L'alchimie, trop peu de personnes pouvaient prétendre savoir réellement ce que c'était, on en entendait parler, on savait que des êtres la pratiquait, certains même devenant les petits chiens de l'armée, ce titre et cette garde spéciale. pour beaucoup, on vendait son âme au diable en devant alchimiste d'état, qu'on avait des pouvoirs proches de ceux de dieu. Quelle ignorance. L'alchimie n'avait rien d'un conte de fée, où tout nous était permis. Le principe d'équivalence était la règle essentiel de cet art, pour obtenir quelque chose, il faut sacrifier quelque chose de même valeur. On ne pouvait pas jouer avec des allumettes et penser qu'on pourra remplacer une torche enflammée. L'alchimie semble belle sur papier, mais elle était tellement plus que ça, belle oui mais dangereuse, mortelle parfois. Tout dépendait de quelle façon elle était utilisée. La transmutation avait ses lois et ses interdits. Et Nakyung les avait enfreint, et elle en payait encore le prix à présent. Toutou à la solde de l'armée, monstre, vendue. Elle ne comptait plus les noms qui avait suivi sa décision de rejoindre les rangs des alchimistes d'état. Mais la jeune femme avait besoin de ce statut, de ce qu'elle pouvait faire grâce à cela, Elle avait fait une promesse, ses yeux se posant sur son bras droit, l'automail qui remplaçait le membre disparu, les souvenirs de cette nuit sombre se rappelant à son bon souvenir. Elle avait commis l'interdit. Et son bras avait été le prix à payer pour cette faute. Elle devait s'estimer heureuse probablement, de n'avoir perdu que « ça » cette nuit-là. Une leçon amère qu'elle n'était pas prête d'oublier, et des années après, les remords lui collaient encore à la peau, son bras symbole même de son péché, de cette loi qu'elle avait enfreint. Se relevant, elle sort les dernières notes qu'elle avait réussi à trouver, elle ne pouvait effacer le passé, mais il restait un espoir de retrouver ce qu'elle avait perdu. Un objet légendaire, mythique. Personne n'avait de souvenirs ou de détails suffisamment clairs pour dire si elle existait vraiment, mais elle était au centre même de ce qu'on espérait de l'alchimie. La pierre philosophale. Ses dernières recherchent l'avaient menée à Dublith où il était dit qu'un connaisseur avait des informations précieuses sur cette pierre, et Nakyung ne pouvait pas laisser passer cette chance.

contexte libre:

Etre membre de l’armée était une fierté familiale chez les Yi. Chaque membre se devait d’avoir un poste important au sein de cette armée qui était autant aimée et admirée que crainte et détestée. Jihae lui ne savait pas comment gérer tout ça. Il s’en foutait un peu de l’armée et encore plus de l’alchimie. Pourtant, il était doué, bien plus doué que ses parents. Seulement, il n’avait appris à l’utiliser que parce qu’ils le voulaient, mais maintenant, il ne l’utilisait pas vraiment. Il souhaitait simplement vivre sa vie sans se préoccuper du reste. Mais en plus d’être un membre gradé de l’armée, il était quand même colonel, ses parents avaient décidé de lui mettre une pression de plus. Il devait surveiller Go Nakyung et récupérer la pierre philosophale à sa place. La jeune femme était connue dans l’armée pour avoir enfreint une des règles primordiales de l’alchimie et son bras de métal en était la preuve. Ses recherches ainsi que les questions qu’elle posait avait réussi à attirer l’attention des Yi et après avoir découvert ce qu’elle désirait trouver, avaient décidé de mettre leur fils aîné sur le coup. Jihae avait protesté. Il n’était pas là pour faire du babysitting et encore moins voler des gens. Si elle tenait tant à trouver la pierre philosophale, qu’elle le fasse. Lui, n’en avait rien à carrer. Cependant, malgré ses protestations il avait été obligé de le faire et il se retrouvait devant la porte de la pièce où elle s’était terrée d’après les autres soldats. Il poussa un soupir avant de frapper à la porte et d’entrer. « Bonjour Alchimiste de métal. » dit-il pour simple salutation alors qu’il s’approchait d’elle. Il n’avait aucune expression sur son visage. Il regarda les notes qu’elle avait et avant même qu’elle ne puisse les ranger en cas qu’elle ne veuille pas qu’il sache, il leva la main. « Pas la peine de cacher. Je sais ce que tu cherches. » Il prit place en face de Nakyung et retira ses gants où son cercle de transmutation se trouvait, lui montrant ainsi qu’il n’utiliserait pas l’alchimie contre elle. Même comme ça, elle gardait l’avantage sur lui puisqu’elle n’avait pas besoin de cercle pour utiliser son pouvoir. Lui s’il voulait déchainer ses flammes, il ne le pourrait pas sans ses gants blancs. « Ma famille veut que je te surveille et t’aide pour trouver la pierre philosophale… Et quand tu l’auras trouvé, je devrai te la voler. » Jihae lui révélait totalement la vérité sur le véritable but de la famille Yi. « Avant que tu t’énerves ou n’utilises l’alchimie… Je ne compte pas te la voler. Je me moque de tout ça… Mais elle me serait bien utile pour devenir Führer d’Amestris. » Il eut enfin un sourire, montrant son ambition. « Nous pouvons peut-être nous aider mutuellement… Qu’en dis-tu ? »

Il fallait qu'elle réussisse cette quête, c'était presque même vital pour elle, Nakyung avait sacrifié trop pour s'arrêter et penser qu'elle courrait après un mythe. Un mythe, voilà ce qu'était cette pierre pour tant de monde, des histoires farfelues, que les alchimistes avaient inventé pour se faire passer pour supérieur, pour des élus de Dieu. Ils avaient des connaissances et des pouvoirs qui surpassaient le reste de la population. Était-ce pour cela qu'ils étaient aussi peu nombreux ? Qu'ils étaient considérés presque comme des monstres même ? L'inconnu avait toujours fait peur après tout. Et la situation de la jeune femme était pire, parce qu'elle avait rejoint le groupe dit « élite » de l'armée, cela ne jouait pas réellement sa faveur, mais elle s'en moquait, on pouvait bien raconter ce qu'on voulait sur elle, sur son passé ou qu'elle était un chien à la solde des dirigeants de ce pays. Tout ce qui lui comptait, c'était de trouver ce qu'elle cherchait. Elle en avait fait la promesse, à ceux qu'elle avait perdu, à ceux qu'elle avait laissé pour partir. Elle ne les reverrait pas avant de l'avoir trouvé, qui sait combien d'année encore il lui reste à parcourir ce pays en long, en large et en travers avant de voir le bout du tunnel ? Elle savait qu'elle attirait l'attention, de par son bras pour commencer, et ses questions ne devaient pas être des plus discrètes, et le nombre d'heures qu'elle avait passé dans les bibliothèques officielles aussi. C'était ça qui l'avait amenée ici aujourd'hui, un alchimiste qui était censé avoir des connaissances sur le sujet, peut-être même savait-il comment la trouver ou la préparer, hors de question qu'elle laisse passer cette chance inespérée, c'était peut-être trop beau pour être vrai, mais qu'avait-elle encore à perdre ? Un bruit qui attire son attention, et la voilà qui se tourne vers le nouvel arrivant, yeux se plissant par méfiance. « Qu'est-ce que vous faites là, Colonel Yi ? » Bien trop sur ses gardes pour se montrer polie, elle se racle la gorge avant de se tourner correctement vers lui, cherchant à dissimuler ce qu'elle avait avec elle. « Quelle impolitesse de ma part, bonjour. » Elle finit par dire, ses yeux ne quittant pas ceux de l'homme, et elle avait raison de se méfier, car ses paroles ne font que confirmer qu'il est là pour jouer au fouineur. Pire même quand il continue sur sa lancée et qu'il lui avoue sans détour ce qui était attendu de lui. Pensait-il qu'elle allait lui faire confiance parce qu'il lui disait ça ? Au contraire, elle rassemble ses documents pour les mettre à l'abri dans son sac. « Charmant, je vois que c'est de coutume familiale alors de se mêler de ce qui vous regarde pas. Qu'est-ce que votre famille en ferait de cette pierre même, n'êtes-vous pas suffisamment puissant. » Ce n'était même pas une question, elle avait craché ses derniers mots avec mépris. « Vous croyez que je vais vous faire confiance après ce que vous venez de dire, je suis peut-être plus jeune que vous, mais pas stupide. » Elle faisait peut-être partie de l'armée, mais c'était un choix purement stratégique, pas par passion pour le pouvoir et la politique.

La pression que lui mettait sa famille était telle que Jihae ne savait plus où donner de la tête. Colonel a un très jeune âge par rapport aux autres gradés de l’armée, il avait du mal à trouver sa place et surtout à vivre avec les attentes de ses parents. Ils avaient découvert, il ne savait comment, que Nakyung, l’Alchimiste de métal avait des pistes sur la pierre philosophale et ils la voulaient pour eux. Cependant, Jihae était totalement contre cette idée. Il connaissait assez sa famille pour savoir qu’ils ne l’utiliseraient pas à bon escient. Alors, il lui fallait un plan, une façon de contrer tout ça et en même temps de ne pas les laisser penser qu’il les doublait. Si au début, il avait protesté parce qu‘il ne souhaitait pas faire de babysitting, maintenant, il s’était mis en tête d’aider Nakyung contre ses parents. Le croirait-elle ? Ce n’était pas sûr mais au moins, il ne lui mentait pas sur ses intentions. Lui tout ce qu’il voulait c‘était devenir Führer. Le reste, il s’en moquait bien. Il était bien trop ambitieux pour sa famille. Il poussa donc la porte de la pièce où elle se trouvait et la salua. Sa réaction ne se fit pas attendre et malgré tout, il grimaça devant son impolitesse. Elle était peut-être jeune, mais elle devait le respect à ses aînés et aux gradés et ce même si elle ne les appréciait pas. Combien de fois Jihae avait du courber l’échine pour montrer son respect à des personnes qui ne lui donnaient qu’une seule envie, les brûler grâce à son alchimie. De ce fait, il attendait la même chose des recrues les plus jeunes et ce même si elles n’étaient pas encore bien formées au fonctionnement de l’armée. Heureusement, elle se rattrapa et Jihae hocha simplement la tête avant de lui expliquer la raison de sa présence dans ces lieux. Un sourire s’afficha quand la jeune femme réagit à ses propos et un rire jaune s’échappa de ses lèvres alors qu’elle continua. « Tu penses vraiment que ma famille me parle de leurs projets pour la pierre ? Je ne savais même pas que tu la cherchais avant qu’ils ne me demandent de te surveiller et t’aider avant de la voler. » Il était honnête. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait avant qu’ils ne lui donnent l’ordre de faire ce qu’ils voulaient. « Le pouvoir et la puissance sont bien des caractéristiques de la famille Yi. Mais quand tu en as énormément, tu en veux toujours plus, parce que tu n’en as jamais assez. » Et c’était vrai dans sa famille. Ils étaient tous plus puissants les uns que les autres, mais ils en voulaient toujours plus. Jihae s’était toujours senti à l’écart dans cette famille, parce qu’il ne poursuivait pas le même but qu’eux. Non lui voulait simplement le pouvoir pour rétablir une égalité entre les habitants de Amestris et le combo armée/alchimistes. Ces derniers avaient bien trop de pouvoirs et ça ne lui convenait pas vraiment. C’était pour cette raison qu’il souhaitait plus que tout devenir Führer. « Je sais que tu n’as accepté d’entrer dans l’armée que pour servir tes propres intérêts et personne ne peut te blâmer pour ça ! Mais je suis comme toi. Je ne suis que mes propres intérêts. Je ne cherche pas le pouvoir absolu, je veux simplement l’égalité pour toutes les personnes. » C’était utopique, il le savait. Mais Jihae l’avait toujours été. Il désirait un monde plus juste pour tout le monde et pas seulement pour ceux qui étaient dans l’armée, avait de l’argent ou était alchimiste.

Il y avait des jours où parfois elle avait envie de tout arrêter, de retourner auprès des siens, de son village et ceux qu'elle avait laissé derrière pour partir à la recherche de cette légende. Mais ce serait se trahir, et comme cracher sur ce qu'elle avait perdu, ce qu'elle avait sacrifié en voulant se prendre pour plus qu'elle ne l'était, en pensant qu'elle réussirait là où tellement d'alchimistes avaient échoués. Elle avait voulu jouer avec le feu, elle s'en était brûlé les ailes et maintenant elle voulait, elle se devait de réparer ses bêtises. Sauf que Nakyung savait qu'elle n'était pas la seule sur le dossier en question, cette quête promettait monts et merveilles à celui qui arriverait à mettre la main sur la pierre, ou arriverait à la créer, n'importe qui en quête de pouvoir et de gloire - ou d'argent aussi c'était une bonne option - voulait se retrouver en sa possession. Et les hauts placés de l'armée n'étaient pas étrangers à cette recherche du Saint Graal, sa méfiance n'avait fait que se décupler depuis l'arrivée du Colonel Yi à ses côtés, le regardant avec un dédain non caché et un manque de politesse qui clairement lui attirera des ennuis à un moment ou à un autre, mais Nakyung n'avait jamais été très douée avec le respect des règles, ou de ses aînés. Combien de fois on avait pu la menacer de lui retirer ses privilèges et sa place au sein des alchimistes d'État  si elle ne savait pas fermer sa bouche devant les bonnes personnes, et se comporter comme un gentil toutou. Et ce qu'il lui dévoila ne fit que la convaincre qu'elle ne pouvait pas lui faire confiance, sa famille était de mauvais augures pour ses propres plans, et il n'était pas arrivé là où il était pour rien. « Comme quoi, j'ai bien raison de me méfier de vous. Vous pensez vraiment que je vais vous croire alors que votre famille vous a expressément demander de me voler ce que je recherche depuis des années ? » Elle crache presque avec animosité. « Ils ne sont même pas alchimistes, ils ne comprendront rien à ce que cette pierre peut faire. » Et avec leurs ambitions, ce serait trop dangereux de la laisser entre vos mains. Ces fortunes, ils en voulaient toujours plus sans en mesurer les conséquences ! « Il faudra qu'ils passent leur tour, hors de question qu'ils mettent la main dessus. » Elle plisse les yeux dans sa direction, croisant les bras contre sa poitrine, le métal de son bras droit heurtant la montre qu'elle portait à la ceinture. Elle se renferme un peu plus sur elle-même quand il parle à voix haute de ses motivations à elle et que c'était de même pour lui. Elle ne pouvait nier qu'il faisait mouche sur ce point, mais elle ne lui dirait pas à voix haute. Plutôt mourir que de reconnaître qu'il avait raison, il en prendrait trop de plaisir. « Vous savez que cela semble trop beau pour être pour quelqu'un qui est devenu Colonel à votre âge ? » Elle hausse un sourcil, l'étudiant longuement de haut en bas. Nakyung n'avait jamais eu de bonnes expériences avec les fonctionnaires de l'armée, ce n'était pas le cas avant son arrivée et encore moins depuis qu'elle avait rejoint leurs rangs. « Pourquoi ne pas faire machine arrière et expliquer à vos chers parents que vous ne m'avez jamais vu, je transforme une vieille breloque en ce dont vous avez besoin et on en parle plus. » Elle n'avais pas besoin d'avoir quelqu'un dans ses pattes, et surtout pas lui.

Jihae ne voulait pas être là. Il était colonel dans l’armée. Il avait des choses bien plus importantes à faire que de babysitter une gamine qui n’était dans l’armée que pour trouver la pierre philosophale et qui avait joué avec les lois de l’alchimie. Il n’aimait pas vraiment la jeune femme mais il n’était pas non plus hostile à son égard. C’était plus de l’indifférence qu’autre chose. Le jeune homme lui révéla donc ce que ses parents avaient décidé pour lui et la réaction de Nakyung ne se fit pas attendre. Jihae haussa les épaules aux mots de cette dernière. Il comprenait sa méfiance et en même temps, elle lui paraissait futile. « Tu crois vraiment que je t’aurais révélé le plan de ma famille si j’avais vraiment l’intention de leur remettre la pierre ? Tu l’as dit toi-même, ils ne sont pas alchimistes. Je ne sais même pas pourquoi ils la veulent. Mais ils ne l’auront pas. » Jihae était catégorique là-dessus. Il n’avait aucune idée de la raison qui les poussaient à vouloir s’emparer de cet artefact mais il était hors de question qu’il leur donne. Alors, il préférait aider Nakyung, quitte à paraître encore plus louche à ses yeux. « Justement, ils ne passeront pas leur tour. Si ce n’est pas moi à tes côtés ce sera quelqu’un d’autre… Et je ne suis pas sûr que cette personne soit aussi aimable avec toi que je ne le suis. » Le jeune homme était le seul alchimiste de sa famille, mais ils étaient tous dans l’armée et même si la gamine était douée, elle ne pourrait pas venir à bout de plusieurs personnes qui l’attaqueraient en même temps et utiliseraient des armes à feu. Elle allait devoir faire un choix. Soit elle acceptait que ce soit lui, soit elle devrait se battre contre les gens de sa famille. Les Yi se foutaient bien d’avoir des dommages collatéraux tant qu’ils atteignaient leur but. Pour ça, Jihae leur était complètement différent. Comme il l’expliquait à Nakyung, il servait ses propres intérêts, mais ne souhaitait pas écraser les autres sur son passage. Ce n’était pas sa philosophie de vie et ça ne le serait jamais. Il soupira quand elle reprit la parole, levant les yeux au ciel en même temps. « Crois ce que tu veux Alchimiste de métal, ça m’est bien égal. Nous avons tous les deux des intérêts et des buts différents. Je t’offre juste mon aide pour que tu puisse atteindre le tien plus rapidement et que ça puisse servir mes intérêts à moi aussi. Je ne suis pas aussi noir que tu le penses ni même aussi blanc que tu penses que j’essaie de te faire croire. Cette vision manichéenne me concernant est totalement erronée. » Il n’était pas le monstre qu’elle pensait qu’il était à cause de sa famille et sa réputation, mais il n’était pas non plus un ange. Jihae était un être qui vacillait entre les deux côtés du bien et du mal, allant de l’un à l’autre quand ça l’arrangeait. Il n’était cependant, pas quelqu’un qui s’amusait intentionnellement du malheur des autres et surtout, il ne donnait jamais la mort si ce n’était pas absolument nécessaire. Nakyung reprit alors la parole et il fronça les sourcils avant de se mettre à rire. « Vraiment, c’est la chose la plus stupide qui soit sortie de ta bouche depuis ton arrivée dans l’armée. Je te pensais bien plus intelligente que ça Nakyung. » Il s’approcha alors et s’installa en face d’elle, croisant les bras sur ses genoux eux aussi croisés. « Je ne compte pas partir d’ici avant que tu n’aies accepté. Parce que crois moi qu’une fausse pierre philosophale ne leur conviendra pas et que même si je ne doute pas de tes pouvoirs... » Il fallait dire qu’elle était plus forte que lui sur ce côté là. « Je ne pense pas que tu arrives à les duper assez longtemps pour trouver la vraie et t’en servir ! Alors, accepte que je t’assiste. » Jihae sourit avant de se pencher vers elle comme pour lui faire une confidence. « J’ai le pouvoir de mon rang pour te garantir l’accès à toutes les zones géographiques du pays… Mais également tous les dossiers top secrets où tu pourrais trouver les informations que tu cherches… C’est tout bénef pour toi. »

Le problème quand vous savez que ce que vous cherchez est convoité par une majeure partie du Haut Conseil de l'État, c'est que vous commencez à être méfiant, jugeant les personnalités à qui vous avez affaire, Nakyung ne dérogeait pas à la règle, loin de là. C'était même probablement pire dans son cas, parce qu'elle avait conscience du pouvoir qu'abritait ce trésor, elle l'avait étudié, elle n'en connaissait pas la composition exacte, aucun des écrits qu'elle avait pu avoir sous la main n'en dévoilaient réellement les secrets. Un mystère, une quête d'une vie pour certains même, on mourrait avant d'avoir pu mettre la main dessus, pour d'autres c'était un mythe, un conte pour enfants. Nakyung sera celle qui la retrouvera, ça ne pouvait en être autrement. Alors le fait qu'un membre de l'armée, et lui en particulier se joigne à elle comme si elle était une bombe à surveiller, ça l'emmerdait profondément. Il ne devait pas être plus ravi qu'elle d'être ici, et pourtant, il n'avait pas su dire non. Et c'était elle le petit chien de l'État ? « Avec vous, on ne sait jamais, l'armée a des plans tous aussi secrets et dangereux. » Elle répond dans une grimace qu'elle peine à cacher, elle ne savait pas si elle devait le croire ou pas, même si il avait dévoilé les plans de sa famille, si c'était bien le cas, Nakyung ne se reposait jamais sur autrui, ce qui avait causé sa chute et tout ce qui avait suivi. « Les puissants se croient toujours au dessus des autres, ces familles ont déjà tout ce qu'elles pourraient rêver, à quoi bon marcher sur les terres des autres, ça ne les conduira qu'à leur perte. » Ils ne savaient pas dans quoi ils s'embarquaient, Nakyung si, ou du moins si elle devait être honnête elle n'en avait qu'une idée, mais elle avait étudié la pierre, ces pouvoirs et les risques, elle était bien plus capable et méritante que ces riches qui envoyaient des hommes à leur place. Ils ne voulaient que les avantages, sans lever le petit doigt. Beaucoup disaient que la jeune femme avait une haute opinion d'elle-même, ils n'avaient pas tord, elle se croyait supérieure en ce qui concernait l'alchimie et le fait qu'elle ait réussi à obtenir cet emblème à un si jeune âge n'avait fait que prouver son talent et sa détermination, mais Nakyung restait une enfant qui avait vécu des drames qui l'avaient transformée. Elle avait commis l'interdit et pour cela, et pour avoir survécu, oui elle se sentait éternelle, invincible presque, elle avait frôlé la mort, sûrement que ça aidait à booster l'ego. Jetant un regard de travers au Colonel, Nakyung le laisse parler, toute façon est-ce qu'elle avait un autre choix ? Elle savait comment il était, quand il avait un but, il s'y accrochait, en ce point ils étaient si similaires. Elle ne répond même pas à son long monologue, croisant les contre elle, relevant les bords de son manteau, sa montre brillant à sa ceinture, elle n'avait pas d'autres échappatoires, maintenant qu'il était là, se débarrasser de lui serait bien trop contraignant, et le meurtre ne faisait pas parti de ses habitudes. Quoi qu'on puisse penser d'elle. « Et vous pensez qu'en m'insultant ça va me faire accepter votre aide plus facilement, peut-être que le plus idiot de nous deux, ce n'est pas moi finalement. » Elle hausse un sourcil, levant les yeux au ciel. Politesse, Nakyung. Mais le Colonel était têtu, sûrement autant qu'elle, c'était un combat de volonté, et Nakyung pesait le pour et le contre, elle ne lui faisait pas confiance, mais il avait sur un point. Si ce n'était pas lui, un autre prendra sa place et ainsi de suite. Et il était malin, sa dernière phrase titillant immédiatement l'intérêt de la jeune femme. Espèce de... Elle pince ses lèvres, yeux plissés dans sa direction, l'offre était bien trop tentante, et elle en cherchait les pièges. « Je ne sais pas, c'est tentant, vraiment, mais vous le savez, dans ce milieu, on ne peut pas faire confiance à n'importe qui. » Elle souffle, l'armée, c'était comme la jungle, il n'y avait que des prédateurs attendant le moindre signe de faiblesse pour attaquer. « Et vous savez aussi bien que moi, qu'en alchimie, le principe d'équivalence est primordial. Vous me proposez tout ça, mais qu'est-ce que vous allez demander de moi ? » Elle n'était pas naïve pour sauter à corps perdu dans cette alliance.

La jeune femme était complètement méfiante et hermétique à toute aide de l’extérieur. Jihae pouvait le comprendre et en même temps, il avait envie de l’étrangler en la secouant pour qu’elle accepte qu’il lui porte assistance. Il le comprenait parce que dans la situation inverse, il aurait très certainement envoyé chier toute personne qui aurait tenté de s’imposer dans sa quête et il aurait bien évidemment été moins patient et poli que Nakyung. Néanmoins, le fait qu’il lui ait révélé le plan de ses parents ainsi que son envie de les doubler pour ne pas qu’ils arrivent à leurs fins, aurait dû suffire à la faire changer d’avis. Seulement, ce n’était le cas et la jeune femme s’obstinait à refuser toute aide et plus ils parlaient ensemble et plus il comprenait qu’en plus de ne pas vouloir d’assistance, c’était surtout la sienne qui lui posait problème. « Je ne peux qu’être d’accord avec ce que tu dis. L’armée est dangereuse tout comme les familles puissantes. Mais justement je veux mettre un terme à tout ça. » Jihae ne lui dirait pas comment il comptait procéder, du moins pas pour le moment. Si elle n’avait pas complètement confiance en lui, il ne pouvait pas lui faire confiance non plus. Cette réciprocité n’était pas encore présente et elle ne le serait sûrement pas tant que les deux essayaient de montrer qui avait la plus grosse. C’était un jeu de pouvoir, un jeu que Jihae était certain de pouvoir gagner malgré tout. Parce qu’il était Colonel et que comparée à lui, Nakyung n’était qu’un pauvre soldat. Le Colonel Yi ne put s‘empêcher de traiter de stupide la remarque que la jeune femme fit en proposant de créer une fausse pierre philosophale. Comme si sa famille tomberait dans le panneau. Ils n’étaient peut-être pas alchimistes et mettraient du temps à se rendre compte de la supercherie, mais les talents innés de Nakyung pour l’alchimie ne seraient pas assez puissants pour les tromper bien longtemps. Sa réaction ne se fit pas attendre et un sourire amusé s’afficha sur les lèvres du plus vieux.« J’ai dit que ton idée était stupide, ça ne sous-entendait pas que c’était ton cas. » Bon il l’avait plus ou moins dit que c’était le cas puisqu’il la pensait plus intelligente mais ce n’était pas parce qu’elle était idiote. C’était simplement que ce qu’elle avait proposé ne passerait pas auprès de ses parents. Il continua donc de lui expliquer que leur alliance pourrait leur être bénéfique à tous les deux. Lui pourrait lui donner accès à plein d’endroits où elle n’avait pas d’autorisation de pénétrer et de documents qu’elle ne possédait pas encore. C’était une proposition alléchante il le savait. Jihae voyait les rouages de l’esprit de la jeune femme tourner et son sourire s’agrandit encore plus quand elle reprit la parole. Une nouvelle fois, elle n’avait pas tort. Malgré le fait que c’était tentant, elle ne pouvait pas lui faire confiance. Il le comprenait totalement et allait lui répondre quand elle continua. Cette fois-ci, ce fut un rire franc qui passa la barrière de ses lippes. « Je l’ai toujours dit autour de moi, tu es très intelligente Alchimiste de métal. » Ce n’était même pas pour la flatter parce qu’il se doutait que ça ne lui ferait ni chaud ni froid et que ça n’aiderait certainement pas son but de lui porter assistance dans sa quête. « Ça va te paraitre idiot ce que je vais te dire et tu peux me croire ou non, mais c’est la vérité. » Jihae lança un regard autour de lui pour vérifier qu’ils étaient bien seuls. Il se rapprocha d’elle pour qu’elle soit la seule à l’entendre en cas des micros aient été placés dans cette pièce. « Je ne cherche pas à avoir plus de pouvoir que tout le monde. L’armée est corrompue ainsi que nos puissants. Je veux simplement réformer tout ça. C’est pour ça que je suis entré dans l’armée, pour le faire de l’intérieur. » Il se recula pour planter son regard dans celui de Nakyung. Est-ce qu’elle le croirait ? Ce n’était pas sûr mais tant pis, il lui avait dit la raison pour laquelle il voulait l’aider. « Je t’aide à trouver la pierre. Tu fais ce que t’as à faire avec, je t’en empêcherai pas… Mais ensuite je la détruis et je réforme notre société. » C’était aussi simple que bonjour et sûrement utopique. Néanmoins, Jihae y croyait. Il voulait que le monde soit plus équitable et que toute personne puisse avoir les mêmes chances qu’importe qu’ils soient dotés de prédispositions pour l'alchimie ou non. « Alors, tu me laisses te donner un coup de main ? Ou je laisse quelqu’un d’autre prendre ma place et être bien plus insistant et violent voire même menaçant... » Parce que si lui était venu de front pour lui proposer de l’aide, lui révélant par la même occasion le plan de sa famille, d’autres s’en prendraient aux personnes qu’elle aimait et ne seraient pas aussi clémentes.

Nakyung avait du mal à le croire, pourtant il était bien là, il lui proposait même son aide - mais il y avait quelque chose, un bout d'elle qui n'arrivait à faire confiance à personne après ce qu'elle avait vécu, après tous ce qu'il s'était passé pour faire confiance aveuglément à la première personne qui venait lui proposer de soutenir sa quête, de devenir un allié dans celle-ci et surtout quand cette personne était un colonel de l'armée, et qu'il venait d'expliquer très clairement que sa famille cherchait à s'emparer de ce que la brune convoitait depuis tant d'années. Les grosses fortunes se pensaient vraiment au dessus de tout, qu'est-ce que ça pourrait leur apporter ? À part servir leurs intérêts égoïstes et leur recherche de l'ultime pouvoir. Certains pourraient retorquer à la jeune alchimiste qu'elle aussi était partie en quête de la pierre philosophale pour son propre bien, mais en aucun cas elle ne la voulait pour asseoir un quelconque sentiment de domination et de puissance sur les autres. « Eh bien, on peut dire que vous avez du pain sur la planche, mais quel projet Colonel, je vous admire presque. » Elle devrait arrêter, à chercher la petite bête Nakyung allait finir par trouver la grosse, et c'était pas le but, quoi qu'elle puisse dire, au fond avoir un colonel de l'armée en tant qu'allié, c'était pas rien. Il avait beaucoup de relations et des accès que la jeune femme rêverait de pouvoir avoir, comme il l'avait si bien souligné plus tôt, notamment les bibliothèques protégées, et qui pourraient lui apporter bien plus que ce qu'elle avait pu se mettre sous la main jusqu'à présent. Sois gentille, tu as besoin de lui comme lui de toi, elle se répète mentalement, comme pour se faire à l'idée. Que ce n'était pas un piège, qu'il avait tout autant à y gagner qu'elle. Haussant un sourcil à ses mots, elle pince les lèvres, pas certaine réellement de ce qu'il avançait mais soit, elle n'allait pas chercher à le provoquer un peu plus, ils continueraient de tourner en rond, sauf qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Cette quête, ils n'étaient pas les seuls dessus, sur ce point Jihae n'avait pas tord. « Bref, passons. » Elle soupire, toujours méfiante, mais elle décida d'entrer dans le vif du sujet, elle n'était pas naïve, lui non plus, si il acceptait de l'aider c'était parce qu'il avait quelque chose à y gagner également de son côté. Le principe d'équivalence comme elle lui rappelle, c'était une règle sacrée chez les alchimistes, il le savait, lui plus que quiconque à quel point elle était importante, quand bien même Nakyung avait bafoué les autres serments des alchimistes, ce qui l'avait conduite ici. Elle avait appris de ses erreurs, maintenant elle devait les réparer, pour elle, pour ses proches, pour son village. Léger sourire qui vient étirer ses lèvres, mais il n'atteint pas son regard sombre, toujours posé sur le colonel, attendant patiemment ce qu'il allait ajouter, ce que Jihae allait bien vouloir lui révéler. Si ils devaient faire équipe, il fallait qu'ils soient sur un pied d'égalité. « Vous venez de m'avouer que vous préfériez m'aider que suivre les plans de votre famille, en terme d'idiotie je pense que c'est déjà beaucoup. » Elle interjette soudainement, avant de se pincer la joue, elle disait pas ça pour le vexer, mais bon certains pourraient voir ça comme une trahison. Levant la main comme pour lui dire pardon, elle le laisse continuer, son regard changeant au fur et à mesure qu'il lui expliquait ce qu'il avait en tête, quelque chose de totalement à l'opposé de ce Nakyung aurait pu penser, mais sa vision de l'armée était négative depuis des lunes, ça n'était pas très objectif. Jihae avait une vision, et ça elle ne s'y était pas attendue. « Oh. » Elle se contente de murmurer, mais si elle grimaça à l'idée qu'il détruise la pierre, dans un sens c'était peut-être la meilleure des solutions, un mythe devait rester un mythe, elle était sacrée mais dangereuse. « Vous n'allez pas vous que faire des amis, détruire la pierre, certains voudront votre tête rien que pour avoir émis cette idée. » Les autres alchimistes n'allaient sûrement pas voir ça d'un bon oeil. Mais ses idées, sa vision, Nakyung ne pouvait nier qu'une nouvelle admiration était née, elle le voyait sous un nouveau jour, ça n'enlèverait pas sa méfiance pas totalement, mais ce serait idiot de refuser. « Vous savez quoi, vous êtes sûrement aussi fêlé que moi, je marche. » Était-ce une bonne idée ? Nakyung l'ignorait mais il avait raison sur un point, il était sûrement mieux que les autres qui allaient se lancer à leur poursuite.

Un sourire amusé s’afficha sur les lèvres de Jihae aux propos de Nakyung. « Si je ne sentais pas autant d’ironie dans tes paroles Alchimiste de métal, je pourrais presque y croire… » Puis comme son supérieur, la jeune femme avait utilisé le mot presque. Ce qui signifiait qu’elle ne l’admirait pas vraiment. Elle avait peut-être une once d'admiration pour lui à cause de ses pouvoirs et encore. Elle était bien plus douée que lui puisqu’elle pouvait les utiliser sans même avoir recours à un cercle de transmutation alors que le sien était sur les gants qu’il avait enlevé en la voyant, espérant la mettre en confiance. Vu qu’il ne pouvait plus utiliser l’alchimie, il pensait, peut-être naïvement, qu’elle ne serait pas aussi méfiante qu’elle l’était. « Et sinon, effectivement, j’ai du travail. Mais ça n’en sera que plus jouissif quand j’aurai réussi. » Parce que Jihae comptait bien réformer l’armée et la société et tentait de la rendre meilleure, de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Il n’y aurait plus de forts et de faibles, juste des gens et simplement des humains. Néanmoins, ça ne fonctionnerait pas si Nakyung ne souhaitait pas travailler avec lui. Il ne lui faisait pas forcément entièrement confiance non plus, mais il se disait qu’à deux, ils iraient plus vite pour trouver la pierre et seraient plus forts. Elle était quand même assez soupçonneuse et il finit par lui révéler la vérité sur les plans de sa famille ainsi que ses propres desseins. Lui savait bien qu'elle cherchait à réparer ses erreurs passées. Il en était persuadé. La jeune femme n’était pas assez stupidde pour recommencer avec la pierre et s’amuser à défier les lois de l’Alchimie. Elle avait trop perdu la première fois, elle ne recommencera sûrement pas. Jihae haussa les épaules quand elle reprit la parole. « Tu ne feras pas confiance tant que je ne t’aurai pas dit la vérité. Donc autant le faire non ? Comme ça, pas besoin d’avoir peur que je me retourne contre toi. » Néanmoins, il n’avait pas encore mentionné le fait qu’il souhaitait détruire la pierre philosophale. Une fois utilisée par l’Alchimiste de métal, elle n’aurait plus aucune valeur à leurs yeux et il mettrait un terme à son utilisation. Trop de personnes la recherchaient, trop de personnes souhaitaient s’en emparer à des fins personnelles qui mettraient en péril la vie de trop de gens. Jihae la détruirait avant que ça n’arrive. Il vit le regard de Nakyung changer à la mention de ses propres aspirations et un léger sourire s’empara des lèvres du plus vieux. « Je ne cherche pas à me faire des amis Nakyung. Je veux juste arrêter que les gens la cherchent et surtout s’ils la trouvent s‘en servent pour nuire à autrui. C’est une vision très utopiste, je le sais. Mais c’est la mienne. » Y arriverait-il ? Ça, c’était une autre question. De toute façon, pour le moment, ce n’était pas d’actualité. Jihae n’avait pas encore réussi à ce que la jeune femme accepte son aide et encore moins lui fasse confiance. Il eut un rire quand elle finit par le faire à cause de ce qu’elle dit. « T’as de la chance que ce soit moi à qui tu dis ça… Un autre, et on t’aurait probablement remis à ta place. » Néanmoins, la jeune femme était un électron libre de l’armée. Elle ne semblait pas être impactée par ce qui se passait à l’intérieur, comme si elle s’en moquait un peu. Jihae prit alors place en face d’elle et remit ses gants. Il devait être prêt à réagir à tout instant et il ne les avait enlevés que pour la mettre en confiance. Maintenant que Nakyung avait accepté son aide, il n’avait plus de raison d’être si vulnérable par rapport à elle. De toute façon, elle était bien plus rapide que lui pour utiliser l’alchimie. Le colonel n’allait donc pas tenter le diable. « Bon dis moi ce que t’as déjà ! J’ai personnellement entendu de ma famille qu’elle était au Nord et qu’une connaissance à eux avait d’autres informations. Mais je sais pas si on peut réellement se fier à ce genre d’informations. Encore moins quand ça concerne ma famille. » Jihae était sincère avec elle et en lui révélant une information qu’il avait, il se disait qu’elle pourrait lui en donner en retour. Principe d’équivalence à son paroxysme.