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Safe Haven ft. Tran Liên
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Mer 9 Juin - 17:36 Citer EditerSupprimer
— Yeo Sang pose un regard surpris sur la jeune femme qui semble agacée de le voir s'excuser. Certes, il n'avait pas choisi d'avoir une crise d'asthme mais sa condition lui avait déjà causé plusieurs ennuis, à lui et à d'autres, il avait donc l'habÉvidemment, la jeune femme ne pouvait pas comprendre sa situation, pas avec le peu d'informations qu'elle détenait. Elle jugerait sans doute l'arrangement, comme n'importe qui d'ailleurs, et c'est ce que Yeo Sang désirait éviter. Quand on avait vécu dans la pauvreté, il était parfois nécessaire d'utiliser ses relations, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, pour survivre. Dans ce cas-ci, il s'agissait de la survie de sa mère. Est-ce que ça donnait le droit à King d'être aussi exigeant avec lui? La question pouvait se débattre, mais l'étudiant ne désirait prendre le risque de perdre le seul moyen de garder sa mère en vie avec des soins appropriés.
Yeo Sang voulait être reconnaissant envers Liên et son offre généreuse d'utiliser la gallerie comme refuge lorsque nécessaire. Malheureusement, ça ne règlerait pas ses problèmes et le fait qu'il devait s'acquitter de ses responsabilités avec King qu'il ne pourrait pas fuir éternellement. Et il craignait d'attirer des ennuis à la demoiselle qui ne savait visiblement pas dans quoi elle se mettait les pieds, aussi forte qu'elle clamait l'être. Il trouve néanmoins le moyen de lui retourner son sourire, quelque peu forcé pour sa part. Je ne doute pas de votre force mais je préfère vous protéger de sa présence. À peine ces mots pononcés, il sursaute en sentant les bras de Liên entourer son corps pour le serrer. Yeo Sang retient sa respiration alors qu'il sent une bouffée de chaleur l'envahir brusquement. Tout au long de sa vie, seule sa mère l'avait pris dans ses bras de cette façon et, qu'une inconnue se montre aussi affectueuse à son égard le troublait particulièrement. Inconsciemment, pourtant, il entoure aussi le corps plus petit mais rassurant de ses propres bras pour lui retourner l'étreinte. M-merci.
Il prend une grande inspiration avant de finalement demander: Vous êtes toujours aussi généreuse avec les inconnus? Ou simplement avec ceux qui effraient vos client et ne portent pas de chaussures? Tentative vaine de détendre l'atmosphère alors qu'il tente, lentement, de se remettre de cette humiliation publique.
| | safe haven ; tran liên |
— Yeo Sang pose un regard surpris sur la jeune femme qui semble agacée de le voir s'excuser. Certes, il n'avait pas choisi d'avoir une crise d'asthme mais sa condition lui avait déjà causé plusieurs ennuis, à lui et à d'autres, il avait donc l'habÉvidemment, la jeune femme ne pouvait pas comprendre sa situation, pas avec le peu d'informations qu'elle détenait. Elle jugerait sans doute l'arrangement, comme n'importe qui d'ailleurs, et c'est ce que Yeo Sang désirait éviter. Quand on avait vécu dans la pauvreté, il était parfois nécessaire d'utiliser ses relations, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, pour survivre. Dans ce cas-ci, il s'agissait de la survie de sa mère. Est-ce que ça donnait le droit à King d'être aussi exigeant avec lui? La question pouvait se débattre, mais l'étudiant ne désirait prendre le risque de perdre le seul moyen de garder sa mère en vie avec des soins appropriés.
Yeo Sang voulait être reconnaissant envers Liên et son offre généreuse d'utiliser la gallerie comme refuge lorsque nécessaire. Malheureusement, ça ne règlerait pas ses problèmes et le fait qu'il devait s'acquitter de ses responsabilités avec King qu'il ne pourrait pas fuir éternellement. Et il craignait d'attirer des ennuis à la demoiselle qui ne savait visiblement pas dans quoi elle se mettait les pieds, aussi forte qu'elle clamait l'être. Il trouve néanmoins le moyen de lui retourner son sourire, quelque peu forcé pour sa part. Je ne doute pas de votre force mais je préfère vous protéger de sa présence. À peine ces mots pononcés, il sursaute en sentant les bras de Liên entourer son corps pour le serrer. Yeo Sang retient sa respiration alors qu'il sent une bouffée de chaleur l'envahir brusquement. Tout au long de sa vie, seule sa mère l'avait pris dans ses bras de cette façon et, qu'une inconnue se montre aussi affectueuse à son égard le troublait particulièrement. Inconsciemment, pourtant, il entoure aussi le corps plus petit mais rassurant de ses propres bras pour lui retourner l'étreinte. M-merci.
Il prend une grande inspiration avant de finalement demander: Vous êtes toujours aussi généreuse avec les inconnus? Ou simplement avec ceux qui effraient vos client et ne portent pas de chaussures? Tentative vaine de détendre l'atmosphère alors qu'il tente, lentement, de se remettre de cette humiliation publique.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Dim 13 Juin - 7:41 Citer EditerSupprimer
C’était un instinct qu’elle se sentait poussé. Elle n’avait rien calculé et n’avait pas ressenti l’arrivée du pauvre garçon complètement perdu, sans chaussures. Néanmoins, à la vue de sa détresse elle avait eu envie d’agir, de le protéger. Elle le cachait à l’arrière de la galerie, loin d’être honteuse qu’une personne dans un tel accoutrement se soit présenté jusqu’à son bâtiment. Ses clients un peu trop propre sur eux pouvaient dire ce qu’ils voulaient, Liên s’assurerait que ce soit les dernières choses qu’ils puissent dire. Peut-être avait-elle eu des enfants pendant une de ses vies antérieures. Enfin, c’était même certain car elle avait été impératrice il y avait de très nombreuses années auparavant. Sûrement qu’elle avait dû assurer la descendance, ou avait-elle été assassinée avant ? Ce n’était pas une question qu’elle aimait se poser tous les jours. La preuve était qu’elle prenait soin du jeune étudiant. Se permettait d’aller jusqu’à le prendre dans ses bras. « Ne t’inquiète pas, il ne m’arrivera rien. » Son sourire se voulait rassurant, alors qu’elle désirait simplement que Yeosang se calme et lui fasse confiance. C’était peut-être en demander un peu trop alors qu’ils venaient simplement de se rencontrer. Mais ce n’était pas tous les jours que la vietnamienne prenait soin de quelqu’un ainsi. Surtout d’un garçon. D’ordinaire, elle se serait contentée de les regarder de haut et de leur dire de se débrouiller. C’était Liên. Elle ne méprisait pas les hommes, mais pensait que les femmes étaient meilleures. « Ne me remercie pas, c’est normal. » Elle avait donc ressenti ce besoin de le prendre sous son aile, et l’écarter de sa réalité, même si c’était que pour quelques minutes, quelques heures.
La jeune femme laissa un fin rire passer ses lèvres devant la question du garçon. C’était mieux ainsi si l’humour était de mise, ça pouvait aider à détendre l’atmosphère. Et l’étudiant est plus mignon lorsqu’il souriait. « Seulement avec ceux sans chaussures. » Elle répondait sur le même ton léger, alors qu’elle se redressa pour détendre ses jambes. « Je pourrais dire c’est une technique pour attirer les clients et qu’ils achètent les œuvres, mais tu n’es même pas un client. » Bien qu’elle gérait les transactions, Liên n’était pas tant une business woman. Elle préférait parler de visiteurs que de clients.
Se tenant droite, elle laissa son regard se balader sur le garçon. Elle lui devait toujours des chaussures au final. « Attends-moi ici. » Aussitôt, elle disparut par la porte qui donnait sur la galerie. Elle avait toujours une paire de basket dans son sac, pour les moments où les talons lui étaient insupportables, surtout dans les ruelles en pente de Gangnam. Elle ne prit pas beaucoup de temps avant de revenir dans la petite salle arrière et montra les baskets au garçon. « Bon, elles seront sûrement trop petites, mais c’est mieux que rien ? » Le style était mixte alors porter des basket dites pour femmes ne devrait pas être un problème. « Tu veux les essayer, ou je te les mets ? »
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Re: Safe Haven ft. Tran Liên | Ven 18 Juin - 0:02 Citer EditerSupprimer
— Comment pouvait-elle être certaine qu'il ne lui arriverait rien? Yeo Sang ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Ces paroles lui rapellaient beaucoup trop celles que lui avaient répéter sa mère toute sa vie lorsque, sans raison, il s'inquiétait pour elle, pour sa santé ou sa sécurité. Et aujourd'hui, elle se retrouvait dans un état précaire à l'hôpital, entre la vie et la mort. Il observe donc la jeune femme avec une certaine hésitation avant de finalement acquiescer. Sa mère lui avait également appris à respecter les femmes et ne pas les contredire.
Fidèle à ses habitudes, Yeo Sang ne cessait de s'excuser et de la remercier, croyant fermement qu'il ne méritait pas une telle attention. On était tous responsable de son bonheur et de son malheur alors il n'était pas blanc comme neige dans toute cette histoire. Il était néanmoins prêt à accepter cette pause qui lui permettait de reprendre son calme et son souffle. Il en profite d'ailleurs pour question Liên quant à ses habitudes d'aider de parfaits inconnus, s'il s'agissait réellement d'une habitude. La réponse de cette dernière lui permet de retrouver un semblant de sourire alors qu'il baisse son regard vers ses chaussettes trouée et sales. Elle l'avait rencontré à un moment peu glorieux pour lui et bien sûr, il n'avait absolument pas les moyens de se considérer comme un client potentiel. Un jour, lorsque j'aurais l'argent nécessaire, tu me reverras peut-être comme client. Il pouvait toujours rêver. Vu sa dette envers King, il se demandait s'il n'était pas tout simplement voué à être sa bonne à tout faire pour le reste de ses jours. Liên disparaît finalement en l'invitant à l'attendre. Yeo Sang n'avait pas l'intention d'aller où que ce soit pour l'instant alors il se contente de patienter avant de finalement la voir revenir avec une paire de basket. Vu la taille, elles devaient lui appartenir. Embarrassé, il les observe en secouant légèrement la tête.
Je risque de les ruiner et je... Il se mord la lèvre inférieure avant d'ajouter: Je ne pense pas avoir les moyens de vous en acheter de nouvelles pour les remplacer. Même si King lui donnait le nécessaire pour subvenir à ses besoins de base, il doute que ce soit suffisant pour couvrir le prix d'une paire de souliers. Pourtant, Liên insiste, s'offrant même pour les lui mettre. N-non! Je peux les mettre moi-même. Le style était mixte même si, à ce stade, Yeo Sang n'allait pas se plaindre, encore heureux que ce ne soit pas des chaussures à talon.
| | safe haven ; tran liên |
— Comment pouvait-elle être certaine qu'il ne lui arriverait rien? Yeo Sang ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Ces paroles lui rapellaient beaucoup trop celles que lui avaient répéter sa mère toute sa vie lorsque, sans raison, il s'inquiétait pour elle, pour sa santé ou sa sécurité. Et aujourd'hui, elle se retrouvait dans un état précaire à l'hôpital, entre la vie et la mort. Il observe donc la jeune femme avec une certaine hésitation avant de finalement acquiescer. Sa mère lui avait également appris à respecter les femmes et ne pas les contredire.
Fidèle à ses habitudes, Yeo Sang ne cessait de s'excuser et de la remercier, croyant fermement qu'il ne méritait pas une telle attention. On était tous responsable de son bonheur et de son malheur alors il n'était pas blanc comme neige dans toute cette histoire. Il était néanmoins prêt à accepter cette pause qui lui permettait de reprendre son calme et son souffle. Il en profite d'ailleurs pour question Liên quant à ses habitudes d'aider de parfaits inconnus, s'il s'agissait réellement d'une habitude. La réponse de cette dernière lui permet de retrouver un semblant de sourire alors qu'il baisse son regard vers ses chaussettes trouée et sales. Elle l'avait rencontré à un moment peu glorieux pour lui et bien sûr, il n'avait absolument pas les moyens de se considérer comme un client potentiel. Un jour, lorsque j'aurais l'argent nécessaire, tu me reverras peut-être comme client. Il pouvait toujours rêver. Vu sa dette envers King, il se demandait s'il n'était pas tout simplement voué à être sa bonne à tout faire pour le reste de ses jours. Liên disparaît finalement en l'invitant à l'attendre. Yeo Sang n'avait pas l'intention d'aller où que ce soit pour l'instant alors il se contente de patienter avant de finalement la voir revenir avec une paire de basket. Vu la taille, elles devaient lui appartenir. Embarrassé, il les observe en secouant légèrement la tête.
Je risque de les ruiner et je... Il se mord la lèvre inférieure avant d'ajouter: Je ne pense pas avoir les moyens de vous en acheter de nouvelles pour les remplacer. Même si King lui donnait le nécessaire pour subvenir à ses besoins de base, il doute que ce soit suffisant pour couvrir le prix d'une paire de souliers. Pourtant, Liên insiste, s'offrant même pour les lui mettre. N-non! Je peux les mettre moi-même. Le style était mixte même si, à ce stade, Yeo Sang n'allait pas se plaindre, encore heureux que ce ne soit pas des chaussures à talon.
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