téléfilm. Combien même Ali ne comprend pas en quoi ses goûts en matière d’homme, elle écoute tout de même sa réponse d’une oreille. Les paroles de l’étudiant lui arrachent un petit rire amusé.
@Seo Elias
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Dim 4 Juil - 19:23 Citer EditerSupprimer
pourquoi ça m’énerve lorsqu’aliyyah me dit qu’elle le trouve beau, celui-là à la tv ? vraiment, il est loin d’être le genre de mec à faire la couverture d’un magazine. et je ne pense faire preuve d'aucune mauvaise foi lorsque je dis ça. je me demande effectivement ce qu’elle lui trouve et lui fit remarquer, non sans ronchonner comme un gosse. et quand elle me répondit qu’elle n’était pas convaincue par ce que je venais de dire, j’ai affiché une légère moue mais qui ne dura pas bien longtemps. elle se reconcentre sur le film mais moi, avec ce qu’elle vient de dire, j’ai du mal à rester focus. je suis convaincue que t’embrasses pas aussi bien. c’est bien dommage que je ne puisse pas lui prouver le contraire. ce n’est absolument pas l’envie qui me manque, mais l’envie n’a pas l’air d’être partagée. je lève les yeux au plafond et finit par marmonner,« tu ne sais pas ce que tu loupes. » est-ce ma saleté de fierté qui est touchée ? je mentirais si je disais non. le repas arrive et nous entamons nos parts respectives de pizzas. je suis bien déçu de ne pas reprendre place sur les genoux d’aliyyah mais je ne tente pas jackie chan au risque de le regretter toute ma vie. quelques taquineries plus tard et un agacement évident planté sur le visage de la nageuse, l’ambiance change radicalement. je ne sais pas ce que je ressens dans l’air, mais c’est différent de tout à l’heure. pourtant, on croque simplement dans nos pizzas. je ne vois pas où est le problème. je ne vois toujours pas où est le soucis, même lorsque je la vois lever la voix, les yeux écarquillés en réponse à mon énième bêtise. c’est vrai que je m’amuse, et cette fois n’échappe pas à la règle. elle me tend des perches que je saisis, sinon je ne m’appellerai pas elias. je joue avec elle, parce que je sais comment la faire sortir de ses gonds. en même temps, il faut le dire : qui est plus amusante que la syrienne, lorsqu’elle est énervée ? personne. personne ne m’amuse autant, personne n’a autant mon intérêt qu’aliyyah. peu à peu, je ressens ce changement de plus en plus fort et je continue sur ma lancée. tu penses à quoi au juste ? je l’ai questionné, tout en sachant pertinemment ce qu’elle a voulu sous-entendre. mais ne comptant pas m’en tenir là, j’ai reposé mon assiette et ai rompu l’espace de sécurité entre nos deux corps, me rapprochant dangereusement d’elle. après avoir chuchoté dans son oreille et après avoir apprécié son magnifique sursaut, je relève mon visage en face du sien et la regarde sans rien dire. je sens que ses mains se sont posées sur mes épaules mais je n’en parle pas. ce rapprochement physique me fait plus de mal que de bien. d’habitude, je n’ai aucun mal à le faire, parce que je ne ressens rien au fond. j’ai toujours l’impression d’avoir le dessus, mais là, c’est différent. aliyyah n’est pas une fille que je souhaite comme ça, emmener dans mon lit, comme une autre avec qui j’aurais pu aisément le faire. en même temps, je la trouve jolie mais pour moi, notre relation est amicale, enfin.. c’est ce que je me suis toujours dit. pourtant, actuellement, dans la position dans laquelle nous sommes, c’est-à-dire mon corps au-dessus du sien sur le canapé, tout ça porte confusion à mon cerveau. mon cœur bat de plus en plus vite, son visage est si beau et ses lèvres sont plus que tentantes. intérieurement, je prie pour qu’elle recule, pour qu’elle me repousse comme elle sait si bien le faire. je m’amuse et elle s’énerve. voilà le bon déroulé et on passe à autre chose. mais étonnamment, et comme si aliyyah commençait à bien me connaître, les choses ne se déroulent pas ainsi. ses bras se déplacent autour de ma nuque et un frisson me parcourt le corps. que fait elle ? comment suis-je censé réagir ? j’ouvre grand les yeux, ébahi par ses agissements quand elle vient souffler à mon oreille d’une voix que je ne lui connais absolument pas. mon expression change du tout au tout, je ravale ma salive et me mord la lèvre par instinct. mon prénom qu’elle venait de murmurer me met dans tout mes états. je sais comment je m’appelle alors pourquoi ça me fait cet effet-là ? je ne réponds rien malgré la température de mon corps qui augmente. je me retrouve comme un débile, pris dans mon propre jeu. elle a été plus forte que moi, sur ce coup-là, je devais bien l’admettre. tenter le diable ? en assumer les conséquences ? la situation prend une toute autre tournure que celle que j’avais imaginé. je plante mon regard surpris dans le sien, cherchant une issue dans ses pupilles aussi sombres que les miennes. je la fixe d’un air toujours étonné, observant tour à tour son œil gauche puis le droit. je ne comprends pas. qu’est-ce que je ressens ? elle est là, devant moi et je suis comme pétrifié sous ses faits et gestes, moi, le roi de la nuit. cette barrière amicale entre nous, semblait être brisé rien que pour ce moment. était-ce tout ça qui me perturbait à ce point ? ou était-ce autre chose ? je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe à l’intérieur de moi. je ne pensais vraiment pas qu’un rapprochement aussi fort avec ali puisse avoir ce résultat sur tout mon être. je ressemble à un enfant totalement perdu, comme si c’était la première fois qu’il était proche d’une nana. ali a le contrôle entier sur mes émotions et mes agissements. je m’en rends compte. je m’en rends encore plus compte lorsque ses lèvres touchent ma peau. ma température augmente d’un coup, la tension de mon corps est électrique. un geste de plus et je craque. « aliyyah.. à quoi tu joues ? » soufflais-je en retour dans un murmure rauque. mais avant que je ne puisse avoir ma réponse, elle s’écarte un peu. la chaleur redescend aussi vite qu’elle est montée lorsque je me prend un bon coup de genoux dans la cuisse. je bascule sur le côté contre l’accoudoir mais réussis tout de même à rester sur le canapé. a l’autre bout l’un de l’autre, mon regard ne la lâche pas, le temps que je me remette de la situation que je n’avais pas prévu. je vois qu’elle est agacée mais je ne peux pas lui en vouloir. c’est vrai que je l’ai cherché, je la cherche toujours, et ce n’est que le revers de la médaille. mais je ne pensais pas réagir comme ça. je suis toujours déboussolé et fait mine de reprendre ma contemplation du film en répondant un simple, « mmh. » à sa remarque. le regard plutôt dans le vide, je ne prends même pas la peine de continuer ma dégustation de ma pizza. mon cœur ne s’est pas calmé. il bat toujours à vitesse grand v. ce rapprochement m’a plu. je voulais qu’il dure beaucoup plus que ce qu’il n’a duré. j’ai perdu mes moyens et je n’ai rien fais en retour mais je regrette. je me serais sûrement pris une clé de bras, et puis après quoi ? qu’ai-je à perdre ? mais qu’ai-je à gagner surtout ? pourquoi est-ce que je fais tout ça ? la réponse se dessine peu à peu, mais elle ne me plaît pas. je suis idiot mais pas totalement non plus. je sais distinguer une simple amitié d’un autre truc que j’ai déjà ressenti. mais je ne veux pas que ce soit ça. je me suis déjà noyé dans ce jeu-là, je préfère penser que j’ai tout imaginé. même si je sais qu’au fond, je ne suis pas prêt de l’oublier. je risque même d’être perturbé pendant un bon bout de temps ce soir. je me sens ridicule. où est passé le grand elias, séducteur de ces dames ? « tu n’aurais pas dû.. rentrer dans mon jeu. » ai-je murmuré d’une voix sérieuse et à peine audible, chose qui est très très rare chez moi et qui ne me ressemble absolument pas. je ne la regarde pas et continue de faire semblant de suivre le film de mon côté. je ne suis pas du genre à me dévoiler et je ne détaillerai pas plus, et les situations où je suis sérieux sont plutôt inquiétantes. les dernières en dates n’étaient pas de très bons souvenirs. toujours le regard dans le vide, je n’arrive pas à sortir de mon état de transe post rapprochement tout feu tout flammes. « oh, mon programme oui. hm. » je cligne des yeux. il faut que je me reprenne. aussitôt pensé, aussitôt fait. me voilà tout sourire, comme si de rien n’était, masque apposé sur le visage alors que c’était toujours aussi chaotique à l’intérieur. « si je te dis honda fireblade ou bain de minuit, lequel des deux tu choisis ? » je l’observe avec malice. je tente vainement de passer l’éponge mais c’est difficile. peut-être que mes brillantes idées vont m’aider à me sortir la tête de l’eau.
@shim aliyyah
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
pourquoi ça m’énerve lorsqu’aliyyah me dit qu’elle le trouve beau, celui-là à la tv ? vraiment, il est loin d’être le genre de mec à faire la couverture d’un magazine. et je ne pense faire preuve d'aucune mauvaise foi lorsque je dis ça. je me demande effectivement ce qu’elle lui trouve et lui fit remarquer, non sans ronchonner comme un gosse. et quand elle me répondit qu’elle n’était pas convaincue par ce que je venais de dire, j’ai affiché une légère moue mais qui ne dura pas bien longtemps. elle se reconcentre sur le film mais moi, avec ce qu’elle vient de dire, j’ai du mal à rester focus. je suis convaincue que t’embrasses pas aussi bien. c’est bien dommage que je ne puisse pas lui prouver le contraire. ce n’est absolument pas l’envie qui me manque, mais l’envie n’a pas l’air d’être partagée. je lève les yeux au plafond et finit par marmonner,
@shim aliyyah
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Jeu 19 Aoû - 12:06 Citer EditerSupprimer
S'il y a bien quelque chose qu'Aliyyah a appris en ces longues années de cohabitation sur terre (enfin surtout au club de natation, mais elle préfère exagérer), c'est que cela ne sert à rien de jouer avec Eli si on est mauvais perdant. C'est bien pour cette raison qu'elle-même cherche à tout prix à éviter cela, car elle est très mauvaise perdante voire même mauvaise joueuse, et le jeune homme l'a bien compris faisant d'elle une de ses cibles favorites. À croire que voir Ali monter sur ses grands chevaux et sortir de ses gonds est un passe-temps particulièrement délectable pour le nageur. Ainsi il est relativement rare que la jeune vétérinaire se laisse aller aux jeux sournois, presque borderlines, de son camarade. Raison supplémentaire pour ne pas tomber dans le piège : parce qu'ils ont tendance à flouter certaines limites et qu'Aliyyah se fait un point d'honneur à être claire et tranchante sur la nature de ses relations avec les autres et plus précisément avec les hommes. Pour autant, ce n'est pas l'envie qui lui manque parfois de réussir à supporter suffisamment pour prendre Elias à son propre jeu. La jeune femme en a marre de le voir s'amuser de ses réactions à chaque fois, et elle aimerait pouvoir lui prendre la pareil de temps en temps. Elle n'est ni assez calme, ni assez patiente pour cela. Quoique. Eli n'est pas le seul à avoir le droit de jouer avec le feu comme il le fait, alors pour une fois, comme une sorte de cadeau d'anniversaire surprise, Aliyyah s'autorise à répondre à la provocation. Lorsque ses bras se déposent autour des épaules du garçon, elle n'est pas sûre elle-même de ce qu'elle fait. Sa peau frissonne presque et le contact de leurs deux épidermes semble gonfler sa poitrine d'une étrange chaleur, une chaleur étouffante mais confortable. Il lui semble qu'elle brise un barrière fictive en agissant ainsi, comme elle ne l'a jamais fait avant, bien au contraire. Et pourtant, Ali sent une aisance comme naturelle à se rapprocher ainsi de son ami, bien que ces gestes soient tout sauf naturels. Le courage qu'elle trouve à pousser le jeu encore plus loin, à entacher les limites de leur amitié lui paraît improbable. Pourtant ses lèvres se posent bien contre l'oreille du beolsae dans un geste lent, doux qu'elle aimerait regretter instantanément, mais ce n'est étrangement pas le cas. Surtout quand elle remarque l'état second, état de confusion, dans lequel elle a réussi à plonger Elias par ce simple geste, il n'a senti venir le revers de la médaille mais la nageuse ne pensait obtenir une telle réaction – elle en est presque fière. Ses pupilles attachées à celle du jeune homme, elle aurait presque envie de recommencer. Mais le frisson que lui provoque le murmure rauque, qui s'échappe de ces lèvres bien trop proches d'elle, l'en dissuade. Impossible cela-dit de répondre, sur un ton similaire.« Je sais pas. Et toi, à quoi tu joues ? » demande-t-elle sur un ton similaire, un vicieux mélange entre amusement et douceur. Le plaisir d'avoir un tel effet sur Elias, le plaisir de le voir perdre ses mots, le plaisir de remporter la partie pour une fois. Aliyyah en oublie presque l'effet que ces gestes incongrus ont sur elle ; son cœur tapant violemment dans sa poitrine, la chaleur de son visage et son envie balancée entre l'idée de continuer et l'idée de s'éloigner, retrouver sa zone de confort. Elias est un ami, elle ne devrait pas avoir ce genre de pensées ou même ces simples doutes vis-à-vis de lui ; la question ne devrait même pas se poser, elle devrait s'éloigner comme elle l'a toujours fait. Alors pourquoi ? Pourquoi est-elle tant fascinée par ce qui se passe à cet instant t ? Pourquoi n'est-elle plus si sûre de vouloir dresser des murs de pierre entre eux ? Ses grands yeux noirs dans lesquels elle se perd et qui le noient dans les interrogations les plus mystérieuses, les plus excitantes et les plus énervantes. Finalement, lorsqu'elle s'écarte un peu, Ali décide d'oublier ce moment de faiblesse et de questionnements, redevenir elle-même et recoller partiellement les miettes des barrières que leur amitié leur fixe depuis bien des années. Choisir l'agacement, l'impatience, l'intolérance, la victoire plutôt que la confusion. Lorsqu'elle parvient à envoyer Elias à l'autre bout du canapé d'un coup de genoux bien placé, elle réalise qu'elle se permet enfin de respirer pleinement – elle essaie de ne rien laisser paraître, mais elle ne peut pas nier que ce rapprochement l'a peut-être autant perturbé qu'Elias. L'idée l'agace davantage et elle ne retient pas une remarque acide avant de se reconcentrer sur le téléfilm oublié. Pendant quelques instants, un silence pesant s'installe durant lesquels la sango tente de reprendre le fil du scénario mais avant même qu'elle n'y parvienne, la voix de son ami s'élève de nouveau dans un murmure. Lia est surprise du ton employé, elle se sent presque réprimandée par le sérieux des mots du jeune homme, et quel culot. « Arrête de jouer si t'as peur d'avoir un adversaire, sale gamin. » . Puis elle roule des yeux, en grignotant sans ménagement sa nouvelle part de pizza. Et tout à coup, l'étudiante se dit qu'elle avait bien fait de ne pas se laisser malmener par Elias pour une fois, cela remettait les points sur les i. Une sorte de rappel pour le nageur qu'elle reste imprévisible et qu'il doit se méfier un peu plus de ses actions avec elle ; mais elle n'est pas pour autant convaincue que cela lui servira de leçon. Juste quelques temps de calme probablement, cela suffisait à Aliyyah qui n'est plus que satisfaite d'avoir rétabli les niveaux de force entre eux. Aussi, elle conclut qu'il s'agit du bon moment pour changer de sujet, tous les deux en ont besoin, alors elle revient l'interroger sur le contenu des fameux plans d'Eli. Ses yeux se posent sur le profil de son camarade, essayant de faire abstraction du fait qu'Elias n'a pas l'air très concentré ni sur sa question, ni même sur son propre programme. Elle l'observe cligner des yeux, se demandant si elle aurait un jour réponse à sa question ou si elle a cassé le bon fonctionnement d'Eli pour de bon. Heureusement, ou malheureusement, elle n'est pas vraiment sûre, la réponse finit par venir couplée avec un sourire dont seul le garçon a le secret. Automatiquement, Lia grimace à la suggestion. « Aucun des deux. » répond-t-elle du tac-au-tac, réalisant que Eli a enfin décidé de se réveiller. Lui qui était pourtant si enjoué à l'idée de le partager avec elle, le jeune homme a l'air plus que perturbé par le petit rapprochement sans signification qui a eu lieu quelques minutes plutôt. « Il est hors de question que je monte sur ton engin de la mort. Et on est en décembre, tu veux que je tombe malade pour mon anniversaire ou quoi ? » . Ce n'est pas nouveau qu'Ali a absolument horreur de la vitesse et une peur bleue de tout ce qui est véhicule à roues. La jeune fille avait encore en mémoire son retour du Brésil où ses amis étaient bien gentiment venus la chercher et qu'elle avait manqué de chialer sur la banquette arrière de la voiture à cause de l'amour de Jina pour la vitesse. Depuis, elle s'est améliorée, bien sûr et elle a même fini par passer son permis (bien tant que mal) mais monter sur une moto reste en dehors de ses compétences et de ses volontés. C'est tout à fait hors de question, même sous la torture. Puis elle n'a même pas envie de quitter le dortoir beolsae. « En fait, il est hors de question qu’on bouge d’ici. Je suis bien ici avec ma pizza, mon verre, ma couverture polaire et mon minable film de Noël. » . Tant pis pour le programme d'Elias, ce serait pour une autre fois – ou pour jamais. Ce n'est pas comme si elle avait prévu de base de se déplacer de ce canapé de toute façon, cela n'a jamais été dans ses plans. Enfin, si elle peut appeler cela un plan. « Je suis en pyjama en plus, tu veux que j’aille où dans cette tenue ? J’ai rien pris pour me changer… Et certainement pas de maillot de bain. » reprend-t-elle comme pour se justifier, donner de bonnes raisons à son refus avant que le nageur se mette à la contredire ou bien à insister. Et ce sont vraiment de vraies raisons après tout, elle n'est pas vraiment en état de se promener sur une moto ou de faire un bain de minuit – même si elle aime l'eau de toute son âme. Même si au fond, cela lui plairait bien de faire quelque chose de spécial pour son anniversaire, quelque chose d'hors du commun… Alors, elle finit par gonfler les joues pour peser le pour et le contre dans sa tête. « Tu voulais m’emmener où avec ta bécane meurtrière ?... » demande-t-elle pour voir si vraiment cela vaut le coup de lever son arrière train de son assise qu'elle trouve incroyablement confortable. « …Et tu voulais qu’on aille se baigner où au juste ? » . Puis bon, Elias a l'air d'avoir fait l'effort de prévoir des choses pour son anniversaire, c'est bien la première fois depuis longtemps que quelqu'un se préoccupe ainsi d'elle alors elle peut bien faire un effort également.
@Seo Elias
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
S'il y a bien quelque chose qu'Aliyyah a appris en ces longues années de cohabitation sur terre (enfin surtout au club de natation, mais elle préfère exagérer), c'est que cela ne sert à rien de jouer avec Eli si on est mauvais perdant. C'est bien pour cette raison qu'elle-même cherche à tout prix à éviter cela, car elle est très mauvaise perdante voire même mauvaise joueuse, et le jeune homme l'a bien compris faisant d'elle une de ses cibles favorites. À croire que voir Ali monter sur ses grands chevaux et sortir de ses gonds est un passe-temps particulièrement délectable pour le nageur. Ainsi il est relativement rare que la jeune vétérinaire se laisse aller aux jeux sournois, presque borderlines, de son camarade. Raison supplémentaire pour ne pas tomber dans le piège : parce qu'ils ont tendance à flouter certaines limites et qu'Aliyyah se fait un point d'honneur à être claire et tranchante sur la nature de ses relations avec les autres et plus précisément avec les hommes. Pour autant, ce n'est pas l'envie qui lui manque parfois de réussir à supporter suffisamment pour prendre Elias à son propre jeu. La jeune femme en a marre de le voir s'amuser de ses réactions à chaque fois, et elle aimerait pouvoir lui prendre la pareil de temps en temps. Elle n'est ni assez calme, ni assez patiente pour cela. Quoique. Eli n'est pas le seul à avoir le droit de jouer avec le feu comme il le fait, alors pour une fois, comme une sorte de cadeau d'anniversaire surprise, Aliyyah s'autorise à répondre à la provocation. Lorsque ses bras se déposent autour des épaules du garçon, elle n'est pas sûre elle-même de ce qu'elle fait. Sa peau frissonne presque et le contact de leurs deux épidermes semble gonfler sa poitrine d'une étrange chaleur, une chaleur étouffante mais confortable. Il lui semble qu'elle brise un barrière fictive en agissant ainsi, comme elle ne l'a jamais fait avant, bien au contraire. Et pourtant, Ali sent une aisance comme naturelle à se rapprocher ainsi de son ami, bien que ces gestes soient tout sauf naturels. Le courage qu'elle trouve à pousser le jeu encore plus loin, à entacher les limites de leur amitié lui paraît improbable. Pourtant ses lèvres se posent bien contre l'oreille du beolsae dans un geste lent, doux qu'elle aimerait regretter instantanément, mais ce n'est étrangement pas le cas. Surtout quand elle remarque l'état second, état de confusion, dans lequel elle a réussi à plonger Elias par ce simple geste, il n'a senti venir le revers de la médaille mais la nageuse ne pensait obtenir une telle réaction – elle en est presque fière. Ses pupilles attachées à celle du jeune homme, elle aurait presque envie de recommencer. Mais le frisson que lui provoque le murmure rauque, qui s'échappe de ces lèvres bien trop proches d'elle, l'en dissuade. Impossible cela-dit de répondre, sur un ton similaire.
@Seo Elias
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Mer 15 Sep - 12:26 Citer EditerSupprimer
je l’ai bien cherché. j’aurais dû réfléchir avant d’agir mais en toute honnêteté, c’est loin d’être mon point fort. maintenant, je me retrouve tel un idiot ébahi devant le revers de la médaille qui me pendait gentiment au nez. ma tension corporelle est à son maximum, et je sais que si elle fait un geste de plus, la barrière amicale qui se dresse entre nous sera définitivement brisée. je veux bien être patient et joueur, mais j’ai mes limites. c’est mon murmure rauque, soufflé dans un silence pesant, qui prononce ces mots qui définissent toutes mes interrogations. pourquoi ? qu’est-ce que tu fais, aliyyah ? à quoi tu joues ? je n’avais pas prévu que ça aille aussi loin. ce contact entre ses lèvres et mon oreille, zone érogène par définition, n’a pas arrangé mon self control. alors oui, à quoi tu joues mais surtout, comment suis-je censé répondre ? est-ce que je réponds de plus belle, ou bien, est-ce que j’agis comme si rien ne s’était passé ? suis-je le seul à me prendre la tête à ce point ? je me sens ridicule. a sa réponse, je détourne le regard et reste silencieux. je n’ai pas envie de prononcer des mots qui ne voudraient rien dire, et surtout, à la base, ce n’était que de la taquinerie. elle m’a rendu la pareille et je l’ai bien cherché. j’aurais pu répondre « juste à te taquiner », mais je n’en suis pas certain. et comme je ne suis pas doué pour les mensonges, je préfère me taire. si un beolsae rentre au dortoir à cet instant, qu’est-ce qu’il se dirait ? ça va qu’ils ont tous prévu de le fêter ailleurs… avant que je ne puisse me poser encore plus de questions, le coup de genou de la nageuse m’envoie voler à l’autre bout du canapé, faisant redescendre d’un coup net la chaleur de mon corps. je décide de faire semblant de concentrer toute mon attention sur le film à l’eau de rose, mais en réalité, je suis bien trop déboussolé pour penser à autre chose. le silence qui s’installe entre la sango et moi est significatif du rapprochement qui vient d’avoir lieu. un silence un peu maladroit, ambigu, rempli de sous-entendus avec une tension dans l’air toujours présente. je ne sais pas si la tension vient de son agacement de mon comportement ou bien des contacts physiques qu’il y a eu. ce silence me laisse le temps de confirmer ce que je pense depuis quelques minutes, depuis que je sens mon cœur battre à toute allure. j’aurais voulu que ce moment dure plus longtemps, mais comme je suis un bel imbécile, je préfère enfouir ce fort sentiment en moi, espérant qu’il finisse par se noyer dans les méandres de mon cœur. mais c’est foutu. d’où mon murmure pratiquement inaudible, rempli de sérieux qui suivit. elle n’aurait pas dû rentrer dans mon jeu. je ne veux pas me torturer l’esprit mais à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. je n’ai jamais connu un feu aussi ardent que celui qui se trouve devant mes yeux et qui me répond en grignotant une autre part de pizza.« je n’ai pas peur de toi aliyyah. ce n’est pas.. ça. » elle est loin de m’effrayer mais je ne veux pas… briser ce qu’on a construit et ce qui me plaît avec elle. au risque de ne jamais la retrouver ensuite. il faut que je me reprenne. la soirée n’est pas terminée, au contraire. je bats des paupières et finit par retrouver la lumière qui avait quitté mon visage pendant quelques minutes. je la vois grimacer et me répondre presque instinctivement. j’affiche un petit sourire amusé à sa réaction mais le rapprochement que l’on a eu me laisse toujours plus ou moins dans les nuages. ton engin de la mort. sa réplique finit par me faire atterrir complètement et j’éclate de mon plus beau éclat de rire, frappant avec vacarme l’accoudoir du canapé des oranges. « bah alors ali… t’as la frousse ? » ai-je insinué en jouant avec mes sourcils. on dirait bien qu’elle n’a pas l’intention de bouger du dortoir. bon, pour le bain de minuit, je peux comprendre car il doit faire -10° dehors. j’attrape une bière qui trainait sur la table, et en boit quelques gorgées tout en continuant d’écouter la reine du jour. j’éloigne doucement la bière de mes lèvres mais évite toujours de regarder ma rivale de natation. « où tu voudras, bella. je peux t’emmener voir les étoiles si tu veux. » et voilà, c’est reparti. dites bonjour à seo elias, définitivement bien revenu dans ses baskets. je fais tourner la bouteille entre mes doigts, autour d’un cercle imaginaire, en pleine réflexion. « ma bécane est la meilleure de tout yonsei, c’est mon gosse donc tu peux me faire confiance. » je ne jouerai pas avec sa sécurité. je repose la bouteille et me lève du canapé avec dynamisme. « je reviens, ne bouges pas. » ai-je lancé avec un signe de la main en m’éloignant au cœur du dortoir vers ma chambre et celle de mon meilleur ami. en sortant du salon où nous étions, je me suis inévitablement pris le haut de l’entrebâillement de la porte, ce qui me valu un beau cazzo et un grattage de crâne. ça n’est pas toujours évident de faire pratiquement 1m90. deux minutes plus tard, je suis revenu devant aliyyah, tout fier de moi, avec encore une légère douleur à la tête. je lui présente une grosse doudoune noire bien chaude et des baskets de la même couleur. ses chaussons sont bien mignons, mais s’il neige, ça va être compliqué. « c’est pour toi. j’ai envie de t’emmener dans un endroit où je n’ai jamais emmené personne. et je n’ai pas vraiment dans l’idée que tu attrapes froid. » mon sourire s’est agrandi et je me suis rapproché du canapé, posant les baskets à ses pieds. « pour le maillot de bain, c’est pas un soucis. on peut simplement tremper nos pieds. ou se baigner nu. » je pouffe de rire et plisse mes yeux brillants. d’un air confiant, je me penche vers elle et lui tend ma main, comme pour l’inviter à me suivre. « on y va, ou tu comptes zoner ici jusqu’à la fin de ta vie poissirène ? » enfin, depuis de longues minutes d’abstinence, je me décide à planter mon regard noir dans le sien. peut-être qu’au fond, j’imagine que c’est une technique en plus pour qu’elle accepte. « pour le lieu de la baignade, c’est un secret. a moins que tu n’acceptes ma proposition. »
@shim aliyyah
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
je l’ai bien cherché. j’aurais dû réfléchir avant d’agir mais en toute honnêteté, c’est loin d’être mon point fort. maintenant, je me retrouve tel un idiot ébahi devant le revers de la médaille qui me pendait gentiment au nez. ma tension corporelle est à son maximum, et je sais que si elle fait un geste de plus, la barrière amicale qui se dresse entre nous sera définitivement brisée. je veux bien être patient et joueur, mais j’ai mes limites. c’est mon murmure rauque, soufflé dans un silence pesant, qui prononce ces mots qui définissent toutes mes interrogations. pourquoi ? qu’est-ce que tu fais, aliyyah ? à quoi tu joues ? je n’avais pas prévu que ça aille aussi loin. ce contact entre ses lèvres et mon oreille, zone érogène par définition, n’a pas arrangé mon self control. alors oui, à quoi tu joues mais surtout, comment suis-je censé répondre ? est-ce que je réponds de plus belle, ou bien, est-ce que j’agis comme si rien ne s’était passé ? suis-je le seul à me prendre la tête à ce point ? je me sens ridicule. a sa réponse, je détourne le regard et reste silencieux. je n’ai pas envie de prononcer des mots qui ne voudraient rien dire, et surtout, à la base, ce n’était que de la taquinerie. elle m’a rendu la pareille et je l’ai bien cherché. j’aurais pu répondre « juste à te taquiner », mais je n’en suis pas certain. et comme je ne suis pas doué pour les mensonges, je préfère me taire. si un beolsae rentre au dortoir à cet instant, qu’est-ce qu’il se dirait ? ça va qu’ils ont tous prévu de le fêter ailleurs… avant que je ne puisse me poser encore plus de questions, le coup de genou de la nageuse m’envoie voler à l’autre bout du canapé, faisant redescendre d’un coup net la chaleur de mon corps. je décide de faire semblant de concentrer toute mon attention sur le film à l’eau de rose, mais en réalité, je suis bien trop déboussolé pour penser à autre chose. le silence qui s’installe entre la sango et moi est significatif du rapprochement qui vient d’avoir lieu. un silence un peu maladroit, ambigu, rempli de sous-entendus avec une tension dans l’air toujours présente. je ne sais pas si la tension vient de son agacement de mon comportement ou bien des contacts physiques qu’il y a eu. ce silence me laisse le temps de confirmer ce que je pense depuis quelques minutes, depuis que je sens mon cœur battre à toute allure. j’aurais voulu que ce moment dure plus longtemps, mais comme je suis un bel imbécile, je préfère enfouir ce fort sentiment en moi, espérant qu’il finisse par se noyer dans les méandres de mon cœur. mais c’est foutu. d’où mon murmure pratiquement inaudible, rempli de sérieux qui suivit. elle n’aurait pas dû rentrer dans mon jeu. je ne veux pas me torturer l’esprit mais à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. je n’ai jamais connu un feu aussi ardent que celui qui se trouve devant mes yeux et qui me répond en grignotant une autre part de pizza.
@shim aliyyah
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Lun 18 Oct - 14:43 Citer EditerSupprimer
Rares sont les fois où Aliyyah avance ses pions dans le jeu, suivant le nageur dans ces actions dangereuses. Elias aime beaucoup jouer avec le feu de leur amitié, approchant parfois des barrières installées depuis des années déjà. La jeune femme avait sans cesse peur de voir ces voiles d'intimité, de protection partir en fumée et c'est pour cette raison qu'elle est toujours restée en retrait des taquineries d'Eli acceptant que le garçon soit le seul à se jouer de ses humeurs. Empêchant ainsi son cocon de coton de prendre feu, empêchant la flamme de mettre leur amitié à nue. Bien souvent, elle a l'impression d'être la seule à faire des efforts pour noyer l'étincelle sous l'indifférence peu importe combien elle a parfois envie de se défendre contre Elias. Pourtant, il suffit de cette unique fois où elle lâche la bride pour se rendre compte qu'elle n'est pas la seule s'inquiéter des limites de l'affection. De quoi t’as peur alors ?. Ali meurt d'envie que le jeune homme développe, qu'il mette des mots sur ses émotions, qu'il lui explique, bien qu'elle n'ait pas la moindre idée de ce qu'elle attend réellement de lui. Rien de ce qu'il pourrait dire n'est vraiment ce qu'elle veut attendre, elle ne sera jamais vraiment prête à ce qu'Elias développe un jour, le confort du présent la contente. La nageuse préfère rester aveugle et sourde à cela, les laisser tous deux battre en retraite. Laisser couler le sujet de cette conversation, c'est mieux pour tout le monde. Aliyyah se reconcentre sur le film, laissant son ami se débattre avec sa confusion, le laissant se remettre de ses émotions. Après quelques secondes, elle l'oblige à retrouver la terre ferme, lui rappeler la raison même pour laquelle ils se sont retrouvés à empiéter sur les limites de leur relation. Le fameux programme. Si la gêne est encore évidente au début, elle est vite remplacée par les éclats de rire d'Elias. Ali joue ses joues rougir d'embarras et de colère quand il suggère qu'elle a peur de monter sur sa moto.« J’ai pas la froisse ! Je trouve cela juste inutilement dangereux comme activité. » répond-elle au tac au tac alors que ses ongles s'enfoncent nerveusement dans le canapé rien qu'en s'imaginant grimper sur une engin motorisé à deux roues ; il n'y a pas à dire, elle préfère le vélo. Pendant un instant, l'éclair de panique qui frondroit son cœur est gommé par le désespoir apporté par la connerie d'Elias. Aliyyah aussi a bien envie de lui faire voir les étoiles en lui en mettant une… Mais elle a à peine le temps de rouler des yeux que le jeune homme reprend la parole. « Tu parles… J’ai un pote qui disait la même chose à l’époque. Vous êtes tous les mêmes avec vos trucs, vos ‘bébés’ sont toujours les meilleures. » rit-elle, en se remémorant les grands discours de Minsoo sur sa belle moto. Très vite, Elias se lève sous les pupilles moqueuses d'Aliyyah et tente de disparaître dans le couloir de son dortoir, avant d'être très vite arrêté par sa propre taille. En entendant le son du crâne de son ami rebombir contre le haut de la porte, la jeune femme éclate de rire à son tour. Le karma fait enfin son boulot, comme elle peut le constater et il était grand temps que cela arrive. Son petit rire continue de secouer ses épaules alors qu'elle fixe la porte par laquelle Elias a fini par s'éclipser en se demandant ce qu'il peut bien faire. À l'instant où elle s'apprête à retourner son attention sur l'écran plat, le grand nageur réapparaît avec une doudoune et une paire de basket dans les bras. Elle se prépare à le taquiner en lui demandant comment il connaît si bien sa taille de chaussures et à quelle pauvre étudiante il a volé cette paire de basket, quand son ami lui annonce tout sourire l'emmener dans un endroit où il n'a jamais emmené personne. Bizarrement, ses mots font détourner les yeux d'Ali de sa personne, fixant ses doigts avec intérêt. « Ca a l’air… d’être un endroit spécial… » , elle ne sait pas pourquoi elle se sent obligée de souligner qu'elle a remarqué le caractère spécial de cette sortie, mais sa réflexion se glisse entre ses lèvres d'elle-même. Les baskets sont déposées à ses pieds et l'étudiante s'éclaircit la gorge rapidement avant d'hésiter à quitter ses chaussons en polaire. À peine, elle a glissé un pied hors de son chausson qu'elle relève la tête rapidement pour infliger un coup de poing dans l'épaule de son camarade. « Oh arrête un peu, s’il te plait ! Jamais de la vie t'assumerais de voir ma magnifique personne nue ! » remarque-t-elle en plissant les yeux vers lui avant de laisser retomber son regard sur ses orteils pour se séparer officiellement de ses chaussons, elle n'enfile pas pour autant les baskets – elle n'a pas encore accepté de l'accompagner. Finalement, en voyant la main tendue d'Elias ainsi que ses grands yeux noirs plantés dans les siens, Ali capitule soufflant bruyamment en se redressant à l'aide de son ami. La main enmêlée à celle de son camarade, l'étudiante fait abstraction de la chaleur du contact pour enfiler la paire de basket blanches à ses pieds. Elle quitte un instant les pupilles d'Eli pour les ajuster correctement sans s'embêter pour autant à faire ses lacets. Quand elle s'apprête à lâcher la douceur de sa peau contre celle du jeune homme pour enfiler la doudoune, elle s'arrête brusquement serrer sa paume autour de celle du nageur au lieu de la lâcher – un réflexe qu'elle aurait probablement dû taire. « Mais attends… Mon gâteau ? Mes bougies ?... Mes cadeaux ? Comment on transporte un gâteau sur une mot– Ne te marre pas, c’est une vraie question. » . Ses paupières papillonnent un moment alors que ses neurones s'activent autour d'une possible solution. Aliyyah se voit moyennement survivre à un trajet en moto et tenir un gâteau en même temps. « Ou on revient passer la nuit ici tous les de– » elle se coupe d'elle-même, réalisant qu'elle n'a probablement pas employé les bons mots pour exprimer sa pensée. « Enfin la soirée, tu sais, pour manger le gâteau que tu t’es démené à faire. » reprend-t-elle après avoir brisé le contact visuel avec Elias. D'un coup de menton, elle indique la cuisine où le gâteau est encore intact, ils ont à peine eu le temps de finir leurs pizzas, alors ne parlons pas du dessert. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres alors qu'elle regarde encore vers le plan de travail et le joli gâteau. « Enfin, ça c’est si tu nous tues pas en moto je suppose. » ajoute sa voix dans un ton volontairement dramatique alors qu'elle secoue la tête l'air dépité. Lâchant délicatement la main de son ami, elle récupère la doudoune dans ses bras pour l'enfiler. Bien que heureuse de constater que celle-ci lui tiendra bien chaud, elle ne peut s'empêcher de se sentir un peu étouffée en s'imaginant nager dans la doudoune trois fois trop grande d'Elias.
@Seo Elias
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
Rares sont les fois où Aliyyah avance ses pions dans le jeu, suivant le nageur dans ces actions dangereuses. Elias aime beaucoup jouer avec le feu de leur amitié, approchant parfois des barrières installées depuis des années déjà. La jeune femme avait sans cesse peur de voir ces voiles d'intimité, de protection partir en fumée et c'est pour cette raison qu'elle est toujours restée en retrait des taquineries d'Eli acceptant que le garçon soit le seul à se jouer de ses humeurs. Empêchant ainsi son cocon de coton de prendre feu, empêchant la flamme de mettre leur amitié à nue. Bien souvent, elle a l'impression d'être la seule à faire des efforts pour noyer l'étincelle sous l'indifférence peu importe combien elle a parfois envie de se défendre contre Elias. Pourtant, il suffit de cette unique fois où elle lâche la bride pour se rendre compte qu'elle n'est pas la seule s'inquiéter des limites de l'affection. De quoi t’as peur alors ?. Ali meurt d'envie que le jeune homme développe, qu'il mette des mots sur ses émotions, qu'il lui explique, bien qu'elle n'ait pas la moindre idée de ce qu'elle attend réellement de lui. Rien de ce qu'il pourrait dire n'est vraiment ce qu'elle veut attendre, elle ne sera jamais vraiment prête à ce qu'Elias développe un jour, le confort du présent la contente. La nageuse préfère rester aveugle et sourde à cela, les laisser tous deux battre en retraite. Laisser couler le sujet de cette conversation, c'est mieux pour tout le monde. Aliyyah se reconcentre sur le film, laissant son ami se débattre avec sa confusion, le laissant se remettre de ses émotions. Après quelques secondes, elle l'oblige à retrouver la terre ferme, lui rappeler la raison même pour laquelle ils se sont retrouvés à empiéter sur les limites de leur relation. Le fameux programme. Si la gêne est encore évidente au début, elle est vite remplacée par les éclats de rire d'Elias. Ali joue ses joues rougir d'embarras et de colère quand il suggère qu'elle a peur de monter sur sa moto.
@Seo Elias
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Dim 5 Déc - 20:55 Citer EditerSupprimer
je ne me trouve pas vraiment courageux comme mec. après tout, quand on y réfléchit bien, j’aime rester dans ma zone de confort. j’ai comme ce sentiment désagréable qu’un écart pourrait me faire éclater en mille morceaux. n’importe lequel. ça vaut aussi pour ce qu’il vient de se produire entre aliyyah et moi, au salon des beolsae. j’aime tout contrôler, et je suis doué pour ça. qui aurait cru que je me ferais (enfin) prendre à mon propre jeu par la syrienne ? j’étais très loin de m’en douter. ma zone de confort s’est retrouvée bousculée de gauche à droite, et mon cœur a compris de quoi il en retournait. je n’ai pas peur de mon, amie, je suis plutôt effrayé de la perdre. comme tout se mélange dans ma tête, j’avoue qu’à part rester dans mon coin et afficher un air sérieux que je ne porte pas souvent, je suis incapable de faire autre chose. ce n’est pas.. ça. c’est loin d’être ce que tu penses. et ça me fait encore plus mal d’y réfléchir et de me dire que si je ressens quelque chose de plus fort que l’attachement, ce ne sera pas réciproque. je ne veux pas encore tomber là-dedans. ma rupture avec seorina m’a fait tellement souffrir, l’amour paternel que je n’ai jamais reçu aussi. j’ai un échange étrange avec ce sentiment bizarre qui fait battre notre principal organe, j’ai l’impression d’être encore un enfant qui n’y comprend rien. ces choses ne sont jamais venues à moi, je ne les connais pas. peut-être que c’est une forme de protection de les faire fuir au loin quand j’en prends conscience. j’aimerais pouvoir regarder aliyyah dans les yeux, et développer le fond de ma pensée. et au lieu de ça, j’agis comme je l’ai toujours fait. je fuis, en préférant faire comme si rien ne s’était passé. je ne suis pas doué pour mentir, mais je pourrais tout de même être acteur si je n'étais pas déjà occupé avec quelques patients à l’hôpital. au-delà de tout ce fouillis interne, je me reprends et la conversation continue. je n’ai pas oublié où je dois emmener la syrienne. elle me répond, l’air pas très rassurée. je me contente de sourire simplement. je comprends que certaines personnes ne soient pas à l’aise avec les véhicules deux roues. personnellement, c’est comme une liberté pour moi de la conduire pour aller de la yonsei à l’hôpital, mais certains peuvent avoir connu des traumatismes à ce propos. je ne peux pas forcer ali si elle ne souhaite vraiment pas monter dessus. pourtant, comme elle n’a pas complètement répondu par la négative, je continue sur ma lancée. je lui parle de nuit étoilée, et tout de suite, sa panique semble s’enfuir au loin.« si on ne fait pas confiance à nos bébés, ils ne nous emmèneront jamais là où on le souhaite. ça veut dire que tu dois me faire confiance ! » ai-je ajouté avec un clin d’œil farceur. quelques minutes plus tard, après un bon coup sur le crâne de la part de la porte (c’est surtout pour me punir d’être aussi grand), je reviens avec des affaires, notamment une grosse doudoune noire bien chaude et une paire de baskets qui, je l’espérais, serait à peu près à sa taille. ne me demandez pas où je les ai trouvés, je ne m’en souviens plus. les étoiles, on les verrait assurément là où je comptais conduire la moto. mais je préférais garder secret cet endroit, qui compte beaucoup pour moi. un endroit spécial… je détourne le regard en même temps qu’aliyyah détourne le sien. une chaleur est venue s’incruster sur mes joues mais est repartie aussi vite qu’elle est arrivée. « hum… » je me racle la gorge maladroitement. la scène devait être assez drôle. quelques secondes s’écoulent dans le silence avant que je ne dépose les baskets à ses pieds. un petit poissirène détendit immédiatement l’atmosphère précédé d’un sous-entendu qu’on pourrait totalement se baigner nu. ali relève la tête telle une furie en ébullition pour venir me donner un coup de poing dans l’épaule. je tomberais presque amoureux de ces techniques d’attaque remplies de passion. presque, je ne suis pas encore maso. mon regard tombe sur ses chaussons tout doux qu’elle venait de quitter. imaginer aliyyah nue est au-dessus de ce que mes capacités mentales peuvent supporter. je la vois souvent en maillot, qui est le vêtement qui lui va, selon moi, le mieux. je n’ai pas besoin de deviner ce qu’il se passe en-dessous ou peut-être que je ne préfère pas, au vu de mes réactions d’un simple rapprochement physique entre nous deux. je ne réponds donc rien, nos yeux se croisent tandis que j’attends impatiemment qu’elle mette ces foutues baskets. la chaleur de ma main dans la sienne fait encore vibrer mon cœur mais une nouvelle fois, je repousse ce sentiment pendant qu’elle se décide à enfiler les chaussures. elle s’arrête un instant, et je la regarde en papillonnant, moi aussi, des cils. pour moi, ça me paraît évident, mais c’est vrai que ce n’est connu que des motards. j’indique l’extérieur du bout de mon index, comme si l’on pouvait voir mon bijou favori d’ici. « j’ai… une sacoche de réservoir à l’arrière où on pourra transporter tout ça. ça sera bien fixé. » j’esquisse un petit sourire. « ne t’en fais pas tu pourras te tenir à moi autant que tu le veux. » la nuit ici tous les deux ? c’était ce qu’elle voulait dire, ou bien j’ai rêvé ? elle se coupe. mon regard dans le sien se fait plus intense, comme si je souhaitais entendre ces mots encore. j’entrouvre les lèvres une seconde, prêt à sortir une bêtise puis les referme. mon cœur bat trop fort. « on.. enfin je veux dire.. » j’ai envie que ma peau touche la sienne. « on reviendra ici tout à l’heure et je… » attirance. « je te ramènerai au dortoir des sangos, évidemment.. » ai-je terminé dans un murmure grave avant de partir attraper les deux casques posés dans un coin du salon pour me changer rapidement les idées. il faut que je détende l’atmosphère parce que c’est encore étrange ce qui flotte dans l’air… « on peut aussi dormir à la belle étoile ! ou faire du camping ! » ai-je ajouté sur un ton beaucoup plus léger, en me retournant vers elle avec un grand sourire bien constitué. c’était tout juste. j’entends son air dramatique et lui passe devant pendant qu’elle enfile la doudoune que je lui ai passé. « heureux que tu aies tout de même fait le meilleur choix de ta vie. » je joue avec mes sourcils en me penchant vers elle. son parfum vient percuter mes narines alors je me recule et ouvre le dortoir.
lorsque nous arrivons au garage à motos à l’extérieur (il fait un froid givrant), je retrouve la mienne, la superbe honda d’un noir mat et pose fièrement devant comme si j’attendais que la syrienne sorte son plus bel appareil photo pour capturer ce moment incroyable.« elle est belle hein ? » la honda ou aliyyah ? les deux, certainement.
@shim aliyyah
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
je ne me trouve pas vraiment courageux comme mec. après tout, quand on y réfléchit bien, j’aime rester dans ma zone de confort. j’ai comme ce sentiment désagréable qu’un écart pourrait me faire éclater en mille morceaux. n’importe lequel. ça vaut aussi pour ce qu’il vient de se produire entre aliyyah et moi, au salon des beolsae. j’aime tout contrôler, et je suis doué pour ça. qui aurait cru que je me ferais (enfin) prendre à mon propre jeu par la syrienne ? j’étais très loin de m’en douter. ma zone de confort s’est retrouvée bousculée de gauche à droite, et mon cœur a compris de quoi il en retournait. je n’ai pas peur de mon, amie, je suis plutôt effrayé de la perdre. comme tout se mélange dans ma tête, j’avoue qu’à part rester dans mon coin et afficher un air sérieux que je ne porte pas souvent, je suis incapable de faire autre chose. ce n’est pas.. ça. c’est loin d’être ce que tu penses. et ça me fait encore plus mal d’y réfléchir et de me dire que si je ressens quelque chose de plus fort que l’attachement, ce ne sera pas réciproque. je ne veux pas encore tomber là-dedans. ma rupture avec seorina m’a fait tellement souffrir, l’amour paternel que je n’ai jamais reçu aussi. j’ai un échange étrange avec ce sentiment bizarre qui fait battre notre principal organe, j’ai l’impression d’être encore un enfant qui n’y comprend rien. ces choses ne sont jamais venues à moi, je ne les connais pas. peut-être que c’est une forme de protection de les faire fuir au loin quand j’en prends conscience. j’aimerais pouvoir regarder aliyyah dans les yeux, et développer le fond de ma pensée. et au lieu de ça, j’agis comme je l’ai toujours fait. je fuis, en préférant faire comme si rien ne s’était passé. je ne suis pas doué pour mentir, mais je pourrais tout de même être acteur si je n'étais pas déjà occupé avec quelques patients à l’hôpital. au-delà de tout ce fouillis interne, je me reprends et la conversation continue. je n’ai pas oublié où je dois emmener la syrienne. elle me répond, l’air pas très rassurée. je me contente de sourire simplement. je comprends que certaines personnes ne soient pas à l’aise avec les véhicules deux roues. personnellement, c’est comme une liberté pour moi de la conduire pour aller de la yonsei à l’hôpital, mais certains peuvent avoir connu des traumatismes à ce propos. je ne peux pas forcer ali si elle ne souhaite vraiment pas monter dessus. pourtant, comme elle n’a pas complètement répondu par la négative, je continue sur ma lancée. je lui parle de nuit étoilée, et tout de suite, sa panique semble s’enfuir au loin.
lorsque nous arrivons au garage à motos à l’extérieur (il fait un froid givrant), je retrouve la mienne, la superbe honda d’un noir mat et pose fièrement devant comme si j’attendais que la syrienne sorte son plus bel appareil photo pour capturer ce moment incroyable.
@shim aliyyah
Invité
Invité
Re: december blues (elias♡) | Dim 26 Déc - 16:03 Citer EditerSupprimer
Frustration. C'est peut-être le mot qui correspondait le mieux à ce qu'elle ressentait au fin fond de son petit cœur pertubé. Pour une fois, Aliyyah aurait aimé que le jeune homme développe sa pensée, parce qu'elle reste légèrement sur sa faim avec la fuite évidente qu'Elias choisissait de prendre. Peut-être qu'elle commence à s'agacer qu'il soit le seul à avoir le droit de l'ouvrir, de titiller les limites naturelles imposées… Dès qu'elle s'amuse à son tour à redessiner ces lignes, cela devient soudainement un problème et son ami n'assume tout à coup plus rien. Cela a quelque chose d'injuste, qui met les nerfs d'Ali à rude épreuve. Pour autant, la jeune fille le laisse à nouveau s'en tirer sans plus insister de peur de prendre la situation encore plus étrange qu'Elias la rend déjà avec ses réactions disproportionnées. L'apprentie vétérinaire se contente ainsi de soupirer discrètement avant de relancer la conversation sur un tout autre sujet, les sauvant tous deux d'une gêne bien installée. Et si sur le papier, les plans du garçon ont l'air intéressants voire quelque peu excitants pour cette belle nuit d'hiver, Aliyyah ne peut s'empêcher d'émettre une réserve sur le moyen de transport. Les roues motorisées, la vitesse et elle n'ont jamais fait bon ménage et cela n'était pas prêt de changer. Mais le beolsae semble plus que confiant à l'idée de l'amener à destination sans y laisser la vie alors elle peut bien faire un effort, histoire de tout de même profiter d'une nuit étoilée pour son anniversaire. Cela ne l'empêche pas de rouler des yeux en entendant le nageur.« Ce qu’il faut pas entendre, je vous jure… » . Et ce fut le karma qui se charge de rétablir les forces, et Aliyyah ne retient pas la moquerie et l'éclat de rire en voyant le crâne d'Elias s'écraser dans l'encadrement de la porte. Impatiennement, la jeune femme attend son retour pour découvrir l'imbécile de servir revenir doudoune et basket en main – sûrement pour affronter le froid extérieur. Les sourcils haussés, Ali ne peut que s'interroger. La réponse l'interpelle plus que nécessaire et une supposition qui flotte dans son esprit passe ses lèvres avant qu'elle ne puisse la retenir. Ses yeux se détournent aussitôt mais elle est toute de même convaincue d'apercevoir les joues d'Elias changer de couleur un instant. « Hm. » répète-t-elle avec la même éloquence que son camarade de club. Ali se maudit d'avoir ouvert sa bouche, car elle sent la gêne précédente presque revenir. Devant le silence pesant, l'étudiante en oublie ce qu'ils ont prévu quand les baskets font à nouveau leur apparition dans son champ de vision. Doucement, elle quitte ses chaussons polaires dans l'idée d'enfiler les chaussures mais la coréenne est bien vite arrêtée par les âneries du garçon. Et si elle le remercie intérieurement d'être coupée court au silence, extérieurement elle le traduit par une peu de violence gratuite et une répartie qui ne trouve pas réponse. En haussant les épaules, elle se décide à attraper la main du jeune homme pour revêtir les baskets une bonne fois pour toute avant de laisser sortir toutes ses interrogations. Ses pupilles suivent un instant l'index de son ami vers l'extérieur. « Ah oui. C’est logique maintenant que tu le dis. » et elle réalise qu'elle n'y connaît vraiment rien aux motos, et que c'est tout à fait normal que les motards puissent avoir un endroit de stockage. Une nouvelle fois, ses lippes s'ouvrent pour interroger le beolsae mais peut-être qu'elle aurait pu se taire vu combien elle bute sur les mots et comment Elias galère également à lui répondre. La déposer au dortoir sango… « Hm ok… » répond-t-elle finalement après un instant de silence où elle s'empêche de trop réfléchir. Forcément, c'est logique, ce n'est pas comme si Aliyyah avait une autre idée derrière la tête que celle de retourner passer la nuit toute seule dans le dortoir de sa famille. Non, vraiment aucune, pourtant son cœur se serre étrangement à cette pensée comme dérangé par l'idée. Ses lèvres se pinces alors qu'Elias reprenne la parole et elle relève les yeux vers lui. « À la belle étoile ? Mais il ne fait pas genre -3000°C dehors ? » tente-t-elle à son tour sur un ton qui se veut aussi léger et rieur que possible sur l'instant. Son regard se pose alors sur les casques de moto que le jeune homme tient et elle râle pour la forme, jouant de l'effet dramatique que sa peur de la vitesse lui procure. Meilleur choix de sa vie, elle n'en est pas si sûre mais elle suit tout de même Elias vers la garage après avoir fait ses lacets et attraper ce qui traîne vers la plan de travail de la cuisine. Le froid la percute de plein fouet la faisant grincer des dents une seconde avant d'entendre la voix du nageur qui attire son retour vers lui. Décidément, Aliyyah n’av vraiment aucune sensibilité à ce genre de choses, motos, voitures ou tout autre bidule du type. Si même elle se sentait d’exprimer son point de vue sans vexer Elias, elle vous dirait que son vieux vélo de course, un peu rouillé et qui a pris tarif depuis qu’elle l’a acheté d’occasion, a quasiment autant la classe que la moto noire et matte. « Je suppose qu’elle est aussi belle qu’un engin mécanique peut l’être. » . Mais elle voit bien qu’Elias éprouve une certaine fierté à lui présenter la bête de métal et Ali est trop frigorifiée pour commencer une nouvelle guerre sur le parvis du dortoir beolsae. L’envie de se frotter les paumes l’une contre l’autre dans une volonté de les réchauffer est tu par les affaires qui encombrent ses bras et sur lesquelles, elle pose son menton avant de s’avancer à son tour vers la moto. « Quand t’auras fini de faire le coq, tu m’ouvras peut-être ? » dit-elle en appuyant un regard sur Elias puis sur la sacoche pour qu’elle puisse enfin se débarrasser de ce qu’elle a sur les bras. Un soupir lui échappe alors qu’elle secoue la tête de désespoir le menton toujours contre l’emballage de son gâteau d’anniversaire. Quand l’espace de stockage est enfin ouvert, l’étudiante ne se prive pas pour tout y déposer avant de s’empresser de fermer sa doudoune et de serrer son écharpe autour de son cou. Pendant un instant, elle se demande s’il ne va pas faire encore plus froid sur la moto qu’à l’instant, mais bon, ce n’est pas comme si elle pouvait reculer maintenant. Alors le nez enfoncé dans sa laine, Aliyyah s’adosse contre le carrosse métallique en posant un regard amusé sur Elias. « Alors c’est par où le chemin des étoiles ? » demande-t-elle histoire de presser un peu le grand nageur et éviter de finir congelée avant même leur petite excursion. Quoique mourir de froid ou mourir d'un accident de moto, le choix n’est pas si simple.
@Seo Elias
december blues
one way to fight my bad mood and you're just real good news,friend
Frustration. C'est peut-être le mot qui correspondait le mieux à ce qu'elle ressentait au fin fond de son petit cœur pertubé. Pour une fois, Aliyyah aurait aimé que le jeune homme développe sa pensée, parce qu'elle reste légèrement sur sa faim avec la fuite évidente qu'Elias choisissait de prendre. Peut-être qu'elle commence à s'agacer qu'il soit le seul à avoir le droit de l'ouvrir, de titiller les limites naturelles imposées… Dès qu'elle s'amuse à son tour à redessiner ces lignes, cela devient soudainement un problème et son ami n'assume tout à coup plus rien. Cela a quelque chose d'injuste, qui met les nerfs d'Ali à rude épreuve. Pour autant, la jeune fille le laisse à nouveau s'en tirer sans plus insister de peur de prendre la situation encore plus étrange qu'Elias la rend déjà avec ses réactions disproportionnées. L'apprentie vétérinaire se contente ainsi de soupirer discrètement avant de relancer la conversation sur un tout autre sujet, les sauvant tous deux d'une gêne bien installée. Et si sur le papier, les plans du garçon ont l'air intéressants voire quelque peu excitants pour cette belle nuit d'hiver, Aliyyah ne peut s'empêcher d'émettre une réserve sur le moyen de transport. Les roues motorisées, la vitesse et elle n'ont jamais fait bon ménage et cela n'était pas prêt de changer. Mais le beolsae semble plus que confiant à l'idée de l'amener à destination sans y laisser la vie alors elle peut bien faire un effort, histoire de tout de même profiter d'une nuit étoilée pour son anniversaire. Cela ne l'empêche pas de rouler des yeux en entendant le nageur.
@Seo Elias
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2