Chacun son rythme, comme une danse, une danse dont le tempo t'échappait, mais que tu pouvais toujours comprendre après quelques écoutes. Oui tu devais le voir comme une danse que tu prenais en retard, une mélodie difficile qui ne te correspondait pas, mais une mélodie qui te donnait des défis. Tu hochais alors la tête en comprenant. Tes efforts devaient être décuplés, tu devais aller toujours de l'avant. Joviale et optimiste, tu le voulais, tu le cherchais pour montrer la voie aux autres, cachant celle que tu étais au fond. Pourrir seule de l'intérieur. C'était bien plus compliqué qu'il n'y paraissait. Cette peur de l'échec, de ne pas être bonne, de tomber, tu l'avais au fond, rongeant chaque pas que tu faisais, et HoJin mettait le doigt dessus, tentant de te rassurer avec des mots que tu n'avais jamais entendu. Peut être car tu ne parlais pas aux autres de toi. Tu restais sur leur personne. Evitant tes propres démons. Aujourd'hui tu sentais une douleur s'estomper, loin de partir, mais doucement plus légère.

Brisant cette atmosphère pesante tu lançais de belles paroles encourageantes, qui se voulaient rassurantes pour elle, motivantes pour toi. Tiendraient elles ? Une autre question sans réponse. Tu espérais simplement pouvoir y arriver. "J'espère donc y arriver " Le vouloir c'"était une chose y arriver une autre. Mais tu étais sur la bonne voie n'est ce pas ? Tout comme Hojin respirait la bonne humeur. Impossible de passer à côté, tu te permettais de lui demander. Les joues rouges te confirmaient que quelque chose se tramait. Tu n'étais pas idiote et encore moins aveugle. Attendant la confession tu plissais les yeux, claquant des mains comme une idiote à la nouvelle, oubliant un instant le lieu où tu te trouvais. " Oups.. pardon pardon " Murmurais tu pour les quelques personnes qui vous regardais dans ce coin pourtant particulier. Il faut dire que tu manquais de discrétion. Embarquant alors ta roomate avec toutes vos affaires hors de la bibliothèque tu riais doucement. v
" Dis moi tout ! Je savais pas ! Je suis contente pour toi et si jamais il se conduit mal tu me l'envoies.. CLAC CLAC " Mimais tu pour des genoux perpendiculaires et parallèle à un angle improbable. "C'est qui ? " Comme si tu connaissais la planète entière.

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Donner des cours à Saehee lui permettait en plus d’apprendre à être pédagogue et suivre ce qu’elle faisait avec sa petite sœur, à pratiquer son anglais. Hojin ne pouvait pas dire qu’elle le parlait régulièrement. Elle le faisait en cours et de temps en temps avec Jiho qui avait été vivre quelques temps aux Etats-Unis, mais elle le perdait rapidement si elle ne le pratiquait pas. Pour quelqu’un de bilingue c’était quelque chose de compliqué parce que certains mots ne revenaient pas et elle se trouvait parfois dans l’obligation de chercher sur internet le mot ou même la signification pour être sûre qu’elle utilise le bon. Alors, Hojin faisait tout pour aider sa camarade dans la mesure de ses moyens. Mais comme elle lui avait mentionné le fait qu’elle se braquait quand elle n’y arrivait pas n’aidait pas à son apprentissage. Seulement Jin comprenait totalement son sentiment. Elle-même avait été dans cette situation au début, lorsqu’elle n’arrivait pas à s’exprimer correctement. Heureusement, avec le temps, elle avait fini par y parvenir. C’était pour cette raison qu’elle croyait en Saehee pour réussir cet exploit également. « Je crois en toi Saehee… Donc tu y arriveras. » dit-elle avec un sourire sincère sur le visage. Elle le pensait réellement.

Hojin fut surprise par la soudaine question de Saehee et ne put s’empêcher de rougir. Elle avait remarqué que la plus vieille avait la tête ailleurs et qu’elle semblait de bonne humeur. La raison était simple et s’appelait Wei, son petit ami. Elle devait le retrouver après leur cours et même si elle aimait aider sa camarade, l’idée de rejoindre son petit ami la tentait plus que tout. Elle était même impatiente. La jeune femme finit par craacher le morceau et avouer qu’elle avait quelqu’un. Aussitôt la réaction de Saehee ne se fit pas attendre et Hojin pouffa en la voyant si heureuse avant de lui intimer le silence. « Chuuuuuut, on est dans une bibliothèque. » murmura-t-elle en s’excusant d’un signe de tête à l’intention des personnes qu’elles avaient dérangé. Jin laissa la plus jeune rassembler leurs affaires et la suivit à l’extérieur, riant avec elle. Les questions sur sa relation fusèrent et Hojin leva les yeux au ciel. « Je retiens que tu as pris ce prétexte pour sortir et arrêter le cours ! » Néanmoins, l’étudiante en droit ne pouvait pas en vouloir à sa cadette. Si ça avait été l’inverse, elle aurait posé des questions, tellement la curiosité aurait pris le pas sur le reste. « Je ne te l’enverrai pas, parce qu’il est parfait avec moi... » Hojin rougit encore un peu plus avant de baisser la voix. « Je peux dire que c’est L’homme de ma vie… Le bon. » Ses joues se teintèrent encore plus et elle détourna les yeux. « Il s’appelle Wei. C’est un pyo aussi… Et je pense que j’ai eu le coup de foudre pour lui… Même si ça n’a pas été facile. » La jeune femme avait pendant des mois refuser de voir l’inévitable et avait repoussé autant qu’elle le pouvait Wei sans jamais parvenir à le faire réellement. Elle avait fini par se rendre à l’évidence qu’elle l’aimait plus qu’elle ne le voulait et avait accepté de lui ouvrir son cœur après avoir brisé le sien en le rejetant. « Je suis éperdument amoureuse de lui. » Elle sourit amoureuse et rêveuse.

Cette langue semblait vouloir ta mort. Comme si ton muscle refusait de correctement la prononcer, écorchant chaque mot comme un son haïs. Et pourtant, tu en avais besoin, tu en avais même envie. Tu ne pouvais pas non plus blâmer la prof qu'était Hojin vu le temps qu'elle prenait , la patience dont elle faisait preuve et l'exactitude de ses explications. Tout venait de toi et ce braquage. Tu regrettais tes leçons de sport, tes arts martiaux, ces moments où ta tête se vidait. Tu regrettais d'être cette fille qui avait choisi une telle voie car elle correspondait à tes principes, mais pas à ta passion. Tu te braquais car tu avais appris à faire bien ou ne pas faire, et tu te sentais bête maintenant qu'elle le remarquait, qu'elle le pointait du doigt comme un gros bouton rouge. Tu n'étais pas si bonne à cacher tes émotions finalement. Mais ses mots étaient réconfortants, encore une fois, et tu lui en devais une à Hojin. "Merci ! " Il n'était pas question de la décevoir donc.

Et malgré toute cette histoire de vocabulaire et de prononciation tu ne pouvais t'empêcher de remarquer l'air heureux de ta camarade et amie. Ni même de son air distrait. Comme tu n'avais aucun tact tu décidais de demander, tout simplement, curieuse de partager son bonheur. Peut être même le partageais tu trop bruyamment posant alors tes mains sur tes lèvres trop grandes lorsqu'il s'agissait de montrer ton contentement. Tu supposais qu'il fallait t'excuser autour de vous tandis que tu la regardais de nouveau. Mieux valait sortir de là, prendre l'air et pouvoir parler librement, après tout tu avais fini ton cours, trop en faire serait contre productif. "Pas du tout !!! Mais il faut prendre des pauses, et puis.. j'ai déjà tellement à apprendre se serait bête de tout oublier autant apprendre petit petit. " Tu travaillerais seule, ou lorsque les clients se feront rares au travail, tu trouvais toujours du temps à réviser. Tu n'avais pas une vie si excitante. " OHHhh ohhhhh.. serait il le bon? Tant mieux alors je préfère ne pas le voir ! " non pas que tu ne voulais pas savoir qui il était mais is elle te l'envoyait c'était qu'elle était blessée, or tu ne voulais pas que cela lui arrive, à personne même. Ouvrant grand les yeux tu l'écoutais le vendre comme jamais, tombant dans sa romance qui te fit presque rire. Tu aimais pourtant son expression. "Ohhhh.. c'est mignon. Je serai presque jalouse ! Ca n'a pas été facile ? pourquoi ? " C'était un coup de foudre non ? Alors pourquoi ne pas rendre la tâche facile? Est ce qu'il l'avait rejeté ? Impossible.. pas Ho Jin. "On t'a perdu ça y est ... adieu Ho Jin. " Riais tu doucement. "Oh tu as une photo ? J'aime bien avoir une image visuelle de ceux dont on me parle. " La curiosité te piquait également cruellement. Wei. Ce nom ne te semblait pas familier et tu en était des plus déçue. " Il fait quoi ? " Il était étudiant aussi? Pourquoi voulais tu tout savoir comme ça ? "Pardon je pose beaucoup de questions. "

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Cela ne s’annonçait pas de tout repos, mais Saehee y arriverait. Hojin était sûre que son amie parviendrait à venir à bout de son apprentissage de la langue anglaise. Il suffisait simplement qu’elle travaille et qu’elle se mette dans la tête que ce n’était pas parce qu’elle n’y arrivait pas sur le moment que c’était un échec et qu’elle ne réussirait pas plus tard. C’était surtout ça qui était embêtant avec la jeune femme. Elle se braquait à chaque fois qu’elle se retrouvait dans l’incapacité de faire quelque chose et ensuite, son humeur dégringolait et elle n’y parvenait plus. Ce fut pour cette raison que Hojin formula le fait qu’elle croyait en elle. Autant parce qu’elle le pensait que parce qu’ainsi, ça lui donnerait un peu de confiance en elle. C’était ce qui lui manquait parce Saehee travaillait, elle le savait. Et même quand elle prit cette pause après avoir entendu parler de la personne que la plus vieille voyait, Jin se doutait que ce n’était pas pour passer son tour vis à vis de son cours. Elle ne put tout de même pas s’empêcher d’en faire la remarque et la réaction de la cheonglyong ne se fit pas attendre. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la pyo. « On va dire ça. T’as de la chance qu’on soit sorties avant qu’on nous ait foutu à la porte. » Elles avaient fait bien trop de bruit et si elles n’avaient pas quitté les lieux, on leur aurait demandé de le faire, peut-être pas forcément gentiment.

Hojin se retrouva à parler de Wei et hocha la tête quand Saehee reprit ses paroles quand elle avait mentionné qu’il était le bon. Elle le savait, elle le sentait. Le chinois était l’homme qui lui fallait. Celui qui arrivait à subir ses sautes d’humeur sans fuir, celui qui l’aidait quand elle avait ses cauchemars, celui qui la rassurait dès qu’elle pensait qu’elle n’était pas faite pour être aimer. Wei était l’homme parfait en tout point, du moins pour la coréenne. « C’est le bon… J’en suis sûre. » Même avec Jinsun, elle n’avait jamais été aussi sûre et pourtant, il était son premier amour. Mais avec Wei, c’était une évidence. Jin ne pouvait pas réellement l’expliquer, mais c’était ainsi. Il était celui dont elle avait besoin. Elle continua de lui parler de lui et son sourire se fana quelques instants. « Je l’ai repoussé. » expliqua-t-elle, sans rentrer dans les détails. Elle avait fait mal à son petit ami en faisant ça et elle s’en voulait. Lui avait subi tout ça sans rien dire, avait accepté tout ce qu’elle lui faisait sans broncher et avait attendu qu’elle se rende compte qu’elle était amoureuse, qu’elle ne voulait que lui et qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. Ça avait été compliqué pour Hojin de se rendre compte de tout ça, à cause de son passé avec son ex petit ami, mais une fois qu’elle l’avait fait, il n’y avait plus que le chinois dans sa tête. Un sourire reprit possession de ses lèvres quand Saehee reprit la parole, la bombardant de questions avant de s’excuser. « Ne t’excuses pas. Je serai aussi curieuse si j’étais à ta place... Et oui, on m’a perdu dans ses bras. » Elle ne voulait plus les quitter. C’était dans ses bras, contre lui qu’elle se sentait le mieux et le plus en sécurité. La jeune femme attrapa son téléphone et sortit une photo de Wei qu’elle avait pris quelques jours plus tôt. « Voilà Wei. Il fait des études d’art. » répondit-elle en souriant tout en regardant la photo. Même ainsi on pouvait se rendre compte qu’elle était complètement amoureuse du jeune homme. « Il est vraiment parfait… Et je l’aime. » Hojin se répétait, mais c’était la vérité.

La pression elle était constante, elle planait au dessus de vous et appuyait sur tes épaules. Elle était présente en voyant le nom de ta mère sur ton téléphone, de son inquiétude dans la voix quand tu parlais de danse, d'idols, de tout cet univers que tu ne pouvais côtoyer. Mais tu y croyais, un jour tu ne sentirais plus cette boule au ventre, tu ne voulais plus la ressentir. Malgré tout tu suivais ces études par dépit, comme dernier recours, bien qu'il te soit important de mettre derrière les barreaux ceux qui le méritaient. Toutefois une part de toi était bien loin de cet environnement stricte et droit. Mais chaque jour tu continuais, ne parlant aucunement de tes difficultés. Et c'était sûrement pour cela que Hojin avait tant réussi à t'atteindre, à te toucher et faire naître un sourire des plus sincère. La jeune femme avait tout pour elle, du moins de ton point de vue, et tu ne pouvais que la remercier encore et encore de prendre du temps pour toi, pour t'apprendre, pour t'aider, et pour ces phrases légères et faciles mais qui avaient tant d'impact sur une personne. Ton sourire la remerciant, ta bouche elle, manquait de vous faire avoir toute la haine des personnes présentes. Mais la joie ne pouvait se dissimuler tout comme ta curiosité pour cette amie et sa vie amoureuse. "Sorry sorry ... "

Entendre de telles paroles étaient toujours très étonnant, mais réconfortant. Tu espérais de tout coeur que ce "bon" soit le vrai. Tu ne savais toujours pas ce que tu pensais de l'amour. Si quelqu'un était fait pour nous, s'il existait une personne avec qui on pouvait passer toute notre vie, mais tu voulais croire en cette histoire qui avait l'air de ravie ton amie. Sa confiance en cet homme te donnait envie de lui accorder la tienne, même si tu ignorais qui il était. Excitée par cette bonne nouvelle tu cherchais à tout connaître, pas dans les moindres détails, mais juste assez pour te faire vivre cette joie par procuration. Joie qui se cassa un instant lorsqu'elle expliqua pourquoi cela avait été compliqué. Repousser ? Alors comment se retrouvait il ici? Etait-ce la fameuse technique du fuis moi je te suis ? Remarquant alors son sourire disparu tu reprenais ton interrogatoire qui était bien plus axé sur le présent : ils étaient ensemble. Le passé n'avait donc plus d'importance. Cependant tu pouvais poser trop de questions, être trop intrusive. " oh ohhhhh... Je crois que mon taux de sucre a été atteint. " Dis tu en riant. Tu préférais cependant cela à des déboires amoureux, la mine triste, les tromperies et tu en passais. Sa joie était communicative et tu voulais partager un peu de son bonheur. Hochant doucement la tête tu notais qu'il faisait de l'art, c'était bien ça, enfin tu penses. Tu ne connaissais pas beaucoup de personnes en art. Une fois la photo sous le nez tu louchas un instant. "Yaaaa... c'est lui ? Wooooo excusez nous ! Ok ok je te rends sa photo. En tout cas vous formez un très beau couple.. wah. Digne des magasines. Attention aux femmes qui le voudraient ! " Pointant tes yeux vers le vide tu lui faisais signe que tu serais là pour surveiller mais tu te doutais que tout était parfait pour le moment, et tu espérais que cela dure. "C'est mignon.. je suis contente pour toi vraiment ! " Prenant doucement son bras tu la félicitais en partageant ta sincère joie de ce bonheur trouvé. Ce n'était pas l'essentiel mais si cela pouvait procurer un tel sourire sur le visage de ton amie, alors tu trouvais cela beau, lui offrant un visage si lumineux qu'il aurait pu t'éblouir. "La prochaine étape : me le présenter en vrai. " Riais tu doucement. "Je rigole t'en fais pas. En tout cas je lui ai jamais botté les fesses c'est une bonne chose." Tu ne voyais pas tout mais c'était déjà bon signe.


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Hojin ne pouvait pas en vouloir à Saehee de souhaiter en apprendre plus sur la personne qu'elle voyait. Si ça avait été dans l'autre sens, la curiosité de la coréenne aurait été titillée aussi et elle aurait tout fait pour en apprendre plus sur le jeune homme qui avait fait battre le cœur de son amie. Alors, elle haussa simplement les épaules à ses excuses, remarquant avec un sourire amusé l'anglais utilisé pour ce mot. Jin balaya de la main les excuses de la jeune femme. Elles n'avaient pas lieu d'être, sachant qu'elle-même aurait fait la même chose. C'était cependant mignon qu'elle lui fasse et encore plus dans la langue qu'elle apprenait. Hojin ne pouvait donc que parler de Wei et de la relation qu'elle entretenait avec lui. Elle mentionna rapidement le passage pendant lequel elle avait repoussé le plus vieux. Elle n'était clairement pas fière de ce moment là et encore moins du fait d'être venue plus tard dans sa chambre pour lui sauter dessus. Bien entendu, elle n'était pas réellement dans son état normal. Le gâteau drogué qui avait été préparé par les pyo mélangé à l'alcool l'avaient désinhibée et elle avait laissé libre court à ses fantasmes. C'était pour cette raison qu'elle était allée le voir parce qu'elle n'était pas prête à l'accepter pleinement dans sa vie, mais elle avait eu envie de lui. Et ensuite, comme à son habitude, elle avait fui, loin de lui.

L'étudiante en droit n'était clairement pas fière de ce moment, mais il avait quand même été essentiel dans le développement de ses sentiments pour Wei. Enfin, ils étaient déjà là à l'époque, mais elle s'était rendue compte qu'il n'y avait que lui et qu'il n'y aurait que lui jusqu'à la fin. Hojin remercia mentalement Saehee de ne pas poser plus de questions sur le fait qu'elle l'avait repoussé et de se focaliser simplement sur le présent. Ils étaient ensemble maintenant, c'était le principal. De toute façon, elle n'en aurait pas spécialement parler parce qu'elle aurait certainement mentionner son ex, ce qu'il avait fait et surtout qu'elle n'avait pas été prête à accepter pleinement le chinois dans sa vie. Maintenant, c'était le cas et c'était tout ce qui comptait. Un rire s'échappa des lèvres de Hojin. « Doucement quand même au diabète ! » lança-t-elle, riant un peu plus avant de sortir son téléphone pour trouver une photo de Wei. Elle était heureuse de le faire et son sourire s'agrandit en l'entendant les complimenter. Néanmoins elle perdit son sourire et une grimace s'afficha sur son visage tandis que sa jalousie refit surface. « Y en a beaucoup trop... Il dit qu'il les voit pas et qu'il ne voit que moi. Mais je vois leurs regards sur lui. J'aime pas ça... Vraiment pas. » Hojin était possessive et jalouse, plus qu'elle ne le devrait parce que le chinois la rassurait tous les jours un peu plus qu'il ne voulait qu'elle dans sa vie. Mais si elle avait une confiance aveugle en lui, ce n'était pas forcément le cas dans les femmes qui lui gravitaient autour. Elle faisait cependant des efforts pour ne pas l'enfermer dans une relation toxique, du moins l'espérait-elle. Elle sourit une nouvelle fois quand Saehee reprit la parole et Jin hocha la tête.« C'est gentil Saehee ! Je suis heureuse avec lui... Vraiment heureuse. » Plus qu'elle ne l'avait été avec Jinsun. Wei était attentif à ses demandes, à ses besoins et à elle, là où Jinsun ne pensait qu'à lui et au fait qu'il n'avait pas confiance en sa petite amie. À nouveau, un rire s'échappa de ses lèvres. « Tu peux le rencontrer. Je serai même ravie de te le présenter. Tant que tu promets que tu me le piqueras pas ! » Parce qu'il était à elle. « Tu bottes souvent les fesses des garçons toi ? Pourquoi ? » Hojin ne l'imaginait pas réellement faire.

La discrétion et toi c'était une histoire assez complexe. Elle se mélangeait étroitement avec ton poing et ça partait généralement en miette. Mais aucune raison cette fois tandis que tout se passait bien. Il fallait croire que ton excitation avait un pouvoir assez important pour se faire entendre. Alors tu t'excusais, bien entendu, d'avoir troublé le silence, la concentration d'autrui et le cours bien gentiment dispensé par ton amie. Mais elle comprenait sûrement, cette envie d'en savoir plus. La curiosité, le sourire compatissant en entendant l'amour débordé. Tu étais réellement et sincèrement heureuse pour elle, pour son sourire, heureuse de voir que les autres réussissaient où tu échouais. De pouvoir voir une facette plus colorée, plus douce. Chaque parole criait tout l'amour qu'elle avait, tout ce qu'elle avait pu ressentir à travers les étapes différentes et variées de cette relation, qui à présent, semblait idéale. Et ton sourire ne voulait pas s'amoindrir non plus.

Mais toute belle histoire commençait par un drame n'est ce pas ? Ou arrivait il après ? Il y avait bien un point négatif, celui qui rapprochait plus encore. Et si tu enviais presque les couples solides, tu n'étais pas prête à passer une telle épreuve. Pas pour n'importe qui. Gardant donc sous silence cette période qui n'avait pas du être de tout repos et encore moins sympathique pour elle tu restait attentive au reste, curieuse et taquine. " C'est moi qui devrait dire attention.. tu fais des analyses de temps à autre ? " Continuais tu en riant doucement aimant plus que de raison de la taquiner avec cela. Après tout n'était ce pas le moment propice pour venir charrier son amie ? Tout se passait bien. La photo fièrement sortie tu ne pouvais dire le contraire. Ne niant aucunement son charme. Tout comme tu continuais dans cet esprit de plaisanterie. Or tu venais de choisir le pire sujet. " Aya Aya ... regardez moi cette femme là. Tu parles.. Comment veux tu qu'il regarde autre part quand il a une copine comme ça ? C'est presque criminel de penser ainsi. Ne t'en fais pas. " Disais tu doucement en venant doucement attraper son bras. Qui oserait la tromper ? Tu voulais des noms. "Voilà c'est tout ce qu'il compte. Etre heureuse. Le reste tu t'en fiches ! " Et tu aimais ça, la sentir si bien, ton sourire trouvant une place de choix grâce à elle. "Yeahhh. MOI ? comment ? A quel moment ? Quand ? Pourquoi ? " Déjà qu'avoir une touche était exceptionnelle alors en plus aller le chercher chez tes copines. Bien plus jolie que toi qui plus est .. Et puis tu te frapperais à mort de faire cela. Impossible. Un instant silencieuse tu restais interdit devant sa question. " .. tu ne sais vraiment pas ? " . C'était presque étonnant mais rafraîchissant tandis que tu riais une nouvelle fois. "Parce que les gens ne bougent pas quand ils voient une injustice alors je bouge pour eux. Ici et là. Ils ne me prennent pas au sérieux donc .. le coup sur les fesses est une bonne solution. " T'y croyais fort à ton discours presque politique. Si elle n'avait jamais vu tu pouvais lui montrer trouvant quelques tags que tu avais déjà remarqué. Les gens étaient forts pour prendre en photo ou vidéo mais peu pour intervenir. Donnant alors ton téléphone à ta tutrice du jour tu lui mis une vidéo d'une de tes interventions. Les lèves légèrement en avant dans une moue boudeuse. " Je suis moyennement aimée. " Soit on aimait tes convictions... ou on détestait tes coups. Il fallait bien un camp. " Ah je sais c'est pas bien. " Que tu la stoppais. En droit en plus.. tu n'étais sûrement pas digne d'un bon titre.


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L’enthousiasme de Saehee pour sa relation avec Wei fit sourire Hojin. Elle était heureuse de constater que son amie aimait ce qu’elle entendait. Certes, leur couple avait mal commencé mais ça ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas heureux maintenant que la jeune femme avait cessé de fuir le chinois et surtout avait avoué qu’elle l’aimait plus que tout. Elle ne se voyait maintenant plus vivre sans lui et c’était probablement quelque chose qui se voyait sur son visage parce que Saehee lui fit la remarque que le diabète était peut-être dans son sang à elle. Un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle rougit légèrement. « Mon taux de sucre va très bien… Je te remercie. » lança-t-elle tandis qu’elle détournait le regard. Il était vrai qu’elle avait parfois du mal à contrôler ses pensées et ses expressions quand Wei était mis sur le tapis et encore plus maintenant alors qu’elle en parlait avec son amie.

Jin finit par lui montrer une photo de son chinois et Saehee eut une réflexion qui mit la jeune femme sur la défensive. Elle était bien trop possessive et jalouse pour accepter qu’on regarde l’homme qu’elle aimait. Wei avait beau lui dire qu’il ne voyait qu’elle, elle n’arrivait pas à se faire à l’idée alors que de nombreuses femmes le regardaient et le trouvaient beau. Parce qu’objectivement, il l’était. Même Saehee l’avait dit. « J’ai rien de particulier Saehee… » dit-elle en rougissant avant de reprendre. « Mais je m’estime heureuse qu’il ne veuille que me regarder moi. De toute façon, il n’a pas besoin de regarder les autres. Il m’a moi. » Etait-elle un peu trop jalouse et possessive ? Oui très certainement, mais c’était SON petit ami et elle n’appréciait pas de voir les femmes autour le regarder comme si elles le voulaient. Heureusement, Wei avait toujours les mots pour rassurer Hojin et elle était heureuse avec lui. Comme le disait Saehee, c’était le principal. Elle hocha la tête à ses mots. « Tu as raison, c’est le principal. » répétat-elle avant de la mettre en garde sur le fait qu’elle pouvait le rencontrer, simplement si elle ne lui prenait pas. Jin n’avait pas peur que son amie lui pique son petit ami. Elle savait que la jeune femme n’était pas ainsi. Elle le prendrait très mal d’ailleurs si une de ses amies tentait de lui voler l’homme qu’elle aimait. « Détends toi ! Je rigole Saehee… » Hojin posa sa main sur son épaule pour la rassurer. Elle se doutait bien que ça n’arriverait pas. « Mais tu es jolie. Tu aurais pu lui plaire. » Enfin, si Hojin n’était pas dans le décor. Maintenant, c’était impossible, il était trop mordu de sa coréenne, il lui avait dit. La jeune femme demanda des précisions alors sur le fait qu’elle bottait les fesses des hommes. Elle secoua même la tête quand elle s’enquit de savoir si elle était réellement ignorante par rapport à la raison. Hojin ne savait réellement pas de quoi il en retournait. Elle ne s’intéressait pas vraiment les bruits de couloirs. Alors si quelqu’un en avait parlé à ce moment-là, elle n’avait sûrement pas écouté. Elle se mit donc à écouter son amie lui exposer la raison pour laquelle elle bottait les fesses des garçons autour d’elle. Jin prit le téléphone pour regarder la vidéo illustrant ses propos et un rire s’échappa de ses lèvres. « Je peux comprendre que tu ne sois pas vraiment appréciée. Même s’ils le méritaient. » Elle lui rendit son téléphone et fit claquer sa langue sur son palais. « Je t’arrête de suite. Je n’ai jamais dit que c’était mal… C’est bien justement de s’élever contre les injustices. J’espère juste que tu ne prends pas de risques inutiles… Et que tu fais attention à toi. » S’il y avait bien quelque chose que Hojin détestait, c’était de voir son entourage blessé. « Dis moi que tu fais attention et que tu agresses pas tout le monde… » Elle pouvait aisément l’imaginer sauter sur tout le monde parce qu’ils avaient une tête qui ne revenait pas à l’étudiante en droit.

l'amour était un sujet que tu maîtrisais peu, mais il était définitivement important dans la vie des gens, notamment dans leur bonheur, voyant rapidement à quel point ton amie était heureuse. Il était des plus facile de partager cette joie, riant même de cette forme très spéciale qui faisait souvent son apparition avec les couples: le sucre. "Ah j'avais peur pardon. " La taquiner c'était ton but, tandis que Wei lui apportait de la douceur.

Il n'avait fallu qu'une seconde pour que tout se renverse, que ta maladresse pointe exactement le point faible de la jeune femme, une légère moue les sourcils froncés. Aurait elle un manque de confiance en elle ? En tout cas tu étais là pour la rassurer en plus voyant bien que ce couple était au dessus de tes propres espérances. "Si tu es très trèèèès jolie. Déjà. Magnifique. Et tu as du caractère. Tu as du charisme.. en gros personne n'osera se mettre entre toi et lui. " Un léger rire t'échappant à sa remarque. A quoi bon regarder les autres quand on avait le ou la bonne n'est ce pas ? Tapotant doucement l'épaule de ton amie tu la rassurais comme tu pouvais, complétant les mots d'un petit ami dévoué. Voilà qui était bon à entendre, hochant doucement la tête. Le rencontrer serait une bonne occasion de voir le phénomène qui venait de rentrer dans la vie de Hojin et peut être même que tu te défendais trop tandis que tu savais pertinemment qu'elle rigolait. " Ah oui.. pardon. " Riant doucement gênée d'un tel emportement tu restas silencieuse quelques secondes. Nerveuse, tu le devenais quand on te parlais de relation, de beauté, une faiblesse cachée que tu tentais simplement de cacher sous un tapis bien trop vieux. " Ne dis pas de bêtises. " Changer de sujet fut alors la meilleure option parlant alors de ta réputation, de tes mouvements un peu trop violents. Mais pour la bonne cause. Non on ne t'aimait pas forcément, bien qu'on ne te détestait pas toujours. " Tu comprends pourquoi je n'ai jamais eu personne. " TU avais tendance à bien trop les battre pour les intéresser. Riant doucement tu la regardais alors, pas réellement sûre que la réponse ne lui plaise, en soit tu ne faisais pas l'andouille sans une sorte de moral tout de même. " Je calcule mes risques un minimum. M'en prendre à un gang entier très peu pour moi je suis pas suprewoman... sadly " Et un petit mot anglais, pour l'amour de la langue. " Tu me prends pour qui ? Je suis pas un agresseur. Je le fais que si c'est devant mon nez. " Dis tu choquée, rangeant alors ton téléphone. " De toute façon c'est bientôt fini. Je rentre dans la cour des grands. Quitter les bancs de la fac, rentrer dans la vie d'adulte. Je vais arrêter de faire justice moi même histoire de garder mon emploi. " Pourquoi cette vie te rendait si triste ? N'était ce pas ce que tu voulais? "Ca va me manquer ! " Sauter sur les gens, rire de ces bêtises, vivre sans barrière. " Tu continueras de me tenir compagnie ? "


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Hojin se rendait bien compte que Saehee se moquait d’elle et de son comportement fleur bleue. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir parce que c’était la vérité. La jeune femme vivait presque une deuxième adolescence aux côtés de son chinois. Wei lui donnait tout ce dont Jinsun l’avait privé. Elle était aimée, chérie et surtout elle n’était pas battue et ça c’était un très bon point. Wei l’aimait et c’était tout ce qui importait à la jeune femme. Néanmoins, il y avait quelque chose qui l’embêtait. On le regardait bien trop et même s’il faisait comme s’il ne voyait pas et lui assurait même qu’il ne voyait pas les regards sur lui, Jin elle, le voyait. Mais que Saehee lui dise qu’il ne devrait pas regarder ailleurs parce qu’elle était là, parce qu’elle était jolie, lui faisait bizarre. Elle n’avait plus l’habitude des compliments et les mots de Jinsun résonnaient encore dans son esprit. C’était compliqué pour elle de voir qu’elle n’était pas aussi moche qu’il avait bien voulu lui faire croire. « Mais t’as fini… Faut pas dire des mensonges Saehee. » dit-elle en rougissant avant de détourner le regard, gênée.

Mais puisqu’elle lui faisait des compliments, Hojin lui retourna avec un sourire tendre sur les lèvres. Elle était vraiment belle Saehee et elle remarquait que comme elle, elle n’avait pas l’habitude d’accepter ce genre de paroles. « Je dis pas de bêtises ! u l’es. » assura-t-elle à son amie une nouvelle fois. Elle était belle, mignonne et tout autre adjectif qui pourrait décrire une personne. Néanmoins, elle comprenait la difficulté que c’était d’accepter ces mots alors, Hojin n’insista pas plus et préféra passer à autre chose, apprenant les raisons qui poussaient les hommes à fuir la koryo. Elle espérait quand même qu’elle ne prenne pas de risque inutile et lui demanda pour être sûre que ce ne soit pas le cas. Sa réponse la fit sourire et elle ne put s’empêcher de rire. « Pardon ! Je te prends pas pour un agresseur. Juste à t’entendre, on dirait que tu sautes sur toutes personnes vivantes et respirantes. » Etait-ce le cas ? Hojin ne passait pas assez de cas avec elle pour le savoir. La plus vieille avait noté l’emploi de l’anglais mais ne le releva qu’avec un sourire fier. Elle avait réussi à le mettre dans sa phrase de façon harmonieuse. « Ça va te manquer ? Quoi te fight avec les gens ? » Parce que si c’était le cas, elle pouvait toujours le faire d’une façon ou d’une autre. Elle n’avait pas besoin de le faire si elle voyait des injustices dans la rue ou là, où elle mettait les pieds. « Bien sûr que je continuerai à te tenir compagnie madame la juge, encore plus quand je serai en train de faire mon plaidoyer. » Elles n’étaient pas dans le même cursus, mais elles se croiseraient sûrement dans les couloirs quand elles auraient obtenu leurs diplômes. Hojin voulait se perfectionner encore un peu dans le droit international, mais elle savait qu’elle n’en ferait certainement pas son métier. Surtout si elle décidait de faire autant d’enfants qu’elle le pensait avec Wei. « Tu sais que tu vas me manquer ? J’avais oublié que tu quittais la fac à la prochaine rentrée ! »