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Pas de chichi entre nous. (Sojin)
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Pas de chichi entre nous. (Sojin) | Jeu 24 Déc - 16:17 Citer EditerSupprimer
pas de chichi entre nous
@BAE SO JIN @LEE MI RAN
La porte du dortoir claque violemment et elle se débarrasse de ses chaussures dans le sas. « Ouvre tes grandes oreilles le nabot et écoute-moi bien ; le jour où tu me verras pliée en deux dans une boîte– non je rectifie, le jour où ta grosse tête aura le droit de m'approcher avec ce qui ressemble de près comme de loin à une scie, ou même à un vulgaire couteau de dînette en plastique... je sais plus où j'ai commencé ma phrase mais en tout cas, laisse-moi te dire que ce jour-là est pas près d'arriver, t'entends ? » de rage et d'impatience, elle fulmine en tenant son téléphone tout près de son oreille et retire son long manteau sous le regard médusé de ses camarades à la cuisine et l'absurdité de cette drôle de conversation. « T'as qu'à demander à Yooji. Je l'ai pas vue aujourd'hui. » Un silence. « Mais qu'est-ce que j'en sais ? C'est elle ton assistante, pas moi. » Sa voix porte jusqu'à l'étage et dans les escaliers ; pluie de menaces sur fond de franche camaraderie et de rancunes vieilles comme le monde. Lorsqu'elle atteint le pas de la porte de sa chambre, elle peste un ultime « idiot » si appliqué qu'il se lit distinctement sur ses lèvres avant de claquer la porte derrière elle et d'envoyer son téléphone valser comme un frisbee sur un coin de son bureau. Elle soupire et ses épaules s'affaissent sous le poids renversant de cette journée ; oubliant un court instant qu'elle n'est plus seule dans sa chambre et pour quelques jours encore. « Ah. Désolée. » s'inquiète-t-elle mais elle n'est pas certaine que ce soit nécessaire ; s'excuser pour le boucan qu'elle est bien capable de générer autour d'elle lui paraît à peu près aussi pertinent qu'un hors sujet. Mais rester plantée là sans bouger lui semble tout aussi ridicule alors elle lève doucement le bras pour agiter sa main de droite à gauche dans un vague sourire épuisé qui s'apparente à un sage et silencieux salut, poursuivant en la fixant un moment, ses lèvres s'appliquant pour murmurer « tout va bien ? » avec suffisamment de clarté, elle l'espérait, pour ne pas risquer de se faire mal comprendre. Puis elle s'installait, accrochant son manteau dans la penderie et déposant son sac sur une chaise libre.
@BAE SO JIN @LEE MI RAN
La porte du dortoir claque violemment et elle se débarrasse de ses chaussures dans le sas. « Ouvre tes grandes oreilles le nabot et écoute-moi bien ; le jour où tu me verras pliée en deux dans une boîte– non je rectifie, le jour où ta grosse tête aura le droit de m'approcher avec ce qui ressemble de près comme de loin à une scie, ou même à un vulgaire couteau de dînette en plastique... je sais plus où j'ai commencé ma phrase mais en tout cas, laisse-moi te dire que ce jour-là est pas près d'arriver, t'entends ? » de rage et d'impatience, elle fulmine en tenant son téléphone tout près de son oreille et retire son long manteau sous le regard médusé de ses camarades à la cuisine et l'absurdité de cette drôle de conversation. « T'as qu'à demander à Yooji. Je l'ai pas vue aujourd'hui. » Un silence. « Mais qu'est-ce que j'en sais ? C'est elle ton assistante, pas moi. » Sa voix porte jusqu'à l'étage et dans les escaliers ; pluie de menaces sur fond de franche camaraderie et de rancunes vieilles comme le monde. Lorsqu'elle atteint le pas de la porte de sa chambre, elle peste un ultime « idiot » si appliqué qu'il se lit distinctement sur ses lèvres avant de claquer la porte derrière elle et d'envoyer son téléphone valser comme un frisbee sur un coin de son bureau. Elle soupire et ses épaules s'affaissent sous le poids renversant de cette journée ; oubliant un court instant qu'elle n'est plus seule dans sa chambre et pour quelques jours encore. « Ah. Désolée. » s'inquiète-t-elle mais elle n'est pas certaine que ce soit nécessaire ; s'excuser pour le boucan qu'elle est bien capable de générer autour d'elle lui paraît à peu près aussi pertinent qu'un hors sujet. Mais rester plantée là sans bouger lui semble tout aussi ridicule alors elle lève doucement le bras pour agiter sa main de droite à gauche dans un vague sourire épuisé qui s'apparente à un sage et silencieux salut, poursuivant en la fixant un moment, ses lèvres s'appliquant pour murmurer « tout va bien ? » avec suffisamment de clarté, elle l'espérait, pour ne pas risquer de se faire mal comprendre. Puis elle s'installait, accrochant son manteau dans la penderie et déposant son sac sur une chaise libre.
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Re: Pas de chichi entre nous. (Sojin) | Sam 20 Fév - 1:54 Citer EditerSupprimer
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@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Sojin n'avait pas eu de nouvelles de Yami depuis plusieurs jours. Elle savait ce qui s'était passé au dortoir des Cheong mais ignoraient si sa colocataire avait été présente ou non. L'absence de nouvelle de sa part lui donne un mauvais pressentiment et elle se promet de lui réécrire à nouveau dès que possible. Déjà qu'elle doit digérer le fait d'avoir vu Sawyer avec son frère, elle ruminait les pires scénarios dans sa tête. Elle ignore d'ailleurs ce qui risquait de la contrarier davantage; que Hak Nyeon en pince pour un de ses amis ou qu'il se serve de lui pour obtenir des informations à son sujet.
C'est donc allongée sur ce lit qui n'est pas le sien qu'elle observe l'écran de son téléphone, hésitant à contacter son frère ou Yami. Elle perçoit finalement un mouvement du coin de l'oeil avant de prendre sa décision et se redresse aussitôt pour apercevoir la jeune fille qui a gentiement accepté de partager sa chambre temporairement. À voir les mouvements brusques de cette dernière et le téléphone voler sur son lit, Sojin se dit qu'elle doit être contrariée. Elle l'observe silencieuse jusqu'à ce que les grands yeux de Miran se pose sur elle. Cette dernière lui semblait aussi délicate qu'une poupée alors qu'elle dégageait une énergie pourtant si différente de ce physique pur et innocent. Sojin, à côté, elle transpirait la banalité. Elle se contente d'acquiescer à la question de la demoiselle qui s'efforce de bien articulier de façon à ce qu'elle puisse lire ses paroles. L'étudiante en art quitte finalement son lit en tapant un message sur son téléphone pour ensuite se diriger vers sa nouvelle colocataire. Elle pose sa main sur son épaule pour attirer son attention et lui montre son écran:
Est-ce que ça va? Tu sembles être dans tout tes états.
@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Sojin n'avait pas eu de nouvelles de Yami depuis plusieurs jours. Elle savait ce qui s'était passé au dortoir des Cheong mais ignoraient si sa colocataire avait été présente ou non. L'absence de nouvelle de sa part lui donne un mauvais pressentiment et elle se promet de lui réécrire à nouveau dès que possible. Déjà qu'elle doit digérer le fait d'avoir vu Sawyer avec son frère, elle ruminait les pires scénarios dans sa tête. Elle ignore d'ailleurs ce qui risquait de la contrarier davantage; que Hak Nyeon en pince pour un de ses amis ou qu'il se serve de lui pour obtenir des informations à son sujet.
C'est donc allongée sur ce lit qui n'est pas le sien qu'elle observe l'écran de son téléphone, hésitant à contacter son frère ou Yami. Elle perçoit finalement un mouvement du coin de l'oeil avant de prendre sa décision et se redresse aussitôt pour apercevoir la jeune fille qui a gentiement accepté de partager sa chambre temporairement. À voir les mouvements brusques de cette dernière et le téléphone voler sur son lit, Sojin se dit qu'elle doit être contrariée. Elle l'observe silencieuse jusqu'à ce que les grands yeux de Miran se pose sur elle. Cette dernière lui semblait aussi délicate qu'une poupée alors qu'elle dégageait une énergie pourtant si différente de ce physique pur et innocent. Sojin, à côté, elle transpirait la banalité. Elle se contente d'acquiescer à la question de la demoiselle qui s'efforce de bien articulier de façon à ce qu'elle puisse lire ses paroles. L'étudiante en art quitte finalement son lit en tapant un message sur son téléphone pour ensuite se diriger vers sa nouvelle colocataire. Elle pose sa main sur son épaule pour attirer son attention et lui montre son écran:
Est-ce que ça va? Tu sembles être dans tout tes états.
- Spoiler:
- mille fois pardon pour le retard, je n'avais pas vu le mp
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Re: Pas de chichi entre nous. (Sojin) | Jeu 11 Mar - 14:15 Citer EditerSupprimer
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@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Elle avait eu quelques appréhensions à laisser une inconnue partager sa chambre pendant les semaines que demandaient la réhabilitation de leur dortoir. Pour en venir à de tels extrêmes, au point que leurs locaux ne soient plus habitables, certaines règles de civisme avaient dû être oubliées mais ça ne l'étonnait pas vraiment. Les attaques de dortoirs avaient été de plus en plus virulentes au fil du temps, en partie la raison pour laquelle elle n'y participait plus, ça et ses journées chargées doublées de nuits où elle était rarement là parce qu'elle avait besoin de retrouver un semblant de liberté dehors, loin de ses obligations universitaires et de son rôle de vice-présidente. Elle n'avait pas eu d'avis tranché à accueillir les nouveaux dragons. Mais Miyoung avait eu l'air tentée et le militantisme de Jiyool avait su faire ses preuves. D'entre tous, elle avait été surprise de tomber sur Sojin. Son éclatante discrétion faisait mouche à côté du bruit qu'elle était capable de faire. Franchement, c'est qu'avec Miran une fanfare n'aurait pas mieux fait.
Surprise par la main posée à son épaule, elle l'est un peu plus de l'écran qui s'interpose entre elle et ses affaires qu'elle s'apprêtait à ranger. Elle lui est reconnaissante d'avoir posé la question et de lui donner l'opportunité de passer à autre chose pour se changer les idées. A son tour, elle récupère son téléphone et écrit, « Je fais des exercices de respiration ! Mon exaspération pourrait crever le plafond. » Elle tourne son écran vers elle, un peu cynique mais souriante. Elle sent son téléphone vibrer et un message incomplet s'afficher en haut de son écran.
[Yeong Su (1) : Mimimimi stp! je vais pas te découper pour de vr...]
On fait tous les efforts du monde pour préserver des vies mais il la cherche vraiment là ! Elle reprend son téléphone et jette la bulle de son message dans une autre dimension où elle ne le lira probablement jamais. Ca c'est cocasse et complètement sorti de son contexte ! Son visage est un peu plus crispé et ça se sent que ses doigts sont entraînés à commettre un homicide quand elle tape une nouvelle réponse sur son bloc-notes. « Je suis pour la paix en général mais j'ai du mal aujourd'hui. Tu connais ce genre de personnes ? » A nouveau son écran se tourne vers Sojin.
@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Elle avait eu quelques appréhensions à laisser une inconnue partager sa chambre pendant les semaines que demandaient la réhabilitation de leur dortoir. Pour en venir à de tels extrêmes, au point que leurs locaux ne soient plus habitables, certaines règles de civisme avaient dû être oubliées mais ça ne l'étonnait pas vraiment. Les attaques de dortoirs avaient été de plus en plus virulentes au fil du temps, en partie la raison pour laquelle elle n'y participait plus, ça et ses journées chargées doublées de nuits où elle était rarement là parce qu'elle avait besoin de retrouver un semblant de liberté dehors, loin de ses obligations universitaires et de son rôle de vice-présidente. Elle n'avait pas eu d'avis tranché à accueillir les nouveaux dragons. Mais Miyoung avait eu l'air tentée et le militantisme de Jiyool avait su faire ses preuves. D'entre tous, elle avait été surprise de tomber sur Sojin. Son éclatante discrétion faisait mouche à côté du bruit qu'elle était capable de faire. Franchement, c'est qu'avec Miran une fanfare n'aurait pas mieux fait.
Surprise par la main posée à son épaule, elle l'est un peu plus de l'écran qui s'interpose entre elle et ses affaires qu'elle s'apprêtait à ranger. Elle lui est reconnaissante d'avoir posé la question et de lui donner l'opportunité de passer à autre chose pour se changer les idées. A son tour, elle récupère son téléphone et écrit, « Je fais des exercices de respiration ! Mon exaspération pourrait crever le plafond. » Elle tourne son écran vers elle, un peu cynique mais souriante. Elle sent son téléphone vibrer et un message incomplet s'afficher en haut de son écran.
[Yeong Su (1) : Mimimimi stp! je vais pas te découper pour de vr...]
On fait tous les efforts du monde pour préserver des vies mais il la cherche vraiment là ! Elle reprend son téléphone et jette la bulle de son message dans une autre dimension où elle ne le lira probablement jamais. Ca c'est cocasse et complètement sorti de son contexte ! Son visage est un peu plus crispé et ça se sent que ses doigts sont entraînés à commettre un homicide quand elle tape une nouvelle réponse sur son bloc-notes. « Je suis pour la paix en général mais j'ai du mal aujourd'hui. Tu connais ce genre de personnes ? » A nouveau son écran se tourne vers Sojin.
- Spoiler:
- C'est pas grave, t'en fais pas :syu:
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Re: Pas de chichi entre nous. (Sojin) | Jeu 25 Mar - 15:27 Citer EditerSupprimer
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@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Les deux jeunes femmes partageaient une chambre depuis peu et déjà, Sojin avait pu observer à quel point elles étaient différentes. Si elle était de nature plus discrète, sa nouvelle colocataire, elle, ne l’était pas du tout. Même si elle ne pouvait rien entendre, elle voyait bien que cette dernière ne s’arrêtait que très peu, ayant toujours quelque chose pour l’occuper, que ce soit intentionnel ou non. La brune l’enviait, quelque part, de posséder autant de contacts et de vivre sa vie à cent milles à l’heures. C’est donc avec un sourire qu’elle lit le message tapé rapidement par l’autre demoiselle. Elle était amusée par l’énergie de cette dernière qui, malgré ses frustrations, trouvait le moyen de faire dans l’humour. Alors qu’elle termine de lire l’écran, un message, du moins une partie, se présente en haut de celui-ci et elle agrandi légèrement les yeux en s’imaginant la suite de ce dernier. Enfin, elle utilise son propre téléphone pour lui répondre :
Visiblement, tu n’es pas la seule à être exaspérée.
Un faible sourire alors qu’elle n’ose pas poser plus de question au risque de s’immiscer dans l’intimité de sa nouvelle colocataire. Cette dernière se remet alors à taper et provoque un léger rire chez Sojin qui pense automatiquement à son frère, voir même à Soli qui ont tous les deux le don de la mettre hors d’elle pour différentes raisons. Elle acquiesce et ajoute :
Oui, des envies de meurtres, je connais ça.
Elle pose une main compatissante sur l’épaule de Miran avant d’ajouter :
N’hésites pas si tu as besoin de te vider le cœur, je suis d’une bonne écoute.
Mauvaise blague, certes, mais elle sait que la jeune fille comprendra qu’il lui ferait plaisir d’être sa confidente au besoin. Elle doit d’ailleurs avouer être curieuse lorsqu’il s’agit des histoires et des problèmes des autres, comme si elle sentait une sorte de satisfaction de les vivre en parallèle.
@BAE SO JIN @LEE MI RAN
Les deux jeunes femmes partageaient une chambre depuis peu et déjà, Sojin avait pu observer à quel point elles étaient différentes. Si elle était de nature plus discrète, sa nouvelle colocataire, elle, ne l’était pas du tout. Même si elle ne pouvait rien entendre, elle voyait bien que cette dernière ne s’arrêtait que très peu, ayant toujours quelque chose pour l’occuper, que ce soit intentionnel ou non. La brune l’enviait, quelque part, de posséder autant de contacts et de vivre sa vie à cent milles à l’heures. C’est donc avec un sourire qu’elle lit le message tapé rapidement par l’autre demoiselle. Elle était amusée par l’énergie de cette dernière qui, malgré ses frustrations, trouvait le moyen de faire dans l’humour. Alors qu’elle termine de lire l’écran, un message, du moins une partie, se présente en haut de celui-ci et elle agrandi légèrement les yeux en s’imaginant la suite de ce dernier. Enfin, elle utilise son propre téléphone pour lui répondre :
Visiblement, tu n’es pas la seule à être exaspérée.
Un faible sourire alors qu’elle n’ose pas poser plus de question au risque de s’immiscer dans l’intimité de sa nouvelle colocataire. Cette dernière se remet alors à taper et provoque un léger rire chez Sojin qui pense automatiquement à son frère, voir même à Soli qui ont tous les deux le don de la mettre hors d’elle pour différentes raisons. Elle acquiesce et ajoute :
Oui, des envies de meurtres, je connais ça.
Elle pose une main compatissante sur l’épaule de Miran avant d’ajouter :
N’hésites pas si tu as besoin de te vider le cœur, je suis d’une bonne écoute.
Mauvaise blague, certes, mais elle sait que la jeune fille comprendra qu’il lui ferait plaisir d’être sa confidente au besoin. Elle doit d’ailleurs avouer être curieuse lorsqu’il s’agit des histoires et des problèmes des autres, comme si elle sentait une sorte de satisfaction de les vivre en parallèle.