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never mind - Il Kyang

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never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 2:01
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Au détour d'un couloir, tu as l'impression de le reconnaitre. Cette démarque, cette coupe de cheveux et ce style. Tu ne peux pas te tromper c'est Il Kyang que tu as rencontré quelques jours plutôt. Tu l'interpelles de loin, en agitant la main mais soit il ne t'entend pas, soit il en a rien à faire. Dans un cas comme dans l'autre, tu n'en moques. Tu veux t'excuser pour l'autre fois. Tu t'en veux d'avoir gaffé. Encore une fois si pour toi il n'y a pas de tabous ce n'est pas le cas de tout le monde et tu en as eu la preuve. Tu as lancé ton skateboard pour sauter dessus et le rattraper mais les couloirs sont bondés vu l'heure. Aussi tu le perds facilement de vue. Ce n'est pas ce qui t'arrête. Tu ne connais pas bien le bâtiment de musique. Tu explores donc à pied, observant par les vitres les salles de répétitions. Quand tu le vois, tu hésites une secondes à rentrer. L'autre fois il est parti si vite que tu as compris que tu as fait une bourde. Seulement il ne t'a rien expliquer, ni quoi, ni pourquoi ? Oh tu ne lui en veux pas, seulement tu hésites sur l'attitude à adopter en le retrouvant. La connexion t'avait semblé si bonne, jusqu'à ce que tout crash sans raison apparente, si ce n'est les paroles de cette chanson que tu as beaucoup écouté depuis. Malgré tes doutes, tu pousses la porte, parce que tu veux le revoir, tu veux comprends et retrouver l'homme passionné qu'il a été pendant quelques heures.

Il Kyang, tu te souviens de moi, Rin ! On s'est vu à l'hôpital.

Tu t'es approché, te postant à côté de lui. Tu lui pousses un peu l'épaule avec un sourire.

T'es parti vite l'autre fois, est-ce que….j'ai fait un truc de mal ? Je suis désolé si c'est le cas.
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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 11:10
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Je soupirais, la tête ailleurs, les membres engourdis. Etre en cours était un vrai supplice. Je n’avais aucune bonne raison d’être ici. A part respecter mes engagements. Le regard rivé sur mon téléphone, j’écrivais encore des messages à Kitae. Je ne pourrais pas venir à l’agence avant ce soir. Je devais absolument finir une compo pour l’université. Une vraie plaie. Je n’avais ni envie, ni la motivation pour écrire quelque chose. C’était mauvais, bas de gamme. J’avais simplement mit des notes les unes après les autres. Ça ferait l’affaire avais-je pensé. Mon meilleur ami m’avait bien proposé de m’aider mais j’étais surement trop fier pour ça. Finalement la libération arrivait, dans les couloirs, j’avais le regard perdu. Sans savoir ce que je voulais vraiment comme à chaque fois. Pourtant de loin je croisais le sien… celui de cette fille que j’avais vu à l’hôpital. Rin… ouais un truc comme ça. Mon cœur ratait un battement, avant que je ne baisse les yeux et trace ma route sans me retourner. JE ne l’avais jamais croisé ici et maintenant j’allais la voir tout le temps ? Je n’espérais pas. J’espérais même qu’elle ne m’avait pas vu. Trouvant refuge au studio de musique, je déposais mes affaires avant de me laisser tomber face au piano. Nerveux, je soupirais... craquais mes doigts sans aucune conviction. La porte s’ouvrait et je priais que ça ne soit pas elle… mais sa voix me parvenait déjà aux oreilles. Fais chier ! Pensais-je avant de lui jeter regard blasé. Je n’avais pas l’air aimable. Encore moins accueillant. Et quand elle me touchait l’épaule, je serrais les dents, gêné par ce contact… « Tu me suis maintenant ? » demandais-je froidement. J’avais les yeux focalisés sur la partition en face de moi. Celle que je devais écrire pour ce cours qui ne m’intéressait plus depuis longtemps. « Je suis occupé… » et j’inspirais profondément pour lui faire comprendre mon agacement. N’avait-elle pas comprit que je ne voulais plus la voir ? Si j’étais parti aussi rapidement la dernière fois c’est parce-que j’étais revenu dans ce monde. Celui pourri, ignoble dans lequel je vivais. Et j’en étais très heureux ! Alors je préférais qu’elle reste loin de moi. Qu’avait-elle cru ? Qu’on était ami ? « Tu sais pas lire sur la porte ? Y’a écrit Seo Il Kyang. C’est moi qui ait réservé l’heure. Si tu veux faire de la musique attends ton tour. » J’étais horrible. Sec dans mon ton, sans considération pour elle. Je voulais juste qu’on me foute la paix. 
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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 12:24
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En voyant ton visage fermé tu comprends qu'il n'est pas d'humeur. Tu as l'impression de le retourner lorsque tu l'as bousculé à l'hôpital. Ses traits sont tirés, des cernes témoignes de sa fatigue, sans parler de son regard froid collé sur la partition devant. Son attitude t'arrache un frisson et tu te sens mal à l'aise. Pendant une fraction de seconde tu te demandes si c'est le même homme que tu as en face de toi. Il est évident qu'il doit avoir des soucis dans sa vie, d'abord parce que tu l'as croisé à l'hôpital. Endroit qu'on se fréquente pas par plaisir, ensuite parce qu'il dégage une aura sombre et agressive. Tu es intimement convaincu que l'être humain n'est pas de nature mauvaise. La société, le malheurs et le désespoir le pousse dans ses retranchements obscurs c'est tout. C'est cette conviction qui te fait rester bien qu'il soit occupé. Si tu n'as pas répondu à sa question, lorsqu'il t'envoie sur les roses sans ménagement ta réplique est instantané.

T'es amnésique, lunatique ou juste con ?

Tu le toises de toute ta hauteur, heureusement qu'il est assis devant un piano. Tu crois même les bras devant toi, signe que tu n'es pas prête de partir. En effet tu as des choses à dire et tant pis s'il n'a pas envie de les entendre. Il a peut-être oublier la politesse en même temps que votre rencontre. Tu comptes bien lui rafraîchir la mémoire.

On a passé un bon moment l'autre jour à parler de musique, non ? Qu'est ce qui t'arrive ? T'as tes règles ou quoi ?
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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 13:16
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Je la regardais, sans savoir si je me sentais énervé, contrarié ou alors juste lassé. Con ? Oui je l’étais, amnésique par contre j’aurais aimé l’être. Poussant un soupire, j’évitais de rentrer dans son jeu. Du moins j’en avais envie jusqu’à ce qu’elle me balance encore une phrase assassine. Elle avait raison de me parler sur ce ton. Je la trouvais même plutôt gonflée et sans crainte. Bien que je n’étais pas le genre de type à se battre pour rien… enfin si un peu. Mais pas avec une fille… grimaçant, je me reculais sur mon siège avant de la toiser. Malgré que je sois plus bas qu’elle, je ne savais pas vraiment de quoi j’avais l’air. D’un type qui a passé une sale journée ou juste d’un connard sans cœur ? « Je me souviens pas de toi. » c’était faux elle le savait. J’avais même esquissé un sourire désinvolte histoire d’en rajouter à ma comédie. J’insistais bien sur le fait de lui montrer que j’étais le roi des cons et que si elle souhaitait avoir une conversation agréable fallait mieux qu’elle aille voir ailleurs. « C’est pas parce-que je parle musique avec quelqu’un que j’ai envie qu’elle me colle aux basques tu vois ? » elle s’était fait des films. « Tu crois quand même pas qu’on est devenu ami ? J’ai juste eut… pitié c’est tout. » Quel idiot je faisais. Pourquoi je repoussais toujours les autres ? Pour ne plus souffrir voilà pourquoi. J’en avais assez donné. J’avais tenté de changer, de devenir quelqu’un de meilleur qui assumait ses sentiments. Ses émotions aussi mais ça ne m’avait mené à rien. Qu’à ce pauvre gars que j’étais, planté ici. « Sans les enfants j’aurais jamais participé à ton truc. Alors oublie-moi. On s’était jamais vu avant c’était très bien comme ça. » et je lui lançais un regard agacé cette fois avant de ramener mon siège vers le piano. Sérieusement, j’espérais qu’elle partirait vite. Que mon attitude la rendrait… fragile ? J’étais doué pour blesser les autres. Alors une de plus ne changeait rien à mon quotidien. Rapidement je tentais de l’ignorer. Pianotant sur les touches pour faire sortir les notes… mais sa présence me contrariait. « Tu veux quoi au juste ? Qu’on discute ou jouer la groupiasse ? » J’y avais été un peu fort mais j’étais sur les nerfs pour rien. Je n’avais plus aucune patience et je m’en voulais de lui imposer un tel comportement. Elle avait raté le coche… il y a quelques mois encore j’aurais aimé la connaitre. Mais aujourd’hui je voulais juste qu’elle sorte de là. Elle ne pouvait pas être optimiste au point de vouloir trouver une faille à mes agissement. N’importe qui d’humain serait déjà partie en courant. Alors j’espérais qu’elle non plus n’était pas si heureuse dans sa vie et qu’elle se lasserait vite de moi.

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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 13:17
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C'est vrai tu n'as pas la langue dans ta poche et tu es loin d'avoir froid aux yeux. Tu t'es déjà battu contre des garçons. Oui des garçons et pas des hommes, parce que c'est bien ce qu'est la gente masculine à tes yeux, des enfants qui se laissent envahir par leurs émotions. Oh tu n'es pas si loin d'eux parce que tu impulsives et spontanée, cependant il y a une chose qui te différent d'eux : ta sensibilité féminine. Si tu avais été un mec tu aurais peut-être été le pire des connards comme lui actuellement. Tu as cru qu'il plaisanté lorsqu'il t'a dit ne pas se souvenir. Comme l'autre fois, tu as attendu la chute de la blague, sauf qu'elle n'est pas venue. A la place il t'a planté un couteau dans le dos. Son regard froid et son sourire mesquin t'ont glacé le sang. Il parle de pitié mais à cet instant c'est plutôt lui qui est pathétique. Ses paroles te font de la peine. Pas parce que tu es vexé, simplement parce que tu es triste pour lui. Tu te demandes ce qui se passe pour qu'il réagisse comme ça ? Qu'il te rejette aussi violemment alors que le courant était si bon passé.

C'est toi qui fait pitié !

Réplique d'enfant, pourtant vrai. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants. Lorsqu'il te dit de l'oublier, tu hausses un sourcil, le détaillant. Il est clairement énervé, tu comprends que tu ne devrais pas le provoquer plus. Aussi pour la première fois tu restes silencieuse. N'importe qui serait parti, pourtant tu n'as pas encore bouger. C'est quand il a repris après avoir pianoté que tu te décides. Non tu ne vas pas abandonné. Tu n'as rien à gagner à inciter et pourtant tu t'es assises à côte de lui, le poussant même sans gêne pour qu'il te fasse de la place.

Je veux que tu m'apprennes à jouer du piano !

Le ton de la voix n'admette aucun refus comme lorsque tu l'as entrainé avec toi pour ce truc comme il dit. Lors jour c'est après avoir joué qu'il s'est senti mieux, aujourd'hui encore tu espères que ça sera le cas. Pourquoi tu fais ça ? Simplement parce que tu as aimé discuter avec lui et cette faible lueur de passion que tu as vu dans ses yeux. Si la plupart des gens n'auraient pas creuser, tu n'es pas tout le monde. Tu t'es mis en tête de briser sa carapace, c'est un défi et c'est stupide mais il n'aime pas l'échec. Tu laisses tes doigts monter une gamme, signe que tu as des notions. Tu lui jettes ensuite un regard provocateur en affichant un sourire malin.

Tu t'es vanté l'autre fois alors va y joue moi quelque chose.
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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 16:04
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Je l’avais regretté à la minute où j’avais entendu sa réponse. Oui je faisais pitié et je me détestais. Mais je n’avais plus vraiment d’estime pour moi. Baissant les yeux honteux, je serrais les dents. Espérant bêtement qu’elle me fiche la paix. Mais c’était mal connaitre Rin. Sans comprendre ce qui se passait dans sa tête, elle s’était invitée. Juste là à mes côtés, elle m’avait même poussé et je restais sans voix. Sérieusement ? Cette fille était folle ou alors juste trop obstinée ? Je n’avais jamais rencontré d’aussi audacieuse ou têtue. La plupart des gens aurait laissé tomber mais elle était... surprenante. Lui jetant un regard noir, je ne savais plus vraiment quoi faire. Une provocation de sa part. Elle voulait apprendre à jouer ? Je n’étais pas bon pour ça... mais je ne savais pas pourquoi, j’avais toujours été le genre de type qui relève les défis. Je trouvais ça amusant à une époque. Là j’attendais juste qu’elle s’en aille. Si je lui donnais ce qu’elle voulait elle partirait peut-être ? « Je joue et après tu t’en va. » un ordre presque, alors je me reculais un peu d’elle. Elle avait placé ses doigts sur le clavier mais je comptais bien lui montrer ce que je savais faire. Alors sans vraiment attendre de réponse je jouais. Rapidement, facilement… tout l’était pour moi. Dire que je ne jouais que depuis quelques mois seulement. Je connaissais la musique par cœur et je relevais même le visage vers elle. Un sourire insolent pour lui faire comprendre que je m’en sortais très bien tout seul. La poussant pour finir les notes de son côté, j’avais presque fait exprès de lui montrer qu’elle me gênait. Mais en finissant la mélodie, je claquais fort mes doigts sur les touches. « Satisfaite ? » disais-je. J’allais continuer à être aussi borné ? Je n’en savais rien. Et comme un gosse contrarié, je détournais le regard en passant une main dans mes cheveux. J’étais nerveux c’était évident. Mais je ne savais pas si c’était elle qui me mettait dans cet état ou simplement ce trop-plein d’émotion. Je ne savais pas ce que je ressentais. Etais-je contrarié ou alors juste surprit de la voir aussi… bornée. J’étais incapable de le dire. Tout était confus dans ma tête. A croire qu’elle faisait exprès de me bousculer. J’étais partagé entre l’envie de lui demander de partir, mais en relevant un regard vers elle j’avais lâché « Tu connais quelques gammes ? » Parce-que je l’avais vu placer ses doigts et je pensais qu’elle avait quelques notions. « T’as déjà joué sur un synthé numérique non ? » elle aimait faire de la musique virtuelle. Elle devait bien avoir déjà essayé. Mon ton n’était toujours pas amical mais au moins j’avais eu l’air intéressé. Seulement pour me débarrasser d’elle pensais-je intérieurement avant de froncer les sourcils. Puis indiquant les touches sur le clavier, je lui donnais oralement les notes. Elle n’avait qu’à retenir je faisais ça vite… Et je lui montrais une série de notes à jouer qui sonnait comme le début d’une mélodie. « Joue la à l’octave au-dessus. » disais-je en lui indiquant celles devant elle… Je n’avais pas envie de perdre de temps, alors d’un geste je venais attraper sa main pour placer mes doigts entre les siens et les repousser « Ecarte plus tes doigts. » la regardant j’étais finalement plus proche d’elle que je ne le pensais. Je me souvenais de la dernière fois où j’avais fait ça avec quelqu’un… et c’était l’image de Ye Won qui s’imposait encore devant moi. J’avais aimé ce moment. Lui faire jouer quelques notes de la mélodie que j’avais écrite pour elle… tout avait dérapé à l’époque elle voulait déjà prendre ses distances mais… on a avait failli céder… ça me perturbait, me déroutait même en voyant son image se briser pour laisser place à… Rin. Me reculant soudainement, je laissais échapper un soupir « Joue, s’il te plait… » ça ressemblait à une supplique, tandis que je chassais ces vieux souvenirs de ma tête. Je voulais qu’elle joue… pour tout oublier… 

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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 17:45
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Face à son attitude désagréable, tu restes stoïque, affichant une petite moue déçu. Lorsqu'il accepte de jouer tu affiches un léger sourire victorieux. Oh oui tu es têtue et c'est rien de le dire. Étrangement tu te sens proche de lui. C'est surement du à la conversation que vous avez partagé l'autre jour, ce feeling grisant, cette douce alchimie que tu as ressenti en étant avec lui. Alors oui tu t'intéresses à lui et surtout à sa passion : la musique. Il l'a avoué avoir du talent, visiblement même ses professeurs le disent alors que tu veux le découvrir c'est pourquoi tu es aussi instante. Tu l'écoutes donc jouer et instinctivement une sourire illumine ton visage. Quand tu croises son regard ton sourire s'élargit, signe que tu es heureuse. Il te fascine, sa dextérité, son doigté, sa grâce. Oui a cet instant tu le trouves beau et tu le contemple avec admiration. A la note final et sa réflexion cinglante, tu lèves les yeux au ciel, seule réponse que tu feras face à sa désinvolture.

T'es super doué, c'était très beau. Ça a l'air si facile quand on te regarde !

Une façon de dire que tu es satisfaite en partie seulement car tu attends la suite. Quand il te questionne sur tes connaissances, tu laisses échapper un rictus amusé, enfin…enfin il s'ouvre un peu. Tu as l'impression d'avoir entre ouvert l'huitre sans pour autant voir la perle mais c'est un début.

Oh je connais que les gammes majeurs. ris tu Oui je m'amuse un petit synthétiseur

Le ton que tu emplois est naturel, voir même un peu enjoué. En effet dès que tu te mets à parler musique ta passion l'emporte et cela transparait dans ta voix et même dans tes yeux. Tu observes d'ailleurs attentivement les notes qu'il t'indique, acquiesçant en murmurant après lui pour retenir. Tu es tout excité de la proposition qu'il te fait. Tu t'excuses donc, étant surement un peu tendu et nerveuse. Tu te mords la lèvre quand il te reprend, fronçant les sourcils pour imprimer le bon écart dans ta petite tête. La proximité dont il fait preuve ne te perturbe pas car tu es trop concentrer sur le cours et ses explications. Tu n'es pas là pour enfiler des perles aussi quand il se recule pour te laisser jouer, tu ne perçois pas sa gêne. Tes doigts s'activent lentement pour un premier passage avant que tu reprennes une autre fois pour confirmer. Pendant ces quelques secondes, tu es tellement concentré que tu l'oublies un peu. Satisfaite de ton deuxième passages tu te tournes vers lui, sautillant sur le siège.

C'est pas dur si finalement !

Tu souris avant de poser tes deux mains sur le piano. Tu as bien envie de le surprendre aussi tu veux lui jouer quelques choses à ton tour. C'est évident que c'est simple mais si tu es doué ça devrait lui rappeler quelques choses. Tu te permets d'accompagner tes notes de ta voix rieuse en lui lançant des regards amusés.
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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 19:04
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Je ne pensais pas qu’elle serait aussi entêtée. Mais je crois qu’une part de moi trouvait ça… attrayant. Au moins ça mettait un peu de bazar dans ma vie. Elle était déjà bien en bordel, mais disons que Rin avait le don pour se faire remarquer. Ça ne faisait que deux fois que je la voyais et ces deux rencontres me rendaient… nerveux ? Intrigué ? Je n’en savais rien. Je me demandais juste d’où elle venait. Sincèrement j’avais opté pour une planète éloignée. De celle où on marche sur des nuages et laisse des paillettes quand on cligne des yeux. Je ne savais pas encore si elle faisait semblant d’être heureuse ou si elle l’était vraiment. Mais elle avait… l’air sincère. Et je crois qu’au fond c’était ça qui me perturbait. Des gens innocents, ça existait encore. Alors je me laissais prendre un peu au jeu. Sans le vouloir, j’avais tenté de la chasser mais en réalité c’était peine perdu. Elle m’avait eu… avec son petit air assuré et sa détermination. J’avais presque envie de la détester pour ça. Mais vu sa bonne humeur j’avais du mal à la rembarrer. Me pinçant les lèvres, j’appréciais le compliment sans réellement me sentir flatté. Je n’étais pas sûr de moi, et je pensais plus être aussi talentueux qu’avant. Je me contentais de survivre et continuer… pour notre groupe. Je l’écoutais quand même, quand elle avait décidé de jouer la gamme que je lui montrais. Elle apprenait vite... Elle y mettait du sien en plus. Je n’avais pas répondu. Trop ailleurs, mais ces notes avaient chassées mes mauvaises idées. Il fallait que je m’accroche au présent… et je ne m’attendais pas à ce qu’elle se décide à jouer. Un air qu’on connaissait surement tous… relevant les yeux vers elle, je l’interrogeais du regard. J’aurais pu l’arrêter là. Lui dire que je n’étais pas d’humeur à plaisanter. Mais… sa voix m’avait coupé. C’était une comptine rien de très difficile mais elle avait un joli timbre. Et son air enjoué… j’étais tellement surprit du choix qu’elle avait fait, que j’avais lâché un petit rire. Peut-être moqueur au début mais bien vite l’air me tournait dans la tête. Au point que j’en arrivais à fredonner la musique. Je n’y croyais pas moi-même, j’étais vraiment en train de chantonner ça avec elle ? Je connaissais les paroles, et elles avaient fini par sortir toute seules. C’était ridicule à souhait… mais c’était ce que j’aurais pu faire avec un ami. Comme Young Min par exemple, il était le premier à me pousser à faire des trucs idiots. Au fond ça me faisait peut-être du bien. Sans m’en rendre compte, j’avais même commencé à pianoté les notes de mon côté. Et quand la dernière arrivait, j’avais encore ce sourire au coin des lèvres. J’étais resté quelques secondes, silencieux avant de relever le visage vers elle « T’as des pouvoirs magiques. » à croire qu’elle m’avait envouté. De sa simple voix qui sait ? Je n’y connaissais rien à la magie mais c’était la deuxième fois qu’elle me faisait… sortir de ma torpeur. « T’es pas croyable. » lâchais-je dans un petit rire. Laissant ma main retomber sur mes jambes « Tu t’obstines toujours autant ? » et c’était un compliment j’imagine. Parce-que c’était mieux d’être déterminé. D’avoir de la motivation comme j’en avais avant. « Tu as une belle voix… elle est douce. » et j’étais sincère. J’aimais les voix féminine, j’avais souvent des idées de chanson avec des femmes, mais j’avais peu d’amies musiciennes. J’avais déjà proposé des projets à Yoo Mi et on avait bossé ensembles sur deux covers. J’aimais cette différente de tonalité. « Tu connais cette chanson ? » et sans attendre, je jouais déjà les notes de Shallow. Tout le monde la connaissait, mais les paroles peut-être pas. J’avais envie de la tester, de découvrir sa technique sur une vraie chanson. Tandis que je laissais mes doigts créer la mélodie je commençais à chanter le début. J’espérais qu’elle reprendrait avec moi la suite… 

 


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Re: never mind - Il Kyang | Mer 13 Jan - 19:44
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A son regard interrogateur, tu as simplement sourit en haussant les épaules. Tu ne t'es pas arrêté pour autant, ni même lorsqu'il a ri. Tu sais que tu peux être surprenante, voir bizarre. Certains diront que c'est ce qui fait ton charme, tu n'en sais rien. Tu ne peux pas expliquer le sentiment qui t'envahit lorsqu'il t'a suivie, fredonnant cet air enfantin. Tu l'as regardé envouté par ce visage qui se transforme sous tes yeux. Tu as l'impression que le rideau dans ses yeux, révélant l'ange caché en dessous. Tu es si absorbée que tu as fait une fausse note qui t'a fait faire la moue. C'est alors qu'il t'a aidé, reprenant les notes avec quelques octaves de différence. Ton sourire s'est agrandi en voyant le sien apparaitre. Pendant ces quelques minutes tu as eu l'impression d'être à mille lieux de la terre et c'est bien la première fois que tu ressens en jouant de la musique. Tu n'as pas d'amis musicien, la plupart sont danseurs. Aussi la musique a toujours été quelque chose de très intime pour toi et la partager décuple sa force, c'est ce que tu découvres à cet instant aux côtés d'Il Kyang. A sa réflexion, tu pouffes de rire en le poussant un peu.

Ah ça fait plaisir de te retrouver !


Tu ne sais pas si tu as des pouvoirs mais si c'est le cas tu es heureuse de les avoir utiliser sur lui. Sa bonne humeur est encore timide mais il l'a plus l'air de porter le poids du monde sur ces épaules et ça, ça te fait plaisir.

C'est toi qui est  pas croyable, je te jure pire qu'une huitre.

Tu le taquine avant de rougir à son compliment. C'est assez rare et pourtant ça t'arrive. Si tu es sûr de toi en danse, c'est loin d'être le cas au niveau du chant, tout comme la musique. Aussi tu ne sais pas quoi répondre. Heureusement il reprend, débutant à son tour un morceau que tu connais. Tu écarquilles les yeux à ses premières paroles, totalement subjugué par sa voix. Tu comprends par son regard qu'il veut que tu chantes. Tu n'es pas mauvaise en anglais, sans être doué non plus. Le plus délicat c'est que tu ne connais pas les paroles par cœur mais tu te lances. Au début timidement car c'est un exercice que tu n'as jamais fait en public. Au refrain, que tu connais par cœur, tu essayes plus d'avoir une note juste qu'aigue. C'est quand vous reprenez à deux que tu prends un peu de confiance. Tu lui jettes un regard ébahi. A la fin tu t'es même mis à te balancer au rythme de la chanson. Lorsque ce moment magique s'arrête, tu te tournes vers lui pour le prendre dans tes bas en hurlant.

WAOU !!! c'était génial !!!

Tu te recules en le dévisageant.

Ta voix est tellement sensuelle. T'es pleins de surprises toi !
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Re: never mind - Il Kyang | Jeu 14 Jan - 10:30
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Je laissais les notes résonner, dans cette pièce, mais aussi entre nous. La musique apaisait les cœurs disait-on et pour une fois j’étais sûr que c’était vrai. Je n’avais plus rien qui venait polluer mon esprit. Tout ce que je voyais c’était ce moment… si particulier. J’aimais chanter, ressentir cette mélodie me transporter… et en cet instant je n’étais plus vraiment ce type perdu. Juste un gars qui aimait la musique. Rin m’avait suivi, peu assurée au début. Je le voyais, le ressentais à sa voix un peu tremblante, mais je ne cessais pas de la regarder. Pour l’encourager peut-être, la mettre plus à l’aise. A deux c’était mieux, plus fluide… elle avait une belle voix, qu’elle ne maitrisait pas totalement mais elle ne demandait qu’à éclore. En chantant, j’échangeais avec elle un sourire, je trouvais que l’harmonie était agréable. Un poil fébrile, mais ce n’était qu’une question d’habitude. J’avais compris qu’elle avait privilégiée la danse. Et j’imaginais qu’elle devait excellée dans son art… en chant elle manquait de confiance en elle. Lorsque la musique se terminait, je restais satisfait. Une sensation sereine au creux du ventre… pas de trace de stresse ou de ce vide qui me pourrissait la vie. J’étais juste… bien. Relevant les yeux vers elle, j’étais presque gêné. Pourtant d’habitude j’étais assuré, mais là c’était différent. Sans qu’elle ne le sache elle me poussait à m’ouvrir. Juste un peu, assez pour que je sache que je me refermais beaucoup trop. Me redressant « Tu devrais avoir plus confiance en toi quand tu chantes… » Et j’esquissais un petit sourire « Parce-que ta voix est intéressante. Ton timbre est harmonieux. » Je ne mentais pas. Si je trouvais qu’elle chantait faux je lui aurais dit. Elle manquait juste d’expérience et peut-être de pratique. Me mordillant la lèvre, je détournais les yeux sans réaliser que tout ça était bien réel. Peut-être qu’une fois de plus je me disais que je finirais par me réveiller. Retomber de haut… Désignant ma partition du doigt « Je dois bosser sur une compo… elle n’est pas terrible… mais c’est un devoir. » je ne savais pas pourquoi je lui disais ça. « J’ai réécouté ce que tu as fait. La musique de la dernière fois… je trouve ça… vraiment cool et différent. » je lui avouais et je ne savais pas pourquoi là maintenant j’y pensais. « Tu crois que tu pourrais m’aider à arranger ça ? » pourquoi ? Parce-que j’en éprouvais le besoin. C’était bizarre. Mais je n’avais pas envie qu’elle s’en aille après ça. Alors sans vraiment réfléchir, je m’étais mis à jouer la partition. Ce n’était pas mauvais mais pas bon non plus. Ça manquait cruellement de passion. Un morceau comme un autre. Elle devait le remarquer. J’en aurais eu honte si ce n’était pas qu’un simple devoir. En finissant de la jouer, je m’étais mis à rire « C’est nul hein ?! » un vrai rire cette fois. « Je me dis que… tu pourrais placer des arrangements dessus ? » Kitae allait me tuer s’il savait. Si je demandais à elle plutôt qu’à lui… « J’ai jamais aimé faire mes devoirs de toute façon… alors si je ne suis pas tout seul, c’est mieux. » puis parce-que j’avais besoin de justifier ma demande « Si j’ai une bonne note, je t’apprends à jouer de ce que tu veux. » je relevais un regard espiègle vers elle. Je ne voulais pas comprendre, ni savoir ce qui me prenait. Tout ce que je voulais c’est qu’elle accepte… mais j’avais brusquement conscience que j’étais… malheureux. Désespéré au point de vouloir accaparer le temps d’une fille que je connaissais à peine. N’étais-je pas pathétique ? Puis attrapant ma partition « Pardon ! T’as surement mieux à faire. Sortir avec des potes, voir ton copain... Je vais me démerder t’en fais pas. » Même faire autre chose. Qu’importe c’était toujours mieux que d’être ici avec un type déprimé comme moi. 
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Re: never mind - Il Kyang | 
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