Page 2 sur 2 • 1, 2
Kitten in the rain
Invité
Invité
Re: Kitten in the rain | Jeu 1 Avr - 13:59 Citer EditerSupprimer
Oula… Liwei a un petit regard presque ennuyé pour YiHao à ses questions. La conversation tendait vers quelque chose de hautement philosophique. Trop pour lui peut-être bien. Ho il savait user de symbolique, de philosophie, de métaphores… Mais c’était davantage vrai dans ses écrits que dans ses dialogues réels. Et puis à son goût la philosophie avait ce défaut d’être comme les prédictions d’un biscuit chinois : pourvu de tout un tas de lectures possibles qui faisaient qu’on en comprenait ce qu’on avait envie de comprendre. Pas assez pragmatique pour lui en somme peut-être. Toutefois, il pouvait fournir une réponse de biscuit chinois qui n’avait qu’une ligne directrice, lui semblait-il. Aussi :
« J’imagine que tu le sauras quand ça arrivera. »
La réponse était facile mais pas moins vrai, non ? Quant à lui-même, Liwei hausse les épaules sans répondre. On touchait à des choses dont il n’aimait pas parler au public de manière générale et même s’il se montrait serviable avec YiHao et qu’il s’intéressait un minimum à lui, il n’était pas prêt à lui laisser tous ses petits secrets ! Ses rencontres avec Ji Hoon récemment, l’arrivée de son petit frère en Corée, la réussite de ses romans ou des films qui en étaient tirés… Et puis des choses plus anodines comme le son de la pluie sur le carreau, l’odeur du jasmin, une douche bien chaude… C’était clairement d’être « bien dans sa vie » qui lui permettait de trouver le bonheur dans de petites choses presque insignifiantes comme ça.
Quoi qu’il en soit la commande se fait. Elle ne semble pas déplaire à YiHao. Si c’était son frère, il lui aurait chauffé un peu la tête entre les oreilles pour lui rappeler que « merci » c’était pas pour les chiens. Mais bon. Liwei ne faisait pas tout ça pour ça non plus… Et lorsque l’autre chinois lui affirme qu’il sait lire et même qu’il aime ça, il se relève pour aller chercher dans un placard un exemplaire de son dernier bouquin. Il en avait toujours qui traînaient dans les périodes de promotion. Liwei vient le poser entre les mains de YiHao en expliquant sobrement :
« Thriller sombre, policier macabre, horreur… C’est plutôt ce genre de chose que j’aime écrire. »
Sûrement qu’un psy en aurait tiré plein de conclusions probablement en partie vraies à son sujet mais qu’importe.
« Tu peux garder cet exemplaire si tu veux. »
Il en avait encore 3 ou 4 en dépannage dans le placard et s’il avait besoin d’en avoir d’autres, il savait où s’en procurer. Bon évidemment…
« Il est en coréen par contre. »
C’est-à-dire qu’il faisait un peu de promotion ici… Alors il était logique qu’il soit en possession d’une version coréenne.
« Si tu me laisse une adresse je te ferais parvenir la version en mandarin. »
Il demanderait à son agence de s’en charger plutôt.
Liwei reste un moment à fixer YiHao du regard… Puis finalement il s’en détourne, venant jeter un petit coup d’œil à sa montre.
« Déjà. Le temps passe vite. »
Parfois il avait l’impression de ne pas le voir filer. C’était vrai lorsqu’il était très occupé ou lorsqu’il écrivait le plus souvent. A contrario, comme tout le monde, Liwei avait l’impression que le temps n’en finissait jamais de passer lorsqu’il s’ennuyait ou qu’il effectuait une tâche qu’il n’aimait pas !
« Bon… Tu as besoin d’autre chose ? »
Tant qu’à être là. Parce qu’il ne comptait pas vraiment plus lui donner le numéro de sa chambre maintenant qu’un peu plus tôt. C’était rien contre lui… C’était une habitude et elle n’était pas mauvaise, surtout dans un pays où les fans et/ou admirateurs avaient parfois une façon quasi dangereuse d’être fan.
« Je vais te laisser. Si tu ne prends pas les vêtements, tu n’auras qu’à les laisser dans le panier de la blanchisserie à mon nom. Huang. »
Il lui avait en effet donné son prénom mais pas son nom. C’était sur le bouquin mais comme le coréen ne semblait pas forcément être la matière préférée du jeune homme hein… ! Finalement Liwei a un mouvement d’hésitation avant de venir poser sa main sur la tête de YiHao. Il était pas très physique ou tactile. Ni très chaleureux de nature. Il espérait néanmoins communiquer par ce geste quelque chose de positif.
« Allez… Bon courage YiHao, dans ta poursuite de dieu sait quoi. On se recroisera peut-être un jour. »
Sans vraiment le croire, finalement… Qu’est-ce qui aurait bien pu faire se croiser à nouveau leurs routes, eux qui arpentaient décidément des chemins de vie très différents… ?
Invité
Invité
Re: Kitten in the rain | Ven 30 Avr - 18:20 Citer EditerSupprimer
@Huang Liwei
Tenue | Tes questions sont surement trop personnel car il te répond que tu comprendras quand tu sauras heureux. Tu acquisses, sans surenchérir. Après tout il n'a peut-être pas envie de parler de ça avec toi et ça serait normal. Seulement tu espères au fond avoir des réponses ou au moins des éléments de réflexion. T'es plutôt un scientifique et t'as besoin de faits sur lesquels t'appuyer. Peut-être qu'il faudrait que tu trouves une études sur le bonheur. SI les millions de personnes répondent que le travail rend heureux, ou que l'amour est synonyme de bonheur, peut-être qu'alors tu saurais quoi chercher.
Quand il met un livre à lui entre tes mains, tu écarquilles les yeux, reconnaissant. Tu t'inclines d'ailleurs en murmurant un merci. Alors qu'il t'explique son style, tu feuillettes l'ouvrage, pas gêné qu'il soit en coréen. Cela te permettra peut-être d'apprendre plus de mots. C'est lorsqu'il te mentionne ton adresse que tu lèves le regard vers lui. Quelle adresse tu pourrais lui donner ? T'en sert rien, pas celle du Why Not c'est certain. Peut-être celle de l'université, est-ce que c'est judicieux ? Pour l'heure, il t'évite de répondre en s'exclamant que le temps passe vite. Tu secoues la tête quand il demande si tu as besoin d'autres choses. Tu as déjà beaucoup plus que ce que tu as l'habitude. Tu n'es pas très bavard contrairement à lui mais intérieurement tu ne le remerciera jamais assez de t'avoir tendu la main. Personne n'a jamais fait attention à toi comme ça, en général les gens t'ignorent ou t'éviter parce que tu les met mal à l'aise. Lui est passé au-dessus de ton comportement déplacés, contrairement à ces hommes que tu fuyais. Il y a encore du boulot que tu t'adaptes au monde extérieur mais chaque rencontre t'apprend un peu plus.
A nouveau tu fais oui de la tête quand il t'explique quoi faire des vêtements que tu as sur le dos. Tu savais que tu ne pourrais pas les garder, cependant tu espérais ne pas à avoir à attendre que les tiennes sèches. Tu veux peut être obligé, enfin pour l'heure, tu l'inclines à nouveau lorsqu'il te souhaite pour bon courage. C'est dans cette position que tu le remercies.
Merci…Merci pour tout monsieur Huang.
Tu attends qu'il sort pour te redresser, sentant un frisson de parcourir. Tu ne t'es jamais retrouvé seul dans une chambre d'hotel, un repas prêt qui doit arriver et rien à faire d'autres. Tu as posé tes yeux sur son livre et un léger sourire a traversé ton visage. C'est pas un si mauvais programme, rester là, au chaud, à lire. C'est ce que tu as fait, lire, manger et lire encore. C'est la nuit qui est tombé dehors qui t'a ramené à la réalité. Tu dois aller travailler, tu t'es donc changé, déposant ses vêtements à l'endroit indiqué. Avant de partir, tu as laissé un petit mot à réception. Rien d'extraordinaire :
Merci pour votre livre, il est envoutant. J'achèterais vos autres œuvres par mes propres moyens. Merci signé YiHaoFIN
@Huang Liwei
Page 2 sur 2 • 1, 2