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lost heart frequencies (wooyoung♡)
Lee Beom Ho
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lost heart frequencies (wooyoung♡) | Ven 19 Fév - 19:08 Citer EditerSupprimer
« ...Maintenant, on vous offre une pause musicale avant d'enchaîner sur l’interview de la semaine. Restez avec vous ! À tout de suite. ». La lumière d’enregistrement se coupe et la jeune femme se permet enfin de quitter son casque, pour le déposer sur le bureau du studio. Jiyool se lève, étirant son dos engourdi depuis de longues minutes à force d’être quasiment immobile dans sa chaise, avant de s’hydrater la gorge. Puis finalement, elle quitte le petit studio dans l’optique de saluer la personne qu’elle interrogera dans quelques instants et de faire une première connaissance autour d’un énième café pour elle. La future éditrice récupère les nouvelles notes qui contiennent les questions préparées pour l’interview et ses lunettes sur le nez, elle s’y plonge directement en se dirigeant vers la salle de pause. Les yeux fixés sur ses papiers, elle ne fait pas trop attention à ce qui l’entoure avant de regarder une silhouette masculine de dos en train de discuter avec l’équipe du soir. Inconsciemment, elle sent son cœur dans sa poitrine se serrer de peur de le reconnaître mais elle se dirige tout de même vers eux pour saluer le professionnel qui passera dans son émission ce soir. « Bonsoir, Choi Jiyool. Je serais votre interlocutrice ce soir, enchantée. » elle commence, avant de s’incliner en signe de politesse. Puis, alors qu’elle relève la tête, elle redécouvre le charme de son beau cuisinier favori. Sa bouche s’ouvre sur la surprise, à croire que, oui, le destin a décidé de continuer à lui jouer des tours. Instantanément, elle sent son palpitant s’emballer et ses joues rougir lorsque Wooyoung pose les yeux sur elle. L’étudiante tente de soutenir son regard quelques secondes, mais c’est peine perdu. Alors elle détourne rapidement les yeux et recule d’un pas, avant de s’éclaircir la gorge et de tenter de reprendre ses esprits. « Je vous propose de m’accompagner prendre un café. On pourra ainsi passer en revue les questions avant de commencer, si cela vous va ? » elle déclare, d’un ton qui se veut neutre et imperturbable, le nez de nouveau dans ses notes. Ce n’est pas le moment de perdre pied et de manquer de professionnalisme devant ses collègues, alors elle doit prendre sur elle quitte à paraître trop distante avec celui qui fait évince dangereusement son cœur.
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’as environ 45 minutes pour la section littérature. Puis on enchaîne sur une pause musicale de 20 minutes. Et comme d’habitude le mercredi, tu finis par une interview avec un profil inspirant.. Débrief de début de soirée avant d’attaquer l’enregistrement en studio. La rédactrice en chef, qui est en fait l’unique rédactrice de la petite radio locale, lui explique le programme de la soirée, bien qu’il soit quasiment toujours le même chaque mercredi. Jiyool est attentive, comme à chaque fois, elle est connue ici pour ses conseils en littérature mais surtout pour son professionnalisme impeccable, qui fait que chaque enregistrement se déroule à merveille depuis qu’elle travaille à Shake It Radio. Et aujourd’hui, c’est… Un cuisinier reconverti d’après mes notes.. Jiyool relève la tête rapidement de ses feuilles pour regarder sa collègue d’un air ahuri. Non, c’est impossible. Après tout, des cuisiniers reconvertis, il doit y en avoir des milliers en ville. L’étudiante n’est pas mal chanceuse au point de voir Wooyoung passer le pas de la porte et se présenter comme mon interlocuteur pour ce soir. Non, pas après avoir réussi à l’éviter tout ce temps. Tous ses efforts ne peuvent pas être réduits à néant de cette façon, le destin ne peut pas être aussi injuste avec elle. Essayant de se concentrer sur des pensées plus rationnelles que celle de la fatalité qui s’acharne sur elle, l’animatrice parvient un peu à se calmer sous les pupilles intriguées de sa régisseuse qui a l’habitude de la voir calme et professionnelle en toutes circonstances. On te préparera des questions, mais fais comme tu le sens. Plus c’est naturel, mieux c’est.. La jeune femme hoche la tête avant de se lever, ses feuilles fermement serrées dans sa paume. D’une petite voix, elle remercie sa collègue puis elle décide qu’un café ne peut lui faire que du bien avant de commencer l’enregistrement. En appuyant sur le bouton de la machine, un long soupir lui échappe. Très certainement que ce n’est pas son cuisinier qu’elle verra ce soir, la coïncidence serait trop forte, mais il n’empêche que cela fait remonter des émotions qu’elle essaie d’enfouir depuis des semaines. Jiyool est plutôt fière d’annoncer qu’elle a réussi à prendre ses distances avec l’homme qui la rend toute chose mais qui ne sera jamais pour elle. Pour elle, qui a du mal à avoir le contrôle sur ses sentiments et ses envies quand elle est dans une situation un tant soit peu romantique, ne pas avoir cherché à retourner au restaurant où Wooyoung travaille est un grand pas. Un grand pas pour tourner la page sur une histoire sans début et sans fin. Une histoire qui ne peut pas exister. La jeune femme tente de se débarrasser de ces pensées bien noires en appréciant la chaleur et l’amertume de son café, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Alors c’est l’esprit encore encombré qu’elle rejoint le studio d’enregistrement pour sa section littérature. Avec un peu de chance, parler de ses premières découvertes et de ses meilleures lectures de la semaine l’aideront à calmer sa nervosité et son chagrin.« ...Maintenant, on vous offre une pause musicale avant d'enchaîner sur l’interview de la semaine. Restez avec vous ! À tout de suite. ». La lumière d’enregistrement se coupe et la jeune femme se permet enfin de quitter son casque, pour le déposer sur le bureau du studio. Jiyool se lève, étirant son dos engourdi depuis de longues minutes à force d’être quasiment immobile dans sa chaise, avant de s’hydrater la gorge. Puis finalement, elle quitte le petit studio dans l’optique de saluer la personne qu’elle interrogera dans quelques instants et de faire une première connaissance autour d’un énième café pour elle. La future éditrice récupère les nouvelles notes qui contiennent les questions préparées pour l’interview et ses lunettes sur le nez, elle s’y plonge directement en se dirigeant vers la salle de pause. Les yeux fixés sur ses papiers, elle ne fait pas trop attention à ce qui l’entoure avant de regarder une silhouette masculine de dos en train de discuter avec l’équipe du soir. Inconsciemment, elle sent son cœur dans sa poitrine se serrer de peur de le reconnaître mais elle se dirige tout de même vers eux pour saluer le professionnel qui passera dans son émission ce soir. « Bonsoir, Choi Jiyool. Je serais votre interlocutrice ce soir, enchantée. » elle commence, avant de s’incliner en signe de politesse. Puis, alors qu’elle relève la tête, elle redécouvre le charme de son beau cuisinier favori. Sa bouche s’ouvre sur la surprise, à croire que, oui, le destin a décidé de continuer à lui jouer des tours. Instantanément, elle sent son palpitant s’emballer et ses joues rougir lorsque Wooyoung pose les yeux sur elle. L’étudiante tente de soutenir son regard quelques secondes, mais c’est peine perdu. Alors elle détourne rapidement les yeux et recule d’un pas, avant de s’éclaircir la gorge et de tenter de reprendre ses esprits. « Je vous propose de m’accompagner prendre un café. On pourra ainsi passer en revue les questions avant de commencer, si cela vous va ? » elle déclare, d’un ton qui se veut neutre et imperturbable, le nez de nouveau dans ses notes. Ce n’est pas le moment de perdre pied et de manquer de professionnalisme devant ses collègues, alors elle doit prendre sur elle quitte à paraître trop distante avec celui qui fait évince dangereusement son cœur.
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Lun 1 Mar - 19:00 Citer EditerSupprimer
je la suis jusqu’à la salle de pause où nous étions seuls. j’entre après elle mais me dirige automatiquement vers la machine à café. j’appuie sur quelques boutons pour régler le distributeur et lève de nouveau la voix avec douceur, de dos et concentré sur le petit écran de la machine. « dites-moi ce que vous voulez, mademoiselle. » j’esquisse un léger sourire, assez amusé de continuer à jouer même si nous étions maintenant bien seuls. j’écoute sa réponse et actionne la machine, attendant qu’elle produise la commande. toujours en souriant, je me suis retourné pour lui faire face d’où je me trouvais dans la salle, retirant pour la seconde fois mes lunettes. j’ai sorti de ma poche un petit chiffon et j’ai essuyé tranquillement mes verres pour enlever le peu de poussières qui s’y était installée. « je suis curieux de connaître la nature de vos questions, si vous me le permettez. » ai-je dis d’un ton taquin, les yeux rivés sur mes mains qui nettoyaient mes lunettes.
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onsieur nah ? ce sera à vous dans vingt minutes ! l’équipe technique vous attend pour régler certains détails si vous le voulez bien. je relève doucement mon visage focalisé sur le journal que je lisais, assis tranquillement dans un des fauteuils de la salle d’attente de la radio. j’observe curieusement l’employée avec sa pile de dossiers derrière mes lunettes rondes. « bien, merci. » je replie le prospectus et le repose sur la table, là où je l’avais trouvé auparavant. je me lève et me dirige vers la sortie qui menait au couloir principal. je jette un coup d’œil en amont et remarque un groupe qui me faisait des signes. je les rejoins d’une démarche dynamique, et pourtant plutôt serein. c’est sûrement la première fois que je passe à la radio, et même si dans un premier temps, j’avais souhaité que ce soit eun hye qui vienne, on m’avait très vite passé le message que c’était mon profil de cuisinier reconverti qu’ils souhaitaient. t’es très bon pour parler et baragouiner des trucs, ça va passer. je n’en doute pas. mais lorsque je regarde l’équipe qui discute vivement avec moi en ce moment, je ne me sens quand même pas le plus à l’aise du monde. ce genre de couloir, ce genre de salles, me rappellent mon ancien métier et comme je suis là pour parler de ma reconversion.. le but n’est pas que je repense à mon burn-out du passé. mais c’est involontairement l’effet que cela va avoir. je fais mine de rien et retire mes lunettes au moment où un membre de l’équipe du soir me demande si j’ai dans l’idée de créer de nouvelles recettes bio. « dans l’idée, oui. il faut que j’en rediscute avec la patronne, mais ce serait prévu pour bientôt. » je me demande si l’interview a déjà commencé. ils ont l’air parfaitement intéressé par ce que je fais et par le nyam nyam ce qui finit par me mettre beaucoup plus à l’aise. un employé lance une blague sur sa dernière fois dans un restaurant traditionnel et j’éclate de rire en lui signalant d’un air entendu accompagné d’un haussement de sourcil que sa mésaventure ne se reproduirait pas chez nous. la suite de la conversation part alors sur mon interlocutrice qui apparemment, serait étudiante en littérature à la yonsei. je tique mais ne laisse rien paraître sur mon visage. le visage de jiyool me vient automatiquement à l’esprit. je crois me souvenir qu’elle est animatrice dans une radio mais impossible de me souvenir laquelle précisément. est-ce que ce serait celle-ci ? je doute en avoir la réponse. ça fait quelques semaines qu’elle m’évite, en fait, depuis que je l’ai raccompagné au dortoir des sangos, je ne l’ai plus revu. on ne peut pas dire que cette soirée ait été de tout repos non plus.. j’y ai réfléchi en long, en large et même en travers, j’y ai passé plusieurs heures à mon bureau chez moi, à griffonner des trucs qui n’ont aucun sens, à faire les cents pas pendant que bora est absente.. je ne trouve pas la solution à tout ça. ça m’a tellement pris la tête que j’ai arrêté ce que je faisais. impulsivement, j’ai supprimé tout mon répertoire de contacts féminins que queen m’a gentiment passé ou que j’aurais récupéré avec les clientes du restaurant. tout s’est enchaîné ces derniers jours. le fait que jiyool m’évite, ma dispute avec bora.. et ma couverture grillée sur le feu. ma vie ne peut pas être plus en foutoir qu’à l’heure actuelle. depuis que je sais qu’elle sait, et depuis que jiyool cherche à ne plus me voir, je me suis rendu compte que je merdais de plus en plus. je ne peux pas effacer ce que j’ai fait, bora m’en voudra sûrement à vie et elle aurait bien raison. mais alors si j’arrête avec toutes les autres femmes, pourquoi je pense toujours à jiyool ? je devrais avoir envie d’arrêter ce jeu dangereux, mais ce n’est pas du tout ce que je fais. au lieu de ça, je me surprends à la chercher dans le restaurant, le soir, avant sa fermeture, à l’heure à laquelle elle avait l’habitude de venir. je me surprends à être triste quand je ne la vois pas, et à cuisiner des trucs qu’elle aime en prévision.. mais ce sont des plats qu’elle ne mangera pas puisqu’elle ne vient plus par ma faute. perdu dans mes pensées, je suis réveillé par les regards qui se tournent tous en direction de mon dos. une voix familière vint flotter à mes oreilles. jiyool. j’ouvre de légers yeux surpris en me retournant et en voyant son visage se relever vers le mien en même temps. nos regards se croisent et j’y lis aussi dans le sien, le même étonnement que dans le mien. je vois déjà que le charme opère à nouveau. ses joues rougies ne passent pas inaperçues à mes yeux. je la vois détourner le regard et je murmure un simple, « enchanté mademoiselle jiyool. » reprenant mes esprits, j’affiche un petit sourire satisfait par la situation. je vois qu’elle joue divinement bien la carte du professionnalisme malgré une gêne apparente. elle a le nez dans ses notes pour éviter de croiser mon regard une nouvelle fois. ça a le don de me faire sourire un peu plus, je la trouve craquante et j’avoue ne pas pouvoir y faire grand-chose. je rentre dans son jeu et fais mine moi aussi, devant les autres, de ne pas la connaître. « ça me va. vous êtes bien organisée, ça me plaît. » je ne rajoute rien de plus et repositionne mes lunettes sur mon nez avec un regard brillant qui semble tout dire. quel heureux hasard. moi qui souhaitait la revoir, voilà que nous nous retrouvons à nouveau au même endroit, malgré que contrairement à moi.. elle ne soit pas la plus enjouée du monde. j’y ai réfléchi si longtemps que j’aurais pu revenir sur les paroles que je lui ai dites ce soir-là, mais si je ne l’ai pas fait, c’est que j’assume entièrement ce que j’ai dit. je la suis jusqu’à la salle de pause où nous étions seuls. j’entre après elle mais me dirige automatiquement vers la machine à café. j’appuie sur quelques boutons pour régler le distributeur et lève de nouveau la voix avec douceur, de dos et concentré sur le petit écran de la machine. « dites-moi ce que vous voulez, mademoiselle. » j’esquisse un léger sourire, assez amusé de continuer à jouer même si nous étions maintenant bien seuls. j’écoute sa réponse et actionne la machine, attendant qu’elle produise la commande. toujours en souriant, je me suis retourné pour lui faire face d’où je me trouvais dans la salle, retirant pour la seconde fois mes lunettes. j’ai sorti de ma poche un petit chiffon et j’ai essuyé tranquillement mes verres pour enlever le peu de poussières qui s’y était installée. « je suis curieux de connaître la nature de vos questions, si vous me le permettez. » ai-je dis d’un ton taquin, les yeux rivés sur mes mains qui nettoyaient mes lunettes.
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Mer 24 Mar - 11:00 Citer EditerSupprimer
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mpossible que ce soit une simple coïncidence. Quelqu’un s’est forcément amusé à lui mettre des bâtons dans les roues, à faire de cette interview une torture pour l’étudiante en littérature. Sur tous les cuisiniers reconvertis de la ville, il a fallu qu’elle tombe sur Nah Wooyoung, le seul qu’elle tente à tout prix d'éviter. Ou alors c’est l’homme lui-même qui a fait en sorte de se retrouver ici ? Cela ferait infiniment plaisir à Jiyool malgré tout, mais elle doute que ce soit le cas ; le trentenaire n’avait sûrement pas les informations pour atterrir à sa radio et il est utopique de croire qu’il tient suffisamment à elle pour le faire. Quelque part, elle ne préfère pas savoir mais elle meurt aussi de curiosité. Il y a plein de choses qu’elle souhaite savoir à vrai dire, mais elle a peur d’y laisser des plumes comme la dernière fois qu’ils ont eu une discussion à cœur ouvert. La jeune femme ne sait pas si elle est prête à souffrir de nouveau, et s’éloigner lui semble toujours être la meilleure idée pour se protéger. Pourtant, elle ne peut pas nier qu’une partie d’elle est satisfaite de voir le cuisinier, de l’entendre. Jiyool sourit discrètement quand elle entend l’homme souligner qu’elle semble bien organisée. Bien sûr qu’elle est bien organisée, elle travaille pour une radio mais elle a également monté une start-up, sans organisation cela ferait bien longtemps qu’elle aurait la tête sous l’eau. Wooyoung le sait certainement déjà, et cela ne me dérange pas la jeune femme. Ce qui la dérange par contre, c’est le ton trop enjoué et le regard insistant qu’elle sent sur elle, le cuisinier prend bien trop de plaisir à la revoir et à entrer dans son jeu. Et c’est un peu perturbant pour elle. Ainsi, Jiyool décide de ne plus s’attarder sur la remarque et se dirige vers la salle de pause, loin des oreilles indiscrètes qui trainent à la radio. Alors qu’ils sont tous les deux dans la pièce, l’étudiante prend le soin de bien fermer derrière elle au cas-où les choses ne se dérouleraient pas aussi simplement qu’elle aimerait. D’un pas lent, elle va s'installer sur le sofa alors qu’elle se force à garder son nez dans ses feuilles. Comme ça, les seules choses qui peuvent la perturber un peu sont les mouvements de Wooyoung qu’elle sent et sa voix. Surtout, sa voix. « Je veux juste que cette interview et l’émission se déroule le plus normalement possible. » puis rentrer chez elle pour oublier cette malheureuse coïncidence. Et pour qu’elle se passe normalement il faut continuer à jouer les inconnus, les innocents, alors soit, c’est ce que Jiyool fera pendant toute la prochaine heure de sa vie. Ce n’est pas la plus douée pour jouer la comédie, mais elle peut bien faire un effort pour éviter les questions ou les remarques gênantes de ses collègues ou d’un internaute. Elle n’a clairement pas besoin de ternir son image professionnelle, alors que sa vie sentimentale est déjà en ruines. Le ton taquin employé par le cuisinier lui indique qu’il prend bien trop de plaisir à jouer ce jeu d’ignorance avec elle, ce qui ne la fait pas vraiment rire elle. « J’ai de nombreuses interrogations vous concernant, je doute que les trente minutes d’interview prévues suffisent… Alors on se contentera des questions sur votre vie professionnelle uniquement. elle commence un sourire en coin sur les lèvres, un regard furtif vers l’homme puis elle baisse de nouveau les yeux pour regarder ses notes. Et surtout pour ne pas avoir à supporter le regard de Wooyoung, celui qui la fera craquer en quelques minutes seulement. Elle tourne les pages de ses papiers, observant les questions préparées par les rédacteurs de l’émission mais ce n’est pas ce qu’elle a envie de savoir en réalité. Ces questions banales et sans intérêt, celles qu’elle pose à un peu près tous ceux qu’elle interview à la radio. Alors elle pose les feuilles sur la petite table de la salle de pause, avant de se diriger à son tour vers la machine à café quand le trentenaire me demande la nature de mes questions. À présent devant le distributeur, Jiyool se retrouve à quelques dizaines de centimètres de l’homme et elle fait tout ce qu’elle peut pour ne pas paraître affectée par la proximité. Elle récupère le café de Wooyoung avant de se rapprocher un peu plus de lui pour le lui donner. « Commençons par la plus simple… Pourquoi êtes-vous ici ? Pourquoi avoir accepté de faire une interview avec ShakeRadio ? » demande-t-elle en tendant le café à Wooyoung, plongeant ses pupilles longuement dans celles de l’homme. Et lorsqu’elle commence à sentir son visage se réchauffer, signe que ses joues ne vont pas tarder à virer aux rouges écarlates, elle brise le contact visuel pour regarder le sol. Jiyool se trouve absolument pathétique dans ses réactions, mais elle a beau essayer de travailler dessus, le cuisinier a toujours un effet envoûtant sur elle qu’elle ne contrôle aucunement. La future éditrice finit par s’éloigner, laissant le café dans la paume de son interlocuteur, avant lancer à son tour un café noir bien serré sans sucre qui lui permettra certainement de faire passer le mal de crâne qui commence à s’installer. Elle soupire quand une pensée plus que désagréable lui traverse l’esprit, elle espère la retenir mais c’est sans compter sur ses lèvres qui laissent volontairement passer la remarque. « Il me semble que vous n’avez plus besoin de faire de pub concernant votre différence ou votre talent pour la cuisine. Dans mes souvenirs, vous aviez suffisamment de clientes -pardon, clients à satisfaire ou fidèles pour que votre restaurant marche sans problème. » elle ajoute sans réellement le voir, et même si cela la soulage quelques secondes de le dire, elle aurait préféré garder cela pour elle. Une certaine jalousie qui n’a pas lieu d’être, signe que son coup de cœur pour Wooyoung ne s’est pas évaporé en quelques semaines.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Ven 2 Avr - 23:49 Citer EditerSupprimer
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e ne vais pas le cacher, je suis plutôt heureux de revoir la journaliste aujourd’hui, après des semaines à m’éviter, et surtout, de savoir que c’est elle qui va s’occuper de mon interview à shakeradio. je ne pense pas me tromper lorsque je pense que le plaisir n’est, néanmoins, pas totalement partagé. comme l’étudiante m’a évité le plus possible ces dernières semaines, je ne sais pas quoi penser de son avis sur moi, à part du négatif. mais c’est plus fort que moi, et même lorsque nous rentrons dans la salle de pause et que je me trouve relativement bien éloigné d’elle qui vient de prendre place sur le sofa, je ne peux pas m’empêcher de la chercher du regard, de vouloir l’embêter, en fait finalement, de la chercher tout court comme un adolescent en pleine crise. du coin de l’œil, je l’observe. elle a toujours le nez dans ses feuilles, si bien qu’on ne distinguerait presque plus ses beaux yeux que j’aime tant regarder. je lui demande alors ce qu’elle souhaite comme café mais elle me donne une réponse qui ne colle pas vraiment avec l’objet de ma demande. elle semble inquiète du déroulé de l’émission, mais je ne peux pas lui en vouloir. il est vrai que l’on fait semblant de ne pas se connaître, alors qu’en vérité.. notre relation est bien plus ambiguë qu’on ne peut bien le laisser paraître, malgré mon statut d’époux auprès de bora. continuer de se vouvoyer pour le moment peut être une solution pour ne pas quitter de trop le cadre professionnel qui nous amène tous les deux le même jour, au même endroit, au même exact moment. ce que jiyool me dit quelques secondes plus tard me fit légèrement baisser le regard. je ne sais pas si je dois me sentir heureux qu’elle s’intéresse encore à moi à ce point. elle ne cache rien ou bien ne sait pas le cacher depuis que je la connais, et c’est vrai que j’ai toujours aimé la voir réagir à mes agissements. « très bien, je vous suis, vous êtes la chef aujourd’hui. » ai-je simplement répondu en ne la quittant pas du regard. pendant qu’elle observait ses notes, je me suis adossé doucement au distributeur, perdu dans mes réflexions. nous avons laissé un silence s’installer un moment, jusqu’à ce qu’elle se lève et que je me décale pour la laisser accéder à la machine à café. je la regarde, silencieux, mes yeux examinent chaque centimètre de son visage que je n’avais pas vu d’aussi près depuis longtemps. mon regard la suit lorsqu’elle récupère mon café et qu’elle me le tend de manière très professionnelle. il soutient le sien, et je me rends compte à quel point ce genre d’échanges m’avait manqué. « on a contacté eun hye, ma patronne, pour que le nyam nyam soit un des prochains sujets de la radio. apparemment, c’est mon profil de cuisinier reconverti qui a plu. j’ai accepté l’interview parce que.. » je marque une pause volontaire mais ne quitte pas son regard du mien. « ces derniers temps, le nyam nyam perd des clients. j’ai notamment perdu une cliente plutôt fidèle, elle venait presque tous les soirs, un peu avant la fermeture. je me suis dis qu’en faisant cette interview, elle m’entendrait peut-être, et qu’elle reviendrait. » je vois ses joues prendre la couleur des jolies pommes rouges tandis qu’elle brise le contact visuel de son propre chef pour contempler le sol. je souhaite faire un pas vers elle mais elle choisit ce moment pour s’éloigner après avoir lancé sa commande à la machine. mais les paroles qu’elle lança ensuite avaient le mérite d’être très claires. elle était dos à moi mais je pouvais très précisément ressentir que le sujet qui lui était sorti des lèvres ne lui faisait pas plaisir. pas le moins du monde. mon café toujours dans mes mains, je me rapproche de jiyool, dans son dos et me penche délicatement à son oreille. « qui vous dit que c’est toujours le cas mademoiselle jiyool ? tout cela reste dans vos souvenirs comme vous l’avez dit, mais présentement les choses ont peut-être changé. » ai-je murmuré d’une voix grave avant d’attraper sa commande par-dessus son épaule qui venait de se terminer. je lui ai tendu son café délicatement avant d’appuyer mon bras contre la machine, me décalant sur le côté pour mieux voir son visage. « je vois que la direction de vos questions a soudainement été modifié. elles ne sont plus tellement d’un ordre professionnel, je me trompe ? » ai-je soufflé doucement de la même voix basse, le sourire aux lèvres. je rapproche dangereusement mon visage du sien. « cependant, si vous souhaitez passer tout de suite dans une ambiance plus privée, ça ne me dérange pas. je répondrai aux questions. » il est évident que j’aime la titiller mais plus que ça, je l’apprécie peut-être bien. ou beaucoup, qui sait.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Mar 6 Avr - 20:23 Citer EditerSupprimer
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orsque Jiyool décide de se lever pour s’occuper de son propre café, c’est là que le vrai jeu des questions commence. La jeune femme fait tous les efforts du monde pour ne paraître en rien perturbée par le fait de se retrouver dans la même pièce que Wooyoung, mais elle n’a jamais été très douée pour cacher ses émotions. Pourtant, ce n’est pas faute de faire de son mieux pour rester le plus professionnel possible. D’un geste qui se veut détendu et inintéressé, ses doigts se serrent autour du gobelet en carton pour le tendre à l’invité du jour. Et voilà qu’elle pose la première question de la soirée. L’étudiante est très curieuse de la réponse que va lui donner le cuisinier, et elle n’est pas vraiment surprise des belles paroles que l’homme lui offre, elle n’en attendait pas moins de lui. « Telle dommage de perdre une telle cliente. » elle répond alors que son visage affiche déjà toute la gêne qu’elle ressent sous le regard insistant de son aîné, sans même parler de ces mots qui lui font plaisir malgré elle. Jiyool se force à se rappeler leur dernière conversation au nyam nyam puis dans la voiture de l’homme pour ne pas se laisser avoir si facilement. Fichu cœur fragile. « Mais je doute très fortement qu’elle revienne de sitôt. Vous avez dû lui faire quelque chose de terrible pour qu’elle décide de ne plus revenir manger chez vous. » elle ajoute forçant sur sa voix pour avoir l’air totalement détaché dans son ton, mais elle n’est pas sûre du tout que cela fonctionne. Alors elle se réfugie dans cette bonne vieille machine à café, fixant la liquide noir qui se verse lentement dans le bout de carton. Bientôt, Jiyool sent une chaleur dans son dos et un souffle contre son oreille. L'éditrice ne retient pas un léger sursaut, mais elle parvient à taire le petit couinement de surprise qui naît dans le fond de sa gorge. Se sentant prise au piège, elle tente de se faire plus petite qu’elle ne l’ait comme si cela pouvait l’aider à disparaître, mais bien sûr, elle ne peut rien comme Wooyoung, même son corps refuse littéralement de bouger. Elle voit l’homme attraper son café avant de s’éloigner de son dos pour le lui donner. Sa main récupère bêtement le café alors que l’homme s’installe à côté d’elle contre le distributeur. Jiyool sert les dents devant l’audace du cuisinier et devant sa fragilité qui l’empêche de rester insensible à ses actions. « Vous avez l’air d’être un beau parleur, mais malheureusement pour vous, j’ai beaucoup de mal à vous faire confiance. » elle finit par répondre après de longues secondes à calmer son cœur perdu et à respirer pour se calmer. La jeune femme cherche à tout prix à éviter de replonger son regard dans celui de Wooyoung, mais lorsqu’il se rapproche une nouvelle fois d’elle, elle n’a pas vraiment le choix que lui faire face. La proximité colore doucement ses joues, puis tout son visage, et bientôt elle sent sa poitrine s'accélérer dans une danse infernale. Seuls ses cils s’autorisent quelconque mouvement pendant de longs instants, avant qu’elle digère finalement les paroles du cuisinier. Les mots lui font froncer les sourcils, et elle soutient son regard en lui répondant, malgré l’état évident dans lequel le plus vieux la met. « Vous vous trompez, je m’intéresse simplement à votre clientèle et rien d’autre. » déclare-t-elle avant de s’éloigner rapidement de l’homme de tous ses tourments. Pour retrouver ses esprits, elle descend son café d’une traite avant de s’intéresser à sa montre, qui lui indique que la pause et la préparation de l’interview ne sont pas infinies. Alors le visage encore visiblement marqué par la proximité avec Wooyoung, elle retourne tout de même sur le canapé de la salle de pause pour replonger dans ses papiers. Elle les parcourt une énième fois avant de s'éclaircir la gorge pour reprendre la parole. « La plupart du temps, je reste dans les directives de cette liste de questions mais il m’arrive parfois d’aller un peu plus loin… Si tu n’es pas à l’aise pour répondre à une de mes questions, tu me fais signe et je me débrouille pour rediriger la conversation, ça te va ? » elle demande levant finalement les yeux vers Wooyoung pour obtenir sa réponse et lui tendre la liste de questions. Cela lui est arrivé plusieurs fois que son interlocuteur préfère éviter une question et la jeune éditrice est très douée pour changer de sujet. Cependant ce qui l’embête plus à cet instant, c’est qu’elle réalise qu’elle s’est remise à tutoyer naturellement son aîné, comme si ce petit jeu des inconnus avait cessé. Hors ce n’est absolument pas le cas, pas tant qu’ils seront dans ses bâtiments. La surprise de sa propre bêtise lui traverse rapidement le visage avant qu’elle se reprenne et que ses traits se referment de nouveau. « Pardon. Est-ce que cela vous va, Monsieur Nah ? » Jiyool s’excuse platement, mais elle n’arrive pas pour autant à tenir le regard noir de l’homme qui fait battre maladroitement son coeur. Ses yeux cherchent la sécurité de ses feuilles, mais instinctivement ses pupilles font des allers-retours entre ses notes et celui qui lui fait perdre la tête. Cette interview va être douloureuse, elle le sent.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Sam 1 Mai - 17:21 Citer EditerSupprimer
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uelques semaines se sont déjà écoulées depuis la dernière fois que j’ai revu jiyool. revoir ses grands yeux, ses longs cils, son visage rougi par mes actions, tout cela m’avait manqué plus qu’il ne m’avait semblé. je la regarde, je la suis de mes pupilles sombres tandis qu’elle fait son train-train. chaque geste qu’elle fait attire mon attention, chaque mots qu’elle prononce me donne envie d’en savoir plus. si seulement j’avais su qu’elle serait la journaliste en charge de mon interview.. je ne peux pas m’empêcher d’être heureux d’être là. je sais que ce n’est pas forcément partagé ou tout du moins si ça l’est, jiyool est nettement plus mal à l’aise que moi dans cette pièce. sa gêne, je la ressens lorsque je pose mon regard insistant sur son visage. en effet, c’est bien dommage. j’aurais presque pensé tout haut si ma cadette n’avait pas continué le sujet de son côté. d’un air détaché qui n’en est pas réellement un. j’affiche un petit sourire en voyant son manège. « de terrible, oui en effet. mais il me semble que le hasard ou bien le destin les a réunis à nouveau. » je la vois se réfugier auprès de la machine à café alors que je reste un instant debout, silencieux, à détailler chaque détails de ses cheveux, chacun de ses faits et gestes. ce qu’elle lança par la suite me fit réagir en me rapprochant instinctivement d’elle. dans son dos, je souffle à son oreille que peut-être, les choses ne sont plus exactement ce qu’elles étaient il y a un mois. je la vois sursauter au contact de mon souffle sur sa peau et son couinement de surprise m’arrache un nouveau sourire satisfait. j’attrape sa commande et la lui tend avec délicatesse, m’adossant à côté d’elle, contre le distributeur avec nonchalance. j’hausse un sourcil et remet en place mes lunettes rondes. « un beau parleur ? je ne dis simplement que la vérité, libre à vous de me faire confiance, ou non. je comprendrais si ce n’était pas le cas, mais je n’ai jamais dit que je resterais les bras croisés. » en d’autres termes, jiyool, tu peux me fuir ou bien installer un mur de défiance entre toi et moi, je trouverais toujours un moyen de te montrer que je peux avoir ce que je souhaite. et ce que je souhaite depuis des mois maintenant, c’est toi. la proximité de nos visages colore une nouvelle fois ses joues et je dois avouer qu’elle a beaucoup de courage et d’aplomb pour me répondre les yeux dans les yeux. je n’ai pas le temps d’ajouter quoique ce soit d’autre qu’elle était déjà repartie vers le canapé de la salle de pause. je me mords la lèvre machinalement en l’observant s’éloigner. elle n’a pas l’air d’avoir dit son dernier mot. mais plus elle me repousse, plus je m’intéresse à elle. plus elle s’enfuit, plus je la cherche. je dois être malade, une consultation chez un docteur me ferait du bien si vous voulez mon avis. perdu dans mes pensées, je la rejoins en m’asseyant dans le fauteuil en face d’elle. mes yeux noirs l’analyse intensément derrière les verres de mes lunettes. je la dévore du regard, et je ne pense pas être très discret, mais je ne cherche pas non plus à l’être. avec un plaisir non dissimulé, je remarque qu’elle a laissé tomber le vouvoiement, et donc, le fait que nous ne nous connaissions probablement pas. elle lève les yeux vers moi et je lui adresse un sourire qui veut tout dire. avant qu’elle ne se rende compte de son oubli et qu’elle ne s’excuse rapidement. je lâche un léger rire et me frotte le visage dans mes mains après avoir retiré mes lunettes. « jiyool.. tu ne me facilites pas la tâche. » ai-je murmuré avant de remettre mes verres optiques. il est vrai que si elle continue à être aussi désirable à mes yeux, je ne vais pas réussir à tenir ma façade professionnelle très longtemps. j’esquisse un sourire en coin. « je vois que vous souhaitez bien rentrer dans une ambiance plus privée. je maintiens donc ce que j’ai dit plus tôt. » je croise les bras dans mon fauteuil et continue de la fixer intensément d’un regard noir pénétrant. « pour revenir à notre sujet, oui. ça me convient. vous pouvez me poser toutes les questions que vous souhaitez. » mon regard passe sur ses mains, ses joues rosées et ses lèvres. je suis loin de faire les choses à moitié. « j’aimerais cependant que l’on se tutoie, si cela ne vous dérange pas. cette sphère plus privée m’intéresse et puis, je crois que vous et moi n’allons pas jouer un rôle dans cette salle de pause où nous sommes.. rien que tous les deux. » j’appuie volontairement sur la fin de ma phrase pour la taquiner un peu plus. « bien que se vouvoyer alors qu’habituellement ce n’est pas le cas, rajoute un côté attirant que je suis loin d’ignorer. » jiyool m’intéresse, depuis la première fois que je l’ai vu, en compagnie de ma sœur. et je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Jeu 3 Juin - 15:00 Citer EditerSupprimer
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igne d’une comédie romantique. Jiyool a beau retourner la situation dans tous les sens, il lui semble que cette coïncidence trop hasardeuse et trop violence pour son petit cœur ne peut être qu’une grande mise en scène. Plus le temps avance, plus elle regrette de ne pas être aux abonnées absentes aujourd’hui. Un arrêt maladie aurait probablement été le bienvenu pour éviter une telle confrontation. Mais maintenant qu’elle est ici, elle n’a pas le choix que de faire face à ses démons – ou plutôt à son démon favori, avec ses beaux yeux malicieux et ses cheveux dans lesquels elle rêve de passer ses doigts. Contrairement à elle, Wooyoung prend un malin plaisir à la torturer, l’éditrice le sent ; laisser ses pupilles la dévisager, s’approcher d’elle d’un peu trop, l’effleurer. La jeune femme tient bon, essayant de contrôler une maximum ses propres réactions, essayant de tenir tête à celui qui agite son cœur et embrume son esprit, trouvant la force nécessaire dans le café noir qu’elle pourra bientôt déguster. Mais les choses ne sont pas si simples, le cuisinier est bien meilleur qu’elle a ce jeu du chat et de la souris. Le contact dans son dos la fige et lui fait perdre ses moyens. L’influence que Wooyoung a sur elle est effrayante ; elle semble à chaque instant à un rien de craquer, à un rien de se laisser fondre dans ses bras. Lorsqu’elle reprend ses esprits, elle indique au plus vieux qu'elle ne croit pas un mot de ses paroles - ce qui, comme elle s’y attendait, n’empêche en rien l’homme d’enchérir. Ces nouvelles phrases qui sonnent presque comme une promesse. Jiyool a très envie d’y croire, mais l’idée de devoir partager, passer au second rang ou de blesser une autre femme qui ne lui a rien fait occupe de façon trop proéminente son cerveau. Face à lui, elle tente de garder contenance et de lui répondre sans vaciller, essayant à chaque fois de fermer les conversations plus privées que professionnelles. Jiyool finit par s’éloigner pour de bon, sa concentration se repose sur sa mission du jour et elle reprend ses habitudes d’animatrice radio. Interview, questions, programmation. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle s’est remise à parler informellement au cuisinier ; ce pourquoi, elle s’excuse pensant que cela n’ira pas plus loin. Bien sûr, il est impossible pour Wooyoung de passer à côté d’une telle occasion. Le rire que laisse échapper son aîné a le don de tendre l’éditrice, qui abaisse les épaules comme une enfant qu’on dispute. L’ancienne sango n’a pas besoin de le regarder pour savoir qu’un nouveau sourire s’est emparé de son visage, elle l’entend dans sa voix lorsqu’il souligne son envie de passer du pro au privé. Instinctivement, elle ne peut se retirer de rétorquer en haussant la voix. « C’est faux ! » elle le coupe, du tac au tac sans pour autant quitter des yeux ses propres genoux. Il n’est pas nécessaire pour elle de tomber encore dans ce regard qui risque de faire brûler ses joues dans un joli rouge camélia, elle perdrait encore plus en crédibilité. Ainsi, elle consent à le continuer se laissant détailler par ses yeux noirs, alors qu’elle crispe légèrement les mains autour de sa feuille de papier. Au fur-et-à-mesure des mots qui découlent de la bouche de Wooyoung dans cette voix masculine qui la rend incroyablement maniable, elle s’enfonce dans le tissu du canapé. rien que tous les deux, un frisson lui parcourt le corps sans permission. Jiyool laisse un silence s’installer durant lequel elle entend son propre cœur battre à tout rompre jusqu’à ce qu’un soupir glisse de ses lèvres. La main posée contre sa poitrine, elle jette un coup d'œil à sa montre avant de soupirer à nouveau. « Écoutes… On a encore dix minutes devant nous alors je vais être rapide. C’est mon lieu de travail et je ne veux pas que mes collègues soient au courant de quoi que ce soit. » elle explique tant en pressant sa main sur son cœur, comme si cela allait pouvoir affecter le rythme saccadé de ses battements. À chaque fois qu’elle se retrouve face à Wooyoung, elle semble être au bord du précipice ; au bord d’un enfer délicieux et inquiétant, presque trop tentateur pour y résister. « Je suis une de leurs animatrices principales et je n’ai pas envie de devenir à leurs yeux une garce qui s’amuse à draguer des hommes plus âgés et mariés pour le plaisir. ». Elle sait que c’est ce que les gens retiendront de l’histoire, une étudiante qui a charmé un homme marié. Personne n’ira chercher plus loin que cela, et même elle se croit de temps en temps en tort alors pourquoi les autres feraient différemment. Malheureusement, elle ne connaît que trop bien la société coréenne avec ses qualités et ses défauts, elle en a déjà fait les frais. Et elle refuse de recommencer. « Qu’est-ce que les choses ont vraiment changé depuis la dernière fois ? ». Cette question rhétorique sonne amère et désespérée sur son palais. Jiyool est certaine que rien n’a changé depuis leur dernière face-à-face, après tout maintenant elle est habituée aux demi-mensonges du cuisinier. C’est lui même qui lui a avoué tromper sa femme, voir plusieurs femmes au restaurant. Elle ne voit pas pourquoi - elle jeune active depuis peu, sans grand intérêt - serait différente de celles qu’il a regardées ainsi auparavant. Impossible. « Donc passé cette porte, je préfère qu’on ne se connaisse pas. Et ce serait bien que ce soit tout ce qu’on soit à l’avenir. C’est mieux pour tout le monde. » conclut-t- elle, en hochant fermement la tête comme pour s’auto-convaincre de ses paroles. Jiyool a presque envie de s’excuser de cette décision, mais cela fait des semaines qu’elle tourne et retourne le problème dans tous les sens ; elle ne voit aucune autre issue. Il y a trop à jouer et surtout beaucoup trop à perdre dans cette histoire. La jeune femme n’est pas prête à prendre ces risques, pour quelqu’un en qui elle n’est pas sûre de pouvoir placer sa confiance, quelqu’un dont elle n’arrive pas à croire la moitié des belles paroles. Elle ose relever les yeux vers Wooyoung un instant, avant de rapidement détourner la tête au moment où elle croise les pupilles noires de l’homme. « Alors arrête de me regarder comme ça. ». Les joues rosées, elle maltraite sa lèvre inférieure en jouant maladroitement avec ses doigts.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Dim 4 Juil - 17:01 Citer EditerSupprimer
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lle est là, assise dans le fauteuil en face du mien, et je devrais, par ma plus grande force mentale, faire comme si je ne la connaissais pas ? je ne me vois pas mettre en application cette façon d’agir, devant les autres, même en sortant de la salle de pause. d’apparence, je ne montre rien. je préfère lui laisser croire que je gère la situation dans presque son entièreté, mais la vérité est semble-t-il tout autre. j’aimerais penser qu’elle n’agit pas sur ce que je ressens, mais la revoir me fait.. quelque chose. est-ce la sensation de rajeunir, de revivre ma vie dans la vingtaine, alors que j’ai dépassé trente ans ? présentement, c’est encore flou. flou, mais excitant. bien sûr que jiyool ne m’aide pas lorsqu’elle change et qu’elle me tutoie soudainement. ça ne passe pas dans l’oreille d’un sourd. je serais fou de laisser passer cette occasion. je réagis immédiatement, et elle me coupe. je ressens, peut-être à tort, une panique instinctive prenant le contrôle de son corps alors qu’elle me répond par la négation. pour autant, ses yeux ne se lèvent pas, apeurés de rencontrer les miens. je continue dans ma lancée, me renfonçant dans le sofa, les bras croisés. je lui indique qu’elle peut me poser les questions qu’elle souhaite, après tout, je suis bien là pour ça. cependant… je ne peux m’empêcher de lui en dire plus sur ce que je veux réellement. ne plus faire semblant alors qu’il n’y a que nos deux âmes dans cette pièce. mes sourcils se froncent quand ses paroles vinrent à mes oreilles. je me contente de l’écouter sans rien dire, silencieusement. mon regard perçant la détaille toujours, ses mains tremblantes, ses joues rosées par ma faute (et dieu seul sait à quel point cela me satisfait), ses lèvres que j’aimerais toucher dangereusement. et pourtant qui suis-je pour espérer pouvoir obtenir ses faveurs ? foutrement un homme trentenaire. marié qui plus est. mais jusqu’à présent, charmeur jusqu’au bout des cils, j’ai toujours eu ce que je voulais. je me demande depuis des semaines, pourquoi est-ce que c’est si différent avec elle.. je creuse la question, question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse. « soit. » je me doute que ce qu’il y a entre nous, d’un œil extérieur, peut apporter toutes sortes de rumeurs qui ne lui ferait pas du bien. la société coréenne étant ce qu’elle est, personne ne la laissera tranquille. je ne porte plus ma bague depuis un moment, à vrai dire, surtout depuis que bora et moi avons eu notre dispute. mais le nyam-nyam est reconnu, il a ses clients, et la plupart connaissent ma situation maritale. ça ne m’étonnerait pas que certains collègues à jiyool connaissent bora, ou alors de vue simplement. je repose un peu plus ma nuque contre le canapé, les bras toujours croisés. mon sourire disparaît. « je suis un séducteur, je le sais. mais je ne ferai rien qui puisse compromettre ta carrière ici. » je ne suis pas le meilleur mari du monde, mais je connais depuis longtemps la dure loi du monde du travail, surtout en corée du sud. ici, personne ne te fera de cadeau, encore plus si tu es une femme. certains sont encore vieux jeu sur ce point-là. ça me fait sourire, lorsque je pense au fait que ma patronne est une femme dans toute sa splendeur. « oh, et correction. tu n’es pas venue me chercher entièrement telle une « garce », c’est moi qui te séduis de mon plein gré. le reste, je l’assume. » mon sourire en coin réapparaît. « cela dit, je ne t’empêche en rien, fais toi plaisir. » je plisse les yeux derrière mes lunettes et penche doucement la tête. l’étudiante me pose une question à l’air rhétorique. pour la première fois depuis que je suis entré ici, je détourne le regard. les choses ont changé, tant et si bien que mon répertoire féminin n’existe plus. ironie du sort, ce n’est pas bora qui me change, c’est bien toi, derrière tes petites lunettes d’éditrice et tu n’en es pas au courant. j’entrouvre mes lèvres, près à lui répondre mais la jeune femme est plus rapide que moi, avec des mots qui m’adressent un pincement au plus profond de mon être. elle relève les yeux vers moi mais détourne tout de suite son visage. alors arrête de me regarder comme ça. je baisse mes pupilles vers une action qui m’attire beaucoup trop. elle triture sa lèvre inférieure depuis bien (trop) longtemps pour que je puisse rester sans l’ombre d’une pensée ambiguë. « et toi, arrête de mordre ta lèvre ainsi. penses-tu que j’ai un self control infini ? » dis-je d'une voix grave et autoritaire. je soupire et passe ma main dans mes cheveux pour les recoiffer. « j’ai trente-trois ans cette année, ma patience atteint de plus en plus vite ses limites. » je finis par me redresser, posant mes coudes sur mes jambes. je lève ma main droite et agite mes doigts doucement dans l’air. vides. l’air et mon index. « je te le demande en retour. a ton avis, penses-tu que les choses aient changé ? » la vérité, c’est qu’elle joue avec ce que je ressens, sans elle-même s’en rendre compte. je la tiens pour principale responsable de ce pourquoi mes émotions font les montagnes russes. « je sais que tu ne me fais pas confiance. et je ne peux pas t’en vouloir. mais depuis ce soir-là… » en l’occurrence ce fameux soir où j’ai raccompagné jiyool en voiture devant le dortoir des sangos. « depuis, je ne vois plus personne. » je relève le regard et essaie d’accrocher le sien. « crois-tu que je joue un rôle ? penses-tu que je m’amuse avec toi ? » peut-être au début, mais plus maintenant. sinon pourquoi me comporterais-je de cette manière ?winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Mer 28 Juil - 13:18 Citer EditerSupprimer
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a réaction de Wooyoung ne l’étonne pas, elle s’attendait à une telle frustration de sa part et le sourire qui disparait de son visage en dit long. Et la réponse qu’il lui offre la satisfait, d’une certaine façon. « Merci… » souffle-t-elle de façon presque inaudible. Jiyool sait que le cuisinier est assez intelligent pour savoir dans quelques positions il la mettrait si leur histoire – ou plutôt leurs bouts d’histoire – arrivait aux oreilles de ses collègues. La jeune éditrice a travaillé dure pour obtenir la confiance et le respect de employés ainsi que de la direction de la radio tout comme elle a travaillé dur pour gagner ceux de l’équipe de la start-up. Elle refuse que tout tombe à l’eau, même pour les beaux yeux de Wooyoung. Et au fond, elle sait que l’homme le comprend. Et malgré la gêne que provoque les mots suivants de l’homme, Jiyool sait qu’il a raison ; elle n’a rien fait. Pourtant, la réalité importe peu dans le monde du travail, c’est l’interprétation qu’on en fait qui est importante. La jeune femme se retient de réagir quand le cuisinier lui fait comprendre qu’il n’attend que cela ; mais ses joues roses tout de même malgré elle. Les yeux du plus vieux sur elle ne l’aident en rien. Alors elle finit par lui demander d’arrêter de la regarder ainsi, car l’éditrice a du mal à se concentrer avec ses pupilles perçantes sur elle. La réponse ne se fait pas attendre – à cette voix autoritaire, Jiyool cesse immédiatement de torturer sa lèvre, comme une enfant prise en flagrant délit. Sa bouille se colore peu à peu avec ces mots qui s’imprègnent dans son esprit au fer rouge. « Pardon… ». Un simple murmure, elle n’est pas vraiment sûre de la raison pour laquelle elle s’excuse à vrai dire. Ce n’est pas comme s’il s’agissait un geste volontaire, prémédité – juste d’une mauvaise habitude qu’elle n’arrive pas à corriger malgré les années. Jiyool ne pensait pas qu’un petit geste comme celui-ci pouvait stimuler Wooyoung, elle est même un peu surprise de sa réaction. Si bien qu’elle se fait toute petite, alors que le rouge continue de se répandre sur ses joues et probablement sur ses oreilles également. L’envie de se mordre la lèvre d’embarras est grande mais ce geste nonchalant est la raison même de son état, alors elle ne s’y risque pas baissant la tête. Le visage caché entre ses deux paumes, Jiyool a envie de s’arracher les cheveux – à quel moment la journée est devenue aussi compliquée ? Les oreilles attentives à ce que raconte le bel homme, la jeune active a du mal à oser la relever à la suite des mots du cuisinier. Pourtant, lorsqu’elle réussit enfin à lever les pupilles vers le doux visage de l’homme, elles accrochent à ces beaux yeux bruns. Puis à sa main gauche, vide de toute trace d’une promesse à vie. Jiyool meurt d’envie de le croire, elle meurt d’envie de lui faire confiance, elle meurt d’envie de se dire que Wooyoung est sérieux avec elle, elle meurt d’envie de s’abandonner dans ses bras. Mais ce n’est pas si simple, rien n’est simple dans leur situation. Un long soupir lui échappe alors qu’elle brise de nouveau le contact visuel, avant qu’elle ne penche la tête les mains s’emmêlant sans délicatesse dans ses longues mèches noires. « Je ne sais pas, je ne sais juste pas… Je ne peux pas te faire confiance comme ça. Il y a trop de choses incertaines, que je ne comprends pas. » elle répond rapidement alors que ses doigts se serrent un peu plus fort dans ses cheveux. Lorsque ses mains retombent sur ses genoux, elle sent ses muscles trembler et elle les fixe avec une grimace. Fichue anxiété qu’elle traine comme un poids mort à sa cheville – celle-ci même qui s’amuse à lui réveiller des souvenirs qu’elle préférait enfouis à tout jamais. « Trop de fois où on s’est servi de ma confiance contre moi. ». La jeune éditrice sent que sa voix commence à trembler malgré elle, elle aimerait être énervée plutôt que nerveuse, plutôt que tristesse, pourtant ce sont bien ces deux sentiments qui ombrent son cœur à cet instant. « Je… ». Ses mots s’effacent sur le bout de sa langue. Jiyool a envie de s’excuser – mais elle se rappelle qu’elle n’a rien fait de mal. Elle a envie de s’expliquer – mais elle se rappelle qu’elle a le droit de se protéger, elle ne doit des explications à personne. Alors elle souffle calmement pour adoucir les tremblements de ses doigts, pour calmer son cœur qui s’emballe. Un silence s’installe, puis finalement après quelques instants, la jeune femme lève la tête et ses yeux retombent sur les mains fortes que l’homme qui est la raison de tous ses doutes, de toute cette agitation. Elle hésite de longues secondes à s’approcher de lui, mais serait-elle seulement capable de le supporter ? Certainement que non. « Pourquoi tu as retiré ton alliance ? ». Ses pupilles fixent toujours la place promise de cet anneau, qui brille de son absence. Cela la soulage autant que cela l’inquiète ; Jiyool n’est pas réellement sûre de vouloir connaître la réponse à sa question, pourtant elle a également l’impression d’en avoir besoin. Besoin de réponses concrètes à ses questions. « Pourquoi tu ne vois plus personne ? ». Pas que cela change quoique ce soit en réalité, jusqu’à preuve du contraire, Wooyoung reste un homme marié ; quelqu’un d’intouchable ou qui devrait l’être en tout cas. Et même si cet annulaire vide et toutes ces belles paroles lui donnent certaines idées sur ce qui se trame dans la tête du cuisinier, elle ne comprend pas. Ses yeux remontent vers ceux de son ainé, le visage rempli d’incompréhensions. « Pourquoi moi, Wooyoung ? ». Inconsciemment, elle se mord de nouveau la lèvre prise par l’angoisse de tous ces flux de pensées qui se percutent dans son cerveau, toutes ces émotions qui s’emmêlent dans sa poitrine et qui la laissent si douloureuse. Une douleur aussi agréable que déroutante ; effrayante. Son cœur semble à deux doigts d’imploser à la fois d’espoir et de désespoir. « Et pourquoi je n’arrive pas à t’oublier peu importe les efforts que je fais ? » souffle-t-elle finalement, et presque péniblement.winter
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Re: lost heart frequencies (wooyoung♡) | Mer 22 Sep - 15:08 Citer EditerSupprimer
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os regards se croisent, encore une fois. je me sens vivant, coupable, pris d’une attirance sans faille, d’un sentiment que je pensais être à jamais enfoui au fond de moi. pourquoi est-ce que je choisis toujours la solution la plus compliquée ? mes pensées se dirigent vers bora, pendant que mes doigts s’agitent en l’air, libres de toute promesse pour la vie. notre dispute m’a marqué, et là où tout homme aurait avoué ses torts et se serait mis à genoux pour récupérer la femme de sa vie, celle avec qui il s’est marié, j’ai pour ma part, continué dans mon mensonge, me valant une gifle bien méritée. si les choses étaient naturellement froides entre nous, elles le sont encore plus à l’heure actuelle. on ne sait plus quoi se dire.. si encore on espérait pouvoir discuter comme avant. ce n’est plus possible. je ne peux pas espérer que ça s’arrange, comme avec woori. ma sœur à laquelle je tiens tant. comme une fois n’est pas coutume, j’ai été maladroit avec elle aussi. et bien que notre relation a été forte dans le passé lorsque nous étions enfants, les réconciliations ont été très, très, longues. alors quand je me vois présentement assis dans ce fauteuil, en face de l’éditrice qui rend mes émotions fébriles, je ne peux m’empêcher de me faire cette remarque personnelle : dans quelle histoire tu t’es encore foutu wooyoung ? jiyool soupire et brise le contact visuel que nous avions. elle touche ses cheveux sûrement machinalement, tandis que je tente vainement de détacher mes yeux de son visage. trop de choses incertaines, que je ne comprends pas. elle n’a pas tort. on ne peut pas dire que j’ai réalisé ma meilleure entrée à ses yeux. un nouvel échange de paroles et puis, encore un autre. entre temps, elle me paraît plus fragile et mon air se veut inquiet. je la sens nerveuse, triste, anxieuse. ses émotions me parviennent, elles traversent la pièce, frôlent la table basse qui nous sépare et arrivent jusqu’à moi. sa voix tremble, elle ne finit pas sa phrase. je m’inquiète de plus belle. les coudes posés sur les genoux, j’esquisse un petit geste de ma main gauche, comme si je souhaitais récupérer la sienne et la serrer contre moi. un petit geste stoppé par la voix de jiyool qui retentit à nouveau dans la pièce. deux questions. deux questions faciles, efficaces. deux questions qui résument la lourdeur de ma situation. elle fixe mon annulaire vide, et je détourne le regard, le visage crispé par les réponses que j’allais devoir donner. elle ne se rend pas compte. a quel point je suis perturbé par sa simple présence en face de moi. je ne connais pas la nature de tout ce qu’il se passe en moi, mais c’est bien là. je ne peux pas le nier. deux interrogations supplémentaires. pourquoi moi, wooyoung ? et elle joue de nouveau avec mon self control sans le vouloir en torturant sa lèvre inférieure. comment suis-je censé penser de manière décente ? je n’en peux plus. je sens que j’arrive à mes limites. et la suite, me donna le top départ. et pourquoi je n’arrive pas à t’oublier peu importe les efforts que je fais ? jiyool souffle et presque immédiatement, son souffle parvient à mes lèvres. la raison, est simplement ma perte de contrôle instantanée. je n’avais pas attendu quelques secondes de plus avant de me lever pour la rejoindre, j’avais déjà trop attendu. debout et penché vers elle, mon visage si proche du sien que je pouvais aisément détailler chaque centimètre de sa peau, mes yeux se plantent dans les siens. « je t’ai prévenu. » une main posée sur le dossier du fauteuil contre lequel son dos reposait, je reste silencieux un moment et profite simplement du rouge de ses joues. « tu poses trop de questions.. » ai-je soufflé contre ses lèvres, sans pour autant briser ce peu de centimètres qui nous séparait. pourquoi je n’arrive pas à t’oublier ? ces paroles résonnent dans ma tête, sans arrêt. je déplace alors ma main libre vers une mèche de ses cheveux, que je remets doucement en place. le temps semble s’être arrêté dans cette pièce où nous ne sommes encore que tous les deux. ses lèvres m’apparaissent séductrices alors que jiyool n’accentue en rien la situation. je lâche un soupir et ferme les paupières, tentant de reprendre difficilement mes esprits. « je ne vois plus personne parce qu’une certaine éditrice me rend fou. » ai-je murmuré d’une voix basse. est-ce simplement de l’attirance ? ou bien est-ce que je ressens quelque chose de bien plus fort ? j’ai besoin de trouver des réponses à mes questions, moi aussi. « j’ai retiré mon alliance parce que ça ne va plus du tout. elle a appris, tout ce que j’ai fait. » et je n’en suis pas plus excusable. ma main vient descendre de ses cheveux jusqu’à une de ses joues rosées absolument adorables. son regard empli d’une incompréhension certaine. j’aimerais ne plus jouer comme je le fais. parfois je me demande si je ne vais pas finir en enfer après cette vie. je relève son menton doucement pour que ses yeux ne fuient pas les miens. si seulement je pouvais effacer tout le mal que j’ai fait, et que je fais encore… « je ne veux plus que tu me fuis. je ne sais pas pourquoi c’est toi.. je ne sais pas.. » je reprends mon souffle un moment avant de continuer. « ça fait si longtemps que je n’ai pas ressenti ça que moi-même, je ne comprends pas. par contre, je suis sûr d’une chose… » il y a un sentiment dont je suis particulièrement certain. « … c’est que tu me rends complètement dingue. moi aussi, je n’arrive pas à t’oublier. » ai-je finis par murmuré d’un air sérieux, finissant par baisser le regard dû à mes aveux. est-ce une attraction dangereuse ? totalement. mais est-ce qu’il n’y a que ça ? je ne crois pas mais j’ai besoin d’en avoir le cœur net. je ne peux pas la laisser partir loin de moi. je la veux, comme un sale gosse qui fait sa crise, mais c’est bien plus compliqué que ça. je veux la voir plus, je veux lui expliquer toutes les choses incertaines qu’elle ne comprend pas, apprendre à la connaître et voir si je ne me trompe pas, à nouveau. winter
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