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Naksan, une mère, un fils ; (wangji)
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Re: Naksan, une mère, un fils ; (wangji) | Lun 10 Mai - 19:41 Citer EditerSupprimer
Un magnifique paysage qui s’offrait devant les deux garçons. Une simple matinée qui n’était là que pour profiter de quelques heures entre amis. Mingwei adorait tellement Wangji et voulait le protéger de tous les maux possibles que leur jetait la vie à la figure. Pourtant, il savait qu’il n’était pas sa vraie mère et ses mots était vrais jusqu’à une certaine limite. Il ne pouvait aller trop loin, même s’il aimait le chinois de tout son cœur. Alors, en attendant, il lui montrait cette affection via des plats qu’il avait préparés. Un peu trop pour simplement eux deux, ou simplement pour Wangji, car le sino-coréen ne mangeait que rarement comme toujours. Ce levé de soleil avait le don de réveiller un côté nostalgique, mélancolique voire poétique chez l’étudiant qui posait des questions à son cadet. Le genre de questions qui demandaient une amitié très liée entre les deux garçons, qui demandaient à être répondues par de grands mots qui voulaient en dire beaucoup sur leur amitié. Peut-être allaient-il partir sur de la métaphysique, néanmoins, Mingwei restait concentré sur le plus jeune pour lui poser les mêmes interrogations, sur sa vie, sur son avenir et ses sentiments. Il ne fut pas surpris des réponses et se contenta de sourire. « Non, non didi. Je travaille plus qu’avant au restaurant, mais je vais moins en cours. » Car le commerce international ne l’intéressait pas, et c’était bien pour son ami Jinkyung et, surtout, par respect pour sa mère qui payait son cursus qu’il se montrait encore. « Eeeh, tu me connais didi, pour faire la fête, je ne sais pas dire non. » Bien qu’il était plus prudent de freiner la cadence, surtout depuis que sa condition n’allait pas s’améliorer de si tôt. Fichus produits chimique et fichue explosion. Forcément, il fallait que le sino-coréen soit un poils trop curieux et en demandait toujours plus sur cette jeune femme mystère. Il se confrontait toujours à un mur et, bien qu’il se souvenait des mots du plus jeune, lorsqu’ils étaient à trois avec Qintian, il ne pouvait s’en empêcher. « D’accord, d’accord. Je te crois, il n’y a rien. » Et, pour une fois, ses mots n’étaient pas ironiques. C’était avec le plus grand des sérieux qu’il décida de laisser faire son bébé favoris. Il ne voulait plus être si envahissant, de peur que le chinois puisse en avoir marre de lui. Il faisait tous les efforts du monde pour cela, mais il savait qu’il y arriverait. Pour le bien de leur amitié. Prenant une gorgée de sa boisson, Mingwei sourit sincèrement à son ami. « Rien de sérieux, tu me connais. Qintian c’est l’homme de ma vie, je crois que ça me sera bien difficile de trouver quelqu’un d’autre. » Il n’était pas pourtant pas si difficile, mais il fallait qu’il apprenne à vivre avec une personne qu’il ne pouvait comprendre corps et âme. « Peut-être que j’ai peur de m’attacher aussi. » Il l’avait dit bas, peu sûr que le cadet puisse l’entendre mais ce n’était pas gênant car là n’était qu’une pensée furtive qui avait été prononcée trop haut. « Mais toi, didi. Tu dis que tes parents choisiront pour toi, mais est-ce que c’est vraiment ce que tu souhaites ? » Comme un chat, il frotta sa joue contre l’épaule de Wangji, cherchant de réconfort en même temps que tenter de le rassurer. De quoi, il ne savait pas. « Tu as hâte de rentrer en Chine ? »
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