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Safe Haven ft. Tran Liên
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Safe Haven ft. Tran Liên | Mer 7 Avr - 20:42 Citer EditerSupprimer
— Comme Yeo Sang était moins présent dernièrement pour effectuer les nombreuses tâches qui faisaient pourtant partie de l'entente, King s'emportait contre lui encore plus facilement. L'étudiant longeait les murs pour éviter de le croiser et ne rentrait que très tard en espérant que ce dernier soit déjà au lit, seul ou accompagné. Il n'avait cependant pas réussit à l'éviter ce jour-là et c'est en voyant son regard noir qu'il sait qu'il ne s'en sortirait pas si facilement ce jour-là. Il déglutit au moment même où l'autre homme s'avance vers lui et, au risque de le mettre encore plus en colère, il décide de s'enfuir.
Yeo Sang ne prend même pas la peine de mettre ses chaussures, il pousse la porte en lançant une excuse banale sans oser se retourner une seule fois. Il devra gérer la colère de King à un autre moment mais pour l'instant, il vaut mieux prendre ses jambes à son cou pour éviter qu'il ne lui fasse la peau. Qui sait, avec un peu de chance, il se sera sans doute calmer. Il a pourtant l'impression que celui qu'il respecte malgré tout tentera de le retrouver pour lui rapeller leur entente. Les premiers endroits qu'il cherchera seront sans doute le campus et l'hôpital. Yeo Sang parcourt donc les rues de Gangnam à la recherche du dernier lieu dans lequel King le trouverait et repère finalement une gallerie d'art.
Sans réfléchir, le jeune homme traverse la porte vitrée et quelques regards curieux se posent sur lui. Il faut dire que la clientèle est sophistiquée et qu'il détonne avec ses chaussettes trouées et ses airs d'étudiants perdus. Embarrassé, il fait mine d'observer les toiles alors qu'il n'a qu'une envie; disparaître dans un trou prêt à mourir de honte. À choisir, c'était peut-être mieux de mourir entre les mains de King.
| | safe haven ; tran liên |
— Comme Yeo Sang était moins présent dernièrement pour effectuer les nombreuses tâches qui faisaient pourtant partie de l'entente, King s'emportait contre lui encore plus facilement. L'étudiant longeait les murs pour éviter de le croiser et ne rentrait que très tard en espérant que ce dernier soit déjà au lit, seul ou accompagné. Il n'avait cependant pas réussit à l'éviter ce jour-là et c'est en voyant son regard noir qu'il sait qu'il ne s'en sortirait pas si facilement ce jour-là. Il déglutit au moment même où l'autre homme s'avance vers lui et, au risque de le mettre encore plus en colère, il décide de s'enfuir.
Yeo Sang ne prend même pas la peine de mettre ses chaussures, il pousse la porte en lançant une excuse banale sans oser se retourner une seule fois. Il devra gérer la colère de King à un autre moment mais pour l'instant, il vaut mieux prendre ses jambes à son cou pour éviter qu'il ne lui fasse la peau. Qui sait, avec un peu de chance, il se sera sans doute calmer. Il a pourtant l'impression que celui qu'il respecte malgré tout tentera de le retrouver pour lui rapeller leur entente. Les premiers endroits qu'il cherchera seront sans doute le campus et l'hôpital. Yeo Sang parcourt donc les rues de Gangnam à la recherche du dernier lieu dans lequel King le trouverait et repère finalement une gallerie d'art.
Sans réfléchir, le jeune homme traverse la porte vitrée et quelques regards curieux se posent sur lui. Il faut dire que la clientèle est sophistiquée et qu'il détonne avec ses chaussettes trouées et ses airs d'étudiants perdus. Embarrassé, il fait mine d'observer les toiles alors qu'il n'a qu'une envie; disparaître dans un trou prêt à mourir de honte. À choisir, c'était peut-être mieux de mourir entre les mains de King.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Sam 10 Avr - 16:37 Citer EditerSupprimer
Tournant une nouvelle page du magazine qu’elle feuilletait, Liên leva le regard et jeta un rapide coup d’œil à la salle d’accueil de la galerie. C’était relativement calme pour un jour comme celui-ci et c’était tant mieux car la jeune femme pouvait souffler pour une fois. Cela faisait quelques semaines qu’elle n’avait pu avoir de réelle pause et enchaînait les heures supplémentaires alors que l’autre personne qui devait la remplacer dans lors que ses jours de repos était en arrêt maladie. Forcément, son patron n’avait pas jugé nécessaire de trouver un remplaçant et avait préféré exploiter la vietnamienne qui ne râlait que rarement, car de toute manière, elle adorait son travail. Ce n’était pas faux, cependant elle l’apprécierait d’avantage si elle pouvait être traitée comme une humaine digne de ce nom. Mais ce serait trop demandé pour ce misogyne qu’elle avait comme patron. Elle referma le magazine, prête à faire son tour régulier pour vérifier si tout se passait bien dans sa modeste galerie. Elle voyait par la même occasion les visiteurs réguliers et moins réguliers, des têtes qu’elle connaissait par cœur et qu’elle salua dans un grand sourire et d’autres têtes inconnues pour lesquelles elle offrit un plus large sourire encore. Seulement, il fallut que ce soit lorsqu’elle était au fond de la galerie qu’elle entende du chahut à l’entrée. Rapidement, la jeune femme fit demi-tour sur ses talons hauts et se dirigea vers la source du bruit en question. Des murmures s’élevaient entre les murs alors que les visiteurs parlaient entre eux, tout en jetant des regards sur l’énergumène qui venait de pénétrer la galerie dans un état qui montrait clairement qu’il ne faisait pas partie du milieu élitiste. Surtout, ce qui inquiétait Liên était cette manière d’être un simple visiteur et alors qu’elle donnait des regards rassurants aux autres personnes présentes, la jeune femme s’avança à hauteur de l’inconnu. « Excusez-moi. Je crois qu’il vous manque des chaussures. » Dit-elle dans un sourire qui se voulait doux et rassurant. Elle n’allait pas le mettre à la porte simplement car il ne respectait pas les codes de la haute société, au contraire. « J’en ai peut-être à l’arrière, venez. » Elle tentait de calmer l’angoisse qui régnait chez les autres visiteurs, bien trop fermés d’esprit pour comprendre que tout le monde n’était pas forcément aussi riche qu’eux et pouvaient avoir des problèmes. Alors Liên invita l’inconnu à le suite jusqu’à passer une porte dont seul le personnel avait accès et l’invita à s’asseoir sur une chaise non loin. « Qu’est-ce qui t’arrive petit. »
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Mar 13 Avr - 1:56 Citer EditerSupprimer
— Yeo Sang fixait le sol, incapable d'affronter les regards curieux posés sur lui. Il n'avait qu'à patienter, cinq minutes tout au plus, le temps de s'assurer que King avait cessé de le suivre. À réfléchir, pourtant, il se demande S'il ne valait pas mieux faire face à la colère du jeune homme plutôt qu'au jugement du public mondain qui visitait ce genre d'endroits. Il tentait d'ignorer les murmures lorsqu'une voix féminine un peu plus près se fait entendre. Il relève finalement ses pupilles sombres sur la jeune femme constatant que l'absence de chaussures à ses pieds était sans doute ce qui attirait autant l'attention des gens sur sa personne. L'étudiant sent ses joues s'enflammer alors qu'il se contente de bafouiller. Euh... O-oui... C'est stupide. Heureusement, le sourire doux de la demoiselle arrive à le détendre légèrement, du moins, dans la mesure du possible. Lui qui craignait de se faire sortir de la gallerie à coups de pied, ça ne semblait pas être l'intention de l'inconnue qui lui propose de la suivre en mentionnant avoir une paire de chaussure pour lui.
Surpris, Yeo Sang la suit docilement alors qu'une multitudes de questions l'assaillent. Pourquoi? Que faisait-elle avec des chaussures en surplus dans une gallerie? Pourquoi se préoccupait-elle de son état? Pourquoi tolérait-elle sa présence nuisible dans sa gallerie? Elle se faisait sans doute des idées sur lui. Alors qu'il prend place sur la chaise indiquée par la jeune femme, il croise les pieds en tentant de cacher les récents trous qui parsèment ses chaussettes alors qu'elle doit se méprendre sur sa situation. Il n'est pas pauvre. Du moins, pas depuis qu'il habitude avec King. Il essaie de lui rendre un sourire rassurant en passant une main embarrassé dans ses cheveux en bataille. J'étais distrait, je suis sortie sans mes chaussures et j'étais déjà ici lorsque j'en ai pris conscience... Quelle excuse pathétique, vraiment. Mais Yeo Sang n'allait tout de même pas lui révéler qu'il s'était enfuit de l'ancien amant trop jeune de sa mère mourrante qui l'obligeait à s'occuper des tâches ménagères en échange d'un toit et de soins médicaux. Il grimace légèrement en constatant que ses envies de rébellions auront sans doute des conséquences sur sa pauvre mère un de ces jours. Désolé, je ne voulais pas importuner vos clients.
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— Yeo Sang fixait le sol, incapable d'affronter les regards curieux posés sur lui. Il n'avait qu'à patienter, cinq minutes tout au plus, le temps de s'assurer que King avait cessé de le suivre. À réfléchir, pourtant, il se demande S'il ne valait pas mieux faire face à la colère du jeune homme plutôt qu'au jugement du public mondain qui visitait ce genre d'endroits. Il tentait d'ignorer les murmures lorsqu'une voix féminine un peu plus près se fait entendre. Il relève finalement ses pupilles sombres sur la jeune femme constatant que l'absence de chaussures à ses pieds était sans doute ce qui attirait autant l'attention des gens sur sa personne. L'étudiant sent ses joues s'enflammer alors qu'il se contente de bafouiller. Euh... O-oui... C'est stupide. Heureusement, le sourire doux de la demoiselle arrive à le détendre légèrement, du moins, dans la mesure du possible. Lui qui craignait de se faire sortir de la gallerie à coups de pied, ça ne semblait pas être l'intention de l'inconnue qui lui propose de la suivre en mentionnant avoir une paire de chaussure pour lui.
Surpris, Yeo Sang la suit docilement alors qu'une multitudes de questions l'assaillent. Pourquoi? Que faisait-elle avec des chaussures en surplus dans une gallerie? Pourquoi se préoccupait-elle de son état? Pourquoi tolérait-elle sa présence nuisible dans sa gallerie? Elle se faisait sans doute des idées sur lui. Alors qu'il prend place sur la chaise indiquée par la jeune femme, il croise les pieds en tentant de cacher les récents trous qui parsèment ses chaussettes alors qu'elle doit se méprendre sur sa situation. Il n'est pas pauvre. Du moins, pas depuis qu'il habitude avec King. Il essaie de lui rendre un sourire rassurant en passant une main embarrassé dans ses cheveux en bataille. J'étais distrait, je suis sortie sans mes chaussures et j'étais déjà ici lorsque j'en ai pris conscience... Quelle excuse pathétique, vraiment. Mais Yeo Sang n'allait tout de même pas lui révéler qu'il s'était enfuit de l'ancien amant trop jeune de sa mère mourrante qui l'obligeait à s'occuper des tâches ménagères en échange d'un toit et de soins médicaux. Il grimace légèrement en constatant que ses envies de rébellions auront sans doute des conséquences sur sa pauvre mère un de ces jours. Désolé, je ne voulais pas importuner vos clients.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Sam 17 Avr - 6:30 Citer EditerSupprimer
L’arrivée de ce jeune garçon dans la galerie était des plus étonnantes et déconcertantes. D’autant plus lorsqu’il suffisait de baisser les yeux pour remarquer qu’il n’avait pas pris le temps de mettre des chaussures. Etait-il pauvre à ce point, ou fuyait-il ? Les questions fusaient dans la tête de la vietnamienne alors qu’elle se disait qu’elle agir vite. Les gens de la haute qu’elle fréquentait et qui visitaient souvent sa galerie, ces gens du monde qui ne jugeaient que par les apparences étaient bien trop cruels et se garçon ne donnait pas l’impression d’avoir besoin de ces remarques blessantes en plus. Surtout qu’il suffisait que le patron de Liên ne décide de pousser la porte de la galerie pour que la présence de ce garçon devienne la faute de l’employée. « Je n’ai jamais dit que c’était stupide. » Elle le contredisait aussitôt, se voulant rassurante, comme prise d’un instinct de mère qu’elle n’avait jamais été. Néanmoins, elle ne pouvait se montrer brusque, et demanda gentiment s’il pouvait la suivre, pour le cacher dans l’arrière boutique, presque honteux d’une telle apparence devant des gens trop propres sur eux.
Protégé par la confidence qu’offrait cette salle réservée aux personnel de la galerie, Liên avait aussitôt demandé à en savoir plus sur la situation du jeune inconnu. L’observant, elle ne put s’empêcher de hausser un sourcil, ne croyant étrangement pas à son histoire. « Tu étais distrait ? » Elle eut un rictus. « Oui c’est stupide en effet. » Reprenant ce qu’il lui avait dit plus tôt, elle s’accroupit sans aucune difficulté malgré sa robe et ses hauts talons devant le garçon, laissant quand même de la distance entre eux pour ne pas se montrer trop envahissante. « Ne t’occupe pas des clients, la majorité sont des prout prout qui ont tellement d’argent qu’ils pensent qu’ils doivent acheter des œuvres d’art pour donner l’air intellectuel. » Si son patron l’entendait, il la virerait sur le champs, mais son patron n’était pas là. Liên ne faisait pas partie de cette haute société, mais l’avait intégré parfaitement malgré qu’elle gardait les pieds sur terre. « Écoute petit, je ne vais pas te demander de me raconter… peu importe ce qu’il s’est passé. Mais je ne pense pas mon tromper quand je dis que ce n’était pas juste de la distraction. » Qui oubliait de mettre ses chaussures simplement parce qu’il ou elle était distrait-e ? Ce n’était pas les affaires de la vietnamienne cependant et elle aurait dû lui demander de quitter la galerie avant de retourner à ses activités, seulement ce n’était pas ainsi qu’elle fonctionnait. Beaucoup trop affective et protectrice, elle sentait que quelque chose n’allait pas. « Je m’appelle Tran Liên, et si tu veux tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux. » Peu importait la situation, la jeune femme ne voulait rien risquait à le laisser repartir.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Ven 23 Avr - 15:48 Citer EditerSupprimer
— Une fois à l'abri dans la salle des employés, Yeo Sang sent son coeur reprendre un rythme normal cependant, l'air semblait circuler plus difficilement. L'effort physique et la honte y était pour beaucoup et son asthme n'aidait pas la situation. Il porte instinctivement une main à sa poitrine en tentant de prendre de grandes inspirations, en vain. Il se met alors à fouiller frénétiquement dans la poche de sa veste. Il ne manquerait plus qu'il ait oublié sa pompe à la maison... Enfin, il reconnaît la forme de l'objet qu'il extirpe rapidement pour le porter à sa bouche et inspirer profondément. Un soupire de soulagement s'échappe ensuite de ses lèvres alors qu'il replace la pompe dans sa poche, reportant son attention sur la jeune femme. Le sourire qu'elle affiche alors qu'elle confirme que la situation était, finalement, bel et bien stupide, le fait rougir soudainement. Ils n'étaient pas du même monde, Yeo Sang le voyait bien par la tenue qu'elle revêtait et la prestance qu'elle dégageait. Il sursaute légèrement lorsqu'elle s'accroupit devant lui, tentant de contrôler son regard pour éviter qu'il ne dévie là où il ne fallait pas. Ah je vois et... Ce sont vos oeuvres? L'étudiant ne connaissait pas grand chose en arts et sa question pouvait sans doute paraître stupide.
Yeo Sang se crispe légèrement lorsqu'il réalise que l'inconnue ne semblait pas convaincue par son explication. Elle n'était pas stupide, la distraction n'y était pour rien. Il se mord la lèvre inférieure en haussant les épaules. Il est possible que je me sois enfuis pour ne pas faire face aux conséquences de mes actes. Un sourire timide apparaît sur son visage alors que la jeune femme en profite pour se présenter. Son nom est particulier, il se demande s'il peut le soulever mais se retient, pour l'instant. Enchanté, moi c'est Yeo Sang. Enfin, sa respiration se régularise complètement et il a l'impression de pouvoir faire confiance à l'étrangère. C'est gentil. Je ne veux pas vous embêter trop longtemps.
| | safe haven ; tran liên |
— Une fois à l'abri dans la salle des employés, Yeo Sang sent son coeur reprendre un rythme normal cependant, l'air semblait circuler plus difficilement. L'effort physique et la honte y était pour beaucoup et son asthme n'aidait pas la situation. Il porte instinctivement une main à sa poitrine en tentant de prendre de grandes inspirations, en vain. Il se met alors à fouiller frénétiquement dans la poche de sa veste. Il ne manquerait plus qu'il ait oublié sa pompe à la maison... Enfin, il reconnaît la forme de l'objet qu'il extirpe rapidement pour le porter à sa bouche et inspirer profondément. Un soupire de soulagement s'échappe ensuite de ses lèvres alors qu'il replace la pompe dans sa poche, reportant son attention sur la jeune femme. Le sourire qu'elle affiche alors qu'elle confirme que la situation était, finalement, bel et bien stupide, le fait rougir soudainement. Ils n'étaient pas du même monde, Yeo Sang le voyait bien par la tenue qu'elle revêtait et la prestance qu'elle dégageait. Il sursaute légèrement lorsqu'elle s'accroupit devant lui, tentant de contrôler son regard pour éviter qu'il ne dévie là où il ne fallait pas. Ah je vois et... Ce sont vos oeuvres? L'étudiant ne connaissait pas grand chose en arts et sa question pouvait sans doute paraître stupide.
Yeo Sang se crispe légèrement lorsqu'il réalise que l'inconnue ne semblait pas convaincue par son explication. Elle n'était pas stupide, la distraction n'y était pour rien. Il se mord la lèvre inférieure en haussant les épaules. Il est possible que je me sois enfuis pour ne pas faire face aux conséquences de mes actes. Un sourire timide apparaît sur son visage alors que la jeune femme en profite pour se présenter. Son nom est particulier, il se demande s'il peut le soulever mais se retient, pour l'instant. Enchanté, moi c'est Yeo Sang. Enfin, sa respiration se régularise complètement et il a l'impression de pouvoir faire confiance à l'étrangère. C'est gentil. Je ne veux pas vous embêter trop longtemps.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Jeu 6 Mai - 21:11 Citer EditerSupprimer
« Eh, petit, tu vas bien ? » Elle voyait clairement que la respiration ne passait plus correctement chez le garçon. Elle voulait l’aider mais ne savait pas comment s’y prendre. Pouvait-elle au moins essayer de le rassurer dans cette situation ? Elle se sentait si stupide, à rester debout sans bouger, ni savoir que faire. Si jamais la situation empirait elle serait bien embêtée et la galerie avec. Bien que la situation de la galerie était la dernière chose à laquelle elle pensait actuellement. Fort heureusement, le jeune garçon avait sur lui son médicament et Liên soupira de soulagement lorsqu’il se calma. Voir l’état du garçon lui inspirait de la pitié, mais pas forcément de manière négative alors qu’elle se sentit brusquement prise d’instincts maternels qu’elle n’aurait jamais soupçonné posséder.
La jeune femme s’était approchée et accroupie devant le plus jeune. Elle voulait le rassurer, lui offrir une protection et le prendre dans ses bras pour lui dire que noona était là. Seulement elle résista et se contenta de sourire devant la question Yeosang. « Non, je suis plus comme une organisatrice. Je décide des expositions. » Un métier qu’elle adorait tellement qu’elle arrivait à supporter son patron malgré tout. Un métier qui était principalement pour des intellectuels vendant aux élites de la société. Car peu de gens pouvaient se payer les œuvres qu’elle exposait. C’était un métier qui lui avait permis de rester dans le monde, de participer à de nombreuses soirée mondaines et surtout, de faire de belles rencontres dans la haute société. Elle ne se considérait pas forcément de ce milieu, elle qui avait grandi dans la campagne au sud du Vietnam, dans une famille pauvre. C’était une allure qu’elle se donnait pour se fondre dans la masse. Loin du garçon qui avait débarqué sans chaussure. Liên n’était d’ailleurs pas convaincue par ses explications mais pinça les lèvres lorsqu’elle entendit les vraies raisons. Si c’était un problème de famille, c’était toujours compliqué et la vietnamienne ne se sentait pas légitime pour donner des conseils. Pas alors qu’elle ne parlait plus à sa propre famille à l’exception de sa mère. « Tu as fais une bêtise ? » Elle disait ça dans un sourire, comme pour tenter de détendre l’atmosphère, de ne pas laisser le garçon ruminer dans de possibles mauvaises pensées trop longtemps. « Si tu m’embêtais, je n’aurais pas proposé que tu restes. » Son ton était un peu froid, mais elle se voulait ferme pour qu’il comprenne qu’il ne la gênait en aucun cas. « Tu veux boire quelque chose ? Je dois avoir des jus de fruits dans le frigo » Celui qu’ils utilisaient pour les évènements. Enfin Liên se redressa, sentant ses jambes s’endormir, elle ne tenait plus dans cette position. Elle observa un temps le garçon puis posa une main dans ses cheveux avant de les ébouriffer légèrement. « Je ne vais pas insister plus, mais si tu as des problèmes je ne suis qu’une inconnue, tu peux m’en parler. » Elle ne voulait le forcer en rien mais se dit que ça pouvait lui faire du bien. Elle s’éloigna quelques secondes et revint rapidement avec deux petites bouteilles de jus de pommes.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Jeu 13 Mai - 1:37 Citer EditerSupprimer
— Ce n'était pas la première fois que Yeo Sang inquiétait quelqu'un avec ses crises d'asthme. En fait, le seul qu'elles laissaient réellement indifférentes était King. Autrement, il donnait l'impression d'être au bout de sa vie alors que pourtant, il lui suffisait de sortir sa pompe et inspirer profondément pour finalement retrouver son état normal. C'est d'ailleurs ce qu'il s'empressait de faire pour éviter de susciter plus d'inquiétude chez la jeune femme. Après avoir prit quelques grandes inspirations, il range à nouveau sa pompe et acquiesce, détournant légèrement le regard pour cacher son embarras. Oui pardon je... Je souffre d'asthme. Il soupire, s'en voulant de se montrer si vulnérable face à une inconnue qui devait déjà avoir une bien piètre opinion de lui.
Il réussit finalement à poser son regard sur elle en la voyant s'accroupir face à lui et instinctivement, il ne peut faire autrement que de penser à sa mère. Pourtant, même si cette dernière n'était pas très vieilles, la femme face à lui était bien plus jeune. Elle dégageait pourtant quelque chose de rassurant, un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis un bon moment déjà. Je vois alors vous êtes en charge. Il force un sourire sur son visage qui reprend peu à peu ses couleurs normales. Yeo Sang sursaute légèrement lorsqu'elle lui demande s'il a fait une bêtise alors qu'il avait l'impression de ne faire que çam des bêtises. Elle confirme également que sa présence ne la dérange pas et, même si son ton se veut ferme, l'étudiant ressent une sorte de soulagement, peu enclin à refaire face immédiatement aux clients surpris. De plus, la froideur de Liên disparaît rapidement alors qu'elle se redresse et glisse une main dans les cheveux du jeune homme qui a l'impression de revenir un enfant, lui qui est pourtant devenu l'homme de la famille pour sa mère à un très jeune âge. Le sentiment ne s'améliore pas lorsqu'elle s'éloigne pour revenir avec des bouteilles de jus. Il tend la main pour en prendre une malgré tout, impatient de pouvoir boire et apaiser sa gorge sèche. Après une première gorgée, il reprend enfin la parole. Disons que j'ai négligé certaines responsabilités récemment et mon... Il s'interrompt. Son quoi après tout? Après une pause beaucoup trop longue, il reprend. Mon... Patron est furieux alors je suis partie le plus rapidement possible... Sans mes chaussures. Il laisse échapper un rire trahissant son inconfort alors qu'il réalise la stupidité de sa situation.
| | safe haven ; tran liên |
— Ce n'était pas la première fois que Yeo Sang inquiétait quelqu'un avec ses crises d'asthme. En fait, le seul qu'elles laissaient réellement indifférentes était King. Autrement, il donnait l'impression d'être au bout de sa vie alors que pourtant, il lui suffisait de sortir sa pompe et inspirer profondément pour finalement retrouver son état normal. C'est d'ailleurs ce qu'il s'empressait de faire pour éviter de susciter plus d'inquiétude chez la jeune femme. Après avoir prit quelques grandes inspirations, il range à nouveau sa pompe et acquiesce, détournant légèrement le regard pour cacher son embarras. Oui pardon je... Je souffre d'asthme. Il soupire, s'en voulant de se montrer si vulnérable face à une inconnue qui devait déjà avoir une bien piètre opinion de lui.
Il réussit finalement à poser son regard sur elle en la voyant s'accroupir face à lui et instinctivement, il ne peut faire autrement que de penser à sa mère. Pourtant, même si cette dernière n'était pas très vieilles, la femme face à lui était bien plus jeune. Elle dégageait pourtant quelque chose de rassurant, un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis un bon moment déjà. Je vois alors vous êtes en charge. Il force un sourire sur son visage qui reprend peu à peu ses couleurs normales. Yeo Sang sursaute légèrement lorsqu'elle lui demande s'il a fait une bêtise alors qu'il avait l'impression de ne faire que çam des bêtises. Elle confirme également que sa présence ne la dérange pas et, même si son ton se veut ferme, l'étudiant ressent une sorte de soulagement, peu enclin à refaire face immédiatement aux clients surpris. De plus, la froideur de Liên disparaît rapidement alors qu'elle se redresse et glisse une main dans les cheveux du jeune homme qui a l'impression de revenir un enfant, lui qui est pourtant devenu l'homme de la famille pour sa mère à un très jeune âge. Le sentiment ne s'améliore pas lorsqu'elle s'éloigne pour revenir avec des bouteilles de jus. Il tend la main pour en prendre une malgré tout, impatient de pouvoir boire et apaiser sa gorge sèche. Après une première gorgée, il reprend enfin la parole. Disons que j'ai négligé certaines responsabilités récemment et mon... Il s'interrompt. Son quoi après tout? Après une pause beaucoup trop longue, il reprend. Mon... Patron est furieux alors je suis partie le plus rapidement possible... Sans mes chaussures. Il laisse échapper un rire trahissant son inconfort alors qu'il réalise la stupidité de sa situation.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Sam 15 Mai - 8:46 Citer EditerSupprimer
C’était presque trop frustrant. Liên se sentait impuissante face à ce garçon qui semblait avoir une piètre opinion de lui-même. Elle grimaçait alors qu’il venait de s’excuser d’avoir fait une crise d’asthme. C’était bien trop absurde pour elle. « Soit pas stupide, t’es malade alors ne t’excuse pas. » Elle avait envie de passer sa main dans ses cheveux, mais se retint de la faire à la dernière minute. Liên était une femme qui osait tout, surtout lorsqu’elle était avec d’autres belles femmes. Seulement avec ce garçon si fragile à ses yeux, elle avait peur de le briser si elle prenait trop de place dans son espace privé. Ça ne l’empêcha cependant pas de s’accroupir face à lui, d’essayer de comprendre la situation et le rassurer par la même occasion. Elle s’éloigna quelques secondes, le temps de ramener des boissons pour elle et le jeune garçon. Elle tend une bouteille de jus de pomme au garçon avant d’ouvrir la sienne et prendre déjà une gorgée alors qu’elle l’écoutait raconter ce qui l’avait amené ici. Liên ne voulait pas rester assise, car elle avait l’impression que ça jouait sur ce sentiment de supériorité qu’elle voulait éviter. Elle s’accroupit de nouveau alors devant le garçon, croisant les bras sur ses genoux.
La jeune vietnamienne n’était pas stupide. Elle ne désirait pas non plus sauter sur des conclusions qui pourrait s’avérer fausses, cependant si elles étaient vraies, c’était inquiétant. Elle ne voyait pas quel genre de patron pouvait ainsi terroriser ses employés. Elle pansa à son propre patron et propriétaire de la galerie, mais c’était bien différent car Liên était une femme qui ne se laissait jamais faire. Gentiment, elle posa une main sur son genou pour le rassurer. « Ton patron ? » Elle arqua un sourcil, montrant que, clairement, elle avait du mal à croire à ce qu’il lui racontait. « Négliger ses responsabilité c’est une chose et, certes, ça peut avoir des conséquences. » Elle s’empêcha de penser à un passé lointain, avec cette négligence qui eut la pire des conséquences. « Et je ne sais quelles sont ces responsabilités, mais il n’y a pas mort d’homme j’espère. » Elle posa, peu sûre de comment elle pouvait enchaîner après ces mots qui la dérangeaient elle-même. « Ce qui ne va pas c’est que tu as l’air terrorisé, perdu ? Ton patron ne me semble pas être une bonne personne et pour moi, de ce que je vois, c’est lui le problème. » Peut-être avait-elle trop parlé. Elle ne connaissait presque rien de la situation après tout. Elle espérait surtout qu’elle n’avait pas brusqué le garçon par ses mots. Elle soupira, puis se rapprocha rapidement avant d’attraper le visage de Yeosang entre ses mains pour le forcer à la regarder. « Écoute, noona n’est pas stupide. » Elle lui montrait un sourire qui se voulait rassurant. « Tu n’as rien à me dire que tu ne veules pas, mais je suis là, cette galerie t’es ouverte au moindre problème à partir de maintenant. » Elle ne saurait dire ce qui la poussait à vouloir absolument protéger ce garçon. Sûrement le destin les avait déjà liés depuis avant leur naissance. Peut-être se connaissaient-ils dans une vie antérieure. Elle ne saurait dit si ça avait été lorsque Liên fut impératrice, ou une simple mendiante.
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Jeu 3 Juin - 19:22 Citer EditerSupprimer
— Yeo Sang pose un regard surpris sur la jeune femme qui semble agacée de le voir s'excuser. Certes, il n'avait pas choisi d'avoir une crise d'asthme mais sa condition lui avait déjà causé plusieurs ennuis, à lui et à d'autres, il avait donc l'habitude de gérer les reproches qui accompagnaient ce désagrément. Il tient la bouteille entre ses mains avant de prendre une gorgée, puis une autre, terminant rapidement le contenu ce qui prouvait qu'il avait particulièrement soif et qu'il était nerveux de se retrouver dans cette position.
Ses explications concernant son patron ne semblaient pas convaincre Liên et avec raison puisqu'il ignorait si on pouvait réellement King ainsi. C'était plus compliqué, trop compliqué pour qu'il n'ose l'expliquer par crainte d'attirer le jugement sur lui, mais surtout sur sa mère. Yeo Sang était beaucoup plus confortable en endossant la responsabilité et en faisant de lui l'unique coupable de cet incident. Ses mains se resserrent instinctivement sur la bouteille vide alors que la jeune femme semble avoir vu plus loin que ce qu'il veut bien raconter. Mentir pour éviter les problèmes, il peut le faire, mais lorsqu'elle prend son visage entre ses mains et plonge son regard dans le sien, il a du mal à réprimer ses émotions refoulées et sent sa lèvre inférieure trembler malgré lui. Non, il n'allait pas craquer dans l'arrière d'une galerie d'art avec une inconnue et se montrer vulnérable. Ce n'est pas comme ça que l'homme de la maison doit se comporter même si, pour l'instant, et sans doute pour toujours, ce n'était plus lui. L'étudiant se râcle la gorge pour chasser la boule qui s'était formée dans celle-ci.
C'est... Compliqué. Il est dur, certes, mais il fait beaucoup pour moi. Et sa mère. Yeo Sang n'était pas en position de se plaindre. Le sourire rassurant de la jeune femme réussit à l'apaiser un minimum, tout comme le mot noona qui lui donnait enfin l'impression de pouvoir se reposer sur quelqu'un. C'est gentil. Il était sincère, mais ne pouvait s'empêcher d'ajouter: Je ne voudrais pas vous attirer des ennuis cependant. S'il l'apprend, il risque de se montrer désagréable et... Non je ne veux pas que vous payez pour mes erreurs d'une quelconque façon.
| | safe haven ; tran liên |
— Yeo Sang pose un regard surpris sur la jeune femme qui semble agacée de le voir s'excuser. Certes, il n'avait pas choisi d'avoir une crise d'asthme mais sa condition lui avait déjà causé plusieurs ennuis, à lui et à d'autres, il avait donc l'habitude de gérer les reproches qui accompagnaient ce désagrément. Il tient la bouteille entre ses mains avant de prendre une gorgée, puis une autre, terminant rapidement le contenu ce qui prouvait qu'il avait particulièrement soif et qu'il était nerveux de se retrouver dans cette position.
Ses explications concernant son patron ne semblaient pas convaincre Liên et avec raison puisqu'il ignorait si on pouvait réellement King ainsi. C'était plus compliqué, trop compliqué pour qu'il n'ose l'expliquer par crainte d'attirer le jugement sur lui, mais surtout sur sa mère. Yeo Sang était beaucoup plus confortable en endossant la responsabilité et en faisant de lui l'unique coupable de cet incident. Ses mains se resserrent instinctivement sur la bouteille vide alors que la jeune femme semble avoir vu plus loin que ce qu'il veut bien raconter. Mentir pour éviter les problèmes, il peut le faire, mais lorsqu'elle prend son visage entre ses mains et plonge son regard dans le sien, il a du mal à réprimer ses émotions refoulées et sent sa lèvre inférieure trembler malgré lui. Non, il n'allait pas craquer dans l'arrière d'une galerie d'art avec une inconnue et se montrer vulnérable. Ce n'est pas comme ça que l'homme de la maison doit se comporter même si, pour l'instant, et sans doute pour toujours, ce n'était plus lui. L'étudiant se râcle la gorge pour chasser la boule qui s'était formée dans celle-ci.
C'est... Compliqué. Il est dur, certes, mais il fait beaucoup pour moi. Et sa mère. Yeo Sang n'était pas en position de se plaindre. Le sourire rassurant de la jeune femme réussit à l'apaiser un minimum, tout comme le mot noona qui lui donnait enfin l'impression de pouvoir se reposer sur quelqu'un. C'est gentil. Il était sincère, mais ne pouvait s'empêcher d'ajouter: Je ne voudrais pas vous attirer des ennuis cependant. S'il l'apprend, il risque de se montrer désagréable et... Non je ne veux pas que vous payez pour mes erreurs d'une quelconque façon.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Dim 6 Juin - 8:25 Citer EditerSupprimer
La situation chez ce jeune garçon semblait bien compliquée. Liên ne voulait pas sauter sur les conclusions trop rapidement et se tromper. Or, la jeune femme n’était pas stupide. Elle avait un garçon, sans chaussure, complètement terrorisé à l’arrière de sa galerie et ça, elle ne pouvait fermer les yeux dessus. Elle s’était inconsciemment mis en tête qu’elle ne le laisserait pas partir tant qu’elle n’était pas elle-même rassurée sur sa condition et ce qu'ils risquait en sortant. Elle ne voulait pas le laisser filer dans la gueule du loup, si elle pouvait ainsi qualifier son ‘patron’. Elle soupira lorsqu’elle vit sa lèvre trembler. Elle voyait les efforts qu’il faisait pour ne pas craquer et pourtant, elle savait qu’elle ne le jugerait jamais. C’était stupide pour elle de dire qu’un homme ne pouvait pleurer, qu’il devait être l’homme fort et le pilier de la famille. Les émotions étaient pour les femmes. Elle avait presque envie de rouler des yeux devant cette pensée hétéro-normative et patriarcale alors qu’elle avait l’impression d’entendre son patron parler. « Il fait beaucoup tu dis... » A ses yeux ce n’était pas suffisant. Quel prix était-il prêt à payer pour supporter une telle personne simplement car elle rendait service. Or, Liên ignorait toujours quel service en particulier tout comme elle ignorait la réalité de la situation. Au fond, il n’y avait pas grand-chose qu’elle pouvait faire. Elle avait l’impression d’avoir les mains liées et qu’elle pouvait simplement se contenter d’observer ce garçon au bord des larmes. Elle se sentait faible, impuissante et elle détestait ce sentiment.
Elle essayait de lui faire une promesse, celle d’être là pour lui. La galerie pouvait devenir son refuge, ça ne la dérangeait pas et il n’y avait aucune crainte à avoir alors qu’elle y passait la majorité de son temps. Son patron n’était jamais présent ni la remplaçait lorsqu’il l’était. « Hey, petit. » Elle tentait de le calmer dans ses paroles. « Je n’en ai peut-être pas l’air mais je suis une femme forte. » Elle dévoila un sourire en coin, cherchant à détendre l’atmosphère et le rassurer par la même occasion. « Qu’il vienne me voir s’il a un problème, je l’accueillerais comme il se doit. » Ce n’était pas un homme brutal qui allait lui faire peur, elle voyait pire tous les jours. Elle subissait la haute société et les chasses aux esprits presque tous les jours. Elle n’était pas très forte physiquement, mais pouvait se défendre à sa manière. « Yeosang, écoute-moi. » Elle se décala pour le faire se lever avant de le prendre dans ses bras et le serrer fort. « Si tu as l’impression qu’être venu ici est une erreur alors j’en suis désolée. Tu es libre de partir, mais tu es aussi la bienvenue pour rester. Ne t’inquiète pas pour moi et reste concentré sur toi d’abord. » Elle parlait avec un ton doux, presque maternel. « Tu ne m’attireras aucun ennui et je continue d’insister que cette galerie t’es ouverte au moindre problème. Ou même simplement si tu souhaites faire un tour. »
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