sombre
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €


    :: Défouloir :: 2021

close your eyes

Invité
Invité
avatar
 
Re: close your eyes | Dim 23 Mai - 13:59
Citer EditerSupprimer

outfit - Parce que les faits étaient là et parce que Chansol ne lui avait pas laissé le choix. En y pensant, c’était comme au lycée. Il ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer, d’étayer ses pensées et il l’avait battu jusqu’à n’en plus pouvoir. Quant à aujourd’hui, c’était parti du fait que Chansol avait désiré qu’ils parlent tous les deux et l’avait entraîné dans ce café. Depuis, ils n’avaient fait plus que se voir et Evan avait découvert de nouvelles facettes de sa personnalité qui, inévitablement, lui avaient plu. En à peine quelques semaines, Chansol lui avait apporté plus que n’importe qui avait pu lui apporter et plus que tout, il avait été frappé par la beauté qui avait émané de lui de son sourire éclatant. Le premier sourire qui lui avait été destiné de sa part. Il avait cru qu’ils ne se reverraient plus à l’avenir, il avait cru que même si cela arriverait un jour ils parviendraient tous les deux à feindre et à laisser le passé à sa place. Sauf que ce n’était pas ce qu’avait voulu Chansol et, ce soir, ce n’était pas lui ce qu’il désirait. Trop tard pour faire marche arrière. Désormais qu’il avait pris de la place dans sa vie, il n’avait plus qu’à en prendre davantage. Il ne le laisserait pas partir et ne s’en détacherait plus. Ce n’était pas pour autant qu’il possédait des sentiments pour lui, néanmoins, l’attache avait été mise en place et était solidement fermée. Il le comprit trois fois plus quand Chansol le serra contre lui comme il ne l’avait jamais auparavant. Il se perdit dans ses bras et son corps s’apaisa de savoir qu’il restait auprès de lui. Qu’il n’allait pas partir.

« Alors ayons peur ensemble. »

Il se détacha de lui et partit se hisser sur la table pour balancer ses jambes dans le vide en fixant ce même vide leur faisant face. Immense, étouffant.

« Tu ne vas pas me frapper et, même si tu le feras, je ne te laisserais pas faire. Je ne te laisserais pas faire pour que toi tu n’aies pas mal, dit-il en reportant son attention sur lui, Parce que si tu n'acceptes pas que je puisse avoir mal, je n’accepterais pas plus que tu puisses avoir mal. »

Alors même les autres, ils ne l’y autoriseront pas. On leur avait fait assez de mal à tous les deux pour qu’ils puissent encore souffrir. Il ne permettrait donc pas à ce que quiconque puisse les atteindre, pas même le père de Chansol. Un jour ou l’autre, il faudra y faire face et il espéra être présent auprès de lui pour qu’il puisse en être capable. Il descendit de son perchoir et annonça que quitte à avoir de l’argent autant en profiter. Il commanda à boire et, ensemble, ils ne firent pas attention aux bouteilles qui s’amoncelèrent à leurs côtés. Installés sur le lit, ils avaient allumé la télévision et faisaient défiler les chaînes, s’amusant des émissions, des séries qui passaient même à cette heure tardive. Au bout d’un moment donné, ils tombèrent sur un match de volleyball et il lui demanda de lui expliquer comment se déroulait une partie entre deux équipes. Il s’abreuva de ses explications, le laissa faire quand il lui montra comment jouer sans se faire mal, même si lui ne pourrait pas se le permettre. Ses mains étaient trop précieuses pour son talent d’artiste. Il lui sourit, se pencha vers lui pour l’embrasser et s’installa entre ses jambes pour caler son dos contre son torse.

« Est-ce que tu crois que des ailes brûlées à néant puissent-elles se recomposer pour retrouver le ciel ?, lui demanda-t-il, l’alcool tournoyant dans son sang que ses émotions en viennent à prendre le dessus sur tout le reste, Moi aussi j’ai perdu la raison un jour, tu sais. »

Il ferma les yeux et finit par s’endormir. Ne t’envole pas sans moi, j’en serais profondément malheureux.

@sun chansol
Invité
Invité
avatar
 
Re: close your eyes | Dim 23 Mai - 21:26
Citer EditerSupprimer

Alors qu’il est celui qui a eu envie de prendre soin de son camarade, c’est lui qui le fait. Evan le choie comme il ne l’a jamais été et la douleur semble tout doucement s’atténuer. Elle ne disparaît pas, car elle est inscrite sur son âme, mais elle semble un peu plus douce qu’un instant plus tôt. Chansol aimerait que leur étreinte ne se stoppe jamais. Il serre si fort Evan contre son cœur que cela lui permet d’en faire un bandage ; est-ce qu’il est égoïste de penser de la sorte ? Evan, s’il te plaît, ne t’en vas pas loin de moi. Alors que pourtant c’est lui qui a voulu s’échapper quelques minutes plus tôt. Les esprits s’embrouillent quand les larmes humidifient sans cesse les pupilles. Chansol, tu as dit que tu ne pleurerais plus.
Il écoute son camarade avec bienveillance, revenant chercher le contact de ses doigts comme pour s’assurer que tout ce qui se passe est bel et bien réel. Il acquiesce à peine du visage à ses mots avant d’oser lui répondre à son tour, la voix rauque et serrée dans sa gorge. « Je ne veux plus jamais frapper personne. » Une promesse qu’il lui fait parce qu’il se l’est déjà faite voilà quelques années. C’est pour cette raison que son poing est parti se figer dans le mur, détruisant ses propres phalanges plutôt que le visage de l’interlocuteur. Evan n’y a jamais été pour quoi que ce soit. Il a juste été au mauvais endroit au mauvais moment. Gentille petite victime qui s’est tue en supportant la souffrance.
Pour l’heure, les deux garçons se laissent entraîner par les effluves de l’alcool, l’argent d’Evan coulant dans leurs deux âmes en peine. Les minutes se transforment en heures et, peu à peu, il n’y a plus que des souvenirs de cette dispute. Ils se sont rapprochés grâce à elle, plus qu’ils ne l’ont jamais fait jusqu’alors. Et Chansol n’a de cesse d’observer ce visage si beau sourire à ses mots, sourire à ses tentatives de lui apprendre le volleyball. C’est si agréable de ne pas le voir pleurer. Ses lèvres qui s’étirent, sa joie qui brille dans ses pupilles ; jusqu’alors, Chansol n’a eu que des relations courtes, sans grand intérêt. Ce soir, et peut-être grâce à l’alcool, le sportif désire davantage. Quand Evan l’embrasse, son cœur se serre encore et il l’enlace doucement contre lui. « Je ne suis pas doué en promesse, mais je ferais de mon mieux pour t’aider à les faire repousser. » Du bout des lèvres il embrasse sa tempe avant de sombrer dans le sommeil à son tour. La tête qui tourne.

- - - - - -


ootd / Et le lendemain, les cours reprennent. Chansol ne parvient pas tellement à se concentrer, perdu dans ses pensées et dans cette nuit qui a été si particulière. Les heures s’égrènent et à la pause du midi, Chansol en profite pour retourner au dortoir se changer. A la fin des cours, il est étonné de revoir le visage d’Evan en train de patienter à l’attendre dans le couloir. La chaleur envahit le sportif qui s’arrête à sa hauteur, un doux sourire sur ses lèvres. Qu’est-ce que cela signifie vraiment ? « Alors comme ça il paraît que t’es mon mec ? » Son corps vient lentement bloquer le sien contre le mur. Et peu importe les regards inquisiteurs qui se tournent sur leur passage.

@choi evan
Invité
Invité
avatar
 
Re: close your eyes | Mar 25 Mai - 16:12
Citer EditerSupprimer

Et il fera en sorte que ce souhait soit réalisé. Que Chansol ne frappe plus personne et qu’il ne se fasse plus frapper. Il le protégera, il s’arrangera pour que jamais il ne se départisse de son sourire rayonnant parce qu’il savait que Chansol en ferait tout autant. C’était trop tard pour faire machine arrière, ils étaient liés et personne ne serait capable de les détacher l’un de l’autre. Evan n’avait aujourd’hui que peu de personnes auxquelles il tenait et Chansol venait de se faire une place parmi eux. Si on lui avait dit ça des années plus tôt, il n’y aurait pas cru et ce soir, il chérissait cet être aussi éperdu que lui contre lequel il s’était endormi. Le réveil n’en fut pas moins tourmenté, les sens aux aguets et le mauvais goût amer coincé au creux de sa gorge. Une nouvelle journée s’entamait, plus fraîche, plus accueillante mais les démons se faisaient plus présents désormais que les minutes défilaient devant eux sans compter. Bientôt, il faudra faire face.
- - - - - -

outfit - Pas le temps de retourner au dortoir se changer alors ils partirent en cours et délièrent à regrets leurs doigts. Il eut du mal à se concentrer, ses paupières lourdes, la migraine bourdonnant à ses oreilles parce qu’il ne tenait pas particulièrement bien l’alcool. Les heures de cours lui parurent longues et on le rappela plusieurs fois à lui. Il s’en excusa, ce n’était pas tant la fatigue qui le rendait épuisé, c’était tout le reste. Pourtant, il ne perdit pas de temps quand les cours prirent fin tôt l’après-midi et il se précipita jusqu’au dortoir prendre une douche et se changer. Il lui avait fait une promesse et il entendait bien la tenir. Ils n’étaient pas obligés de se revoir le jour même sauf qu’il était poussé par l’envie de retourner auprès de lui. De s’assurer qu’il allait bien, de constater par lui-même que cette soirée avait eu lieu et les mots échangés et ancrés dans leurs esprits n’étaient pas qu’illusion. Pianotant sur son téléphone portable, il attendit dans le couloir près de la salle où il avait appris qu’il avait son dernier cours - le monde universitaire était plus petit qu’on ne le pensait - et ne revint à lui que quand sa question résonna à ses oreilles.
Il ne l’avait pas vu de cet oeil-là et, surpris plus que perplexe, il le regarda. Chansol avait du culot quand même de lui demander de sortir avec lui malgré le fait qu’il lui eut dit qu’il ne le laissait pas indifférent mais n’était-ce pas cette même assurance vers laquelle il se sentait attiré ? Il vit que ça le perturbait légèrement qu’il ne réponde pas tout de suite à sa question et il jubila intérieurement. Ça ne le rendait que plus craquant et une vague de chaleur l’envahit. C’était peut-être risqué et il n’en était pas plus rassuré après ce qu’ils s’étaient dits sauf qu’il voulait y croire. Plus que tout.

« Soit, si c’est ta façon de me demander de sortir avec toi, j’accepte. »

Il continua de soutenir son regard alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres. Il tendit ensuite la main pour qu’il la lui prenne et attendit.

« Alors emmène-moi quelque part si je suis ton mec. »

Les murmures autour d’eux se firent plus insistants, plus forts mais il n’en avait que faire et de voir que ça importait aussi à Chansol ne rendit que plus forte l’attraction qui émanait de lui. Parce que lui ne s’était jamais caché de son orientation et il ne le ferait pas aujourd’hui. Ce n’était pas à eux de s’adapter, c’était aux autres de le faire.

@sun chansol
Invité
Invité
avatar
 
Re: close your eyes | Ven 28 Mai - 23:51
Citer EditerSupprimer

ootd / La question s’est échappée toute seule. Comme si une évidence venait de se déposer. Il y est allé au culot, entendant les bavardages des autres étudiants tout autour d’eux et il a juste demandé ce qu’il désire depuis plusieurs jours. Le sang tambourine dans ses tempes et il a l’impression d’avoir les mains moites. Le cœur s’est renversé, déversé. Pourquoi Evan lui fait-il cet effet-là ? Il l’a rendu si faible des années auparavant et aujourd’hui il le voit si fort. Il reste néanmoins nerveux avant que son camarade ne lui réponde et il ne sait pas vraiment s’il s’attendait à une réponse positive ou négative.
L’expression un peu béate, il finit par sourire doucement à son interlocuteur, frissonnant en apercevant cette main tendue. Il n’hésite cependant pas avant de la saisir dans la sienne. Il sait qu’on les regarde, que les messes basses ne vont pas tarder à se faufiler dans les couloirs de l’université. Il sait tout cela Chansol alors qu’il resserre ses doigts entre ceux d’Evan. « Suis-moi, je vais te montrer où est-ce que je travaille quand je n’étudie pas. » Peu importe tout cela car il sent bien que le plus petit n’a pas peur. Il veut être fort pour lui, pour eux. Malgré les coups et les blessures qui ornent encore son corps et son cœur, aujourd’hui il a envie de se sentir un peu plus vivant.
Ils traversent donc le campus de l’université ensemble pour se diriger vers le lieu de travail de Chansol. Il s’agit d’une salle d’arcades et il sourit en y entraînant Evan à l’intérieur. Une fois leurs sacs déposés, Chansol lui fait faire le tour en lui montrant les différents jeux qui sont proposés et ils ne tardent pas à faire quelques parties. Des courses voitures aux lancers de ballons de basket, ils passent un bon moment à ne se soucier de rien d’autre que de leurs victoires ou de leurs échecs. A chaque fois que c’est au tour d’Evan de jouer, Chansol se prend à l’observer. Il regarde les muscles de son dos qui se bandent, ses doigts qui s’agitent, ses bras qui lancent avec vigueur et souplesse. Le résultat importe peu, dans le fond, et quand ils finissent par se rendre compte qu’ils ne sont plus que les deux seuls clients, Chansol se hisse sur une table de palets pour s’y asseoir.
Il attire Evan à lui en tiraillant doucement sur le haut de sa chemise, l’une de ses mains égrenant sa boucle d’oreille pendante entre chacun de ses doigts. « Evan… » Comme un murmure qui s’échappe de ses lippes lorsqu’il finit par reprendre la parole. « Merci pour cette nuit. » Lentement, ses pupilles viennent à la rencontre de leurs jumelles. Oui, merci. Pas seulement pour avoir pris soin de moi, mais aussi pour t’être confié à moi. Chansol n’aurait jamais cru que cet homme pourrait avoir confiance en lui après tout ce qu’il a pu lui faire subir, tout ce qu’il a pu engendrer. Sa main se faufile dans la nuque du brun et il se penche en avant pour venir chercher un baiser à ses lèvres.

@choi evan
Invité
Invité
avatar
 
Re: close your eyes | Mar 1 Juin - 15:40
Citer EditerSupprimer

Sortir avec lui ne signifiait pas qu’il lui avait tout pardonné. Néanmoins, c’était un autre pas en avant parce qu’une petite voix lui murmurait au creux de l’oreille qu’il l’aurait regretté s’il avait refusé. Au lieu de cela, il n’avait pas hésité une seule seconde à accepter et à se laisser entraîner avec lui jusqu’à son lieu de travail. C’était agréable d’être assis dans ce bus les menant dans le centre de la capitale et à discuter avec lui de leur journée de cours. Limpide flux des mots s’échappant d’entre les lèvres restées trop longtemps closes. Une douce chaleur se répandait dans son être et il ne se départait pas de son sourire. Chansol était désormais plus qu’un ami et n’avait de cesse de le surprendre. Est-ce qu’il produisait le même effet sur lui ? Il aimait à croire que oui et se plaisait à être auprès de lui. Il espérait qu’ils évolueraient plus allégés désormais ensemble, même si les jours à venir réserveraient une nouvelle fois leurs lots de surprises.
À cette salle d’arcade, il fut pris d’un sentiment nostalgique pour toutes les fois où il s’y était perdu au collège à Londres avant que ce même sentiment ne devienne amer au lycée. Le Japon restait le pays du jeu vidéo, la péninsule coréenne en était toutefois bien avare. Il avait espéré y passer plus de temps que durant ses années collégiennes sauf que l’unique fois où il y était allé, c’était pour les y retrouver. La suite avait été inévitable. Sauf qu’aujourd’hui ils écrivaient une nouvelle page et celle-ci était blanche sans ratures, sans être froissée. Il prit plaisir à jouer avec Chansol à tous les jeux présents et retrouva d’anciens réflexes. Il rit, s’amusa de la situation et poussa des exclamations de joie lors des victoires. Le temps parut lui s’écouler lentement jusqu’à ce qu’il découvre lui aussi qu’ils étaient les deux personnes à s’y attarder.
Les regards se retrouvèrent, les corps s’attirèrent l’un vers l’autre à l’infini. Son sourire se fit plus lumineux et il accueillit ce baiser comme tous les autres sans se douter un instant que les fourmillements au creux de son ventre signifiaient plus qu’un simple attachement. Il glissa ses bras autour de son cou et appuya ses lèvres contre les siennes pour faire durer le plaisir. Il serait resté contre lui toute la soirée, cependant, on les chassa à coups de balai parce que l’heure de la fermeture avait sonné. Ce n’était pas grave, ils appartenaient tous les deux au même monde alors se retrouver serait désormais plus facile.

@sun chansol
Contenu sponsorisé
 
Re: close your eyes | 
Citer EditerSupprimer

Une petite réponse rapide